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 Peu importe que personne ne t'aime du moment que ta maman est toujours là pour toi.

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Marissa I. Stewart
Marissa I. Stewart
THIS WORLD IS MINE


› MESSAGES : 3736
› EMMENAGEMENT LE : 25/08/2012
› AGE : 40
› STATUT CIVIL : Deuxième fille d'Andrew & Isobel Stewart. Divorcée d'Eden Jefferson avec qui j'ai eu une fille prénommait Faith, nous avons perdu notre deuxième enfant. Soeur d'Emma et de Leah, les brunes les plus sexy de la ville après moi ! Je suis également la tante de la petite Lilou et du petit Mason. En couple depuis peu avec le très sexy Simon rencontré lors d'une mission humanitaire ♥
› QUARTIER : Actuellement à la recherche d'un nid douillé
› PROFESSION/ETUDE : Je dirige le service obstétrique de l'hopital, j'ai mis mon métier de côté depuis quelques mois. Je suis en pleine remise en question.
› DOUBLE COMPTE : Mischa S. Miller - Noah S. Harper - Sawyer E. CLarks - Harper M. Carrington - Samuel N. Hamilton - Charlie Keynes - Arizona R. Donroe - Erin R. Preston & Zola Rosebury
› CELEBRITE : Sophia Bush (aa)
› COPYRIGHT : Cranberry.
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MessageSujet: Peu importe que personne ne t'aime du moment que ta maman est toujours là pour toi.   Peu importe que personne ne t'aime du moment que ta maman est toujours là pour toi. EmptyDim 24 Mai 2015 - 19:40



« Regardez cette vue, n’est-elle pas magnifique ? » Le visage penché sur le côté droit, la jeune femme observait la vue qui était en effet magnifique mais ça ne valait pas la vue de sa maison, enfin de son ancienne villa. L’agent immobilier semblait prier, espérant que cette visite serait la dernière. « Qu’en dites-vous madame Jeff Stewart. » Voilà qui était bien rattrapé parce que l’appelait madame Jefferson n’était pas la meilleure des idées, surtout pas aujourd’hui alors qu’elle se cherchait un nouveau logement pour faire semblant de recommencer sa vie. Oui Marissa faisait semblant, pour la simple et bonne raison que la jeune femme aimait Eden, elle l’aimait parce qu’il était le seul, c’était l’amour de sa vie, le père de sa fille, celui avec qui elle devait finir ses jours. Aujourd’hui ils étaient divorcés et cela elle ne le supportait pas. « Je déteste ! » Marissa tournait les talons, marchant le long de la piscine tandis que l’agent immobilier levait les yeux au ciel. « Je n’ai pas envie de voir mes voisins se tripoter sur leur terrasse. » Voilà, tout était dit ! Il y avait un léger vis-à-vis, un palmier, un arbre, peu importe ça aurait fait l’affaire mais Marissa ne voulait pas de cette maison. Celle-là tout comme les autres, rien ne semblait jamais être assez bien pour elle. Quittant la maison, elle se dirigea vers sa voiture tandis que l’agent fermait à clé la demeure avant d’avancer vers elle. « Madame Stewart, j’ai encore quatre autre biens à vous faire visiter dans ce quartier. Cependant, je pense qu’il est nécessaire de faire le point, voir ce dont vous avez réellement envie. » Une mine boudeuse se dessina sur le visage de la jeune femme qui savait très bien qu’il n’avait pas tort. « Bien ! Je vous appel dès que j’ai un créneau. » Marissa le salua avant de mettre le contact et disparaisse au bout de la rue. Passant devant chez elle, son ancien chez elle, la jolie brune soupira avant de quitter le quartier.

La jeune femme n’avait pas envie de rentrer chez Emma, de passer son après-midi à dévaliser le frigidaire ou à regarder un des nombreux navets qui passaient à la télévision. Elle se rendit au centre-ville, décidé à faire les magasins, à liquider son argent dans des vêtements, chaussures et sac à main qui finiraient comme toujours dans son dressing. Marissa était une accro au shopping, la mode, la haute couture, une passion qu’elle avait découverte dès son plus jeune âge grâce à sa mère et la fortune familiale qui permettait ce genre d’extravagance. Une fois dans le centre-ville, elle se rendit pour commencer chez Dior, voulant voir s’il avait bien reçu la nouvelle collection baby ! Elle fut ravie lorsqu’elle découvrit à l’entrée du magasin les nouvelles tenues pour petites filles. Ni une ni deux la jolie brune aidait d’une vendeuse attrapait les tenues qu’elle souhaitait pour sa fille. Robe en satin, en jersey et en toile, écru, rose ou bien encore rouge. Tout y passait et le passage en caisse affichant cinq magnifiques chiffres n’effraya pas Marissa, trop habitué à ce luxe que ne connaissaient pas les pauvres malheureux. Oh mon dieu voilà qu’elle allait bientôt se mettre à penser aux pauvres comme le faisait déjà si bien sa sœur aînée. Sortant du magasin la jeune femme posa ses lunettes sur le bout de son nez se dirigeant vers Versace avant d’être interpellé par une voix féminine. « Marissa ? Oh mon dieu c’est bien toi ! » Oh merde, voilà la pensée qui traversa la jeune femme lorsqu’elle découvrit une ancienne camarade (ennemie) du lycée. « Belinda, quelle… surprise. » Sa connaissance vint à sa rencontre, l’embrassant, ce qui franchement n’était pas nécessaire car aux dernières nouvelles elles n’étaient pas vraiment amies dans le passé. « Comment vas-tu ? » Marissa sentait la conversation de merde arriver, elle resta cependant souriante et courtoise, c’était ce que l’on attendait d’elle ! « Bien, très bien ! Je fais du shopping comme tu le vois » sous-entendu laisse-moi tranquille. « Je suis ravie de voir que tu vas bien, vu ce que l’on peut entendre… » Marissa plissa ses yeux, malgré ses lunettes sa rivale devait voir son mauvais regard. « Eden qui te quitte… le divorce, on te retire la garde de ta fille… » Par chance cette chère Belinda ne parla pas de Samuel, une grande chance parce que Marissa aurait sûrement collé sa main sur la grosse joue de cette blondasse. « Divorcée ? » Marissa laissa échapper un rire. « Ma pauvre Belinda, je vois que tu crois toujours tout ce que l’on dit. Eden et moi sommes toujours ensemble. » Elle haussa son rire, le laissant résonner dans la rue. « Je vois que tu vis toujours dans l’espoir que je chute. » Elle retira ses lunettes, plantant ses yeux dans ceux de sa rivale, un air sûr d’elle à la limite d’être hautain elle prit la parole. « Au lycée tu rêvais d’être pompom girl, j’ai toujours refusé que tu sois dans mon équipe. » Elle insista sur le « mon », car c’était bien son équipe. « Tu rêvais d’avoir Eden, le plus populaire, le plus beau, le meilleur quoi. Il n’a jamais été capable de retenir ton prénom. Et n’oublions pas que j’ai été reine de promo ! » Insistant à nouveau sur le « j’ai » Elle haussa les épaules, comme si tout ceci était tout à fait logique. Elle était Marissa Isobel Stewart, une Stewart est forcément en haut de l’affiche. Elle remit ses lunettes et tourna ses talons. Elle paraissait si fière, si sûre d’elle mais finalement elle ne l’était plus autant qu’avant. Montant à bord de sa voiture, stoppant immédiatement sa séance shopping. Elle fila à toute à l’heure en direction de la maison familiale, elle voulait voir sa mère, elle avait besoin d’elle comme toujours.

Elle claque la porte de sa voiture, avança d’un pas décidé, claquant ses talons fortement sur le sol. Ouvrant la porte de la villa, ne laissant pas le temps à quiconque l’ouvrir. « MAMAN » hurlant à la mort. Elle déposa son sac à main sur un meuble d’entrée avant d’avancer dans la maison, passant la tête par ci par là cherchant désespérément quelqu’un. « MAMAN ! » Même à trente ans on avait toujours besoin de sa mère. Apercevant enfin sa mère, elle prit la parole avançant vers elle. « Je déteste cette idiote de Belinda, elle est toujours aussi moche ! » Selon Marissa elle était bête et moche depuis… toujours en fait ! Elle embrassa sa mère, soulagée de la voir.

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MessageSujet: Re: Peu importe que personne ne t'aime du moment que ta maman est toujours là pour toi.   Peu importe que personne ne t'aime du moment que ta maman est toujours là pour toi. EmptySam 30 Mai 2015 - 13:40

Isobel s'était levée aux alentours de huit heure du matin. Andrew était encore en déplacement depuis deux jours et revenait justement ce soir où avait lieux une de ces grandes soirées assez importantes pour son travail, mais pas que. Importante pour les Stewart que beaucoup d'hommes d'affaires attendaient avec impatience. C'était aussi le gala pour lequel Isobel passait du temps supplémentaire à vérifier que tout soit parfaitement parfait. Jusqu'à présent, elle n'avait jamais eu de gros souci d'organisation, puisqu'elle avait déjà organisé beaucoup d'autres soirées de ce genre, mais ce soir, c'était probablement le plus important à ses yeux, mais aussi aux yeux de son mari.Après une douche revigorante, elle s'apprêtait pour se rendre chez le coiffeur, non sans quitter son portable d'une minute. Ce téléphone ne cessait de sonner au point qu'elle commençait à en avoir un mal de tête bien présent. En ville, Isobel n'hésita pas à s'arrêter devant une boutique de décoration bien chère. Face à elle, une table de jardin qui équivalait à deux salaires normaux était installée et bien décorée. Elle était déjà en train d'imaginer la terrasse sur laquelle elle aimait passer du temps avec une table telle que celle-là. Elle s'avança vers le vendeur et attendit qu'il fut disposé à lui répondre pour se renseigner. « Excusez-moi, j'aime beaucoup cette table, sauf que je n'ai pas le temps de m'occuper de ça tout de suite, serait-il possible de la réserver ? Je reviendrai demain pour m'occuper de tout ça » En donnant son nom de femme mariée, le vendeur n'hésita pas une seconde à lui octroyer une réduction. Comme quoi, parfois s'appeler Stewart avait du bon, mais de toute façon elle était prête à payer le prix plein. « Très bien, merci. Je repasserai demain avec Andrew » et elle quitta la boutique, satisfaite. Son portable sonna à nouveau dans son sac, mais Isobel attendit de rejoindre sa voiture pour rappeler la personne qui voulait lui faire perdre un peu plus de son temps. Le coup de fil terminé, elle prit la direction de la maison familiale.

A l'intérieur, elle ôta ses lunettes de soleil, déposa son sac sur une chaise du hall d'accueil et se dirigea vers la terrasse. La vue était toujours la même, mais toujours aussi ressourçante, aussi belle. De là, on pouvait voir la ville, mais cette grande étendue d'eau qu'on appelait plus communément, l'océan. Le soir, Isobel aimait beaucoup récupérer de sa journée face au spectacle qu'offrait le coucher de soleil. Le confort qu'offrait cette maison était placé en haut de l'échelle. Elle s'y sentait bien et n'aurait jamais pensé se sentir aussi bien que dans la maison de ses propres parents, là où elle avait grandi et pourtant, ils avaient réussi à faire de cette maison on lieu de confort et de ressource. Il n'était pas rare d'y voir ses filles revenir pour une heure ou deux et parfois même pour quelques nuits comme le faisait Leah, lorsque quelque chose la tourmentait. Leurs filles étaient le bienvenues et ça comprenait aussi Emma évidemment, même si entre elles-deux, ce n'était plus le grand amour, mais elle avait l'espoir qu'un jour ça s'arrange. Mason était encore trop petit pour profiter du confort qu'offrait cette demeure, mais pour ce qui était de Faith, elle aimait y courir un peu partout et y passer du temps, tout comme Isobel aimait passer du temps avec ses petits enfants, à les chérir, à leur offrir des petits cadeaux et les chouchouter chacun à leur tour « Madame Stewart, Monsieur Stewart au téléphone » Isobel tourna la tête vers Catherine qui tenait le téléphone entre ses mains. Elle tendit la sienne pour que cette dernière lui donne l'appareil et le colla à son oreille. Andrew voulait s'assurer que tout était prêt pour ce soir, mais aussi s'assurer qu'Isobel ne s'était pas tuée à la tâche. Evidemment que non, elle avait juste passer les deux jours précédents au téléphone, mais c'était une habitude dans ce genre d'occasion. Ils discutèrent encore une bonnes dizaines de minutes quand une voix familière interpella Isobel « MAMAN !» Isobel se leva de son siège en gardant son mari au bout du fil et se dirigea vers ces cris qu'elle reconnaissait facilement. Elle vint à la rencontre de Marissa « Chéri, ta fille vient d'arriver, je dois te laisser. A tout à l'heure » et elle raccrocha non sans donner le téléphone à Catherine. « Marissa ? Tout va bien, chérie ? » Elle regarda sa fille d'un air inquiet « Je déteste cette idiote de Belinda, elle est toujours aussi moche ! » A ces mots, Isobel ne put s'empêcher de sourire. Déjà lorsque Marissa était adolescente, il lui arrivait de revenir de l'école en claquant les portes derrières elle et lorsqu'on lui demandait ce qui la mettait dans un tel état, le prénom de Belinda arrivait dans la conversation. Soit elle avait voulu lui piquer son statut de capitaine de l'équipe de pompom girl, ou alors elle avait passé la pause de midi à draguer Eden et bien d'autres encore. Elle s'approcha de sa fille pour l'embrasser « Oh, je vois que c'est toujours d'actualité cette histoire. Déjà quand t'avais quinze ans, on en entendait parler. Tu l'as croisées où ? Et qu'est-ce qu'elle t'a dit ? » Isobel entraina sa fille sur la terrasse, là où elle se trouvait quelques minutes plus tôt « Madame Stewart, C'est Patrick au téléphone, il demande si pour le DJ, vous préférez un répertoire années quatre-vingt ou années deux-mille » Isobel se retourna vers Catherine. Elle n'avait rien comprit à ce qu'elle venait de lui demander « Un quoi ? J'ai jamais demandé de DJ. C'est pas une soirée pour les dix-huit ans d'une adolescente, c'est un gala de bienfaisance. Dis-lui de remballer ce DJ, j'ai jamais demandé ça. Et pitié, Catherine, pendant une heure, je ne suis plus là. Débrouille-toi s'il te plait » Isobel se concentra à nouveau sur sa fille. « Alors, comment tu vas ma puce ? Tu veux boire quelque chose ? En tout cas, t'es de plus en plus rayonnante, ça fait plaisir » En effet, Marissa avait passé de mauvais moments et avait complètement perdu pied. Isobel avait toujours essayé d'être là pour elle, mais à un moment il fallait qu'elle y mette du sien aussi. Aujourd'hui, elle était heureuse de voir que sa fille revivait et allait de l'avant. Maintenant, elle espérait qu'avec le temps, elle pourrait récupérer la garde de sa fille et peut-être même son mari, mais il fallait laisser le temps au temps et ça tout le monde le savait, même Isobel. « Faith est venue il y a deux jours, elle espérait que tu passes la voir, mais je lui ai dit que tu travaillais. J'ai eu la peur de ma vie lorsqu'elle est tombée dans la piscine, mais ça va elle nage comme un petit poisson, elle en rigolait alors qu'Andrew et moi étions sur le point de faire une crise cardiaque » En effet, Isobel n'avait cessé de lui répéter d'arrêter de courir près de la piscine, mais cette petite était tellement pleine d'énergie qu'à la vue de son grand-père, elle a couru, elle a glissé et elle s'est retrouvée en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, dans la piscine. A chaque fois qu'elle regardait sa petite fille, elle revoyait Marissa. Faith était le portrait craché de sa mère. Elle avait la même bouille d'enfant, les mêmes expressions et mimiques. « Tu sais que maintenant, elle ne veut plus dormir dans la chambre qu'on avait fait pour elle quand elle est née ? Elle veut dormir dans la chambre de sa maman, donc on a refait sa chambre pour Mason » C'était probablement ce qu'Isobel aimait chez ses petits enfants, c'est qu'en eux, elle avait l'impression de revoir ses propres filles. Mason était certes, un peu trop petit pour montrer un quelconque trait de caractère, mais pour Faith, c'était en tout cas le cas. « D'ailleurs en parlant de ça, t'as trouvé une maison ? Tu sais si tu veux revenir ici quelques jours de temps en temps, t'es ici comme chez toi, chérie. Ne l'oublie pas » Elle adressa un sourire maternelle à sa fille. « Comment va Eden ? Enfin je veux dire, maintenant que son patron est maire, il doit avoir beaucoup moins de temps libre, non ? » Malgré que lui et Marissa avaient divorcé, Isobel et Andrew avait toujours cette impression que quelque part, il faisait toujours partie de la famille. Quelque part, c'était toujours un peu le cas.
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MessageSujet: Re: Peu importe que personne ne t'aime du moment que ta maman est toujours là pour toi.   Peu importe que personne ne t'aime du moment que ta maman est toujours là pour toi. EmptyDim 14 Juin 2015 - 20:07

Oui tout allait bien sauf que son chemin avait croisé celui de Belinda la peste et pour la jeune femme ça ne pouvait plus aller bien. On aurait pu croire à un retour dans le passé de quinze ans. Marissa aurait pu être une actrice, douée pour claquer les portes et crier au scandale ! « J’étais persuadée qu’elle était morte. » Sans aucune compassion ni même remord elle avait haussé les épaules, presque désolé que cela ne soit pas le cas. « Je l’ai croisé non loin de Dior, je ne sais même pas pourquoi elle est venue à moi. Enfin si je sais, pour me dire qu’elle avait appris mon divorce et blablabla… quelle conne ! » Elle soupira, agacée. « Elle était tellement heureuse de parler de ce stupide divorce, sans oublier de Faith dont j’ai perdu la garde. » Nouveau soupire. « Mais elle n’a pas gagné ! Elle n’a jamais gagné, elle oublie qui je suis ! » Marissa Isobel Stewart ! Elle l’avait dit combien de fois durant ses années de lycée ? Des centaines de fois au moins ! « Je lui aie dis que c’était faux… il est hors de question que je lui fasse ce plaisir. Je suis mariée à Eden ! » Non plus vraiment, mais à l’instant même il était préférable de ne pas la contredire. « Tu te rends compte maman ? » Elles furent interrompues par une employée de maison, Marissa observa les deux femmes écoutant ce qu’elles disaient. Secouant légèrement la tête, soutenant sa mère dans ce qu’elle disait. Un DJ pour un gala, franchement qui avait pu avoir une telle idée ? Marissa admirait sa mère, elle avait toujours tout appris d’elle, elle aurait aimé être comme sa mère, une épouse parfaite, une mère aimante et présente. Elle avait tout raté finalement, hormis sa carrière elle n’avait pas réussi grand-chose depuis l’obtention de son diplôme. « Ça va… je vais mieux maman. » Elle lui adressa un sourire, rassurant. « Je veux bien une limonade citron bien fraîche. » Elle sourit face au compliment de sa mère. « Merci. Je crois qu’à présent tout ira bien maman. Il ne me reste plus qu’à récupérer mon époux et retrouver notre vie de famille. » C’était l’objectif de Marissa, depuis sa dernière grande conversation avec Eden elle avait avancé, elle avait compris, elle voulait se battre enfin. Ses rendez-vous avec son psychologue se passait de mieux en mieux, il y avait une vraie amélioration, elle avait retrouvé sa confiance en elle, elle avait envie d’avancer à présent. « ELLE A QUOI ? » Oh mon dieu on voulait la tuer, Marissa posa sa main sur son cœur qui venait de s’emballer. Comment ça sa fille était tombée dans la piscine ? « Eden ne m’a rien dit ! » En même temps prenaient-ils vraiment le temps de se parler tous les deux ? Ils semblaient toujours trop pris, à courir entre leur travail et leur fille. Il avait sûrement oublié, et puis Faith n’avait rien eu finalement. « Il faut que vous posiez une barrière autour de la piscine ! Je ne comprends même pas que ça ne soit pas déjà fait ! » Bon d’accord les barrières de sécurités ce n’étaient pas joli, ça gâchait la piscine et la villa en elle-même mais il était question de la sécurité de Faith et pas seulement. « Il y a Mason maintenant ! Faut vraiment que vous fassiez quelque chose. » Si Leah apprenait ce qui venait de se passer avec sa nièce c’était sûre qu’elle serait inquiète pour le futur, Mason n’était pas prêt de marcher pour le moment mais ça allait forcement arriver un jour ou l’autre. Marissa sourit face aux paroles de sa mère, qui lui expliquait que Faith ne voulait plus de sa chambre, ça ne l’étonnait pas vraiment c’était bien sa fille ! La chambre de Marissa ne l’était plus depuis de nombreuses années et elle était heureuse de savoir que sa fille allait y passer du temps. Marissa avait aimé sa chambre, elle y avait passé tellement de temps, elle se souvenait de la couleur du mur lorsqu’elle était petite, puis des premiers posters qu’elle avait accroché en grandissant, son dressing qui était devenu beaucoup trop imposant durant le lycée, les premiers photos d’Eden et elle collé au-dessus de son lit… elle était presque nostalgique, c’était une belle époque, une époque où les sœurs Stewart étaient sous le même toit avec leurs parents, même si ils n’étaient pas unis tous les cinq ils étaient ensemble et c’était important. Aujourd’hui Emma était exclu de cette vie de famille, par chance Marissa avait renoué avec elle mais elle se demandait si un jour sa sœur serait ici à ses côtés, Faith et Lilou jouant dans le jardin. « C’est mignon… peut-être que Mason va vouloir la chambre de Leah plus tard… » Et Lilou celle d’Emma ? Marissa s’arrêta-là ne voulant pas faire de peine à sa mère, car elle était persuadée que sa mère souffrait au fond d’elle de cet éloignement. Isobel était une bonne mère, elle était certaine déçue de ce qui s’était passé comme l’avait été Marissa également mais ça restait sa fille et elle était persuadée qu’Isobel serait heureuse de pouvoir la prendre à nouveau dans ses bras. Mais Marissa ne parlait pas de cela avec sa mère, ce n’était pas ses histoires, elle ne voulait pas lui faire du mal, la fâcher ou autre et quelque part elle était également égoïste, parce qu’elle pouvait avoir sa mère rien que pour elle. « En parlant de Mason… tu sais que Leah va lui donner le prénom de » Elle marqua une pause, prenant une inspiration avant de prononcer « Samuel » c’était difficile de le prononcer mais elle y arrivait à présent, elle avançait ça en était l’une des preuves. Une inspiration, c’était le conseil de son psychologue qui la forçait à le dire, à se dépasser car elle n’avait pas à refuser ce prénom. Il n’y avait pas si longtemps de cela la jeune femme refusait que quiconque prononce son prénom, elle se souvenait d’une dispute violente avec Leah où elle lui avait interdit de prononcer le prénom de Samuel, ne supportant pas qu’une personne autre qu’elle le dise, ne supportant pas de rendre réel son décès. « Non je déprime justement ! Je ne trouve rien. » Elle marque une pause pour finir par avouer. « Je ne veux pas en trouver… maman je veux retourner chez moi, chez nous avec Eden et Faith. Je lui aie dis que je voulais trouver quelque chose et sa réponse a été qu’il voulait bien m’aider. » Elle leva les yeux « Tu te rends compte ? Je voulais l’entendre me dire de ne pas acheter un bien, de revenir auprès de lui mais non il veut m’aider. » Elle posa une main sur son front désespérée. « La vie est injuste ! » C’était bien connu la vie était injuste avec Marissa lorsqu’elle n’obtenait pas ce qu’elle voulait ou imaginait. « Je ne sais pas trop… nous n’avons pas vraiment eu l’occasion d’en parler. Tu sais nous y allons doucement. On progresse. » Elle adressa un sourire à sa mère. « On a réussi à avoir une vraie conversation et ça m’a fait du bien. J’ai compris que je ne pouvais pas rester ainsi, que je ne pouvais pas continuer à être démoralisée et à pleurer sur le passé parce qu’il ne reviendra pas… je dois l’accepter. Je ne suis pas la seule à souffrir, je n’aie pas le droit de prendre cette souffrance uniquement pour moi. J’ai compris que je l’aimais toujours… Eden est toute ma vie. »
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MessageSujet: Re: Peu importe que personne ne t'aime du moment que ta maman est toujours là pour toi.   Peu importe que personne ne t'aime du moment que ta maman est toujours là pour toi. EmptySam 15 Aoû 2015 - 18:14

Les moments passés avec Marissa étaient toujours aussi précieux aux yeux d'Isobel. Finalement, elle était celle qui lui ressemblait le plus dans les trois. Elles avaient toujours eu beaucoup de points en commun et les moments entre mère et fille se répétaient sans cesse, toutes les semaines. Isobel essayait de garder un œil sur Marissa. Depuis la mort de Samuel, sa fille s'était noyée et avait peiné à remonter à la surface. Son entourage avait tenté de l'aider, Isobel l'appelait tous les jours et s'était pliée en quatre pour elle, pour qu'elle aille mieux, mais à un moment il fallait qu'elle le veuille aussi et qu'elle se donne la force d'y arriver. Aujourd'hui, en voyant Marissa dramatiser suite à sa rencontre avec Belinda, elle ne pouvait s'empêcher de sourire, parce que quelque part, ça voulait dire qu'elle revivait, qu'elle allait mieux. Ses deux dernières filles aimaient les mélodrames, c'était bien connu, surtout Leah. Mais parfois Marissa pouvait la battre à plate couture. Il n'y avait qu'à la regarder exaspérée à ce point et c'est ce que faisait Isobel. Elle la laissait décharger sa frustration et sa haine en la regardant les bras croisés et le sourire aux lèvres. Elle préférait la voir comme ça plutôt que sans vie, sans réaction et sans plus aucune lueur dans les yeux de sa plus grande fierté. "Marissa, cette Belinda a toujours été jalouse de toi, de ta réussite et de ta beauté. T'as eu une enfance parfaite, un mariage parfait, une fille parfaite et Eden est le mari parfait. Forcément, dès qu'il y a une tache noire sur un si beau tableau, ça suscite des réactions et ce genre de réaction, on appelle ça de la jalousie." Isobel attrapait le bras de sa fille "Alors face à cette pimbêche, tu gardes le sourire, tu restes inébranlable et tu lui montres que ça ne t'atteint pas. De toute façon Eden il est le père de ta fille, pas de la sienne. A partir de là, elle n'a pas de quoi se pavaner puisqu'elle n'a rien." Isobel fronça les sourcils "Et très honnêtement, Eden descendrait dans mon estime s'il venait à s'intéresser à cette famille. Enfin bref, là n'est pas là question. Tout ça pour dire qu'aussi bien elle ou ses parents n'ont jamais cessé de sauter sur les occasions pour mettre le doigt sur les problèmes d'autrui alors qu'ils ne sont pas fichus de faire un gala de bienfaisance correct, digne de la haute société d'Huntington Beach. Alors ils se rattrapent en potin, j'imagine. C'est pathétique, mais elle est comme ses parents, elle n'arrive pas à percer autrement qu'en écrasant les gens à l'aide de ce qu'on peut entendre à leur propos. Sa mère est exactement pareil et les chiens ne font pas des chats, que veux-tu."

En entendant Marissa dire qu'elle était toujours mariée à Eden, Isobel força un léger sourire. Elle savait que ce n'était pas une étape facile pour sa fille, mais aurait préféré qu'elle admette qu'aujourd'hui encore elle était divorcée. Qu'elle le dise à Belinda, ce n'était rien de bien dramatique, mais était-ce vraiment une bonne idée de s'auto-persuader qu'on était toujours quelqu'un qu'on n'était plus ? Elle n'était plus une Jefferson, elle était redevenue une Stewart et la seule femme ou petite fille qui portait encore le nom d'Eden était Faith. Au fond, Isobel espérait qu'Eden et Marissa se remette ensemble pour le bien de l'enfant, mais surtout pour le bien de son enfant à elle, pour sa fille, la chair de sa chair. Egoïstement, elle pensait d'abord à Marissa et puis seulement à Faith. Cette petite princesse était encore trop jeune pour réellement comprendre les problèmes que traversaient leur parents et même si elle ne cessait de réclamer la présence de sa mère à tout bout de champs, Marissa en souffrait beaucoup plus et comme n'importe quelle mère, c'était une chose qu'Isobel supportait difficilement et était impuissante face à cette situation. Eden était un homme bien et réfléchit. Elle savait qu'au fond il ne voulait pas le mal-être de Marissa, mais sans doute qu'avant de penser à eux, il voulait penser à Faith ce qui, quelque part, était tout à son honneur. Néanmoins, elle préférait ne pas la contredire tout de suite, la laissant ainsi se remettre de sa rencontre.

Isobel avait remarqué que sa fille allait mieux et ça lui faisait plaisir de la voir pleine d'énergie. Elle était heureuse de voir qu'elle avançait et que le plus important pour elle aujourd'hui était d'avancer et de retrouver sa vie d'avant. "Catherine, quand tu auras arrangé cette histoire de DJ qui sort de je ne sais où, tu pourrais nous apporter deux limonades bien fraiches s'il te plait" Isobel regardait sa domestique s'éloigner quand Marissa prit la parole suite au compliment d'Isobel. En voyant le nouvel objectif de sa fille, quelque part elle se sentait rassurée. "N'oublie pas de prendre un peu de temps pour toi aussi. De penser un peu à toi, de te détendre. C'est dommage qu'Andrew ne soit pas là, je suis sûre qu'il aurait été ravi de voir que tu continues d'avancer et que tu as de nouveaux objectifs" Par moment, Isobel avait l'impression que son mari loupait les moments les plus importants dans la vie de ses filles. Elle était toujours là pour les lui raconter au soir lorsqu'il rentrait, mais au fond, elle préférait qu'il les voit de lui même. Elle savait qu'il aimait voir que Marissa ne baissait pas les bras et qu'elle faisait tout pour garder la tête hors de l'eau, mais peut-être que des encouragements de sa propre bouche feraient le plus grand bien à sa fille.  

Annoncer à une mère que son enfant avait fait un plongeon dans la piscine pouvait être assez effrayant. Isobel savait très bien ce que ça faisait puisqu'elle l'avait vécu elle aussi en tant que mère et donc, la réaction de Marissa était tout aussi normale, voir même justifié "Je pense qu'il n'a pas jugé bon de t'inquiéter pour rien. Elle n'a rien eu, elle la raconté elle même à son père le sourire aux lèvres, comme si c'était un exploit" En voyant Marissa parler de ces barrières de sécurité, Isobel lui sourit "Disons que ta fille est comme sa mère et que quand on lui dit de ne pas courir près de la piscine, elle le fait. Tu as fait exactement la même chute à son âge et dans les mêmes situations. Toutes les deux en voyant Andrew revenir de son travail. On va peut-être installer des barrières escamotables comme ça quand on a les petits on les met et lorsqu'ils ne sont pas là, on peut les replier et garder un semblant de beauté à ce jardin. J'ai vu ça sur le net, il faut que j'en parle avec Andrew" Ils n'avaient jamais réellement voulu se lancer dans ce genre de travaux étant donné qu'il y avait de grande chance pour que Lilou ne vienne jamais chez ses grands-parents, Mason était encore un tout petit bébé et en huit ans, Faith n'avait jamais fait ce genre de plongeon. Quant à ses propres filles, la technologie d'antan n'était pas au rendez-vous et avoir de vulgaires barrières en bois étaient assez déstabilisant "Ne t'inquiètes pas ma chérie, on sécurisera tout ça"

Faith avait exigé la chambre de sa maman. Elle voulait dormir là où sa maman avait passé son enfance, elle voulait jouer avec les affaires de sa maman. Elle y avait d'ailleurs retrouvé des photos d'elle petite ainsi que d'Emma et Leah. Depuis le départ de ses filles, Isobel n'avait jamais voulu changer quoique ce soit dans leur chambre respective. Parfois, lorsque Leah avait des coups de mou, elle revenait un jour ou deux se réfugier là où elle avait passé son enfance et était toujours ravie de retrouver ses affaires. Et donc c'était l'une des raisons pour lesquelles Madame Stewart demandait à ce qu'on fasse fréquemment le ménage à l'étage, mais surtout qu'on ne bouge à rien. "Peut-être oui, bien qu'elle soit peut-être un peu féminine pour lui. A moins qu'on ne change la chambre de Leah en chambre de petit garçon, mais je ne suis pas certaine qu'elle accepterait. Quand elle revient elle aime bien retrouver ses petites affaires de quand elle était adolescente" A cette pensée, Isobel affichait un sourire remplit de tendresse. "Et peut-être que Lilou voudrait voir celle d'Emma… Mais je doute qu'elle accepte que sa fille mette un pied ici." Au fond Lilou était la bienvenue ici et même si elle n'était pas vraiment la fille de sang d'Emma, elle n'était pas moins la bienvenue que Faith ou Mason, aux yeux d'Isobel ça restait aussi sa petite fille. Elle n'avait pas encore eu l'occasion de la rencontrer réellement, elles s'étaient juste croisées un jour chez Emma. Au fond, c'était dommage puisque cette gamine était bien trop petite pour être mêlée aux histoires de grandes personnes, mais elle préférait ne rien dire et laisser Emma gérer son business. Si Marissa avait comme but de retrouver son mari, Isobel avait pour but de retrouver un semblant de conversation avec sa fille ainée.

Madame Stewart se perdait dans ses pensées quand sa fille reprit la parole. Elle parlait de Mason, mais pas seulement. Isobel releva les yeux vers elle lorsqu'elle prononça le prénom de Samuel. Elle savait que ce prénom signifiait beaucoup pour la famille Stewart, mais surtout pour Marissa. Isobel regardait sa fille avec beaucoup de tendresse dans le regard "Et qu'est-ce que tu en penses ? Tu le prends comment ?" Catherine apporta les deux limonades et les déposa sur la table de la terrasse. Isobel quant à elle entraina sa fille vers l'extérieur qui donnait sur la ville d'Huntington Beach avec au loin la vue de la jetée de la ville "Marissa, je crois que dans la vie d'Eden, Faith est encore plus importante qu'on ne peut l'imaginer. Tu étais sa femme et probablement, du moins je l'espère sincèrement, que tu es encore et toujours celle qu'il aime vraiment. Mais tu ne lui appartiens pas et il le sait. Maintenant que vous êtes divorcés, il n'a aucun droit sur toi. Faith est et restera, malgré votre séparation, sa fille, son sang, tout comme elle l'est pour toi. Elle est sous votre responsabilité, c'est votre fille et vous avez tous les deux ce besoin d'appartenance vis à vis d'elle, sauf que comme il a sa garde, il veut d'abord le bien de sa fille plutôt que son bien à lui et donc, ton bien à toi. Cette enfant elle ne va rien comprendre si tout va trop vite et si du jour au lendemain tu reviens dans leur vie comme ça. Au début tu la voyais rarement, parce qu'il voulait que tu t'occupes de toi et en même temps il voulait la protéger elle. Maintenant que tu vas mieux, il te la laisse un peu plus souvent et lorsque vous aurez trouvé un arrangement qui vous conviendra à tous les trois et qui épanouira votre fille, alors il pensera plus à lui. Peut-être qu'il veut aussi s'assurer que tu vas vraiment mieux. Toi tu le sais, mais lui il ne te voit pas tous les jours, Il veut sans doute se l'assurer pour lui mais aussi pour Faith. T'es son modèle sur terre et t'es importante pour elle, Marissa. Imagine si tout va trop vite et que dans un moment de faiblesse elle ne reconnaît plus sa maman. Pour une enfant de son âge ça peut être déstabilisant." Isobel caressa tendrement la joue de sa fille pour l'encourager "Moi je sais que tu avances parce que je te vois souvent. Je sais que tu en veux parce que je te connais et que tu es ma fille et les mamans ressentent ce genre de choses, mais dis toi qu'il ne fait pas ça contre toi. Eden est un père merveilleux qui est fou de sa fille, tu ne pouvais pas rêver mieux pour ton enfant. Il ne fait que son devoir. Puis peut-être que vous devez aussi prendre le temps de vous retrouver tous les deux. Il faut que tu sois patiente ma belle, mais entre temps, donne le meilleur de toi même pour continuer à avancer et ainsi lui prouver que tu veux retrouver ta vie d'avant avec lui et avec votre petite princesse" En écoutant sa fille parler, Isobel ressentait une pointe à l'estomac. Elle savait que Marissa le vivait mal et souffrait de l'absence d'Eden "Ma chérie, fait confiance au temps. Eden est un homme réfléchi et il sait qui tu es vraiment. Il n'a pas oublié de si tôt cette petite perfection avec un sacré caractère que tu es. Tu n'es pas une simple histoire pour lui, tu vaux plus que ça, mais ça ne dépend pas que de vous deux et lui, il pense à sa fille avant tout."
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Marissa I. Stewart
Marissa I. Stewart
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› EMMENAGEMENT LE : 25/08/2012
› AGE : 40
› STATUT CIVIL : Deuxième fille d'Andrew & Isobel Stewart. Divorcée d'Eden Jefferson avec qui j'ai eu une fille prénommait Faith, nous avons perdu notre deuxième enfant. Soeur d'Emma et de Leah, les brunes les plus sexy de la ville après moi ! Je suis également la tante de la petite Lilou et du petit Mason. En couple depuis peu avec le très sexy Simon rencontré lors d'une mission humanitaire ♥
› QUARTIER : Actuellement à la recherche d'un nid douillé
› PROFESSION/ETUDE : Je dirige le service obstétrique de l'hopital, j'ai mis mon métier de côté depuis quelques mois. Je suis en pleine remise en question.
› DOUBLE COMPTE : Mischa S. Miller - Noah S. Harper - Sawyer E. CLarks - Harper M. Carrington - Samuel N. Hamilton - Charlie Keynes - Arizona R. Donroe - Erin R. Preston & Zola Rosebury
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MessageSujet: Re: Peu importe que personne ne t'aime du moment que ta maman est toujours là pour toi.   Peu importe que personne ne t'aime du moment que ta maman est toujours là pour toi. EmptyVen 18 Sep 2015 - 15:01

Les paroles d’Isobel lui allait droit au cœur, il fallait avouer que Marissa adorait les compliments et entendre sa mère lui dire combien elle était parfaite c’était juste glorifiant ! Mais l’heure était grave, il ne fallait pas l’oublier elle était énervée contre cette pétasse. Elle redressa le haut de son corps alors qu’Isobel lui disait de garder son sourire et de faire comme si tout ceci ne l’atteignait pas. D’ailleurs pourquoi cela devait-il l’atteindre ? Oui elle était divorcée d’Eden qui était l’homme de sa vie mais elle avait foutu son mariage en l’air et si aujourd’hui elle n’avait plus la garde de sa fille c’était bien à cause d’elle également, elle avait mal gérer le décès de son fils, elle était paumée et malheureusement elle avait fait pas mal de mauvais choix. Peu importe ce que pouvait penser Belinda où les autres, elle était une Stewart ! Eden ne pouvait pas s’intéresser à cette fille-là, elle n’était pas son genre premièrement, elle n’était franchement pas terrible et c’était objectif… ou pas. Deuxièmement il n’avait jamais été attiré par cette dernière au lycée que ce soit de façon amicale ou autre elle ne traînait pas avec eux. Alors non cette pétasse n’aura jamais la chance de Marissa ni son mari enfin ex-mari. Elle secoua doucement la tête de façon négative, alors que sa mère rappelait que ces gens-là n’étaient même pas capables de faire un gala correct. C’était normal que tout le monde soit jaloux de la famille Stewart, le père était une vraie réussite au niveau économique et en plus il était canon tandis qu’Isobel était la mère parfaite, qui savait prendre soin de l’apparence de tous et donner de son temps pour couvrir les événements importants. Ne parlons pas de leurs filles qui étaient toutes adorables et physiquement parfaite. Quoi ? Marissa avait le droit de se lancer des fleurs ! « Tu as raison maman ! » dit-elle d’un air très déterminée. « Ces gens ne sont rien pour nous et leur jalousie montre à quel point ils sont pathétiques. » Elle leva les yeux au ciel.

« Je suis très détendue ! » Pas tant que cela mais elle le serait le jour où sa vie aurait un sens à nouveau. Marissa y allait étape par étape. Aujourd’hui elle arrivait à prononcer le prénom de son défunt fils, elle arrivait à accepter qu’il n’était plus dans ce monde et qu’il n’y avait pas de coupable. Ce coupable qu’elle cherchait tant n’existait pas et aujourd’hui la jolie brune arrivait à le comprendre. Elle s’était rendu coupable de ce décès, elle n’avait pas réussi à mener sa grossesse à la fin, elle n’avait pas réussi à donner naissance à son fils, elle n’avait pas réussi son rôle de mère et d’épouse, elle avait fait du mal à tout le monde avec ce décès… la liste était longue, c’était un vrai travail qu’elle avait fait avec son psychologue et le résultat était visible à présent. Marissa avait perdu son fils, sa douleur ne cesserait jamais mais elle devait faire son deuil, elle devait avancer pour lui, pour Faith, pour son époux, sa famille mais aussi pour elle. « Il est très occupé, c’est normal. » Marissa défendait toujours son père, trop parfois. La jolie brune ne pouvait pas s’en empêcher, son père était un héros à ses yeux, il était un homme d’affaire et ce rôle important qu’il occupait avait des inconvénients comme celui de ne pas être toujours très présent pour les siens mais il ne fallait pas oublier qu’il y avait aussi des avantages, grâce à son travail Marissa, ses sœurs et sa mère avaient toujours vécu tranquillement sans ne jamais manquer de rien. « Tu l’embrasseras de ma part… je trouverai le moyen de le bloquer un midi pour qu’il déjeune avec moi ! » Elle sourit. Son père ne pouvait pas résister à ce sourire tout de même !

Marissa leva les yeux au ciel, manie qui était agaçant pour ses interlocuteurs mais elle le faisait depuis de très nombreuses années. Eden ne lui avait pas dit, c’était bien la preuve que ce divorce ne pouvait plus continuer. Elle ne savait plus rien. Bien sûr ce n’était pas grave Faith allait bien, mais Marissa aurait aimé être au courant. Eden avait dû oublier, ils se voyaient si peu souvent qu’il avait dû zapper ce détail. Marissa sourit alors que sa mère lui rappelait que Faith était comme elle, toujours à faire le contraire de ce qu’on lui demandait. C’était vrai que la jolie brune était ainsi plus jeune et encore aujourd’hui, et sa fille avait également ce petit défaut. Ça lui jouait des tours, comme tomber à la piscine, mais le principal s’était que la petite fille n’avait rien. Marissa ne pouvait même pas imaginer une seule seconde perdre sa petite princesse, la vie n’aurait plus du tout de sens et ne vaudrait pas le coup de continuer. « Je préfère ça, parce qu’un accident est si vite arrivé maman. » Marissa se souvenait de petites frayeurs qu’elle avait connues avec Faith quand elle était un bébé. Comme la plupart des mamans elle avait toujours fait attention à ne rien laisser à la porter des mains de sa fille mais comme tout le monde elle s’était fait surprendre par la rapidité dont était doté les enfants, à chaque fois elle avait frôlé l’accident. « Tu as raison, ce jardin est si beau et sa vue aussi qu’il ne faudrait pas tout gâcher avec des barrières. » Sa mère avait toujours des bonnes idées et quand vous n’avez pas de problème d’argent il était assez facile d’être à la pointe de la technologie.

« Tu crois que ça la dérangerait ? Franchement je ne vois pas pourquoi, elle a sa maison à présent puis moi je dois bien partager ma chambre elle peut bien le faire aussi ! » Voilà ce qui se passait depuis la naissance des trois filles, et surtout des deux dernières qui ne voyaient pas pourquoi tout le monde ne serait pas logé à la même enseigne. Si Faith prenait la chambre de Marissa, qui entre parenthèse n’y dormait plus depuis très longtemps, Mason avait le droit de prendre celle de Leah ! C’était toujours ainsi, que ce soit Marissa ou bien Leah c’était toujours des « pourquoi pas elle » ce n’était pas vraiment de la jalousie, peut –être un peu mais rien de bien méchant parce que les deux sœurs s’aimaient. Marissa perdit son sourire lorsqu’elle entendit sa mère parler d’Emma et de la petite Lilou, elle était triste pour sa mère, parce qu’elle savait que cette dernière souffrait de ne pas avoir son aînée à ses côtés ainsi que sa petite fille. « Ma petite maman. » Elle se leva, entoura de ses bras sa mère. « Ne t’en fais pas… un jour elles seront avec toi, on retrouvera cette famille. » Elle déposa un bisou sur la joue de sa mère, avant de reprendre sa place. Marissa espérait réellement qu’un jour cette famille serait au complet avec Emma, Lilou et Eden autour de la table !

Marissa se saisit du verre que venait de déposer l’employée de maison des Stewart. Elle but une petite gorgée avant de prendre la parole. « Je ne sais… je trouve ça vraiment très touchant, très symbolique de vouloir que Samuel veuille sur son fils mais… c’est mon bébé. » Elle pinça ses lèvres alors que les larmes commençaient à remplir ses yeux. Ce n’était pas encore gagner mais il fallait mieux pleurer que de garder tout ceci pour elle. « C’est mon Samuel, c’est mon fils… c’est difficile. » Elle passa ses mains sous ses yeux alors que quelques larmes coulaient soudainement. « Désolé maman » Elle n’était pas venue pour pleurer ou plomber l’après-midi de sa mère. Marissa avait accepté que sa sœur prenne le prénom de son fils pour Mason mais ça restait tout de même difficile, ça le serait moins un jour. Marissa suivit sa mère, avançant avec elle, observant cette vue dont elle ne se lasserait jamais. Les conseils de sa mère étaient les meilleurs, surtout parce qu’Isobel ne prenait pas de partie. Elle aimait sa fille et était là pour elle, mais elle ne disait aucun mal sur Eden, elle comprenait ce qu’il avait fait et ça aidait beaucoup Marissa à faire la part des choses. Ce qu’elle disait avait un sens pour la jolie brune, elle pensait trop à elle, elle était égoïste et ce n’était pas nouveau, mais elle avait besoin de retrouver Eden, de retrouver sa famille pour pouvoir repartir réellement. Cependant Faith ne pouvait pas accepter tous les changements si facilement, c’était une enfant et il fallait la protéger. Isobel avait raison, Eden s’occupait de leur fille, il la préservait du mieux qu’il le pouvait et c’était à elle qu’il pensait quotidiennement. Marissa allait bien, mais est-ce que ça serait toujours le cas ? Tenait-elle réellement le coup ? Si elle rentrait à nouveau dans leur vie avant de faire une nouvelle bêtise, de déstabiliser tout ça serait difficile pour Eden mais pour Faith également. Elle hochait la tête, comprenant ce que voulait lui dire sa mère. Marissa sourit en entendant sa mère parler d’elle, lui prouvant qu’elle n’était pas une femme banale aux yeux de ce dernier. Après tout si ils avaient vécu ensemble et avaient eu deux enfants ce n’était pas pour l’oublier en quelques mois ! « Merci maman. » Elle lui adressa un sourire. « Tu as raison, je ne voyais pas les choses de la même façon. Tu es toujours de bons conseils, tu ne choisis pas de camp… il est important que je redevienne celle que tout le monde connaissait, je dois être prête à reprendre ma vie entièrement et non écouter mes pulsions et aller trop vite. Je vais continuer à avancer, à voir Eden, à être moi et peut-être qu’un jour il aura envie de me faire confiance à nouveau. »
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