NOM : JENSON, le nom de son père, elle en est très fière même si elle changera probablement un jour pour celui de son mari. PRÉNOMS : ELISABELLE, un mixe entre Elisa et Isabelle les deux prénoms de ses grands-mères. LIORA, un prénom hébreux en hommage à sa marraine. SURNOMS : Tout le monde l'appelle Belle AGE : 25 ANS et toutes ses dents DATE DE NAISSANCE : Le 18 MARS 1990, presque au printemps, presque ! NATIONALITÉ : Naturalisée AMERICAINE depuis trois ans grâce aux origines de son père mais auparavant franco-grecqueSEXUALITÉ : BISEXUELLE, pour Belle, l'apparence importe peu, seul compte le coeur  SITUATION AMOUREUSE : CELIBATAIRE même si c'est plus compliqué qu'on ne le pense EMPLOI/ETUDES : INSTITUTRICE, comme elle a toujours rêvé de le devenir depuis sa plus tendre enfance NOM DU QUARTIER : Une jolie maison sur ORANGE AVENUE ANIMAUX DE COMPAGNIE : Un chien malinois de un an, Azriel CHIFFRE PORTE BONHEUR :le 15, date du jour du mariage de ses parents

"Il y a tant de choses à savoir sur Belle. Mais le premier mot qui me vient à l'esprit est très certainement différente. Tellement que l'on a parfois l'impression qu'elle ne vient pas de ce monde. Elle est ailleurs, dans un autre univers qui n'appartient qu'à elle, un monde dont elle seule possède la clé. Je ne sais pas ce qu'elle voit, ce qu'elle entend, mais elle a parfois l'air si éthérée, si ailleurs qu'on croirait un simple esprit de passage sur cette terre." Inès, amie.

"Douce. Délicate. Attentionnée. Elle m'a toujours fait pensé à un papillon qui se pose délicatement sur un doigt ou à une rose tout juste éclose, encore frémissante de rosée sous l'aube qui s'élève. Tout en elle n'est que grâce et douceur, comme si la violence du monde ne l'atteignait pas, comme si elle était intouchable. Un ange que l'on aurait déchu sur la terre." Liam, ami.

"A l'écoute, discrète, secrète. C'était comme si une barrière infranchissable l'entourait. Elle ne parle jamais d'elle, de sa vie, de sa famille, il est difficile d'en savoir plus sur elle, elle ne se livre vraiment pas facilement mais elle sait écouter. C'est comme si elle ne se croyait pas intéressante, qu'elle pensait ne pas mériter d'attention et je ne pense pas que ce soit volontaire de sa part. Elle est juste comme ça. Naturellement mystérieuse. Sérieusement, cela fait presque trois ans que je la connais et il m'en a fallu deux pour apprendre qu'elle avait perdu ses parents très jeune et qu'elle avait été élevée par ses grands-parents." Jill, collègue

"Belle est la meilleure maîtresse qu'on aurait pu rêver pour nos enfants. Depuis trois ans qu'elle est à Huntington, tous les enfants qui sont passés par sa classe ne parle plus que d'elle. Elle possède les meilleurs résultats et il n'y a jamais de désordre dans sa classe. C'est comme si elle possédait un pouvoir extraordinaire, les enfants l'écoute et la respecte sans qu'elle est jamais à lever la voix. J'ai passé quelques jours dans sa classe quand elle est arrivée, vérification d'usage et j'ai été bluffé. Même l'inspecteur n'en revenait pas. Elle passionne ses élèves et les pousse à participer, à vivre leur rêve, elle leur apprend que rien n'est impossible dans la vie si ils y croient assez fort et qu'ils se donnent les moyens de parvenir à leur but." M. Grant, Directeur.

"Mélancolique, sauvage, magnifique. C'est comme si quelque chose la retenait dans le passé, des fantômes qui la hantent et l'empêchent d'avancer et de s'ouvrir totalement. Elle est comme une biche effarouchée, comme une rose dont les épines seraient particulièrement piquantes, comme un matin d'hiver quand la neige n'a pas encore été souillée par les traces des Hommes. Elle est magnifique, elle est intelligente, brillante même, elle est douce et incroyable mais il y a quelque chose qui fait qu'elle n'est pas tout à fait accessible. Pourtant, dieu sait qu'elle ne demande qu'à aimer et à être aimée mais il faudra beaucoup de patience à l'homme qui arrivera à la retenir et il devra probablement accepter qu'elle ne s'ouvre jamais totalement et qu'elle garde un jardin secret enfoui en elle." Damian, ex petit ami.

"Belle ? Oh c'est une jeune femme très agréable, d'une grande patience, toujours un sourire aux lèvres. Pourtant il y a toujours une lueur triste dans son regard. Sauf quand elle est avec les enfants. Son sourire illumine alors jusque ses yeux bleus et on sait qu'avec elle, nos enfants sont en sécurité parce qu'ils sont importants pour elle. Elle est un peu timide mais très gentille. Je sais que nous autres parents, l'apprécions énormément. Quant à nos enfants ... oula il n'y a plus que le nom de leur maîtresse dans leur bouche !" Mme Stewart, maman & déléguée des parents d'élèves.

"Elle chante bien *rire* enfin je dis ça parce que je l'ai entendu un jour alors que je jardinais. Nous sommes voisins c'est pour ça. Je ne la connaissais pas vraiment, elle emménageait. J'ai entendu une voix douce et délicate chanter et j'ai levé la tête. Quand elle m'a vu elle a sursauté et s'est mise à rire en s'excusant. J'ai trouvé qu'elle avait un joli rire. Le lendemain elle m'a apporté des brownies pour s'excuser d'avoir "cassé mes oreilles" et nous nous sommes plus ou moins lié d'amitié. Elle est gentille mais même après trois ans à vivre à ses côtés je ne sais pas grand chose d'elle à part qu'elle est institutrice, qu'elle cuisine bien, qu'elle a un chien et que sa grand-mère habite deux maisons plus loin. Un mystère cette fille là. Mais un joli mystère. " Erwan, voisin

"Forte. Courageuse. Impressionnante. Ma petite-fille a vécu beaucoup de choses dans sa vie, beaucoup qui n'ont pas été simples vous voyez ? Et elle a survécu à tout ça, c'est une battante, elle est extrêmement forte même si elle ne le paraît pas aux premiers abords. Elle ne se laisse pas abattre au premier obstacle et quand elle tombe, elle se relève avec ou sans aide. Elle n'est pas passée loin d'être totalement brisée vous savez ? Et elle est encore là, plus belle et plus forte qu'auparavant. Elle paraît fragile je le sais, et peut-être qu'elle a effectivement un côté fragile mais je vous le dit, si un jour une catastrophe s'abat sur ce monde, ma petite fille sera l'une des dernières survivantes !" Elisa, grand-mère.

"Froide et hautaine. Du moins c'est ainsi que je la vois. Cette fille ne parle jamais et quand elle ouvre la bouche, c'est simplement pour "te remettre à ta place" comme dirait certains. Moi je dis que derrière ses airs de sainte nitouche se cache autre chose ! Regardez là, avec ses grands yeux bleus et son visage d'ange on lui donnerait le bon dieu sans confession mais moi je suis sûre qu'elle cache quelque chose ! Personne ne peut être aussi parfait ! Personne !" Lola, ennemie.

"Belle c'est une fille attachante. C'est vrai qu'elle a un petit côté fragile et il est aussi vrai qu'elle peut paraître froide et hautaine comme dit Lola mais pas du tout. Elle a un coeur en or, elle n'hésite pas à donner sans jamais rien attendre en retour, elle est très protectrice, attentive au monde qui l'entoure contrairement à ce que d'autre pense et elle est loyale au delà de tout. Une fois qu'elle vous offre sa confiance et son amitié, elles vous sont acquises bien au delà de ce que l'on peut demander d'une amie. Alors ne vous avisez pas de briser ça parce que vous perdriez plus qu'elle ne perdrait elle." Bryanna, amie.

"Dangereuse. Non je vous promets, ne riez pas mais moi je pense que même si on ne dirait pas comme ça, elle peut être vraiment dangereuse si on au pied du mur. Il y a quelque chose dans son regard qui dit qu'elle a connu l'enfer et qu'elle y a survécu. On ne survit pas à tant de choses en étant complètement innocent et tout blanc. Je ne dis pas que c'est une méchante fille ni rien. Je dis juste qu'elle peut devenir dangereuse si on la provoque." Julien, connaissance "neutre".

"Comment est Belle ? Un jour, on a posé cette question à mon frère et il a répondu ça "Extraordinaire. Différente. Franche aussi. Le premier jour où on s'est rencontrés, je lui suis rentré dedans. Et j'ai joué les idiots. Et comme on arrêtez pas de se croiser j'étais de pire en pire. Jusqu'à ce qu'un jour elle me balance que plus j'ouvrirais la bouche pour dire des imbécillités plus je réduisais mes chances de séduire une fille quelqu'elle soit. Elle m'a cloué le bec. Depuis ce jour on ne s'est pas quittés. Je l'aime. Que voulez-vous, je dois être un peu maso parce qu'elle ne me rate pas chaque fois que je déconne mais c'est comme ça. C'est elle et puis c'est tout. Elle est juste elle même et ça suffit. Pas besoin d'artifice avec elle." Voilà ce qu'il a dit. Je vous le répète parce que aujourd'hui, il n'est plus là pour vous le dire lui même. Je ne connais pas très bien Belle mais j'en sais assez pour savoir qu'elle aimait mon frère autant qu'il l'aimait. Je suppose que ça suffit à toute petite soeur voulant protéger son grand-frère. Je l'aimais bien. Je parle parfois avec elle mais c'est difficile, elle s'est beaucoup refermée depuis la mort de James. Peut-être qu'un jour elle s'ouvrira un peu plus, avec un autre garçon. Je l'espère pour elle en tout cas." Léa, ex-belle soeur.

L'air fleurait bon le chocolat, la pâte en train de cuire et le miel et des airs musique traditionnelle grecque se faisait entendre. J'adorais cet endroit. Ici, je me sentais en sécurité comme si rien ne pouvait m'atteindre, jamais. Ce n'était qu'une illusion bien sûr je le savais parfaitement mais parfois, ça faisait du bien. Je crois que les illusions aident parfois à tenir le choc quand trop d'obstacles se dressent sur notre route. Elles nous permettent de faire encore un pas de plus en avant, de nous relever quand nous tombons, de porter un dernier coup avant de s'effondrer. Cette maison était mon refuge, c'est ici que je venais quand j'avais besoin de me sentir rassurée, consolée, aimée. Car ici, il y avait la personne qui comptait le plus à mes yeux et réciproquement.

- Je me suis demandée un instant si il allait falloir que j'attaque la moussaka et le tsatsiki pour te faire arriver, fit la voix de ma grand-mère. Un sourire étira mes lèvres et j'entrais dans la cuisine. Elle était dos à moi, en train de remuer une grande marmite - probablement un dessert à base de miel vu l'odeur - et pourtant, elle m'avait entendue venir. Parfois je me disais que ma grand-mère était un peu sorcière. Je l'admirais de dos, ses longs cheveux blancs comme la neige relevés en un chignon tressé, ses bras musclés remuant le liquide avec fermeté. Je devenais ses sourcils froncés au dessus de ses yeux bleus si semblables aux miens - c'était d'elle que je les tenais en fait - et sa mâchoire serrée. Ma grand-mère, tout comme moi, avait vécu des choses difficiles qui l'avaient forgées. C'était une femme forte, qui pouvait être la représentation même des grands-mères rêvées dans les films - les rondeurs en moins - tout comme elle pouvait se transformer en une arme de destruction massive en quelques secondes. Bon j'exagère un peu d'accord. Mais ma grand-mère peut se montrer assez effrayante quand elle veut.

- Ca fait longtemps que je ne t'ai pas vue. Au moins deux mois. Tu m'évite ma petite fille ? me demanda t-elle en se tournant vers moi. C'est une question rhétorique. Je lui offris un faible sourire d'excuse. La raison pour laquelle j'avais évité la maison de ma grand-mère - ce qui était assez difficile vu que j'habitais deux maisons plus loin seulement - était assez simple : elle lisait en moi comme dans un livre ouvert. Je ne pouvais rien lui cacher, pas à elle. Alors que les autres s'escrimaient à vouloir m'apprendre, savoir qui j'étais, ma grand-mère, elle, savait déjà tout. En même temps, elle était celle qui m'avait élevée depuis mes dix ans. Ma grand-mère secoua la tête et me montra l'assiette sur l'îlot de la cuisine. Je souris et m'assis sur le tabouret haut en prenant une bouchée de yaourt au miel et au noix. J'adore ça. - Qu'est ce que tu prépare Yaya ? demandais-je curieuse en jetant un coup d'oeil rapide à la marmite. - Baklava. Un grand sourire barra mon visage. Miam, du baklava, mon dessert préféré ! Oui que des recettes grecques mais en même temps, je suis grecque. Et ma grand-mère aussi. Surtout ma grand-mère en fait parce que moi je suis un peu de tout. Papa était un américain naturalisé français. Maman une grecque naturalisée française. Je suis née en France tout comme mon frère ainé, Matt. A leur mort, nous avons été vivre en Grèce avec nos grands-parents. Ce sont eux qui nous ont élevés. Il y a trois ans, Yaya et moi sommes venus habiter à Huntington et nous avons été naturalisées américaines en abandonnant notre nationalité grecque. Vous voyez, je cumule.

- Mange ton yaourt chérie, tu es toute maigre. On dirait que tu as encore perdu du poids alors que tu étais déjà bien mince. La voix de ma grand-mère se fait pleine de reproches. Je baisse les yeux sur mon bol et commence à manger. Je prie pour que mon estomac l'accepte, j'en ai marre de vénérer la déesse porcelaine. Apparemment ça à l'air de passer puisque je prends une deuxième puis une troisième bouchée sans problème. Je fini par dévorer mon bol sans rien laisser. Ma grand-mère ne m'a pas lâché des yeux comme pour vérifier que je mange bien. Quand j'ai fini elle hoche la tête d'un air satisfait. - Bien. Viens m'aider maintenant. Je me lève docilement et commence à préparer les baklavas avec ma grand-mère. Nous formons une bonne équipe. Ca a toujours été le cas, la vie a toujours été si facile avec mes grands-parents. Autrefois. Aujourd'hui tout était différent. Tout en cuisinant, je me laisse aller à mes pensées. Ce sont ces gestes si familiers, si ordinaires qui me font finalement craquer. - James est mort, je lâche comme ça. Je n'ose pas lever les yeux vers ma grand-mère. - Je sais, murmure t-elle alors. Je la regarde. Ses yeux se sont fait bienveillants, tendres. Les larmes affluent et elle vient m'enlacer. Ca ira ma petite fille. Je sais que c'est dur, que tu l'aimais mais tu finiras par t'en remettre, tu es jeune. Elle essaye de me consoler je le sais mais c'est plus fort que moi, je pleure encore plus fort.

- Je suis enceinte Yaya, craquais-je. Je ne pouvais pas garder ça pour moi plus longtemps. De toute manière elle aurait fini par le découvrir. Ma grand-mère m'écarte doucement d'elle. - Vraiment ? me demande t-elle. Elle a l'air à la fois d'être sous le choc et pleine d'espoir en même temps. J'hoche la tête et je vois son sourire. Il me réchauffe toute entière ce sourire. C'est le sourire de ma grand-mère. - Oh mon trésor je suis tellement heureuse ! Mon premier arrière-petit-enfant ! Et puis soudain son sourire se fige, elle vient de comprendre. Oh par tous les saints ! s'exclame t-elle en plaquant ses mains sur sa bouche. J'hoche une nouvelle fois la tête. - Comment je vais faire Yaya ? Même si James avait été avec moi, on aurait eu du mal à s'en sortir entre nos horaires, nos vies, notre couple trop bancal et maintenant je suis toute seule ! Je ne suis pas prête à être mère ! Je ne sais même pas ce que c'est que d'en être une ! Je pleure comme une enfant, je suis complètement paumée, au bord de la rupture, j'accumule trop de choses, je n'en lâche pas assez. Yaya encadre mon visage de ses mains et me fixe à la fois avec douceur et avec fermeté. - Mon Elisabelle, on ne naît pas mère on le devient ! C'est un métier qui s'apprends tous les jours et jusqu'à la fin de ta vie tu apprendras encore ! Les moeurs évoluent, les choses aussi. Je sais que ce n'est pas simple mon trésor mais tu vas y arriver. Nous y arriverons, je ne te laisserais pas toute seule dans cette épreuve. Ses paroles me rassurent et me rassérénèrent un peu. Au moins je ne serais pas complètement seule dans ce merdier. - C'est de la folie ... J'ai peur qu'Il finisse par nous trouver un jour. Je ne veux pas que mon bébé soit en danger, soufflais-je. Yaya secoue la tête. - Tout ira bien, répéta t-elle fermement. Je la fixe un long moment et elle me rend mon regard, pas comme si on se défiait du regard mais plutôt comme si on avait une longue conversation silencieuse. A savoir laquelle d'entre nous l'emportera. Elle. Je finis par la croire et j'hoche la tête.


Le vent s'engouffre dans mes cheveux et les emporte, ils virevoltent, se prennent dans mes cils, s'emmêlent joyeusement mais je n'y prête pas vraiment attention. Assise sur la plage, je fixe l'horizon duquel le soleil descend. Il va se coucher. Mon regard se fait plus concentré, comme si j'attendais quelque chose. Quelque chose qui ne vient pas. Le soleil disparaît à l'horizon, il se couche juste comme ça. Je soupire de déception. Tous les soirs c'est la même chose, quand le soleil se couche, où que je sois je tente de percevoir un rayon vert. C'est une vieille légende que nous racontait maman quand nous étions petits. J'adorais cette histoire et toutes celles qu'elle nous racontait, qu'elle imaginait pour nous.

Maman ... encore ce manque, cette absence qui se fait ressentir. Cela fait quinze ans que je les aient perdus mais il se passe rarement une journée sans que je pense à eux. Papa et elle ont été incinérés et j'ai dispersés leurs cendres ensemble au bord de la mer comme il le voulait. Matt, Yaya et Papou étaient là ce jour là. Du coup quand j'ai envie de leur parler, je vais au bord de la mer. Je sais qu'ils m'écoutent. Ils prenaient toujours le temps de m'écouter quand je parlais. J'avais dix ans quand ils sont morts tous les deux. Matt en avait douze. Ils sont morts dans un maudit accident de voiture, fauchés par un putain de chauffard complètement ivre au volant d'un camion. Ils ont dit que maman était morte sur le coup, qu'elle n'avait pas souffert. Papa a tenu plus longtemps mais pas assez. Il est mort dans l'ambulance et ils n'ont pas pu le réanimer. Il paraît que la dernière chose qu'il a prononcé était nos prénoms à Matt et moi. Après ça, nous sommes allés habiter en Grèce chez Papou et Yaya. J'ai réussis à me relever, je travaillais bien à l'école j'avais envie de réussir, que papa et maman soient fiers de moi, ou qu'ils soient. Matt a choisi une autre voie. Je n'ai plus de nouvelles de lui depuis longtemps. Nous étions proches pourtant enfants. Quand Papou est décédé à son tour, Yaya et moi avons décidés de quitter la Grèce. Elle m'a dit de pointer un nom de ville sur la carte et c'est tombé sur Huntington. Donc nous sommes venues ici. Cela fait trois ans maintenant.

Ma main se pose sur mon ventre. Il n'est pas encore rond mais il n'est plus tout à fait plat. Il y a un léger renflement, à peine visible. J'ai tendance à la cacher. Je n'aime pas parler de moi, de ma vie et j'y aurais déjà bien assez droit quand ma situation se verrait. Je pense à mes élèves et imagine qu'un jour, mon fils ou ma fille sera assit à leur place. Je souris. J'adore mon boulot d'institutrice. J'adore enseigner. Les enfants sont pleins de ressources, plein d'énergie. Ils sont notre avenir, il faut leur montrer qu'il ne doivent pas avoir peur d'accomplir leurs rêves. Que c'est ce qu'il y a de plus importants dans la vie et que si on s'en donne les moyens, on peut tout accomplir.

Le froid se fait sentir, je me lève et enlève le sable de mon jean. Puis je marche jusqu'au parking et rentre chez moi. J'ai une jolie maison sur Orange Avenue. Beaucoup doivent se demander comment j'ai pu me l'offrir avec un simple salaire d'institutrice et la réponse simple est que mes parents ne m'ont pas laissés sans rien à leur mort. J'ai touché mon héritage à mes dix-huit ans, un héritage assez conséquent pour que j'ai pu acheter une maison à Yaya où elle serait bien et une pour moi. Comme ça on n'est pas trop loin l'une de l'autre mais on a notre indépendance. Chez moi, mon regard tombe sur une photo de James et moi en randonnée. On l'a faîte il y a quatre mois. On sourit tous les deux sur cette photo. Je soupire et l'enlève du rebord de la cheminée. Je la garde pour mon bébé. Pour qu'il sache comment était son père un jour. Mais moi je ne peux pas continuer à la voir là, ça fait trop mal. A quoi cela sert-il d'aimer si c'est pour souffrir autant derrière ? Un jour j'ai posé cette question à mon grand-père, j'avais alors seize ans et vivait mon premier vrai chagrin d'amour. La réponse qu'il me fit est encore gravée en moi. "Pour se sentir vivant. Et pouvoir aimer encore plus fort après" m'avait-il dit.

Je n'ai pas faim. Ma grand-mère m'a fait manger pour au moins trois jours. En montant dans ma chambre je passe devant la chambre d'amis. Probablement la chambre future de mon bébé. Je pose une main sur mon ventre. - Je te fais la promesse que tant que je serais de ce monde, tu ne manqueras jamais de rien mon bébé. Aucun mal ne t'arriveras tant que je serais là pour te protéger, murmurais-je plus pour me rassurer moi même que ce petit être encore à l'état de foetus. Je vais me blottir sur mon lit et Azriel saute dessus pour poser sa tête sur mon ventre. Je le caresse doucement et m'endors ainsi rassurée.

La nuit porte conseil dit-on et demain est un autre jour ... TO BE CONTINUED.

Coucou tout le monde, je débarque sur H.B alors que personne ne me connaît alors autant faire les choses bien non ?! Tout d'abord il faut savoir que dans le monde des forums mon pseudo est Puuce, tandis que mon prénom est Diane. Je suis âgé(e) de 22 ans ça n'a pas changé depuis un mois et je vis actuellement du côté de l'Angleterre. Ce que je fais dans la vie ? ça ne vous regarde pas :p Passons aux choses sérieuses, j'ai connu ce forum sur écrire ici, ma première impression en le voyant a été woow. Côté rp je vous préviens que mes fréquences de connexion seront de 7/7 et que mon niveau rp est de ben ça dépend du rp . Concernant mon personnage j'ai choisi Emily Rudd comme célébrité, pas mal non ? Si vous avez bien lu ma fiche vous savez d'avance que je choisi U can't buy happiness comme groupe ! Au fait j'allais oublier le code du règlement je le connais et il a été validé par Neela. A bientôt sur le forum

toutes nos félicitations ! votre fiche vient d'être validée et vous faites officiellement partie des habitants de huntington beach. les portes de la ville vous sont grandes ouvertes, vous pouvez commencer dès maintenant vous y promener et commencer votre jeu.
mais, avant d'aller plus loin, ne vous invitons à consulter le guide de la ville qui vous sera certainement utile :

• vous pouvez dans un premier lieu préciser votre métier ou étude, ainsi qu'à décider quel sera votre logement.
  
• si vous vous retrouvez complètement perdu dans les rues de la ville, sachez qu'un salon de parrainage est à votre disposition. tout ce qu'il vous reste à faire c'est de demander d'avoir un parrain qui vous servira de guide touristique et vous aidera à retrouver vos repères plus rapidement.
  
• vous avez également la possibilité de constituer vos propres carnets de relations et de rencontres. eh oui ! il ne faut pas oublier qu'avoir une vie sociale palpitante vous aidera à mieux vous épanouir !
  
• si vous vous attendez à ce que des personnes proches, amis ou ennemis, viennent vous rejoindre à huntington beach, n'oubliez pas qu'une catégorie pour la création des scénarii est consacrée à toutes ces personnes !
  
• en parlant d'ennemis, on vous présente l'ennemi commun de tous les habitants. maître corbeau, dont l'identité reste inconnu, a comme passe-temps préféré vous torturer l'existence grâce à ses fameuses lettres anonymes qui risquent de mettre une fin à votre vie tranquille.
  
• vu que tout ce qui rime avec secret, rime avec potins, n'hésitez pas de visiter le buzzer pour être informé de tous les secrets mis en danger. peut-être ceci réveillera-t-il le Sherlock Holmes qui sommeille en vous pour en trouvez d'autres vous-même !
  
• pour finir, si vous aimez pimenter votre vie, une section défis où tout le monde peut vous défier !
  

n'oubliez cependant pas que vous devez informer le staff de votre plus sombre secret. ne jouez pas aux innocents, car au fond, personne n'est un ange ! Si besoin le staff peut vous aider à trouver un secret. (contacter Marissa - contacter Neela)

en cas de besoin ou de question, le staff du forum sera toujours là pour vous, n'hésitez surtout pas à le contacter par mp ou à tout simplement poster vos questions dans le sujet consacré aux membres qui se trouve ici.