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 It was only just a dream

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MessageSujet: It was only just a dream    It was only just a dream  EmptyDim 11 Oct 2015 - 20:19


Heaven Lewis
« People leave, memories stay. »


NOM : Comme tous les autres membres de sa famille, la jeune fille a hérité du nom de Lewis. A vrai dire, c'est un nom commun en Amérique et elle ne s'en plaint réellement pas. Néanmoins, elle aurait très bien pu s'appeler Wilkerson, Jefferson ou encore Smith. Qui sait réellement ? De toute façon, elle ne le saura probablement jamais. PRÉNOMS : Ainsi ses parents l'ont appelée comme le paradis car pour eux, elle l'est totalement. Rien de plus simple. Elle est leur petit miracle, alors c'était une évidence. De plus son deuxième prénom est Hope, qui signifie espoir en anglais. C'est leur espoir à eux. Enfin peut-être se serait-elle appeler Esther ou encore Ashley si elle se serait restée à Chicago. SURNOMS : Certains de ses amis ont l'habitude de l'appeler Heavy ou Heav'. Sinon c'est tout simplement Heaven. Néanmoins, un certain jeune homme l'appelait Little Red Kitten, ce qui agaçait profondément la jeune femme et qui en disait long sur leur relation. Elle avait aussi ce surnom petite, Little Mermaid ou Ariel. Non, non, elle n'a pas du tout usé la cassette de ce dessin animé. Bien sur que non voyons. AGE : Elle a présentement vingt cinq ans DATE DE NAISSANCE : Une chose est sûre sur sa naissance, c'est bien le lieu et la date. Ainsi elle naquit dans la ville de Chicago et fut confiée a des Huntingtonniens quelques heures après sa naissance soit le vinq août mille neuf cent quatre vingt dix. NATIONALITÉ : Elle est tout ce qu'il y a de plus américains. Ça c'est sûr ! SEXUALITÉ : Elle aime les hommes. C'est un fait plus qu'avéré. Pour ce qui est des femmes, elle n'y a jamais réellement pensé. Alors non sans doute. Ou sans doute pas. SITUATION AMOUREUSE : Le désert du Sahara semble bien plus peuplé que sa vie sentimentale. Non de ce côté-là, c'est le néant, le trou noir. EMPLOI/ETUDES : A vrai dire, après trois années sabatiques en Afrique pour aider une association, la jolie rousse a pris enfin ses études de droit pour le plus grand bonheur de ses parents. NOM DU QUARTIER : Un joli petit appartement de pacific lane. ANIMAUX DE COMPAGNIE : Elle a récemment l'acquisition d'un petit labrador beige qui répond au nom de Litchi. Elle en est folle et le chiot le lui rend bien. CHIFFRE PORTE BONHEUR : Le vingt, of course darling.


Heaven n'est pas une Lewis pour rien. Effectivement, c'est une jeune femme assez joviale, toujours prête à sourire ou à s'amuser. Néanmoins, c'est aussi une femme qui a ce qu'on pourrait dire le sang chaud dans certains cas. Effectivement, elle ne se laisse pas faire et certaines fois, cela peut vite déborder si on ne la retient pas ou si l'autre en face ne se calme pas. Dans un certain sens, l'on peut affirmer qu'elle n'a pas froid aux yeux. Les autres ne lui font pas peur et elle pourrait très bien se retrouver face à un homme furieux qu'elle ne prendrait pas non plus ses jambes à son cou. Non, Heaven fait face à tout ça. Elle n'a pas peur de remonter ses manches. Elle y va franco et tant pis pour les conséquences. C'est souvent ça d'ailleurs qui lui fait défaut. Néanmoins, la jeune femme peut-être quelqu'un de très attachant quand on la connait assez bien. D'ailleurs, elle est plutôt à dédramatiser ou à ironiser une situation. Ainsi pour elle, l'humour est en quelque sorte une échappatoire aux malheurs. Un jour en se rendant à l'enterrement de sa grand mère maternelle, sa mère lui avait glissé dans l'oreille qu'un sourire valait cent mille litres de larmes. Car sourire était, selon elle, le moyen de montrer qu'on était le plus fort, qu'on avait les épaules larges et le dos solide. Ce n'était pas un manque de respect en soit. On souriait aux moments passés et heureux, on souriait car c'était notre façon à nous de faire le deuil, sourire, c'était tout simplement célébrer la vie en accompagnant un mort. Ce n'était pas paradoxale, c'était complémentaire. D'ailleurs, c'est devenu presque la philosophie de vie de Heaven. De plus, la jeune femme est une femme tenace. Effectivement, son action dans cette association humanitaire en est un bel exemple. Elle dut pendant des années faire face à des situations qu'elle n'aurait jamais imaginées. Ainsi, elle n'a pas peur de se faire mal, ou de tomber. Elle se relève toujours après ça. Tomber pour elle n'est pas un échec, si on se relève. Un succès est une multitude d'échecs. Abandonner est un réel échec selon elle. Ainsi, peut importe si elle tombe, elle prend sur elle et avance. Toujours. Néanmoins, Heaven n'en reste pas moins une personne adorable, avec son sourire à en faire pâlir les anges. Elle est prête à aider les autres, et à leur tendre une main. D'ailleurs, elle est très dévouée dans ses études et ses convictions. Elle a toujours été un modèle la petite Heaven. Un peu trop selon certains. Pourtant à vrai dire ce sont ceux qui la connaissent qui en parlent le mieux, pour sûr.

« Heaven, c'est notre petite fille adorée. Elle a beau avoir vingt- ans, elle restera toujours notre petit soleil. Vous savez quand elle était petite, elle était la fille dont tous les parents rêveraient d'avoir. Elle a toujours eu des bonnes notes, elle était toujours calme. Elle n'a d'ailleurs jamais réellement fait de grosses bêtises, il me semble. Elle ne s'est d'ailleurs jamais "rebellée" si on peut dire ça comme ça. Les ados, en général, ont tendance à avoir leur période "rébellion contre tous", mais pas Heaven. Du moins ne l'a-t-elle jamais réellement eu. Sauf une seule fois, mais cela n'a duré qu'une semaine et ce n'était pas réellement une rébellion. C'était ... Non, Heaven est un vrai petit paradis, sans mauvais jeu de mots évidemment. C'est notre fille à nous. » - Kathleen, mère de l'intéressée.

« Heaven, c'est la bonté incarnée. D'ailleurs, elle fera tout pour ses propres convictions. Son séjour de trois ans an Afrique le confirme bien. Elle a même mis ses études en stand-bye pour aider les autres. Notre fille a de grandes valeurs. Elle ira sans aucun doute j'en suis sûr. D'ailleurs, avec sa mère, c'est ce qu'on s'est toujours dit. Elle est promise à de grandes choses pour sûr. Elle n'a peur de rien. » - Oliver, père de la rousse.

« Elle est indéfinissable. A vrai dire, elle a toujours un sourire collé au visage, ou une parole gentille à dire. On ne peut pas ne pas l'aimer. C'est impossible. D'ailleurs, elle n'en est pas réellement une des populaires ici, mais elle est très appréciée à la faculté, malgré ses trois ans de décalage. Heaven est le calme incarné, pour sûr. On ne l'a jamais vu se mettre en colère ou stresser pour un examen. Je ne sais pas si elle fait du yoga, mais faudrait vraiment qu'elle me donne son secret ! » - Hope, camarade de fac' actuelle.

« Elle a jamais un pied de travers cette fille. C'est fou. Je ne la connais pas réellement, mais toutes les deux, on a toujours été un peu des concurrentes. Pourquoi ? J'en sais trop rien, c'est venu comme ça. On a toujours été dans les mêmes classes, et ça a du venir de là pour commencer. Franchement, vous avez déjà vu une fille avec une vie aussi parfaite ? Elle est en études de droit qu'elle réussit brillamment, elle a une famille qui d'après les dires est aimante et présente. Elle a même été en Afrique pour aider les populations ! Qui pourrait ne pas dire qu'elle n'a rien pour elle hein ? J'ai même entendu dire qu'elle allait avoir un enfant. Enfin il me semble du moins. Cette fille a vingt-cinq ans et le monde à ses pieds. » - Alexis, "rivale" de vie.

« Heaven Lewis, vous dites ? Oh oui, je vois. C'est ma voisine de palier. Pas réellement cocasse cette fille. De toute façon, moi non plus. On ne s'est croisés que quelques fois à vrai dire, alors je ne peux pas réellement en parler. Pourtant, c'est une voisine souriante. Elle ne met jamais la musique trop forte ou ne fait des travaux à minuit. Non, c'est une voisine parfaite. Que voulez-vous que je vous dise d'autres ? Elle est ce qu'elle est et je n'en ais pas à m'en plaindre. C'est tout. » - Matthew, relation indisponible.



Nous avons tous un passé, un présent et un futur.

Quand elle vint à pousser son premier cri, ce fut dans les bras d’une infirmière qu’elle se retrouva pour se calmer. Sa mère ne demanda pas à la prendre. Seul son regard était posé sur sa toute petite qui partirait bientôt pour un long voyage, aussi beau que possible l’espérait-elle. Les mots étaient inutiles dans ce genre de situation. D’ailleurs, ne valait-il mieux pas les prononcer. L’adolescente ne pouvait que regarder le petit être qui avait grandi en elle pendant neuf mois. Qu’aurait-elle pu dire ? Elle ne pouvait pas la garder. Son petit ami et elle s’étaient bien mis d’accord. Ils étaient trop jeunes, la seule chance pour cette enfant d’être heureuse était d’être recueillie par une famille aimante ayant les moyens de l’élever. Ce qu’ils n’avaient pas. Pourtant à mesure que sa toute petite s’éloignait d’elle, elle sentait une fissure s’agrandir à jamais dans son cœur. C’était le meilleur choix à faire, aussi dur pouvait-il être. Aujourd’hui ne devait-il pas être un beau jour ? Effectivement, les cloches de l’église située à quelques rues de l’hôpital sonnaient déjà la naissance du christ. Cela aurait dû être un jour de fête pour tous. Pourtant, pour la jeune mère bientôt démunie de son enfant, les cloches sonnèrent inlassablement comme une litanie funéraire. Elle ne devait pas craquer. Elle devait tenir. D’ailleurs, son petit ami était là pour la soutenir dans cette épreuve. Dans leur épreuve. Elle voyait bien dans son regard le même déchirement, la même fissure qui se formait. Sa main dans la sienne, le silence entre eux était en quelque sorte un moyen commun pour ne pas craquer. Les minutes s’écoulèrent et bien vite, ils se retrouvèrent seuls dans la pièce, seuls avec leurs pensées. Elle était partie. Sa toute petite était partie. Plusieurs fois, le médecin avait insisté pour qu’elle la voit et la prenne une première et dernière fois dans ses bras. Après tout, comme cela, disait-il, ils pourraient aisément la laisser partir. Mais comment des parents pourraient-ils aisément donner leur enfant à des inconnus ? C’était tout à fait impensable, impossible selon eux. Ils avaient beau être jeunes, peut-être trop, ils se sentaient déjà parents, et avaient une responsabilité envers ce nouvel être qu’ils avaient créé. Ils voulaient le meilleur pour elle, comme tout bon parent qui se respecte d’ailleurs. La voir alors qu’ils devaient la laisser était plus un déchirement qu’autre chose. A quoi cela avancerait-il de la tenir dans ses bras franchement ? Qu’est-ce que cela apportera de plus s’ils voyaient pour la première fois ses yeux émeraude ou encore prenaient-ils sa petite main ? Qu’est-ce que cela changerait franchement ? « Tout. » souffla alors la jeune femme. Peut-être qu’en la voyant pour la première fois, elle pourrait faire le deuil de cet enfant, peut-être qu’en mettant une image sur ce nouveau-né abandonné, elle pourrait avancer. Se tournant vers son petit ami qui était devenu décontenancé par la prise de parole soudaine de la jeune femme, elle dit alors d’une voix ferme, mais légèrement tremblante. « Je veux la voir. Je veux la prendre dans mes bras rien qu’une seule fois. Je t’en prie. » Les secondes s’écoulèrent sans que la réponse attendue ne viennent. Le petit ami lâcha la main de sa compagne, sans un mot et quitta la pièce. La jeune femme se retrouva seule. Baissant la tête sur son ventre à présent vide, elle ne put s’empêcher de laisser tomber quelques larmes. Le baby blues y était-il pour quelque chose ? Peut-être. Mais pas seulement. A cet instant précis, elle avait l’impression d’être seule au monde avec sa douleur. Cette décision était sans aucun doute la plus douloureuse de toute son existence. Elle avait l’impression d’arracher une partie de son âme, de l’abandonner. Ah non, de la donner. C’était ce qu’avait répété inlassablement son médecin quand elle avait annoncé, soutenue par son petit ami, qu’elle donnerait son enfant à l’adoption suite à l’accouchement. C’était un don à des parents qui eux, ne pouvaient pas avoir d’enfants. Ils subviendraient aux besoins de la petite, lui raconteraient des histoires pour l’endormir, lui apprendraient à marcher, la consoleraient lors de ses cauchemars. Ils feraient tout ce qu’elle ne pourrait pas faire elle. Ce serait eux ses parents, pas elle et son petit ami. C’était mieux pour elle, elle avait droit à une belle vie. Elle passa alors une main sur son visage pour sécher les possibles larmes qui s’étaient échappées, traçant lentement leur chemin pour venir mourir sur ses lèvres. C’est à ce moment-là qu’elle entendit la porte de la chambre s’ouvrir. Elle n’y prit pas attention. Elle ne voulait voir personne. Pourtant, son instinct prit le dessus et au lieu de faire semblant de dormir pour dissuader quiconque de venir la voir, elle attendit sagement dans son lit. Quelle ne fut pas sa surprise quand elle découvrit Jack, son petit ami, entrer doucement dans la pièce avec un petit tas de couverture dans les bras, le berçant légèrement. Il vint alors déposer le petit être dans les bras de la jeune femme sans un mot. Avec son enfant dans les bras, la jeune femme se sentait plus que mère. Naturellement, elle vint à la bercer, l’admirant tout comme Jack le faisait. C’était sa toute petite. Cette dernière bailla alors, et prit dans sa petite menotte l’index de sa mère. Même si tous deux avaient refusé de donner un nom à cet enfant, la jeune mère avait quant à elle toujours voulu appeler son premier enfant Beth ou encore Emma peut être. Apparemment, les questions les moins importantes venaient affluer vers son esprit comme si c’était tout ce qu’il lui restait. Elle observait son enfant comme si cela était la huitième merveille du monde. Comme une mère. « Hannah, Sarah, ou peut-être Lily… » Commença-t-elle doucement. « Peut-importe le prénom que tu posséderas. Tu es le fruit d’un amour incontestable. » Elle tourna alors le regard deux secondes vers James, souriant faiblement avant de se reconcentrer sur l’enfant. « Tu es la chose la plus précieuse que nous ayons, tu sais. Tu as le droit à la meilleure vie possible. Nous ne pouvons pas te la donner, nous en sommes incapables et nous le regrettons, crois-moi. Tu vas sans aucun doute être recueillie par des gens formidables, j’en suis sûre. Peut-être seront-ils avocats, ou bien médecins. Ta nouvelle maman sera là pour veiller sur toi quand tu seras malade, ton nouveau papa te fera rire avec ses blagues. Tu auras une vie formidable remplie d’amour. Avec nous, tu ne pourras pas être heureuse et avoir toutes les meilleures chances. Avec cette nouvelle vie que nous t’offrons, tu pourras devenir ce que tu veux. Tu seras peut-être un médecin, ou encore un architecte. Peut-être même peintre. Qui sait ? Peut-être seras-tu épargnée par mes pitoyables talents en dessin ? » Elle émit alors un faible rire. « Ma toute petite… Tu t’en vas pour un long et merveilleux voyage qu’est la vie. Surtout n’abandonne jamais. Je sais que ce conseil, venant de nous, n’est peut-être pas crédible. Mais, tu sais, la vie nous réserve de magnifiques surprises malgré les échecs que l’on peut avoir. Persévère dans tes rêves, bats-toi pour ce qui te semble juste. Tu es si petite et pourtant déjà si forte, je le sens. » Elle se stoppa un instant pour admirer l’enfant qui commençait déjà à papilloter des yeux. « Mais sache une chose : Nous t’aimons énormément. Nous allons te confier à des personnes formidables qui feront ton bonheur. Peut-être qu’un jour nos chemins se rencontreront. Tu as droit à une vie merveilleuse, et tu l’auras. Je te le promets… » La jeune femme resta ainsi à regarder son enfant, son petit ami à ses côtés. Elle ne sut pas réellement combien de temps, ils restèrent ainsi comme un parfait petit portrait de famille. Mais ils furent interrompu par une infirmière. Cette dernière devait confier leur enfant à ses nouveaux parents. La jeune mère n’opposa aucune résistance quand elle dut remettre son enfant dans les bras d’une infirmière. La main de James dans la sienne, elle essayait d’être forte pour leur enfant. Une meilleure vie s’offrait à elle, se répétait-elle. Elle ne quitta pas le petit bonnet  rose des yeux même lorsque ce dernier avait disparu dans le couloir de l’hôpital. Cette fois-ci, la jeune femme ne retint pas ses larmes et s’effondra dans les bras de son petit ami. A l’autre bout de l’hôpital, un couple attendait fébrilement. Une infirmière s’avança vers eux, tout sourire : « Monsieur et Madame Lewis, je vous présente votre fille. »

« Tu ne veux vraiment pas en parler ? » La jeune femme secoua doucement la tête tout en approchant le breuvage chocolaté brulant à ses lèvres. « Comme tu souhaites. » Heaven ne regarda pas son homologue masculin, sachant très bien qu’une mine déçue trônait sur son visage. Pourtant, la jeune femme savait qu’il mourrait d’envie de lui poser d’innombrables questions. Andrew n’était pas un mauvais garçon, et il la rassurerait sans doute très bien, mais elle ne se voyait pas du tout lui raconter tout ça. A vrai dire, elle ne savait même pas pourquoi elle avait sonné chez lui. Elle aurait très bien pu aller chez une de ses amies. Non, elle était venue ici. Elle était presque d’ailleurs surprise de voir qu’elle avait retrouvé l’adresse sans aucune once de doute. Elle était venue l’année dernière chez le jeune homme pour un projet de biologie aussi ennuyeux que les pierres. Pourtant, en elle, elle avait su qu’il était quelqu’un de confiance qui n’attendait rien d’elle. Son regard émeraude se posa sur le jeune homme et après avoir avalé la gorgée chocolatée, elle chuchota presque un « Merci ». Le jeune homme lui répondit d’un geste lasse de la main ainsi que d’un sourire. C’était sa manière à lui de dire « Il n’y a pas de quoi ». Oui, Heaven n’avait jamais remarqué mais Andrew était réellement adorable. Il méritait plus que ce statut de ‘garçon bizarre’. Il était perçu par tous, y compris elle-même, même si à présent elle en avait honte, comme une sorte outsider qui ne sortait jamais de sa science et de l’informatique. Le genre de garçon à rester seul à la cafétéria tout seul pour bosser sur son ordinateur, le genre de garçon à rester chez lui le soir avec sa famille plutôt que d’aller à une fête de jeunes complètement saouls et drogués, le genre de garçon adorable qui ne serait jamais comme tous ces imbéciles populaires dont toutes les filles sont amoureuses. Oui, il était ce genre de garçon. « Ma vie est un mensonge. » lâcha alors la jeune femme. Après tout il avait droit à une explication non ? Elle débarquait chez lui, comme un cheveu sur la soupe, il avait droit à son explication. De plus, il n’irait pas le crier sur les toits, ça elle en était sûre et certaines. L’air incompris d’Andrew prit le pas sur son langage, et le jeune homme resta muet, attendant peut-être une suite qui n’arriverait sans doute jamais. « Je peux te poser une question ? » Plus les paroles franchissaient ses lèvres, plus elle sentait le besoin d’en parler à quelqu’un. C’était comme ça, c’était en elle. « Bien sûr, vas-y je t’écoute. » Elle prit une inspiration. « Qu’est-ce que tu ferais si tu apprenais un beau matin que tout n’est qu’illusion, que ta vie que tu croyais si joliment vécue, n’est en réalité qu’une chose préconçue ? Comment réagirais-tu si tu apprenais que chaque moment de ta vie n’avait été qu’une mascarade ? Que penserais-tu de tes parents si ce sont eux qui sont à l’origine de tout ça ? Comment te sentirais-tu si un beau matin tu découvres que tu n’es pas celui que tu croyais être ? » Elle se tût alors. Ces mêmes questions tournaient en boucle dans sa tête inlassablement encore et encore, sans arrêt depuis sa découverte. Elle avait presque l’impression de devenir sénile à force de voir toutes ses interrogations sans réponses concrètes. A moins qu’elle ne le fût déjà et que tout n’était que confusion autour d’elle ? Elle ne savait pas. Elle ne savait plus. A la vue du silence du jeune homme, elle baissa la tête. Il devait sans aucun doute pensé qu’elle était tombée sur la tête. Après tout, ne venait-elle pas de débarquer chez lui comme une furie dont les larmes venaient à peine de couler et qui à présent lui posait des questions sans queue ni tête ? Néanmoins, à sa surprise, il répondit. « J’arrêterais déjà de me torturer l’esprit avec toutes ces questions sans réponses. Parler avec tes parents seraient sans aucun doute la seule chose et la meilleure chose à faire à vrai dire. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, et à vrai dire, si tu ne veux pas en parler, je comprendrais. Mais je ne suis pas celui à qui tu dois dire tout ce que tu as sur le cœur. C’est à tes parents. Car même s’ils t’ont menti, à ce que j’ai compris, ils ont surement une bonne raison de le faire. » Elle secoua doucement la tête. Pourquoi l’auraient-ils fait ? Que pouvaient-ils à y gagner de lui cacher la vérité franchement ? Rien. Ils ne feraient que de la perdre. Comme à présent d’ailleurs. Néanmoins, elle ne pouvait nier qu’Andrew avait raison sur un point : Rester sans réponse la torturait presque et parler à ses parents semblait la solution. Pourtant, elle ne se sentait pas prête à les affronter. « Je ne peux pas. » « Tu sais, plus tu attendras et plus tu trouveras d’innombrables raisons de te décourager, et malgré ce qu’on peut penser, le courage se dégonfle avec le temps. Certes, tu n’es pas obligé d’y aller dans la seconde, mais n’attends pas trop. De plus, ils doivent sans aucun doute s’inquiéter à l’heure qu’il est. » En disant ces paroles-ci, il jeta un regard à sa montre. Il devait sans aucun doute être un des seuls lycéens à posséder une montre. Les portables semblent maintenant les nouvelles horloges portatives. « Tu ne comprends pas, je sais plus où j’en suis, qui je suis. Tout est remis en question, tout semble si… » Elle chercha le mot exact. Se rendant compte qu’il devait sans aucun doute, ne rien comprendre à son problème, elle se mordit la lèvre inférieure. « J’ai été… Adoptée. » Ca y est la bombe était lancée en quelques sortes. « Oh. » Fut la seule réponse qui franchit les lèvres du jeune homme. Oui, oh. Il devait sans aucun doute ne pas s’y attendre. Après tout, si elle-même ne s’en était pas doutée comment lui, garçon auquel elle n’adressait que peu de fois la parole, aurait-il pu le deviner ? Le silence installé quelques secondes avec le dernier mot du jeune homme sembla presque être une éternité pour la jolie rousse. La jugeait-il ? La trouvait-il immature de réagir ainsi à une simple nouvelle comme ça ? N’en faisait-elle pas trop ? Après tout, ce n’était pas comme si elle avait découvert que ses parents étaient des serials killers et qu’ils avaient enterré dans le jardin des cadavres. Pourtant, elle n’arrivait pas à réagir autrement. Elle avait la désagréable sensation qu’on lui avait volé sa vie. Après tout qui était-elle après tout ? Toute sa vie, on lui avait dit être la fille des Lewis, mais maintenant, elle ne se sentait plus à sa place. Etait-elle une Lewis ou juste une fille sans nom qui avait été recueillie par un couple ? Qui était ses vrais parents ? Etaient-ils morts ? Pourquoi l’avaient-ils abandonnée ? Peut-être était-ce l’expression qu’affichait le visage de la jeune fille qui déclencha la réaction du brun, mais jamais, elle ne pourra le remercier assez de ce qu’il lui avait dit en ce jour-là, même si au fond il ne la connaissait pas réellement. « Ecoute, tu vas sans aucun doute me prendre pour un imbécile de première, qui ne peut pas savoir comment tu peux te sentir après ce genre de nouvelles. Et tu auras raison. Je ne pourrais jamais connaître cette sensation et je suis désolée que tu aies à la subir. Mais je peux quand même te dire une chose : Ne sois pas trop dure avec toi-même et tes parents. Tu ne sais peut-être plus où tu en es, et c’est normal. Tu as l’impression d’être trahie, de ne plus pouvoir être celle que tu étais avec toute cette histoire. Mais sois sûre d’une chose : Tu es toi. Que tu t’appelles Lewis, Adams, ou Marshall, quelle importance ? Tes parents t’aiment sans doute plus que n’importe qui. S’ils ne t’ont rien dit, c’est sans aucun doute parce qu’ils voulaient attendre un moment propice. On ne sait jamais comment un enfant peut réagir à ce genre de nouvelles. Ils voulaient que tu sois prête à entendre tout ça. Certes, ils ne sont pas tes parents, mais ce sont eux qui t’ont élevée, ce sont eux qui ont fait de toi celle que tu es à présent. Certes, une femme t’a mise au monde et c’est ton droit de vouloir qui peut-elle être et pourquoi a-t-elle fait ce qu’elle a fait. Mais rien ne sert de te torturer l’esprit avec cette sensation de trahison. Tes parents, encore une fois, avaient sans aucun doute une excellente raison de te cacher tout ça. Malgré les images de jeune femme forte, tu es fragile et puis, ils t’ont vues grandir, ils savent comment tu es. Alors va les voir et parle-en avec tes parents. C’est la seule solution à tes maux. Crois-moi. »

« Vous m’avez menti pendant seize ans. Vous m’avez caché tout ça. Pourquoi hein ?! Pourquoi ? Vous pensiez vraiment pouvoir enterrer ça, sans que personne ne le sache. Après tout, qui sait, je n’ai peut-être pas envie de savoir. C’est vrai. Après tout, ce n’est qu’un détail, tellement sans importance. Que je sois d’ici, ou d’ailleurs, qu’importe n’est-ce pas. » Les paroles étaient saupoudrées d’une ironie sans nom. Face à ses parents, la rage avait repris possession en son cœur. Il est clair que le précédent monologue d’Andrew avait eu de l’effet sur elle : La preuve, elle était revenue chez ses parents. Mais ce qu’elle n’avait pas prévu, c’était cet accès de colère qui bouillonnait de l’intérieur et qui ne demandait qu’à exploser. Elle en avait marre des mensonges, après tout, si ses géniteurs lui avaient menti sur ça, qu’avaient-ils pu encore lui cacher ? « Ma chérie, calme-toi. Nous allions te le dire quand... » Tenta alors sa mère, décontenancée par la découverte soudaine de sa fille. « Me le dire quand ? Quand les poules auront des dents ?! » « Rien ne sert de t’énerver, Heaven. » Tente de dédramatiser son père. Pourtant la colère qui était insufflé en elle ne voulait s’éteindre. Elle était en colère, en colère qu’on lui ait caché une partie de son histoire. Réellement. Néanmoins, elle se tut et détourna son regard sur le mur à côté d’elle, fermant doucement les yeux. Se sentait-elle encore chez elle dans cette maison, ou plus précisément dans ce salon où elle avait tant partagé avec ces deux personnes-là ? Elle ne savait plus. Quand elle sentit une main se posait sur son avant-bras, elle eut un moment de recul, se levant alors presque. « Non, maman. Vous ne comprenez décidemment rien. C’est une partie de mon histoire que vous m’avez cachée. J’ai l’impression de ne plus appartenir ici. J’ai l’impression que tout s’écroule autour de moi. Je n’ai aucun repère. Le seul que j’avais, vous, est loin à présent. Je n’arrive toujours pas à croire que vous m’avez caché ça pendant tout ce temps… Pourquoi ? » Réitéra-t-elle alors sa question, mettant cette fois-ci néanmoins plus de douceur dans sa voix. La tristesse était sans aucun doute la prochaine étape de son état après la surprise et la colère. « Nous attendions le moment propice, nous ne voulions pas te brusquer. Ce n’est pas une chose que l’on pouvait te dire en cinq minutes avant que tu ne partes pour l’école. Tu as raison, ce n’est pas une chose à prendre à la légère, c’est pour cette raison que nous voulions attendre pour pouvoir te le dire tranquillement. Mais nous n’avons pas su trouver le courage… » Sa mère détourna alors les yeux et chercha du réconfort auprès de son mari. Cette situation la quadragénaire l’avait longtemps imaginé, mais elle n’avait jamais inclus dedans les cris et les larmes de sa fille. Jamais. Elle ne voudrait jamais ruiner le si joli visage de sa fille avec des pleurs. Pourtant, c’était ce qui était en train de se passer en ce moment même et elle s’en voulait de ça. Terriblement. « Vous saviez très bien que vous n’aviez pas le droit de me cacher tout ça. C’est ma vie tout ça. » « Je sais, nous le savons, ma chérie. Mais tu sais, nous avions si peur de te perdre si tu l’apprenais tôt, nous ne voulons que ton bonheur. Mais je t’avoue bien que nous avons été quelques peu égoïstes sur ce point-ci… Et nous le regrettons. Evidemment que c’est ton droit, ton histoire, une partie de toi. » Concéda alors sa mère. Cette dernière s’approcha doucement de sa fille. Elle ne voulait pas la voir s’éloigner. Pour rien au monde. Heaven, quant à elle, se sentait plus perdue que jamais. Ainsi le schéma de ses parents menteurs se démantelait peu à peu. Ils étaient loin de ce qu’elle avait imaginé. Certes, elle les connaissait depuis sa naissance ou peut être moins maintenant qu’elle y pensait, mais toute sa colère avait déformée sa vision. « Vous ne me perdrez jamais. Vous êtes mes parents. Qu’importe qu’une autre femme m’ait mise au monde. C’est… C’est vous qui avez toujours été là pour moi. Pas elle. Vous êtes ma mère, mon père. Ma maman et mon papa. Rien ne changera ça. Vous pouvez me croire sur parole. Vous n’auriez pas dû me cacher tout ça. Je ne me serais pas éloignée. Après tout, ce qui fait un homme ou une femme un parent n’est rien d’autre que l’attention qu’il porte à un enfant, le soin qu’il lui apporte, l’amour qu’il lui apporte. Peu importe les liens de sang, ou de qui untel est né. Vous avez été, vous êtes et vous serez toujours mes parents quoi qu’il advienne. » Finit-elle par dire en prenant la main de sa mère dans la sienne. Cette dernière sans plus attendre vint prendre sa fille dans ses bras et bien vite cela se transforma en un joli beau câlin collectif. Tout à coup, Heaven se sentait mieux. Certes, savoir qu’elle avait été adoptée était toujours un choc, mais elle n’avait plus besoin de savoir qui elle était réellement que cela soit une Lewis ou une autre. Elle était juste elle et elle aimait ses parents plus que tout au monde. Elle n’était peut-être pas de leur sang mais c’était eux qui lui avaient donné le cœur qu’elle avait aujourd’hui. Sans eux, elle n’oserait imaginer ce qu’elle serait devenue. D’ailleurs, une seconde, une seule, elle ne se demanda qui pouvait être réellement sa mère, ou même son père. Dans un flash éphémère, une foule de question se bouscula dans sa tête. Pourquoi avait-elle abandonné ? Comment étaient ses parents ? Leur ressemblait-elle ? Qui étaient-ils ? Etaient-ils encore vivants ? Tout ça en vrac franchit son esprit à la vitesse de l’éclair. Mais, tout cela fut balayé par le bien-être. Effectivement, elle était bien en ce moment-même. Elle ne se sentait pas mal. Non, étrangement, elle se sentait bien dans les bras de ses parents adoptifs. Parents adoptifs. Elle ne se ferait sans doute jamais à ces mots. Non, pour elle, ses parents étaient ses parents. Point final. Il n’y avait pas d’autres ambiguïtés. Elle aurait sans aucun doute le temps plus tard pour se poser d’autres questions. Non, pour le moment, elle voulait juste profiter. Se détachant doucement de ses adoptants, un fin sourire soulignait ses lèvres et elle voyait dans le regard de sa mère un soulagement. Finalement, Andrew avait eu raison. Parler a été sans aucun doute la meilleure chose à faire. Après tout, se murer dans le silence ou encore se laisser envahir par la haine n’était pas vraiment intelligent. Heaven s’en rendait compte maintenant. Mais c’était tellement plus fort qu’elle malheureusement. Après quelques temps, elle préféra se retirer pour aller prendre une bonne douche. Peut-être cela pouvait-il se révéler étrange, mais la douche était un moment de réflexion pour la jeune femme. Elle aimait laisser couler l’eau sur sa peau comme couler les pensées dans sa tête. C’est généralement quand elle était sous la douche qu’elle prenait les grandes décisions. C’est sans doute étrange peut-être. Mais elle n’arrivait pas à être plus seule et plus posée que n’importe autre part. C’était son petit havre de paix en quelques sortes. Petite, elle considérait la salle de bain comme un terrain de jeu, maintenant, c’était un endroit qui la faisait réfléchir. Tout simplement. De toute façon, avec tout ce qui lui était tombée desssus en ce jour, elle avait bien besoin de faire le point. Seule. Elle avait besoin de tout décharger pour voir plus clair, pour voir où elle en était. Elle n’avait que seize ans pourtant après ces quelques heures, elle avait l’impression d’avoir vécu des dizaines de vies. C’était assez étrange comme sensation, il est vrai. Pourtant, elle était sûre d’une chose : Elle savait qui elle était réellement.

« Heaven, tu peux déposer ça dans l’autre classe et aller voir Holly, si elle n’a pas besoin d’aide ! » conseilla alors une certaine Abby. « Pas de soucis ! » répondit alors l’intéressée avec un grand sourire. Ainsi, elle prit ledit carton qu’elle avait déjà dans les mains pour aller à sa destination, c’est-à-dire la pièce d’à côté. Dans cette dernière, seule une personne était déjà en train de déballer certaines affaires.  Ainsi, elle posa son paquet sur la première table et entreprit de le déballer. C’était fou tout ce qu’ils avaient pu récolter en quelques mois, mais cela en était pour le mieux. Effectivement, ses enfants, comme tous les enfants du monde d’ailleurs, méritaient ça. Elle prit un des livres qui se trouvait dans le carton pour le déposer ensuite sur une des nombreuses étagères vides. Oui tout cela, il le méritait. D’ailleurs, Heaven était fière de participer à ce genre de cause. C’était ce qu’elle avait toujours voulu faire, et encore plus depuis qu’elle avait rejoint ce genre d’associations. Voir le bonheur d’un enfant était la plus belle des récompenses. Pour sûr. Se battre pour ça en valait la peine, Heaven l’avait toujours su. C’était une de ses raisons qui l’avaient poussée à tout abandonner pour ça. Sa famille, ses études, avaient été relégués au second plan. Non, elle ne pensait plus à ses études de droit ou encore à ses parents. Tout ça, était bien loin. Ces deux ans lui avaient fait un bien fou. Elle s’était enfin sentie utile. N’était-ce pas la plus merveilleuse des sensations. Se sentir utile pour les autres apportait un tel sentiment d’accomplissement de soi qu’elle n’avait pu s’empêcher de prolonger son séjour dans l’association. En effet, de trois mois, elle en était passé à un an. Et à présent, elle finissait ses deux ans. Elle ne savait d’ailleurs toujours pas, si elle partait ou non. Dans quelques mois, la fin des cours aux Etats-Unis pointerati le bout de son nez, et bientôt, la rentrée serait là. Serait-elle prête à revenir sur les bancs de l’école et abandonner tout ça ? C’était une bien bonne question qu’elle ne voulait pas encore se poser. Certes, ses études la ménerait sans aucun doute à son but qui est d’aider les autres. Mais combien de temps cela prendrait ? Elle n’avait pas le temps ou du moins ne voulait-elle pas le prendre. Grâce à cette association, le temps avait été dérisoire. Ils l’avaient tout de suite accueillie, lui demandant déjà de founir des tâches : Que cela soit d’aller distribuer des prospectus ou encore de gérer les reçus des dons, Heaven avait tout fait avec plaisir. Même ce voyage au Burkina Faso avait fait avec plaisir. La jolie rousse savait se remonter les manches quand il le faut. Tout en défaisant son carton rempli de choses en tout genre scolaires, Heaven ne soupira pas une seule fois. Là où certains pourraient très bien prendre ça comme une corvée. Elle, elle le prenait avec bienveillance et enthousiaste. Elle était comme ça la petite. Il ne lui suffit d’une dizaine de minutes pour mettre tout cela à sa place, à la place qui leur aurait été de droit. Ainsi, la jeune femme salua alors d’un sourire l’autre bénévole qui s’échinait à tenter de classer par ordre alphabétique les livres apportés. Heaven était quant à elle attendu autre part. Qu’allait-elle faire à présent ? Ranger des cartons, aider d’autres bénévoles sur d’autres champs d’actions comme à l’orphelinat qui se trouvaient à côté de la mission où ils dormaient ? Elle ne savait pas. Mais elle verrait bien. Après tout, elle était là pour ça et rien ne pourrait changer ça. En sortant dehors, elle fut de suite frappée par la chaleur environnante. Malgré le fait que l’on était en février, la saison chaude d’Afrique battait son plein et Heaven en supportait les conséquences. Elle se désespérait presque de ne pas pouvoir se mettre en short ou encore en jupe. En effet à cause des moustiques et autres parasites qui trainaient, la jeune femme ne pouvait se le permettre. C’est d’ailleurs ce que leur répétait inlassablement leur référent qui les avait accompagnés. C’était d’ailleurs elle qu’elle s’apprêtait à rejoindre. C’était souvent elle qui donnait les directives, ils ne pouvaient décemment pas se permettre de s’éparpiller partout sans réellement savoir ce qu’ils feront. Non, c’était Marissa qui planifiait tout et à vrai dire, cela allait à tout le monde. Ainsi, la jeune femme quitta le petit batiment qui servait de recueil de salles de classe pour le bâtiment principal, un imposant batiment qui regroupait tous les bureaux administratifs de cette école maternelle africaine. Elle passa une main sur son front où perlait quelques gouttes de sueur. Chaleur quand tu nous tiens. Il fallait qu’elle boive aussi. Elle pourrait surement le faire tout à l’heure après les directives de Marissa. Néanmoins, c’était sans compter la petite main qui aggripa son tee shirt, ou du moins le bas de son tee-shirt. Heaven s’arrêta et se retourna. Elle découvrit alors une adorable petite fille au sourire jusqu’aux oreilles. La jolie rousse se mit alors à sa hauteur. Elle ne devait pas avoir plus de cinq ans. « Viens jouer avec moi. » demanda-t-elle avec des yeux brillants. La petite, depuis l’arrivée d’Heaven il y a deux jours avec les autres bénévoles, avait toujours eu l’habitude d’observer la rousse de loin. Ceci n’avait jamais échappé à la jeune femme qui le lendemain était venue lui parler, un sourire bienveillant sur le visage. Le courant était tout de suite passé entre elles. C’était indéniable. « Oh, Rakiéta, je suis désolée mais il faut que j’aide les autres. Tu sais, comme je t’avais expliqué hier. » dit-elle alors avec douceur à la petite. Cette dernière sembla faire une petite moue. « Mais je veux rester avec toi, moi. » quémanda la petite. Pouvait-elle résister à une bouille d’ange comme celle-ci ? Non en aucun cas. C’est ainsi qu’elle réfléchit une petite seconde. « Et bien… Si tu le souhaites, je peux peut-être demander à ta maîtresse et à Marissa, tu sais la gentille dame, si tu peux rester avec moi d’accord ? » Elle n’était pas réellement sûre de ce qu’elle avançait. Après tout, à cette heure-ci, la récréation battait son plein mais dans une dizaine de minutes les cours pour les tous petits reprendront et Rakiéta devra elle aussi rejoindre ses petits camarades. Néanmoins après les paroles de la jeune femme, le visage de la petite s’illumina et elle s’attacha automatiquement au cou d’Heaven. Elle était décidemment bien trop attachante. Par automatisme, la jolie rousse prit dans ses bras la petite fille pour l’emmener comme prévu. D’ailleurs, c’est avec rires et sourires que Marissa accepta la présence de la petite Rakiéta aux côtés d’Heaven, après tout, apparemment, elle avait bien remarqué l’intérêt de la petite pour la plus grande. Elle était curieuse. D’ailleurs quand Heaven lui montra comment elle devait déballer tous les cartons, la petite s’y mit à la tâche sans même qu’on vienne lui demander, trop heureuse de faire comme la rousse. C’était ces moments-là que cette dernière préférait dans son action. Les contacts humains. Ce n’était en aucun cas pareil qu’aux Etats-Unis. Ici, les hommes et les femmes étaient d’une sympathie extrême et les enfants étaient tous plus adorables les uns que les autres. Même si la misère régnait en maître ici, ils accueillaient toujours les bénévoles avec bienveillance et charité. C’était incroyable. C’était eux qui étaient dans le besoin, et pourtant, ils se mettaient en quatre pour eux, à commencer par la nourriture. C’était réellement incroyable. « Voilààààààà » s’enthousiasma la petite fille de cinq ans. Elle montra alors son œuvre, toute fière d’elle. En effet, il n’y avait plus de livres à placer dans les étagères, les cartons étant vides. Heaven lui sourit alors. « On a fini, oui. Tu as bien travaillé championne. Maintenant, tu peux aller jouer si tu le souhaites. » La petite fille secoua doucement la tête. Elle se leva, et fit quelques pas sur le parquet jusqu’à arriver à la hauteur d’Heaven. Elle leva les bras vers l’intéressée. Cette dernière, comprenant le message, se pencha et prit dans ses bras une nouvelle fois la petite. Elle s’y attachait à cette Rakiéta. Pourtant, elle savait qu’elle ne devait pas. Elle repartirait dans une semaine. Alors à quoi bon hein ? Pourtant la petite ne semblait pas du même avis et s’amusa avec une de ses petites mèches flamboyantes. « Doooux. » s’enthousiasma-t-elle avec un grand sourire.

Non, non et renon. Ce n’était tout simplement pas possible. Cela ne pouvait être pas ça. Non. Le regard d’Heaven se fixa. Ca n’était pas possible. Pas maintenant. Non, non et non. Pourquoi fallait-il que cela arrive maintenant ? Elle n’aurait pas pu attendre deux ans non ? C’était juste pas possible. Heaven soupira doucement avant de passer une main sur son visage. Ses plans allaient vite changer avec ça. Toute sa vie serait chamboulée. C’était un fait indéniable. Il n’y avait pas d’autres possibilités. Que pourrait-elle dire ? Devrait-elle avorter ? Non, elle ne pouvait pas. Ses propres convictions l’en empêchaient. Non à présent c’était à elle de l’assumer. Elle ne pouvait faire autrement malheureusement. Elle n’imaginait même pas déjà la réaction de ses parents. Elle avait beau avoir vingt cinq ans, la jeune femme était réellement attachée à l’opinion de ses géniteurs. C’était un fait indéniable. Malheureusement, à cet instant précis, elle aurait voulu plus que tout se terrer dans un trou de souris et ne jamais en ressortir. Soupirant, une énième fois, Heaven repos sur le bord de son lavabo le fameux test de grossesse. Horreur, malheur. Elle se leva du rebord de la baignoire d’où elle était assise pour se diriger vers le salon. Au moins avait-elle enfin la clef de ses symptômes. Néanmoins le problème ne se réglait pas. En effet même si elle avait vingt cinq ans, sa vie n’en était pas moins stable. Que cela soit par ses études qu’elle ne faisait que reprendre apres trois ans de stand-by ou encore par sa vie amoureuse qui n’était que vide intersidérable. La belle affaire tiens ! Et dire qu’elle devait se rendre en cours dans moins d’une heure. C’était la catastrophe. Elle n’avait pas du tout la tete à commenter un arrêt ou à etudier le droit constitutionnel des États-Unis. Elle se sentait tout à coup bien stupide. Pourtant, elle devait y aller, qu’elle le veuille ou non. Elle n’avait pas le droit d’échouer. Pas maintenant du moins. Elle avait tellement envie de recommencer ses trois années de pause dans cette association où elle s’était sentie si utile. Mais elle devait à présent accomplir sa destinée, son but depuis toujours. Après tout elle n’avait pas choisi le droit pour rien. Aider les autres, c’était sa vocation. Pourtant le temps allait passer entre maintenant et le moment où elle pourrait enfin faire son action. Soupirant légèrement, elle mit son sac sur son epaule et verifia sa liste de courses qu’elle ferait en rentrant de ses cours. Bien vite, la jeune femme mit son manteau et ses chaussures et quitta son appartement. A cette heure-ci l’immeuble devait déjà bien être bien silencieux. Ils étaient rares de voir les habitants se lever si tôt. Au plus grand bonheur d’Heaven. En effet, ce n’était pas qu’elle n’aimait pas la compagnie, bien au contraire mais elle avait tendance à ne jamais voir l’heure et à arriver en retard. Néanmoins, ce matin après avoir descendu les escaliers, elle décida qu’elle avait le temps de prendre son courrier. Peut être que ce dernier lui changerait les idées qui sait ? Elle ouvrit aussi sa boite aux lerrees. Cette dernière ne renfermait que quelques prospectus inintéressants qu’elle s’empressa de jeter. Pourtant, une certaine petite enveloppe attira son attention. Reconnaissant l’écriture, l’enveloppe suivit le même chemin vers la poubelle. « Idiot. » fut le seul mot qu’elle put dire. Elle ne voulait pas lire sa lettre et encore moins avoir de ses nouvelles. Cet homme qui l’avait laissée tomber pour une autre n’avait pas droit a sa considération. Encore moins quand ce dernier n’était qu’un menteur et un manipulateur. Qu’il aille bruler en enfer lui et sa blondasse refaite jusqu’aux bouts des ongles. C’est à ce moment-là qu’elle ne vit pas un certain jeune homme venir à ses cotés pour prendre lui-même son courier. Ce n’est qu’en se retournant qu’elle ne le vit. « Bonjour. » dit-elle simplement avec un sourire presque timide. Le jeune homme blond ne lui répondit que par un faible mouvement de tête. Elle s’en contenta ou presque. A vrai dire, elle commençait à être habituée avec ce dernier. Il a toujours été réputé pour être un loup solitaire. D’ailleurs presque son age, c’est-à-dire environ vingt huit ans, était un parfait oxymore de son attitude si aigris. Étant son voisin de palier, Heaven en avait l’habitude ou presque. Après tout, après une certaine soirée, elle aurait cru que tout aurait changé entre eux. Mais non, rien. Il restait totalement de marbre ce qui mettait certaines fois la jeune femme dans une colère noire. Enfin, généralement, elle arrivait à se contrôler, mais rien n’était dit. Il avait le don de l’énerver. Comme en ce jour avec sa phrase « Faites attention, vous avez fait tomber une lettre dans la poubelle. » Qu’est ce que cela pouvait-il bien lui faire hein. Mais aujourd’hui, elle préféra ignorer. C’est ainsi avec silence qu’elle le regarde remonter vers son appartement. Elle soupira. Rien n’était bien simple dans la vie. Et surtout pas en ce moment avec ce qui venait de lui tomber dessus. Enceinte. Elle était enceinte. Cela lui faisait presque bizarre de le dire. Elle n’arrivait pas à y croire. Étrangement, peut être avec la surprise passée, elle se surprit à sourire. Certes tout ceci ne sera pas facile, elle en avait conscience. Surtout à commencer par le père ou encore ses études. Mais rien n’était perdu après tout. Le jeu n’était pas encore fini. Pour la première fois, depuis la découverte de sa grossesse, elle se mettait à sourire. Après tout, elle ne pouvait décemment pas baisser les bras non ? Pas maintenant du moins. Après tout cet enfant n’avait rien demandé lui. Heaven n’avait pas le droit de l’accuser. Elle prit une grande inspiration tout en refermant sa boite aux lettres. Tout ça allait être très dur, elle le savait que trop bien, pourtant c’était avec le cœur un peu plus leger qu’elle quittait le hall de son immeuble pour se rendre dans les rues pluvieuses de Huntington Beach.


Derrière l'écran :

Coucou tout le monde, je débarque sur H.B alors que personne ne me connaît alors autant faire les choses bien non ?! Tout d'abord il faut savoir que dans le monde des forums mon pseudo est Tears, tandis que mon prénom est Diane. Je suis âgée de dix-huit ans et je vis actuellement du côté de Reims hm. Ce que je fais dans la vie ? ça ne vous regarde pas :p Passons aux choses sérieuses, j'ai connu ce forum sur il y a longtemps par une amie, ma première impression en le voyant a été tout beau. Côté rp je vous préviens que mes fréquences de connexion seront de 7j/7 et que mon niveau rp est de j'en sais rien, j'y ai jamais réfléchi aha. Concernant mon personnage j'ai choisi Holland Roden comme célébrité, pas mal non ? Si vous avez bien lu ma fiche vous savez d'avance que je choisi U can't buy happiness comme groupe ! Au fait j'allais oublier le code du règlement je le connais et il a été validé par Neela. A bientôt sur le forum ♥️

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Dernière édition par Heaven Lewis le Mar 13 Oct 2015 - 3:45, édité 15 fois
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MessageSujet: Re: It was only just a dream    It was only just a dream  EmptyDim 11 Oct 2015 - 20:48

Bienvenue ici !! It was only just a dream  3200772859 It was only just a dream  3200772859
Bon courage pour ta fiche It was only just a dream  2054474852
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MessageSujet: Re: It was only just a dream    It was only just a dream  EmptyDim 11 Oct 2015 - 20:52

Bienvenue parmi nous & bonne chance pour ta fiche It was only just a dream  4043561038
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MessageSujet: Re: It was only just a dream    It was only just a dream  EmptyDim 11 Oct 2015 - 20:52

Holland It was only just a dream  3581977478

Bienvenuuue It was only just a dream  2054474852
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MessageSujet: Re: It was only just a dream    It was only just a dream  EmptyDim 11 Oct 2015 - 21:09

Bienvenue avec la belle Holland It was only just a dream  2054474852
Bonne rédaction pour ta fiche It was only just a dream  1316776666
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MessageSujet: Re: It was only just a dream    It was only just a dream  EmptyDim 11 Oct 2015 - 21:30

It was only just a dream  3472156054 It was only just a dream  3472156054 It was only just a dream  3472156054 It was only just a dream  3472156054 It was only just a dream  3472156054
bienvenue It was only just a dream  2569780947
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MessageSujet: Re: It was only just a dream    It was only just a dream  EmptyDim 11 Oct 2015 - 21:33

    Bienvenuuuuue sur HB It was only just a dream  2598960201 J'ai hâte d'en savoir plus sur ta demoiselle !
    En tout cas comme lien je te propose ma Alexis ici présente. Vu qu'elles ont le même âge, j'ai pensé qu'elles auraient pu être allées au lycée ensemble. Alexis était une assez bonne élève, sage, bosseuse, assez appréciée sans être dans le top du populaire. J'avais comme idées qu'elles auraient pu être concurrentes, ne pas s'apprécier, et s'être perdues de vue... ça pourrait être intéressant à jouer par la suite. Mais pour l'instant, sans en savoir plus sur ta demoiselle, j'avoue que je peux difficilement aller plus en avant dans mes idées It was only just a dream  831357446
    Bref, j'espère que tu te plairas sur HB, et sushis sur toi !

    It was only just a dream  2561557008 It was only just a dream  3826612304
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MessageSujet: Re: It was only just a dream    It was only just a dream  EmptyDim 11 Oct 2015 - 22:50

bienvenue dans le coin It was only just a dream  1174080840 et hâte d'en savoir plus sur ton personnage It was only just a dream  3581977478
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MessageSujet: Re: It was only just a dream    It was only just a dream  EmptyDim 11 Oct 2015 - 23:10

Oh merci tout le monde pour votre accueil, vous etes reellement adorables ! It was only just a dream  2324046238 It was only just a dream  3549213922 It was only just a dream  2054474852
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MessageSujet: Re: It was only just a dream    It was only just a dream  EmptyDim 11 Oct 2015 - 23:16

Bienvenue beauté It was only just a dream  2054474852 It was only just a dream  2054474852
Hâte de lire ton histoire
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MessageSujet: Re: It was only just a dream    It was only just a dream  EmptyDim 11 Oct 2015 - 23:41

ohw roden It was only just a dream  2054474852 It was only just a dream  2054474852
bienvenuuee It was only just a dream  3200772859 It was only just a dream  3200772859 & pour un lien je vais te mpotter pour qu'on en discute It was only just a dream  2054474852
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MessageSujet: Re: It was only just a dream    It was only just a dream  EmptyLun 12 Oct 2015 - 20:54

Merci vous deux vous deux, vous etes adorables. It was only just a dream  2638419894 It was only just a dream  2054474852
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MessageSujet: Re: It was only just a dream    It was only just a dream  EmptyLun 12 Oct 2015 - 23:28

Bienvenuuuue *O*
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MessageSujet: Re: It was only just a dream    It was only just a dream  EmptyMar 13 Oct 2015 - 21:40

oh j'ai beaucoup aimé le style pour présenter le caractère de la petite Heaven It was only just a dream  3581977478 et ta fiche aussi en fait It was only just a dream  1174080840 je ne te fais pas attendre plus longtemps que ça, je valide !


   
VOUS FAITES OFFICIELLEMENT PARTIE DE HUNTINGTON BEACH
« Soyez la bienvenue. »

   


   
toutes nos félicitations ! votre fiche vient d'être validée et vous faites officiellement partie des habitants de huntington beach. les portes de la ville vous sont grandes ouvertes, vous pouvez commencer dès maintenant vous y promener et commencer votre jeu.
   mais, avant d'aller plus loin, ne vous invitons à consulter le guide de la ville qui vous sera certainement utile :
   

       
  • vous pouvez dans un premier lieu préciser votre métier ou étude, ainsi qu'à décider quel sera votre logement.
       
  • si vous vous retrouvez complètement perdu dans les rues de la ville, sachez qu'un salon de parrainage est à votre disposition. tout ce qu'il vous reste à faire c'est de demander d'avoir un parrain qui vous servira de guide touristique et vous aidera à retrouver vos repères plus rapidement.
       
  • vous avez également la possibilité de constituer vos propres carnets de relations et de rencontres. eh oui ! il ne faut pas oublier qu'avoir une vie sociale palpitante vous aidera à mieux vous épanouir !
       
  • si vous vous attendez à ce que des personnes proches, amis ou ennemis, viennent vous rejoindre à huntington beach, n'oubliez pas qu'une catégorie pour la création des scénarii est consacrée à toutes ces personnes !
       
  • en parlant d'ennemis, on vous présente l'ennemi commun de tous les habitants. maître corbeau, dont l'identité reste inconnu, a comme passe-temps préféré vous torturer l'existence grâce à ses fameuses lettres anonymes qui risquent de mettre une fin à votre vie tranquille.
       
  • vu que tout ce qui rime avec secret, rime avec potins, n'hésitez pas de visiter le buzzer pour être informé de tous les secrets mis en danger. peut-être ceci réveillera-t-il le Sherlock Holmes qui sommeille en vous pour en trouvez d'autres vous-même !
       
  • pour finir, si vous aimez pimenter votre vie, une section défis où tout le monde peut vous défier !
       


   n'oubliez cependant pas que vous devez informer le staff de votre plus sombre secret. ne jouez pas aux innocents, car au fond, personne n'est un ange ! Si besoin le staff peut vous aider à trouver un secret. (contacter Marissa - contacter Neela)

   en cas de besoin ou de question, le staff du forum sera toujours là pour vous, n'hésitez surtout pas à le contacter par mp ou à tout simplement poster vos questions dans le sujet consacré aux membres qui se trouve ici.

   
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