NOM : Sherwind PRÉNOMS : Hurley SURNOMS : Ley AGE : 43 ans DATE DE NAISSANCE : 17 avril NATIONALITÉ : Américain SEXUALITÉ : Homo SITUATION AMOUREUSE : En couple EMPLOI/ETUDES : Professeur de lettres anciennes NOM DU QUARTIER : Presidente Drive ANIMAUX DE COMPAGNIE : Un iguane CHIFFRE PORTE BONHEUR : 0

Se placer devant le miroir n’est plus un exercice difficile désormais. J’ai longtemps eu honte de l’image que pouvait me renvoyer mon propre reflet. Maintenant, la simple idée que ça soit Maria qui nettoie cette glace me permet de me complaire de ma situation. A l’époque, je me suis trop souvent regardé dans ce petit bout de miroir, qui tenait entre deux bouts de plastiques, qui étriquaient mon visage et ce que je pouvais dégager. Et je ne parle même pas de l’état de l’objet qui était toujours recouvert d’une épaisse couche de poussière et de traces de doigts. C’était donc bien compliqué de me voir à travers tout ça, et de trouver ne serai-ce qu’une once de confiance.

Mais aujourd’hui, tout a changé. Le grand miroir qui orne mon entrée me permet de toujours partir de chez moi tout à fait rassurer sur ce que je suis, mais surtout sur ce que je dégage aux autres. Le nœud de cravate bien noué, je dois bien avouer que je suis plaisant à regarder. Qui n’est pas capable de m’envier ? Je suis un modèle de réussite, il faut être clair avec ça. Une belle maison, un métier prestigieux, un homme respecté… Je ne pouvais pas mieux rêver comme réussite sociale, et surtout comme remontée dans cette échelle. Je partais de loin pourtant.

Mon portrait me suffit à dresser le bilan. 50 % de confiance, 20 % de travail acharné, 15 % de charisme, 10 % de culot et les 5 derniers petits % sont surement un peu de la chance. J’ai longtemps douté de ce dont j’étais capable, mais ce fut du temps perdu, gâché. Bien entendu, je l’ai rattrapé. Quand je veux quelque chose, je ne lâche rien, et je l’ai. Je ne suis pas quelqu’un de capricieux, je m’entiche de peu de choses, et c’est ce qui me permet de les obtenir. Bien sûr plus le temps passe, plus je vise haut, en crescendo. A quarante trois ans, on peut dire que j’ai eu tout ce que je voulais, et même si je peux paraître présomptueux on ne peut que reconnaître ma réussite et l’efficacité de mon mode de pensée. Et je me fou de ce qui diront le contraire ; je viens de loin, et je me bats toujours pour ce qui me tient à cœur, et je ne compte pas changer pour les faibles. Je n’accepterai plus jamais qu’on me tire vers le bas, que ça soit les autres, ou moi-même.

Je n’ai pas toujours été l’homme que je suis devenu. Bien sûr, on grandit, on évolue, on change avec l’âge. Mais je vous parle de réels changements, majeurs dans une vie. Des virages à cent quatre vingt degrés en somme. Il a bien sûr fallu que je me mette un coup de pied aux fesses, mais quand on voit le résultat, on ne peut que dire que j’ai eu raison.

Je me souviendrai encore longtemps sur quoi j’ai tiré un trait. Issu d’une famille nombreuse, il a toujours été difficile pour moi de me faire remarquer. Je ne suis pas le premier, et encore moins le petit dernier. Je ne suis même pas celui du milieu. Je suis coincé quelque part entre le quatrième et le sixième sur une lignée de sept enfants. Je n’ai jamais compris pourquoi mes parents ont fait autant d’enfants, et je n’ai jamais eu la réelle occasion d’en parler avec eux. Noyé dans la masse, je n’étais pas le meilleur pour lancer des sujets de conversations. Plutôt introverti, je faisais ce qu’on me demandait, et j’étais celui que je devais être. Je me levais, j’allais à l’école, et je rentrais pour mettre la table pour tout le monde avant d’aller dormir sur le lit du milieu, entre les ronflements du premier, et les mouvements du quatrième, tandis que les deux derniers criaient à pleins poumons.

Puis j’ai eu seize ans. J’étais simplement l’ombre de moi-même. A vrai dire, je ne savais même pas ce que c’était de se remettre en question. Je m’étais toujours laissé guidé, dominé. Je n’avais pas forcément d’amis à l’école. On restait plutôt entre famille. Mes frères et sœurs me suffisaient amplement pour ce qu’on me demandait d’être. Pourtant, j’ai toujours eu cet œil assez critique, observateur, sans pourtant jamais oser ouvrir ma gueule. Mais je voyais bien autour de moi… Ils étaient tous là, les adolescent cet été, à passer leur permis, à faire des soirées d’anniversaires, à passer leur temps libre sur le terrain de baseball ou de football. Et je continuais à me sentir étranger à tout ça. Ce n’est pas que je ne voulais pas, mais c’est comme si je n’y étais pas autorisé. Personne ne m’avait imposé cette interdiction, mais mon rythme de vie m’avait amené à penser que je n’étais pas fait pour vivre ainsi, que ce n’était pas fait pour moi, et que je devais me complaire de ça.

En fait, on n‘a jamais rien attendu de moi. Et je n’ai jamais cherché ou songé à faire plaisir à quelqu’un, moi en premier. Les choses découlaient naturellement, et je n’étais pas fait pour les bousculer. J’étais plutôt du style à me laisser aller par le destin. On ne plaçait pas vraiment d’espoir en moi, que ce soit ma famille, mes professeurs, l’entourage, et je m’étais fait une raison. Je savais très bien qu’après le lycée je me trouverai un petit boulot pas très bien payé, qui me permettrait de vivre dans une ville reculé des Etats-Unis, que je finirai par me détacher de ma famille, venant seulement les voir pour Thanksgiving, alors que je n’ai rien à leur remercier, à leur devoir. Après tout, les plus grands dans la famille ont fait comme ça, et je ferai pareil. Tout restera impersonnel, et sans une once de bonheur.

Puis, alors que je ne croyais plus en rien – enfin j’ai jamais cru en fait – j’ai eu de la chance, beaucoup de chance. J’ai trouvé ce billet de loto dans la rue. Il était acheté, mais pas rempli. J’étais allé au bureau de tabac le plus proche, et évitant les trois alcooliques du quartier, j’avais marqué les neuf numéros correspondant aux dates de naissances de mes frères, sœurs et de mes parents. Le soir, devant la vieille télé, je découvrais, sans vraiment le réaliser que je venais de gagner. Je n’avais pas tous les chiffres, il ne faut pas exagérer non plus. Les dates de naissances de mes parents étaient en trop. Tout le reste était bon. Mais j’avais suffisamment pour me mettre de l’argent de côté. Je me vois encore faire voyager mon regard sur la petite pièce où nous étions tous entassés. Il fallait que je garde ça pour moi, c’était ma chance de me démarquer, enfin.

J’ai patienté. Je pouvais encore me sacrifier deux ans. Et puis j’ai pu partir faire des études à Huntington Beach, la grande ville la plus proche d’où nous étions. J’ai fais croire que j’avais eu une bourse d’étude, mais mes parents un peu incultes n’ont pas posé plus de questions sur sa provenance. J’ai pu payé un logement sur le campus et suivre mon cursus de lettres anciennes, seule chose qui me passionnait réellement, pendant plusieurs années avant d’être diplômé.

Bien entendu, je pourrais rentrer dans les détails. Ces quelques années universitaires ont été une délivrance pour moi. J’ai découvert ce que c’était de vivre seul et loin de ses parents. Je ne dépendais plus de personne, et je devais moi-même choisir ce que je devais ou voulais faire. En fait, c’est le fait de choisir qui a révélé qui j’étais vraiment. Je n’avais jamais eu l’occasion de faire de choix. Je me suis découvert alors ambitieux, curieux, battant, mais aussi sociable, intéressé et envieux. J’ai commencé à tisser des liens, je me suis révélé très bon à la fac, et je voulais tout faire pour faire ma place. Je donnais très peu de nouvelles à ma famille et je n’en éprouvais absolument pas le besoin. Je commençais aussi à découvrir qui j’étais physiquement, et j’apprenais à me mettre en valeur.

Il y a eu une suite logique à ce combat purement intérieur, à ce déclic et cette once de chance insolente que j’ai. Au final, je préfère penser que tout est lié, que je méritais ça. Quand je vois comment je suis, ça aurait été dommage de gâcher ce talent à l’état brut. J’ai eu un petit coup de pouce du destin pour me montrer que j’avais des capacités, et que ça serait dommage de ne pas en faire profiter. Le reste ne dépendant que de moi, et je l’ai bien rendu.

Je suis parti plusieurs années en Europe, vivre entre l’Italie et la Grèce, améliorer ma culture des langues mortes. J’ai écris plusieurs ouvrages, présider de nombreuses conférences, je suis devenu une référence dans mon domaine et personne ne me demandait d’où je venais. A la différence de ce que j’enseignais, ce n’est pas mon héritage qui m’a construit. Une belle ironie, un drôle paradoxe, et pourtant ça me scie plutôt bien. Au final, j’ai passé la quarantaine. Je ne pouvais plus voyager. Je voulais me poser, fonder une famille, faire profiter de mon patrimoine. Je suis donc venu enseigner logiquement dans l’endroit qui m’a fait démarré, donner sa chance à un autre, et partager mon savoir, mon génie, mon aura.

Coucou tout le monde, je débarque sur H.B alors que personne ne me connaît alors autant faire les choses bien non ?! Tout d'abord il faut savoir que dans le monde des forums mon pseudo est Shinsuke, tandis que mon prénom est Lucas. Je suis âgé(e) de 21 ans et je vis actuellement du côté de Bordeaux. Ce que je fais dans la vie ? ça ne vous regarde pas :p Passons aux choses sérieuses, j'ai connu ce forum sur Skype par Mats, ma première impression en le voyant a été "bon je m'inscris, c'est sympa". Côté rp je vous préviens que mes fréquences de connexion seront de 7/7 et que mon niveau rp est de bon, j'en fais depuis 8 ans je crois. Concernant mon personnage j'ai choisi Tom Everett Scott comme célébrité, pas mal non ? Si vous avez bien lu ma fiche vous savez d'avance que je choisi Men with style comme groupe ! Au fait j'allais oublier le code du règlement Je le sais & il est validé par Marichou. A bientôt sur le forum ♥

toutes nos félicitations ! votre fiche vient d'être validée et vous faites officiellement partie des habitants de huntington beach. les portes de la ville vous sont grandes ouvertes, vous pouvez commencer dès maintenant vous y promener et commencer votre jeu.
mais, avant d'aller plus loin, ne vous invitons à consulter le guide de la ville qui vous sera certainement utile :

• vous pouvez dans un premier lieu préciser votre métier ou étude, ainsi qu'à décider quel sera votre logement.
  
• si vous vous retrouvez complètement perdu dans les rues de la ville, sachez qu'un salon de parrainage est à votre disposition. tout ce qu'il vous reste à faire c'est de demander d'avoir un parrain qui vous servira de guide touristique et vous aidera à retrouver vos repères plus rapidement.
  
• vous avez également la possibilité de constituer vos propres carnets de relations et de rencontres. eh oui ! il ne faut pas oublier qu'avoir une vie sociale palpitante vous aidera à mieux vous épanouir !
  
• si vous vous attendez à ce que des personnes proches, amis ou ennemis, viennent vous rejoindre à huntington beach, n'oubliez pas qu'une catégorie pour la création des scénarii est consacrée à toutes ces personnes !
  
• en parlant d'ennemis, on vous présente l'ennemi commun de tous les habitants. maître corbeau, dont l'identité reste inconnu, a comme passe-temps préféré vous torturer l'existence grâce à ses fameuses lettres anonymes qui risquent de mettre une fin à votre vie tranquille.
  
• vu que tout ce qui rime avec secret, rime avec potins, n'hésitez pas de visiter le buzzer pour être informé de tous les secrets mis en danger. peut-être ceci réveillera-t-il le Sherlock Holmes qui sommeille en vous pour en trouvez d'autres vous-même !
  
• pour finir, si vous aimez pimenter votre vie, une section défis où tout le monde peut vous défier !
  

n'oubliez cependant pas que vous devez informer le staff de votre plus sombre secret. ne jouez pas aux innocents, car au fond, personne n'est un ange ! Si besoin le staff peut vous aider à trouver un secret. (contacter Marissa - contacter Neela)

en cas de besoin ou de question, le staff du forum sera toujours là pour vous, n'hésitez surtout pas à le contacter par mp ou à tout simplement poster vos questions dans le sujet consacré aux membres qui se trouve ici.