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| “ at least we can enjoy now some happy moments. ” (saskia) | |
| Auteur | Message |
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Julian Mcneal GOOD COP
› MESSAGES : 517 › EMMENAGEMENT LE : 09/03/2013 › AGE : 37 › STATUT CIVIL : EN COUPLE AVEC SASKIA ; › QUARTIER : CHEZ SA GRANDE SOEUR KATE, A LOS ANGELES ; › PROFESSION/ETUDE : ANCIEN RÉDACTEUR POUR LE HUNTINGTON BEACH DAILY. IL ECRIT SON PREMIER ROMAN "SOUS LES PLUMES OBSCURES" ; › HB AWARDS : (2013) PERSONNAGE LE PLUS COINCÉ (2015) PERSONNAGE LE PLUS COINCÉ ; HOMME PARFAIT (2016) PERSONNAGE LE PLUS SENSIBLE ; DUO LE PLUS IMPROBABLE AVEC NAYA ; › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : HAYDEN CHRISTENSEN ; › COPYRIGHT : ELOW' ;
| Sujet: “ at least we can enjoy now some happy moments. ” (saskia) Ven 29 Juil 2016 - 13:56 | |
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at least we can enjoy now some happy moments
saskia reynolds — julian mcneal
Il y avait quelque chose qui le bloquait. Quelque chose qui n'allait pas. Alors que Julian relisait ses dernières phrases, il se demandait qu'elle était la chose qui le bloquait. Pourquoi n'était-il pas satisfait ? Pourquoi ? Il recula légèrement de son écran, croisant les bras tout en fixant sa page. Peut-être était-il resté trop de temps dessus et qu'il avait besoin de prendre du recul pour mieux comprendre son erreur. Dans tous les cas, quelque chose manquait. Alors qu'il surligna virtuellement ses dernières phrases, il enregistra le tout puis quitta le salon pour se diriger vers la cuisine. L'espace de sa nouvelle demeure était démentielle. Presque incroyable. Mais la maison d'édition croyait réellement en son talent et cette retraite artistique était tellement incroyable. Julian prenait vraiment le temps pour lui. Le temps de choisir chacun des mots qui allaient figurer dans son premier livre. C'était une toute nouvelle aventure pour lui, mais surtout un nouveau départ. Après tout ce qu'il avait vécu, ce livre était désormais l'unique de ses soucis. Il avait laissé de côté tout le reste pour se concentrer là-dessus. Pour avancer sur l'unique chose qui allait peut-être aboutir sur un happy end. La seule chose qui comptait, c'était qu'il arrive à le finir. Qu'il arrive à raconter cette histoire. Qu'il arrive, peut-être, à toucher le cœur des autres. Il bailla en voyant les vagues plus loin, souriant encore comme un gamin à chaque fois qu'il se disait qu'il vivait ici. Bien entendu, c'était temporaire. Six mois. Six mois c'était tellement plus que ce qui était offert généralement. Six mois, c'était même trop. Il avait peur de souffrir de ce temps, peur de ne pas être à la hauteur finalement. Pour l'instant, ses premiers chapitres étaient largement validés. Tout ce qu'il avait à faire, c'était continuer à peaufiner le reste. Tout ce qu'il avait à faire, c'était avancer dans son écriture et ne pas baisser les bras. Resté motivé. Il faut dire qu'avec un tel environnement, il n'avait pas à se plaindre.
Lorsqu'il s'était fait virer, il avait vraiment cru que c'était fini. Que le journaliste en lui avait disparu, envahi sous la peine et le drame. Il avait vraiment cru n'être capable de rien en ce monde. Mais Saskia était là. Elle n'avait pas lâché le garçon, malgré sa déception personnelle. Et désormais, ils étaient ensemble. Cela lui avait paru un peu étrange au début, Julian ayant peur de commettre une erreur. De plonger dans une histoire qui allait mal finir. Mais finalement, il s'était laissé aller. Il aimait la façon dont il se sentait bien avec Saskia, comme si c'était prévu depuis des années. Comme s'ils auraient dû l'être depuis toujours. Il se versa un jus de fruit avant de sortir et de s'installer sur le fauteuil qui se trouvait dehors. Il avait d'ailleurs préparé un plateau avec quelques éléments pour une petit déjeuner bien copieux. Comme toujours le ciel était trop bleu et la chaleur était forte, mais à l'ombre, cela restait supportable. Après quelques gorgées – et avoir mis la radio en fond sonore – Julian chercha à attraper son téléphone posé un peu plus loin. Une fois l'objet entre les mains, il envoya un sms, puis un second, puis un troisième. Chacun contenant un mot à chaque fois. « - Tu penses te réveiller quand ? Viens profiter du petit déjeuner. » Fier de lui, il se tourna légèrement pour jeter un coup d'œil à la porte qui menait à sa chambre.
Hier, il avait passé la soirée avec Saskia. Ils étaient allés à un vernissage en centre-ville, puis avait suivi quelques amis communs du journal dans un bar. Ils étaient ensuite rentrés à pied chez lui, dans cette villa hors de prix. Comme le disait Julian : il fallait en profiter. Il ne serait pas toute sa vie et il doutait avoir les moyens un jour d’acheter un endroit pareil. En tout cas, si quelqu’un se plaisait ici, c’était son chien. Soho sauta dans le sable et s’en alla dans l’eau, tout heureux. Julian ria légèrement avant d’entendre la porte de sa chambre s’ouvrir.
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| | | Saskia Reynolds super lama en quête de secrets
› MESSAGES : 1520 › EMMENAGEMENT LE : 22/11/2014 › AGE : 37 › STATUT CIVIL : En couple avec son Julian, mais reste fidèle à Petit Pois › QUARTIER : Pacific Lane › PROFESSION/ETUDE : Journaliste pour HB Culture Magazine & babysitteuse › DOUBLE COMPTE : Gidéon & Bianca › CELEBRITE : Karen Gillan › COPYRIGHT : endlessly epic (avatar), Lux (signature)
| Sujet: Re: “ at least we can enjoy now some happy moments. ” (saskia) Dim 31 Juil 2016 - 14:05 | |
| La soirée avait été plus qu'agréable pour le couple récent que formaient Julian et Saskia. Un vernissage, quelques verres avec quelques amis communs, une vie de couple tout à fait normale. Lorsque l'on connaissait les deux zigotos, il était finalement difficile à croire qu'ils arrivaient à avoir ce genre de vie, on ne peut plus normale. Avec le passé mouvementé de Julian et le caractère de feu de la rousse, qui aurait pu imaginer qu'ils finiraient ensemble ? Pourtant, c'était un fait, ils étaient désormais ensemble. Oui, ensemble. Comme Angelina Jolie et Brad Pitt, oui oui, en moins médiatisé. Si cela avait paru étrange lors de leurs premiers échanges de baisers et compagnie, Saskia s'était plus qu'accoutumée à avoir son Julian avec elle, son soutien, son pilier. Finalement, il n'y avait rien de plus logique que cette relation. Ils se connaissaient depuis leur enfance et avaient des parcours de vie plutot semblables, finalement. Même si la vie de Julian était sans doute plus chaotique que celle de miss Reynolds, il n'empêchait qu'ils avaient les mêmes passions, celles de l'écriture et de la découverte. Lorsque la journaliste ouvrit les yeux, elle ne sentit pas la présence de son amoureux à ses côtés. Pourtant, elle ne se décida pas à bouger le petit doigt. Dans sa tête, les articles qu'elle devait pondre pour HB Culture Magazine la hantaient. Elle n'arrivait toujours pas à croire que Miles Gardner avait placé sa confiance en elle et l'avait gardée après sa période d'essai au sein de la rédaction, et elle ne devait pas le décevoir. Elle avait des idées, plein d'idées. Il fallait dire que c'était un petit peu le job de ses rêves, quand même. Elle avait réussi, elle l'avait fait. Elle travaillait à la rédaction de Gardner, elle pouvait presque même l'appeler un ami, un très bon boss en tout cas, et ... et elle avait trouvé un homme. Son petit homme cassé. Julian. Qui l'eut cru ? En tous les cas, elle pouvait se dire heureuse. Malgré les fourmis dans ses jambes, malgré sous les bleus sur ses jambes. Elle tendit le bras sur le matelas et commença à s'étirer à la manière d'un chat, émettant quelques gazouillis suspects. Finalement, elle poussa un petit cri comme pour s'aider à se réveiller et jeta un coup d'oeil à son portable. Isla semblait désespérée de la présence de Petit Pois à l'appartement. Puis elle reçut plusieurs messages de Julian. Elle ronronna, bailla, posa son portable, qui continua de vibrer plusieurs fois et s'enroula dans la couette. Flemme internationale, comme on l'appelle. Elle tendit de nouveau le bras en arrière, réussit, après plusieurs essais, à attraper son portable et regarda la fin des messages de Julian. Comment ça, il ne voulait pas lui amener son déjeuner au lit? Il faisait un bien piètre copain... N'est-ce pas ? Elle s'étira en mode étoile de mer puit bondit soudainement du lit. C'était maintenant ou jamais. Elle tenta de s'habiller avec un t-shirt de Julian- qui était trois fois trop grand, mais bon, elle voulait faire comme dans les films- et après s'être pris les pieds dans un meuble, elle finit par ouvrir la porte avec un grognement, les cheveux en bataille et le maquillage de la veille qui disait 'ciao'. Puis elle réalisa de nouveau qu'elle était dans une villa. Une villa de gros riche. Aussitôt, un sourire apparut sur son visage et elle ne put s'empêcher d'entamer une petite danse en chantant à tue-tête, tournant sur elle-même. Ce fut une table qui la stoppa net dans son élan, lorsqu'elle heurta vivement son petit orteil. Son chant si mélodieux se transforma en cri de douleur et elle sauta à cloche-pied en se tenant le pied puis finit par se faire silencieuse alors qu'elle se dirigeait vers la porte qui donnait vers l'extérieur. Il fallait faire bonne impression ! Non ? Non. " HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA " hurla-t-elle alors qu'elle venait d'ouvrir la porte.
Puis, serrant les dents, elle s'arrêta net et offrit son sourire freedent le plus probant à Julian avant de venir se jeter sur lui. " Salut beau gosse! Alors comme ça, je suis obligée de me lever pour prendre le p'tit déj ? La galanterie, c'est pas trop ça... "
Finalement, elle entreprit un twerk probant -ou pas- puis tendit les lèvres pour avoir son bisou du matin, avant de reculer. Non, elle ne s'était pas brossé les dents, et fallait pas pousser mémé dans les orties. " Y'a du café ? J'ai besoin de café pour me réveiller, j'suis claquée. J'ai mal au pied, elle est pas cool ta table, je pense que tu devrais te plaindre. Oh ben Soho a l'air bien heureux par ici! Je peux faire pareil ? "
Mais elle n'en fit rien et vit s'asseoir -bizarrement- délicatement sur les genoux de Juju avant de, oui, finalement, déposer un petit baiser sur ses lèvres et d'entourer ses épaules de ses bras. Puis elle le regarda avec un sourire béat. Cela lui arrivait, et bizarrement, Julian ne semblait toujours pas effrayé d'être le copain d'une nana aussi chelou. Il fallait dire qu'elle était heureuse avec lui, et elle ne pouvait s'empêcher, en fixant ce visage si familier, de se demander pourquoi il leur avait fallu autant de temps pour comprendre que c'était possible. Eux. Quelque chose d'aussi normal, qui semblait aussi naturel et simple. Des compagnons de vie. " J'ai pas ronflé hein ? Parce que bon, tu sais que quand je bois... Toi t'as pas ronflé. Enfin je crois pas, parce que je me suis pas réveillée. "
Bon, niveau conversation, elle avait toujours du mal à faire dans le normal. Mais tout passait dans son regard attendri lorsqu'elle regardait Julian. Et quoi de plus révélateur que le regard ? acidbrain |
| | | Julian Mcneal GOOD COP
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| Sujet: Re: “ at least we can enjoy now some happy moments. ” (saskia) Sam 13 Aoû 2016 - 14:53 | |
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at least we can enjoy now some happy moments
saskia reynolds — julian mcneal
Le monde était incroyable et surprenant. Et Julian avait cessé de se battre. Il était aujourd’hui parfaitement conscient de ses défauts, de ses problèmes et de ses erreurs. Et ce qui était beau, c’était qu’il avait désormais la possibilité de changer les choses. La possibilité de raconter ce en quoi il croyait, ce qu’il espérait, ce qu’il voulait que le monde sache. Ce premier roman était une opportunité qui lui réchauffait le cœur à chaque fois. Et Julian était heureux. Il n’avait pas seulement trouvé un travail qui lui plaisait, il avait aussi une copine. Une histoire de cœur, fraiche et apaisante. Saskia était désormais dans sa vie et elle avait un nouveau rôle. Un rôle en or, que Julian avait rapidement accepté et approuvé. Ils se connaissaient depuis si longtemps. Il partageait ses mêmes idées, ses mêmes ambitions. Ils savaient beaucoup l’un de l’autre et s’acceptait. Alors oui, Julian s’était ne dit pourquoi pas. Pourquoi pas Saskia. Pourquoi pas s’installer et arrêter de pleurer le cœur qui était le sien et qui s’était brisé tant de fois ? Il y avait un parfum de sécurité avec Saskia, il le savait. Tout comme il savait qu’il aurait peut-être le cœur brisé ou peut-être que ça sera elle pour une fois. Sérieusement, pour une fois, il refusait de penser à demain. A l’avenir. Il refusait de faire des plans, de préparer quelques choses qui n’en valait pas la peine. Saskia était une bouffée d’air frais dans sa vie et il adorait ça. Il adorait son caractère, sa façon d’être. Il l’avait déjà espéré plus de leur relation par le passé et il réalisé ça aujourd’hui. Cela lui convenait tellement. Et puis Saskia avait du charme. C’était une rouquine qui était sans doute trop jolie pour rester seule. Aujourd’hui, elle lui appartenait à lui. Elle était sienne. Aux yeux de Julian, il y avait du bon à trouver une certaine normalité dans une histoire. Avec Saskia, c’était ça. Ils avaient une vie de couple tout à fait normal. Tout à fait simple. Tout à fait splendide.
Il sursauta. Un vrai sursaut. Heureusement qu’il avait posé son verre un peu plus tôt. Il observa alors Saskia qui arrêta de gémir pour lui offrir un sourire ravie. Elle venait sans doute de réussir sa blague, ce qui engendra un rire de l’ancien journaliste. « - Tu me connais, je suis un flemmard. » Elle s’était jeté sur lui et il l’avait embrassé, un sourire ravie. Un sourire heureux. Elle recula légèrement et il se releva un peu plus pour lui montrer la table et le petit déjeuné qu’il avait mis en place. « - Y’a du café, et qu’est-ce qu’elle t’a fait, ma table ? » Il fit une moue boudeuse tout en tendant une petite tranche de kiwi. « - Tu veux aller dans l’eau ? » Il avait lancé un regard amusé, n’étant pas du tout contre. Il partait sur l’idée qu’il devait absolument profiter de cette endroit, au maximum, quitte à avoir 36 coups de soleil. Il garda un bras autours de la taille de Saskia alors qu’ils s’embrassaient de nouveau. Il n’y avait rien à dire : il aimait être là, avec elle, comme ça. C’était étrange de se dire que c’était quelque chose qui aurait pu se produire des années plus tôt. Ils auraient pu être ensemble depuis tellement longtemps, mais les choses avaient été si différente.
« - je ne sais pas… J’étais bien bourré aussi. » Il faut dire que Julian et l’alcool, c’était une grande histoire. Avec Saskia, il se lâchait un peu plus. Il avait moins peur d’être… décalé. De faire ce qu’il n’osait pas par le passé. Et connaissant Saskia depuis longtemps, il ne la trouvait en rien étrange, au contraire. Il admirait cette façon qu’elle avait de foncer et d’être tout simplement elle-même. « - Peut-être que j’ai ronflé aussi. On est une bande de ronfleur en fait. » Il attrapa une tasse de café qu’il tendit à Saskia avant de finir son jus de fruit. « - Elle est top cette baraque quand même, non ? C’est dommage qu’une fois mon roman fini, je n’y ai plus accès. Tu crois que j’aurais les moyens un jour d’acheter un endroit pareil ? »
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| | | Saskia Reynolds super lama en quête de secrets
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| Sujet: Re: “ at least we can enjoy now some happy moments. ” (saskia) Dim 16 Oct 2016 - 18:53 | |
| Saskia était, à ce qu'il semblait, heureuse. Jamais elle n'aurait pensé que le bonheur puisse ressembler à cela, et se présenter ainsi dans les bras réconfortants de Julian. Car ils en avaient traversé, des épreuves. D'abord, celle du temps. Puisqu'ils se connaissaient depuis l'enfance, leur amitié avait dû survivre à ce qu'ils étaient devenus en grandissant ; deux adultes aussi différents l'un de l'autre que semblables. Et puis il y avait eu l'épreuve de la vie, la plus tumultueuse, la plus compliquée, la plus acharnée, celle qui avait failli avoir raison d'eux, de leur amitié, et ce qui était aujourd'hui devenu plus que cela. Un lien plus fort, plus complexe, qui peut-être, allait laisser des cicatrices. Parfois, Saskia y songeait. Elle qui n'avait eu qu'une relation stable, qu'une seule, ne savait comment faire durer une histoire de ce type. Car parfois, elle prenait conscience de sa propre bêtise, de son caractère idiot. Et puis parfois, comme à ce moment-là, elle sentait cette douleur dans sa jambe, qui revenait plus en plus fortement, l'empêchait parfois de marcher, la faisait grimacer lorsque les regards n'étaient pas posés sur elle. Elle se demandait ce que cela pouvait être : avait-elle trop couru à la recherche d'un nouveau scoop? Oh oui, ça devait être cela. Parce que, qu'est-ce que a pouvait être d'autre ?
" Flemmard canon, donc t'es pardonné, t'as de la chance! fit-elle avec une mine boudeuse, histoire de, quand même, pouvoir espérer, un jour, éventuellement, avoir le café au lit -même si, au final, elle savait que c'était trèès dangereux, elle et un café, dans un lit. " Ton kiwi ne te fera pas pardonner pour cette table. Elle m'a même pas vue arriver, elle est restée plantée là pendant que mon pied tapait dedans! ". Puis, l'air de rien, elle attrapa le kiwi et l'enfourna dans sa bouche en continuant de parler. Son baiser devait sentir le kiwi, mais au moins, il ne sentait pas le lendemain de soirée. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, elle finit de mâcher le petit morceau de fruit. " Bah ouaiiis, allongy Alonjo! " fit-elle avant d'avaler le dernier morceau, coincé entre ses dents (trop sexy, wooop). Pendant que Monsieur continuait de se poser des questions existencielles -comment ça, c'était elle qui avait lancé le débat sur les ronflements?-, la rousse, avec ses petites forces, essayait de tirer Julian vers la piscine, ses bras encore autour de sa taille alors qu'il n'était même pas vraiiiiment, officiellement, levé de la chaise. " On s'en fou, maintenant, on ronfle plus, c'est l'heure de faire glouglou dans la piscine, alors tu vas te bouger les miches, et je déclare que ..." Tant bien que mal, la demoiselle essayait de le tirer vers la piscine en le tirant par la taille, mais s'il pouvait ne bouger rien que d'un mètre, ça l'aurait arrangée. " Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii" Elle essayait. Elle était en train de faire sa muscu de la semaine, là. " Mais oui tu l'auras la maison, on aura même mieux. " On. C'était beau. Elle leva la tête vers lui et lui sortit son sourire le plus mignon du monde, fermant les yeux à cause du soleil qui tapait au-dessus d'eux. Il fallait vite changer de sujet cependant, parce qu'elle voulait bien être mignonne, mais pas cucul. Manquerait plus que ça. Elle allait bientôt brûler comme un barbecue, et espérait ne pas être mangée toute crue. Quoi que, si on avait l'esprit bien tordu... On!!! " Hihihi !!" Puis elle le lâcha soudainement et tapa un sprint jusque la piscine avant de se jeter dedans sans y repenser deux fois. Tout dans la grâce, elle ressortit les cheveux collés au visage et en crachant toute l'eau qu'elle avait dans la bouche dans un bruit plus que charmant. La douleur dans sa jambe était toujours présente, mais ça devait être l'eau. Elle avala sa salive bruyemment comme pour s'empêcher de faire une grimace, tourna la tête vers Soho, puis vers Julian. Merde. Comment le faire tomber dans la piscine, maintenant? Alors, pour se faire comprendre, elle commença à hurler dans les ulstrasons en tapant des bras et des jambes dans l'eau, éclaboussant tout ce qui se trouvait à proximité. " Juliaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan" La requête n'était pas à proprement parler exprimée à travers ce nom hurlé de cette manière, mais elle espérait qu'avec ses qualités d'enquêteur certaines, son mec arriverait à décoder ce langage, tel un Tardis arrivant sur une planète inconnue.
Elle avait déja oublié de prendre son café. Elle avait mieux, elle avait Julian.
acidbrain |
| | | Julian Mcneal GOOD COP
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| Sujet: Re: “ at least we can enjoy now some happy moments. ” (saskia) Sam 5 Nov 2016 - 19:52 | |
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at least we can enjoy now some happy moments
saskia reynolds — julian mcneal
Depuis quelques mois, Julian avait enfin la sensation d’être arrivé là où il devait arriver. Comme si toutes ces histoires sur le destin l’avaient enfin guidé vers ce point précis et il ne pouvait pas mentir : il était bien. Il n’était plus le même, c’était un fait, mais il était heureux. Un peu. Il était loin de cette période où tout s’effondrer pour lui, loin de ce moment de douleur où Donovan s’était retrouvé à tout faire pour l’aider. Il n’avait rien oublié, mais il avait compris et accepter. Jagger était partie. Lissa était partie. Il avait perdu son père, sa mère, Adam, son fils… Ses sœurs l’ignoraient un peu, l’écart étant parfois trop imposant pour qu’elles puissent vraiment se souvenir de lui. Et Julian était là. Qu’avait-il dit à l’époque ? Ah oui, le prix du plus gros looser aurait dû lui revenir tant il était désespérant. Tant il avait souffert et fait souffrir. Adèle en était l’exemple même. Il était tombé dans le coma, après avoir tué son mari dans un accident. Après l’avoir forcé à vivre sur un fauteuil roulant et à perdre espoir. Coma même qui avait permis à Adam de rencontrer Lissa et donc de détruire la seule relation qu’il avait eu de plus sérieuse. Lissa qui lui avait caché pendant des mois ses responsabilités quant à l’accident… L’effet domino n’avait jamais cessé, jusqu’à maintenant. Jusqu’à aujourd’hui. Jusqu’à ce que Julian prenne ses distances et s’éloignent de ces problèmes et d’une vie qui le détruisait.
Mais dans cette vie, il y avait Saskia. Une amie, une vraie. Comme Hendrix. Le genre à être présent et à ne pas se soucier des problèmes. A ne pas disparaitre quand ça ne vas pas. Ils étaient restés ensemble, lié par une amitié forte et par une relation de longue date. Julian avait déjà pensé à Saskia d’une autre façon. Il s’était déjà imaginer vivre quelque chose avec elle, mais cette pensée avait vite disparue, confronté à la peur de perdre une amie. Cette pensée, elle avait vite disparue confronté à la vie qu’il menait. Jusqu’à maintenant. Il n’y avait rien qui les retenaient, qui les empêchaient d’essayer et pour l’instant, tout se passait si bien ! Julian était heureux bon sang… et il avait Saskia à remercier pour ça. Pour cette simplicité, pour ce bonheur.
Allongé sur cette chaise, au soleil, savourant l’air simple de la plage plus loin, le regard de Julian était concentré sur Saskia qui venait d’arriver. « - Oh, vilaine table ! » Il essayait d’être sérieux, mais se contenta de sourire alors que Saskia attrapa la tranche de kiwi. Cela rendit ses baisers légèrement acides, mais ce n’était pas désagréable. « - Alonjo, si ! » Il tenta d’imiter Saskia, riant légèrement. Les bras de Saskia autour de lui ne semblait pas assez puissant pour le trainer jusqu’à la piscine, Julian étant bien trop à l’aise dans cette position pour bouger. Il ne faisait pas attention à Saskia, continuant son débat personnel sur les ronflements alors qu’elle essayait vraiment, beaucoup. « - On ? » Pendant une seconde, il observa Saskia qui avait fermé les yeux. Le soleil frappait au-dessus d’eux et leur donnait un air idyllique. C’était presque magique, comme la séquence d’un film romantique où pendant un instant tout s’arrête. Elle le lâcha alors, riant d’une manière bien trop adorable. Il se releva en essayant de l’arrêter, mais trop tard. Elle avait plongé dans la piscine. Soho aboya de bonheur alors que Julian retira son tee-shirt. « - T’es trop sexy, c’est bon, j’arrive ! »
Hésitant une fraction de seconde, Julian sauta finalement à l’eau, sous le regard étonnait de Soho qui aboya de nouveau et qui termina dans l’eau aussi. Une fois que sa tête retrouva l’air, il ne manqua de repérer sa copine. Cette villa était ouf. Cette piscine était beaucoup trop grande. Il tenta de balancer de l’eau à la jeune femme, tout en riant, avant de ramener ses cheveux en arrière – un jour, il irait chez le coiffeur. Puis il plongea et se dirigea vers elle, tout en finesse. Il déposa ses mains sur sa taille, ressortant de l’eau bien trop proche d’elle pour éviter un nouveau baiser.
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