Harper M. Carrington THIS WORLD IS MINE
› MESSAGES : 168 › EMMENAGEMENT LE : 24/12/2014 › AGE : 37 › STATUT CIVIL : En couple avec la belle Callie Sorensen, cependant personne n'est au courant de cette relation. Je cache à tout le monde mon homosexualité... › QUARTIER : Presidente Drive dans la villa familiale avec ma soeur Casey. Notre mère vit à New-York depuis quelques temps, notre soeur aînée Madison nous rend rarement visite tandis que notre frère Devon est actuellement en prison. › PROFESSION/ETUDE : Je dirige le café Hometown, j'aime les gens & je pense qu'il n'y a rien de mieux qu'un café pour favoriser les rencontres & écouter les gens. › DOUBLE COMPTE : Marissa I. Jefferson - Mischa S. Miller - Noah S. Harper - Sawyer E. CLarks - Samuel N. Hamilton -Charlie Keynes - Arizona Donroe & Elisabeth Howard › CELEBRITE : Claire Holt › COPYRIGHT : © Angel Dust.
| Sujet: #sister moments Jeu 23 Juil 2015 - 20:48 | |
| C’était toujours dans les moments difficiles qu’il trouvait le moyen à la radio de vous passer une musique déprimante. Harper était dans sa voiture depuis quelques minutes déjà, tentant d’arrêter ses pleures alors qu’elle sortait de la prison et forcement en allumant le contact de sa voiture il y avait la musique déprimante à la radio. A croire que ça vous incitait à pleurer davantage. Elle finit par donner un coup avec la paume de sa main sur ce stupide poste radio éteignant la musique, elle passa ses mains sur ses yeux inspirant plusieurs fois avant de retirer les dernières larmes sur ses joues. C’était à chaque fois ainsi. Quitter Devon lui était difficile mais elle ne voulait rien lui montrer, alors elle sortait du parloir avec un sourire crispé, avancer dans les nombreux couloirs de la prison avant de sortir prendre l’air frais, rejoindre sa voiture et s’écrouler. Devon, son frère. Il était comme une moitié d’elle-même, ils avaient un lien si important. Un lien qui était en train de tuer à petit feu Harper. Ça lui était insupportable, depuis ce jour maudit où le juge avait osé lui attribuer la peine maximum. Devon était quelqu’un de bien, elle refusait d’admettre qu’il avait commis un accident qui avait tué une famille de quatre personnes. Elle ne pensait pas à cette famille, à ceux qui avaient enterré leurs proches, elle refusait de penser à eux. C’était horrible ce qui leur arrivait mais Harper était obnubilé par son frère et sa peine, uniquement cela. Dans ce terrible combat elle se sentait bien seule. Madison était loin, avait limite abandonné sa famille, sa mère était à New-York, ne semblant pas porter grand intérêt à son fils, sa petite sœur était plus impliqué que les autres mais en voulait à Devon, Harper comprenait cela mais elle refusait de baisser les bras et espérait tôt ou tard du soutien du sien. Le seul finalement qui semblait vouloir sortir Devon était le meilleur ami de ce dernier, Samuel Hamilton, qui lui rendait visite et qui s’impliquait dans son prochain procès que Harper voulait rapidement. Cela n’empêchait pas la jolie blonde de se sentir très seule.
Elle était revenue en fin de journée à Huntington Beach, s’était son jour de congés aujourd’hui. Elle n’avait pas le courage de passer à son café voir si tout allait bien, elle faisait confiance à ses employés et elle n’avait pas le cœur à passer. Après ses visites à la prison Harper était toujours déprimée, molle, elle n’avait envie de rien, si ce n’était traîner à la villa, manger des cochonneries et déprimer. Truc de fille quoi ! Elle avait garé sa voiture dans l’allée de la propriété, avant de rentrer dans la villa. Déposant son sac à l’entrée, elle retira ses escarpins qu’elle déposa sur le côté, ne prenant pas le temps de les ranger à leur place. Elle avança dans la villa, qu’elle trouvait trop grande, peut-être parce qu’elle n’était plus que deux à y vivre, une chance qu’il y avait les femmes de ménage de passage ça faisait un peu de visite ! Harper se rendit dans la cuisine, ouvrant le congélateur pour se saisir d’un pot de glace avec morceau de daim. Elle en raffolait et c’était exactement ce qu’il lui fallait. La jolie blonde continua d’avancer dans la grande villa, ouvrant la baie vitrée pour se rendre sur l’une des terrasses, celle-ci donné sur leur piscine mais aussi sur la vue magnifique de l’océan. Elle posa ses fesses sur l’un des transats, ouvrant son pot de glace pour y glisser la cuillère qui termina dans sa bouche. Elle s’allongea dans le transat, continuant de s’enfiler la glace tout en réfléchissant à la situation de Devon.
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