Ce matin la jeune femme n’avait pas eu le temps de traîner dans sa maison comme elle avait eu l’habitude de le faire depuis deux mois. A la suite de son accouchement la jolie brune avait été arrêté par son médecin, elle avait déjà renouvelé deux fois cet arrêt ne voulant plus aller au travail. Marissa s’était enfermé dans sa villa, elle ne voulait plus se rendre à son travail et y voir des femmes enceintes, elle ne voulait plus déposer sa fille à l’école pour voir les regards compatissants des autres mères et elle ne voulait pas se promener en ville pour subir l’interrogatoire des commères du coin. Marissa s’était enfermé dans sa petite bulle, ne se préoccupant pas vraiment de savoir comment allait les autres. Elle n’était pas la seule à souffrir de cette situation mais n’arrivait pas à être comme avant, elle avait du mal à être cette femme à l’écoute, présente, compatissante et généreuse. Malheureusement la jeune femme allait devoir reprendre son poste à l’hôpital, elle leur était indispensable et il était hors de question qu’ils se passent d’elle encore des semaines. La jeune femme avait réussit à échapper jusqu’à maintenant à la direction mais elle ne pouvait plus, ils la payaient une fortune et pas pour qu’elle reste chez elle à broyer du noir. Les actionnaires n’avaient pas de pitié, ils se moquaient bien de savoir ce qu’elle pouvait ressentir. Tout ce qui comptait pour eux c’était qu’elle était la meilleure chirurgienne en gynécologie et obstétrique dans leur hôpital. Ce matin Marissa avait rendez vous avec la direction et quelques actionnaires, elle savait très bien ce qui allait se passer !

La jolie brune avait eu un entretien d’un peu plus d’une heure, son directeur l’avait protégé en affirmant qu’elle n’était pas du genre à se mettre en arrêt pour rien mais les actionnaires qu’elle dévisageait depuis le début s’en moquaient. Soit elle reprenait son service dés lundi soit elle pouvait prendre ses affaires. Franchement Marissa avait été tenté de tout quitter, de partir de l’hôpital mais son métier était une vraie passion ce n’était pas pour rien si elle était douée dans son domaine c’était parce qu’elle aimait ça. La jeune femme leur avait promit d’être là dés lundi matin mais à une seule condition, elle voulait qu’on allège son planning durant les premiers mois. Marissa était très demandé, entre les consultations et les opérations et pour le moment elle ne voulait pas être appelé en plein milieu de la nuit pour une opération ou rester toute la journée à son bureau pour enchaîner les rendez-vous. Elle avait besoin de temps, elle avait besoin de son mari et de sa fille car c’était pour eux qu’elle se battait !

Marissa venait de garer sa voiture dans l’allée, elle soupira légèrement tout en avançant vers la porte d’entrée. La jolie brune poussa la porte d’entrée balançant ses lunettes de soleil et son sac à main sur un meuble à l’entrée, elle avança à l’intérieur tout en hurlant « Mon cœur, t’es là ? ».

Ce matin Eden savait qu’il pouvait prendre son temps car s'était sa journée de repos, pas de match à commenter, pas d'article à rédiger ni même d'émission de sport à présenter, c'était sa journée où il pouvait faire tout ce que bon lui faisait envie. C'est d'ailleurs pour cela qu'il prenait son temps à préparer sa fille pour l'emmener à l'école, faisant attention à bien la couvrir pour la journée entière. Elle se laissait faire telle une princesse ne l'aidant pas le moins du monde, au contraire elle préférait bouger tout le temps pour que cela dure encore plus longtemps. Eden était pas du genre à se laisser faire, mais ce matin il était plutôt de bonne humeur car sa femme reprenait sa vie en main ou du moins elle faisait l'effort de sortir de leur villa, et rien que cela lui donnait le moral et le sourire. Les derniers jours, semaines n'avaient pas été des plus calmes dans le couple Jefferson.

Alors qu'Eden marchait dans la rue avec sa fille dans les bras et son sac d'école dans le dos, il repensait à toutes les épreuves que son couple avait traversé et il se sentait heureux de pouvoir dire que pour le moment ils avaient réussi à les surmonter. Personne ne donnait cher du couple que faisait Marissa et Eden, la famille de la jeune femme n'était pas vraiment tendre avec lui et pourtant elle restait malgré les critiques. Il ne savait pas trop si il méritait une femme pareille ainsi qu'une petite fille aussi mignonne que la sienne, c'est pour cela qu'il prenait les bons moments au fur et à mesure tout en profitant le plus possible. Une fois sa fille déposait à l'école, il se rendit à la boulangerie pour prendre des viennoiseries et du pain, car oui il allait passer une charmante petite journée avec sa femme quand elle serait rentrée de son entretien avec la direction de l'hôpital. Il redoutait un peu qu'il la brusque de trop mais en même temps il aurait peut-être du la forcer un peu plus à ne pas se renfermer dans la vie déprimante d'une femme qui vient de perdre son enfant. Il avait du mal lui même à s'en remettre mais il continuait d'avancer en apparence pour le bien de sa famille et pour protéger sa femme. Alors qu'il était vers onze heure quand il se trouva de retour dans la ville familiale, il se trouvait dans sa chambre en train de se changer pour être plus à l'aise. Un jean et un tee shirt avait remplacé le jean et la chemise, oui il prenait soin de lui pour rester attirant et rester l'homme le plus beau aux yeux de sa fille. Soudain il entendit la voix de sa femme, alors il descendit. Oui, je te manquais déjà ? dit il en s'avançant et l'embrassa langoureusement. J'ai déposé la princesse et je suis tout à toi mon amour.

Dés son entrée dans la villa la jeune femme avait tout balancé sur le meuble d’entrée, quelque peu énervé par son rendez vous. Cette décision semblait rendre tout le monde heureux sauf elle, la jolie brune savait qu’il était important de reprendre son activité et ainsi reprendre sa vie en main mais franchement elle préférait rester chez elle à broyer du noir ! La jeune femme appela son mari dés son entrée dans leur maison pour savoir si il était là ou non, à vrai dire elle n’en savait rien parce qu’encore une fois elle n’avait pas vraiment du l’écouter et ne savait pas si il bossait ou pas. Pourtant Marissa était une personne très attentive de nature, elle se rappelait toujours de tout ce qu’on lui disait mais depuis quelques temps elle avait parfois la tête ailleurs. Alors qu’elle avançait dans la ville elle entendit son mari descendre l’escalier tout en lui demandant s’il lui manquait déjà. « Oui, terriblement » Eden arriva prés d’elle l’embrassant langoureusement, bien sûr que son mari lui manquait même si elle l’avait vu ce matin. Marissa sortait de son rendez vous et bien sûr comme toute femme qui aimait son mari elle avait besoin de lui en ce moment. Elle voulait lui raconter tout ce qui s’était passé et ce qui allait se passer à présent. « C’est vrai, tu bosses pas aujourd’hui… j’avais oublié ! » Marissa n’allait pas mentir à son mari, elle avait complètement zappé le fait qu’il ne bossait pas. En même temps depuis la perte de leur enfant elle ne pensait à rien et oublier tout, même sa fille le lui faisait remarquer. Pourtant la jolie brune faisait son possible pour que rien ne change pour leur fille mais parfois elle n’arrivait pas à garder le sourire, heureusement qu’Eden était là et Leah également qui était un vrai soutien pour sa sœur.

« Tu seras sûrement heureux de savoir que je reprends le boulot lundi, c’est soit ça soit on me vire ! » Le ton de la jeune femme prouvait bien que ça ne lui plaisait pas, pourquoi mentir ? C’était la vérité ! Marissa avança vers le salon pour venir se poser sur le canapé, elle retira ses talons l’un après l’autre les laissant au sol pour le moment. La jolie brune aimait son travail, elle savait que si elle n’en faisait qu’à sa tête elle perdrait son poste et ça serait la fin pour elle. Ce boulot s’était ce qui allait la raccrocher à la vie réelle, si elle s’obstinait à rester chez elle finirait par faire une dépression ou quelque chose du genre.

Au bout de onze de vie commune un couple s'éloigne, la vie n'est plus la même ni même la passion qui les lie et pourtant entre Marissa tout était presque parfait, peut-être tout simplement parce qu'ils avaient tous les deux un caractère très fort et que ça pété de temps en temps, ce qui rendait leurs retrouvailles des plus agréables. Pourtant depuis la tragédie qu'ils avaient subit, Eden essayait d'éviter le conflit le plus possible, se taisant pour ne pas que sa femme s'énerve, soutenait sa femme même quand il n'était pas vraiment de son avis, il faisait tout pour atténuer le gaz qui se trouvait dans l'air. La regardant aller vers le canapé pour ôter ses chaussures il la suivit tout en l'écoutant, tout cela n'était pas pour l'étonner quand elle lui avoua qu'elle avait oublier. Encore une chose qui était entré dans son oreille droite puis ressortit par la gauche, il en avait marre des fois de parler pour rien, de voir qu'elle ne lui donnait plus autant d'importance qu'avant mais il encaissé sachant que tout cela n'était qu'une mauvaise passe. D'ailleurs ces derniers temps, il s'était encore plus rapproché de Leah la soeur de sa femme car c'était la seule personne avec qui il pouvait vraiment parler, sa fille était bien loin de la réalité de leur vie, et ce pour la préserver au plus possible.

Alors qu'elle se remit à parler, le ton qu'elle employait voulait tout dire, mais cette fois-ci peu importe le clash que cela allait produire, il n'allait pas l'épargner. Oui je suis content, du moins j'espère que tu vas y retourner doucement car tu as besoin de temps encore je le sais mais rester ici toute la journée et tous les jours n'étaient pas vraiment la solution. Et t'énerve pas parce que je suis pas de ton avis ... j'ai pas envi qu'on s'embrouille ! Il posa son regard sur sa femme et s’essaya à côté d'elle tout en la prenant dans ses bras. De toute façon Marissa avait les cartes en main, soit elle continuait et savait que cela tournerait en dispute ou bien elle reconnaissait que cela était peut-être la meilleure des solutions, pour elle, leur fille, leur vie de couple .... Mais il ne lui dirait rien de tout cela car il savait qu'elle s'en voudrait par la suite déjà qu'elle culpabilisait déjà assez comme cela.

La jeune femme venait de prendre place sur le canapé, retirant ses talons qu’elle n’avait du mettre qu’une ou deux fois donc autant vous dire qu’elle ne sentait plus ses pieds. C’était ça d’être une femme ! Marissa avait annoncé sa reprise pour lundi, précisant qu’elle n’avait pas vraiment eu le choix et vu le ton qu’elle employait ça se voyait. Eden était au moins prévenu, même si elle savait que ça ne changerait pas l’avis qu’avait son mari sur la situation. D’ailleurs le beau brun vint à lui confirmer qu’il était content mais qu’il espérait qu’elle allait reprendre son activité doucement, sur ce point là ils étaient au moins tout les deux d’accord. C’était bien pour cela que la jeune femme avait précisé lors de son rendez-vous qu’elle voulait qu’on allège son planning, elle ne pouvait pas prendre tout le monde. Marissa fronça légèrement les sourcils lorsque son mari lui précisa que rester chez eux sans sortir n’était pas la bonne solution. Bien sûr qu’Eden avait raison, tout le monde le savait et lui avait déjà dit à plusieurs reprises. Mais Marissa n’était pas dans le même état d’esprit qu’eux, d’ailleurs lorsque son mari lui précisa qu’elle n’était pas obligé de s’énerver comme quoi il la connaissait vraiment très bien. C’était vraie qu’elle prenait tout mal depuis le décès, elle était sur les nerfs en permanence et pouvait se montrer vraiment très désagréable. Eden ne voulait pas qu’une dispute éclate à nouveau entre eux, il vint à ses côtés la prenant dans ses bras. Malheureusement la jolie brune n’avait pas envie parce qu’elle n’était pas de son avis, une nouvelle fois ! Elle le repoussa tout en prenant la parole. « Tu ne veux pas que je m’énerve ? Dans ce cas arrête de te mettre de leur côté, tu ne comprends rien ! » La jeune femme fusilla son mari du regard se levant du canapé, il lui avait pourtant précisé qu’il ne voulait pas qu’elle s’énerve. « Pourquoi est-ce aussi difficile à comprendre que je ne veux pas travailler ? Je suis très bien à la maison, je ne fais de mal à personne et pourtant vous n’arrêtez pas d’insister lourdement ! Je suis vraiment contente de savoir que pour toi tout va bien mais pour moi ce n’est pas le cas, je n’ai pas envie de faire semblant, je n’ai pas envie de sourire, de rire, de sortir et de continuer à vivre comme ci tout était parfait ! » Marissa savait au fond d’elle que pour son mari c’était tout aussi difficile, il attendait tout comme elle l’arrivé de cet enfant et lui aussi devait faire son deuil. Mais la jeune femme se montrait assez égoïste sur ce drame, elle ne l’était pourtant pas d’habitude mais elle faisait comme ci qu’elle était la seule à pouvoir souffrir, la seule à avoir le droit de souffrir.

Après onze ans de vie commune avec Marissa il la connaissait par coeur même si depuis le drame elle avait beaucoup changé et il comprenait mais tout cela n'était pas facile pour lui. Heureusement que Leah était là pour le soutenir car sa femme n'était pas vraiment là pour l'épauler, comprendre que lui aussi souffrait de tout cela et pourtant lu devait assumer son métier, sa fille, sa femme et son deuil : tout cela en même temps. Non il n'était pas plus fort que les autres, il faisait juste semblant, il n'avait jamais pleuré devant quelqu'un mais il lui état arrivé de le faire une ou deux fois après des crises avec sa femme. Quelques fois il se demandait si leur couple allait survivre à tout cela, il avait beau l'aimer et faire tout pour elle, il ne savait pas si un jour elle arrêterait d'être égoïste, mais le pire c'était que Marissa ne pensait plus qu'en sa souffrance, plus rien ne l'intéressait du coup Eden ne passait presque plus de moments avec sa femme, préférant partir avant que tout parte en cacahuète. Le ton montait et heureusement que Faith n'était pas là pour voir ses parents se disputaient encore et encore. Non je comprends pas ! Déjà d'un j'accepte pas que tu me compares à ces cons de ton travail .... tu entends j'accepte pas ! Euh peut-être qu'il pense qu'à leur fric, le fait que tu sois la plus brillante dans ton métier ! Mais moi c'est pour toi ... parce que j'en ai marre de voir ma femme malheureuse ! J'en ai marre que tu veux pas te battre, pour ton mari et ta fille ! Eden savait qu'il avait raison et ne changerait pas d'avis malgré les cris de sa femme, ses colères et son opinion. Alors qu'elle recommençait à crier à travers la pièce, il la regarda sentant l'énervement monter en elle ... Déjà il n'avait pas apprécié qu'elle pense une seconde qu'il était comme les autres, après tout dans toute cette histoire et depuis longtemps maintenant il vivait pour sa femme, sa fille ... ! Et bien reste là alors ... quitte ton job et quand tu seras prête à en retravailler tu postuleras dans un autre hôpital ... Il n'en dit pas plus, il se leva à son tour du canapé et commença à monter les escaliers pour se rendre dans sa chambre avec Marissa. Quand est-ce que leurs problèmes allaient s'arrêter, leurs engueulades ... à ce moment même il n'avait plus envi de rester ici, il avait besoin d'évacuer sa colère, les reproches qu'on venait de lui faire.

« Quoi ? Mais je me bats pour vous, tu ne vois rien ! » La discussion tournait mal, Eden ne voulait pas que sa femme s’énerve et c’était malheureusement ce qu’elle avait fait et à présent ils étaient tout les deux en train de se prendre la tête alors que ce n’était pas le but de leur conversation. Marissa voulait lui expliquer ce qui s’était passé durant son rendez-vous mais elle n’avait pas aimé ce qu’il avait dit alors elle s’était énervée, au lieu de lui parler tout simplement et de le laisser la prendre dans ses bras. La jeune femme n’était pas ainsi avant, bien sûr qu’ils étaient comme tous les couples et qu’ils se prenaient la tête pour des bêtises mais là ce n’était pas comme avant. Ils se prenaient la tête bien trop souvent, et c’était toujours la même chose ! Marissa prenait tout mal, elle ne supportait plus rien et surtout elle ne voulait pas entendre la vérité. La jeune femme s’était construite sa petite bulle, une sorte de muraille pour se protéger mais en faite elle se couper du monde, elle se coupait des siens et leur rendait la vie impossible. « Si j’ai accepté de reprendre c’est pour vous, tu ne vois pas que j’essaye de m’en sortir ? ». La jeune femme était partagé en deux, d’un côté elle avait envie de s’en sortir pour son mari et leur fille parce qu’elle voyait bien que tout les deux n’étaient plus aussi heureux qu’avant mais aussi parce qu’ils souffraient également de ce décès. Mais d’un autre côté Marissa ne voulait pas s’en sortir, elle voulait qu’on la laisse seule, elle voulait se murer dans un silence dont elle ne voulait plus sortir, elle voulait qu’on lui rende son bébé et il n’y avait plus que ça pour elle. La jeune femme se battait contre elle à longueur de journée. Malheureusement depuis le début c’était la Marissa déprimait et sans vie qui prenait le dessus.

Eden venait de se lever du canapé à son tour partant du salon il se dirigea vers les escaliers qu’il commençait à monter, Marissa se tourna le suivant du regard. Elle passa sa main dans ses cheveux tout en se mordant la lèvre, elle en avait marre tout autant que lui de toutes ces crises entre eux. La jeune femme avança à son tour vers les escaliers reprenant la parole « Eden, s’il te plaît part pas ! Je suis désolé » Marissa se mordit la lèvre inférieur retenant ses larmes, ce n’était pas le moment de pleurer. « Je ne voulais pas te comparer à eux, je sais que tu n’es pas comme eux que tu ne veux que mon bien mais c’est difficile pour moi. »

Eden avait confiance en son couple, à l'amour qui liait Marissa, Faith et lui mais depuis cette tragédie, le jeune homme se posait de plus en plus de question. Il s'en voulait, s'en voulait tellement que sa femme soit devenue comme cela triste à longueur de journée, il se sentait coupable d'avoir perdu cet enfant, il aurait du être plus présent pour sa femme, la choyer encore plus ... Mais cela personne le savait, personne savait qu'à l'intérieur il était détruit et les engueulades avec sa femme n'arrangeaient rien. Si il voyait quelque chose ? Bien sûr qu'il savait que ce n'était pas facile pour sa femme. Si déjà rien que de savoir que tu allais sortir, prendre sur toi aujourd'hui me faisait plaisir. J'étais heureux de voir que tu allais avancer mais je ne sais pas si tu en as vraiment envie, de continuer ... Il laissa sa phrase en suspens, laissant à Marissa le choix de rétorquer ou non.
Tout était tellement différent, ils étaient passés du bonheur à attendre un enfant à une vie de tristesse absolue, ils se battaient chaque jour pour retrouver leur vie bien qu'elle ne serait plus jamais la même, Marissa ne serait peut-être plus jamais la même et lui non plus, mais ils se devaient de surmonter cette crise pour leur fille, pour leur princesse. Ce qu'il voyait surtout c'était que ça la faisait chier d'avancer, de retourner travailler ... Il lui en voulait car elle ne lui demandait jamais lui comment il allait, comment il vivait ... non comme tout homme il devait avancer, soutenir sa famille.

Alors qu'il avait déjà monté quelques marches, il entendit la voix de Marissa qui était plus calme, plus douce, il se retourna. Elle voulait qu'il reste, pourquoi ? Continuer ses disputes sans aucuns sens. Il finit par céder, il l'aimait tellement sa femme. La prenant dans ses bras cette fois espérant qu'elle ne le pousse pas plus fort que tout à l'heure. Je sais Marissa ... mais laisse moi t'aider. Ce que je veux c'est que tu ailles mieux .... tout ce que je dis et fais c'est pour toi alors arrête de repousser mon aide ! Il aurait pu lui dire je t'aime, mais il ne le disait jamais. Il estimait qu'il le montrait assez comme cela.

Face aux paroles de son mari la jeune femme baissa son regard, que pouvait-elle ajouter à tout ceci ? Eden n'attendait qu'une chose, qu'elle puisse à nouveau vivre et être heureuse. Le simple fait qu'elle soit allé à ce rendez-vous était un premier pas important, seulement Marissa ne le voyait pas ainsi pas pour le moment. Pourtant la jeune femme savait que son mari souffrait tout autant qu'elle fasse à cette perte, mais il ne montrait rien, il restait fort pour elle et leur fille. Jamais elle ne l'avait vu craquer devant elle et la jeune femme ne lui avait jamais demandé comment il allait. Le peu de force qu'elle avait la jolie brune le gardait pour sa fille, elle ne voulait pas qu'elle souffre trop de cette situation. Faith avait déjà beaucoup de mal à comprendre pourquoi elle n'avait pas de petit frère comme prévu et pire encore elle avait du mal à comprendre ce que représentait exactement la mort. Marissa lui avait expliqué avec des mots simples et répondait à toutes ses questions mais parfois c'était compliqué. Par chance Faith était pleine de vie et changeait les idées de la jeune femme.

Marissa avait pris la parole demandant à son mari de ne pas partir, ce dernier montait les marches de l'escalier. Elle se rendait compte qu'une nouvelle fois elle avait agressé son mari, qu'elle l'avait envoyé balader pour rien alors que ce dernier ne voulait qu'une chose pouvoir lui parler et l'encourager dans la reprise de son activité. Eden la prit dans ses bras, la jeune femme ne le repoussa pas bien au contraire elle se blottit dans ses bras se sentant toujours en sécurité lorsqu'il la prenait dans ses bras.« Je le sais, mais je n'y arrive pas... c'est comme ci une partie de moi refusait de s'en sortir. Je refuse d'être heureuse, notre enfant n'est pas là, il n'est pas à nos côtés alors qu'il devrait être là... je n'aie pas été capable de le mettre au monde. Comment veux tu que je me remette de ça ? » Alors qu'elle terminait sa phrase la jeune femme releva la tête vers son mari, les yeux remplis de larmes. Marissa s'en voulait terriblement, elle se sentait coupable pire encore elle tenait à être la seule coupable dans cette histoire. « Tu te rends compte si je reprends le travail je vais devoir suivre des grossesses, donner naissance à des enfants et en sauver... alors que je n'aie même pas été capable de donner naissance à notre fils.»

Eden n'en voudrait jamais à sa femme pour la perte de cet enfant, tout simplement car tout cela n'était qu'un fait, Marissa n'y était pour rien, elle avait même été parfaite et pourtant cela n'avait rien changé. En réalité, il s'en voulait à lui même ... pourquoi ? Lui même ne savait pas vraiment mais il savait que dans une famille,c 'est l'homme qui doit protéger, chose qu'il avait été incapable de faire. Alors il essayait de faire son maximum aujourd'hui, de rattraper ce qui pouvait encore l'être, bien que tout le monde était brisé à présent et ce à vie. Alors que Marissa expliquait son mal être calmement, Eden se sentit un peu plus serein, l'engueulade était probablement terminée, jusqu'à quand ? du moins il espérait que tout cela était terminé pour un bon bout de temps. Il l'écoutait attentivement, tout en sentant le souffle léger de sa femme dans son cou, cela avait fait longtemps qu'ils n'avaient pas été aussi proches, car jusqu'à présent Eden et Marissa gardaient leur distance comme pour montrer qu'ils n'allaient pas bien. Marissa on ne s'en remettra jamais de tout ça, mais justement il faut vivre avec, cela prendra du temps je le sais et je serais toujours là pour toi durant cette période. Tu seras jamais seule, Faith, Leah tes amis et moi même ... Mais pour sentir leur aide, il faut que tu arrêtes de te renfermer. ll déposa un baiser sur le front de sa femme, lorsqu'il remarqua que ses yeux étaient remplis de larmes, il ne voulait pas qu'elle pleure, pas encore une fois, encore une fois où il serait déchiré de voir ainsi sa femme. Mais il savait aussi que pleurait permettait à Marissa d'évacuer toute sa souffrance. Alors qu'elle venait d'énoncer le problème de son mal être clairement, il la regarda avant de poser son doigt sur ses lèvres, pour dire qu'il ne fallait pas qu'elle en dise plus. Je te voudrais jamais Marissa ... ce n'est pas de ta faute tout cela, je t'assure ! Quand cela arrive à tes patientes tu sais très bien que tout cela n'est pas de leur faute. Ce n'est pas de la tienne non plus. Il la regarda droit dans les yeux.

Personne ne pouvait réellement comprendre ce que ressentait Marrisa depuis son accouchement, seule une femme qui avait vécu la même chose pouvait comprendre sa douleur. Tout le monde pouvait s'imaginer et essayer de comprendre mais au final ils ne savaient pas ce que c'était. Grâce à son travail la jeune femme avait donné naissance à beaucoup d'enfants, malheureusement parfois elle avait du annoncer aux mères qu'elle ne pouvait plus rien faire. Elle avait du leur annoncer la pire des choses puis faire face aux maris qui ne comprenaient pas comment une telle chose avait pu arriver. Son travail était autant magnifique que douloureux mais elle le savait en se lançant dans cette branche. Seulement elle n'avait jamais imaginé perdre un jour son enfant. Sa grossesse avait été parfaite, encore mieux que celle pour Faith. C'était une femme enceinte magnifique, pleine de joie qui n'attendait qu'une chose de pouvoir donner naissance à son enfant. En quelques secondes son rêve s'était transformé en véritable cauchemar, elle était devenue la patience angoissé qui ne comprenait pas ce qui se passait. Son accouchement avait été un véritable calvaire, elle avait énormément souffert malgré des calmants on avait beau dire c'était horrible. La jeune femme avait pu prendre dans ses bras son enfant pour lui dire adieu, des adieux si douloureux qu'elle refusait d'y repenser. Personne ne pouvait imaginer ce qu'elle ressentait au fond d'elle même, elle était la seule coupable dans l'histoire et personne ne pouvait lui prendre cela. Marissa voulait porter ce fardeau seul. « Mais je ne peux pas vivre avec, tant mieux pour toi si tu arrives à te lever le matin, à sourire aux autres mais moi je ne peux pas, je ne veux pas faire semblant. On m'a pris mon enfant, j'aurais du pleurer de joie en le voyant et non pleurer parce qu'il était mort et que je devais le prendre dans mes bras qu'une seule fois. On a enterré notre enfant, comment veux tu que je vive avec ça ?» Marissa ne put retenir plus longtemps ses larmes, à chaque fois qu'elle devait parler de tout ceci elle ne pouvait se contenir, c'était tellement douloureux. « Moi je m'en veux, je me déteste... au début j'en venais même à penser que ça aurait plus simple si c'était moi qui n'avais pas survécue. Penser tout ça m'énerve encore plus parce que je vous aime, et que je dois aller mieux pour vous mais je ne sais pas comment faire, parfois je n'ai même plus envie de me battre. »

Souvent Eden se demandait si ça servait à quelque chose de continuer de faire semblant, de gérer sa famille depuis que Marissa ne se gérait même plus elle même. Ou il faisait des sourires aux gens, car ça lui permettait quand il se trouvait avec d'autre personnes de penser rien qu'un instant à la vie des autres, et oublier sa souffrance. La famille Jefferson était au bord de l'implosion. Souvent la perte d'un enfant, faisait se séparer des couples, mais pour le moment Eden s'interdisait de quitter Marissa, il ne serait pas se lâche qui laisse sa femme parce qu'elle ne lui accorde plus aucunes attentions, parce qu'elle reste cloitrer à broyer du noir, parce qu'elle lui rend la vie dure entre les reproches. Non il ne serait pas cet homme, tout simplement parce qu'il aimait trop sa famille, trop sa fille, trop sa femme et trop leur enfant perdu pour abandonner Marissa dans une telle période. Certes il détruit par toute cette histoire, chaque pensée de son visage, du visage de son fils dans les bras de sa mère le brisait toujours un peu plus, il le savait et pourtant il lui arrivait de faire exprès d'y penser, comme pour se rappeler à lui même qu'il était coupable. Alors que sa femme se mettait à craquer, il la prit dans ses bras assez fort pour qu'elle se sente protéger et pour qu'elle comprenne que quoi qu'il en soit, les Jefferson n'étaient pas comme les autres mais aussi parce que quoi qu'elle lui fasse endurer il resterait. Il était peut-être un peu fou mais quitte à choisir, il préférait que sa femme se défoule sur lui. Alors qu'il l'écoutait attentivement, il ne savait pas trop quoi répondre alors il resta silencieux un instant. Pour Eden s'éloigna un instant lorsqu'il entendit ce qu'elle était en train de dire, tout aurait été mieux si elle n'était plus là. Un instant il essaye d'imaginer sa vie sans sa femme, lui avec deux enfants .... une chose est sûr il ne pourrait pas tenir longtemps. Jusqu'à cette tragédie, Marissa et Eden étaient complémentaires et l'un sans l'autre ce n'était juste pas possible. Je t'interdis de dire ça Marissa. Je ferais quoi moi sans ma femme, et ta soeur ? Et ta fille ? ... Oui il voulait bien faire des efforts pour ne pas l'énerver, pas lui faire de la peine, il était même prêt à entendre beaucoup de chose, mais cela s'était juste pas possible.

Alors que la jeune femme confiait à son mari ce qu’elle avait osé penser il s’éloigna d’elle. Marissa savait que c’était très égoïste de sa part d’avoir pensé à les abandonner. La vie était un cadeau même si ce n’était pas toujours facile il fallait se battre pour rester en vie et en profiter parce que tout le monde n’avait pas cette chance. En perdant son enfant la jeune femme pensait tout simplement que c’était à elle d’aller au cimetière et non ce bébé qui n’avait rien demandé à personne mais au fond elle savait que ça n’aurait rien changé. Au contraire ça aurait été pire que tout le monde parce que finalement quand on y pensait cet enfant personne ne l’avait réellement connut à part Eden et Marissa qui avaient apprit à l’aimer à travers des échographies et des coups de pieds dans le ventre de cette dernière. Bien sûr ils l’aimaient, ils l’avaient désiré et ils n’attendaient plus que sa venue. Mais si c’était Marissa qui avait perdue la vie ça aurait été encore plus douloureux pour tout le monde, Eden aurait perdu sa femme, si ils étaient ensemble c’était parce qu’ils s’aimaient et qu’ils étaient un repère l’un pour l’autre. Faith aurait perdue sa mère et à son âge on ne se remet pas d’une telle perte, parce que même si elle aimait ses deux parents de la même manière une mère ça ne se remplace pas. Leah aurait perdue sa sœur, sa grande sœur avec qui elle avait toujours été très complices et avec qui elle partageait énormément de chose. Le reste de la famille aurait aussi perdue quelqu’un… c’est injuste de penser ainsi mais c’était mieux pour tout le monde que ce soit Marissa qui ait survécu à cette accouchement. En voyant la réaction de son mari elle se sentait honteuse, d’avoir voulu l’abandonner lui et leur fille. La jeune femme prit la parole tout en se rapprochant de son mari posant ses mains contre ses joues « Je t’abandonnerais jamais, je te le promets… même si je sais que je te fais vivre un enfer, toi et moi c’est pour la vie ! Et je n’abandonnerais pas non plus notre fille, on est une famille… on va s’en sortir même si en ce moment j’ai du mal à imaginer que ça puisse être possible je te l’aie dis et je te le redis je vais me battre pour vous, j’ai juste besoin de temps. » La jeune femme embrassa son mari à la fin de son petit discours, elle ne voulait pas une seule seconde que son mari pense qu’elle puisse faire une connerie. La jeune femme l’avait pensé c’est vrai mais c’était loin tout ça, aujourd’hui elle devait se battre contre elle-même pour s’en sortir et c’était pourquoi elle allait reprendre le travail même si ça lui semblait difficile. « Lundi je reprends le travail, mes horaires sont allégés mais au moins ça va me sortir de la maison… et j’ai pris rendez-vous chez un psychologue, tu vois j’essaye ?! »

LA vie pouvait changer du tout au tout tellement rapidement, et aujourd'hui ils ne pouvaient plus rien faire pour cet enfant qu'ils avaient aimé et qu'ils aimeraient toujours. Du bonheur, à la tristesse, au déchirement ... tout avait été tellement rapide. Et en même temps, tout cela était comme une éternité, comme si cela faisait une éternité que sa femme ne vivait plus, une éternité qu'il souffrait intérieurement. Tout était tellement paradoxal, tellement complexe, personne ne pouvait trouver les mots justes pour comprendre pourquoi ils avaient mérités de vivre une telle épreuve. Comme quoi l'argent ne peut pas protéger de tout, ils avaient avoir un confort et un niveau de vie élevée tout cela ne rendait pas la vie plus belle pour autant. Alors qu'il s'était éloigné suite à la réfléxion de sa femme, il la regardait incrédule, ayant tellement peur de la perdre un jour. Mais ses paroles furent rassurante, il l'écoutait et ses paroles lui firent comprendre que sa femme allait s'en sortir. Même si à une époque il en avait douté, maintenant il savait, il savait qu'elle redeviendrait la Marissa combattante, souriante et tout simplement sa femme. Je sais qu'il te faut du temps ... et je serais patient tant qu'un jour je retrouve dans ton regard l'envie et le plaisir de vivre. Au fond il ne lui fallait pas grand chose à Eden, il lui suffisait sa fille et sa femme et se savoir aimé pas les deux femmes de sa vie. Alors qu'il sentit les lèvres de sa femme sur les siennes, il profita de l'instant cela faisait tellement de temps que la tendresse n'avait pas été de mise dans leur couple, tellement longtemps qu'ils étaient à côté en se détruisant. Alors qu'elle remit sur le tapis le fait qu'elle allait se remettre à travailler à partir de lundi, il vit en elle que quelque chose avait changé, elle ne le disait plus avec cette répulsion, comme si cette dispute parmi tant d'autres lui avait fait comprendre que tout cela était la meilleure chose à faire, la meilleure pour tout le monde. De toute façon j'ai confiance en toi Marissa et je sais que tu vas y arriver. Tu es pas une Stewart pour rien ... et je m'y connais entre Leah, toi et notre fille ... elles ont du caractère ! dit il en affichant un sourire. Oui les trois n'étaient pas des cadeaux tous les jours encore moins lorsqu'elles s'alliaient contre lui.

Il était vrai qu’Eden était patient, elle ne doutait pas qu’il continuerait à l’être encore mais la jeune femme craignait que sa patience finisse par exploser tôt ou tard. Marissa avait peur que la distance qu’elle avait mise entre eux et la mauvaise ambiance par la même occasion ait des conséquences sur son couple. Ils avaient traversé par mal de chose mais là ce n’était pas rien, et la jeune femme avait peur, peur de perdre son mari. Cette discussion lui faisait du bien, il en faudrait d’autres comme celle-ci pour qu’elle arrive à remonter la pente. Eden et Leah jouaient un peu les perroquets avec la jeune femme mais elle avait besoin qu’on prenne soin d’elle aujourd’hui, elle avait tellement été présente pour les autres durant toutes ses années qu’aujourd’hui c’était à son tour de recevoir même si là elle en demandait peut être beaucoup. Marissa avait tenté de rassurer son mari, elle l’aimait tellement qu’elle ne pourrait pas non plus vivre sans lui. La jeune femme embrassa son mari, c’était elle qui venait vers lui et ça changeait car depuis quelques temps c’était toujours lui qui devait venir vers elle et parfois il se faisait envoyer balader ! Marissa avait bien conscience qu’elle le délaissait beaucoup trop. « Je ne sais pas, tu sais aujourd’hui les actionnaires se moquaient bien de savoir comment j’allais… heureusement que le chef m’a défendu parce que franchement ce n’était pas évident. Par chance ils ont accepté d’alléger mes plannings ! Que veux tu c’est les femmes qui ont le pouvoir chez les Stewart ! » Un sourire apparut sur le visage de la jeune femme, le premier de la journée un vrai exploit. Il est vrai que les filles dans la famille avaient de sacré caractère, déjà leur mère était une femme de caractère qui ne se laissait pas marcher sur les pieds, elle avait fait de sa vie un véritable rêve, son rêve. L’aîné, Emma avait toujours fait ce qu’elle voulait ce qui expliquait son départ du jour au lendemain, aujourd’hui personne ne savait vraiment où elle était ! Leah savait s’imposer dans le bon sens, elle était prête à tout pour sa famille tandis que Marissa avait du répondant, elle était franche, ne prenait pas quatre chemins… pauvre monsieur Stewart, et pauvre Eden ! « Tu crois que lundi midi tu pourras te libérer pour manger avec moi ? »

Bien qu'Eden soit entouré de femmes à caractère ne lui rendait pas la vie facile tous les jours, mais il est vrai aussi que sa femme, il l'avait pas laissé partir une fois qu'il l'avait trouvé. Peut-être qu'il aimait ça au fond les femmes de caractère qui ne se laissent pas marcher sur les pieds. C'était en plus tellement sexy lorsqu'elles énervaient pour des raisons étranges. Effectivement, Eden avait arrêté de faire le premier pas vers sa femme depuis quelques jours, il savait que lorsqu'elle serait prête elle reviendrait d'elle même, car se faire repousser plusieurs fois dans la même journée n'était pas trop son truc. Alors qu'elle continuait de parler de son rendez vous et des cons de sa profession, l'écouta, il savait que cela faisait du bien à Marissa de se savoir écouter, alors que rien qu'avec les dire de sa femme, il ne pouvait pas supporter ses gens, qui s'en foutaient tellement de la vie privée de leur personnel. Il vit un léger sourire sur les lèvres de la jeune femme, alors pour lui s'était un peu comme une victoire, une petite certes mais une victoire quand même. Oui d'ailleurs je me demande souvent comment je fais pour en supporter trois ... dit il la prenant dans ses bras avant de l'embrasser dans le cou. Il n'y avait aucune marque de sensualité car ils avaient autre chose en tête. Cela faisait bien longtemps que les baisers tendres n'étaient plus au programme, trop longtemps peut-être et pourtant Eden n'en réclamait pas, il avait cet enfant dans la tête tellement souvent, qu'il ne pouvait s'imaginer de reprendre sa vie comme avant aussi facilement. Cependant il ne s'enterrait pas chez lui, mais sa femme avait pris les devants et allait se ressaisir. Alors qu'elle lui demanda si il pouvait se libérer lundi pour manger le midi, il fit une petite tête tout en ayant l'air pensif. Je sais pas mon amour ... tu me promets quoi ? Bien sûr qu'il serait là lundi midi pour manger avec sa femme, la question ne se posait même pas, mais il voulait un peu la tester.

Les actionnaires n’étaient pas là pour faire du social, c’était le rôle du directeur de s’occuper de ses employés. Eux ils s’assuraient juste que l’argent plaçait dans cet hôpital leur rapporte toujours plus, il n’y avait que la réputation qui les intéressaient. M arissa était une très bonne chirurgienne c’était pourquoi ils n’avaient rien dit durant ces deux mois et aussi parce que son chef d’unité l’avait soutenu depuis le début et il continuait à le faire. Bien sûr que les actionnaires lui avaient fait peur durant cet entretien, ils étaient odieux et la jeune femme avait l’impression d’être rien à leurs yeux. Elle ne voulait pas perdre sa place, elle aimait son métier mais la jeune femme avait peur, elle était terrifié à l’idée d’entendre à nouveau un cœur battre. Ça l’angoissait terriblement, mais elle devait se forcer lundi à se lever et à se rendre à son travail parce que si elle ne le faisait pas il était clair que Marissa ne serait plus jamais capable d’y retourner et elle sombrerait définitivement. La jolie brune avait enfin adressé un sourire à son mari suite à ce qu’elle venait de dire, ce dernier ajouta qu’il se demandait même comment il faisait pour en supporter trois. Il la prit dans ses bras tout en lui déposant un baiser dans le cou, un léger frisson lui parcourut le corps à ce contact. « Tu n’as malheureusement pas le choix, tu es obligé de nous supporter ! ». La jeune femme proposait à son mari de déjeuner ensemble lundi midi, comme au bon vieux temps quand ils étaient un couple solide. Marissa angoissait tellement pour sa reprise qu’elle voulait avoir au moins une chose de positif dans sa journée, si Eden était libre elle serait ravie de pouvoir passer ne serait-ce qu’une heure avec lui et ainsi lui raconter sa matinée. De plus le jeune homme pourrait la motiver si une baisse de moral se faisait ressentir ! « On dirait ta fille… hum, je te promets un tête à tête comme au bon vieux temps. D’être souriante et optimiste ! Et surtout de prendre enfin soin de toi » Même si Eden ne s’était jamais plaint au fond Marissa savait très bien qu’il souffrait d’être ainsi mit de côté, elle voulait faire des efforts et lui prouver qu’elle pouvait y arriver mais il fallait être lucide, ça n’était pas gagné d’avance. Il y aurait à nouveau des hauts et des bas entre eux, jusqu’au jour où Marissa se sentira réellement prête à reprendre sa vie là où elle l’avait laissé.

Eden sentait l'atmosphère s'apaiser lentement mais surement, plus aucunes tensions ne se faisaient ressentir pour le moment dans le couple Jefferson au grand plaisir d'Eden. Les discutes adultes étaient de retour. Il savait très ben que sa femme faisait des efforts pour leur fille et lui, mais aussi pour Leah, car au fond Leah avait toujours été là depuis ces deux derniers mois à aider Marissa, Eden et changer les idées de Faith. La jeune femme devat être au bout elle aussi, ce drame avait mis la famille Jefferson et Stewart dans un tel état, que tout le monde était au bout et cela ne serait pas simple pour que tout le monde s'en sorte rapidement. Bien que personne ne se remettrait de ce fait, ils devraient apprendre à vivre avec cette plaie ouverte dans la poitrine. Alors que Marissa lui rapella qu'il n'avait pas le choix de l'accepter, car avec les Stewart on prend le lot entier ou bien on prend pas. Mais finalement, il était mis heureux d'avoir trois merveilleuses femmes autour de lui. Après tout, Leah était un peu devenue comme sa soeur. Certes et de toute façon je n'ai pas l'intention de les laisser filer. dit il en souriant à sa femme. Puis il lui prit la main pour l'emmener dans la cuisine, après tout c'étai l'heure de manger. Et puis Eden étant un gros mangeur il fallait qu'ils préparent un déjeuner bien copieux. Les disputes ça ouvrent l'appétit. Tu veux manger quoi ? dit il en lui lançant un petit sourire. Lorsque Marissa le compara à leur fille, il laissa échapper un petit rire après tout Faith n'était pas la pire comparaison du monde, elle était tellement parfaite et mignonne, et puis le mieux c'était que c'était la leur. Vivement lundi alors ! regardant sa femme, tout en mettant le couvert. C'était comme ça sa femme faisait la cuisine et lui le reste, oui il détestait la cuisine, surtout qu'il n'était pas vraiment un très bon cordon bleu. Il savait juste faire des pâtes, ce qui tombait bien car Faith adorait ça. Puis il s'approcha de sa femme, qui était tournée vers l'évier et ce mit derrière elle avant de lui murmurer à l'oreille. Et si tu commençais des maintenant à t'occuper de moi.

C’était une bonne nouvelle même si Marissa savait déjà qu’il ne la laisserait pas filer tout comme leur fille ou bien encore Leah. Si ce n’était pas le cas il ne serait pas resté avec sa femme et n’aurait pas construit tout ceci. La jeune femme était heureuse de voir à quel point son mari et sa sœur s’entendaient bien, ils étaient proches et jamais elle n’avait été jalouse de ce lien qui les unissaient bien au contraire. Marissa aimait tellement sa sœur qu’elle n’aurait pas supporté que son mari ne s’entende pas avec elle, pourtant au début entre eux deux ça n’était pas gagné et elle avait eu peur de devoir faire un choix. Par chance ils étaient une vraie famille, c’était le plus important pour Marissa qui avait toujours rêvé un jour d’avoir sa propre famille même si elle avait imaginé avoir une maison rempli d’enfants à en perdre la tête. Eden prit la main de sa femme se dirigeant avec elle vers la cuisine, elle n’avait même pas fait attention à l’heure et c’est en entendant son mari qu’elle se rendit compte. « Euh… je n’ai pas faim, mais dis moi ce dont tu as envie et je te le ferais » Marissa aimait bien faire à manger, elle n’était pas aussi doué que sa sœur c’était certain mais elle était tout même une bonne cuisinière, en tout cas son mari et sa fille ne s’en plaignaient pas. La jeune femme étant très souvent seul elle sautait beaucoup de repas, généralement elle ne mangeait que le soir lorsque sa fille et son mari étaient là. Ce n’était pas raisonnable et sa sœur n’était pas très contente d’ailleurs mais c’était une chose que faisait généralement les gens lorsque ça n’allaient pas. Eden avait hâte d’être à lundi, la jeune femme ne rajouta rien car elle n’en avait pas vraiment envie. Le déjeuner oui mais pas la reprise de son travail, elle angoissait énormément mais préférait se taire. La jeune femme se dirigea vers l’évier faisant couler l’eau tout en se lavant les mains, fermant le robinet elle attrapa un torchon tout en s’essuyant les mains. Eden prit place derrière elle lui murmurant à l’oreille qu’elle pouvait commencer à s’occuper de lui maintenant. « Monsieur Jefferson est-ce bien raisonnable ? Je pensais que tu avais faim ! » La jolie brune posa le torchon sur la paillasse avant de se retourner doucement pour faire face à son mari restant contre l’évier. La jeune femme releva la tête vers son époux se mordillant légèrement la lèvre inférieure, elle posa ses lèvres contre celle d’Eden l’embrassant tendrement.

Il est vrai que cela se voyait que Marissa ne devait pas se nourir à tous les repas mais Eden avait jugé que de toute façon tout cela était peine perdue, et surement que Leah avait déjà les pieds dans le plat. Elle avait fondu, d'une femme enceinte à terme, elle était passée à une femme frêle et toute fine, cependant elle avait toujours ce sourire ravageur. Euh je sais pas trop ce que je veux en fait c'est toi le cordon bleu de la famille. Il est vrai que Eden et la cuisine ça ne faisait pas deux mais plutôt vers les mille, il était trop nul mis à part les pâtes. Il avait de la chance entre sa femme et sa belle soeur, il ne devait pas faire souvent la cuisine. Cependant son corps criait famine mais sa femme allait remédier à cela, il avait confiance en ses talents de cuistos.
Alors qu'il s'était posté derrière sa femme, il la laissa se retourner, alors qu'elle lui faisait un peu la morale, il réfléchit un instant avant de vouloir répondre mais trop tard ses lèvres étaient en contact avec celle de Marissa. Deux baisers en même pas une heure d'intervalle, cela faisait bien longtemps qu'elle ne lui avait apporté autant d'attentions, non il n'allait pas s'en plaindre bien au contraire et cela voulait bien dire que finalement elle allait peut-être un peu mieux et tant mieux d'ailleurs. Prolongeant le baiser de sa femme un instant, il sépara leurs lèvres quelques secondes plus tard. Et bien j'aurais dit qu'effectivement il serait plus raisonnable de manger, mais tu m'as trop tenté. dit il en laissant échapper un magnifique sur son visage. Il la regarda un instant tout en essayant dans lire dans ses pensées mas autant dire qu'il n'y arrivait pas, elle était ouverte mais en même tellement fermée, tellement encore recroquevillé dans cette carapace qu'elle s'était crée depuis la tragédie.

« Ah vous les hommes, qu’est ce que vous feriez sans nous ? » Eden avait bien de la chance que la jeune femme soit chez eux à attendre que le temps passe parce que si elle reprenait réellement goût à la vie Marissa allait redevenir une femme très occupée. La jolie brune occupait un poste important, elle faisait les consultations, opérer et gérer toute une équipe. Autant dire qu’elle ne rentrait pas chez elle en fin d’après midi mais plutôt en début de soirée et parfois elle devait repartir pour les opérations importantes. Avant son accouchement la jeune femme adorait tout ceci, elle aimait courir partout et se sentir importante mais aujourd’hui ce qu’elle aimait c’était rester chez elle et s’occuper des siens, enfin quand elle en avait envie parce qu’évidemment avec sa déprime parfois elle zappait son mari. Enfin pour l’instant ils n’en étaient pas là, pour le moment Marissa se sentait bien, elle avait envie d’être avec Eden et ce dernier semblait en avoir tout autant envie qu’elle. Malgré une dispute qui avait faillit mal terminer le couple passait au dessus et se consacrer sur le présent. Eden avait faim et même si il ne savait pas ce qu’il voulait manger la jeune femme lui trouvait quelque chose à faire de rapide de préférence sinon il allait mourir de faim.
Pour le moment il n’était pas question de préparer à manger, en effet le jeune homme venait de faire comprendre à sa femme qu’elle pouvait commencer à s’occuper de lui sans pour autant attendre lundi. Marissa posa ses lèvres sur celle de son mari l’embrassant tendrement, ces moments étaient si rares entre eux et elle ne se l’expliquait pas. Bien sûr que ça lui manquait, c’était son mari après tout. « On n’a jamais été raisonnables ». Le sourire de son mari elle ne pouvait pas y résister, en faite elle ne pouvait pas résister à son mari que ce soit son sourire, son regard, son physique… tout lui plaisait chez lui. Marissa embrassa à nouveau son mari tout en posant l’une de ses mains sur la nuque de ce dernier, la descendant doucement finissant sa course sur le torse de son mari.

Un homme sans une femme ? Et bien tout cela serait pour le moins compliqué, un homme après tout ça sait pas faire grand chose mis à part Eden qui savait tout de même repasser car Marissa détestait lui repasser ses chemises alors il avait bien été obligé de s'y mettre. Après il s'occupait beaucoup de sa fille et encore plus ces derniers, ce qui était pour la cuisine tout simplement ils ne mangeraient que des pâtes ce qui feraient d'eux plus tard des gros et donc des gens pas trop trop attirant, mais il n'aurait plus besoin de plaire après tout. Euh et bien ça serait comment dire ... un peu la galère mais bon comme nous les hommes nous sommes supers forts on pourrait s'y habituer. Ce qui ne veut pas dire que ta présence ne me manquerait pas au plus au point Mme Jefferson. il esquissa un magnifique sourire tout en regardant sa femme qui était en train de lui trouver un petit truc à manger, du rapide pour la même occasion car tout cela était assez urgent.
Mais finalement peut-être que Marissa et Eden avait trouvé une autre actiivité, une activité d'un autre ordre, cela faisait longtemps qu'ils n'avaient pas partagés un instant d'intimité car la souffrance était trop là, et leur désir bien que toujours présent passait après, il le savait et le comprenait d'ailleurs lui même s'interdisait un peu ces moments mais aujourd'hui était un jour pas comme les autres apparemment. Alors que Marissa avoua à juste titre qu'ils n'avaient jamais été raisonnables, ni même sage. Il dessina un sourire en coin sur ses lèvres alors que sa femme prenait de nouveau possession de ses lèvres. Le baiser était tendre, de plus sentant la main de cette dernière parcourir sa nuque puis son torse, il ne put s'empêcher de frisonner. Oui sa femme lui faisait toujours le même effet et puis après tout, elle le connaissait bien pour savoir ce qui le faisait succomber. Prolongeant le baiser, puis l'embrassant sensuellement dans le cou puis dans le creux de l'omoplate. Il commença à la porter pour se rendre sur le canapé. Jamais raisonnable à ce moment même j'ai pas envi que ça commence. Allongeant sa femme doucement, il se mit dessus elle tout en l'embrassant de nouveau.

« Je ne crois pas que vous pourriez vous habituer… j’adore quand tu m’appelles ainsi, je ne m’en lasserais jamais » La jeune femme sourit à son tour, le jour où elle était devenue madame Jefferson autant dire que ça avait été l’un des plus beaux jours de sa vie parce que bien sûr la naissance de leur fille était également le plus beau jour de sa vie. Marissa avait toujours rêvé d’avoir une telle vie, depuis toute petite elle voulait être comme sa mère sauf qu’elle voulait travailler plutôt que d’organiser des soirées pour rester « populaire ». Son mariage elle en rêvait avant même de rencontrer Eden, autant dire que leur mariage avait été magnifique du début à la fin et que rien n’avait été laissé au hasard. Monsieur Stewart qui mariait sa première fille avait vu grand comme toujours. Marissa avait fait appel à un grand couturier pour avoir une robe unique et qu’elle avait pensé elle-même, sans oublier que plusieurs personnes avaient été embauchées pour préparer tout de a à z. Bref un vrai mariage de princesse ! Beaucoup avait critiqué le couple que formaient Eden et Marissa, il faut dire qu’au début ils étaient un couple préfabriqué, leurs amis savaient qu’ils étaient ensemble juste pour obtenir le rôle tant convoité de reine et roi de l’année. Quand leurs sentiments étaient devenus réels beaucoup n’avaient pas voulu y croire, sûrement des jaloux qui aujourd’hui pouvaient constater qu’ils étaient toujours ensemble pour le meilleur comme le pire.
Pour le moment il n’était pas question de dispute ou de tension mais bel et bien d’un rapprochement entre ces deux là. Il était vrai que leur couple était au point mort au niveau de leur vie sexuel, en même temps vous imaginez bien qu’ils avaient eu autre chose à penser. Marissa n’avait rien tenté parce qu’elle n’en avait tout simplement pas envie, au début c’était surtout par qu’elle devait se remettre de son opération et après l’idée ne lui traversait même pas l’esprit. Aujourd’hui cupidon semblait être au rendez-vous, les deux amoureux partageaient un baiser. La jeune femme passa la main sur la nuque de son mari la descendant doucement jusqu’au torse musclé d’Eden. Son mari mit fin à leur baiser pour déposer ses lèvres dans un premier temps dans son cou l’embrassant sensuellement. Un frisson parcourut le corps de la jeune femme qui ne pouvait pas résister aux baisers de son mari, surtout après tout ce temps elle était plus sensible. Elle se mordit la lèvre en sentant les lèvres d’Eden descendre vers son omoplate, le jeune homme la porta jusqu’au salon tandis qu’elle déposait à son tour ses lèvres sur le cou de son mari. Eden prit la parole tout en la posant sur le canapé, la jeune femme murmura « moi non plus » qui suffisait à faire comprendre qu’elle ne voulait pas que ça prenne fin. Eden se mit sur elle reprenant ses lèvres, Marissa prolongeant ce baiser plus langoureusement tout en passant à nouveau une main sur la nuque de son homme la passant sous son haut pour venir lui caresser le haut du dos. Détachant ses lèvres elle les glissa sur le cou d’Eden tandis que sa main revenait devant, de ses deux mains elle prit le bas du tee-shirt de son mari le remontant doucement détachant ses lèvres du cou du jeune homme.

Marissa et Eden avaient toujours eu une relation plutôt particulière, la première fois qu'ils 'étaient rapprochés rien ne laissé présager qu'ils pourraient réellement tomber amoureux l'un de l'autre. Marissa était la plus populaire du lycée, Eden était le quaterback de son équipe et le modèle qu'il suivit soit celui de son frère n'était pas vraiment à un se consacrant qu'à une seule femme. D'ailleurs il n'avait jamais vraiment voulu changer et se ranger, mais Marissa avait comme une certaine attraction sur lui qui ne lui permettait pas de trop s'éloigner. Il ne pensait plus qu'à elle et ne voulait plus qu'être avec elle, souvent il se trouvait ridicule car pour lui être amoureux ça ne devait pas exister, profiter de la vie oui ! Finalement, ils s'étaient fais submergés par le jeu, par leur envie de popularité intéressée. Maintenant onze ans plus tard, Eden ne regrettait pas le moins du monde d'avoir dit adieu à sa vie sans réelle sens, sans réel ambitions dignes de ce nom, il était un fils à papa, un con !
Les choses entre Eden et sa femme étaient en train de se préciser, d'aller dans un sens qu'ils n'avaient pas "exploré" depuis bien longtemps, bien sûr que cela lui manquait de savoir sa femme près de lui, et sentir ses caresses mais il n'était pas un fou non plus, il s'avait profiter des moments simples de la vie, et rien que de voir sa fille ou sa femme sourire lui donnait une joie indescriptible. Alors que le sourire était au beau fixe sur le magnifique visage de sa femme, il ne put s'empêcher de la "dévorer" des yeux. Même au plus bas point moralement, elle restait sublime, magnifique et personne ne pourrait jamais l'égaler, après tout avec l'argents qu'ils avaient la jeune femme ne se privait de rien pour se mettre en valeur dans la limite du classe. Alors qu'à présent le couple Jefferson se trouvait allongé sur le canapé, Eden laissa faire sa femme, tout en frisonnant à chacun de ses baisers, oui cela lui avait manqué bien plus qu'il ne le pensait, mais les baisers stratégiques de sa femme, lui rappela. Ca tombe bien alors ... dit il alors qu'il se retrouvait torse nu. Il commença alors à embrasser de nouveau sa femme dans la nuque sensuellement tout en déboutonnant un à un pour faire durer le suspense les boutons de son chemisiers. Une fois tous les boutons défaits, il descendit ses baisers au niveau de l'entre poitrine de sa femme, avant de remonter à ses lèvres pour lui montrer toute la passion qu'il avait encore pour elle. La soulevant quelque peu pour lui ôter totalement le chemiser, il tenta un retourné et finit par se retrouver dessous. Contemplant les formes parfaites de Marissa, il se mordilla la lèvre.

Leur dispute était à présent loin derrière eux, l’éloignement et la distance imposé par Marissa avaient disparu également. Pour le moment il n’était pas question de penser au malheur qui s’était abattu sur leur famille, de ressasser le passé ou de penser à ce qui allait se passer avec la reprise de son travail la semaine prochaine. La jeune femme ne pensait plus qu’à ce qui se passait actuellement entre son mari et elle, ce rapprochement dont ils avaient envie tout les deux. Le couple venait de prendre place sur le canapé du salon, ça faisait tellement longtemps qu’ils n’avaient pas passé un tel moment que chaque caresse et chaque baiser de son mari provoquait des frissons à la jeune femme. Il était impossible de faire mache arrière et de toute façon elle ne le souhaitait pas. Retirant le tee-shirt du jeune homme, Marissa le balança un peu plus loin se moquant de savoir où il allait atterrir. La jeune femme se mordit la lèvre inférieur au contact des lèvres d’Eden sur sa nuque, jamais elle ne pourrait se lasser de son mari malgré toutes ses années elle l’aimait toujours autant et avait toujours autant envie de lui. Marissa n’avait jamais eu envie d’aller voir ailleurs contrairement à son mari qui lui avait été infidèle durant plusieurs mois avant de lui avouer, elle n’avait jamais comprit pourquoi il avait fait ça malgré les explications d’Eden. Elle lui avait pardonné, avec beaucoup de mal mais aujourd’hui cette histoire était loin derrière eux ! Le jeune homme déboutonna un à un les boutons du chemisier de Marissa, une fois fait il descendit ses baisers arrivant à l’entre poitrine de la jeune femme. La respiration de la jolie brune se faisait un peu plus dense face au plaisir que lui procurait son mari. Lorsque ce dernier reprit ses lèvres la jeune femme prolongea ce baiser plein de passion, son chemisier fut entièrement enlevé avant qu’elle ne se retrouve au dessus de son mari. Un sourire au coin des lèvres de la jolie brune se dessina face à Eden qui la contemplait comme un premier jour. Marissa reprit les lèvres de son mari avant de les déposer sur son torse musclé, l’embrassant sensuellement pendant que l’une de ses mains baladeuses descendait le long de son torse finissant sa course vers l’entrejambe du jeune homme.