Lloyd Estaing BAD COP
› MESSAGES : 79 › EMMENAGEMENT LE : 01/11/2016 › AGE : 41 › STATUT CIVIL : ALL ALONE ; › QUARTIER : IN A SAD AND POOR PLACE OF PACIFIC LANE ; › PROFESSION/ETUDE : FORMER PRISONER WITHOUT MONEY, WHO THINK HE DOESN'T NEED HELP - GARDEN KEEPER OF PALM AVENUE ; › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : BEN BARNES ; › COPYRIGHT : ELOW ;
| Sujet: Lloyd ▲ the man with one pair of jeans Mar 1 Nov 2016 - 19:39 | |
| « You know what happens when you only hear one side of the story? You only heard one side of the story. »
NOM : Estaing PRÉNOMS : Lloyd SURNOMS : 'Circus' est le surnom qu'on lui a donné à l'armée. Synonyme de son caractère de clown. AGE : 33 ans DATE DE NAISSANCE : Le 16 mai 1983 à Jasper, Alabama (état-unis.) NATIONALITÉ : Américaine SEXUALITÉ : Hétérosexuel SITUATION AMOUREUSE : Célibataire. Il a pratiquement oublié l'existence des femmes et les effets qu'elles pouvaient avoir sur lui. EMPLOI/ETUDES : fraîchement sortie de prison depuis un an, potentiellement éboueur à l'avenir, mais jardinier à Palm Avenue, pour faire plaisir aux habitants fortunés. NOM DU QUARTIER : Pacific Lane ANIMAUX DE COMPAGNIE : Aucun CHIFFRE PORTE BONHEUR : 13.
FRANKLIN FITZ, 74 ANS – ANCIEN VOISIN
« Lloyd ? C'était un jeune garçon exceptionnel. Il ressemblait beaucoup à son père, mais en plus serviable. Le pauvre Dominic est mort au combat, vous voyez, mais ça n'a jamais empêché Lloyd de vouloir entrer dans l'armée à son tour. Très intelligent, ce petit, très intelligent. Pour un fermier, c'était un exploit d'être bon à l'école ! Sa mère et lui ont fait un maximum pour gérer la ferme à deux, mais ce n'était pas facile. Je pense que c'est mieux ainsi. Que Dominic soit mort avant de voir ce que son fils est devenu. Oh, je ne dis pas que c'est un monstre, mais tout de même. C'est triste comme histoire... »
SAMUEL KURTIK, 27 ANS – MILITAIRE
« - Circus, c'était le crétin de la base d'entrainement. Il était rarement sérieux et ce n'était pas plus mal. Au moins, on avait quelqu'un sur qui compter quand on avait besoin de rire un bon coup. J'crois qu'il savait par avance que ce n'était pas fait pour lui l'armée, mais ce n'était pas un lâche. Il a quand même essayé, jusqu'au bout. Il m'a sauvé la vie une fois, quand nous étions en Irak. Je n'ai jamais vu un type avec autant de chance. En six ans, je crois qu'il a frôlé la mort un millier de fois. Vous me direz, vu notre métier, on risque tous de crever d'une minute à l'autre, mais lui... Je ne sais pas. À tous les coups, il y avait un trèfle à quatre feuilles dans sa poche. Où une patte de lapin. Il était diffèrent sur le terrain et petit à petit, je crois qu'on l'a un peu perdu. Il est le genre à se contenir et à garder pour lui tout ce qu'il ressent. Alors forcément, parfois il explose. Et ce n'est pas beau à voir. »
LUDOVIC COLEMAN, 47 ANS – ANCIEN-PSYCHIATRE
« - L'accident et le choque subi à provoquer chez lui un renfermement. Il n'aime pas approcher les gens, il n'aime pas être entouré et encore moins être touché. Il y a chez lui des symptômes qui dépassent le trouble de stress post-traumatique. Par chance, il est extrêmement perspicace. Il sait où nos discutions le conduise et s'adapte avec beaucoup de facilité à la vie qu'il a aujourd'hui. Il va, petit à petit, retrouvé toutes ses facultés, je n'en doute pas une seconde. Il y a cependant encore des choses que je ne peux moi-même pas expliquer. Des conduites, des gestes, des sautes d'humeur qui le ralentissent dans ses progrès. Mais j'ai confiance, tout va bien se passer. Il a simplement besoin de croire en lui et d'arrêter d'imaginer qu'il provoque les malheurs qui lui tombent dessus. »
THOMAS SPARK, 33 ANS – AVOCAT
« - Les clients qui ne veulent pas sortir de prison, c'est rare. Pourtant, cela arrive et Lloyd en est la preuve vivante, mais mon job consistait à le faire sortir de prison et j'y suis arrivé. Imaginez maintenant sa situation. Il vient de passer sept ans de prison, sept ans loin de la réalité qui est la nôtre. Comptez avec cela presque six ans uniquement en Irak et en Afghanistan. Et le reste de son existence n'est constituée que d'une vie tranquille dans la ferme de sa mère. Vous voyez où je veux en venir ? Les probabilités pour qu'il s'en sorte dans le futur son très faible. Voilà pourquoi je l'ai incité à s'inscrire à un programme de réinsertion. Sortir, c'était facile. Maintenant il faut survivre. »
Nous avons tous un passé, un présent et un futur. (2009) Année #1 – le procès
« Coupable, coupable, coupable... je suis coupable ! Enfermez-moi ! » On aurait dit que le tribunal avait cessé d'exister pendant un moment. Aucun son ne se faisait entendre, laissant le souffle amer de Lloyd se répandre. Son coeur battait si vite que sa respiration irrégulière était bruyante. Il s'était relevé de son siège, ne supportant plus le cycle infernal dans lequel on l'avait enfermé. Reprenant le contrôle de la salle, le juge frappa sur sa table. Jusqu'ici, il n'avait jamais contredit les faits. Il était responsable, il voulait payer pour ce qu'il avait fait. Depuis cette nuit-là, il regrettait. Il souffrait et personne ne semblait vouloir le comprendre, ni même vouloir l'aider. Il en avait marre de se laisser emporter d'un point à un autre sans un mot. De voir le temps passer sans pouvoir réparer quoi que ce soit. Et plus il attendait, plus il se sentait disparaitre. Et alors qu'il essayait de reprendre son calme, qu'il observait un à un les différents regards qu'avaient posés sur lui le jury, il senti quelque chose. Comme un coeur qui se brisait quelque part. Il avait tout de suite pensé à sa mère, la raison même pour laquelle il avait un avocat. Mais il comprit, que ce coeur qui venait d'exploser n'était autre que celui d'une fille. L'adorable Maisy Cullman avait perdu son père et devant-elle, le coupable lui riait au nez, enfonçant le couteau dans la plaie. Tout ce qui lui restait, c'était cet homme. Pas d'autres familles, puisque cet homme, ce fou furieux, avait tué son père. Lorsque Lloyd croisa son regard, il se sentit faible. Il retomba sur sa chaise vaincu. C'était un accident. Mais une réalité. Il avait tué un père de famille tout ce qu'il y avait de banale, qui s'était retrouvé au mauvais endroit, au mauvais moment.
Et lorsque la sentence fut prononcée, il se mit en colère. Il y avait sur son front écrit en gras et en grand « traumatisé de guerre ». Et alors qu'il pensait payer pour ses actes, on lui donnait une peine moins lourde. Dix ans de prison, sept si jamais il faisait preuve de bonne conduite. Deux en centre hospitalier spécialisé. Lui, tout ce qu'il désirait, c'était faire marche arrière. Tout oublier. Mourir même, si c'était une option.
(2010) Année #2 – chez le psy
Parlez-nous du 17 janvier 2009. Vous veniez de rentrer de votre troisième tour après deux ans en Irak, c'est bien ça ? Oui. Qu'est-ce qui s'est passé ? J'étais sortie. Je n'arrivais pas à dormir. Pourquoi ? Je ne sais pas... J'avais la sensation de ne pas être ma place. Je tournais en rond dans mon lit. J'avais mal à la tête... Je n'avais pas réussi à fermer l'oeil depuis des jours, alors j'ai cru que... Je ne sais pas. Je pensais qu'un somnifère m'aiderait. Qu'est-ce qui s'est passé ensuite ? Je suis allé à la pharmacie non loin de chez ma mère. Et pendant que je payais, deux hommes sont entrés. Ils ont commencé à menacer le vendeur, puis les clients. Ensuite ? L'un d'eux avait une batte en baseball, en métal. A chaque fois qu'il donnait un coup quelque part, j'avais l'impression qu'une bombe explosait. Et puis l'une des clientes, une femme enceinte, arrêtait pas de pleurer parce qu'elle n'arrivait pas à retirer son alliance. Qu'avez-vous fait ? J'ai essayé de la protéger. Ils étaient prêts à lui couper le doigt. Je trouvais ça horrible. Mais quand je l'ai repoussé, il n'a pas aimé. Et puis j'ai perdu le contrôle. Je n'arrivais pas à m'arrêter de frapper. C'est là que vous avez sorti votre arme ? Je ne me souvenais même plus de l'avoir gardé avec moi. Je pensais l'avoir rangé dans un tiroir, je ne voulais pas que ma mère tombe dessus. Mais en réalité, elle ne me quittait jamais. Je ne sais pas à quoi je pensais. Et puis l'homme à la batte m'a donné un coup, j'me suis retourné et j'ai tiré. Mais vous ne l'avez pas touché. Non. J'ai juste tiré... Sans réfléchir, sans viser, sans m'arrêter. J'ai juste tiré. Mais je n'avais pas touché l'homme qui m'avait frappé. J'avais touché l'un des clients. Il est mort sur le coup. Est-ce que vous savez ce que sont devenus les deux braqueurs ? Non. Je sais seulement que celui que j'avais frappé a été hospitalisé. Le second s'est enfui quand j'ai tiré... Quel a été votre réaction quand vous vous êtes rendu compte de votre erreur ? J'ai tenté de le sauver. Vous ne vous êtes donc pas enfui ? J'ai hésité. Mais je tremblais tellement. Et il me fixait. Il y avait tellement d'incompréhension dans son regard... Il ne comprenait pas pourquoi il était en train de mourir. Pourquoi j'avais tiré. Moi-même, je ne comprenais pas ce qui était en train de se passer. Je voulais tellement partir. Je voulais tellement me cacher. Mais je ne pouvais pas fuir le regard de ce type qui n'avait absolument rien fait. Alors je suis resté. Et il est mort. Vous vous en sortez de mieux en mieux, Monsieur Estaing. Vous arrivez enfin à en parler calmement. Vous faites des progrès. Parlez-moi de votre mère maintenant. C'est votre seule famille, c'est ça ? [...]
(2011) Année #3 – un jour
« - Et tu as survécu. » « - J'ai survécu. » Les deux prisonniers en face de lui applaudirent comme s'ils avaient entendu la plus belle histoire de leurs vies. Pourtant, ce n'était pas ce que pensait Lloyd, qui racontait simplement ce qu'il avait vécu en Afghanistan. Il souffrait aujourd'hui encore de ce qu'on appelait la culpabilité du survivant. Il avait vu de nombreux camarades mourir, mais lui, s'était toujours relevé. « - Putain ! Pour un meurtrier, t'avais un bol de dingue ! » Lloyd releva instinctivement son regard vers un troisième prisonnier qui les avait rejoint. « - Tu sais, ça fait un moment que je t'observe. Mais j'me demandais : Où est-ce que j'ai déjà vu ce type ! Et puis là, Paf ! Illumination ! » Son sang se mit à bouillir alors que sa mémoire recollait les morceaux. Cette voix ne lui était pas inconnue, ce regard non plus. Il se sentait plonger dans un profond abysse de colère et de haine alors que l'inconnu lui souriait comme si sa découverte était la plus belle du monde. « - C'est con, hein ? De se retrouver ici après tout ce temps ? Comme quoi, le monde est petit à en crever ! » Son rire résonna lourdement alors que Lloyd se releva rapidement, ses yeux rouges, prêt à exploser. Les deux personnes qui l'écoutaient plus tôt tentèrent de l'arrêter, mais ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne frappe. Celui qui riait s'était calmé face à ce geste, reculant d'un pas, presque effrayé par ce qui pouvait arriver. « - Tu me diras, c'est le karma ! À tous les coups ! Au fait, tu sais, mon frère te passe le bonjour. Bon, il n'a jamais vraiment apprécié que je le laisse en plan comme un traitre, mais au moins, il n'est pas en prison lui ! J'crois que c'est un peu grâce à toi. Moi par contre... » Il se rapprocha légèrement, provocant Lloyd à son maximum. « - J'suis bien content d'avoir quelqu'un avec qui jouer à l'avenir. Dommage, ils n'ont pas de batte baseball ici. » Et Lloyd se détacha de ceux qui l'empêchaient de défoncer cet enfoiré.
(2012) Année #4 – la dernière fois
Tu l'as encore frappé ? Ton avocat est venue m'as raconté... Maman, je n'ai pas envie d'en parler. S'il te plaît. Tu sais pourquoi ils l'ont enfermé ? C'est un malade ! Tout comme son frère. Ils en parlaient pendant des jours dans les journaux. Si tu continues, il risque de... J'en ai rien à foutre. Quand il arrêtera de me chercher, peut-être que j'arrêterais de le frapper. En attendant, tant qu'il est là, je ne me calmerais pas. Souviens-toi de ce que le juge à dit, si tu veux... Si je veux quoi ? Sortir plus tôt ? Mais tu ne comprends pas ? Je ne veux pas sortir. Je mérite ce qui m'arrive. Et j'en ai marre qu'on me traite comme une pauvre chose malade qui a besoin d'aide ! J'ai tué ce type, j'assume. Maintenant, cet enfoiré est aussi responsable que moi. Je ne vais pas rester les bras croisés et l'ignorer. Mais il est condamné à passer le restant de ses jours en prison, pas toi. Laisse-le. Tu as tellement changé, si seulement... Arrête ! Je t'en prie. Je m'en fiche. Ne viens plus me voir ! J'en ai ma claque de te voir pleurer. Tu ne comprends donc pas ? Tu es tout ce qui me reste... C'est toi qui ne comprends pas. Ton fils est mort.
(2013) Année #5 – l'avocat
« - Deux ans ? » Lloyd ne comprenait pas. « - Oui, le juge a accepté de te faire sortir dans deux ans si tu promettais de ne pas faire de faux pas. » Il ne comprenait pas. Il avait passé ces dernières années à n'être qu'un prisonnier parmi les autres. Il avait participé à des bagarres, enclenché quelques-uns. L'infirmière s'était habituée à le voir débarquer. Il n'avait rien d'un exemple. Alors il ne comprenait pas. Et il resta sans voix. « - Le transfert de Bart Daniels a aussi été fait. Tu n'auras donc plus de problème de ce côté-là. » « - Quoi ? » Son avocat soupira. « - Écoute Lloyd, ta mère paye une fortune pour faire de ta vie quelque chose de moins misérable. Alors tu arrêtes de jouer les martyres. Personne ne veut voir un héros de guerre en prison à cause d'un stupide accident. Tu étais jeune, tu rentrais de ton premier tour et ton médecin, un incompétent de première, n'a pas remarqué que tu souffrais d'un traumatisme flagrant. Ton cas n'est qu'un cas parmi des milliers déjà existant. Maintenant, tu bouges tes fesses et tu joues les parfaits prisonniers pour donner ta place à des psychopathes qui le méritent largement plus que toi. Pigé ? » Il baissa la tête. Il ne savait pas quoi dire, ni même quoi répondre. Sa mère avait payé un nouvel avocat et visiblement, Lloyd n'allait pas réussir à la faire fuir. Non, celui-ci semblait être déterminé à le faire sortir. « - Je ne mérite pas de sortir. » L'avocat se mit à rire et alors qu'il rangeait ses affaires, il lança : « - Tu te fous de moi, c'est ça ? Dis-moi, quand tu tuais en Irak, tu te disais quoi ? Chouette, j'vais protéger mon pays et tuer l'ennemie ? C'était légitime ? Tu avais le droit ? Mais quand tu as tué ce pauvre père de famille, oups, c'était un accident, j'vais devoir payer ça toute ma vie ? Dans les deux cas, tu as tué. C'est le même acte. L'un ne vaut pas mieux que l'autre. La seule chose à savoir c'est que toi tu es en vie. Et que jusqu'ici, tu as déjà payé cinq années de ta vie pour un accident. » Lloyd se crispa. Il n'aimait pas la façon dont il lui parlait. « - Tu ne me connais pas. » « - Et je m'en fiche. À partir du moment où je sais que tu ne voulais pas de ce meurtre sur tes épaules, je sais que je dois te sortir de là. Maintenant, tu m'excuses, j'vais aller me payer un verre. On se revoit dans un mois. Et j'espère que tu seras de meilleure humeur. Si c'est pas le cas, j'te transfert à Huntington-Beach et tu m'auras sur le dos une fois par semaine.» Un policier entra dans la pièce, accompagnant Mr Spark à sortir, alors que Lloyd le fixait. Peut-être qu'il disait vrai... peut-être que sa place n'était pas là. Mais Lloyd était tiraillé par la peur. Ici, il ne faisait du mal à personne et c'était pour ça, qu'il ne voulait pas partir.
(2014) Année #6 – l'autre
Comment le décririez-vous ? Il ne parle pas. Il reste dans son coin, comme une ombre errante. On oublie parfois qu'il est dans la pièce que nous. Avant, il nous racontait sa vie. C'était sa manière à lui de ne pas sombrer et de ne pas oublier qui il était. Mais maintenant, plus personne ne le reconnaît. Plus personne ne fait attention à lui. Je ne pense pas que ça soit lié à ce qui s'est passé il y a six ans. Non. Je pense que c'est surtout parce qu'il s'est éloigné de la seule personne qui croyait encore en lui. Vous savez, quand Lloyd est arrivé pour la première fois, j'ai tout de suite compris. Il ne méritait pas d'être là. La prison, ce n'est pas un endroit pour un gamin qui n'a rien connu d'autres que la guerre. Ma vie à moi est foutu depuis bien longtemps et je sais que je vais mourir ici. Mais lui, il n'avait que dix ans sur les épaules. J'aurais donné n'importe quoi pour avoir sa place. Donc vous pensez que sa dépression est causée à cause de quoi ? Ce n'est pas une dépression. Il se meurt. Il n'y a plus personne dehors pour lui. Sa mère est morte et il n'a jamais pu lui dire au revoir. Elle ne lui rendait plus visite depuis un moment maintenant, parce qu'il le lui avait demandé. Mais je crois qu'il regrette ça. Et c'est ça qui le tue. Vous pensez que sortir lui ferait du bien ? Quelle question stupide, sérieux ! Pardon. Enfin, soyons logique quoi. Dehors, il a plus de chances de tout reprendre à zéro. J'veux ça pour ce gamin. Même s'il va sans doute me manquer. La prison quoi. L'ancien prisonnier qui partageait ma cellule était un petit con. Un pauvre Gangsta... Euh... Vous enregistrez ça aussi ?
(2015) Année #7 – la sortie
C'était un rayon de soleil. Un rayon qui se battait à travers les nuages pour se posait sur lui. Lloyd leva légèrement la main, son regard rivé vers le ciel. Ces vêtements ne lui allaient plus. Il avait l'impression que sa veste allait exploser s'il faisait le moindre mouvement. Il tenait au bout des bras un sac en plastique, contenant ses affaires. Celles que l'État avait gardées lors de son arrestation. Rien de bien utile. Il resta devant la prison quelques minutes, silencieux. Il avait du mal à comprendre ce qui lui arrivait et pourtant, l'air frais lui caressait doucement le visage comme pour lui expliquer. Et puis soudain, il se mit à marcher d'un pas lent vers l'arrêt de bus qui se trouvait plus loin. Le soleil prenait une plus grande place là-haut, réchauffant tendrement ses épaules. Mais son visage lui, semblait être au beau milieu d'un orage. Les larmes tombèrent, perdues à travers l'émotion qui saisissait l'ancien détenu. Il était dehors. Il était seul. Et il n'y avait personne. Il se posa calmement sur le banc, essayant de contenir ses larmes, de ralentir les battements de son coeur. Il n'était plus l'homme d'il y a sept ans. Il n'était plus un jeune militaire qui survivait à la mort. Il n'avait ni honneur, ni principe, ni famille. Il ne savait pas ce que la vie lui réservait, de quoi demain serait fait. Et alors qu'il essayait de se calmer, quelque chose capta son regard. Un mouchoir tendu, par un petit garçon au regard inquiet. La tempête se calma un moment alors qu'il attrapa l'objet. L'enfant s'éloigna, retournant près de sa mère, debout à quelques centimètres. Le regard de Lloyd dévia de l'enfant au bus qui arrivait. Sur l'affiche publicitaire qui se trouvait sur le côté, il remarqua : « - En 2016, je ferais un peu plus le ménage pour aider ma femme. Et vous ? Quelles sont vos résolutions pour la nouvelle année ? »
Derrière l'écran : Coucou tout le monde, je débarque sur H.B alors que personne ne me connaît alors autant faire les choses bien non ?! Tout d'abord il faut savoir que dans le monde des forums mon pseudo est Elow, tandis que mon prénom est elodie. Je suis âgé(e) de 24 ans et je vis actuellement du côté de toulouse. Ce que je fais dans la vie ? ça ne vous regarde pas :p Passons aux choses sérieuses, j'ai connu ce forum sur MSN ?, ma première impression en le voyant a été YAAY. Côté rp je vous préviens que mes fréquences de connexion seront de 5j/7 et que mon niveau rp est de 500 à 3000 mots. Concernant mon personnage j'ai choisi Ben Barnes comme célébrité, pas mal non ? Si vous avez bien lu ma fiche vous savez d'avance que je choisi U CAN'T BUY HAPPINESS comme groupe ! Au fait j'allais oublier le code du règlement je m'auto-valide pour le kiff perso. A bientôt sur le forum ♥
Dernière édition par Lloyd Estaing le Ven 4 Nov 2016 - 9:55, édité 4 fois |
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