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| Hit me with your best shot | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Hit me with your best shot Dim 21 Aoû 2016 - 19:07 | |
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Assise par terre avec ses lunettes solaires sur le nez et son sorbet en train de fondre qu’elle s’activait à manger au plus vite, elle se creusait les méninges pour trouver une solution de secours à son problème. Le problème en question ? Elle vient de se faire mettre dehors par son propriétaire parce qu’elle n’a pas payé son loyer depuis déjà quelques mois. Il faut dire que quand elle a reçu l’avis d’expulsion, elle ne s’est pas plus inquiétée, se disant qu’elle n’avait pas à s’en faire et qu’elle avait déjà la solution entre les mains. Du moins entre les jambes. En moins de temps qu’il ne le fallut pour comprendre quel était le fuck actuel, elle offrit de payer son loyer en nature en passant par le fils de son propriétaire. Elle l’avait joué fine pour essayer de faire croire qu’elle ne faisait pas ça pour qu’il ne la mette pas à la porte, elle joua même la carte de la pauvre petite fille qui se mettait à la porte et qui était tellement désespérée qu’elle se plongea dans l’alcool et finit par passer la nuit avec lui. Quand elle y repense, l’alcool avait beaucoup aidé cette soirée, elle ne pense pas qu’elle aurait pu le faire en étant sobre. Tout ça pour dire que ça n’avait servi à rien, cet abruti de fils avait fini par lui dire qu’il ne pouvait rien faire, que sa décision avait déjà était prise, qu’il ne pouvait pas le faire changer d’avis et bla bla bla. Bien, avec ça c’est sûr qu’elle irait loin. Pour couronner le tout elle n’avait même plus un rond en poche, son dernier dollar venait de passer dans ce sorbet pour la consoler et le pire, c’est qu’il n’était même pas bon. Enfin bref, grosse éclate.
Une fois le sorbet de fini – enfin, après qu’il ai totalement fondu – elle alla se laver les mains à la fontaine de la plage et alla ensuite récupérer ses affaires pour prendre la route. A savoir qu’elle n’avait avec qu’elle qu’un sac à dos dans lequel elle avait pu mettre quelques vêtements à l’intérieur, toutes ses affaires étant rester dans son ancien appartement le temps qu’elle trouve quelque part où rester. Melissa qui ne voulait pas se laisser décourager par la situation, avait prit l’initiative d’envoyer des messages à des amis pour l’aider mais elle avait oublié qu’ils étaient encore plus mal loti qu’elle. Il ne lui restait plus qu’une solution.
La Sullivan poussa un soupir et enfila son sac sur son dos et récupéra un skate qu’elle avait vu traîner à côté d’une bande d’ados qui étaient beaucoup trop absorbés par autre chose pour la remarquer, et se mit en route vers le quartier résidentiel. Plus précisément vers President Drive. Non, elle ne connaissait personne là-bas et croire le contraire serait mal la connaître, mais il y a quelques années elle a monté une arnaque avec ses amis qui était toute simple : une voiture + une petite collision = de l’argent. Lorsqu’elle arriva au quartier résidentiel, elle fit des allers-retours dans les rues pour faire comme si elle cherchait une maison, demandant même à des passants s’ils ne connaissaient pas un nom de famille qu’elle avait sorti au hasard. Bien sûr ils disaient non et elle se contentait de sourire, de les remercier quand même et de s’en aller sur son skate en continuant son chemin. Elle fini par se mettre à un coin de rue où passait des voitures et attendit le bon moment pour surgir. Elle redressa son sac sur son épaule et prit une profonde respiration, implorant tous les saints qu’elle connaissait de lui venir en aide et surtout de lui donner la force de faire ce qu’elle allait faire. Lorsqu’elle entendit une voiture approchée, elle s’élança de depuis son coin de rue et se jeta sous ses roues d’une telle force qu’elle fut projetée dans les airs. C’était douloureux, très douloureux elle n’allait pas mentir. Mais elle savait qu’elle n’avait rien de cassé – du moins c’était ce qu’elle se disait pour se rassurer – et surtout qu’elle était encore vivante. « Bordel ! » Jura-t-elle, alors qu’elle portait une main à sa tête tout en étant allongée sur le bitume.
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| Sujet: Re: Hit me with your best shot Jeu 1 Sep 2016 - 3:55 | |
| Katherina rangea ses affaires dans son casier, car sa journée de travail était enfin terminé. Elle s'étira rapidement en baillant, pensant immédiatement à la longue sieste qu'elle pourrait faire en rentrant. La brunette s'empara d'un élastique qui se trouvait dans son sac pour s'attacher rapidement les cheveux avant d'enfin sortir de la pièce, saluant les personnes qui s'y trouvait. En traversant le couloir, Katherina s'arrêta un instant pour parler avec des collègues, mais surtout pour les narguer parce qu'elle rentrait chez elle, et pas eux. Après tout, elle était en droit de faire ça vu qu'elle venait de passer la nuit ici ! Finalement, elle s'éloigna rapidement avant qu'ils ne se décident à l'enfermer dans une pièce pour la punir. En passant dans le hall, elle s'arrêta à l'accueil, attirée par une boîte dans laquelle se trouvait des brownies.... Katherina observa les alentours en s'approchant discrètement avant de s'emparer d'un des délicieux gâteaux qui lui faisait de l'œil, s'échappant rapidement en entendant un "HEY PAS TOUCHE !", oups, trop tard.
Rapidement, elle sortie du bâtiment pour se diriger sur le parking et monter dans sa voiture. La brunette sursauta en observant son reflet dans le rétroviseur. Dieu merci, quelqu'un avait eu la bonté d'inventer quelque chose de merveilleux : le correcteur ! Et dieu merci, elle avait pensé à le prendre avant de sortir de chez elle. Katherina passa quelques minutes a se refaire une beauté avant de démarrer sa voiture et prendre la route pour le saint graal : la sieste.
Elle n'hésita qu'une seconde avant de monter le son de sa radio, surtout pour éviter de s'endormir, parce qu'on sait jamais ! Alors elle se lança dans un concert improviser, accompagné d'une petite danse - aka mouvement des épaules trop sexy - "BAAAABYYYYYY, I LIKE YOUR STYLEEEEEE", hurla-t-elle sans retenue. Katherina s'arrêta lorsqu'un feu passa au rouge, alors elle en profita pour accentuer ses mouvements de danse et secouer la tête en continuant de chanter.... Jusqu'à ce qu'elle se rende compte que la personne dans la voiture juste à côté profitait du spectacle. La brunette s'arrêta immédiatement en affichant un petit sourire gêné, oups, again.
Elle arriva finalement à Presidente Drive, dans une rue non loin de sa maison. Katherina baissa le son de sa radio parce qu'elle ne voulait pas alerter tous les quartiers de son arrivée ! Elle continua néanmoins de chanter en restant concentrée sur la route.... Et c'est à cet instant qu'elle le vit, ce truc bizarre sortir de nul part et foncer sur sa voiture. Elle freina, mais c'était un peu trop tard pour ça, alors elle heurta ce truc, ou plutôt cette personne. La brunette resta un instant immobile en se demandant si elle n'avait pas eu une hallucination ? Et puis finalement, elle sortie de sa voiture pour se rendre compte que, non, ce n'était pas une hallucination mais bien une fille allongée par terre. Alors sa première réaction fut de s'énerver, d'abord contre elle, et ensuite contre la jeune femme, "MAIS ÇA VA PAS ?", hurla-t-elle en s'approchant d'elle. "Ta mère t'a jamais appris qu'il fallait pas traverser n'importe où comme ça ? Et encore moins sans regarder ?!", ben quoi ? C'était quand même pas de sa faute si elle était sortie de nul part ? Katherina souffla en tentant de reprendre son calme, c'était la fatigue, la panique, tout ce que vous voulez qui la faisait parler comme ça. "Merde, putain. Ça va ?", oui, bon, peut-être qu'elle aurait dû commencer par ça. |
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| Sujet: Re: Hit me with your best shot Sam 3 Sep 2016 - 17:03 | |
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En temps normal ce n’était pas elle qui se faisait heurter, elle l’avait déjà fait mais ça ne lui plaisait pas. Non, elle, elle arrivait en courant en jouant la personne inquiète parce que son ami, son petit-ami ou même son frère qui était handicapé venait de se faire cogner par une voiture. La Sullivan avait perfectionné ses talents d’actrice de cette façon d’ailleurs. Pas besoin de prendre des cours de théâtre ou même de faire de grandes écoles pour apprendre à jouer, la vie lui faisait assez la leçon. Quoi qu’il en soit, ça faisait mal. Elle se souvenait maintenant pourquoi est-ce qu’ils avaient dit qu’ils ne le feraient pas souvent, elle avait oublié le facteur douleur à l’équation. Peu importe, elle l’avait fait et maintenant tout était dans la façon dont elle allait faire pour obtenir ce qu’elle voulait, pour ça pas de problème. La brunette avait eu l’occasion d’observer ses amis plus d’une fois, il ne lui serait donc pas compliqué de reproduire ce qu’elle avait pu voir.
Allongée sur le sol, elle essayait de ne pas trop bouger pour donner l’illusion qu’elle était morte – oui, juste l’illusion – enfin, c’était surtout qu’elle avait tellement mal qu’elle n’arrivait pas à bouger ses membres, mais ça c’était secondaire. Il fallait juste attendre que la personne sorte de sa voiture et elle pouvait mettre en exécution son plan. Melissa changea sa technique de jouer la morte quand elle entendit une voix stridente hurler en lui demandant si ça n’allait pas. Elle fronça les sourcils et essaya de se lever doucement en se mettant d’abord sur les coudes pour se tourner vers la folle qui s’approchait d’elle. En général la brunette n’aimait pas juger les gens au premier regard – ouais on y croit – mais là, la personne qui lui hurlait dessus semblait être vraiment folle. Surtout que c’était elle qui venait de lui passer dessus, pas le contraire. « Euh… » Fût le seul bruit qui sorti de la bouche de la jeune femme. « Ma mère est morte, exactement parce qu’une folle comme toi l’a écrasée ! » Oui c’était un mensonge. Sa mère était bien vivante et elle était sûrement à l’église en train de donner des cours de catéchisme comme elle le faisait chaque semaine. Melissa avait d’ailleurs essayé de donner des cours, mais ils l’ont vite viré quand ils ont compris qu’elle enseignait en fait des méthodes pour faire du vaudouisme. Longue histoire. Drôle, mais longue. Enfin bref, là elle se mettait dans la peau d’un personnage donc sa mère pouvait bien être morte ou faire du skateboard sur les rebords des chiottes que ça ne regarderait personne. « Je ne sens plus mes jambes. » Elle étendit ses jambes devant elle et les massa doucement comme si elle essayait de les faire revivre, bien sûr elle les sentait bien. Mais elle se disait que cela suffirait à ce qu’elle crache l’argent si elle pensait qu’elle était au bord de la paralysie. « Si je vais bien ? Vous venez de me rouler dessus ! Oh mon dieu je suis paralysée, qu’est-ce que j’ai fait au ciel pour mériter ça ? » Dit-elle d’une voix plaintive. « Je sais ! » Pour rajouter un peu plus de drama à la scène, elle enleva son sac de ses épaules et en sorti une petite Bible dont elle se servait pour caler la porte de son ancien chez elle, et l’ouvrit à n’importe quel verset. Elle prit ensuite le chapelet qu’elle avait autour du cou et commença à parler doucement comme si elle priait. « Vous pouvez sortir l’eau bénite et me laver les jambes avec ? Ma mère disait que Dieu est notre sauveur donc il pourra m’aider à remarcher. » Dans toute sa splendeur, elle arriva à simuler des fausses larmes qui coulaient le long de ses joues.
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| Sujet: Re: Hit me with your best shot Sam 29 Oct 2016 - 19:58 | |
| Ce n’était clairement pas ce qu’elle avait prévu : écraser une jeune fille à quelques mètres de chez elle. Non, elle ce qu’elle avait prévu c’était de rentrer chez elle et de dormir. Finalement, la brunette se retrouvait plantée devant sa « victime » sans savoir quoi faire. Habituellement, c’était plus simple, il suffisait de prendre en charge la personne, de lui faire des tests, d’opérer si besoin… Mais habituellement, Katherina était le médecin, pas l’auteur de l’accident ! La brunette observa longuement la jeune femme encore allongée sur le sol, essayant de se relever en s’appuyant sur ses coudes. Elle se rendit rapidement compte que sa réaction été exagérée, mais elle avait paniqué et avait parlé sans réfléchir. Vous auriez fait quoi vous ? Bref. Katherina fronça les sourcils en entendant la jeune femme parler de sa mère, « premièrement je suis pas folle ! ». Encore une fois, elle n’aurait peut-être pas dû commencer par ça, mais tant pis. « Je suis désolée », lança-t-elle en marmonnant ensuite, « quelle idée aussi de traverser n’importe où. »
Et puis, comme si ça ne suffisait pas, la jeune femme lui annonça qu’elle ne sentait plus ses jambes. Katherina commença à paniquer, de plus en plus, parce qu’elle se demandait comment elle allait pouvoir se sortir d’une situation pareil. La brunette l’observa étendre ses jambes et les masser doucement, elle se décida finalement à approcher un peu, fronçant les sourcils en l’entendant parler de paralysie et demander ce qu’elle avait fait au ciel pour mériter ça… Et c’était Katherina qu’on traitait de folle ? « Ok Katherina ! On se calme, on réfléchit, tout va bien, elle secoua la tête avant de s’agenouiller à côté d’elle. C’est pas la peine de paniquer et d’implorer le ciel, je suis même pas sûre que quelqu’un vous entend là-haut ! », ben quoi ? « ok, vous sentez plus du tout vos jambes ? » , lança-t-elle en commençant à appuyer ses doigts à certains endroits de ses jambes. Katherina appuya avec un peu plus d’intensité au niveau de ses genoux pour tester ses réflexes, mais aussi la douleur, « c’est douloureux là ? ».
La brunette leva ensuite les yeux et fut surprise de la voir sortir une bible et un chapelet, sa première réaction fut de laisser échapper un rire moqueur. Elle se pinça ensuite la lèvre pour se retenir, parce que c’était vraiment pas polie, mais sérieusement ? Une bible ? Katherina manqua de s’étouffer en entendant la jeune femme lui demander de lui laver les jambes avec de l’eau bénite, « ouais, mais non, hors de question que je touche quoi que ce soit de béni », lança-t-elle en affichant un air dégouté, plus Dieu été éloigné et mieux c’était, autant pour lui que pour elle ! Dieu notre sauveur… Encore une fois, Katherina dû se retenir de rire, « pas besoin de Dieu quand vous avez la chance d’être tombée sur un médecin ». La jeune femme marqua ensuite une pause en affichant un petit regard gêné, « ok, de la chance…. Non, j’aurai pas dû dire de la chance », elle haussa finalement les épaules, « bref, pas de panique, je vais pas appeler Dieu, mais plutôt des renforts ». |
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| Sujet: Re: Hit me with your best shot | |
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