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| “ I don't even know who i am anymore. ” | |
| Auteur | Message |
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Suraj H. Hudson BAD COP
› MESSAGES : 400 › EMMENAGEMENT LE : 12/05/2013 › AGE : 36 › STATUT CIVIL : FOREVER ALONE ; › QUARTIER : PACIFIC LANE ; › PROFESSION/ETUDE : ANCIEN JOURNALISTE AU NEW YORK TIMES ; PROF D'HISTOIRE AU LYCÉE ; TENTE DE RETROUVER UN JOB AU HUNTINGTON DAILY ; › HB AWARDS : (2013) FAMILLE EN OR ; MEILLEUR TRIANGLE AMOUREUX AVEC LAILA ET AILYNN ; (2014) FAMILLE EN OR (2015) MEILLEUR PERSONNAGE U CAN'T BUY HAPPINESS ; FAMILLE EN OR ; (2016) FAMILLE EN OR ;
› DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : ADITYA ROY KAPUR ; › COPYRIGHT : ELOW'
| Sujet: “ I don't even know who i am anymore. ” Sam 5 Sep 2015 - 20:11 | |
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“ I don't even know who i am anymore. ” Alvira & Henri
C'était Neela. Il ne l'aurait jamais cru, mais c'était elle. Depuis ce qui s'était passé sur l'autoroute, Henri avait essayé de digérer cette information sans pour autant savoir comment faire. Il avait évité Neela ses derniers temps parce qu'il avait beaucoup en tête et qu'il préférait toujours s'éloigner des autres quand son existence était de plus en plus compliquée. Il voyait Liam parfois, mais c'était assez rare et assez étrange à chaque fois. Il s'imposait dans cette famille, pour rattraper le temps perdu, pourtant il n'avait pas le cœur à apprécier Liam. C'était autre chose pour Neela. Il savait qu'elle était Innocente là-dedans. Qu'elle ne savait rien de ce qu'il avait vécu, du choix que sa mère avait fait. Après l'explosion, les choses étaient allé très vite. De nombreuses personnes s'étaient retrouvés à l'hôpital, dont même une de ses élèves. Par chance, Neela allait ben. Sa fille aussi. Il refusait toujours d'avoir LA conversation sur son histoire, par peur que ça ne soit pas le bon moment. Peut-être qu'au fond, il voulait sauter cette étape. Il ne savait pas. Bêtement, il avait avoué à Neela que si elle avait besoin de quelqu'un pour Maya, il pourrait être là. Qui disait vacance, disait temps libre. Il avait dit ça par politesse, comme une excuse camouflé de son absence préméditée ces derniers-moi. En la quittant, il avait réfléchi à la manière de lui parler. À la manière de lui expliquer, sans trop savoir comment faire. Par chance Neela avait pris les devants. Peut-être que c'était sa façon à elle de permettre à Henri de faire partie de sa vie. Avec Maya dans les bras, les choses pouvaient évoluer petit à petit. Ils auraient tout le temps du monde de discuter de qui il était, de ce qu'il avait vécu, mais pour le moment, ils pouvaient profiter de leur amitié qui était toujours là.
Elle lui faisait confiance aussi, c'était ce que ce geste représentait. Qu'il garde Maya un après-midi, c'était sans doute sa façon de dire : Tu fais partie de cette famille, alors voilà ta première responsabilité. Peu habitué aux enfants, Henri ne savait pas trop ce que cela allait donner. Il n'était pas le genre d'homme à détester les enfants ou les bébés, il était juste de ceux qui n'avaient jamais eu l'occasion d'expérimenter l'expérience d'avoir un enfant. Par chance il n'avait pas à garder Maya très longtemps. Deux heures, trois maximum. Neela l'avait nourri avant de partir et après une demi-heure de pleurer, la demoiselle s'était enfin endormi alors qu'il fredonnait ‘Pal Pal Dil Ke pass'. Il continuait à la bordait dans ses bras, de peur qu'elle se réveille si jamais il déposait l'enfant dans son berceau. Tournant en rond dans le salon de Neela, il en profita pour observer les photos, les objets qui se trouvaient là.
Clairement, c'était différent de chez lui. Ici, tout semblait être rangé, à sa place. Il avait d'ailleurs cru comprendre qu'un ami et son fils vivaient aussi ici, mais par chance personne n'était là. Il était clairement seul pour le moment avec pour seule compagnie son répertoire de musique. Alors qu'il aperçut les yeux de Maya s'ouvrir légèrement, il se remit à chanter à voix basse la première chanson qu'il avait en tête. Clairement, ‘Naa Chahoon Sona Chandi' de Bobby n'était pas douce pour endormir, mais il essayait de garder un rythme plus lent. Par chance, la fille de Neela referma les yeux, plongeant de nouveau dans un sommeil profond. Rassuré, il laissa tomber les paroles de la chanson pour fredonner le rythme de celle-ci sans que ça soit trop fort. Il s'amusa à certains moments à imiter les bruits des tambours alors qu'il s'approcha d'une étagère.
Par automatisme, et parce qu'il oublia une bonne partie de la chanson, il se mit à chanter doucement une autre chanson du film classique. « - Hum tum… » Ses yeux s'étaient posés sur une photo de Neela, jeune. Sans doute une photo prise lors de sa dernière année de lycée, avant la remise de diplôme. Puis juste à côté, une photo de sa mère et de la jeune femme, enfant. « - Socho kabhi aisa ho to kya ho... Socho kabhi aisa to kya ho… »
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| Sujet: Re: “ I don't even know who i am anymore. ” Dim 27 Sep 2015 - 2:12 | |
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Pour la première fois depuis des semaines, Alvira avait décidé de sortir de sa tanière d’elle-même, sans qu’on ait à la forcer ou parce qu’elle le devait. Elle en avait marre de rester enfermée chez elle ou au bureau, décidant d’aller profiter un peu de l’air californien pour s’aérer le cerveau. Le seul problème était que très vite, elle s’ennuyait, ne sachant pas quoi faire. La jeune brune avait essayé de s’occuper comme elle pouvait en allant faire un tour au centre commercial, se disant qu’elle pourrait essayer de faire les courses, mais finalement elle n’y trouva rien de très intéressant. Elle traîna ensuite dans les boutiques pour essayer de se refaire une garde robe, mais seule ça n’avait aucun intérêt. Une journée shopping sans les bons conseils de Neela ou ses commentaires à lui donner envie de la claquer, ce n’était pas la même chose. C’était donc sur cette pensée que l’Indienne décida d’aller rendre visite à sa chère cousine de façon totalement impromptue, comme elle le faisait lorsqu’elle n’avait rien à faire. Une pensée effleura son esprit le temps d’un instant ; peut-être qu’elle serait absente parce qu’elle travaillait ou qu’elle avait une course à faire en ville. Ou pire, peut-être serait en compagnie d’Imran lorsqu’elle débarquerait chez sa cousine. Cette pensée provoqua un frisson chez l’Indienne, affichant ensuite une petite mine dégoûtée. Décidément elle allait avoir du mal à se faire à l’idée que Neela et son ex étaient en couple, à croire que quelqu’un là-haut avait décidé de faire de sa vie une grosse blague. Et bien, félicitation parce que sa vie ne pouvait pas prendre une tournure plus ironique que maintenant. La brunette poussa un soupir en se secouant légèrement la tête, revenant à ses moutons et à son projet d’aller envahir l’espace personnel de la Meyers cette après-midi. Au pire si elle n’était pas là, elle n’aurait qu’à camper devant la porte de cette dernière jusqu’à ce quelqu’un débarque, ça lui donnerait de quoi se plaindre toute l’année. Elle prévoyait même le message qu’elle allait lui envoyer si elle n’était pas chez elle. « I just came to have a good time, but I feel so attacked right now by your closed door. Don’t you ever tell me that I never go out when you’re not even here when I need it. Bitch. » Délicat et plein d’amour, comme les messages qu’elles s’envoyaient souvent. Et en plus, la Raichand faisait un effort d’intégration en écrivant le message tout en anglais, au moins on ne pourra pas dire qu’elle était de mauvaise foi.
Elle alla jusque sa voiture et quitta sa place de parking, se dirigeant vers le domicile de sa cousine. Elle devait connaître le chemin par cœur depuis le temps qu’elle le faisait, la route lui avait même semblé moins longue que d’habitude, sûrement à cause du trafic qui était beaucoup plus fluide qu’en temps normal. Une fois arrivée devant chez Neela, elle se gara bien comme il faut et sorti de sa voiture avant de passer son sac sur son épaule. L’avocate prit soin de regarder autour d’elle pour voir si elle ne reconnaissait pas la voiture de quelqu’un qu’elle ne voudrait pas croiser, et après un rapide constat des lieux, verrouilla sa voiture. Parce que oui, elle était prête à repartir à tout moment si elle avait constaté qu’une personne déplaisante était présente. Mais maintenant que tous les dangers étaient écartés – du moins en extérieur – la jeune femme traversa le chemin qui la séparait de la porte d’entrée de Neela, avec une bonne humeur qui en était presque étonnante. Une fois arrivée devant chez sa cousine, elle sonna deux fois pour signaler qu’elle était là. La première fois c’était pour dire qu’elle était devant la porte, et la deuxième pour informer qu’elle n’était pas une représentante, ni un témoin de Jéhovah et qu’elle pouvait venir ouvrir sans craintes.
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| | | Suraj H. Hudson BAD COP
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| Sujet: Re: “ I don't even know who i am anymore. ” Ven 2 Oct 2015 - 15:15 | |
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“ I don't even know who i am anymore. ” Alvira & Henri
Maya était un ange. Elle semblait si paisible dans ses bras, comme si le reste du monde n'avait aucun impact sur elle. Pour l'instant, c'était sûrement le cas. Elle n'avait pas à s'inquiéter de l'économie du pays ou des guerres dans le monde. Son monde se résumait au peu d'espace qu'elle avait et aux personnes qui l'entouraient. C'était tout ce qui comptait et Henri se disait qu'il aurait dû vivre de cette manière toute sa vie, cela lui aurait épargné bien des choses. Il devait l'admettre, cette après-midi n'était pas désagréable, au contraire. Pour une fois, il n'avait pas à se soucier de grand-chose. Malheureusement, quelqu'un sonna. Henri se stabilisa sans bouger, de peur que l'enfant ne se réveille. Il chercha du regard où était le berceau pour la déposer le plus rapidement possible, mais la personne immédiatement une deuxième fois. Jurant en hindi, il fut étonné de voir que Maya ne se réveilla pas et qu'une fois dans son berceau, elle semblait être sur un nuage. Il recula rapidement avant de se diriger vers la porte tout en lançant un dernier regard. Une fois rassurée, il respira un bon coup et ouvrit la porte. Son regard se posa tout de suite sur une Indienne, de grande taille. Henri ne lui laissa pas le temps de parler qu'il ajouta : « - Si vous cherchez Neela, elle n'est pas là, Désolé. » Il laissa échapper un léger sourire, plus rapide que l'éclair avant de reprendre la parole. « - Bonne journée. » Le fait qu'il se soit excusé de l'absence de Neela était un vrai miracle en soi pour l'Indien qui semblait avoir oublié ce mot depuis des années. Mais il ne pouvait pas s'autoriser de mal se comporter avec des gens qui étaient liés d'une façon ou d'une autre à Neela. Il voulut fermer la porte quand il entendit un bruit. Il n'était pas du tout rassuré, mais il était assez certain que Maya était en train de pleurer. Il leva les yeux aux ciels. « - Super. » Il lança un coup d'œil Alvira, accusateur.
Il n'était pas un expert. Ce n'était pas une nounou qui savait à quoi un pleur pouvait correspondre. Mais il n'avait pas besoin de diplôme pour savoir que l'arrivée d'Alvira avait réveillé Maya d'un sommeil finalement assez léger. Persuadé que ses paroles avaient suffi à faire partir l'inconnue, il en se douta pas qu'elle était sans doute entré, sachant parfaitement à qui les pleures appartenaient. Il fut assez étonné de voir Maya se taire à la seconde où elle croisa le regard de son oncle – puisque oui, c'était désormais son rôle. La petite qui avait les yeux gonflés, s'était relevé, s'accrochant au rebord de son berceau. Henri se rapprocha rapidement de la toute petite fille pour la soulever et la reprendre dans ses bras. Elle était tellement petite et légère qu'Henri avait parfois l'impression qu'il allait la laisser tomber comme un bon maladroit et qu'elle allait se briser en mille morceaux. C'était ridicule, bien entendu, mais c'était un drôle d'effet qui le poussait à être prudent.
Lorsqu'il se retourna, son regard se posa sur Alvira. Il n'avait aucun doute : il ne savait pas qui elle était. Sans doute une amie de Neela, une collègue de travail peut-être ? Il n'était pas doué pour deviner ce genre de choses. Maya avait naturellement fermé les yeux, la tête sur l'épaule d'Henri qui la secouait légèrement à un rythme invisible pour l'apaiser. Comme souvent, il prenait en considération ce qu'il avait vu ou lu, mais encore une fois il s'étonnait du fait que ses gestes fonctionnaient. Dans un bref silence, Henri observa Alvira dans les yeux. Il n'y avait rien à dire, c'était une belle femme, mais son visage avait l'air un peu sévère. Dans le genre, il ne devait pas être mieux. Henri n'avait pas le visage le plus amical du monde. « - Je dois appeler la police ? » Le ton de sa voix était calme, mais néanmoins pleine de volonté. Il ne voulait pas réveiller Maya ou l'effrayait, alors autant aller droit au but. Il était bien capable de mettre cette fille à la porte, mais il ne voulait pas se montrer trop irrespectueux avec de potentielles connaissances de Neela. C'était déjà bien compliqué de devoir essayer de s'ouvrir à la jeune femme, même si c'était sa demi-sœur et qu'il l'avait cherché désespérément.
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| Sujet: Re: “ I don't even know who i am anymore. ” Dim 13 Déc 2015 - 3:52 | |
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La jeune femme ne s’attendait pas à ce que sa cousine lui ouvre à la seconde où elle aurait sonné, de toute façon personne ne se pressait jamais dans cette famille sauf lorsqu’il s’agissait d’argent. Le père d’Alvira par exemple pouvait aussi bien traîner lorsqu’il devait passer un coup de fil à un membre de sa famille pour lui tenir informé de quelque chose – ou même pour échanger des banalités – mais lorsque le membre de la famille en question était en affaire avec lui et par conséquent lui devait de l’argent, il ne fallait personne derrière lui pour qu’il fasse le premier pas en passant un coup de fil. A croire que c’était de famille. Quoi qu’avec Neela, la jeune femme soupçonnait l’Indienne d’avoir une caméra planquée en dehors de chez elle qui faisait qu’elle voyait lorsqu’elle était sur le palier et qu’elle prenait tout son temps pour venir lui ouvrir. Elle n’avait pas encore trouvé où est-ce que cette fourbe l’avait caché, mais un jour elle finirait bien par mettre la main sur la fichu caméra et pourra ainsi laisser sa nature de drama queen prendre le dessus et dire à tout le monde à quel point elle est déçue de sa famille. As usual.
Lorsque la porte s’ouvrit, elle se redressa en préparant même son pied droit à franchir les quelques mètres qui la séparait du canapé moelleux de sa cousine où elle comptait bien passet toute l’après-midi, mais fut stoppée dans son élan lorsqu’elle se rendit compte que ce n’était pas Neela. Ou alors elle avait bien changé et elle avait même oublié de lui dire quelque chose d’important. Elle mit un moment à comprendre que ce n’était pas la jeune maman mais un parfait inconnu, laissant son esprit divaguer quelques instants. « Je ne savais pas qu’elle avait fait un ‘Call me Caitlyn’ elle aussi. » pensa-t-elle avant de se ressaisir en entendant la voix du jeune homme. « Euh… » Sentant bien qu’il voulait écourter la conversation avant même d’en avoir entamée une, elle ouvrit la bouche en levant l’index en l’air, l’air de lui demander qui il était sans ouvrir la bouche, mais fut tout de suite interrompue par des pleurs qui venaient de l’intérieur. Fronçant les sourcils sous le regard accusateur de l’inconnu, elle était à peu près sûre qu’il s’agissait de Maya. Sans même réfléchir et déterminer la personne qui semblait occuper les lieux pendant l’absence de sa cousine, elle emboîta le pas du jeune homme qui devait avoir eu la même idée que lui lorsqu’elle le vit se diriger vers la chambre de la petite fille. Même si une petite voix dans sa tête lui disait qu’elle était peut-être en présence d’un psychopathe, elle préféra attendre un peu avant de lui hurler ses questions pour savoir ce qu’il pouvait bien faire ici. Sans qu’elle ne puisse l’expliquer, la sensation qui prédominait était qu’elle n’était pas en danger, ni elle – normal en même temps – ni Maya. Elle se mit dans un coin de la pièce, observant les gestes qu’avaient le jeune homme à l’égard de la petite fille. En quelques minutes il avait réussi à la calmer et les seuls bruits qu’ils pouvaient discerner étaient leur respiration respective et le petit nez de la brunette lorsqu’elle reniflait de temps à autre. Elle avait croisé ses bras, toujours aussi silencieuse se posant vraiment des questions qui commençaient à se transformer en histoires un peu trop loufoques, même pour elle. Elle s’était concentrée sur le visage à présent apaisée de l’enfant dans le bras des bruns, avant de perdre le fil de ses pensées. « Je vous retourne la question, est-ce que je dois appeler la police ? » Se sentant attaquée par sa question, elle ne put s’empêcher de contre-attaquer sans pour autant lever la voix à cause de la petite qu’elle ne voulait pas réveiller. « J’ai sûrement plus de droit d’être ici que vous. » Lâcha-t-elle en prenant un peu d’assurance. « A moins d’être la nouvelle nounou, ce que je ne pense pas… » Elle le dévisagea rapidement de haut en bas d’un coup de tête pour donner un peu de contenance à ce qu’elle disait. Il était d’ailleurs plutôt mignon maintenant qu’elle y pensait, mais vu la façon dont il lui avait parlé alors qu’il ne l’avait vu que pendant dix secondes à peine, il devait être aussi pourri qu’un… que quelque chose pourri. « Donc, qui êtes vous ? Si vous êtes un cambrioleur, vous devriez changer de métier parce que vous vous y prenez comme un pied. Même mon grand-père pourrait mieux faire, et il est mort. » La jeune femme fit un pas en avant, sortant de son coin, et plongea son regard dans celui de l’Indien en attendant une réponse.
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| | | Suraj H. Hudson BAD COP
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| Sujet: Re: “ I don't even know who i am anymore. ” Jeu 14 Jan 2016 - 15:47 | |
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I don't even know who I am anymore
alvira raichand — suraj h. hudson
C'était la première fois qu'il passait du temps avec Maya. La première fois qu'il restait en tête à tête avec la petite et un étrange sentiment grandissait en Henri. Peut-être avait-il réussi, finalement, à retrouver cette famille qui avait été si absente dans sa vie passée. Il ne savait pas encore ce que tout cela allait donner, mais c'était fait. Il était là. Que Neela lui confie une tâche si précieuse ne pouvait être qu'une preuve de ce qu'il avait accompli. Il espérait ne pas faire d'erreur, il ne voulait pas gâcher la sérénité du moment. Maya semblait se plaire dans ses bras, comme si Henri faisait les bonnes choses. Peut-être avait-il toujours eut une fibre paternelle cachée qu'il découvrait enfin. L'importance, c'était que la petite aille bien, le reste, il s'en fichait. Mais voilà qu'on frappe à la porte et que le silence si paisible des lieux se transforme brutalement. Henri savait ce qu'il avait à faire : ouvrir, s'excuser, fermer et faire comme si rien ne s'était passé. Mais c'était sans doute trop facile. Il était tombé nez à nez avec Alvira sans savoir quoi faire, vraiment. Il ne pensait pas qu'elle finirait par rentrer, inquiète et en colère comme si Henri avait fait quelque chose de mal – et son inquiétude ne faisait que ressortir celle de l'ancien journaliste qui se demandait sérieusement quel genre de femme elle était. Lui qui penserait qu'elle ferait marche arrière, c'était peine perdue. Autant aller droit au but alors, devait-il appeler la police ? Est-ce que cette inconnue était un danger pour Maya, ou bien encore lui ? Quelque part, son instinct lui disait que si c'était une folle, elle aurait déjà agi depuis longtemps. Croisant les bras – était-elle agacée par la situation ? – elle lui retourna la question sans broncher une seule seconde.
« - Je ne crois pas. » Plus de droits que lui ? C'était une blague, sans doute. Mais il était conscient que peu de personnes le connaissaient. Il ne pouvait pas non plus lui en vouloir de ne pas savoir, car lui-même ne savait pas qui elle était. Il n'était pas stupide. Le regard, dur et sérieux d'Henri, prouvait bien qu'il ne croyait pas une seule seconde à cet argument. Elle avait l'air d'être le genre de femme qui ne se laissait pas marcher dessus. Belle, grande et puissante. Il y avait une force dans son regard, une petite étincelle qui lui fit penser à Neela. Sans attendre plus longtemps, elle lui demanda de se dévoiler. De dire qui il était et Henri ne savait toujours pas comment se présenter correctement. En réalité, il avait toujours du mal à accepter et à réaliser qu'il avait enfin trouvé sa demi-sœur. Qu'il était le demi-frère de Neela. « - Un cambrioleur ? » Il avait esquissé un sourire amusé, parce qu'il trouvait ça réellement drôle. Croyait-elle qu'il avait pris Maya en otage pour éviter quel appel la police ? Sans arrêter de sourire, il alla reposer Maya en espérant qu'elle reste plongée dans son sommeil. Une fois que c'était fait – ce qui prit quelques minutes – il se tourna vers Alvira en tendant sa main. Son sourire n'était peut-être plus là, mais il n'avait aucune mauvaise intention. « - Henri, Henri Hudson. Le… Neela m'a demandé de garder Maya cet après-midi. Donc, oui, on peut dire que je suis la nouvelle nounou. Mais c'est exceptionnel. »
C’était à lui maintenant d’avoir des réponses. Si elle était réellement dangereuse, il n’aurait pas de mal à la maitriser. Si c’était une amie à Neela, autant lui indiquer gentiment la sortie. Il ne se voyait pas lui servir le thé et papoter jusqu’au retour de l’Indienne. Il n’était pas là et pour une fois, il semblait réussir. Il semblait arriver à faire ce qu’on attendait de lui. Il savait que c’était sans doute parce que Maya était une enfant incroyable et qu’elle, peut-être, quelque part, sentie son malaise et sa crainte. « - Si vous êtes venue voir Neela, comme je vous l’ai dit, elle n’est pas là. Elle ne rentrera pas avec quelques heures. »
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| Sujet: Re: “ I don't even know who i am anymore. ” Lun 8 Aoû 2016 - 22:31 | |
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Sans savoir pourquoi, l’Indienne n’était pas vraiment convaincue par les réponses que lui fournissait le jeune homme. Au moins elle connaissait déjà son identité, c’était déjà bien, mais elle ne savait pas ce qu’il représentait pour Neela. Vu le comportement de la petite en sa présence, ce ne devait pas être la première fois qu’il s’occupait d’elle, autrement elle se serait déjà mise à pleurer. Ou alors Alvira ne connaissait vraiment rien aux enfants et ils s’adaptaient beaucoup plus facilement que ce qu’elle ne pensait. Elle ne prit même pas la main qu’il lui tendait, préférant s’éloigner tout en continuant de le regarder sous tous les angles qu’elle pouvait apercevoir. Il ne dégageait pas une impression négative et ne semblait pas très dangereux, mais la brunette pouvait être sûre que sa cousine ne confierait pas sa fille à n’importe qui. Et si cette personne n’était pas n’importe qui pour la Meyers au point de lui laisser la responsabilité de sa fille, qui pouvait-il être pour elle ? Dans tous les cas elle était un peu vexée de ne pas avoir fait sa connaissance avant aujourd’hui quand elle constate à quel point il semble proche de sa cousine. Et sur ce point, elle savait de quoi elle parlait puisqu’elle savait que Neela ne lui confierait jamais sa fille par exemple, elle est beaucoup trop mauvaise avec les enfants pour qu’elle prenne ce risque. Elles avaient eut cette discussion un jour et elles avaient convenues qu’Alvira ne pourrait garder Maya que si quelqu’un était là pour la superviser et elle vivait ça plutôt bien. Mais lui… « Je ne sais toujours pas qui vous êtes pour Neela pour qu’elle vous confie sa fille comme ça. » Elle ramena ses bras sous sa poitrine en affichant une mine sérieuse. Le ton de sa voix se voulait le plus neutre possible, sans montrer une quelconque animosité ou autre. Ce qu’elle trouvait encore plus suspect était le prénom qu’il avait donné. Elle ne comptait rien dire mais il n’avait pas la tête d’un Henri et encore moins d’un Hudson, certes elle tombait dans un cliché dont elle ne devrait pas mais elle avait assez vu d’indiens dans sa vie pour en reconnaître un. Elle venait carrément de la source, elle. Il devait s’appeler Raj ou Ramdayal mais pour passer inaperçu aux States a choisi ce prénom. Eh bien non seulement c’est loupé, mais en plus c’est très moche.
A few moments later….
Après avoir essayé de passer plusieurs minutes à le sonder, la jeune brune décida de laisser tomber. Elle connaissait déjà son nom et son prénom et ne pense pas qu’elle obtiendrait plus d’informations de sa part, elle allait donc devoir faire passer un interrogatoire à la Meyers pour qu’elle lui raconte tout dans les moindres. Cependant, elle allait tout de même faire une recherche rapide sur Google en rentrant chez elle pour essayer de gratter quelques informations, enfin, elle savait que ça ne ferait que confirmer qu’il s’agit d’un pseudonyme mais elle essaierait quand même. Bien qu’elle avait pour principe de ne pas se mêler des affaires des autres, si Neela allait changeait de copain elle estimait qu’elle était tout de même en droit de le savoir, en tant que sa cousine. Et aussi en tant que commère vu le manque d’action dans sa vie en ce moment. C’était sûrement cette raison qui l’avait poussé à rester là malgré le fait que Neela ne soit pas là, elle avait prétexté ne pas pouvoir repasser avant un moment et qu’elle devait lui parler de quelque chose de très important. Il ne pouvait rien lui dire et même s’il le faisait, elle continuait à penser qu’elle avait plus de légitimité à être là que lui.
Elle sentait une bonne vibration qui émanait du jeune homme même s’il lui avait donné un faux prénom. Ils étaient sortis de la chambre de Maya pour aller se poser au salon, où Alvira avait décidé de prendre ses aises et de faire comme chez elle en allant se chercher à boire pour ne pas mourir de déshydratation. De bonne humeur aujourd’hui – et donc d’humeur sociable – elle avait commencé à lancer des sujets de conversations assez banals (qu’elle trouvait plutôt intéressants) et commençait à être moins suspicieuse. De plus, plus la conversation avançait et plus elle se rendait compte que c’était quelqu’un qui avait de la répartie et surtout qui ne parlait pas pour ne rien dire. Même s’il n’en a pas l’air, il est loin d’être couillon. Certes il était timide et devait sûrement compter les minutes jusqu’à ce que la Raichand décide de dégager, mais elle s’en fichait. Il était même plutôt mignon, et lui parler ne faisait que renforcer cet avis. « Je m’appelle Amy soit dit en passant. » Elle arriva à se présenter entre deux phrases mais avait tout de même décidé de changer de prénom elle aussi. Si lui pouvait le faire alors elle pouvait le faire aussi, en plus ce n’était pas comme s’ils allaient être amenés à se revoir donc autant en profiter. « Vous savez quand est-ce que Neela va rentrer ? » Pas que ça la dérange d’être seule avec lui, mais juste pour savoir…
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| | | Suraj H. Hudson BAD COP
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| Sujet: Re: “ I don't even know who i am anymore. ” Lun 29 Aoû 2016 - 16:15 | |
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I don't even know who I am anymore
alvira raichand — suraj h. hudson
C’était dingue cette peur qu’il avait que quoi que ce soit arrivent à Maya. Après tout, Neela lui avait confié sa fille et ce n’était pas une tâche qu’elle déléguait à n’importe qui. Pour une fois, Henri avait un rôle. Il avait une importante et il ne voulait pas échouer. Que Maya soit si calme à ses côtés, c’était autre chose. Jamais Henri ne se serait imaginé être le genre d’homme à savoir prendre soin d’un bébé et pourtant, ce jour-là, il avait bien découvert que c’était comme si son corps tout entier savait quoi faire. Comme s’il avait fait ça toute sa vie. Peut-être était-ce aussi le fait d’être professeur, de travailler près des lycéens qui faisaient qu’il connaissait bien pire qu’une petite qui ne savait pas encore marcher correctement. Le temps qu’il passait avec Maya cependant était précieux. C’était nouveau, c’était différent, mais c’était aussi une preuve. Une évidence que Henri était désormais un membre de la famille. C’était tout ce qu’il n’avait jamais souhaité. Tout ce que son cœur désirait. Avoir une famille. Faire partie d’un ensemble, pouvoir compter sur des gens qui feraient tout pour lui sans se poser la moindre question. Des gens qui cherchaient à savoir qui il était, comment il était. Et il ferait de même avec eux.
Liam lui avait retiré cette chance et aujourd’hui, il n’avait pas le choix que d’accepter sa présence. Et Henri faisait tout pour faire partie de la famille de Neela. Pour être à ses côtés, pour changer et s’améliorer. Cela ne l’empêchait pas d’être sur ses gardes face à l’indienne qu’il avait sous les yeux. Elle ne lui disait absolument rien et c’était sans doute une amie à Neela, mais tout de même. Il ne voulait pas faire de faux pas, faire une bêtise simplement parce qu’elle est jolie et qu’elle sait probablement en jouer pour que n’importe qui a automatiquement confiance en elle. Ce qui le dérangeait, c’était qu’elle croyait aussi avoir tous les droits d’être ici. Alors Henri se présenta. Il resta sincère, amical, curieux et sur la défensive, mais il ne voulait pas dire quoi que ce soit qui poseraient le moindre problème. L’importance, c’était qu’elle s’en aille, qu’elle le laisse tranquille. Mais c’était peine perdue. Elle semblait vexée de ne pas savoir qui il était et Henri le ressentait. Mais après une dernière phrase bien placé, l’inconnue sans alla s’asseoir, patiente. Henri resta surpris, ferma la porte de la chambre de Maya et ne cessa de se demander qui elle était. Pour une raison qu’il ignorait, il ne voulait pas en parler à Neela. Peut-être avait-il peur de l’effrayait. L’inconnue pouvait être une folle furieuse, qui sait ? Finalement, il laissa tomber. C’était plus simple. Surtout que Maya avait été un ange ce soir-là et qu’il avait passé un bon moment. Il la laissa confortablement dans son lit et redescendit au salon rejoindre l’indienne… Alvira était… posée. C’est ce qu’il remarqua en premier. Si elle avait vite trouvé quelque chose à boire, c’est qu’elle savait. Elle savait forcément donc, elle était déjà venue ici. Finalement, il s’installa avec elle et répondit à ses questions, se disant qu’elle attendait sans doute le retour de Neela et qu’il pouvait la surveiller d’ici là.
« - Enchanté. » Dit-il simplement, croisant les bras et observant un peu Alvira. Elle avait l’accent. L’accent des indiens venant d’Inde. L’accent de ceux qui ont appris l’anglais là-bas. Lui l’avait aussi, mais à un niveau très bas. Ayant vécu en Angleterre, son accent avait disparue avec le temps. Les Hudson avaient été très sévère sur son éducation. Il avait toujours ce petit côté british dans sa voix, mais tellement moins puissant qu’il y a quelques années. « - Dans… deux heures. » Il avait jeté un coup d’œil à son téléphone, mais oui, Neela l’avait prévenu qu’elle mettrait beaucoup de temps.
« - Vous avez dit : J’ai plus de droit que vous… Alors... Amy, c’est ça ? » Il haussa les épaules. Maya était tranquillement endormie et clairement, il était bel et bien ici pour la petite. « - Qui êtes-vous ? » Elle n’était pas une patiente, c’était certain. Peut-être une amie du pays ? Une collègue de travail ? Les possibilités étaient multiples.
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| Sujet: Re: “ I don't even know who i am anymore. ” Mer 31 Aoû 2016 - 22:49 | |
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Elle fini par se présenter. Certes en donnant le premier pseudonyme qui lui était passée par la tête mais ils pouvaient être deux à jouer à ça. On pourrait se battre avec elle sur le sujet, il n’y avait aucune chance pour que cet homme au visage beaucoup trop bronzé pour être originaire des Etats-Unis, puisse s’appeler Henri. A moins que ses parents n’assumaient pas trop le côté indien et aient préférés lui donner un nom occidental pour que les gens ne prennent pas peur lorsqu’il déclinait son identité. Quoi qu’il en soit, la Raichand qui était devenue à présent Amy se demandait si elle allait devoir monter toute une histoire autour du personnage qu’elle venait de se créer. Elle pouvait se lâcher se disait-elle, après cette après-midi ils n’allaient plus se revoir. Son cerveau qui s’était soudainement réveillée commençait à monter tout un tissu de mensonge où elle commençait déjà à inventer une profession qu’elle sortirait lorsqu’on lui demanderait ce qu’elle fait dans la vie. Peut-être répondrait-elle qu’elle est professeur ou alors qu’elle était actuellement à la recherche des sept boules de Crystal. Dans tous les cas ce serait sûrement un métier moins chiant qu’avocate. Personne ne veut entendre parler des histoires que les avocats peuvent vivre au quotidien, même s’ils traitent parfois des cas importants ils sont souvent vus comme des escrocs qui peuvent voler de façon légale. Et la brunette savait de quoi elle parlait quand elle voit le nombre de gens dans sa promo qui le font sans gêne. Si elle n’avait pas autant d’argent peut-être qu’elle l’aurait fait également. De toute façon elle sait bien que toute sa vie aurait été différente si l’argent ne l’avait pas aidé à un certain moment. Elle ne serait jamais arrivée aussi loin si elle vivait dans un des nombreux bidonvilles qui faisaient de l’Inde ce qu’elle était.
Après avoir pris ses aises comme si elle était chez sa mère, elle demanda tout de même quand est-ce que comptait rentrer Neela, et ne pu s’empêcher de lâcher un petit soupire lorsque « Henri » lui répondit. « Je vois… » Se contenta-t-elle de dire. Elle attendrait. Maintenant qu’elle était là il était hors de question qu’elle s’en aille, elle avait besoin de parler à Neela. Enfin, parler était un bien gros terme. Elle n’avait tout simplement rien à faire chez elle et préférait passer le temps avec un inconnu plutôt que d’affronter la solitude de son appartement. L’Indienne aurait bien pu trouver mieux à faire de son après-midi, mais elle n’était pas certaine de trouver une meilleure distraction que celle-là. Elle porta son verre à sa bouche pour en prendre une gorgée, oubliant même pendant un bref instant qu’elle avait donné le prénom Amy pour se présenter, ce qui fait que lorsqu’il l’appela comme ça elle fronça légèrement les sourcils avant de se rappeler. « Ah. Oui, c’est ça… » Sa voix semblait hésitante, son cerveau ayant du mal à se dire que c’était bien à elle qu’il parlait. C’était peut-être pour cette raison qu’Alvira avait choisi de devenir avocate plutôt que comédienne : elle était nulle. Elle se ressaisit en se raclant la gorge et posa son verre en face d’elle avant de se passer une main dans ses cheveux. « Son modèle. » Lança-t-elle avec un petit sourire. « Plus précisément sa cousine, sûrement sa préférée. Mais j’aime me considérer comme son modèle dans la vie. » Mentir ici n’aurait été d’aucune utilité parce qu’elle savait qu’au moment où Neela passerait la porte, il lui suffirait de poser toutes les questions qu’il voulait. En plus elle n’était même pas capable de se souvenir d’un prénom, penser qu’elle pourrait se souvenir d’un mensonge de plus lorsque sa cousine lui tomberait dessus était la surestimer. « Et vous ? Je sais que Neela ne confierait jamais sa fille à n’importe qui. Ce qui veut dire qu’elle vous fait assez confiance pour vous laisser seule avec Maya, donc par conséquent vous êtes plus qu’un simple baby-sitter… dont je n’ai jamais entendu parler soit dit en passant. » Elle était devenue soudainement sérieuse, avec la pointe de curiosité dans sa voix avec la hâte de savoir qui pouvait bien être cet homme.
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| | | Suraj H. Hudson BAD COP
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| Sujet: Re: “ I don't even know who i am anymore. ” Dim 9 Oct 2016 - 11:57 | |
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I don't even know who I am anymore
alvira raichand — suraj h. hudson
Il se demandait sérieusement qui elle était. Ce qu’elle pouvait représenter pour Neela ou si c’était tout simplement une folle furieuse. Dans tous les cas, il n’aurait aucun mal à la faire sortir de force si besoin, là n’était pas le problème. Il y avait des chances qu’ils ne se recroisent plus, qu’ils restent de parfait étranger l’un pour l’autre jusqu’à ce que la vérité éclate. Il espérait simplement qu’il ne faisait pas une bêtise en la laissant là. Elle semblait connaitre les lieux, et être patiente, prête à attendre Neela même si celle-ci n’allait pas arriver avant un bon moment. Observait cette Amy ne l’aiderais certainement pas à découvrir qui elle est vraiment, alors une fois les politesses établis, Henri décida d’aller droit au but.
Il avait toujours le genre de personne à ne pas passer par quatre chemins pour trouver une réponse. Depuis son plus âge, il est direct. Et quand il sent qu’il ne peut pas l’être, il se ferme. Il garde tout pour lui et s’éclipse. Il était loin d’avoir eu une vie parfaite. Adopté par une famille dont l’univers tourné sur l’argent, il s’était retrouvé à prétendre être un autre. A apprendre comment parler, se comporter, se distinguer dans une famille qui ne prenait plaisir que dans les apparences. Il avait réussi, malgré tout, à obtenir les faveurs du grand-mère et à repartir avec une grande partie de l’héritage des Hudson, sans regret. Pour Supriya Et Patrick Hudson, Henri était un pantin. Qu’ils étaient prêts à détruire quand il n’avait plus aucune utilité. Alors à seize ans, Henri fugue. A seize ans, il décide qu’il ne peut compter que sur lui-même, ignorant le suicide de sa mère adoptive, ignorant la folie qui s’empare des Hudson, qu’il aide malgré tout. Non, il n’avait pas eu une vie facile et il sait quand quelqu’un lui ment ou décide de s’inventer toute une vie. Il n’est pas spécial dans son genre, mais il sait faire preuve de logique quand c’est nécessaire.
Le danger ne l’effraie pas. Et si Amy est un danger, il s’en chargera. Il a un peu perdue quelque chose après toutes ses années à vivre seul : les sentiments. Cette neutralité en lui était le fruit d’un cœur qui refusait de battre pour qui que ce soit, pour quoi que ce soit. Maintenant qu’il était entré dans la vie de Neela, qu’il y avait Maya, il avait enfin la possibilité de vivre « la famille ». Pendant des années, retrouver sa demi-sœur était une priorité. Il avait toujours su qu’elle serait la seule qui pourrait lui apporter cette normalité qu’il n’avait jamais eu et pour être honnête, il avait la sensation que ça fonctionnait. Il était prêt à prendre sur lui pour s’améliorer et être un frère digne d’elle. Il ne veut pas qu’elle soit déçue.
Fronçant les sourcils, il ne voit pas ce qu’Amy veut dire par « son modèle ». Un étrange sourire s’étire sur le visage d’Henri, lorsqu’elle rajoute qu’elle est sa cousine. Elle a de l’humour cette fiche, vraiment. Il ne pense pas qu’elle ment pour le coup, mais cette façon de se présenter était quand même particulier. Naturellement, elle retourne la question vers lui. « - Son demi-frère. » Un silence s’était installé avant qu’il ne le dise. Avant qu’il ne parvienne à prendre sur lui pour tout dire d’un seul coup, sans s’arrêter, avec conviction. Son regard se repose sur Alvira, il a le visage sérieux avec un quelque chose de triste. En fait, dire qu’il est le demi-frère de Neela lui rappel toutes ses années à la chercher, à avoir été séparé d’elle. « - Je présume que ça fait de nous, des cousins ? »
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| Sujet: Re: “ I don't even know who i am anymore. ” Mer 26 Oct 2016 - 19:15 | |
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Maintenant qu’elle s’était présentée – en quelques sortes – c’était au tour du jeune homme de lui dire enfin qui est-ce qu’il pouvait bien être pour Neela. Elle essayait de se souvenir d’une conversation où elle aurait pu lui parler d’un certain Henri mais elle était prête à mettre sa main au feu qu’elle ne l’avait jamais fait. Ou bien elle avait oublié de raconter quelque chose à Alvira, ou bien la personne en face d’elle était entrée par effraction dans la maison et était tellement bon comédien que la jeune indienne ne voyait même pas le danger qui pointait le bout de son nez.
Lorsqu’il répondit à sa question, elle arqua un sourcil avec un petit sourire au coin des lèvres en attendant la chute de sa blague. Parce que oui, dire qu’il était le demi-frère de Neela relevait d’une blague pour la brunette. Ce n’était tout simplement pas possible, elle connaissait sa cousine depuis des années et à moins d’avoir fait exprès elle était sûre qu’elle se serait souvenue d’un frère caché ou de quelque chose comme ça. Un silence s’installa et l’expression sur le visage d’Alvira changea petit à petit lorsqu’elle comprit qu’il n’y aura pas de chute. Elle fronça les sourcils en ramenant ses bras sous sa poitrine et dévisagea le jeune brun pour essayer de retrouver une quelconque ressemblance avec la Meyers. De ce qu’elle pouvait voir, aux premiers abords il n’y avait rien qui montrait qu’ils pouvaient être de la même famille donc pour elle, c’était un mensonge. Vive d’esprit, elle se rappela qu’ils n’étaient que demi-frère et de toute façon il n’y avait pas forcément de ressemblance entre frères et sœurs, la preuve avec la sienne. Pourtant elle ne cessait de rechercher les moindres petits détails qu’avait sa cousine, chez cet étranger qui prétendait être de sa famille. Que ce soit sa posture, sa façon de parler et même ses mimiques, mais ce qu’elle voyait c’était seulement un homme avec une expression sévère sur le visage, faisant abandonner tout espoir de blague. « Attends, attends, avant de prétendre qu’on soit quoi que ce soit, attends… » Elle se passa une main rapide dans les cheveux et s’avança pour se rapprocher d’Henri, au point de se retrouver assise sur la table basse en face de lui. Elle l’inspectait sous tous les angles, décidant même de tourner son visage de gauche à droite avec sa main toujours à la recherche de ce signe particulier qui confirmerait bien à l’Indienne qu’il était le demi-frère de Neela. Ce qu’elle faisait pouvait être dérangeant, mais s’il était bien de sa famille il allait devoir supporter les pulsions d’Alvira à pincer les joues des gens, à les frapper voire même pire des fois. L’amour à l’Indienne quoi.
« Non, je ne vois rien. » Dit-elle en hindi, abandonnant toute tentative d’être quelqu’un d’autre. Son instinct protecteur repris le dessus et elle se leva d’un bond en ramenant ses bras sous sa poitrine, toujours face à lui. Elle ne le connaissait pas et demi-frère ou pas elle ignorait tout de ses motivations, ça se trouve c’était juste quelqu’un qui se disait être de la famille de Neela alors qu’il en a après son argent ou pire encore, qui pourrait lui faire du mal à elle et à Maya. « Tu as des preuves de ce que tu avances ? Parce que je veux bien croire que dans l’opinion publique tous les Indiens se ressemblent au point de penser qu’on soit tous de la même famille, mais avec moi ça ne marche pas. » Elle reprenait son rôle d’aînée qui lui allait si bien pour veiller sur les intérêts des gens qu’elle aimait et ça, que ça plaise ou pas. Neela était plus qu’une simple cousine pour elle, c’était la sœur qu’elle n’a jamais eu. Naina ne compte pas elle lui a été imposée, et elle confirme bien l’idée d’Alvira de préférer Neela comme sœur à elle quand on voit à quel point elle est une perte de temps avec son mari. Cordialement. « Ah et je m’appelle Alvira en fait. » Si la Meyers ne lui avait jamais parlé d’elle – honte à elle si c’est le cas ! – il n’allait pas tarder à la connaître.
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| | | Suraj H. Hudson BAD COP
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| Sujet: Re: “ I don't even know who i am anymore. ” Dim 6 Nov 2016 - 15:26 | |
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I don't even know who I am anymore
alvira raichand — suraj h. hudson
Henri était son véritable prénom. C’était le prénom que sa famille d’adoption lui avait imposé. C’était le prénom d’un autre petit garçon qu’il s’était retrouvé à remplacer. Terrible ce prénom, mais finalement, il l’avait gardé. Il aimait la différence, il aimait la surprise que cela imposait parfois. Peut le connaissait vraiment sous le nom de Suraj. Les inconnus comprennent qu’il possède des origines, mais franchement, ils ne réfléchissent pas plus. Il ne cherche pas plus. Aujourd’hui, il préférait toujours gardait Henri. Il préférait toujours garder l’identité qu’on lui avait imposé par le passé, parce que c’était lui. Il était devenu Henri Hudson, petit anglais fortuné. Il avait encore son accent, il avait encore ces habitudes de ce pays qui l’avait accueilli. Aujourd’hui, il était toujours ce gars un peu mystérieux, un peu particulier. Il vivait à Huntington-Beach depuis assez longtemps pour savoir que cette ville était finalement devenue la sienne. Avec sa famille ici, il savait qu’il pouvait enfin évoluer, grandir, apprendre de ses erreurs passées et peut-être laisser ses problèmes dans un coin.
La réaction de « Amy » face à sa réponse ne l’étonna même pas. Il ne plaisantait pas. C’était la première fois qu’il le disait. La première fois que les mots franchissaient ses lèvres. C’était légèrement… rassurant. Légèrement bon de pouvoir enfin dire qu’il a une sœur, dire qu’il est un frère. Il avait retrouvé Neela et il en était tellement fier. Certes, il est triste, triste d’avoir pris autant de temps à la retrouver. Triste de ne pas avoir grandi à ses côtés. Mais maintenant, il découvrait qu’il avait plus qu’une sœur. Il avait aussi une cousine ? Alvira se mit à l’observer, à le juger, à chercher si ce qu’il disait était vrai comme si la réponse se trouvait sur son visage. Il ne mentait pas. Et il comprenait qu’elle avait besoin d’une minute ou deux pour comprendre. Finalement, elle bougea, s’installa en face de lui et continua de poser sur lui un regard interrogateur. « - T’es drôle, toi. » Dit-il dans un hindi un peu rouillé. Elle venait bien de confirmer qu’elle était plus indienne qu’autre chose, qu’elle lui avait menti donc. Il leva la tête, suivant Alvira du regard alors qu’elle venait de se lever. « - T’es vraiment drôle. » Il était à deux doigts de rire, vraiment. Quelque chose qui ne lui était pas arriver depuis longtemps.
« - Alvira ? » Henri se lev ça son tour, faisant face à Alvira. « - Ma mère m’a abandonné, à New Delhi. Parce que je ne suis pas le fils de Liam Meyers et parce qu’il le lui a demandé, elle m’a laissé tomber. » Il croise les bras. « - Appel ton oncle. Il te confirmera que le bâtard de sa femme le fait royalement chié au moins une fois par mois. » Il se retourne finalement, cherchant dans son portefeuille la photo de sa mère, que Liam lui avait donné lors de leur confrontation et la donne finalement à Alvira. « - Il parait que j’ai ses yeux… »
Il se réinstalle sur le canapé finalement. « - J'ai été adopté par une famille, et j'ai vécu en Angleterre. Et d'une façon ou d'une autre, j'ai fini par retrouvé Neela. »
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| Sujet: Re: “ I don't even know who i am anymore. ” Mer 23 Nov 2016 - 19:57 | |
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La réaction du jeune homme ne lui plaisait pas, elle était sérieuse et ne voyait pas vraiment ce qu’il y avait de drôle. Ni dans ce qu’elle disait, ni dans ce qu’il se passait. Peut-être était-il drogué. Elle fronça les sourcils en ne lâchant pas son regard pour autant, et essaya d’examiner ses pupilles pour voir si elles étaient dilatées ou pas. A tous les coups c’était encore un fou qui était en pleine crise d’hallucination et qui pensait que tout le monde était de sa famille. Chacun son délire. « Explique alors, j’ai envie de rire aussi. » Sortit-elle d’un ton sec.
La jeune brune qui était à présent debout, laissa tomber ses bras le long de son corps lorsqu’Henri se leva à son tour. Elle n’avait pas prévu qu’il se lève aussi – en réalité elle n’avait rien prévu du tout, la situation étant totalement imprévue – et elle se rendit vite compte que s’ils allaient devoir se taper dessus elle ne ferait pas le poids. Elle n’est déjà pas très sportive de base et même si elle s’était entraînée toute sa vie à taper Neela et Naina, elle n’était pas sûre de pouvoir maîtriser l’Indien. En plus, elle qui n’était pas petite de taille la faisait se sentir comme une naine, l’obligeant à lever la tête pour qu’elle puisse voir son visage. Au pire, Alvira n’aurait qu’à viser le bas du corps et prendre la fuite en hurlant, ça elle savait faire et avec asses de vitesse et de précision, elle était sûre de pouvoir viser l’entrejambe avec son genou avant qu’il ne l’intercepte. Elle baissa la tête un rapide instant pour calculer vite fait les probabilités que ce plan fonctionne, mais abandonna toute tentative en entendant son histoire. Tout collait. Ou bien il était futé et dans sa folie avait pu monter ce scénario de toute pièce, ou bien il disait la vérité. Peut-être devrait-elle lui laisser le bénéfice du doute ? Cette pensée se confirma lorsqu’il lui parla de son oncle. Elle ouvrit la bouche pour essayer de dire quelque chose mais la referma aussitôt, sachant qu’elle n’allait rien sortir de bon même si elle y mettait toute sa bonne volonté. « Je suis… » Lâcha finalement l’Indienne sans arriver à finir sa phrase. Elle se sentit mal tout d’un coup. Pas parce qu’elle était désolée de l’avoir soupçonnée, toute personne normale l’aurait fait. Mais de penser à tout ce qu’il avait du vivre pour retrouver un semblant de famille lui faisait un pincement au cœur. Elle-même n’était pas sereine parce qu’elle avait dû laisser ses proches en Inde, et quand bien même certains membres de sa famille étaient également présents à Huntington Beach, elle aurait préféré rester là-bas. Elle prit la photo qu’il lui tendait sans dire un mot, et sourit en voyant le visage de sa tante. Elle était belle. Elle ne se souvient même plus de la dernière fois qu’elle avait vu son visage avant aujourd’hui.
Elle jeta un rapide coup d’œil à Henri avant de reporter son attention sur la photo, et sourit d’avantage. « Moi je trouve que tu as son nez. Entre autre. » Dit-elle en partant d’un petit rire. Alvira poussa un petit soupire et rendit la photo au jeune homme, avant de se rasseoir sur la table basse en face de lui. « On repart de zéro et on oublie qu’on s’est mutuellement soupçonnés d’être des gens dangereux ? Je suis Alvira ta cousine. Je suis aussi l’aînée de la famille mais le point important à retenir est que je vais devenir ta cousine préférée. » Avec un sourire bienveillant, elle tendit une main pour officialiser sa présentation.
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| | | Suraj H. Hudson BAD COP
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| Sujet: Re: “ I don't even know who i am anymore. ” Lun 19 Déc 2016 - 18:10 | |
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alvira raichand — suraj h. hudson
C’était étrange. Etrange de le dire, étrange d’avouer. Il avait passé des années à penser à Neela sans la connaitre, sans savoir ce qu’elle était devenue et aujourd’hui, il faisait partie de sa vie. Il connaissait Maya, diner de temps en temps chez elle et il passait aussi un minimum de temps avec Liam. Maintenant, il comprenait la réticence d’Alvira. Elle ne pouvait pas croire bêtement ce que le premier indien lui disait. Debout, face à elle, Henri tenta de garder son calme, mes ses paroles étaient claires : il n’aimait pas raconter tout ça. Il n’aimait pas dire tout ça, même si c’était la vérité. La simple et pure vérité. Il tente tout de même d’être plus calme, plus léger. Il cherche la photo que Liam lui a donné et le temps à Alvira. Penser à sa mère, ça chamboule son âme. Il se souvient de la manière dont il s’était accroché à ses lettres, de la façon dont il s’est mis à la détester quand il avait compris qu’elle avait choisi. Qu’elle avait décidé que Liam était plus important qu’Henri. Cela n’avait pas été facile. Son enfance, ses problèmes, ses cœurs brisés. Il ne pouvait pas vraiment raconter à Neela ce qu’il avait traversé, même si elle pouvait très bien tout savoir toute seule : il suffisait de jeter un coup d’œil à son dossier médical. Il se demandait d’ailleurs si un jour, il serait capable de dire ce qu’il avait vécu. Il n’en ait pas certain. Il préfère se focaliser sur demain. Sur maintenant. Sur cette deuxième chance qu’on lui offre.
« - Tu trouves ? » Bêtement, il touche son nez, amusé. Il reprit la photo et observa sa mère puis se dit que quelque part, Alvira avait sans doute raison. Il range l’objet précieusement, souriant face à la remarque de l’indienne. « - Ma cousine préférée, hein ? » C’est avec un sourire sincère qu’Henri se tourne vers elle. Il fit par prendre la main d’Alvira et par la secouer légèrement. « - J’vais peut-être aussi devenir ton cousin préféré, qui sait ? J’ai beaucoup de concurrence ? » Alvira avait l’air d’être quelqu’un de bien. Il ne saurait pas dire pourquoi, mais une chose est certaine, elle est bienveillante. Elle fait attention aux gens qui entrent dans sa vie. Elle se serait battu contre lui si elle avait décidé qu’il était un danger pour Maya. Et ça, Henri en était persuadé. Et puis il y avait autre chose. Quelque chose de plus profond, de plus amusant. Henri avait la sensation qu’en quelque seconde, il pouvait lui faire entièrement confiance. Aveuglément. Comme si c’était ça, les liens du sang.
« - Parles-moi des autres d’ailleurs. Je n’ai pas encore eu l’occasion d’en parler avec Neela. Il y a du monde ici ? En Inde ? » Une petite étincelle était née dans le regard de l’indien, réellement curieux. Réellement prêt à en savoir plus sur sa famille. Il faisait partie de quelque chose et ça, personne ne pouvait le lui reprendre. « - D’ailleurs, juste pour infos. Je suis prof d’histoire. Je ne suis un danger que pour les lycéens qui ne font pas leur devoir. » Il essaye de plaisanter, de faire une petite blague. Ce n’est pas son genre, mais quelque part, ça en vaut la peine. Il veut qu’Alvira se sent bien à ses côtés. Qu’elle n’ait pas peur de lui parler de tout et de rien, qu’elle sache qu’elle peut lui faire confiance.
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| Sujet: Re: “ I don't even know who i am anymore. ” | |
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