Suraj H. Hudson BAD COP
› MESSAGES : 400 › EMMENAGEMENT LE : 12/05/2013 › AGE : 36 › STATUT CIVIL : FOREVER ALONE ; › QUARTIER : PACIFIC LANE ; › PROFESSION/ETUDE : ANCIEN JOURNALISTE AU NEW YORK TIMES ; PROF D'HISTOIRE AU LYCÉE ; TENTE DE RETROUVER UN JOB AU HUNTINGTON DAILY ; › HB AWARDS : (2013) FAMILLE EN OR ; MEILLEUR TRIANGLE AMOUREUX AVEC LAILA ET AILYNN ; (2014) FAMILLE EN OR (2015) MEILLEUR PERSONNAGE U CAN'T BUY HAPPINESS ; FAMILLE EN OR ; (2016) FAMILLE EN OR ;
› DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : ADITYA ROY KAPUR ; › COPYRIGHT : ELOW'
| Sujet: “ Maybe I want to end it, again. ” (charles) Sam 8 Avr 2017 - 14:08 | |
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don't break her heart, don't.
sameer saxena — suraj h. hudson
Le regard plongé dans son verre presque vide, Henri souriait. Malgré tout le bien qu'il y avait désormais dans sa vie, l'ancien journaliste n'arrivait pas à retrouver un équilibre idéal. Ses démons étaient toujours là, toujours si proches de lui. Il n'avait rien oublié du passé et de la douleur qu'il avait ressentie à l'époque. Il n'avait rien oublié des malheurs qui avaient guidé ses pas jusqu'à aujourd'hui. Son cœur était toujours brisé et peut-être l'était-il encore plus désormais. Comme si cette fois, tout était entièrement brisé et Henri n'arrivait pas à se défaire de ce sentiment. Parfois il souriait, c'est vrai. Il plaisantait et donnait cette impression de passer un bon moment, mais au fond, c'était vide. C'était étrangement vide. Il ne savait pas s'il ressentait vraiment quelque chose. Si c'était lui qui était simplement fermé à sa réalité ou si c'était juste la simple vérité : il avait trop perdu avec le temps pour réussir si rapidement à être de nouveau comme les autres. Il avait peut-être promis à Laila de faire attention, de ne plus trop s'emballer dans un monde d'illusion, mais ne plus la voir dans vie avait simplement ajouté une dose supplémentaire à sa tristesse. Ne plus entendre sa voix, ne plus croiser son regard… elle était, en grande partie, ce vide au fond de lui. Comment pouvait-il être heureux alors qu'elle, elle souffrait probablement encore. C'était terrible, parce qu'il l'aimait. Il l'aimait vraiment. Il n'avait jamais aucune autorisation de dire ces mots-là. C'était peut-être son plus gros secret désormais. Et ça le dévorait. Alors Henri reposa son verre, et s'en alla. Cette fois, il ne se perdrait pas dans les danses nocturnes. Il allait simplement rentrer chez lui et s'enfoncer un peu plus dans ses draps. Voilà, ça, ça lui allait parfaitement. Comme si désormais, disparaitre était la plus simple des choses à faire. Peut-être que si sa mère avait été là, les choses auraient été différente. Tellement différente…
Il devrait rentrer à pied, il le sait. Il a la dose d'alcool trop élevé pour prendre le volent. Pourtant, il fait marcher arrière et se dirige vers l'engin. Il ne sait pas vraiment pourquoi. Peut-être qu'il cherche les problèmes. Peut-être qu'il cherche la mort, de nouveau . Il n'en avait pas la moindre idée. Il n'avait même pas envie de réfléchir. Il monta, complètement éméché, puis tourna la clef et avança trop rapidement. Il essaya de se concentrer, musique à fond. La nuit était calme, lui était dans une transe euphorique étrange. Et son rythme s'accéléra, comme s'il était en pleine course. C'était ridicule, mais il s'en fichait. Il n'y avait personne, il était seul. Seul et livré à lui-même avec aucune volonté de penser sincèrement. Aucune volonté, voilà la sensation exacte qui le contrôlerait.
Jusqu'à ce que la réalité le frappe de nouveau. Oui. D'abord des lumières qu'ils connaissaient tous. Puis un son encore plus familier qui fit hésiter Henri. Devait-il vraiment ralentir ? Un coup d'œil à son rétroviseur lui confirma qu'il n'avait pas le choix. Alors doucement, il ralentit puis s'arrête sur le côté de la route. La musique est toujours là, toujours forte, toujours enivrante. Elle ne semble pas vouloir le quitter. Et pourquoi faire, d'ailleurs. Il croisa les bras, observant le policier sortir de sa voiture de fonction. Il en profita pour baisser la musique à ce moment-là. Seconde étape : baisser la vitre. Le truc logique mais qu'Henri peina à faire. Le truc qui le poussa à rire, tout seul. Ce qui n'allait surement pas l'aider, il le savait. Henri n'était de toute façon, pas prêt à sauver sa peau. Cette rencontre, c'était un peu tout ce qu'il voulait pour ce soir.
« - Bonsoir ! » Son sourire est grand et chaleureux. Il en a clairement rien à foutre de la situation.
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