Sujet: Si le destin m'atteint. ❦ Alexander Mer 8 Mai 2013 - 22:08
❦ Si le destin m'atteint...
... j'espère juste qu'il me donnera la main. Je faisais un tour dans cette nouvelle ville qui me stupéfiait totalement. Ici, tout respirait le luxe et la perfection. Rien que ces palmiers et cette foutue chaleur… Je n’étais pas habituée aux températures de la Californie et j’étais prête à parier que mon état n’arrangeait rien du tout. D’ailleurs j’avais détesté le trajet jusqu’ici et je n’avais sûrement pas l’intention de remonter à New York de si tôt, c’était une certitude. Cela avait été long et exténuant, au point de ne pas mettre les pieds en dehors de mon appartement les deux premiers jours. Et aujourd’hui, j’avais terminé ma journée et je profitais du soleil et de cette immense avenue entourée de palmiers… J’en restais stupéfaite, à lever le nez partout, à regarder ces affaires hors de prix que je n’avais toujours pas les moyens de m’acheter. C’était magnifique, digne d’un véritable rêve à dormir debout. Et peut-être qu’en fin de compte, je me trouverais un travail de vétérinaire ici, l’air de l’océan, les températures estivales, tout était magnifique, parfait, paradisiaque et beaucoup de personnes avaient des animaux. Raison pour laquelle je n’avais pas eu de mal à me trouver un stage où j’étais loin de m’ennuyer vu le travail qu’il y avait à faire. Les animaux… étaient adorables et en plus je n’avais aucun soucis à me faire pour la moindre petite maladie, puisque je l’avais eu durant mes premières années d’existence visiblement… merci les chats sauvages que je nourrissais lorsque j’étais toute petite, ou les chatons que je dissimulais dans mon sac pour les faire dormir avec moi la nuit venue.
Mais si j’étais ici, dans cette ville, ce n’était pas parce qu’elle me rappelait des rêves que je faisais enfant, mais bel et bien parce qu’Alexander était venu s’y installer. J’avais espéré qu’à présent que son père n’était plus dans les parages, aussi loin que le permettait New York, y ayant laissé ses mauvaises paroles, ses jugements me concernant. J’étais certaine que c’était de sa faute si Alex avait changé et qu’à présent tout pourrait recommencer comme avant, que je pourrais retrouver l’homme dont j’étais tombée amoureuse, celui qui détestait son père et qui possédait un cœur, contrairement à la grande majorité des êtres faisant carrière dans la politique. Vous pouviez me croire, j’en avais assez rencontré pour réaliser à quel point Alex était différent. Et je l’aimais toujours pour ça. Je savais également qu’il m’aimait, qu’il tenait à moi et qu’il se trompait en pensant qu’il était incapable de me rendre heureuse. Je l’avais été, nous l’avions été, nous pouvions l’être à nouveau, il suffisait juste de chasser de notre existence les mauvaises ondes.
Mais je devais avouer que je me sentais tout de même assez seule, loin de ma ville, de ma famille, de mes amis… C’était une toute nouvelle vie qui se dessinait à mes pieds, mais c’était difficile. Le sourire ancré sur mes lèvres n’en soufflait rien, pas plus que mes yeux qui semblaient scintiller à chaque nouvelle chose qu’ils entrevoyaient, me laissant parfois tourner sur moi-même. Et pourtant, tout ça était difficile. J’étais incapable d’oublier l’homme que j’aimais. J’avais changé d’Etat pour le retrouver, sans l’avoir encore revu. J’étais enceinte, et incapable de savoir ce que j’allais faire. Mais je ne pouvais que garder le secret, parce que ce n’est pas le genre de chose que l’on annonce facilement, d’autant plus lorsque l’on ignore si on va le garder ou pas. Je ne connaissais pas grand monde ici, principalement de nouvelles connaissances. J’étais déracinée. J’avais tout quitté pour le retrouver, alors que ma vie était aussi compliquée qu’au début d’un conte de fée. Parce que je savais qu’il m’aimait, je savais qu’il finirait par me revenir et que ça pourrait marcher vraiment cette fois-ci. Il me restait juste à trouver le bon moment pour aller le voir et réfléchir à ce que j’allais bien pouvoir lui dire. Mais plus j’y réfléchissais moins je savais quoi lui dire, repoussant l’instant fatidique le plus loin possible. Enfin pas trop loin non plus, puisque d’ici la fin de la semaine il faudrait que ce soit fait, que je lui ai parlé au moins une fois.
« Faut croire au destin jolie dame. » m’interpela une femme d’un certain âge à l’accoutrement assez gitan dont le look n’était pas sans rappeler une diseuse de bonne aventure. « Ça marche vraiment vos mauvais sorts et autres prédictions ? » dis-je en prenant le prospectus qu’elle me tendait sans même le regarder, esquissant un sourire amusé face à la vieille dame qui prit un air assuré tout en bombant du mieux qu’elle pouvait son torse. « Déjà, si vous venez avec ce flyer, je vous ferai moins 10%. Et je peux vous assurer que le destin est dans cette direction ! » Amusée, me disant déjà intérieurement un « pourquoi pas », cela me ferait découvrir encore plus de monde, j’ai suivi la direction que prenait son bras, à quelques centimètres à peine de l’entrée d’une boutique. « Dans cette b… » m’interrompis-je brusquement, figée, immobile, le souffle court. Elle montrait sûrement plus loin, cette fête foraine où elle me conviait pour y découvrir mon avenir, et pourtant, si elle ne m’avait pas arrêtée, je ne l’aurais pas vu. Si elle ne m’avait pas montré cette direction, il aurait fait mine de ne pas m’avoir vue, sûrement. « Alex ? » soufflais-je assez surprise. Parce qu’il était dans cette ville, mais parce qu’il était apparu comme par magie au moment le plus inattendu. Esquissant un pas de plus dans sa direction… « Tu vas bien ? Tu… tu as l’air d’aller bien en tout cas. » Mes lèvres semblaient vaciller entre sourire et appréhension, tandis que je sentais mon cœur tambouriner dans ma poitrine, alors que je le retrouvais enfin. Il m’avait tellement manqué. Le perdre m’avait déchirée, détruite et à cette seconde, je savais qu’il valait tous les sacrifices que j’avais fait, que je pourrais faire. « Tu te plais ici ? » ajoutais-je, ayant besoin de meubler. « C’est une très belle ville de ce que j’ai pu en voir. Et on m’a dit pour ton poste, félicitation. »
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Sujet: Re: Si le destin m'atteint. ❦ Alexander Jeu 9 Mai 2013 - 0:05
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La porte venait de claquer violement, inspirant un bon coup il marchait rapidement dans le grand couloir municipal. Il venait de quitter le bureau du maire, ce petit bonhomme qui était à deux doigts de porter un short et qui avait un vieux coup de soleil sur le front se prenait pour qui exactement ? Alexander n’en revenait pas, il venait de se faire rejeter en beauté ! En effet le New-Yorkais, qui avait soif de pouvoir pensait bêtement qu’il obtiendrait le rôle de maire rapidement. Ce n’était qu’une étape pour son ascension, une fois ce poste de maire il pourrait devenir sénateur très rapidement. Malheureusement le maire en poste depuis de nombreuses années n’était pas coopérant. Il venait de se faire un ennemi, les prochaines élections étaient dans deux ans, ça laissait deux années au jeune Ambrose pour préparer sa campagne et lui piquer son poste. Montant à bord de sa limousine il composa le numéro de téléphone de son meilleur ami, tombant sur le répondeur il supposait qu’il était au tribunal. Décidément on ne pouvait compter sur personne en cas de crise. Alors que son chauffeur le conduisait en direction de l’université où il était censé donner cours dans dix minutes, le jeune homme avait envie d’un café et pourquoi pas en charmante compagnie. Alexander ne perdait jamais le nord !
Alors que son chauffeur venait de le déposer à un angle d’une rue, il posa ses mains dans les poches de son pantalon. Il ouvrit quelques boutons de sa chemise face à la chaleur, bien sûr le jeune homme était en costume, il ne pouvait pas aller devant le maire en tenue décontracte. De toute façon il était toujours sur son trente et un, quelque chose qu’il tenait de son cher père ! Marchant dans la rue, il posa ses lunettes de soleil sur le bout de son nez posant son regard charmeur sur les jeunes femmes qu’il croisait. Depuis son arrivée, à part les soirs où il restait tranquille chez son meilleur ami, il avait eu une femme voir plusieurs dans son lit. Alexander ne s’attachait pas, ça ne servait à rien et surtout aucunes femmes ne pouvaient remplacer celle qui était dans son cœur. Coucher avec la première venue était un bon moyen de ne pas tomber amoureux mais aussi de ne pas penser à cette fille, la seule à qui il avait déclaré sa flamme. Tout ceci était du passé de toute façon, il devait rendre son père fier et pour ça il devait devenir quelqu’un d’important, il trouverait par la suite une idiote d’une bonne famille, l’épouserait et la sortirait que pour les grandes occasions !
La réalité le rattrapait cependant, pire que cela c’était son destin qui prenait les choses en main. Il ne comprenait pas bien ce qui se passait mais Lena se trouvait devant lui, il restait très bête face à la jeune femme qui était toujours aussi sublime. Alors qu’elle lui demandait comment il allait, Alexander la détaillait du regard se cachant derrière ses lunettes de soleil. Elle n’avait pas changé, heureusement, ils ne s’étaient quittés que depuis quelques mois mais ça lui paraissait déjà être trop long. Pourtant il ne devait pas penser à ce genre de chose, pas de sentiment, c’était interdit ! Alors qu’il gardait le silence, restant bouche bée face à cette vision, elle reprit la parole. C’était tout Lena, oui il la connaissait assez pour savoir qu’elle parlait… beaucoup. Il aurait aimé lui adresser un sourire, lui dire qu’elle lui avait manqué, la prendre dans ses bras, poser ses lèvres sur les siennes mais il ne fit rien. Il serra sa mâchoire quelques secondes sachant qu’il allait lui briser le cœur, qu’il allait lui faire du mal mais que c’était au final pour son bien, elle devait tomber amoureuse d’un autre. « Qu’est ce que tu fou ici ? » Il retira ses lunettes de soleil montrant un regard dur. « Ça se voit que tu n’y connais rien, un poste de professeur ce n’est pas important, ça ne me sert à rien ! J’espère franchement pour toi que tu es ici par pur hasard, que tu n’es pas du genre désespérée au point de croire que j’ai envie de te revoir. » Son père serait tellement fier de lui en le voyant agir ainsi, en mentant à la femme de sa vie, parce que même si il ne la connaissait pas depuis des années elle était la bonne au fond il le savait.
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Sujet: Re: Si le destin m'atteint. ❦ Alexander Jeu 9 Mai 2013 - 1:07
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Sa question lancée comme un couteau trop aiguisé me fit l’effet d’une gifle. Il me donnait l’impression d’être une gamine prise en faute après avoir fait la pire bêtise de sa vie, comme perdre sa virginité à l’arrière d’une vieille voiture qui n’aurait jamais dû avoir cet honneur. C’était comme si mes cheveux étaient décoiffés, comme si le vent gelait sur mes joues alors qu’il était aussi brûlant qu’un souffle s’égarant sur ma peau. Il retira ensuite ses lunettes, pour darder un regard dur, qui me rappelait combien je pouvais être naïve parfois, combien nous n’étions pas du même milieu. Mais lorsque son père le faisait, cela n’avait pas le même impact que lorsque c’était lui qui me faisait un cours sur le fait qu’un poste de professeur ce n’était rien… qu’il ne s’en satisfaisait pas, que j'étais un frein à sa carrière. Une pauvre future vétérinaire, c’était quoi en comparaison ? Pourtant, je me souvenais de cette autre nuit, je me souvenais de ses paroles facilitées par l’alcool qui se trouvait dans son organisme. Il ne m’avait pas menti, il ne pouvait pas m’avoir oubliée, avoir tiré un trait si facilement sur notre histoire. Des larmes frôlèrent alors mes yeux, tandis que j’inspirais une brève et si courte seconde l’air ambiant absout de toute fraicheur, la chaleur me rendant plus malade, comme si quelqu’un avait monté le chauffage bien trop haut. Par instinct, par négation, je secouais ma chevelure, laissant les mèches ébaucher mes joues encore immaculées, mais il me semblait que les larmes sècheraient à peine caresseraient-elles la douceur de ma peau.
« Ce n’est pas être désespérée ! C’est croire en nous ! Alex… je sais que tu penses que ton père a raison, que tu as raison, que tu m’as fait du mal, mais tu m’en as fait bien plus en me laissant. Tu ne comprends pas… moi aussi je t’aime. Je t’aime tellement… c’est comme si tu m’avais retiré mon oxygène, comme si… Tu pensais vraiment que j’allais t’oublier si facilement ? Que j’allais tourner la page avec le premier bellâtre qui passerait ? Je suis restée un an… Un an, tu sais ce que ça représente ? On aurait dû tout traverser ensemble, contre vents et marrés, à repousser les détracteurs, les monstres et les mensonges… Tu étais différent. Je t’ai connu différent. C’est cet Alexander là qui a fait chavirer mon cœur et qui le détient toujours ! Je n’ai jamais compris pourquoi tu avais changé, mais j’ai besoin de toi… » soufflais-je en m’enflammant, en ravalant mes larmes pour continuer à y voir clair. Je voulais tellement le retrouver, je savais qu’il m’aimait, je n’avais rien oublié. Et je ne pouvais penser qu’il en avait été capable. Nous étions fait l’un pour l’autre, et je l’aimais tellement qu’il ne pouvait en être autrement. Une gamine naïve qui s’accrochait à ses rêves, voilà ce que j’étais, ce dont je devais avoir l’air au milieu de cette rue à lui affirmer que le monde ne serait jamais si beau que lorsque l’on était tous les deux. Mes yeux brillaient, d’étincelles à la fois aqueuses et croyantes, car le ciel nous tendait les bras mais c’était dans les siens que je voulais me perdre. Ceux-là même qui étaient capables de chasser la moindre de mes craintes, simplement serrée contre lui.
« S’il te plaît… accorde-nous une chance au moins… » repris-je d’une voix suppliante avançant d’un nouveau pas pour anéantir la distance entre nous. Qu’importait la dureté dans ses yeux, j’avais besoin de lui, je l’aimais à en crever et je portais son enfant, dernier détail que je ne pouvais pas lui glisser, pas comme ça, pas ici, pas ainsi. D’autant plus que j’étais toujours aussi perdue à ce sujet. A m’en rendre malade, à m’en donner des vertiges, à vomir le destin qui s’acharnait contre nous. J’étais… J’allais… Je ne voulais pas mentir, je voulais la vérité dans sa plus pure nudité, qu’elle vienne de lui ou de moi. Tandis que je sentais ma respiration se faire toute aussi hachée que les battements frénétiques de mon palpitant. « S’il te plaît… » soufflais-je enfin, levant une main que je désirais déposer sur sa joue, ébaucher comme autrefois d’une caresse douce et pleine de promesse. Je me foutais de l’argent, de son argent… il pouvait bien être sans le sou que cela ne changerait rien aux sentiments qui frémissaient au fond de moi, fragiles sur leur château de cartes, fragile sur ce château de cartes… j’allais tomber, m’échouer à ses pieds, pour me relever d’un énième sourire. Mais pas tout de suite. Pas immédiatement. Alors que la vieille femme observait ce qu’elle avait déclenché, spectatrice attentive de l’étrange couple que nous formions… l’amoureuse et l’homme qui s’en moquait. Mais ce n’était qu’apparence, un air qu’il se donnait, car je savais que son cœur butait contre son torse parce que lui aussi tenait à moi. Ce n’était pas évident ? Pas tant que ça apparemment, ou ce qu’il dirait n’écorcherait pas le mien…
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Sujet: Re: Si le destin m'atteint. ❦ Alexander Ven 10 Mai 2013 - 15:37
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Quand vous faites de la politique vous avez intérêt à être un très bon acteur, Alexander avait cette chance de pouvoir mentir facilement, être froid, distant, dur et la minute d’après de vous faire pleurer parce qu’il avait réussi à vous dire quelque chose d’émouvant. Il avait appris du plus grand, de son père ! Il était l’héritier parfait pour monsieur Ambrose, enfin jusqu’à récemment où il avait accumulé pas mal de petites conneries du genre tomber amoureux d’une fille, en effet dans ce milieu là de la politique et de la richesse Ambrose père pensait que les sentiments n’avaient pas leur place, qu’il ne fallait pas se laisser bouffer par une femme ! Ensuite il avait eu la mauvaise idée d’enchaîner les soirées dans plusieurs avec alcool et drogue, et forcement quand le fils Ambrose se fait arrêté avec de la drogue dans les poches ça fait désordre. A cause de tout ceci il se retrouvait dans cette ville où il faisait trop chaud, où les gens étaient bronzé, où les filles étaient à moitié a poil… l’horreur ! L’élite New-Yorkaise lui manquait terriblement, par chance il avait son meilleur ami avec lui, enfin disons plutôt qu’Alexander s’était incrusté. Aujourd’hui il devait se cantonner au rôle d’un professeur de l’université, il devait apprendre à des étudiants les finesses de ce métier. Franchement ça le soulait, il n’était pas né pour être un simple professeur, il comptait bien monter rapidement et prouver à son père qu’il pouvait réussir. Il n’attendait qu’une chose que son paternel soit fier de lui, pour cela il était prêt à tout même à perdre la femme qu’il aimait.
Il serra sa mâchoire alors qu’il apercevait des larmes dans les yeux de la jolie blonde, ce n’était pas la première fois qu’il la faisait pleurer et rien que pour ça elle devrait le détester mais elle s’accrochait ce qui rendait la tâche plus difficile pour Alexander. Lena se lança alors dans un discours, un monologue qui semblait sans fin au jeune homme qui ne supportait pas ses mots. Oui il lui avait fait du mal, mais il continuerait à lui en faire et cela elle ne le comprenait pas encore. Lui disant qu’elle l’aimait, qu’il était comme son oxygène et qu’elle pouvait du coup ne pas vivre sans lui. La jeune femme était prête à tout, elle continuait alors que le visage d’Alexander ne changeait pas, toujours aussi dur, distant. Il posa même son regard sur une femme qui venait de passer à côté d’eux, la scrutant sans aucune gêne alors que Lena terminait son discours. Il posa son regard sur la jeune femme « Je t’en prie arrête de te donner ainsi en spectacle… tu vois tu me prouves une nouvelle fois que tu n’as pas les épaules pour supporter cette vie. Tu ne me connais pas, l’homme que tu décris ce n’est pas moi ! La vérité Lena, c’est que tu es tombé amoureuse du mauvais garçon, l’homme que tu vois en face de toi c’est bien moi, je n’ai pas envie de t’aimer, je n’ai pas envie de te faire croire un instant que tu comptes pour moi… on s’est bien amusé, c’était drôle de sortir avec une fille de ton… rang, mais ça me fatigue. » Si le meilleur ami du jeune homme se trouvait dans les parages, il serait sûrement en train de lui remonter les bretelles et très rapidement. Charles était l’un des seul à pouvoir se permettre d’agir ainsi avec Alexander, il faisait parti de ces rares personne qui savait que derrière ce manipulateur à l’égo surdimensionné se cachait quelqu’un avec un grand cœur.
Lena s’avança vers lui, le suppliant de leur donner une seconde chance. Il serra à nouveau sa mâchoire ne supportant pas qu’elle fasse une chose pareil, voir la femme qu’il aimait être obligé de le supplier. Une nouvelle fois elle le supplia, lui soufflant ses paroles. Il passa sa main dans ses cheveux tentant de prendre sur lui, il observa la main de la jolie blonde priant pour qu’elle ne se rapproche pas davantage. « Arrête Lena, tu deviens ridicule ! » Il soupira légèrement « On peut rester… amis si tu veux, mais ça sera tout ! » dire le mot amis avait été plus difficile qu’il ne le pensait, il ne voulait pas la voir partir pourtant ça serait le mieux à faire pour qu’ils arrêtent tout deux de souffrir.
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Sujet: Re: Si le destin m'atteint. ❦ Alexander Ven 10 Mai 2013 - 21:28
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Pas les épaules… les mots me giflèrent pour la énième fois, aujourd’hui, chaque jour que le soleil étreignait de ses rayons maussades. Comment pouvait-il affirmer de telles absurdités, prétendre que ce n’était pas lui, que je n’avais été qu’un amusement et qu’il s’était tout simplement lassé ? Il me rappelait sciemment que nous n’étions pas du même monde, que j’avais grandi dans le Bronx, comme si je pouvais l’oublier, nier ce qu’avait pu être mon enfance. Son père n'avait fait tout le temps où nous étions ensemble. Mais moi au moins je ne détestais pas celui qui avait pu m’élever. Mon père était un homme droit, un exemple, un modèle, qui m'aimait et continuait à le faire tendrement, et pour lequel j'étais sa petite prunelle malgré tous nos problèmes. Il m’avait montré à quel point la vie pouvait être douce malgré l’absence d’argent. Et pourtant j’étais si loin de vouloir faire endurer ça à cette petite chose qui grandissait dans mon ventre. Si je la gardais, j'aurais un métier, j'aurais… J’aurais aimé pouvoir en souffler l’existence à quelqu’un, n’importe qui, sans avoir à subir un jugement, peut-être simplement pour prendre la décision à ma place et m'en décharger. J’aurais aimé que cette personne soit le garçon qui me regardait si durement, entendre son avis, partager nos avis, prendre une décision ensemble, me perdre entre ses bras, lui exprimer mes doutes et mes tourments.
Mais il me rejetait encore, toujours… Ce n’était décidément pas le bon moment pour parler de ça, et je doutais que ça le serait un jour alors que je sentais une larme glisser sur ma joue. Il me faisait si mal en cette seconde et pourtant je ne pouvais admettre ce qu’il disait, je ne pouvais pas y croire. Je niais, je rejetais, alors que je revenais le supplier de nous donner une chance, un espoir. Je vis sa mâchoire se contracter… contrarié, il l’était, mais je ne pouvais m’empêcher de le supplier. Une chance, était-ce trop demander après ce que nous avions partagé ? Je voulais qu’il me laisse lui prouver que nous pouvions être heureux, que s’il fallait devenir l’épouse parfaite d’un politicien, apprendre à me taire, ou… je le ferais. Je me mordis la lèvre en l’écoutant me dire que j’étais ridicule. Peut-être et puis alors ? Qu’est-ce que j’en avais à faire ? Je ne les connaissais pas et je jouais mon bonheur en cet instant. N’était-ce pas ce pour quoi on était sensé tout sacrifier ? Je n’avais pas avoué la véritable raison de ma venue ici à mes parents ou à mon frère… ils n’auraient pas compris, se seraient contentés de tenter de m’en empêcher, aurait peut-être découvert mon secret. J’avais évité ma mère ces dernières semaines exprès parce que j’étais persuadée qu’elle devinerait que moi aussi je portais la vie. Une vétérinaire de mon ancienne clinique l’avait bien compris en me voyant aller aux toilettes un peu trop souvent, grignoter, ou boire de l’eau gazeuse quand je préférais l’eau plate. Je n’avais voulu tenter le diable, je prétextais être trop occupée et je ne l’avais revue qu’avant de partir où elle m’avait trouvée un peu pâlotte. Mais ça allait. Ca allait toujours.
Et à présent il me proposait d’être amis… tandis que mes doigts venaient effleurer sa joue comme autrefois. Je pris le temps d’inspirer une ou deux gorgées d’air, fermant brièvement les yeux avant de laisser un sourire renaître sur mes lèvres, faisant disparaître l’humidité qui fardait ma joue. Comme si tout allait bien. Comme si je ne souffrais plus. Je me concentrais sur une chose : l’amitié était un premier pas. Il m’offrait un moyen de rester près de lui, il ne me rejetait plus entièrement. « Je suis désolée… si je t’ai embarrassé. J’aurais… Mais tu m’avais chassé de ta vie… Oui, je veux bien qu’on reste amis. » Mais les mots me brûlaient les lèvres comme si je n’en pensais pas un seul. J’espérais tellement plus. J’espérais tellement mieux. « Quelle idée. Comme si ce n’était pas la première chose qui m’avait motivée à venir ici. Retrouver mon ami. » dis-je d’un timbre volontairement plus léger, de l’auto-conviction pure et dure comme on en faisait plus. « T’aurais le temps pour boire quelque chose ? On s’installe à une terrasse et on parle… Ou à l’intérieur et on parle, il fait très chaud tu ne trouves pas ? » Foutues hormones… j’étais certaines que c’était elles qui me torturaient, alors que des envies naissaient de temps à autre, comme une lubie sortie de nulle part. J'avais besoin d'air frais… peut-être aussi que ma tension faisait des siennes ? Mais en cette seconde, je craignais surtout qu'il n'ait dit ça que pour me calmer et pouvoir disparaître comme avant. Comme cette fameuse nuit où il m'avait poignardé le cœur.
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Sujet: Re: Si le destin m'atteint. ❦ Alexander Lun 13 Mai 2013 - 0:46
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Alexander sortait le même discours qu’avait pu lui sortir son père par le passé, Lena était la seule fille qu’il avait présenté à sa famille parce qu’elle était la seule à avoir compté. Toutes les autres n’avaient été que des aventures d’un ou plusieurs soirs, rien d’important. Lena était la seule qu’il voulait intégrer à leur clan et il n’avait pas pensé une seule seconde que ça serait un tel combat. Il avait pensé que son père serait quelque peu réticent, voulant plutôt voir son fils avec une fille de son rang mais qu’il aurait accepté la jolie blonde en apprenant à le connaître. Le problème c’est qu’Ambrose père n’avait jamais fait un seul effort avec la jeune femme, il n’avait jamais cherché à la connaître davantage. Au début Alexander avait tenu bon, il espérait que son père ferait un effort mais c’était devenu de plus en plus compliqué, dés que Lena arrivait chez eux son père n’était plus présent, il n’était pas question de dîner en famille si Lena était présente. Au final son père avait réussi à foutre la merde dans leur couple, Alexander avait recommencé à faire ce qu’il savait le mieux faire, faire du mal à ceux qu’il aime. Il avait trompé Lena, il l’avait humilié et pourtant elle était restée à ses côtés. Une vraie femme de politicien finalement ! Aujourd’hui il était hors de question que la jeune femme souffre à nouveau, il ne supportait pas de la voir ainsi face à lui mais c’était bien mieux que l’humilier à nouveau. Elle méritait tellement mieux.
Il avait beau faire le dur à l’intérieur il hurlait, il avait de se frapper lui-même, de se secouer. Il ne pouvait pas la laisser partir ainsi alors il prononça ses mots qui résonnaient dans sa tête, non il ne voulait pas être ami avec elle mais c’était toujours mieux que de ne plus avoir de ses nouvelles. Il ferma quelques secondes ses yeux alors que la main de la jeune femme effleurait sa joue, il ouvrit ses yeux prenant la main de la jeune femme doucement dans la sienne. Il relâcha sa main, ne supportant pas se rapprochement, c’était trop difficile pour lui tout comme pour elle. Lena tentait de faire bonne figure, elle se relevait toujours. « Désolé… je ne peux pas te proposer mieux que mon amitié. » Oui il s’excusé, Alexander Peter Ambrose s’était excusé vous pouviez le noter dans le calendrier. Il aurait aimé lui dire autre chose, s’excuser pour bien plus mais il ne pouvait pas le faire, il n’était pas doué pour cela, les excuses ce n’était pas son truc tout simplement ! « Si tu veux… » Comment refuser, comment la laisser ainsi seule et ne pas savourer les minutes passaient à ses côtés. Il fronça légèrement ses sourcils, il faisait chaud certes mais c’était supportable… enfin il avait eu du mal à le supporter au début alors il ne chercha pas plus loin que le bout de son nez. « C’est le temps que tu t’habitue à ce climat… enfin sauf si tu n’es que de passage ? » D’un sens il préférait qu’elle reprenne le prochain vol pour New-York ainsi elle pourrait se reconstruire et lui se noyait dans l’alcool. D’un autre sens il ne voulait pas qu’elle parte, être loin d’elle était une vraie torture, il voulait connaître ses fréquentations, éloigner les éventuels intéressé ! « A l’angle de la rue il y a un café sympa, il y a des parasols tu y seras mieux. » Oui Alexander savait prendre soin des gens, ceux qui comptaient pour lui ! Il se tourna de l’autre sens lui faisant signe de le suivre, ils devaient se rendre de l’autre côté pour atteindre ce café. Il passa une main dans ses cheveux quelque peu stressé par tout ceci.
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Sujet: Re: Si le destin m'atteint. ❦ Alexander Lun 13 Mai 2013 - 20:47
❦ Si le destin m'atteint...
Mes doigts entre les siens… le contact me parut si bref, si court, mais pourtant d’une douceur tellement présente que je ne pouvais croire qu’il ne tenait plus à moi comme autrefois. Seuls deux faibles mois s’étaient écoulés depuis notre séparation, depuis qu’il avait mis un terme à notre histoire, et en même temps, il s’était passé tellement de choses, de mon côté du moins. Mais au fond, pourquoi ses sentiments se seraient-ils modifiés quand les miens persistaient ? Je savais pourquoi il m’avait quittée, je n’avais pas besoin de plus pour être persuadé qu’il tenait encore à moi de cette façon. Puis il s’excusa de ne pouvoir nous offrir mieux… m’offrir mieux, soyons honnête, il ne parlait que de moi, et pourtant je voulais croire qu’il était toujours dans cette optique de ne pas me faire souffrir et que je serais mieux sans lui. Gardant un léger sourire à mes lèvres, je répondis naturellement, par simple réflexe : « Je comprends, ne t’en fais pas. Je vais bien, ça ne se voit pas ? » demandais-je en laissant un vrai sourire naître sur mes lèvres… mieux que rien à défaut de mieux. Je m’en contenterais pour le moment. Avant d’enchaîner pour lui proposer d’aller boire quelque chose et qu’il ne m’abandonne pas dans cette rue alors que nous venions à peine de nous retrouver. Qu’il ne fasse pas comme si c’était la première et dernière fois qu’il comptait croiser ma route, car… « Non, non, j’ai un appartement sur Pacific Lane. Pas bien grand, mais bien assez pour moi, c’est pas comme si… » Comme si ? Tais-toi Lena. Se taire. Je savais ce que cela voulait dire, et mon plus gros secret à l’heure actuel avait failli m’échapper, parce que je crevais de lui en parler. Enfin… façon de parler. Parce que j’aurais aimé l’embrasser aussi, lui prendre la main, me réfugier entre ses bras, comme n’importe quel couple qui se promènerait dans la rue. Le problème était que nous n’étions pas un couple. Nous ne l’étions plus.
J’avais donc marqué une seconde d’arrêt comme si je retenais mes mots et que j’en cherchais d’autres. Et c’était exactement ça, mais il n’irait pas deviner une chose pareille, il n’était pas aussi malin que ça. « … je prenais de la place. De toute façon j’avais besoin de m’éloigner de New York pour un moment. » Ce qui n’était pas tout à fait faux. Dissimuler ma grossesse à ma famille et surtout à ma mère avant qu’elle découvre le pot-au-rose, et puis le retrouver lui, mais j’allais bien alors je n’allais pas ressortir un sujet qui fâche, pas tout de suite en tout cas. « Et j’ai entendu parler de cette ville… alors me voilà. Il faut bien savoir prendre son envol de temps à autre et savoir ce qu’on veut faire de sa vie. » Même si à l’exception de lui et de mon métier, c’était le flou total, mais il fallait que j’oublie tout ça pour le moment, que je profite de l’homme que j’aimais tant qu’il me le permettrait. Aussi, lorsqu’il m’indiqua un café avec des parasols, j’acquiesçai tout en le suivant… « Je m’y ferai, de toute façon t’as raison, c’est pas du tout la même température qu’à New York… » … j’hésitais, ne sachant plus quoi faire de mes mains, retenant l’envie de lui prendre la main, de m’accrocher à son bras, de poser la tête contre son épaule. A croire qu’un petit diable se trouvait sur la mienne à me rappeler tous les souvenirs que nous avions en commun. Et dire qu’aujourd’hui il avait suffi d’une pseudo voyante pour que… Silencieusement, je me promis que j’irai la voir bientôt, son prospectus toujours entre mes doigts, j’y jetai un œil tout en n’appréciant pas ce maudit silence qui me rendait simplement dingue. « Tu sais que je ne t’aurais jamais vu sans cette voyante ? A croire qu’elle avait réellement un don… » Mordillant ma lèvre, j’eus une seconde d’hésitation et puis… « Elle m’a dit que mon destin était dans cette direction, j’ai regardé et… je t’ai vu. Avoue que c’est ce qu’on appelle du hasard ? Tu crois qu’elle a un don ou qu’elle a juste eu beaucoup de chance que quelqu’un que je connaissais se trouve juste derrière moi pile à ce moment-là ? » l’interrogeais-je, parlant pour endormir ma propre nervosité et mes propres envies. Je réfléchissais sur une chose totalement anodine qui ne l’était pas tant dans ce qu’elle avait signifié sur le coup, l’instant, le moment. Car j’avais vu l’homme dont j’étais toujours amoureuse… mon destin se dessiner au milieu de cette rue. Et j’avais plus que tout envie d’y croire, envie d’en apprendre plus… mais il fallait que je fasse attention, je n’étais pas très riche, alors si elle demandait trop, j’allais devoir renoncer pour d’autres réalités comme… m’acheter à manger, payer le loyer, l’électricité, l’assurance… Et je remerciais d’être étudiante et donc d’avoir accès à une assurance santé, sinon je n’imaginais même pas à combien cela allait me revenir si je me décidais à remettre les pieds chez un gynécologue. Enfin, cela couvrait 80% des frais, ce qui était déjà beaucoup, mais il fallait donc que je pense à économiser un minimum… pour le reste. Et puis… avais-je vraiment besoin qu’une voyante m’affirme que le monde allait s’ouvrir sous mes pieds ou me confirmer que mon destin était bien cet homme dont j’étais toujours amoureuse ?
Fiche (c) Espe
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Sujet: Re: Si le destin m'atteint. ❦ Alexander Sam 18 Mai 2013 - 0:06
❦ Si le destin m'atteint...
Non il ne pouvait pas pour le moment lui proposer plus que son amitié, il aurait du se taire et ne rien lui proposer car ça ne faisait que remuer le couteau dans la plaie. Tout les deux souffraient de cette situation, elle n’était pas ici par hasard et vu ce qu’elle lui avait dit juste avant elle espérait être en nouveau en couple avec le jeune homme. Alexander mourrait d’envie de la prendre dans bras, de pouvoir poser à nouveau ses lèvres contre les siennes, sentir son parfum… des petits détails qui prenaient une grande place ! Il ne pouvait se résigner à la laisser partir, il était égoïste mais après tout c’était dans sa nature. « Si… tu as l’air d’aller bien. » Elle est souriante c’était le principale, cependant il la connaissait tout de même assez bien pour savoir qu’elle était assez forte pour sourire alors qu’au fond elle souffrait de cette situation. Il lui avait dit qu’elle n’avait pas les épaules pour supporter une telle vie sauf que c’était tout le contraire, Lena était parfaitement capable de supporter tout ceci et elle lui prouvait en débarquant ici. La jolie blonde lui confia alors avoir pris un appartement sur Pacific Lane, ajoutant qu’il n’était pas bien grand avant de marquer une pause. Pause durant laquelle Alexander pensait que lui pourrait lui offrir mieux, un appartement spacieux comme le sien et pourquoi pas une villa pour la suite pour montrer à tous leur richesse. Oui Alexander était ainsi, il aimait le pouvoir et aimer tout autant l’effet que ça avait sur les gens, voir leur regard envieux ! Dés l’instant où il avait été avec Candice il avait voulu lui en mettre plein les yeux, dés le premier jour il l’avait emmené pour une virée shopping. On pouvait voir cela comme une façon d’acheter les autres, après tout ce n’était pas tout à fait faux, il montrait toujours sa fortune avant de réellement se laisser découvrir. Lena repris la parole, il ne retenu qu’une seule chose qu’elle avait besoin de s’éloigner de New-York. Pourquoi ? N’était-il pas la seule raison de sa venue ici ? « Pourquoi ? Qu’est ce qui se passe ? » Pourquoi vouloir s’éloigner un moment, avait-elle eu des problèmes avec sa famille, des amis ou des problèmes d’argents ? A moins que ce ne soit le père d’Alexander qui lui ait fait peur, ce qui serait tout à fait possible car il était du genre à vous donner un chèque considérable pour vous acheter. Il ne releva pas la suite, si elle avait entendu parler de la ville c’était parce qu’il s’y trouvait, vu son petit discours de tout à l’heure c’était assez clair même si a ce moment précis elle tentait de jouer la carte de l’amitié comme il lui avait proposé, ils savaient tout les deux que ce n’était pas ce qu’elle voulait. Un petit sourire apparut sur le visage du jeune Ambrose « C’est clair… ils n’ont même pas d’hiver ! » ça embêtait assez Alexander qui avait l’habitude d’avoir une ville entièrement recouverte de neige, d’accord il était peut être vieux pour adorer à ce point la neige n’empêche que ça l’embêtait.
Alors qu’ils s’apprêtaient à avancer en direction du café la jolie blonde reprit la parole, Alexander fronça les sourcils avant de porter son regard noir sur cette voyante. Ils n’aimaient pas ce genre de personne et ne tarda pas à faire une remarque. « Perds pas ton temps avec ce genre de connerie, c’est qu’une veille bonne femme qui veut te prendre ton argent… on aurait pu se croiser à n’importe quel moment !» Ils n’étaient plus ensemble mais ça n’empêchait pas le beau brun de conseiller la jeune femme et de surveiller ce qui se passait, les Ambrose avaient la fâcheuse habitude de se mêler de tout. Il avança dans la rue, secouant légèrement la tête en voyant cette femme qui les observait. Il passa ses mains dans ses poches ne sachant pas quoi dire, un silence s’installa pendant qu’ils marchaient. Une chance que le café ne soit qu’à l’angle de la rue. Lorsqu’ils arrivèrent vers le café il reprit tout de même la parole. « Tu continues tes études ici ? » Arrivant à la terrasse du café, il tira une chaise laissant Lena s’installer avant de s’asseoir face à elle.