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 400 coups et un oeil au beurre noir !

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MessageSujet: 400 coups et un oeil au beurre noir !   400 coups et un oeil au beurre noir ! EmptyDim 7 Avr 2013 - 20:27

Touché ! Mouillé !


J’ai encore le cerveau emmêlé et contracté par cette journée intensive de cours. Trop d’informations à assimiler en une journée. Il faut que je me décontracte, que je pense à autre chose. Je ne suis pas rentrée à la maison. Je suis passée chercher Jule, une jeune femme que j’ai rencontré sur son lieu de travaille. Elle est serveuse. Et on a ce truc en commun, ce côté garçon manqué. Je l’ai prise sous mon aile, un peu comme une petite sœur que je n’ai jamais eu. Elle m’a permis de sortir de mon cocon familial. Ça fait du bien. Mais je reste encore assez introvertie, quand il s’agit de me dévoiler. Mais quand il s’agit de faire des conneries : jamais !
J’attends qu’elle termine son service.
Elle sort. « Bon allez, on va se changer les idées. J’ai envie de déconner. » Et d’en faire profiter les gens autour de moi. Même s’ils n’approuvent pas. Ça me permet d’évacuer, de faire ressortir toute ma haine pour cette ville. La rejeter sur quelqu’un. Et puis … c’est tellement bon au final ! On passe prendre des cafés au starbuck du coin, on échange quelques banalités sur nos journées. Puis je sors un sachet de ballon « Bombes à eau pour se défouler ? ça te tente ? » On a un repère au dessus d’un immeuble. Et quel immeuble s’il vous plait ! Une entreprise des finances s’y trouve. Donc … Femmes et Hommes en tailleurs et costumes. Brushing, et dos bien droit avec un balai coincé dans leur cul. On monte discrètement en haut, se faisant passer pour des coursières apportant un dossier pour Mr Smith. Il y a toujours un Smith dans les entreprises. C’est comme les Dupont en France ! On cache un sourire et un fou rire qui ne demande qu’à sortir. C’est ennuyeux à mourir dans ces bureaux. Et depuis le temps que je passe ici, ils n’ont toujours rien grillés. Quelle belle brochette d’idiots.
Une fois en haut on ne retient pas nos éclats de rires. Qu’ils sont bêtes ! On pose nos affaires dans un coin et on commence à remplir les munitions. Ce toit est parfait ! Parfait pour des bombes à eau puisqu’il y a un robinet. Et puis c’est mon petit coin à moi. J’y viens souvent quand j’ai besoin de prendre de la hauteur. Un peu comme dans le film « Sex Friends », sauf qu’on a beaucoup de réseau ici. Contrairement au film … Donc je peux me faire déranger régulièrement. Je regarde ma montre : Dix-sept heures cinquante-huit. «Vite, ils vont bientôt sortir ». On ramène les bombes à eau proche du bord. On s’installe, et on attend. Dix-huit heures. La grande aiguille de ma montre vient de passer le douze du cadran. Les premiers sortent de l’immeuble. Ils sont pile à l’heure. A en croire qu’ils attendent devant la porte pour sortir, un peu comme le ferait une femme pour le premier jour des soldes. Je murmure « Trois … Deux … UN ! » On lâche les premières bombes. Touché ! On se planque. On les entend pester, gueuler. C’est bon ! ça soulage. Ça défoule. Je me mords la lèvre inférieure en souriant pour ne pas rire et me faire repérer. J'entends qu'on nous insulte avec des noms de légumes. ça me refait penser à un truc. « Tiens, j'ai fait un rêve chelou l'autre jour. Je couchais avec une courgette géante. Pourquoi une courgette d'ailleurs ? C'est son côté lubrique j'en suis sure. Je suis en manque. Et puis après j'accouchais d'un bébé endive. J'aime pas les endives en plus. Et comment Courgette+Moi=Endive ? J'ai pas compris ce rêve. Que je fasse des rêves érotiques ouais pourquoi pas, mais là ... A ton avis, ça veut dire quoi ? » Que je suis en manque de sexe, c'est évident, mais c'est bizarre quand même. J'ai jamais eu de délires sexuels avec des légumes !



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MessageSujet: Re: 400 coups et un oeil au beurre noir !   400 coups et un oeil au beurre noir ! EmptyLun 22 Avr 2013 - 20:53



« La jeunesse est une ivresse continuelle; c’est la fièvre de la santé; c’est la folie de la raison.»
Les missile que nous venions de larguer s'écrasèrent lourdement sur les crane dégarnis des premiers hommes en costume sortant de leur agence, éclaboussant d'autres, en tout point identiques à celui qui venait de recevoir notre bombe à eau, qui venaient de sortir juste après lui. Je me mordis la lèvre inférieur afin d'étouffer le rire qui allait s'échapper de ma bouche. Une vague d'insulte nous étant directement destinée, parfois nous décrivant comme des légumes, provoqua un souvenir chez Vénus : « Tiens, j'ai fais un rêve chelou l'autre jour. Je couchais avec une courgette géante. Pourquoi une courgette d'ailleurs ? C'est son côté lubrique j'en suis sure. Je suis en manque. Et puis après j'accouchais d'un bébé endive. J'aime pas les endives en plus. Et comment Courgette + Moi = Endive ? J'ai pas compris ce rêve. Que je fasse des rêves érotiques ouais pourquoi pas, mais là... A ton avis, ça veut dire quoi ? ». Je mis son rêve absurde sur le compte de l'alcool, mais lui répondis tout de même le plus sérieusement possible : « Tu ne rêvais peut être pas, qui sais ? ». Elle ne comprit pas tout de suite ce que je venais de dire tellement cela paraissait invraisemblable. Ce fut l'esquisse d'un sourire sur mon visage qui la réveilla de son état d'incompréhension. Nous ne pûmes retenir un fou rire, qui était dû, pour ma part, à l'absurdité de nos propos mêlée à ce que nous venions de balancer du haut de l'immeuble où nous nous trouvions.

Ce qu'est bien avec ces « hommes en costume », c'est que quoi qu'il arrive, jamais ils ne changeraient leur routine quotidienne, une routine encrée dans leur misérable vie depuis si longtemps qu'ils ne se rappellent plus depuis quand ils n'ont pas vécus quelque chose qui sortait de leur quotidien actuel. Alors, je vous laisse deviner que lorsqu'ils ont reçu nos ballons rempli d'eau sur leur tête, ils n'ont pas changés leur routine. Métro, boulot, dodo. Il n'était pas dans leur programme d'aller perdre du temps à courser et à user de leur voix auprès de deux âmes qui voulaient s'amuser à braver l'interdit.

Malgré qu'il n'y ai aucune course-poursuite, nous courrions comme des fugitives dans la rue, passant entre les palmiers, les voitures et les habitants d'Huntington Beach. Seuls les palmiers ne se plaignirent pas. Le vent dans les cheveux, le sourire aux lèvres, cette sensation de pouvoir faire ce que je veux. Liberté. Une fois essoufflées, nous nous assîmes toutes deux sur les tables devant la façade avant du café restaurant Starbucks afin de reprendre notre souffle. Comme l'établissement était plein à craquer, aussi bien dehors que dedans, nous avions trouvé comme seule solution de nous asseoir sur une table déjà occupée, mais qui n'avait pas encore était servie. Les personnes assises à cette édite table protestèrent mais nous n'en avons rien à faire. C'est alors que vint un serveur. Dans le genre effrayant, on avait vu mieux, largement mieux d'ailleurs. Pas très grand, lunette sur le nez, quelques boutons parsemés sur son visage allongée. Il essaya néanmoins de lever la voix : « Excusez-moi mesdemoiselles, mais vous n'avez pas le droit de déranger nos clients... » nous le coupâmes en plein milieu de sa phrase en répondant en cœur « Ta Gueule !». Tout les client du restaurant nous regardés. Le serveur, rougissant, tentât de nous répondre « Si vous ne partez pas je serais contraint d'appeler mon patr... », et encore une fois, il fut coupé avant qu'il est eu le temps de finir sa phrase. « Qu'est-ce-que tu crois, nous aussi on n'a besoin d'être servi ! T'es serveur et moi j'ai soif, je crois qu'on était fait pour se rencontrer ! » lui dis-je d'un air moqueur. Le serveur, rougissant de plus bel, ne sut pas quoi répondre...

© charney

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