HUNTINGTON BEACH ™
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 This is the last time i'm asking you this ♥ ADONIS&ALICE

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MessageSujet: This is the last time i'm asking you this ♥ ADONIS&ALICE   This is the last time i'm asking you this ♥ ADONIS&ALICE EmptySam 8 Juin 2013 - 22:44



Adonis & Alice
This is the last time I'm asking you why,
You break my heart in the blink of an eye

Je tournais mon regard vers l'horloge qui était dans la pièce chose que je faisais maintenant depuis plus de deux heures et mes paupières commençaient à se faire lourde ! Les nuits à l'hôpital commençait à être de plus en plus dur à faire surtout quand tu cours pratiquement tous les trente minutes aux toilettes pour vider ton estomac qui malgré qu'il n'y aille plus rien de celui-ci continue à me rendre malade. Georgia commençait à me regarder avec un drôle d'air à chaque fois qu'elle me voyait quitter la pièce pour foncer vers la pièce de l'hôpital ou désormais je passais le plus de temps. Je fixais la pendule encore une fois : 5 h 30 ! Encore trente minutes et je serai libre de rejoindre mon lit et enfin essayer de dormir un peu plus de cinq heures de suite. La nuit avait été plutôt calme et s'était rare que j'en fasse vu qu'un pédiatre n'était généralement pas spécialement important mise à part s'il y avait un accouchement important genre grossesse nombreuse ou alors dangereux voir tous simplement une urgence, c'était la raison pour laquelle généralement mon téléphone est toujours allumé ! Heureusement que je ne suis pas la seul pédiatre de cet hôpital, car j'ai toujours eu du mal à travailler de nuit, mais là ce fut horrible !Je tapotais mon crayon contre le bureau tous en fixant l'horloge et me décidait d'aller vers la nursery pour être sûr que tous allait bien avec les bébés nés cette nuit ou ceux d'hier pour m'occuper l'esprit ! Et puis dans cette pièce, le temps passe toujours plus vite qu'ailleurs. J'ai toujours aimé mon travail pour ce genre de moment : le calme après un accouchement et surtout le suivi de la croissance d'un enfant. La vie à travers les yeux des enfants sont toujours si colorer et gai ! Poussant la porte, je fus surprise par le calme qui régnait dans la pièce ce qui est plutôt inhabituelle surtout quand tu as une vingtaine de bébés dans la même pièce. Je m'approchais du premier couffin et vérifia la respiration du nourrisson, il souriait et semble être en plein dans un rêve dès plus agréables ! Cette pensée me fit sourire. Je posais mon doigt sur son petit visage et son sourire s'agrandit ! Je sursautais d'un coup quand on donna un coup contre la fenêtre de la pièce, je me tourna et fusilla du regard Georgia qui essayait de se faire la plus petite possible . Je soupirais, regarda une dernière fois la pièce et en sortis. La jeune femme en face de moi semblait plutôt mal à l'aise : « Je peux savoir ce qui te met dans un état pareil ?. » Ma voix était calme, calme que j'avais facilement retrouvée étant tous sauf une femme froide et puis j'allais bientôt pouvoir rentrer chez moi donc il n'y avait rien qui pourrais me mettre de mauvaise humeur. Georgia passait de sa jambe à l'autre et je fronce les sourcils, c'était quoi encore qui pourrait bien se passer : « Bien ! Je sais que tu as fini dans 10 minutes, mais Shepperd t'à demander pour un enfant qui est arrivé aux urgences il y a une heure, il semblerait qu'il soit tombé de son lit. » . J'allais rétorquer et hurler que j'avais qu'une envie c'était d'aller me coucher et que je ne pourrais jamais rester une minute de plus mais je pose mon regard vers le dossier qui était dans les mains de mon interne, je lui tendis ma main et elle me donna celui-ci : Donovan O'Connor , 3 ans ! Je ferme les yeux : « Très bien, bipe Shepperd pour lui dire que je prends le dossier mais , que ça sera le seul . » . Je me dirige vers les urgences en me frottant un peu les yeux puis , avant d'entrer je pris une grande bouffé d'air dans mes poumons qui étaient tous aussi fatigués que moi ! Je pousse les portes et alla vers le lit ou un petit jeune homme allongé et ses parents autour qui semblait tellement inquiets. Je salue les parents et me pencha vers le petit garçon : « Bein alors bonhomme que t'est t'il arrivé ? Tu as mal quelque part ? » . Le pouce dans la bouche , il agita son pied : « Donovan chéri retire ton pouce s'il te plait . » Je me tourne vers la femme qui doit être la maman « Ne vous inquiétez pas , il est tôt ou tard il peut le garder . »

A peine une heure plus tard et une séance assez difficile avec Donovan notamment pour lui faire une radio, j'informe les parents qu'il s'est juste foulé la cheville mais j'avais préféré vérifier l'état de celle-ci vu que le petit bonhomme semblait vraiment s'en plaindre . Un vrai petit comédien a à peine trois ans , ça promet pour les parents dans l'avenir ! Le petit était en train de s'habiller dans la pièce aider par sa maman alors que le papa était parti il y a quelques minutes , car il devait aller travailler . Mon estomac commençait à se retourner et je lanca un regard dans la pièce pour me précipiter vers les toilettes devant le regard étonné de la maman du petit garçon ! Je ne resta pas longtemps et en ressortis après mettre rafraîchit le visage, se vider l'estomac ainsi était éreintant ! Je retourna dans la chambre en essayant d'être le plus calme possible , je donna mes recommandations aux deux personnes , Donovan faisait surtout semblant d'écouter , car il tombait de fatiguer ce qui n'était plus mon cas depuis ma visite aux toilettes ! J'allai sortir de la pièce quand Madame O'Connor lâcha : « Félicitations ! » . Je me retourna un peu sous le choc de ses paroles en comprenant tous de même facile où elle voulait en venir , je fronça les sourcils face à ses paroles et posa discrètement mon poing contre mon ventre ! J'attrapa la porte pour la fermer et lâcha un « Merci . »

Pour je ne sais encore pour quelle raison, j'avais eu besoin de ne pas rentrer à la maison et je pris donc la voiture pour conduire et essayer de me calmer, ce qui entre parenthèses ne marchait absolument pas ! Il était maintenant sept heures du matin et je pouvais entendre mon téléphone qui vibrait dans mon sac probablement Daniel qui s'inquiète de ne pas me voir encore rentrer alors que lui-même doit partir au travail d'ici quelques minutes . Mais je ne voulais pas me retrouver devant lui alors que je suis totalement retournée ! J'ai besoin de respirer et de réfléchir et de me retrouver dans un lieu qui va me ressourcer l'esprit et pour rentrer à la maison pour enfin prendre mon courage à deux mains et lui avouer la vérité . J'ai cette impression au fond de moi d'être devenu une lâche depuis deux mois, j'ai faits des choses qui pourraient blesser voir détruire l'homme que j'aime et qui partage ma vie ! Je m'en veux de la façon dont se sont passer certaines choses, je m'en veux de toujours ressentir tout ce que je ressens pour un homme qui devrait faire partir de mon passé et par-dessus tous : je m'en veux d'être tellement attacher à ce bébé qui n'en ait même pas encore, je m'en veux de ne pas être désespéré à l'idée que je ne porte pas l'enfant de mon mari. Comment, pourquoi et de quelles façons je me suis retrouvée devant le parc d'Huntington ? Je n'en sais rien mais , je pense par contre savoir pourquoi j'y étais ! Cet endroit était à mes yeux l'un des endroits de mon passé, car j'y avais passé de nombre incalculable de temps, blottit dans les bras de mon copain chacun en train d'étudier . J'éteignis le moteur de la voiture et retirai le contact, ouvris la portière et referma les voitures ! J'accrochai rapidement mes cheveux en me regardant dans la vitre de ma voiture en laissant mon sac, enfin mon téléphone dans mon sac . Je voulais seulement me ressourcer, me remettre les idées en place et surtout essayer de prendre enfin une décision qu'en à l'avenir de ce bébé ! Bien sûr , je ne pense pas à l'avortement ça ne m'a même pas traverser l'esprit . J'aime trop les enfants pour ça et puis c'est mon bébé alors ça à un sens totalement différent pour moi qui pensait ne jamais pouvoir porter et mettre au monde l'un de mes enfants . Bien entendu , j'en ai jamais porté rigueur à Daniel, car il n'y est pour rien ! Mais maintenant que ce bébé est là et même s'il n'arrive pas dans les meilleures conditions il était hors de question que je tire un trait sur lui . Je finis par s’asseoir sur un banc sans même m'en apercevoir
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MessageSujet: Re: This is the last time i'm asking you this ♥ ADONIS&ALICE   This is the last time i'm asking you this ♥ ADONIS&ALICE EmptyDim 9 Juin 2013 - 0:35



I love you so much that i leave you with him at anytime.
Deux mois. Cela faisait exactement deux mois que tout avait changé. Deux moi qu’Aïnoa était rentrée dans la vie d’Adonis. Deux mois qu’elle l’avait transformé en un homme nouveau, un homme attentionné, protecteur, un papa poule mais surtout en quelqu’un de beaucoup plus responsable que le Adonis d’avant. Deux mois qu’il avait fait l’erreur de sa vie, la rupture d’une promesse qui tenait surement l’amitié la plus importante à ses yeux, mais deux mois aussi qu’il avait enfin eu l’impression d’être vivant. Même si ce n’était que pour un simple instant, il avait pu la prendre dans ses bras, la tenir près de lui et ressentir tout ce qu’il retenait depuis huit ans. Deux mois qu’il avait envie de sauter d’un pont à cause de sa connerie faîte huit ans en arrière. Deux mois qu’il tenait à la vie pour être là pour sa fille. Deux mois que sa tête était prête à exploser. Cela faisait deux mois qu’Adonis avait vu toute sa vie se transformer, devenir un sentier battu, une ruine qu’il devait reconstruire petit à petit sans rien faire tombé à nouveau… Son plus gros souci était l’incompréhension de ce qui l’entourait. La technologie c’était simple, si le fil rouge ne rentrait pas dans l’emplacement bleu alors c’est que ce n’était pas bon, si un ordinateur n’accepte que le système binaire avec uniquement des 0 et des 1, alors il ne prendra rien d’autre. Tout était logique et facile, tout rentrait dans l’ordre et tout coulait de source pour lui… Seulement là il ne savait pas. Il était perdu ayant envi de crier, de montrer au monde entier qu’il n’allait pas si bien qu’il le prétendait depuis tant de temps mais il ne le pouvait pas… Il n’en avait pas le droit. Pas le droit à cause d’une promesse, pas le droit à cause des remords, heureusement, il avait une personne qui remontait le tout. Il avait depuis deux mois enfin trouvé ce qui lui ferait sortir la tête de l’eau, ce qui était arrivé avec la vague, la bouée qui le sortirait de cet enfer imprécis. Sa fille, Aïnoa était son rayon de soleil, son ange et toute sa vie. Il n’aurait pu tenir bien longtemps le coup si elle n’était pas arrivée. Elle le faisait sourire, elle le faisait vivre, elle le faisait se sentir grandir, se sentir adulte de temps à autre et pourtant, il restait fidèle à lui même, l’Adonis que certains admirent, d’autres haïssent et quelques uns aiment… Plutôt quelques unes…

Les yeux ouverts depuis plus de deux heures, Adonis se leva enfin 6h du matin. Les paupières lourdes, son sommeil se faisait de plus en plus rare et de plus en plus lourd. Il avait peur. Peur que tout lui retombe dessus, peur que sa fille fasse un cauchemar, peur qu’on sonne à la porte lui disant que sa mère s’était réveillée et que Noa devait repartir, peur de faire une nouvelle ânerie et de perdre un être cher… Plus jeune, Adonis se serait pris pour un super héro. Le jeune milliardaire que rien ni personne ne pouvait atteindre et pourtant, ce sont les personnes les plus proches qui lui faisait le plus de mal en étant simplement heureux. Il s’en voulait de leur en vouloir mais il était ainsi, ses sentiments pour elle étaient bien trop fort, il ne pouvait les renier, ce n’était plus possible, surtout depuis cette nuit là. « Noa ? Qu’est-ce qui se passe ? » L’enfant blottie dans son lit sanglotait. Les yeux de son père s’agrandirent, sa fille pleurait et il était désemparé. Comment pouvait on réagir face à l’incompréhension de notre enfant alors que nous étions nous aussi totalement dans le flou artistique de la vie. Comment faire pour rassurer sa princesse alors que nous sommes son père uniquement depuis huit petites semaines. Le jeune homme entra dans la chambre de l’enfant, s’assit sur son lit et la prit dans ses bras. « Ne t’inquiètes pas Noa. Ta maman ira mieux, mais il faut attendre, elle était vraiment très mal et très fatiguée, il lui faut encore beaucoup, beaucoup de sommeil… » On lui avait dit de ne pas lui dire la vérité trop vite, pas cette vérité qui était qu’elle ne verrait peut être plus jamais sa maman sourire et bouger… La petite s’agrippa à lui, elle avait peur, totalement peur, surement de ce qui allait lui arriver, mais il était là et plus jamais il ne la laisserait partir, jamais… « J’arrive pas à respirer… » La panique, la revoilà. Sa fille en plus d’être magnifique, adorable, la plus mignonne du monde était fragile. C’est surement ce qui le paniquait le plus, la maladie de sa fille et pourtant, il arrivait pour le moment à s’en sortir, en tout cas, elle n’avait fait qu’un tour à l’hôpital et au tout début de son séjour ! « Habille toi, on sort. » Le sourire de l’enfant voulait en dire long, elle se leva sur ses petites jambes et enfila rapidement un pantalon et un t-shirt. De son côté, son père fit la même chose et il l’emporta dans sa voiture en roulant jusqu’au parc sans vraiment réfléchir sous le regard innocent de sa fille.

Au bout d’un petit moment, l’enfant s’endormie, se reposant dans les bras de son père assit sur un banc du square, l’endroit le plus vert d’Huntington Beach, si on ne compte pas les pelouses des habitants de Palm Avenue… Ses yeux devenant lourd à leur tour, le jeune papa décida de bouger de sa place. Prenant sa fille contre lui, il se leva en direction de sa voiture. Entendant son cœur battre, il se rassurait, les pulsations de sa fille étaient correctes, normales, ce qui apaisait d’autant plus les siennes… Le jour arrivait doucement et Adonis se remerciait intérieurement d’avoir pris sa journée, journée qui se traduirait surement en journée sieste avec Aïnoa… Plus près du parc à voiture, le jeune milliardaire fronça les sourcils apercevant une jeune femme qu’il aurait pu reconnaître entre mile. Reprenant sa prise sur la petite, il se dirigea vers la pédiatre, un sourire naissant aux lèvres. « Qu’est-ce que fait une jolie femme comme toi, dehors, dans le parc à cette heure là ? » Une fois plus près d’elle, il vit la mine fatiguée de la jeune femme, toutes les émotions passèrent alors dans le regard du jeune homme. « Alice, ça va ? Qu’est-ce qu’il s'est passé ? » Tout comme le bonheur de sa fille, celui d’Alice était extrêmement important pour Ado’. Sa mâchoire se crispa ayant presque peur de sa réponse… Avait-elle tout dit à Daniel et il l’aurait jetait dehors ? Non il aurait déjà un nez bien cassé… Avait elle des ennuis ? Ils s’étaient disputés ? Même si Adonis rêvait de revenir avec Alice, de ne pas faire toutes les conneries qui l’avait mené à sa situation actuel, il aimait son meilleur ami et cette femme plus que tout, il ne voulait pas qu’il leur arrive quelque chose, d’ailleurs tout cela était la raison pour laquelle il souffrait en silence depuis tant de temps, il souffrait de voir la femme de sa vie avec l’homme qu’il considérait comme son frère mais tout était de sa faute, il les avait presque poussé dans les bras l’un de l’autre, il ne pouvait s’en prendre qu’à lui… Son regard inquiet fixait la demoiselle tandis qu’il se posait à ses côtés, plaçant Aïnoa de manière à ce qu’elle puisse dormir tranquillement et sans être réveillée…




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MessageSujet: Re: This is the last time i'm asking you this ♥ ADONIS&ALICE   This is the last time i'm asking you this ♥ ADONIS&ALICE EmptyDim 9 Juin 2013 - 11:30



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Complètement perdu dans mes pensées, celle-ci commença à s'égarer vers les trois derniers mois : mon mariage, mon infidélité à peine deux semaines après et mon bébé ! Je pense pouvoir dire que j'avais chamboulé ma vie depuis quelques mois alors certes comme toutes les filles je rêvais du mariage, de la belle robe blanche et du prince que j'allais épouser . Le mariage avec Daniel avait été au-dessus de mon espérance et oui j'avais été une véritable princesse pendant quelques heures, la décoration était tellement belle et tous étaient tellement classe alors pour une femme comme moi qui viens d'un milieu aisé je peux vous dire que c'était juste ... impressionnant de penser que c'était mon mariage ! Maintenant que je me trouvais dans cette situation, je me rends compte que ce n'était peut-être pas exactement comme je l'aurais voulu . Cela avait peut-être été un peu trop grand, un peu trop classe ... Un peu trop et pas assez-moi ! Même si ça restait l'un des plus beaux jours de ma vie et il suffisait de voir le regard que me lançait Daniel quand nous étions devant l'autel pour savoir qu'il m'aimait plus que tous au monde . Maintenant que le doute commençait à s'emparer de moi, je doutais de chaque choix que j'avais ! Mais également le choix que j'avais fait en ne repoussant pas Adonis cette nuit-là ! La brise du matin qui soufflait contre mon visage était agréable et calmant ! Je ne pouvais pas rentrer avec des idées pareilles dans la tête , car déjà que Daniel va me tuer de ne pas l'avoir prévenu que je risquais de rentrer plus tard , le connaissant il serait capable d'appeler l'hôpital pour savoir si j'y suis encore ... S'il s'énervait peut-être que j'aie le courage de lui dire la vérité ! Lui dire que malgré que je l'aime d'un amour sincère et sans frontières que je ne pourrais jamais véritablement oublier Adonis et que je portais son bébé . J'avais pratiquement envie de l'entendre me hurler dessus, qu'il me hait pour le mal que je lui fais ! Je le méritais, je méritais qu'on me déteste pour avoir laissé mes sentiments pour Ado' détruire le couple que je forme depuis huit ans avec son meilleur ami . Je méritais de perdre cet homme ! Je soupire, marre d'essayer par tous les moyens de me rendre encore plus mal que je ne le suis déjà . La brise, Alice, concentre-toi sur cette prise et pars à des milliers de kilomètres àHuntington ! Concentre-toi sur le bonheur que tu vivras quand tu verras pour la première fois ton bébé, sur le bonheur de suivre sa vie ? Ne soit pas égoïste et pense à lui avant de penser à ta petite personne !

« Qu'est-ce que fait une jolie femme comme toi, dehors, dans le parc à cette heure-là ? » . Je frissonne et soupire discrètement ! Je m'éloigne de mon mari et de mon chez moi pour remettre mes idées en place et c'est Adonis qui se retrouve dans ce parc . Je regarde le ciel pour essayer de savoir quelle heure il doit être ! Je finis par enfin me décider à le regarder s'asseoir sur mon banc et remarque tous de suite Aïnoa dans ses bras, je souris à voir la petite fille blottit dans les bras de son père . C'est touchant ! De toutes les choses que j'avais pu voir dans ma vie, je pouvais dire sans l'ombre d'un doute que de voir Noa dans les bras d'Adonis si protecteur était la plus belle vision de ma vie . Les voir eut le don de calmer mon état de stress permanent depuis deux mois ! Étant donné que j'avais fui Adonis depuis ce moment-là, je n'avais pas pu voir à quel point le jeune papa s'était attaché à sa fille et ça me retourne le coeur : « Alice, ça va . Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » . Je reporte mon attention sur mon ex et fronce les sourcils ne voyant pas vraiment où il venait en venir , mais vu sa mine inquiète, je supposais que j'avais vraiment une mine affreuse ! Je reporte mon attention sur Aïnoa pour ne pas à avoir à affronter le regard d'Ado : « Je vais bien ! Je ... Je n'ai pas encore dormi cette nuit , j'étais de garde à l'hôpital . » Je passe mes doigts délicatement dans les cheveux d'Aïnoa qui semble complètement endormit et en plein rêve vu le petit sourire qu'elle arborait au coin de ses lèvres . Cette petite est adorable, comment ne pas en tomber complètement amoureux ? Même si au départ cela avait été dur pour moi d'accepter l'idée qu'Adonis avait fait un bébé a une femme quelque temps après notre séparation, il m'avait fallu voir Noa pour savoir que c'était la meilleure chose qui pouvait arriver à Ado . Je n'ai jamais eu de doute sur le fait que ça sera un papa merveilleux ! Je me redressa et retirai ma veste que je posai sur les épaules de la petite puis me décida à me reconnecter à ma réalité, notre réalité : « Je n'ai pas envie qu'elle attrape froid ! Comment tu as fait pour faire une si adorable et belle petite fille ? Elle est bien plus belle que toi ! . » . Je redressa mon regard vers le papa et lui adresse un sourire timide certes , mais un sourire quand même ! J'aime le taquiner, on a toujours été ainsi tous les deux . Et malgré notre rupture et le fait qu'on se voit beaucoup moins, j'ai toujours aimé cette complicité facile et naturelle entre nous ! Pas besoin de grands mots, tout était simple . Même si , je savais qu'il avait des problèmes avec l'engagement, je l'avais pris comme il était ! Il y a huit ans, j'aurai été capable de bouleverser tous mes plans et mes envies pour cet homme .

Je passe mes bras autour de moi et les pose sur mon ventre ! J'avais lu que c'était plus un geste de défence qu'autre chose et je remarque je le fais assez régulièrement . J'hésite un instant puis tends mon bras pour prendre le poignet d'Adonis et je regarder l'heure qui s'affichait sur sa montre étant donner que j'ai laisser mon téléphone dans la voiture ! Je relâcha son poignet rapidement : 7 h 30 . Je fronce les sourcils et le regarde surprise : « Je peux savoir que vous faites dans ce parc à 7 h 30 ? Elle a fait une crise ? Elle va bien ? . » Instinctivement , je posa le dos de ma main sur le front de la petite fille pour voir si par hasard , elle avait de la fièvre ! Adonis m'avait dit qu'elle était atteinte de la drépanocytose . J'avais discrètement donner l'ordre a l’hôpital qu'on me bipe au cas ou Aïnoa arrivait au urgence à cause d'une crise mais l'uniquement fois ou Adonis l'y avait emmener j'étais en intervention pour un accouchement qui semblait risquer pour le bébé et je ne pouvais en aucun cas quitter le bloc . Pas compliqué de savoir que je n'avais pas pu être a mon meilleur ce jour là ! J'avais d'aller pris des nouvelles de la petite dès que j'était sorti du bloc . Je souris en remarquant que j'avais plus agis en médecin qu'en tant qu' "ami" : « Désolée déformation professionnelle . Tu devrais rentrer et la mettre en lit ! Je suis persuader qu'elle est merveilleusement bien dans tes bras mais qu'un lit sera encore plus luxueux » . Et pour la première fois depuis qu'il était en face de moi , j'osa enfin le regarder et il semblait également très fatiguer : « Tu vas bien ?. »

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MessageSujet: Re: This is the last time i'm asking you this ♥ ADONIS&ALICE   This is the last time i'm asking you this ♥ ADONIS&ALICE EmptyDim 9 Juin 2013 - 21:14



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Face à Alice, Adonis devenait souvent une personne plutôt différente. Même s’il gardait toutes ses caractéristiques il devenait quelqu’un de doux, d’attentionné et altruiste. Pour elle, il aurait pu faire de nombreuses choses, même certaines un peu trop folles pour qu’il se les avoue mais il savait parfaitement qu’il en était fou amoureux. Il était totalement amoureux de la femme de son meilleur ami depuis maintenant plus de dix ans. Il n’avait pas voulu se l’avouer et le jour où il l’avait fait, il avait rompu avec celle qui voyait comme la femme de sa vie. Pourquoi l’avait-il fait ? Lui même ne le savait pas réellement, surement la peur, l’excuse qu’il remettait toujours sur le tapis. Seulement face à elle, il restait toujours celui qu’elle avait aimé. Il avait changé certes mais il espérait que ces changements n’avaient été qu’en bien. Seulement il y avait toujours un mais. Il ne pouvait rien faire. Rien faire parce qu’il avait promis à son meilleur ami d’essayer de ne pas se mettre en travers de leur couple. Daniel avait toujours su qu’Adonis serait surement un obstacle mais en huit ans il n’y avait jamais rien eu, jusqu’à il y a deux mois. Un écart, une erreur qu’il aurait aimé ne pas appeler erreur et il avait détruit sa promesse. Depuis il n’avait pas pu voir la jeune femme ce qui le faisait affreusement souffrir, heureusement que sa fille était là. Il avait eu le temps de la connaître et de l’aimer plus que tout. Sa fille était devenue son petit bijou, son trésor. Ne pas la voir pendant tout ce temps avait tout de même laissé le temps à Adonis de réfléchir, réfléchir sur eux. Il avait revu son meilleur ami mais il ne lui avait rien dit. Il s’en voulait, ça le ronger de l’intérieur mais il ne savait pas si c’était à lui ou à elle de lui annoncer. Bien entendu, ils n’avaient pas en parler tous les deux vu qu’elle l’évitait. En tout cas, c’est l’impression que cela donnait à Adonis. Elle ne répondait pas à son téléphone, ni à ses textos et vu qu’il ne souhaitait pas faire de l’harcèlement, il avait tout simplement laissé tombé avec tout le mal du monde. Tout ça n’était pas simple mais de sa faute, il ne pouvait donc pas se plaindre, il n’en avait pas le droit. Juste une chose, elle n’avait pas l’air bien et s’il ne supporterait pas une chose c’est que Daniel lui fasse du mal que Daniel la blesse ou la lâche comme un traitre, comme il l’avait fait en décembre 2004…

Une fois à côté d’elle, le jeune milliardaire se sentait vivant, il se sentait beaucoup mieux et la fatigue qui s’accumulait depuis deux mois s’évaporait petit à petit. Il savait que ce n’était qu’un effet que dans très peu de temps il allait craquer, tout allait redescendre et il pourrait s’endormir même debout. Il ne dormait presque plus et avait peur que cela joue sur son humeur et par la suite sur sa relation père/fille qui était entrain de se construire… Il eu un sourire lorsqu’à sa question Alice fixa sa fille. « Je vais bien ! Je ... Je n'ai pas encore dormi cette nuit, j'étais de garde à l’hôpital.» Mouais… Il n’était vraiment pas sur de la réponse, il l’avait déjà vu après des nuits blanches à l’hôpital même des nuits blanche à réviser et ça ne donnait pas le même état, déjà elle n’allait pas dans le parc à ces moments. Il fit une moue et laissa tomber pour le moment, elle ne voulait pas répondre tans pis pour elle, il reviendrait surement à la charge plus tard quand elle sera plus calme et peut être un peu plus reposée… Les gestes attentionnés de la jeune médecin envers la petite faisait totalement craquer Adonis, il savait le faible qu’Alice avait pour les enfants, elle en voulait depuis bien longtemps pour le nier, mais le fait qu’elle accepte aussi facilement la fille d’Adonis et d’une autre rendait le jeune homme heureux et inquiet. Même s’il ne voulait pas l’avouer, il avait peur que cette acceptation de la part d’Alice soit un départ de sa part, un départ encore plus loin dans le cœur de la demoiselle, cela aurait été bien mais il le redoutait, il redoutait le jour où son mari et elle devrait partir peut être ailleurs, où ils auraient un enfant même s’il ne sera pas leur enfant biologique. Il redoutait tellement de chose car ce jour là, il perdrait deux personnes les plus chères à son cœur. Adonis leva les yeux au ciel quand Alice posa sa veste sur sa fille, et elle alors ? Elle voulait tomber malade ? Pour un pédiatre ce n’était pas le top de ramener le rhume à l’hôpital… « Je n'ai pas envie qu'elle attrape froid ! Comment tu as fait pour faire une si adorable et belle petite fille ? Elle est bien plus belle que toi !» Il rit à la remarque de la jeune femme. Parfois il se le demandait mais en même temps, il n’avait pas fait grand chose pour rendre Aïnoa aussi adorable, tout cela était le boulot hors norme qu’avait fait sa mère avant l’accident. Il savait parfaitement qu’Irina avait dû être une mère superbe, elle manquait à Noa, elle lui manquait atrocement et il le voyait parfaitement. Il la fusilla avec un regard ironique et provocateur. Comme un enfant il lui tira rapidement la langue. « J’y suis pas pour grand chose à vrai dire. Mais elle a tout de même mon intelligence ! » Aïnoa avait la beauté de sa mère il n’y avait pas de doute là dessus, même si elle avait certains traits d’Adonis comme ses yeux. Seulement, il suffisait de la voir dans les cours ou sur un ordinateur pour voir qu’elle était réellement la fille légitime d’Adonis. Le sourire que lui avait lancé Alice lui faisait chaud au cœur, il la retrouvait enfin, pas entièrement mais déjà c’était un effort, elle lui avait sourit, elle ne le fuyait plus autant, en même temps, elle n’avait pas réellement le choix… A son tour, Adonis ôta sa veste avant de la mettre doucement sur les épaules d’Alice. « Et moi je ne veux pas que tu attrapes froid. » Ce n’était pas un geste culcul comme on peut facilement le voir dans les films, il était juste comme ça, il était Adonis et il ne voulait réellement pas qu’elle ait froid.

Quand elle prit son bras, l’homme fronça les sourcils puis il vit rapidement qu’elle regardait l’heure. Etrange, elle n’avait surement pas son portable sur elle. A dire vrai, cela ne le déranger pas réellement, le contact d’Alice lui plaisait même si elle avait comme toujours les mains glacées. « Pourquoi les médecins ont tous les mains gelées ! » Son ton était sur l’humour et sa tête l’approuvait, lui il avait toujours était un véritable radiateur mais ce n’était la même chose chez la jeune femme. « Je peux savoir que vous faites dans ce parc à 7 h 30 ? Elle a fait une crise ? Elle va bien ?» Pour lui répondre il lui fit d’abord un énorme sourire, ceux qu’on nomme facilement les sourires commerciaux, toutes dents dehors… « Non ne t’inquiètes pas, elle n’arrivait pas à dormir, elle n’était pas très bien mais pas de crise, juste un peu de mal à respirer, quand c’est comme ça, je l’amène dehors, on se promène un peu, on change d’air en quelque sorte. Ça lui fait du bien je crois. » Le fait qu’Alice soit inquiète pour sa fille était totalement compréhensible, elle était pédiatre, elle s’occupait d’enfants malades toute la journée et la maladie de la petite n’était pas forcément facile à vivre. Les gestes qu’elle fit d’instinct firent sourire le jeune papa. Il savait parfaitement ce qu’elle faisait, il avait l’impression d’être de nouveau à l’hôpital seulement sa fille allait bien. Il savait qu’on remettrait plusieurs fois en cause sa capacité à être père, il n’en avait aucuns doutes mais il avait fait ses preuves, en seulement deux mois, il avait été conquis par sa fille et apparemment elle l’aimait bien elle aussi. « Désolée déformation professionnelle. Tu devrais rentrer et la mettre en lit ! Je suis persuader qu'elle est merveilleusement bien dans tes bras mais qu'un lit sera encore plus luxueux» Le sourire d’Adonis se fit plus léger. « Tu veux bien mettre la super pédiatre au placard que je retrouve mon amie, s’il te plait ? Ne t’inquiètes pas, elle va parfaitement bien, sa respiration est normale et elle dort parfaitement, et mes bras sont plus confortable qu’un lit ! » Il fini sa phrase avec un petit regard l’invitant à dire le contraire. Oui, les bras d’Adonis n’était pas les plus désagréable à vivre, et même si elle serait surement bien dans son lit, elle avait l’habitude, et il savait parfaitement qu’elle se réveillerait au moment où il la poserait dans la voiture, ce qui était une raison suffisante pour la garder ainsi pour le moment, au moins elle dormait.

Le regard d’Alice se posa enfin sur lui, elle semblait le dévisageait à son tour. « Tu vas bien ? » Le sourire calme d’Adonis fut à nouveau visible, comment pouvait il lui répondre ? Toute la vérité ou uniquement une partie ? « Oui ça va, je fais juste des petites nuits en ce moment… » D’un coup son visage se fit plus sérieux, il n’avait pas envie de la mettre mal à l’aise mais il avait besoin de ça, il avait besoin de tout savoir, de savoir ce qu’il se passait aussi dans sa tête à elle et face à face, elle ne pouvait bien lui mentir, il la connaissait trop pour ça. « Alice, je crois qu’il faudrait qu’on en parle… Je ne veux pas que tu m’évites juste pour ça, je ne veux pas qu’il y ai une aussi grande gêne entre nous deux. Je veux ma meilleure amie et je veux aussi être clair, avec toi, avec Daniel mais aussi pour moi… » Il était perdu et ne savait pas vraiment tout ce qu’il allait se passer, d’accord ils avaient fait une belle connerie, le timing était en plus très mal choisit à deux semaines après leur mariage mais il fallait qu’ils en parlent, il fallait qu’ils s’expliquent et que tout ça soit mis à plat, il en avait réellement besoin et à la voir là, à la voir si fatiguée, elle devait en avoir autant besoin que lui…



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MessageSujet: Re: This is the last time i'm asking you this ♥ ADONIS&ALICE   This is the last time i'm asking you this ♥ ADONIS&ALICE EmptyDim 9 Juin 2013 - 23:38



Adonis & Alice
This is the last time I'm asking you why,
You break my heart in the blink of an eye

Je n'étais pas rentrée pour pouvoir prendre une bouffée d'air frais ! Pour oublier mes problèmes et mes erreurs, sauf qu'à cet instant, je ne savais plus vraiment qu'elle était mes bonnes décisions et mes erreurs . Je suis assailli par le doute ! Je l'avais évité pendant deux mois, je ne voulais pas recroiser ses prunelles avant d'avoir remis mes idées en place , mais le seul souci c'est que je n'arrive pas à les remettre en place ou en tout cas pas seul ! J'avais déjà essayé d'en parler maintenant et maintenant fois avec Daniel pour soulager ma conscience qui était en train de me bouffer de l'intérieur mais rien n'y faisait, je suis incapable de le dire . Incapable de lui dire qu'après plus de huit ans de relation, j'étais d'une certaine façon toujours lié à Adonis ! Pourtant, il aurait dû s'en douter . Il aurait dû savoir qu'oublier son meilleur ami ne faisait pas partie de mon futur que je n'y arriverais jamais ! En huit ans avec Daniel, je sais que je l'aime vraiment sincèrement, je ne me suis jamais sentie autant revivre que dans les bras d'Adonis . Même si ça ne fut pas assez long et que j'ai probablement gâché cet instant à cause de ma conscience, je me suis sentit moi et vivante & d'une certaine façon, je regrette de ne pas ressentir les choses avec autant d'intensité avec Daniel ! Mais ça ne change rien au fait que je suis mariée que j'aime Daniel et que je déteste l'idée de lui faire du mal comme Adonis a pu m'en faire en me quittant . Pourrais-je un jour faire ressentir cela à une personne et surtout une personne à laquelle je tiens ?Et maintenant il y avait ce bébé, bébé que Daniel était incapable de pouvoir me donner . Bébé qu'Adonis m'avait fait, ce petit être qui commençait à grandir en moi et qui me bouleversait totalement ! Je ne savais pas comment réagir et que face à cette nouvelle étonnante . Depuis des années, je ne rêve que de ça : avoir un bébé ! Je pensais avoir trouvé en Daniel le père idéal : stable, tendre ... Mais plus, je vois Adonis avec Aïnoa et plus je doute encore plus . Savoir que la décision que je prendrais allait changer la vie de ce bébé et que cette décision était liée à lui me donnait la nausée ! Et il y avait cette peur qui me tordait le ventre : peur de souffrir une nouvelle fois . Peur de faire le mauvais choix, de donner cette chance à Adonis et qu'il me déçoive une nouvelle fois ! De briser le couple solide que j'avais avec Daniel pour peut-être une relation qui n'a aucun avenir et qui ne feront que me faire souffrir davantage..

Le fait qu'il soit, juste à côté de moi me déstabilisant ! Je me demandais si je dois lui dire, lui dire qu'il va être papa dans un peu moins de sept mois si tout va bien . Qu'Aïnoa va avoir un petit frère ou une petite soeur ou alors si je dois la vérité à Daniel avant de tous avouer à Adonis par peur de faire souffrir le véritable père de mon enfant si Daniel finissait par l'accepter comme si c'était le sien ! Il sait a quel point porter un enfant était devenu important et même si j'acceptais le fait de ne jamais en avoir et de n'être qu'une mère adoptive pour l'enfant qu'on aura, cela ne retirait pas pour autant mes rêves de maternité . Pour essayer de détendre l'atmosphère, elle se décida de taniquer un peu son ex comme elle l'avait fait de nombreuses fois par le passé ! Je rigolai doucement que je vis discrètement son regard qui se voulait noir , mais il ne l'était tellement pas : « J'y suis pas pour grande chose à vrai dire. Mais elle a tout de même mon intelligence ! » . Je le regardais étonner de sa réplique et fixa Aïnoa pendant quelques secondes ! Elle savait parfaitement qu'elle n'avait pas que ça de son père et à voir la beauté de l'enfant, elle n'avait pas de doute sur la beauté de sa maman : « Je peux t'assurer qu'elle n'a pas reçu de toi que ta légendaire intelligence . » . Je baissai les yeux sur ses cheveux lisses, ses lèvres parfaitement bien dessiner, son nez ... Cette petite est tout simplement parfaits : « Sa mère doit vraiment être la femme parfaite si elle est aussi belle que ta fille ! . » . Je me pinçais la lèvre inférieure et regardais au loin ! Elle n'a jamais montrer sa peine au départ en apprenant la venue d'Aïnoa , même Daniel n'avait pas remarqué à quel point, elle avait été chambouler par cette nouvelle . Pour la première fois de sa vie, elle avait mit ses sentiments tous au fond d'elle-même et elle n'était pas devenue cette femme transparente surtout aux yeux d'Adonis qui la connaît par coeur .Trop au fond de ses pensées, elle sursauta quand elle sentit Ado mettre son manteau sur ses épaules « Et moi je ne veux pas que tu attrapes froid. » . Elle prit les bords du manteau et le referme légèrement sur elle-même et lâcha un « merci . » si faible qu'elle se demanda si en fin de compte il avait pu l'entendre .

Elle commença à rire discrètement quand il se mit à râler de la chaleur ou plutôt de la froideur de ses mains : « Pourquoi les médecins ont tous les mains gelées ! » . Je frictionnai mes mains ensembles tous en continuant à sourire doucement : « Il y a certaines choses qui ne changent pas ! Et elles ne sont pas si froides que ça, c'est toi qui comme toujours est en chaleur ! Je suis sûr que tu as de la fièvre ! . » Elle posa d'instinct le dos de sa main sur le front d'Ado qui fronça toutes les sourcils dût probablement au changement de température . Elle remit ensuite ses mains dans le manteau pour essayer de les réchauffer un peu : « Tu veux mon avis de médecin : tu es malade et je suis en parfaite santé . » . Je n'étais pas sûr que mon interne pense cela vu le nombre de fois où j'ai filé aux toilettes pendant ma garde , mais aux dernières nouvelle être enceinte n'est pas une malade ce qui règle le problème ! En tout cas, Adonis finit par me rassurer sur la santé de sa fille : « Non ne t’inquiètes pas, elle n’arrivait pas à dormir, elle n’était pas très bien mais pas de crise, juste un peu de mal à respirer, quand c’est comme ça, je l’amène dehors, on se promène un peu, on change d’air en quelque sorte. Ça lui fait du bien je crois.Tu veux bien mettre la super pédiatre au placard que je retrouve mon amie, s’il te plait ? Ne t’inquiètes pas, elle va parfaitement bien, sa respiration est normale et elle dort parfaitement, et mes bras sont plus confortable qu’un lit ! »Elle lui sourit discrètement, il semblait vraiment à l'aise avec Noa alors que ça ne fait que deux mois qu'elle était avec lui et cela prouvait bien que c'était un père en or ! Je pouvais voir pratiquement ses yeux pétiller par le fait de mentionner sa fille et je me détestais encore plus d'avoir manquer tous ses moments . Daniel avait déjà vu un sacré nombre de fois la petite et moi uniquement quand Daniel m'avait trainé chez son meilleur ami : « Tu sais tu t'en sors vraiment très bien ! Tu es attentif et tu t'es merveilleusement bien adapté au fait d'avoir un enfant avec toi . Les filles m'ont dit comment tu avais parfaitement bien géré sa crise la dernière fois ! Tu as su rester calme ou en tout cas ne pas montrer ta panique . Tu es un bon père et je le pense sincèrement ! Elle a de la chance de t'avoir . » . Je baissai le regard et fixai mes chaussures qui semblaient toutes d'un coup vraiment très intéressante !

Petit à petit , je commençai à vraiment être capable de le regarder véritablement ! Le voir si fatiguez-me faisait mal au coeur, je ne voulais pas qu'il souffre à cause de moi , mais je ne pu m'empêcher de lui demander comment il allait . Il sembla réfléchir pendant quelques secondes comme s'il cherchait ce qui ne pouvait pas me dire et ce qu'il pouvait, j'allais lui dire de vider son sac quand il ajouta « Oui ça va, je fais juste des petites nuits en ce moment... Je remarquai directement son changement d'expression et face à celle-ci, je savais parfaitement qu'elle est le sujet qu'il allait vouloir aborder et pour la première fois en deux mois, je n'avais pas la possibilité de fuir cette discussion ! Je ne veux pas en parler, je ne suis pas prête . Je suis beaucoup trop paumée pour être calme alors instinctivement je fermai les yeux quand j'entendis ses paroles : « Alice, je crois qu'il faudrait qu'on en parle... Je ne veux pas que tu m'évites juste pour ça, je ne veux pas qu'il y ait une aussi grande gêne entre nous deux. Je veux ma meilleure amie et je veux aussi être clair, avec toi, avec Daniel mais aussi pour moi...» Tous de suite ses yeux se rouvrirent pour le fusiller du regard, il n'avait pas dit, il n'a comme pas osez-me dire ça . Je me levais et fis quelques pas pour essayer de me calmer , car me disputer avec Adonis n'était même pas envisageable ! Je déteste les disputes et encore moins avec lui ...Je passai détachèrent mes cheveux pour passer ensuite mes mains dans celle-ci ! C'était un geste quand j'étais en généralement vraiment stresser , car j'avais besoin de m'occuper les mains, j'ajoutai sans même le regarder : « Tu es égoïste ! Ce n'est pas juste pour ça. J'ai trompé mon mari , ton meilleur ami . Je ne peux pas faire comme si rien ne s'était passé, c'est impossible ». Je paniquais, l'idée au final de perdre les deux hommes de sa vie allaient la rendre malade et ce n'était vraiment pas le moment idéal pour courir et chercher des fichues toilettes . Je sais qu'à un moment ou à un autre, je vais exploser ! J'accumule beaucoup trop de choses entre les boulots, la grossesse et mes problèmes avec Daniel et Adonis . C'était juste beaucoup trop, je ne suis pas quelqu'un qui peu supporter autant de pression sur les épaules ! Elle allait soit exploser ou alors elle allait s'écrouler sous le poids . Je finis par tourner mon regard vers Adonis : « Je vais lui dire ! Je ne peux plus vivre avec ça sur la conscience sinon je vais exploser, je sais plus où j'en suis . Je suis désolée, tellement désolée rien qu'à imaginer tout ce qui risque de changer quand il va le savoir . Il va me haïr . » . C'était rare pour elle de craquer autant et elle savait que la grossesse n'aidait pas en multipliant ses sentiments ! Elle avait besoin des deux hommes, l'un pour comprendre ses sentiments envers Adonis & l'autre pour excepter ce qui allait changer dans leur vie . Elle avait besoin un peu des deux , mais elle les repoussait chacune un peu plus loin d'elle pour se protéger de toutes les conséquences de ses actes ! Elle ferma les yeux pour essayer de contrôler ses larmes . Elle soupira un bon coup et décida de se dévoiler un petit peu, juste un petit peu : « Je ne veux pas te perdre une nouvelle fois ! Je ne veux pas te regarder partir une nouvelle fois à l'autre bout du monde à cause de moi . J'ai besoin de toi dans ma vie . J'ai besoin de toi près de moi ! Je ne pourrais pas traverser ça sans toi ... Tu n'imagines même pas dans quel merdier on est et à quel point Daniel va nous détester . »



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