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 Ça prend une minute pour remarquer quelqu'un, une heure pour l'apprécier, une journée pour l'aimer, mais une vie pour l'oublier. [TERMINE]

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Ça prend une minute pour remarquer quelqu'un, une heure pour l'apprécier, une journée pour l'aimer, mais une vie pour l'oublier. [TERMINE] Empty
MessageSujet: Ça prend une minute pour remarquer quelqu'un, une heure pour l'apprécier, une journée pour l'aimer, mais une vie pour l'oublier. [TERMINE]   Ça prend une minute pour remarquer quelqu'un, une heure pour l'apprécier, une journée pour l'aimer, mais une vie pour l'oublier. [TERMINE] EmptyVen 31 Mai 2013 - 17:54



VICTORIA STAVENEY
« Ça prend une minute pour remarquer quelqu'un, une heure pour l'apprécier, une journée pour l'aimer, mais une vie pour l'oublier. »

FICHE D'IDENTITE

✿ NOM : Staveney ✿ PRÉNOMS : Victoria ✿ SURNOMS : Tori, ou Vicky, comme vous voulez ✿ AGE : 22 ans - ✿ DATE DE NAISSANCE : 27/01/91 ✿ NATIONALITÉ : Américaine ✿ SEXUALITÉ : Hétéro ✿ SITUATION AMOUREUSE : Célibataire ✿ EMPLOI/ETUDES : Etudes d'arts (comédie) / serveuse dans un bar le soir ✿ NOM DU QUARTIER : Pacific Lane ✿ ANIMAUX DE COMPAGNIE : Un chat nommé Pomme ✿ CHIFFRE PORTE BONHEUR : Aucun
LE CARACTÈRE

Ne vous fiez pas à ce visage d'ange, ni à ces sourires innocents. Victoria est une comédienne née, et elle mentira pour se protéger, car elle se sent vulnérable lorsqu'on la met à nu, lorsqu'elle ne fait plus semblant. Elle jouera la comédie, fera croire que tout va bien quand tout va mal, mais il est difficile pour elle d'exprimer ses sentiments. Pourtant, elle est intelligente et sait que, parfois, cela pourrait l'aider. Elle en est juste incapable, tout comme elle accorde sa confiance très difficilement. Elle est très méfiante et s'attend toujours au pire. Elle réfléchira (presque) toujours avant de parler, avant de faire quelque chose, et en réalité elle se souciera de la réaction des autres.
Sur une scène, Victoria peut être tout à fait captivante, et joue avec passion, seulement ses sentiments sont parfois véritables, et elle doit s'en méfier. Car c'est l'un des rares moments où on verra chez elle de véritables émotions, fortes mais dangereuses.
Vicky est une jeune femme bornée, qui ne recule devant rien et qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Son fort caractère (notamment sa fâcheuse tendance à se mettre en colère pour un oui ou pour un non, car elle est très susceptible) n'est pas sans charme ; elle est capable d'être très sensuelle (ce dont elle ne se prive pas, en fait, surtout qu'elle a conscience de sa beauté et donc du charme qu'elle peut exercer sur les hommes) et ses joues se colorent d'une jolie façon lorsqu'elle fulmine. Mais une seule personne est parvenue à la faire rougir de gêne.
Ah, mais ce n'est pas tout ! Très lunatique et imprévisible, Tori est parfois un vrai mystère. On ne sait jamais quel visage elle va nous montrer, et prenez garde à ne pas la froisser. Elle ne répond plus de ces actes si vous vous risquez à le faire. Mais même s'il lui arrive d'être violente, Vicky a cette pratique en horreur à cause de son passé difficile, et a tendance à se replier sur elle-même lorsqu'il en est question.
Elle fait les choses avec passion et détermination, et n’hésite pas à se salir les mains pour atteindre son but. Elle est très énervante quand viennent les sarcasmes et les répliques cyniques, voire caustiques. Sa perspicacité et sa vivacité d'esprit sont aussi fort énervantes, lorsque vous cherchez cacher quelque chose.
Il peut vous arriver de la voir avec un véritable sourire, ni séducteur ni feint, un vrai de vrai, et de voir dans ses yeux et dans ses gestes une malice et une joie de vivre déconcertantes. On trouve chez elle une tendresse très rare et une âme sensible. Mais bien sûr, elle remet le masque juste après.
Néanmoins, sous ce masque de jeune femme séductrice et sûre d'elle, se cache un cœur fragile encore secoué par la brutale rupture avec l'amour de sa vie. Très sensible, elle se soucie de ce qui l'entoure et est très attentive. Observer est son domaine, et il lui arrive de se perdre dans ses pensées. Mais elle n'est pas fragile, du moins pas trop ; elle trouve toujours le moyen de se relever, quelque soient les obstacles. A cause de son passé, c'est une jeune femme très indépendante.
Malgré son cœur brisé à peine remis, Tori reste ouverte à l'amour, même s'il lui arrive (quand ses sentiments sont vraiment forts) d'avoir peur de souffrir. Néanmoins, elle n'ira que rarement aux devants d'une relation sérieuse, de peur de commettre une erreur fatale. Car, c'est connu, elle n'a parfois aucun tact. Elle est toutefois très rancunière et est capable de vengeances très... douloureuses. Mais elle ne trompera jamais quelqu’un, ou alors il lui faudrait une sacrée bonne raison.
Vicky est certes maîtresse d'elle-même, mais elle a ses tics et ses tocs. Lorsqu'elle est pensive ou nerveuse, elle enroule une mèche de ses longs cheveux autour de son doigt, parfois même sans s'en rendre compte. Elle a aussi cette manie, plus rare, de sourire en coin lorsque la situation s'y présente, particulièrement quand elle est d'humeur moqueuse ou sarcastique, ou encore malicieuse.

PHYSIQUE
Je sais, on voit déjà presque tout sur l'avatar, mais il y a un presque.
Victoria, certes, est séduisante, mais c'est assez vague, non ? Alors oui, elle a un visage d'ange, une peau douce, un peu pâle et sans défaut. Ses yeux de biche, ourlés de longs et fins cils, sont d'un gris parfois presque noir, trahissant chacune de ses émotions. Elle mesure un mètre soixante-cinq, et rien que cela, c'est un corps tout en jambes, svelte et gracieux, moulé le plus souvent dans des habits à la dernière mode. Pas parce que Tori est un mouton, mais parce qu'elle aime la mode.
Elle a de longs cheveux doux et brillants, qui descendent en cascade ondulée dans son dos, d'un brun presque châtain, et Tori sait quoi en faire, croyez-moi. Si elle a un bien un talent à part énerver tout le monde, jouer la comédie, c'est bien de s’habiller.
Et que serait la mode sans maquillage ? Pas trop tout de même, Tori a ses limites. Juste du crayon et du mascara, pour faire ressortir ses beaux yeux, un peu de couleur et de brillance sur ses lèvres, parfois du vernis à ongles.

NOUS AVONS TOUS UN PASSE, UN PRESENT ET UN FUTUR.
Je ne sais pas si je dois vous le dire. Mon histoire, c'est moi. C'est grâce à elle que j'existe, je vis par mon passé, c'est lui qui m'a faite ainsi, et j'aimerais changer tant de choses que ça me déprime.
Par où commencer ? Ma vie n'est pas joyeuse, vous savez. Elle est faite d'ombres parfois éclairées par des rayons de soleil, mais aussitôt chassés. Le bonheur est aussi fragile que l'amour, c'est bien connu, et souvent il est là où on s'y attend le moins.
Je suis née, oui. Ça, on s'en doutait. J'aurais voulu vous dire que j'avais des parents aimants, que tout allait bien pour la fillette de quatre ans que j'étais, mais ce serait un mensonge.
Ma vie a commencé dans la haine et la violence, avec un père alcoolique et une mère qui ne voulait pas de moi. Je me souviens encore de ces regards meurtriers qu'elle me jetait, comme si elle m'accusait d'être à l'origine de son malheur. Je me demande comment j'ai survécu jusque là. Je ne m'en souviens pas vraiment.
Mon père rentrait, et il battait ma mère, et parfois quand je me mettais à pleurer, il se ruait sur moi et me battait à mon tour. C'est triste, mais c'est pourtant la vérité. Et je ne sais toujours pas si je devais me réjouir de ce qui arriva après, mais pourtant, c'est arrivé, et je n'aurais rien pu faire de toute façon.
Ils sont venus me chercher. Parce que les voisins avaient entendu les cris, surtout les miens. Je me rappelle ces yeux emplis de pitié qui me regardaient, qui me retournaient comme une vulgaire poupée que j'aurais voulu avoir, pour vérifier que je n'étais pas blessée, et pour y trouver des ecchymoses, et pour m'emmener loin de cet endroit.
Dois-je continuer ? Je n'en sais vraiment rien. D'un coup, tout remonte à la surface, et je ne sais pas si j'aurais la force de tenir. Ça, ce n'est rien, comparé au reste. Rien qu'un grain de sable au milieu du désert, perdu mais pourtant pas seul. Minuscule au milieu de cette immensité brûlante et sans joie.
Voilà, je suis allée dans des quinzaines de familles d’accueil. Des gens qui voulaient simplement un peu d'argent que je pourrais leur apporter, et je n'ai pas eu de chance, je suis restée longtemps dans cet appartement miteux où je dormais sur un vieux matelas avec une ou deux couvertures, où j'allais à l'école seule, sans personne pour m'accompagner et me dire de ne pas faire de bêtises. Sans main à tenir.
Trois. Nous étions trois enfants dans cette misère, trois à nous demander si nous allions avoir des vrais parents, trois à qui on a volé toute l’innocence du bonheur, trois qui ont grandi trop vite.
Je ne sais pas ce qu'ils sont devenus. Léa et Max, ces enfants si sensibles qui pleuraient dans les bras l'un de l'autre et qui se soutenaient comme ils le pouvaient.
Car, il ne faut pas rêver, le couple qui nous gardait était cruel. Nous ne mangions pas à notre faim, nous faisions tout par nos propres moyens. L'argent, ils voulaient juste l'argent. Ils ne s'attendaient pas à ce que la petite et silencieuse Victoria en parle aux adultes, à des bonnes personnes, pas des monstres comme ceux qui me servaient de parents adoptifs.
Et ils sont revenus me chercher, et de nouveau j'ai voyagé de familles en familles, et peu à peu je me suis affermie. Je répondais toujours, ce qui me valait toutes les punitions possibles et imaginables. Je n'hésitais pas à me défendre lorsqu'on me frappait, mais jamais je ne ripostais. Je hais la violence, elle ne provoque pas que la douleur physique. C'est une blessure au cœur, à l'âme, qui soit se résorbe lentement, soit reste à jamais gravée dans nos vies.
Mes dix ans ont passé. Il y a des enfants, j'ai entendu dire à l'école, qui avaient un plus grand cadeau à dix ans. Je n'ai jamais eu de cadeau, sauf de la part de Jacob, un garçon très gentil mais qui, je crois, avait pitié de moi. Je lui en ai voulu longtemps, avant de me rendre compte que, moi aussi, je me faisais pitié.
Presque deux fois par mois, je partais pour de nouvelles familles. C'était devenu mon quotidien. J'allais rarement à l'école accompagnée, je me débrouillais seule. On m'appelait parfois Victoria, mais d'autres fois, c'était Tori, ou Vicky. J'ai toujours aimé ces deux petits surnoms, Victoria, ça faisait trop adulte, alors que Tori et Vicky, c'était simple, je pensais que c'était moi.
En réalité, je m'en rends compte maintenant, je n'étais pas simple du tout. Et je ne sais pas si je le suis encore, mais je crois que oui, car on me le dit souvent et j'ai beau être méfiante, je crois ces personnes qui ne sont pas véritablement dotées de mauvaises intentions.
A douze ans, j'avais beau avoir de bonnes notes, les professeurs avaient beau me féliciter, je m'en fichais. Je préférais m'évader, penser à autre chose qu'à cette triste vie où je ne pouvais rien faire d'autre.
Et puis arriva l'âge où j'eus le droit de choisir. Où j'eus une petite liberté de plus. C'est l'un des rayons de soleil dont je vous ai parlé, en fait l'un des plus grands et des plus longs, que les nuages ont eu énormément de mal à étouffer.
Une famille riche, à mes quinze ans, qui était constituée de deux enfants, et de deux autres adolescents. Tous, excepté le petit Josh et l'ado rebelle qu'était Mia, on été adoptés. J'ai bientôt rejoint les rangs des chanceux, je voyais un moyen pour moi de remonter la pente. J'étais toutefois la plus caractérielle, et comme Staveney, il y a mieux. J'ai d'ailleurs pris ce nom, parce que Grace, c'était un nom pourri jusqu'à la moelle, souillé de violence, de larmes, de sang. C'était, oui, je l'avoue, un moyen pur moi de remonter la pente.
Du fait de nos caractères semblables, Mia et moi nous entendions comme larrons en foire, et nous aurions facilement pu y ressembler. Nous allions aux fêtes les plus grandes et les plus populaires, de préférence où il y avait le plus de garçons. Et quand nous rentrions, nous pouffions de rire après s'être fait disputées par le grand-frère, Tom, qui jouait un rôle de second papa. Mais nous savions toutes les deux ses petits secrets, et chaque fois que nous y faisions allusion, Tom nous jetait des regards noirs avant d’observer anxieusement les parents, pour être sûr qu'ils n'avaient pas compris.
Josh et Léa, les cadets (et respectivement âgés de 5 et 7 ans), étaient de vraies girouettes. Ils parlaient, riaient et faisaient toujours quelque chose. Je les trouvais adorables. En revanche, eux se faisaient toujours pincer, et parfois j'en avais marre qu'ils viennent toujours dans nos chambres la nuit. Ils étaient trop sensibles.
Au lycée, je m'inscrivis au club théâtre, et très vite cette activité devint ma passion. J'étais douée, et j'adorais jouer un rôle. J'arrivais à m'imaginer dans la peau de mes personnages, je les vivais réellement.
Cela faisait un peu plus de deux ans que j'étais une Staveney, et j'avoue que cela m'emplissait de bonheur. Mais il me manquait quelque chose. Une chose plus forte que ce bonheur que je m'étais construit. Plus forte encore que toute ma volonté.
C'était Nathan Gray.

Grand, sexy, à tomber. Irrésistible, pour la plupart des filles. Une voix splendide, qui en faisait rêver plus d'une. Il avait toutes les filles à ses pieds, et franchement, je mentirais si je vous disais que je n'étais pas de leur avis.
C'est vrai que parfois, je rêvais stupidement qu'il fasse une chanson de moi.
Seulement j'évitais de me retrouver dans son lit. Au début.

Nathan Gray et son groupe n'étaient pas très connus, à l'époque, seulement j'étais sûre qu'ils finiraient pas percer. Ils avaient du talent. Et je n'étais pas la seule à le penser.
Le jour, ou plutôt le soir, où je le rencontrai (je veux dire, en personne), resta gravé dans ma mémoire. Comment l'oublier, d'ailleurs ?
J'étais en train de chercher Mia, qui avait prétendu aller aux toilettes, mais mon petit doigt me disait qu'elle était allée rejoindre Neal Sparks, le batteur du groupe. Je souriais à cette pensée quand je me rendis compte que je tournais en rond, perdue dans mes pensées. Le groupe avait chanté à l'extérieur d'un bar où Mia était censée être. Elle y était peut-être, mais seule, certainement pas.
Je n'avais fait l'amour qu'une fois. C'était avec le plus idiot de tous les cons que j'avais jamais rencontré. Je frissonnai en me remémorant ces moments intimes que nous avions partagés. Il était certes doué, mais en petit-ami, il laissait franchement à désirer.
Je repensai à Nathan Gray. Ce soir, nos regards s'étaient croisés, et depuis il ne m'avait pas quittée des yeux, jusqu'à ce que je m'en aille, et que le concert soit fini. Je n'avais vraiment pas envie d'être une de ces groupies qu'il traînait dans son lit et qu'il laissait le lendemain. Je n'étais pas ce genre de fille, malgré les apparences.
Il est vrai que ma mini-jupe noire et mon haut rouge scandaleusement décolleté étaient trompeurs. Mais, pour une fois, c'était Mia qui m'avait forcée à revêtir ces misérables bouts de tissus. Mes cheveux, comme très souvent, étaient relâchés sur mes épaules dénudées.
J'en étais là de mes pensées quand j'aperçus une ombre devant moi. Immense, la stature imposante, cette ombre n'était nulle autre que celle de Nathan Gray. Je restai un instant paralysée devant ces yeux intenses, plongés dans les miens.
Je ne sais combien de temps cela dura, mais je finis par tourner les talons et partir vitesse grande V. J'avais beau vouloir comme une folle lui parler, le toucher, ma conscience me disait de fuir à toutes jambes, et même si mon instinct se trouvait un peu plus haut que mes jambes, me criant de faire demi-tour, je ne fis pas attention à lui.
« Attends ! » entendis-je dans mon dos. J'entendais ses pas qui ne rapprochaient de moi, et je me forçai à accélérer l'allure. Je sortis en trombe du bar, descendis les escaliers de la terrasse à toute vitesse et courus jusqu'à la plage toute proche.
Oh, mon dieu ! Mais il me suivait encore ! N'allait-il pas me lâcher ? J'enlevai mes escarpins qui me gênaient encore plus dans le sable froid et pendant ce court laps de temps, Nathan me rattrapa. Je maudis le sable, je maudis la plage, je maudis cette chaleur dans mon bas-ventre, et je maudis Nathan Gray. « Attends ! » répéta-t-il, et je le sentis tout près dans mon dos, avant de me rendre compte que je m'étais arrêtée au son de sa voix. Merde !
« J'ai pas le temps. Je... je dois y aller. »
Je lui tournais toujours le dos, et dans la fraîcheur de la nuit, je frissonnais. Je frissonnais aussi pour une autre raison, mais je ne me l'avouai que bien plus tard. J'étais bien trop fière pour admettre que je crevais d'envie d'embrasser, et même plus, le beau Nathan Gray. Cela tournait à l'obsession.
Il ne fit pas attention à ce que je venais de dire, posa ses mains grandes et fermes sur mes épaules, et me força à me retourner. Il ne me lâcha pas une seconde, ses mains descendant jusqu'à mes coudes, lentement, et je frissonnai vraiment. Je relevai les yeux, pour croiser les siens, intenses.
Il me fit alors ce sourire qu'il réservait à toutes ses groupies, avant de les emmener dans son lit, et le charme fut rompu.
Je voulus reculer, mais son emprise était trop forte et je me mis à me débattre. « Lâche-moi ! » criai-je furieuse. « Tu me fais mal ! » Il ne me lâcha pas. Au contraire, il resserra sa prise et je finis par déclarer forfait, hors de moi, essoufflée, le regard étincelant de rage. Non, mais ? Pour qui se prenait-il ?
« Dis-moi d'abord ton nom. » Il avait dit cela d'une voix autoritaire, sans appel, et son regard ne quittait pas le mien, un demi-sourire relevant ses lèvres sensuelles.
La question me prit un peu au dépourvu, et voulant absolument m'éloigner de cette montagne de testostérones, je finis par répondre en sifflant : « Victoria. Maintenant, lâche-moi. » Il sourit cette fois-ci complètement et je me sentis fondre. Je me dis ensuite que, moi aussi, j'avais du charme, et je décidai de m'en servir.
Je me détendis et eus ce sourire en coin qui avait séduit de nombreux petits-copains. Il resta un instant interdit, et, oh, que j'ai regretté, à ce moment, d'avoir voulu jouer la maligne, il m'embrassa.
Ai-je précisé que je ne voulais absolument pas me retrouver dans son lit ? Ah, ouais, j'ai eu peur.


Je suis encore toute émue en me rappelant ces mois que j'ai passés avec lui. Au début, je 'avoue, c'était juste une histoire de cul. Mais, de plus en plus souvent, nous sortions et nous nous affichions librement en public, comme deux imbéciles heureux. Peu à peu, nos sentiments furent bien plus que de l'attirance, et jamais nous ne nous en cachâmes. Nous étions comme des aimants, et aujourd'hui je me rends compte qu'il était devenu ma raison de vivre.
Mais voilà l'ombre qui revient, et avec les nuages, la pluie, le tonnerre, la grêle.
Il m'a brisé le cœur, non seulement par la parole, mais aussi par l'acte. Nul n'aurait su me réconforter, à part le temps, et l'oubli. Je voulais l'oublier. Je ne voulais plus penser à sa frappant violemment mon visage alors que je lui demandais pourquoi, mais pourquoi il avait dit cela de moi, pourquoi il avait dit que je n'étais qu'une gosse de riches qui lui tenait compagnie la nuit.
J'aurais pu lui pardonner. Seulement je me rendis compte que cette vie faite de tournées dans une caravane trop étroite, entourée d'hommes qui ne cessaient de lorgner sur mon décolleté, n'était pas pour moi. J'avais besoin d'être moi-même, et Nathan m'en empêchait. J'étais malheureuse de toujours voyager, de ne jamais se poser quelque part, et j'en avais assez de voir Nathan renvoyer les regards suggestifs que les autres filles lui lançaient. Je n'étais pourtant pas jalouse.
Voilà pourquoi je l'ai quitté, malgré les sentiments qui m'unissaient à lui. J'ai été lâche.

La vie a repris son cours, mais en bien plus triste, l'ombre venant sans cesse chasser le peu de rayons de soleil qui tentaient de percer ma carapace de tristesse. Mia tentait de me réconforter, mais je restais sur la défensive, je la rejetais. Les moments où je jouais une pauvre idiote amoureuse, je me mettais à pleurer et mon professeur ne cessait de me demander ce qui n'allait pas, mais ce n'était pas ses affaires.
Certaines filles se seraient suicidées. Pas moi. La vie a beau être injuste et cruelle, j'y tiens. Je ne peux imaginer le fait de ne plus exister, et de ne même pas le savoir. J'ai bien trop peur de la mort, pourtant je risque ma vie chaque jour.
Je crois que je vais passer cette partie de l'histoire, je ne pense pas pouvoir e retenir de pleurer. Pourtant, je ne pleure pas souvent.
Passons plutôt à mes années à l'université, qui n'ont somme toute pas été bien divertissantes, jusqu'à ce que me réconcilie en quelque sorte avec ma famille. Hélas peu après Mia est partie travailler à l'étranger, et je ne crois pas qu'elle reviendra. Elle me manque terriblement.
Je sais, ce récit n'est pas très fidèle. Il manque beaucoup de parties, mais je n'ai pas le cœur à continuer. Toutefois je devrais ajouter que je suis arrivée voilà trois mois à Huntington Beach, et je dois avouer que cet endroit me plaît. Dans le bar où je travaille, j'ai rencontré un asiatique qui, le pauvre, ne sait pas parler anglais.
C'est ma mère qui finance mes études, mais je n'aime pas dépendre de quelqu'un, alors je travaille, même si ce que je gagne se sera jamais assez. N'empêche, ça me fait me sentir plus adulte. Plus indépendante.
Je me demande souvent si ce n'est qu'une illusion.

DERRIÈRE L’ÉCRAN

✿ Coucou tout le monde, je débarque sur H.B alors que personne ne me connaît alors autant faire les choses bien non ?! Tout d'abord il faut savoir que dans le monde des forums mon pseudo est brindille. Je suis âgé(e) de 13 ans et je vis actuellement du côté de la Franche-Comté. Ce que je fais dans la vie ? ça ne vous regarde pas :p Passons aux choses sérieuses, j'ai connu ce forum sur une liste de partenaires ;-), ma première impression en le voyant a été de le trouver agréable et acceuillant. Côté rp je vous préviens que mes fréquences de connexion seront de 7j/7 et que mon niveau rp est de je ne pourrais pas trop vous dire, j'ai de l'inspiration à revendre, j'écris bien, c'est tout. J'ai commencé il y a un peu moins d'un an.
Concernant mon personnage j'ai choisi Ashley Greene comme célébrité, pas mal non ? Si vous avez bien lu ma fiche vous savez d'avance que je choisis Enjoy while u're young comme groupe ! Au fait j'allais oublier le code du règlement ; je le connais et il a été validé par Neela.
A bientôt sur le forum ♥




Dernière édition par Victoria Staveney le Dim 2 Juin 2013 - 21:38, édité 29 fois
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Bienvenue parmi nous et surtout bon courage pour ta fiche :D
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Merkiii ! Et là, je sais jamais quoi dire à part ce Merkii très mature... :#25:
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Liam K. Meyers
Liam K. Meyers
lama ninja en formation secrète


› MESSAGES : 515
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Welcome & Bon courage pour ta fiche Ça prend une minute pour remarquer quelqu'un, une heure pour l'apprécier, une journée pour l'aimer, mais une vie pour l'oublier. [TERMINE] 3887326422
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Bienvenue sur le forum !
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Merci à vous deux ♥
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Bienvenue sur le forum, bon choix d'avatar Ça prend une minute pour remarquer quelqu'un, une heure pour l'apprécier, une journée pour l'aimer, mais une vie pour l'oublier. [TERMINE] 2638419894 et hâte de voir ce que tu va en faire :)

on parlera par mp de notre lien ? J'avais débuté sur la partie invité mais c'est mieux pas mp tu penses pas ? Ça prend une minute pour remarquer quelqu'un, une heure pour l'apprécier, une journée pour l'aimer, mais une vie pour l'oublier. [TERMINE] 2054474852
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Neela Meyers
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bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fichette Ça prend une minute pour remarquer quelqu'un, une heure pour l'apprécier, une journée pour l'aimer, mais une vie pour l'oublier. [TERMINE] 3184177323
je pense que tu es notre plus jeune membre Ça prend une minute pour remarquer quelqu'un, une heure pour l'apprécier, une journée pour l'aimer, mais une vie pour l'oublier. [TERMINE] 3581977478 c'est chou !
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Raaah ! Je suis pas chou, je suis un monstre Ça prend une minute pour remarquer quelqu'un, une heure pour l'apprécier, une journée pour l'aimer, mais une vie pour l'oublier. [TERMINE] 1557144119
Bon, d'accord, faut quand même dire un p'tit merci Cool
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Suraj H. Hudson
Suraj H. Hudson
BAD COP


› MESSAGES : 400
› EMMENAGEMENT LE : 12/05/2013
› AGE : 36
› STATUT CIVIL : FOREVER ALONE ;
› QUARTIER : PACIFIC LANE ;
› PROFESSION/ETUDE : ANCIEN JOURNALISTE AU NEW YORK TIMES ; PROF D'HISTOIRE AU LYCÉE ; TENTE DE RETROUVER UN JOB AU HUNTINGTON DAILY ;
› HB AWARDS : (2013) FAMILLE EN OR ; MEILLEUR TRIANGLE AMOUREUX AVEC LAILA ET AILYNN ; (2014) FAMILLE EN OR (2015) MEILLEUR PERSONNAGE U CAN'T BUY HAPPINESS ; FAMILLE EN OR ; (2016) FAMILLE EN OR ;

› DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ;
› CELEBRITE : ADITYA ROY KAPUR ;
› COPYRIGHT : ELOW'

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Bienvenue ! :)
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Bienvenue! Ça prend une minute pour remarquer quelqu'un, une heure pour l'apprécier, une journée pour l'aimer, mais une vie pour l'oublier. [TERMINE] 2833161931
Bon courage pour ta fiche! Ça prend une minute pour remarquer quelqu'un, une heure pour l'apprécier, une journée pour l'aimer, mais une vie pour l'oublier. [TERMINE] 3200772859
Et hâte de mettre notre lien en pratique! Ça prend une minute pour remarquer quelqu'un, une heure pour l'apprécier, une journée pour l'aimer, mais une vie pour l'oublier. [TERMINE] 4270078285 Ça prend une minute pour remarquer quelqu'un, une heure pour l'apprécier, une journée pour l'aimer, mais une vie pour l'oublier. [TERMINE] 3121082355
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Merci à vous deux :#22:
Leah : moi aussi, j'ai hâte Razz
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Bienvenue et bon courage pour la suite de ta fiche :D
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Thank youu ! :#22:
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Marissa I. Stewart
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› MESSAGES : 3736
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› STATUT CIVIL : Deuxième fille d'Andrew & Isobel Stewart. Divorcée d'Eden Jefferson avec qui j'ai eu une fille prénommait Faith, nous avons perdu notre deuxième enfant. Soeur d'Emma et de Leah, les brunes les plus sexy de la ville après moi ! Je suis également la tante de la petite Lilou et du petit Mason. En couple depuis peu avec le très sexy Simon rencontré lors d'une mission humanitaire ♥
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› PROFESSION/ETUDE : Je dirige le service obstétrique de l'hopital, j'ai mis mon métier de côté depuis quelques mois. Je suis en pleine remise en question.
› DOUBLE COMPTE : Mischa S. Miller - Noah S. Harper - Sawyer E. CLarks - Harper M. Carrington - Samuel N. Hamilton - Charlie Keynes - Arizona R. Donroe - Erin R. Preston & Zola Rosebury
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› COPYRIGHT : Cranberry.
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Bonne chance pour ta fiche
& bienvenue parmi nous Ça prend une minute pour remarquer quelqu'un, une heure pour l'apprécier, une journée pour l'aimer, mais une vie pour l'oublier. [TERMINE] 270241527
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bienvenue !
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MessageSujet: Re: Ça prend une minute pour remarquer quelqu'un, une heure pour l'apprécier, une journée pour l'aimer, mais une vie pour l'oublier. [TERMINE]   Ça prend une minute pour remarquer quelqu'un, une heure pour l'apprécier, une journée pour l'aimer, mais une vie pour l'oublier. [TERMINE] EmptySam 1 Juin 2013 - 19:25

Merci, merci, joli petit garçon :#25:
Je vous annonce que j'ai terminé ma fiche, merci d'avance à celui/celle qui la lira ! Razz
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Citation :
Toutefois je devrais ajouter que je suis arrivée voilà trois mois à Huntington Beach, et je dois avouer que cet endroit me plaît. Dans le bar où je travaille, j'ai rencontré un asiatique qui, le pauvre, ne sait pas parler anglais.

Ça prend une minute pour remarquer quelqu'un, une heure pour l'apprécier, une journée pour l'aimer, mais une vie pour l'oublier. [TERMINE] 1370858031

Je suis l'asiatique :#16: ! C'est bien moi Ça prend une minute pour remarquer quelqu'un, une heure pour l'apprécier, une journée pour l'aimer, mais une vie pour l'oublier. [TERMINE] 2043736750
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Méé euh ! Va flooder ailleurs ! :55:
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Rolling Eyes

J'peux pas. Je décide de t'embêter ici Ça prend une minute pour remarquer quelqu'un, une heure pour l'apprécier, une journée pour l'aimer, mais une vie pour l'oublier. [TERMINE] 2569780947
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Il faut vraiment le corriger. Ça prend une minute pour remarquer quelqu'un, une heure pour l'apprécier, une journée pour l'aimer, mais une vie pour l'oublier. [TERMINE] 2659374128
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Je n'ai pas fais une faute :o !

- rigolade à part, j'arrête de polluer ta fiche ;) -
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Merci. C'est très gentil de ta part, mon p'tit rayon d'soleil ;) (et si tu réponds je te mets mon coup de pied aux fesses !) Ça prend une minute pour remarquer quelqu'un, une heure pour l'apprécier, une journée pour l'aimer, mais une vie pour l'oublier. [TERMINE] 1847905427

Fiche toujours aussi terminée.
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MessageSujet: Re: Ça prend une minute pour remarquer quelqu'un, une heure pour l'apprécier, une journée pour l'aimer, mais une vie pour l'oublier. [TERMINE]   Ça prend une minute pour remarquer quelqu'un, une heure pour l'apprécier, une journée pour l'aimer, mais une vie pour l'oublier. [TERMINE] EmptyDim 2 Juin 2013 - 20:26

bienvenue sur le forum Ça prend une minute pour remarquer quelqu'un, une heure pour l'apprécier, une journée pour l'aimer, mais une vie pour l'oublier. [TERMINE] 199499237
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Merci beaucoup, en espérant qu'un admin passe bientôt par là ! J'ai des tonnes de liens à demander :o
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