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  “ – Mais non, je suis là moi. ” ▲ LEAH&ALEK

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Aleksey R. St-James
Aleksey R. St-James
GOOD COP


› MESSAGES : 943
› EMMENAGEMENT LE : 12/11/2012
› AGE : 52
› STATUT CIVIL : VEUF DEPUIS UN PEU PLUS DE SIX ANS ET SI VOUS VOULEZ TOUT SAVOIR ELLE S'APPELAIT ELIZABETH. PAPA D'UN LUKA DE 26 ANS, RÉCEMMENT DÉCÉDÉ/DISPARU. ÉTÉ EN COUPLE AVEC EMMA AVANT SA DISPARATION.
› QUARTIER : J'HABITE DANS UN QUARTIER FAMILIAL: ORANGE AVENUE ; MAIS JE VIS SEUL.
› PROFESSION/ETUDE : ANCIEN DIRIGEANT DU DIAMOND'S, ANCIEN AGENT DU FBI ET CHEF DU DÉPARTEMENT DES RECRUTEMENTS. NE FAIT RIEN ACTUELLEMENT.
› DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ;
› CELEBRITE : THE AMAZING JOSH SEXY HOT AND SO TALENTED HOLLOWAY ;
› COPYRIGHT : ELOW' ;

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MessageSujet: “ – Mais non, je suis là moi. ” ▲ LEAH&ALEK    “ –  Mais non, je suis là moi. ” ▲ LEAH&ALEK EmptyJeu 4 Avr 2013 - 22:10


HEY SWEATHEART, NOW YOU'RE NOT ALONE
« - C'est quoi votre secret ? » il s'installa à la table, sans y être invité, posant ses fesses sur la chaise en face de cette jolie brune si bien coiffée. Verre de vin à la main, comme si cette place été la sienne. « - Non, parce que pour vous faire poser un lapin, soit la personne qui devait venir à réellement une excuse, soit vous cachez quelque chose de terrible. »

C'était une habitude chez lui, peu importe le moment où la situation, Alek avait toujours un mot à dire. Par exemple, là tout de suite, il venait de s'asseoir en face d'une jeune fille. Jeune, c'était comme si elle avait l'âge d'être sa propre fille. En gros, 20 ans de moins. Depuis qu'il était arrivé aux restaurants, il s'était posé au bar. Il avait pris un verre ou deux et déguster un bon repas tout en remplissant des formulaires et écrivant des choses qui lui passaient par la tête. Alek était un écrivain, un écrivain qui ne travaillait que pour son propre plaisir. Il n'avait jamais publié, lui qui rêvait de voir un jour son nom sur l'étagère d'une librairie. Même en manquant de mourir chaque jour, il n'oubliait pas ce petit rêve. Passons, il allait partir, pour rejoindre des amis et faire un peu la fête. Mais alors qu'une bouchée de glace à la vanille se trouvait dans sa bouche, il se mit à observer cette demoiselle à sa table. Seule. Et seule pendant un moment. Il aurait juré que ça faisait bien plus d'un quart d'heure qu'elle était là. Elle n'était pas désagréable à regarder, bien au contraire. Elle avait le visage d'une poupée. Elle avait du charme, de l'allure. Et visiblement quelqu'un venait de lui poser un lapin digne du plus grand idiot.

C'est en terminant son dessert qu'il s'était dit : pourquoi pas. Alek avait appris avec le temps qu'il n'avait plus rien à perdre aujourd'hui. Qu'aller dire bonjour et parler avec des inconnus étaient loin d'être aussi difficile que cette époque où il avait été timidement maladif. Aujourd'hui, plus rien n'importait. C'était facile pour lui de discuter avec un vieux dans le bus - ce qui ne lui arrivait que rarement puisqu'il adore sa voiture - ou encore d'aller voir une femme qui physiquement lui plaid assez. Il était cependant nulle en drague, alors il ne considérait jamais ses approches comme étant de la drague. Il se disait qu'il ne faisait rien de mieux que de parler, c'est tout.

Pourtant, ce genre de caractère lui faisait défaut. Avec le temps, c'était désagréable, irritant d'avoir quelqu'un qui à côté avait toujours un truc à dire. Quelqu'un qui avait toujours une réponse, une réplique. Pourtant Alek était loin d'aimer avoir le dernier mot, en réalité il s'en fichait. Il était juste devenu extrêmement spontané avec le temps, comme si la seule façon à lui de pouvoir encore vivre c'était de faire tout et n'importe quoi.

« - Avouez-le, vous n'avez qu'une envie c'est de sauter sur le premier taxi et de défoncer la gueule du petit enfoiré qui viens de vous abandonner. » Il but une gorgée avant de dire : « - où de me défoncer, vu m'a façon d'agir. C'est au choix. » Il haussa les épaules.

Devait-il attendre à ce qu'elle lui envoie son verre à la figure ? Sans doute. Tout le monde ne se montrer pas si effronté, c'était sans doute le mot. Ce n'était pas sa faute, Alek était devenu un personnage. Il avait beaucoup changé avec le temps et aujourd'hui il ne restait pas grand-chose du très gentil et doux Aleksey. Son anglais était plus affirmé, malgré l'accent russe qu'on pouvait toujours entendre. Son regard était plus direct, moins confus. Il parlait plus rapidement, efficacement sans avoir peur de buté sur un mot ou une syllabe. Il n'avait peur de rien. C'était une force qu'il ne fallait pas négliger. Alek pouvait faire tout, comme n'importe quoi. Si ce soir il décrétait vouloir passer sa soirée en compagnie de la jeune femme, alors cela risquait fort d'arriver. Il était du genre à faire tout ce qui lui plaisait et tout ce qui lui passait par la tête.
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MessageSujet: Re: “ – Mais non, je suis là moi. ” ▲ LEAH&ALEK    “ –  Mais non, je suis là moi. ” ▲ LEAH&ALEK EmptyVen 5 Avr 2013 - 21:17

Mes doigts tapotaient le rebords de la table, impatiemment, je jetais de rapides petits coups d'oeil à ma montre toutes les deux minutes. Cela allait faire plus d'une demi-heure que je poireautais comme une imbécile, et encore, j'étais moi-même arrivée quinze minutes en retard sur l'heure initiale du rendez-vous. Le fameux quart d'heure de politesse vous savez, c'est très répandu à Paris. Ou peut-être que mon retard était simplement dû à ma fâcheuse habitude qui consistait à tout faire à la dernière minute. Oui, peut-être bien que cette dernière raison était la bonne, mais soit, cela ne change rien aux choses, si j'admettais volontiers mes quinze minuscules petites minutes de retard, il y avait une grand différence avec les trente huit minutes de retard de celui que j'attendais. Je croisais et décroisais mes jambes sous la table, agacée. Vous pourriez peut-être vous demander pourquoi je restais le cul sur mon siège au lieu de me barrer, ne vous y trompez pas! Si cela ne tenait qu'à moi, je serais déjà partie depuis longtemps. Le problème c'est qu'on ne parle pas d'un rencard là, je n'attends pas n'importe quel homme… Non, en fait celui que j'attend est censé m'aider dans mon projet de restaurant. Mon agent me l'a envoyé tout spécialement de Los Angeles, cela m'évite ainsi de me déplacer, mais je crois que le pauvre type a dû se perdre en route. Je déteste que l'on me plante, surtout que je me faisais un tel plaisir d'enfin parler de mon restaurant, j'avais préparé un milliard de questions, prévu des listes de ce dont j'avais déjà des idées précises, et j'avais même ramené quelques croquis et photos trouvées dans des magazines. Voir ce déjeuner tomber à l'eau, sans explication qui plus est… j'avoue que cela me restais en travers de la gorge. Au bout de quinze minutes d'attente je m'étais tout de même résolue à commander à manger. Une entrée, un plat et un dessert, le tout avalé très lentement. Tyler, mon agent, m'avait dit de ne surtout pas repartir, que mon rendez-vous pouvez toujours arriver avec deux heures de retard. Il avait bien insisté, je l'entendais encore me dire à quel point c'était important et que je devais absolument prendre mon mal en patience. J'avais surtout l'impression qu'on se fichait de moi et cela me déplaisait au plus haut point. Je songeais déjà à la gueulante que j'allais pousser à Tyler pour son incompétence. Bon, certes ce n'était peut-être pas sa faute mais après tout c'était lui qui avait organisé ce déjeuner et qui voulait que je rencontre ce type, alors c'était à lui d'essuyer les pots cassés si jamais quelque chose ne se passait pas comme prévu. Je dégustais des pâtes au pesto avec une lenteur accablante. En réalité je n'avais même pas faim. Cette histoire m'avait coupé l'appétit. Je reposais ma fourchette et fis signe au serveur de venir à ma table. J'essayais de ne pas me montrer trop désagréable: " Pouvez-vous me débarrasser de cette assiette? Je vais prendre le dessert maintenant. " Il restait encore une assez grande quantité de nourriture dans mon plat mais je ne pouvais pas me forcer d'avantage.

Alors que je ruminais toute seule, mon visage devait sans doute trahir le fond de ma pensée. J'avais des envies de meurtre! Je vis soudain la chassie en face de moi être tiré par un homme grand, blond, plutôt pas mal mais plus âgé que moi. Mon visage s'illumina un instant, je me disais que le messie était enfin arrivé. Mais au vue des paroles qui sortaient de sa bouche je compris rapidement qu'il ne s'agissait en aucun cas d'un expert en restauration. Cette fois s'en était trop. Je pris mon air excédé lorsqu'il sous entendit que je m'étais fait poser un lapin et que je mourrais sans doute d'envie d'aller, je cite: "défoncer la gueule de ce petit enfoiré qui vient de m'abandonner". Sa seconde proposition me convenait peut-être mieux en effet, au moins il était conscient de sa grossièreté. " Excusez moi, on se connait? On ne vous a jamais dit que ce n'était pas poli de s'asseoir à une table à laquelle on est pas invité? " Je lui lançais un regard noir. Je n'étais pas d'humeur à me faire draguer. Vraiment pas d'humeur. " Juste pour info, on ne me pose pas de lapin à moi. Peut-être que ça vous arrive à vous, si vous draguez un peu trop de jeunes femmes comme moi, hors de votre portée, alors que vous en avez quoi? Allez, quarante huit et quelques? Moi en tous cas, il est rare qu'on laisse passer une occasion de passer du temps en ma compagnie. " Je lui lançais un sourire hypocrite traduisant mon exaspération. " Avant que vous ne vous ridiculisiez complètement… Je ne suis pas intéressée. Et je ne le serai jamais." Bon j'étais un peu vache quand même parce qu'il était pas si mal foutu de cela, au contraire même il était canon pour un vieux. Mais niveau homme mûr il y avait déjà Noah dans ma vie et pour le moment il me suffisait amplement. La liste de mecs par qui j'avais potentiellement intéressée se rallongeait de jour en jour et à cette allure là tout les mecs de Huntington allaient finir dessus, hors de question pour que je passe pour la trainée de service alors que j'ai promis à Marissa d'arrêter de coucher à moins d'avoir des sentiments. Même niveau drague j'ai déjà tout ce qu'il me faut, je n'ai pas besoin de me rajouter des problèmes avec des nouveaux garçons et quand bien même ce serait le cas, j'en prendrais des un peu plus jeune que lui. En plus son approche était nul, et je n'étais pas d'humeur à plaisanter alors dommage pour lui mais j'allais simplement passer mon tour pour cette fois. Voyant qu'il ne bougeait pas, je fronçais les sourcils. Vu l'âge que je lui soupçonnais, j'aurais pensé qu'il serait un peu plus réactif que cela à mon rejet. Peut-être n'avait-il pas compris le message. " Au revoir. " Lâchais-je sèchement avant de jeter un nouveau coup d'oeil à ma montre.
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Aleksey R. St-James
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MessageSujet: Re: “ – Mais non, je suis là moi. ” ▲ LEAH&ALEK    “ –  Mais non, je suis là moi. ” ▲ LEAH&ALEK EmptyDim 21 Avr 2013 - 11:28


HEY SWEATHEART, NOW YOU'RE NOT ALONE
C'était plus fort que lui, il ne pouvait pas résister. Il prenait toujours un malin plaisir à aller voir des gens qu'ils ne connaissaient pas, juste comme ça. Il n'avait jamais été ce genre de personne avant. Qui pouvait imaginer qu'un jour Aleksey serait ce genre de mec. Trop prétentieux, trop sûr de lui, imbuvable. La curiosité n'existait même pas de ce genre de comportement. En réalité, elle était que minime. Alek ne faisait ça que pour s'amuser. C'était d'ailleurs rare qu'une demoiselle aussi jeune soit sous sa proie, mais là n'en était pas la question. Alek jouait, c'était aussi simple que ça. Le résultat final de cette rencontre l'importait peu. Qu'elle le haïsse où qu'elle tombe sur son charme, au final elle finirait abandonné de toutes infos.

" Excusez moi, on se connait? On ne vous a jamais dit que ce n'était pas poli de s'asseoir à une table à laquelle on est pas invité? "

Alek laissa échapper un léger sourire avant de répondre, tout en haussant les épaules. « - Ma mère n'a pas dû avoir le temps de m'apprendre ça. » c'est sûr qu'entre trois tentatives de meurtres et quatre leçons de bonne conduite, il l'avait appris. Son nom n'était que St-James par choix, sinon il avait grandi dans une grande famille très réputé de Russie. Il avait appris le protocole, les bonnes-manières et il avait été doué pour ça. Mais depuis qu'il était au FBI ce genre de choses n'avait plus réellement de bonne valeur. Aller savoir pourquoi. La demoiselle lui lança un regard noir, un regard qui voulait tout dire. Visiblement, elle devait être en colère et de très mauvaise humeur : le coup du mec qui vous pose un lapin, normal que ça énerve.

" Juste pour info, on ne me pose pas de lapin à moi. Peut-être que ça vous arrive à vous, si vous draguez un peu trop de jeunes femmes comme moi, hors de votre portée, alors que vous en avez quoi? Allez, quarante huit et quelques? Moi en tous cas, il est rare qu'on laisse passer une occasion de passer du temps en ma compagnie. "

« - Ouch. Touché. » dit-il d'un air moqueur. Au vue de son sourire hypocrite, cette demoiselle avait visiblement un gros problème de mégalomanie. " Avant que vous ne vous ridiculisiez complètement… Je ne suis pas intéressée. Et je ne le serai jamais."

Mais qui a dit qu'il voulait s'envoyer en l'air avec une ado ? Bon, d'accord, l'idée lui était apparue parce qu'elle avait peut-être raison de se croire si jolie, elle l'était. Mais la raison surtout pour lequel il était venu, c'était parce qu'elle était seule. Seule face à un vide complet devant lui. Il avait sans doute gardé ça de quand il tenait le restaurant avec sa femme. De temps en temps, Alek sortait des cuisines pour regarder les clients et il avait toujours eu beaucoup de mal à comprendre pourquoi parfois des gens en invitaient d'autres pour après ne pas venir du tout. L'excuse devait être très bonne pour se faire pardonner par la suite. Le restaurant avait fermé après la mort de sa femme et aujourd'hui le bâtiment ne servait à rien. Alek ne voulait pas le vendre et il ne voulais continué à y travailler alors il avait mis les clefs sous la porte.

« - Typique des jeunes de nos-jours. Un homme vient et vous pensez immédiatement que c'est pour vos jolis yeux. Je crois qu'il faut redescendre légèrement de votre nuage. J'aime les femmes de mon âge et pas les minettes sans expérience. » Puis il lâcha un sourire : « - Vous avez quoi, 12 ans et quelque ? Vous devriez vous estimer très heureuse d'être en ma compagnie pour les longues et terribles prochaine minute d'attentes. » Et il n'allait pas partir, non pas tout de suite. En plus il se foutait un peu de sa gueule, habitude à la con qu'il avait. Il fit signe pour qu'on vienne remplir son verre. Encore un et ensuite, il devrait partir pour le boulot, mais peut-être que la demoiselle finirait par être intéressante, qui sait ?

Une chose était sûr, elle ne voulait pas de lui, ce qui le poussait à rester encore plus. Elle jeta un coup d'oeil à sa montre tout en ayant au préalable balançait un très froid : " Au revoir. "

« - Pourquoi vous êtes là ? » Sa voix était plus calme, moins moquante. « - Et ne jouait pas la carte de la femme indépendante capable de manger seule. Vous êtes à une table pour deux, la montre et votre meilleure amie depuis que vous êtes là et je n'ai jamais vu une femme seule s'habiller comme ça pour un rendez-vous avec soi-même. Sans compter vos mimiques qui prouvent que vous en avez marre d'attendre, mais pourtant vous rester là. Pourquoi ? »
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MessageSujet: Re: “ – Mais non, je suis là moi. ” ▲ LEAH&ALEK    “ –  Mais non, je suis là moi. ” ▲ LEAH&ALEK EmptySam 4 Mai 2013 - 20:44

Son attitude m'agaçait au plus haut point, je n'avais pas envie de rire, ni même de parler avec un total inconnu, mais il semblait y prendre plaisir puisque apparemment il ne saisissait pas qu'il était en train de me déranger. "C'est bien dommage pour vous alors." Je me faisais froide et presque agressive même, mais je détestais avoir affaire à ce genre de mec qui se croit drôle et surtout un peu trop sûr de lui. Il pensait peut-être me redonner le sourire en venant ainsi à ma table mais c'était tout l'inverse. Je lui lançais un regard noir. Je savais par avance que ce type n'était pas venu innocemment, et je n'avais donc pas hésité à le rembarrer dès le départ. J'osais espérer que cela le ferait fuir aussi vite qu'il était venu mais malheureusement pour moi j'étais tombée sur une véritable sangsue. Il continuait de sourire ce qui me donnait d'autant plus envie de lui arracher les deux yeux et de les réduire en miette, son ton n'était pas du tout celui de quelqu'un qui venait de se faire rejeter. Il ne bougeait pas de la chaise et surtout il s'adressait à moi comme si nous étions potes et qu'il avait le droit de me charrier. Je bouillonnais de l'intérieur. J'allais vraiment commettre un meurtre avant de rentrer chez moi et ça n'allait pas être du joli. En plus de ça, j'avais peur que mon expert débarque d'un instant à l'autre, car oui j'avais encore un peu d'espoir, et qu'il me trouve dans cet état de colère noire. Même si lui aussi provoquait en moi un grand agacement de par son retard, je ne pouvais pas me permettre de me montrer impolie avec lui. Règle de base, toujours rester professionnelle quoi qu'il arrive. Alors que le type en face de moi se lançait à son tour dans un speech comme quoi je devais redescendre de mon nuage, qu'il ne s'intéressait pas aux filles de mon âge et blablabla. Je roulais les yeux, complètement excédée par sa mauvaise foi. Il avait dû être un peu vexé par mon commentaire sur son âge puisqu'il venait de faire de même mais dans le sens inverse. A bien y réfléchir valait-il mieux avoir cinquante ans ou douze? Définitivement douze, on est toujours moins proche de la mort. "Bah voyons!" J'avais envie d'hurler, je voulais qu'il se casse, n'avais-je pas été claire?! "Que ce soit mes jolis yeux ou mon joli cul, les hommes dans votre genre ne viennent jamais innocemment. Ne me faites pas croire que votre intervention était sans arrières pensées. Et vous savez ce qu'ils vous disent les jeunes de nos jours? Exactement la même chose que les midinettes sans expérience… Ils vous emmerdent." Je serrais les dents pour ne pas continuer sur cette voie. Il fallait que je me calme deux secondes, que je respire un bon coup. Il voulait que JE m'estime heureuse d'être en SA compagnie, non mais là c'était vraiment n'importe quoi. Je ne le connaissais même pas mais vu comme il se comportait ça ne m'aurait pas étonné qu'on m'annonce qu'il s'était échappé d'un asile ou un truc du style. Cet homme était dérangé, clairement! "Douze ans et des poussières, oui c'est ça. Mais c'est toujours mieux que cinquante. Vous devez être sacrément frustré pour tenir à ce point là à saouler une inconnue. Qu'est-ce qui se passe? Votre vie est misérable et pathétique, un peu comme votre coupe de cheveux d'ailleurs, et vous ne savez pas comment vous occuper autrement qu'en faisant suer le monde?" Son ton moqueur m'exaspérait encore un peu plus, je me demandais comment c'était possible qu'aucune fumée ne soit encore sortie de mes oreilles. Entre le mec qui est en retard et le mec qui est là mais qui un chieur de première, j'étais en train de maudire les hommes de cette planète. Monsieur fit signe à un serveur pour qu'on lui serve un verre. Il était vraiment en train de planter sa tente. Quel boulet! Je commençais à sérieusement me demander s'il parlait correctement anglais. Il recommençait à m'interroger sur les raisons de ma présence ici. Sa remarque suivante me laisser penser qu'il m'avait observé depuis un petit moment déjà. J'expirais, roulant une fois de plus les yeux. "Qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans "au revoir" au juste? Il faut vous le dire en quelle langue?" Pourquoi c'était toujours à moi que ce genre de trucs arrivaient? "Les raisons de ma présence ici ne vous regardent pas. Je ne vous connais même pas! Et puis d'ailleurs depuis quand une femme a besoin d'une raison pour bien s'habiller? Je ne sais pas quelle genre de femmes vous fréquentez, hormis le fait qu'elles n'ont pas douze ans comme moi, mais moi je n'ai certainement pas besoin d'un homme pour être soignée." Je n'avais pas envie lui parler d'avantage et en même temps il m'agaçait tellement que je ne voulais pas non plus le laisser croire qu'il avait raison. "Peut-être bien que j'attends que quelqu'un mais ce n'est absolument pas ce que vous insinuez. Rien à voir avec un rendez-vous galant, d'ailleurs vu comme vous êtes en train de m'échauffer je crois que je suis vaccinée contre les hommes pour les jours à venir. Merci." Je lui lançais à nouveau un regard, les sourcils froncés, une moue sur le visage. "Et puis d'abord, espèce de vicieux, vous m'observez depuis combien de temps au juste?" Et après il osait me faire croire que je ne l'intéressais pas le moins du monde. Quel menteur!
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Aleksey R. St-James
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MessageSujet: Re: “ – Mais non, je suis là moi. ” ▲ LEAH&ALEK    “ –  Mais non, je suis là moi. ” ▲ LEAH&ALEK EmptyVen 17 Mai 2013 - 20:38


HEY SWEATHEART, NOW YOU'RE NOT ALONE
L'univers le poussait parfois à avoir un comportement des plus exécrables. Mais peu importe les raisons, les personnes en face de lui, Alek s'était senti libre de faire ce dont il avait envie depuis la mort de sa femme. A partir de là, sa seule façon de pouvoir avancer c'était d'être ce qu'il n'avait jamais osé être. Aller plus loin que les limites que son esprit lui imposait. C'était pour ça qu'on trouve Aleksey prétentieux, trop sûr de lui. Qu'on le trouvait parfois désagréable. Mais on ne pouvait pas passer à côté de cette confiance en soi. De ce charisme, de ce regard. Il y avait quelque chose de terriblement perturbant chez Alek, c'était sa façon de vous mettre mal à l'aise et de lire en vous. De prédire qui vous êtes, ce que vous faite. Il agissait trop de cette manière et depuis maintenant trop longtemps pour se rendre compte à quel point parfois, c'était mal placé. Peu importe, Alek s'amusait pour l'instant. Et étrangement, plus il la verrait en colère, plus il allait s'en réjouir. C'était bien drôle parfois, de faire chier les pauvres idiotes. Et visiblement, Alek arrivait peu à peu à mettre la demoiselle hors de son état si calme et ennuyant. Au moins, le temps passerait légèrement plus vite. Décidément, elle avait rencontré trop de con dans sa vie. Ce qui fit sourire Alek.

"Que ce soit mes jolis yeux ou mon joli cul, les hommes dans votre genre ne viennent jamais innocemment. Ne me faites pas croire que votre intervention était sans arrières pensées. Et vous savez ce qu'ils vous disent les jeunes de nos jours? Exactement la même chose que les midinettes sans expérience… Ils vous emmerdent."

C'était trop drôle. Il pouvait s'entendre rire intérieurement tellement c'était hallucinant. Elle était sans doute stressée avant qu'il ne débarque à sa table. Elle attendait donc quelqu'un d'important. Sans doute quelque chose de professionnel ou encore, un premier rendez-vous avec le mec pour lequel elle avait craqué depuis des lustres. Aller savoir. Les scénarios pouvaient être nombreux.

"Douze ans et des poussières, oui c'est ça. Mais c'est toujours mieux que cinquante. Vous devez être sacrément frustré pour tenir à ce point là à saouler une inconnue. Qu'est-ce qui se passe? Votre vie est misérable et pathétique, un peu comme votre coupe de cheveux d'ailleurs, et vous ne savez pas comment vous occuper autrement qu'en faisant suer le monde?"

Alek posa son regard sur Leah se disant qu'il était temps d'observer un peu mieux la demoiselle devant elle. C'était amusant de savoir qu'on pouvait dire ce genre de choses alors qu'on est la personne réduite à attendre seule durant des longues minutes. M'enfin, il comprenait toujours les réactions de ce genre. Dur d'avouer qu'on est humilié parce qu'on vous à poser un lapin. Transfert de colère et de rancune. Il n'était pas du genre à se « bagarrer » verbalement avec une fausse brune. Non, ce n'était pas drôle. Et il en fallait bien plus pour réussir à énerver Alek où à la faire partir. Il sentait qu'au final, elle finirait par partir d'elle-même. Mais ça, il s'en fichait. En réalité, peu importe ce qui se passe, il s'en fichait.

« - Amusant, vraiment. Vous avez un chouette sens de la réparti. »

C'était tout ce qu'il pouvait rajouter. Surtout vu l'attaque. Ce n'était pas qu'il n'avait rien à faire. Aussi stupide que cela parait, il était vraiment venu vers elle parce qu'il avait cette salle manie de trouver les gens qui mangent seul triste. Surtout aujourd'hui, maintenant qu'il mange tous les soirs avec lui-même. Il avait beau dire qu'il n'avait pas de temps à perdre à parler, qu'il n'avait pas besoin de compagnie, au fond c'était pour éviter de manger avec quelqu'un d'autre. Oui, Alek était incapable de diner le soir avec quelqu'un d'autre que sa femme. Quand ils avaient leurs restaurants, ils se plaisaient souvent à manger ensemble, en tête-à-tête, tous les deux. Alek dit même non à toute affaire autour d'un diner. Rien à foutre. Manger avec quelqu'un d'autres c'est tuer cet espoir de voir un jour sa femme arrivée à sa table. Ok, c'était stupide, mais c'était ainsi.

"Qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans "au revoir" au juste? Il faut vous le dire en quelle langue?"

Il eut un sourire idiot : « - Essayez en Russe. » Elle ne comprendrait surement pas, mais intérieurement Alek trouvait ça très drôle. On remarque très peu son origine Russe, mais au moins c'était une très belle façon de l'énerver encore plus. Bon à la base, ce n'était pas ce qui était prévu, mais vu le tempérament de la demoiselle, il ne pouvait pas faire autrement.

"Les raisons de ma présence ici ne vous regardent pas. Je ne vous connais même pas! Et puis d'ailleurs depuis quand une femme a besoin d'une raison pour bien s'habiller? Je ne sais pas quelle genre de femmes vous fréquentez, hormis le fait qu'elles n'ont pas douze ans comme moi, mais moi je n'ai certainement pas besoin d'un homme pour être soignée."

« - Oh je doute que vous attendiez une copine. Mais en aucun cas je remets en question vos goûts. Si vous êtes h24 d'une élégance impeccable, soit. » Il haussa les épaules. Il n'allait pas faire tout un plat, si elle disait ça c'était peut-être vrai et après tout pourquoi pas. Les gens aujourd'hui était d'un superficiel, peut-être en était-elle une aussi.

"Peut-être bien que j'attends que quelqu'un mais ce n'est absolument pas ce que vous insinuez. Rien à voir avec un rendez-vous galant, d'ailleurs vu comme vous êtes en train de m'échauffer je crois que je suis vaccinée contre les hommes pour les jours à venir. Merci."

Etrangement, elle reprit la parole. Elle avoua que cela n'avait rien à avoir avec un homme. Elle n'attendait donc pas son prince charmant et au vu de la fin de sa réplique, elle n'en avait pas ! La pauvre enfant. Seule et célibataire.

« - Tous les hommes ne sont pas comme moi. Vous ne devriez pas tous nous mettre dans un même panier sous prétexte que nous avons le même sexe. » Il but une gorgée avant de reprendre : « - Après si vous préférez les femmes, je comprendrais. » Ça serait même plutôt évident pour le coup.

Soudain, elle lui lança un regard suspect avant de reprendre très vite la parole.

"Et puis d'abord, espèce de vicieux, vous m'observez depuis combien de temps au juste?"

« - Voyez-vous, j'étais au bar là-bas. » il fit signe, là où trainer encore quelques de ces affaires. « - Je viens ici souvent, je vous ait vu arriver lorsque je discutais avec l'un des serveurs. Et quand j'ai terminé mon repas, vous étiez encore là, seule, sans avoir mangé quoi que ce soit. Vous avez touché ma curiosité. » Il termina son verre. Il regarda sa montre, ne voulant tout de même pas être en retard ou trop en retard. « - Je me demandais pourquoi vous étiez là et pourquoi personne n'était encore à vos côtés, alors j'étais venu dans l'optique de recevoir une réponse et d'écourter au plus possible votre temps d'attente. Mais j'dois avouer que je ne sais toujours pas pourquoi vous attendez toujours. »
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MessageSujet: Re: “ – Mais non, je suis là moi. ” ▲ LEAH&ALEK    “ –  Mais non, je suis là moi. ” ▲ LEAH&ALEK EmptyDim 9 Juin 2013 - 20:10

Mais quel abruti! Tout en lui m'énervait, son visage, ses cheveux (ses satanés cheveux, je ne sais pas pourquoi mais sa coiffure attirait particulièrement mon attention et à défaut d'avoir envie d'y glisser mes doigts, j'avais envie de lui arracher les cheveux), ses mimiques, sa manière de parler et de se tenir, et évidement l'intonation de sa voix. J'avais envie de le baffer et par dessus tout, je voulais hurler. Arrogant, prétentieux, insupportable, c'était les termes qui me venaient à l'esprit pour décrire le casse-pieds que je connaissais pourtant depuis quelques minutes seulement. J'avais oublié de regarder le calendrier aujourd'hui mais peut-être était-ce la Sainte Leah? C'est vrai après tout, je passais tellement une excellente journée que j'étais en droit de me le demander…Oui, c'est ça! Ce doit être ma fête! Quelle veinarde, je suis gâtée! J'étais prête à exiger qu'on me vire le type de là, j'avais juste envie qu'il bouge ses fesses de cette fichue chaise et qu'il retourne vaquer à ses propres occupations. Il déclara alors que c'était amusant et que j'avais un chouette sens de la réparti. Je levais les yeux au ciel tout en soufflant avec mépris. Crétin, crétin, crétin! J'avais besoin de me défouler et s'il voulait jouer le rôle du punching-ball, pas de problème! Passer mes nerfs sur un con que je ne connais ni d'Eve, ni d'Adam, quoi de plus satisfaisant? Quel doux plaisir! Quelque part, je suis sans doute masochiste, autant je déteste que l'on m'énerve, autant j'aime m'énerver. Contradictoire vous dites? Pas du tout! Vous n'avez qu'à comprendre comment je fonctionne pour voir que c'est tout à fait logique en fait. "J'aimerais vous retourner le compliment, mais voyez-vous, plutôt que de me montrer votre réparti je préférerais que vous me montriez ce que ça donne lorsque vous êtes silencieux." Affichant un air sérieux et réfléchis, j'ajoutais: "Du moins… si c'est possible!" Vu ce qu'il m'avait déjà montré de sa personnalité jusqu'à présent, je doutais qu'il connaisse la définition même du silence. Je le fixais avec un regard mauvais, combattant mon envie malsaine de le claquer. Si j'avais voulu faire un scandale, j'aurais pu me lever et me mettre à crier que cet homme m'importunais… Ce n'est pas que je n'aime pas les scandales mais là… Ce serait un peu too much! Drama queen certes, mais pas dépourvu de bon sens malgré tout. Nous ne sommes pas n'importe où et puis même si j'aime jouer la folle furieuse de temps en temps, péter un plomb et faire croire à qui veut l'entendre que je suis une folle dingue (oui car étrangement c'est jouissif!), je ne le fais pas à tout bout de champs sinon ce ne serait plus drôle et puis de toute façon, quand je suis réellement énervée je n'ai pas du tout envie de rigoler. J'aimerais bien être un requin pour pouvoir lui arracher la tête et la réduite en bouilli, peut-être alors que son sourire débile disparaitrait de ses lèvres… J'imagine bien son minuscule petit cerveau en train de craquer sous mes dents bien aiguisées. Miam! Si j'étais un requin pour sûr que je n'en ferais qu'une bouchée, pas de pitié! Maintenant, il s'amusait à me dire que je devais essayais de lui parler en russe pour être plus efficace. Je haussais un sourcil, tout à coup intriguée. "Tiens donc! Un communiste! Vous venez de là-bas? Ce n'est pas que ça m'intéresse mais vous voyez, je me demande quand même ce qui pousse un mec dans votre genre à venir polluer l'air Californien quand il pourrait rester dans son beau grand pays à siroter de la vodka non stop et à faire des petits plongeon à poil dans la neige… Oui vraiment, ça m'intrigue! En parlant de ça…" Je fis signe à un serveur de s'approcher. "Une vodka tonic, s'il vous plait!" Esquissant un sourire, je reportais mon regard sur l'ignoble créature en face de moi. Malheureusement, il était toujours bel et bien là. "Encore heureux que vous ne remettiez pas mes goûts en question! Venant de vous… " Je le dévisageais avec un air de dégoût. "Ce serait plutôt mal venu!" Pour qui se prend-t-il celui-là? J'étais sérieusement en train de perdre on temps (et mon énergie) avec lui mais puisqu'on avait exigé de moi que j'ai le cul vissé à cette chaise jusqu'à ce que mon rendez-vous professionnel se pointe, je n'avais pas vraiment le choix à moins que lui-même ne prenne ses clics et ses clacs et me lâche enfin la grappe! Il est d'une impolitesse, si ça ne me donnait pas autant envie de pleurer je crois qu'en rigolerais! "Dieu merci les hommes ne sont pas tous comme vous! J'en connais des très biens, polis, respectueux, adorables, qui ont des manières et qui savent comprendre quand il est nécessaire de lâcher l'affaire, sans oublier qu'ils savent s'adresser aux femmes sans les agacer. Vous voyez? Je suis loin de mettre tout le monde dans le même panier, mais il n'empêche que quand on a le malheur de tomber sur un abruti fini dans votre genre, il y a de quoi être frustrée pour un petit bout de temps." Nouveau sourire forcé suivit d'un plissement des yeux, je sentais que j'aurais pu continuer à le critiquer encore quelques temps. Il faut dire qu'il m'inspirait de jolies paroles et je devais me contenir pour ne pas toutes les sortir. "Non mais je rêve! Vous êtes carrément hallucinant vous!" Que je préfère les femmes ou les hommes, ce n'est pas ses oignons mais j'avais compris depuis bien longtemps qu'il était du genre à mettre son nez dans les affaires des autres, sauf que là ça allait de mal en pis! Au lieu de se calmer en peu, il continuait de m'agacer encore et encore. J'étais de plus en plus confortée dans l'idée qu'il avait un problème mental et je ne pouvais m'empêcher de me demander depuis combien de temps il m'observait. Il se lança alors dans des explications un peu trop longues à mon goût mais soit, je le laissais parler. Au point où j'en étais… "J'ai mangé, je vous remercie de vous en inquiéter. Et si vous retourniez de là où veniez?" Qu'il fasse demi tour et retourne s'asseoir au bar si ça lui chante, je m'en fiche mais qu'il me laisse tranquille bon sang! "Je vous l'ai déjà dit, les raisons de ma présence ET de mon attente ne vous regardent pas! Cessez de gâcher votre salive à me poser trente mille fois la même question, vous n'obtiendrez pas de réponse. Vous savez, si vous avez du mal à comprendre un simple "non" vous risquez d'avoir des problèmes…. Ici, en Amérique on ne rigole pas avec ça… Quand une femme vous dit non, elle veut vraiment dire NON! Ok?" J'essayais de bien articuler pour être sûre qu'il suive bien. Obviously, il parlait parfaitement anglais mais puisqu'il aimait jouer l'idiot de service…
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Aleksey R. St-James
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MessageSujet: Re: “ – Mais non, je suis là moi. ” ▲ LEAH&ALEK    “ –  Mais non, je suis là moi. ” ▲ LEAH&ALEK EmptyMer 12 Juin 2013 - 21:08


HEY SWEATHEART, NOW YOU'RE NOT ALONE
Les gens ne savaient donc plus apprécier de la bonne compagnie de nos jours ? En tout cas, il devait l'avouer, tout ceci l'amuser. Il en profitait, parce que les réactions de la jeune fille était plus qu'excessif. Il mettait ça sur le fait qu'elle soit de mauvaise humeur et qu'elle refuse d'admettre qu'Aleksey, même en vieux papi, était assez beau pour elle. Mais passons, il n'était pas venu dans le but de déclencher une guerre nucléaire avec une gamine de dix ans. Il n'avait surtout pas envie de se retrouver dans une situation gênante où elle se serait mise à lui tirer les cheveux. Alek avait tendance à croire que pour les femmes, tout tournait autour des cheveux. En tout cas, il l'énervait et il pouvait le sentir. C'était sans doute ce qui le poussait à aller plus loin, peut-être pour la mettre à bout histoire de. Parfois ça pouvait faire du bien, qui sait ? Elle avait peut-être besoin, vu la tête qu'elle faissait. A tous les coups, Alek était la cerise sur le gâteau. La goutte de trop dans un verre déjà plein. La surprise qui ne fait pas sourire au final. Peu importe, lui s'amusait et oui, dans le genre égoïste, ça lui arrivait de l'être. Même si, au tout départ, l'intention ne l'était pas.

« - Malheureusement, je crains que non. Je ne suis pas une statue de marbre silencieuse que vous pouvez contempler. Navré de vous décevoir, le silence n'existe pas chez moi. »

Malgré le sérieux de la demoiselle, Alek ne pouvait s’empêcher de rajouter quelque chose, une bonne couche de moquerie et de rigolade. En tout cas, il ne s’ennuyait pas. Cette fille savait faire passer le temps, c’était une chose. La réaction d’Alek le fit rire, au sens propre du terme. Parce qu’il avait sans doute plus sauvé les petites fesses de cette brune que les villageois de sa ville natale. Qu’importe, il n’allait pas s’en vanter, mais cela le fit rire. Parce que d’une part il était le seul à comprendre pourquoi c’était drôle et d’une autre, il se rendait compte à quel point les choses pouvaient être dur à cacher, à dissimuler. Il n’avait jamais supporté cette partie-là du travail, pourtant il le devait. Et puis ce cliché de la vodka. Sérieusement ? Elle en commanda d’ailleurs.

« - J'suis sûr que vous adoreriez les bains de minuit dans la neige. » Il but une gorgée avant de rajouter : « - Vu votre tempérament, ça ne vous refroidirait même pas. » Il y avait une légère lenteur dans sa voix. Comme si il cherchait à dire quelque chose, à faire passer un message. Au fond, ça n'aurais sans doute servi à rien, il imaginait la demoiselle avoir un QI assez élevé pour comprendre la subtilité de ses mots. De toute façon, elle avait l'air bien à fond dans l'idée qu'elle s'était faite d'Alek, ce qui ne le dérangeait pas le moins du monde. Finalement, elle avoua connaitre des hommes biens. Ce qui semblait presque étonnant, Alek aura juré qu'elle était du genre à faire fuir n'importe qui. Elle avait ce petit regard qui hurlait qu'elle pouvait parfois se montrer extrêmement dramatique. Sans oublier sa façon de parler, cette femme avait sans doute déjà prouvé qu'elle était folle d'une façon ou d'un autre. Peu importe, elle jugait sans connaitre, ce que lui ne faisait pas. Il avait la politesse de chercher à savoir qui elle était avant de ne l'insulter ou de la juger. Bon, avec tout ce blabla il avait maintenant sa petite idée. Le mot « irritante » lui arriva à la tête, mais là encore il était persuadé que ce pourquoi elle était là, l'avait foutu dans une mauvaise humeur. En tout cas, elle pouvait le traiter de tous les noms, son visage ne changea pas.

« - Vous ne niez donc pas ? » dit-il amusait par le choque sur le visage de la demoiselle quand Alek sortie l'hypothèse qu'elle aimait sans doute les femmes. Ce n'était qu'une hypothèse, il était inutile d'en faire tout un plat. Il aperçut l'un de ses hommes prendre ses affaires, hum ça sentait le départ ça. « - Bientôt. Je trouve ça quand même étrange, que vous soyez encore là, alors que votre rendez-vous n'a toujours pas pointé le bout de son nez. » Il laissa passait un léger sourire face à la fin. Oui, parce que c'était qu'une question et pourtant, elle restait sur non. La sociabilité de cette fille était de 0. Il ne lui avait pas demandé son adresse ou son téléphone ou encore un plan cul. Il n'avait fait que poser une simple question. Un homme se posa à côté d'Alek. « - Monsieur, votre voiture est prête. » Aleksey posa son verre, se relevant. Il posa ses yeux sur Leah, décidant de ne rajouter qu'une simple phrase, d'une voix extrêmement sérieuse.

« - Apprenez parfois à dire oui. » Il lui offrit un sourire. « - Et je pense que maintenant, vous pouvez rentrer. La personne que vous attendez ne viendra pas. » Il fit signe à son bras droit de partir devant alors qu'il remettait en place le bouton de sa manche droite. Il fit signe au barman qu'il s'en allait. Il y avait chez cette fille quelque chose de familier. Quelque chose qui disait à Aleksey, qu'ils se reverraient.
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