|
| Je suis ton nouveau colocataire. Ft Leah | |
| Auteur | Message |
---|
Teddy J. Baker GOOD COP
› MESSAGES : 191 › EMMENAGEMENT LE : 24/06/2013 › AGE : 40 › STATUT CIVIL : Raide dingue de Shawn Meister ! Ce jeune homme lui fait complètement perdre la tête ! › QUARTIER : Pacific Lane › PROFESSION/ETUDE : Professeur de Math › DOUBLE COMPTE : Adam & Snow & Emma & Kyle & Andrew & Kira › CELEBRITE : Ian Harding › COPYRIGHT : Bazzart
| Sujet: Je suis ton nouveau colocataire. Ft Leah Mer 26 Juin 2013 - 19:07 | |
| Leah & Teddy «Il ne faut pas toujours se fier aux apparences» Teddy était à HB depuis quelques jours seulement, il devait commencer son nouveau travail dans exactement 4 jours. Et il était horriblement stressé, hormis le principal personne ne connaissait son passé mais ça l’angoissait quand même. Il savait que les rumeurs allaient toujours vite quand un nouveau arrivait et la dernière chose qu’il voulait c’était que tout le monde apprenne son passé. Il voulait prendre un nouveau départ, avoir la vie qu’il s’était imaginé avoir avant ce jour-là. Il avait mis 8 ans de sa vie entre parenthèse au nom de la loyauté familiale, il ne regrettait pas de l’avoir fait mais à présent il voulait vivre loin de cet environnement étouffant. Sa décision n’avait pas été forcément bien prit par tous les membres de sa famille mais il ne se voyait pas rester dans une ville où tout le monde le voyait comme un fou dangereux. Il s’était accusé du crime commis mais ça ne voulait pas dire qu’il était coupable. Enfin pour lui il l’était coupable mais ça c’était son ressentit personnel dans les faits il n’avait donné aucun coup… Bref tout ça c’était derrière lui ça c’était passé il y a plus de 8 ans et aujourd’hui il voulait simplement se reconstruire. Il avait choisi HB par pur hasard enfin surtout parce que c’est la seule ville dans laquelle il avait trouvé un job de professeur. Il avait passé son diplôme en prison et les ex taulard c’était plutôt mal vu en professeur. Mais on acceptait de lui donner sa chance et il n’était pas question qu’il passe à côté de cette opportunité. Enfin qui disait déménagement disait nouvel appartement et n’ayant pas beaucoup de moyen il avait décidé de se mettre en colocation. Il avait donc avant d’arrivé activement cherché une colocation, avec un mec ou une nana ça lui était égale du moment qu’il avait son espace à lui. Il était finalement tombé sur une petite annonce, une fille cherchait un ou une colocataire. L’appartement avait l’air cool il avait donc appelé pour savoir s’il était encore disponible. Par chance c’était le cas et l’affaire vu faite rapidement. Il pouvait emménager quand il le désirait. Il avait donc choisit d’arrivé aujourd’hui, ses affaire se résumait à pas grand-chose et tenait dans un grand sac de voyage. Ses quelques fringues qu’il s’était acheté à sa sortie de prison et pour le reste c’était des objets personnels. Photo de famille, et quelques bibelots auxquels il tenait. Bref ça se résumait à pas grand-chose, en même temps quand on vient de passer 8 ans en prison il nous reste pas grand-chose à trimbaler. Teddy avait passé deux jours dans un hôtel puis il avait rencontré Mr et Mme Stewart les personnes de l’annonce. Ils lui ont alors expliqué que c’était pour leur fille mais qu’elle ne pouvait pas être là mais qu’il ferait sa rencontre ce soir quand elle rentrerait. Ils lui donnèrent un double des clés et l’entrevu s’arrêta là. Ted’ rejoignit donc son nouvel appartement, il ne mit pas longtemps à le trouver. Une fois devant la porte il enfonça la clé dans la serrure et pénétra dans l’entrée. Il referma derrière lui et constata qu’il n’y avait personne. Tant mieux il avait tout le temps de s’installer tranquillement. Il entra dans une première pièce et découvrit la salle de bain, puis une autre et constata que c’était la chambre de sa coloc puis enfin la dernière ça devait être la chambre d’ami. Il n’y avait rien d’autre qu’un lit, une armoire et un bureau. Il entra donc et posa sa valise sur son lit. Enfin il était chez lui, c’était réellement le commencement de sa nouvelle vie. Ici il allait pouvoir vivre sa vie, il n’avait pas l’image de l’homophobe, il n’avait pas de regard noir quand il croisait quelqu’un dans la rue. Il allait pouvoir enfin être totalement lui-même, il avait toujours joué un rôle dans sa famille. Il fallait qu’il rentre dans le moule famillial c’était impératif, il n’y avait pas d’exception possible même ses neveux étaient élevés comme il l’avait été lui. Soit t’était homophobe soit tu ne faisait pas partie de la famille c’était aussi simple que ça. Il fallait avoir les mêmes idées qu’eux sinon t’était un moins que rien. Alors il avait toujours fait semblait d’être quelqu’un qu’il n’était pas, simplement pour être accepté de sa famille. Parce qu’il ne se voyait pas vivre sans eux, pourtant on peut dire qu’ils lui avaient pourris sa vie mais il n’y avait rien à faire il aimait chacun des membres de sa famille. Autant qu’il pouvait d’une certaine manière les détester… Il était lié à eux, il ne pourrait jamais changer ça pourtant il avait essayé. Mais il n’était jamais parvenu à se convaincre d’être lui-même devant eux. Etre totalement lui-même ça voulait dire assumer sa bisexualité et ça c’était juste impossible. Même encore aujourd’hui il en avait profondément honte, il avait été formaté dans le sens où ce n’était pas la normalité alors il avait fini par s’en convaincre il n’était pas normal. Et si sa famille l’apprenait c’est lui que ses frères lincheraient jusqu’à la mort… Teddy sortit finalement de ses pensées décidé à aller visiter le reste de l’appartement. Il avait déjà vu la salle de bain et la chambre de sa colocataire. Il s’engouffra dans le salon et regarda autour de lui. Il y avait quelques photos et il se demandait qui était sa coloc ? Puis il entra dans la cuisine, ouvrit le frigo et attrapa une canette de coca. Et voilà le tour de l’appartement était vite fait, il n’avait aucun indice sur sa colocataire il savait juste qu’elle s’appelait Leah Stewart rien de plus. Il ne savait pas si elle était blonde ou brune, si elle avait des yeux bleu, vert ou marron… Bref il l’aurait croisé dans la rue qu’il n’aurait pas pu dire qui elle était. Il décida de déballer ses affaires en l’attendant… Il ouvrit son sac et en sortit plusieurs cadres photos, un où il y avait ses parents, un autre où il était avec tout ses frères, un autre où il y avait tout ses neveux… Et le dernier qui rassemblait toute sa famille, ses parents, ses frères, leurs femmes et leurs enfants. Celle-ci avait été prise juste avant son départ pour HB. Sa mère voulait lui laisser un souvenir de toute la famille. Il posa chacun des cadres sur son bureau puis sortit ses vêtements qu’il rangea au fur et à mesure dans son armoir. Le reste c’était surtout des livres qu’il laissa dans son sac parce qu’il ne savait pas encore où il allait les mettre. Il glissa son sac sous le lit, c’est à ce moment là qu’il entendit la porte d’entrée s’ouvrir. Il se regarda dans la glace de son armoir pour voir s’il était présentable. Il était habillé simplement, une chemise blanche, un jean et des bascket fine noir. Il passa une main dans ses cheveux nerveux de rencontrer sa coloc, puis il rejoignit l’entrée. La jeune femme était en train de retirer son manteau, il lui adressa alors un mince sourire et dit : « Salut… Vos parents m’ont laissé les clés et m’ont dit que je pouvais m’installer j’espère que ça vous dérange pas… » |
| | |
| Sujet: Re: Je suis ton nouveau colocataire. Ft Leah Dim 30 Juin 2013 - 3:43 | |
| J'avais enfin réussi à reprendre goût à la vie, je sortais à nouveau de chez moi, je voyais des gens, j'essayais de m'aérer l'esprit au maximum pour oublier un peu tous les tracas qui m'étaient tombés dessus presque au même moment. Tout foutait le camps, rien n'allait et pourtant c'est dans ce contexte-ci que j'essayais de remonter la pente et de reprendre en main ma vie. Je n'allais pas passer une journée de plus recluse dans mon appartement à me morfondre sur mon propre sort, sur ce que j'aurais dû ou pas faire et sur ce qui aurait dû ou pas arriver. Je devais accepter le passé et le présent mais par dessus tout je devais avancer, aller de l'avant et cesser mes bêtises. Il était temps pour moi de grandir un peu et de reconnaitre mes erreurs tout en n'en tirant une bonne leçon à la fois. J'angoissais quand même que les choses ne s'arrangent jamais, surtout avec Marissa mais je devais rester positive, ou en tous cas essayer de l'être. Après avoir passé un après midi tranquille à la plage, j'avais bouquiné un peu, j'avais aussi vu quelques amis et je m'étais mise en bikini. J'avais la sensation que ça faisait une éternité que je n'avais pas révélé mon corps à ce point, évidement puisque j'avais passé les dernières semaines à le cacher sous des couches de vêtements qui le recouvraient intégralement. Je ne voulais pas qu'on voit les bleus et les égratignures que l'agression avait laissé derrière elle, mais cela était déjà du passé maintenant et aujourd'hui j'avais passé un cap en me mettant en petite tenue. En sentant les regards se poser sur moi, j'avoue que j'avais éprouvé du plaisir à sentir de la jalousie par certaines femmes présentent aux alentours, s'accrochant soudainement à leurs maris et à leurs fils adolescents, tandis que quelques hommes m'avaient fixés avec attention mais pas vraiment dans les yeux si vous voyez ce que je veux dire. Bien sûr, c'était très flatteur mais surtout, ça me redonnait un peu d'estime de moi-même et plus de confiance également. Ça faisait du bien de se sentir désirée alors que depuis mon agression je n'avais cessée de me trouver dégoûtante et hideuse, allant même jusqu'à recouvrir les miroirs de ma salle de bain pour ne pas avoir à me dévisager tous les jours. En soit, j'avais passé une superbe journée et j'étais prête à rentrer chez moi. Avant, je voulais faire un arrêt au super marché pour faire quelques courses, l'envie de cuisiner était très présente ces derniers jours, je me mettais derrière les fourneaux pour faire de bons petits plats, même si je cuisinais uniquement pour moi-même. Cela dit, j'étais tellement fatiguée que ce soir j'allais me contenter de passer chez le chinois pour prendre des plats à emporter. Roulant avec la décapotable, les cheveux au vent et la musique dans les oreilles tandis que le soleils me frappait le visage, je me sentais bien. C'est ça la Californie, et ce sentiment d'être à la maison… Je ne pouvais que sourire.
Après mes petits achats, j'avais rejoint Pacific Lane où se situait mon vaste appartement. J'avais laissé Sparrow chez ma voisine, il me fallu donc passer le reprendre avant de finalement atterrir chez moi. Posant quelques uns de mes sacs à terre, et laissant Sparrow rejoindre le salon, j'allais poser ma veste et mon sac de plage dans le placard lorsqu'une voix s'éleva derrière moi et je ne pus retenir un cri d'effroi, lâchant tout ce que j'avais dans les mains sur le sol. "Oh mon Dieu!" lâchais-je complètement terrorisée. Le type était incroyablement mignon c'est vrai, mais je ne le connaissais ni d'Eve, ni d'Adam, même si son visage semblait me rappeler quelque chose. La vraie question s'était de savoir ce qu'il foutait chez moi. Je l'entendis parler de mes parents, de clés d'installation. Je secouais la tête en tendant mon bras et ma main vers lui pour le stopper. " Qui êtes-vous et pourquoi mes parents vous ont-ils donné les clés de MON appartement?!" Il espérait que ça ne me dérangeait pas… "Vous installer? Vous installer où? Ici? Chez moi?" Je me mis à rire nerveusement. "C'est une blague j'espère!" Me baissant pour ramasser ce que j'avais laissé tomber, j'ajoutais: "Si, figurez-vous que ça me dérange de trouver un parfait inconnu dans mon appartement en train de me parler de mes parents et de s'installer… Qu'est-ce que c'est encore que cette histoire?! Je suis en train de délirer ou quoi?!" En fait je me parlais plus à moi-même que je ne m'adressais à lui. Mais tout de même, je me demandais ce que mes parents avaient encore fait! Une chose est sûre, ils allaient entendre parler du pays! Je commençais déjà à chercher mon portable au fond de mon sac, un coup de fil s'imposait tandis que j'attendais que l'inconnu mignon ayant fait intrusion chez moi me donne plus de détails sur ce qui était en train de se passer. Et il avait intérêt à se magner la rondelle parce que j'étais à deux doigts de péter un câble. D'ailleurs, dans mon sac j'avais aussi un spray anti-agression, s'il s'avérait être une dangereux psychopathe, un seul pas vers moi et j'allais l'asperger de poivre! |
| | | Teddy J. Baker GOOD COP
› MESSAGES : 191 › EMMENAGEMENT LE : 24/06/2013 › AGE : 40 › STATUT CIVIL : Raide dingue de Shawn Meister ! Ce jeune homme lui fait complètement perdre la tête ! › QUARTIER : Pacific Lane › PROFESSION/ETUDE : Professeur de Math › DOUBLE COMPTE : Adam & Snow & Emma & Kyle & Andrew & Kira › CELEBRITE : Ian Harding › COPYRIGHT : Bazzart
| Sujet: Re: Je suis ton nouveau colocataire. Ft Leah Lun 1 Juil 2013 - 17:07 | |
| Leah & Teddy «Il ne faut pas toujours se fier aux apparences» Teddy avait fini de s’installer en même temps on ne peut pas dire qu’il croulait sous les affaires, il était arrivé avec un simple sac de voyage. Sac de voyage qui contenait toute sa vie… Il n’était pas déçu de l’appart, les photos qu’il avait vu le représentait plutôt bien. Sa nouvelle vie prenait enfin forme, il avait attendu ce moment toute sa vie. Ce moment où il se sentirait libre… Toute son enfance et son adolescence il s’était sentit prisonnier des idées de son père et de ses frères, puis ensuite il s’était retrouvé enfermé au sens littéral du terme. Alors aujourd’hui il n’aspirait qu’à une chose passer inaperçu et être libre. Il voulait juste mener une petite vie tranquille, être professeur, avoir peut-être un jour une famille. Etre quelqu’un de normal voilà tout. Il aspirait à la tranquillité, il ne voulait plus baigner dans les sales affaires de sa famille, il n’avait aucune envie de replonger pour 8 ans de prison. Il avait pris sur le dos les conneries de ses frères une fois il ne voulait pas risquer que ça se reproduise. Alors partir loin de sa famille lui avait semblé être la meilleure idée qu’il ait eue. Même si ça n’avait pas forcément fait l’unanimité, la seule qui avait compris les réelles motivations de son départ c’était sa mère. Son père et ses frères le voyaient déjà rentrer enfin dans l’armée. Comme James Jr lui avait dit «La prison ça endurci maintenant que tu es un homme, rentre dans l’armée ! » Mais Teddy n’était pas fait pour s’enrôler dans l’armée. Lui c’était un rêveur, un intellectuel, un artiste à ses heures perdus. Mais il n’avait jamais eu la carrure d’un militaire. Autant dire que le poste proposé par le lycée de HB était tombé à pic. Il commencerait une nouvelle vie, loin de la ville de son enfance et des regards accusateurs que lui lançaient 90 % des gens qui connaissait son histoire. Les 10 % restant c’était ceux qui le voyaient comme un héros, regard qu’il supportait encore moins. Ici il ne serait personne et c’était très bien comme ça. Moins on le remarquerait mieux il se porterait.
C’est après avoir terminé de s’installer qu’il avait entendu la porte de l’appartement s’ouvrir il s’était donc engouffré dans le couloir qui menait à l’entrée pour accueillir comme il se doit sa colocataire. Il croisa en premier un petit chien à qui il adressa une gentille caresse. Puis il s’était empressé de saluer sa colocataire. « Oh mon Dieu! » s’exclama t’elle en lâchant tous ce qu’elle avait dans les mains. Il aurait juré qu’elle était terrorisé, il ne put s’empêcher de se demander pourquoi. Après tout elle était au courant qu’il arrivait aujourd’hui. Teddy lui adressa tout de même une moue désolé et lui dit : « Je suis désolé je ne voulais pas vous faire peur. » Il l’aida à ramasser ce qu’elle avait fait tomber par terre. Elle le regardait plutôt bizarrement comme si elle ne comprenait pas ce qu’il faisait ici. Pourtant elle ne pouvait pas ne pas être au courant de la colocation. Apparemment elle ne l’était pas puisqu’elle enchaîna : « Qui êtes-vous et pourquoi mes parents vous ont-ils donné les clés de MON appartement?! » Il n’eu pas le temps de dire quoi que se soit qu’elle ajoutait : « Vous installer? Vous installez où? Ici? Chez moi? » Il aurait bien voulu pourvoir en placer une mais ça semblait impossible au vu du moulin à parole qu’il avait devant lui. La jeune femme posait douze mille questions mais n’attendait aucune réponse. « C'est une blague j'espère! » Elle lâcha un rire de toute évidence nerveux avant de finir : « Si, figurez-vous que ça me dérange de trouver un parfait inconnu dans mon appartement en train de me parler de mes parents et de s'installer… Qu'est-ce que c'est encore que cette histoire?! Je suis en train de délirer ou quoi?! » Teddy passa une main sur sa nuque tout à coup nerveux. Il ne comprenait pas comment elle pouvait ne pas être au courant. Ses parents n’avaient quand même pas monté tout ce plan-là derrière son dos. Et dans quel but surtout… Il sentait qu’il allait se retrouver à la rue plus tôt que prévu. Il pouvait à présent parler alors il en profita pour s’expliquer : « J’ai répondu à l’annonce de la colocation… L’annonce était sur internet. » Pour lui ça semblait tellement logique mais au vu du regard que la jeune femme lui lançait elle ne semblait pas comprendre ce qu’il lui expliquait. Il reprit alors : « J’ai loué la moitié de l’appartement enfin c’est le principe de la colocation vous voyez… Vos parents ont signés les papiers et m’ont donné les clés… Et ils m’ont dit que je pouvais m’installer en vous attendant… » Il fixait toujours la jeune femme, et elle semblait toujours autant sur la défensive et dans l’incompréhension totale. Il s’exclama alors : « Vous n’êtes pas au courant c’est ça ? … Mais pourquoi ils auraient fait ça ? » La dernière interrogation était plus pour lui que pour elle. Il ne voyait pas bien le but de la manœuvre. Pourquoi les parents de la jeune femme avaient monté ce coup si elle n’était pas d’accord. Il fixait la jeune femme sans bouger, il n'avait pas l'intention de lui faire du mal. Il n'était pas du genre violent et encore moins quand il avait une femme en face de lui. Et puis elle semblait franchement sur la défensive alors il préférait resté immobile. Après tout il ne la connaissait peu être qu'elle était championne de karaté et qu'elle allait le mettre au tapis en deux mouvements de jambes. Il espérait tout de même qu'elle n'allait pas le mettre à la porte parce que pour le coup tout son argent était passé dans la location de cet appartement... Et de l'argent il en manquait clairement...
|
| | |
| Sujet: Re: Je suis ton nouveau colocataire. Ft Leah Lun 1 Juil 2013 - 21:15 | |
| Si nous avions été des personnages de dessins animés, je suis presque certaine que vous auriez pu voir de la fumée sortir de mes oreilles. Je sentais la colère monter à l'encontre de mes parents, je me demandais ce qui leur était passé par la tête au moment où ils avaient eu cette stupide idée! Clairement, j'étais tous sauf enchantée de trouver cet inconnu chez moi aussi mignon soit-il. Dois-je rappeler à tout le monde que j'ai été agressée il a quelques semaines à peine et que franchement je ne suis pas vraiment prête à me montrer amicale et chaleureuse avec un intrus dans mon appartement. Un putain de malade mentale m'a sauté dessus dans un parking sous-terrain alors oui, excusez moi de voir chaque inconnu que je croise comme un potentiel meurtrier en série prêt à m'égorger vive, me dépecer, me dévorer et vendre mes os à des trafiquants mexicains. Et n'allez pas me dire que j'exagère, quand vous aurez subit ce que j'ai subit, on en reparlera. "L'annonce était sur internet?" répétais-je complètement choquée et abasourdie. "Je vais les tuer, je vais vraiment les tuer!" Me pressant un peu plus pour chercher mon téléphone dans mon sac, je commençais à le vider. Je perdais sérieusement patience tant cette histoire me semblait incroyable. Je continuais de fixer le type en face de moi en lui jetant des petits coup d'oeil, il n'avait toujours pas intérêt à bouger sinon j'allais lui sauter dessus et lui faire une prise de je ne sais pas trop quoi à la Walker Texas Ranger. Des années à regarder cette merde à la télé, je devais bien avoir retiré quelque chose, pas vrai? "Bingo!" m'exclamais-je en brandissant mon téléphone en l'air, j'avais enfin mis la main dessus. J'allais directement appeler ma mère mais l'intrus ce mit à m'expliquer le principe même d'une colocation, comme si j'étais débile. Affichant un sourire mauvais qui s'évapora presque aussitôt, je respirais un grand coup. "Vous avez loué la moitié de l'appartement?" Je commençais à avoir l'impression d'être un perroquet à force de répéter tout ce qui sortait de sa bouche mais c'était tellement hallucinant que franchement l'entendre deux fois de suite n'était pas de trop pour m'aider à le croire. "Mes parents n'ont rien signé du tout, ceci…" Je joignais les gestes à la paroles en désignant l'ensemble de la pièce dans laquelle nous nous trouvions " et tout ce qui se trouve dans cet appart', tout est à moi, ok? Mettons-nous d'accord tout de suite, cet endroit n'est pas à loué et je ne recherche pas de colocataire. Vous n'avez ni la moitié, ni un quart, ni même un centimètre de cette appartement. Nous sommes ici chez moi et chez personne d'autre alors je me fou royalement de ce que mes parents vous ont dit ou de ce qu'ils ont signé parce que ça n'a aucune valeur à mes yeux." ajoutais-je d'une traite. Prenant le temps de respirer un coup, je le fixais à nouveau droit dans les yeux. "Je serais vous je ne prendrais pas trop mes aises, il est hors de question que vous restiez. Je ne sais pas où vous avez mis vos affaires mais ça ne sert à rien de les déballer parce que vous allez devoir vous trouver un autre endroit où dormir… dès ce soir." Je ne pouvais pas être plus claire. J'appuyais sur le nom de ma mère dans le répertoire de mon iPhone pour l'appeler, présentant mon index au jeune homme pour lui faire signe de ne pas bouger, je fis volte face pour aller marcher jusqu'à la cuisine, le téléphone collé à l'oreille. "La messagerie, tiens donc." Exaspérée, je roulais des yeux avant d'entendre le fameux "bip" pour laisser un message. "Maman, c'est Leah mais je suis sûre que tu le sais déjà vu que tu as pris la peine d'éteindre ton téléphone, tu devais sans doute t'y attendre. Je ne sais pas trop comment formuler ça alors excuse moi d'avance pour ma grossièreté, je sais que ce n'est pas une manière de s'adresser à ses parents mais là franchement vous avez atteint des sommets. Qu'est-ce que c'est que ces conneries? Sérieusement, un colocataire? Premièrement mon appartement m'appartient intégralement, toi et papa n'avez aucun droit dessus, je vous rappelle que j'ai vingt cinq ans et que je suis financièrement indépendante alors vous êtes gentils mais vous restez en dehors de mes affaires. Ensuite, secondement, vous êtes complètement dérangés ou bien vous le faites exprès? Maman, tu te rappelles que ta fille s'est faite attaquer en plein milieu de la nuit par un inconnu complètement obsédé, tu t'en souviens ou tu as besoin que je ressorte les photos prise par les médecins pour justifier de mes blessures? Et sérieusement vous n'avez pas trouvé mieux que de poster une annonce sur internet? Non mais là franchement j'hallucine total! Appelons tous les tarés du coin et invitons les directement, ça sera plus simple!" Continuant de faire les cents pas dans la cuisine, je jetais un oeil à l'intrus qui n'avait pas bougé d'un pouce et qui me fixait lui aussi. "Tu t'en sors bien pour ce soir, mais cette histoire n'est pas réglée, vous serez bien obligé de me parler à un moment où à un autre alors… Sur ceux je vous laisse je dois mettre à la porte le pauvre garçon que vous avez fait venir pour rien. Ciao." Pas de "bisous", pas de "je t'aime", rien. Ma mère n'avait franchement pas mérité de gentillesse, ce coup là était ce que j'appelle moi un coup bas et je n'étais pas prête de leur pardonner! Retournant vers l'entrée où le type était toujours planté, lui même ne comprenait pas pourquoi mes parents auraient fait ça. Vu qu'il avait entendu la conversation téléphonique, il devait forcément avoir compris que je m'étais faite agresser. Comme il n'avait vraiment pas l'air méchant, et j'imagine que s'il avait été un véritable psychopathe il m'aurait sans doute déjà sauté dessus pour me faire taire, j'essayais de me radoucir un peu. "Ecoutez, je suis vraiment désolée pour vous, mais mes parents vous ont embarqué dans un mauvais plan… Je déteste ça mais à mon avis ils ont cru que vous pourriez jouer les gardes du corps pour moi, ils n'aiment pas l'idée que je vive seule alors qu'un fou furieux qui en a après moi est toujours dans la nature. Seulement, je ne suis pas du tout d'humeur à accueillir quelqu'un chez moi, j'ai besoin de mon espace et puis sans vouloir vous offensez je ne vous connais pas et vous pourriez tout aussi bien être vous aussi un fou furieux, qu'est-ce que j'en sais? Peut-être que vous cachez bien votre jeu sous vos airs de mec bien sous tout rapports mais que si je fouille au fond de votre sac je trouverais un couteau de boucher et des flingues chargés, ensuite vous pourriez me dire que vous êtes simplement un amateur de roulette russe mais franchement…j'aurais du mal à vous croire." Marquant un pause je le fixais attentivement. Un truc me titillait tout de même avec lui, j'avais de plus en plus l'impression de le connaitre… En tous cas, son visage ne m'était pas si inconnu que cela, j'en étais persuadée. "Comment vous avez dit que vous vous appeliez déjà?" |
| | | Teddy J. Baker GOOD COP
› MESSAGES : 191 › EMMENAGEMENT LE : 24/06/2013 › AGE : 40 › STATUT CIVIL : Raide dingue de Shawn Meister ! Ce jeune homme lui fait complètement perdre la tête ! › QUARTIER : Pacific Lane › PROFESSION/ETUDE : Professeur de Math › DOUBLE COMPTE : Adam & Snow & Emma & Kyle & Andrew & Kira › CELEBRITE : Ian Harding › COPYRIGHT : Bazzart
| Sujet: Re: Je suis ton nouveau colocataire. Ft Leah Mer 3 Juil 2013 - 9:14 | |
| Leah & Teddy «Il ne faut pas toujours se fier aux apparences» Teddy ne captait pas vraiment ce qui se passait, il avait loué un appartement qui ne l’était pas. Le problème c’est qu’il avait donné toute ses économies alors il n’était pas question qu’il parte sans au minimum récupérer son argent. Il n’avait nul par d’autre où aller et sans un sous ça allait être difficile de trouver un toit pour la nuit. Donc une chose était sur c’est qu’il ne bougerait pas de cette appartement ce soir. Il regardait Leah alors qu’elle s’exclamait : « Je vais les tuer, je vais vraiment les tuer! » Elle voulait sans doute parler de ses parents. Ted’ ne comprenait pas vraiment comment des parents avaient pu mettre en colocation l’appartement de leur fille si elle ne le désirait pas. C’était quand même une histoire à dormir debout, Teddy ne bougeait pas il se contentait de regarder fouiller dans son sac. Il espérait qu’elle n’allait pas lui sortir une arme, il n’avait pas envie de se retrouver gazer à la bombe au poivre ou de prendre un coup de tazer. Elle brandit alors ce qu’elle cherchait en s’exclamant : « Bingo! » c’était son téléphone qu’elle brandissait et Teddy ne put s’empêcher de pousser un soupir de soulagement. Il avait tenté de lui expliquer que ses parents lui avait fait signé un bail, il avait un papier tout ce qu’il y avait de plus légale disant qu’il était lui aussi locataire. Enfin qu’il pensait légal pour le coup son papier n’avait pas vraiment de valeur. « Vous avez loué la moitié de l'appartement? » répéta la jeune femme et Teddy s’apprêtait à répondre mais la jeune femme fut plus rapide, d’un geste elle désignait l’ensemble de son appartement et dit : « et tout ce qui se trouve dans cet appart', tout est à moi, ok? Mettons-nous d'accord tout de suite, cet endroit n'est pas à loué et je ne recherche pas de colocataire. Vous n'avez ni la moitié, ni un quart, ni même un centimètre de cet appartement. Nous sommes ici chez moi et chez personne d'autre alors je me fou royalement de ce que mes parents vous ont dit ou de ce qu'ils ont signé parce que ça n'a aucune valeur à mes yeux. » Elle prit une simple respiration et enchaîna : « Je serais vous je ne prendrais pas trop mes aises, il est hors de question que vous restiez. Je ne sais pas où vous avez mis vos affaires mais ça ne sert à rien de les déballer parce que vous allez devoir vous trouver un autre endroit où dormir… dès ce soir. » Il avait été impossible pour Teddy d’en placer une. La jeune femme était partit dans un monologue interminable. La seule chose qu’il retenait c’était qu’elle voulait qu’il parte dès ce soir mais ça ce n’était franchement pas possible. Il secoua la tête de gauche à droite pour montrer qu’il n’était pas d’accord avec elle. Mais avant même qu’il ait eu le temps de dire quoi que ce soit elle collait son téléphone à son oreille. Et alors elle se lança encore une fois dans un monologue sur la messagerie de sa mère. Teddy écoutait malgré lui ce que la jeune femme disait, et le fait qu’elle s’était faite agressé il y a quelques temps expliquait la réaction excessive qu’elle avait depuis tout à l’heure. Mais elle pouvait se rassurer il n’était pas un fou dangereux, il n’agressait pas les filles. Il n’était pas du genre violent de base mais frapper sur une femme c’était genre contre tous ses principes. Comme quoi il était différent de ses frères et de son père parce eux n’hésitait pas à lever la main sur leur femme… Finalement il se demandait s’il était vraiment tombé sur la bonne famille, peut-être qu’il avait été échangé à la naissance. Après tout ça arrive ce genre d’histoire non ? Aussi bien sur le caractère que physiquement il n’avait rien à voir avec ses frères et son père. Bref il reposa son regard sur la jeune femme qui avait raccroché et qui reprenait la parole. Décidément il n’allait pas pouvoir parler : « Ecoutez, je suis vraiment désolée pour vous, mais mes parents vous ont embarqué dans un mauvais plan… Je déteste ça mais à mon avis ils ont cru que vous pourriez jouer les gardes du corps pour moi, ils n'aiment pas l'idée que je vive seule alors qu'un fou furieux qui en a après moi est toujours dans la nature. Seulement, je ne suis pas du tout d'humeur à accueillir quelqu'un chez moi, j'ai besoin de mon espace et puis sans vouloir vous offensez je ne vous connais pas et vous pourriez tout aussi bien être vous aussi un fou furieux, qu'est-ce que j'en sais? Peut-être que vous cachez bien votre jeu sous vos airs de mec bien sous tout rapports mais que si je fouille au fond de votre sac je trouverais un couteau de boucher et des flingues chargés, ensuite vous pourriez me dire que vous êtes simplement un amateur de roulette russe mais franchement…j'aurais du mal à vous croire. » La jeune femme se tut alors et Teddy sauta sur l’occasion pour prendre à son tour la parole. Il ne voulait pas que la jeune femme se lance encore dans un interminable monologue, elle avait assez parlé. Il dit : « Première chose je suis désolé pour votre agression… Deuxième chose je ne suis pas un fou dangereux et si ça peut vous faire plaisir vous pouvez fouiller mes affaires pour vérifier que je n’ai pas d’arme. Troisième chose qui ne va sans doute pas vous réjouir mais il n’est pas question que je parte ce soir… Toutes mes économies sont passées dans la co-location de l’appartement… Vous comprendrez bien qu’il n’est pas concevable que je reparte sans mon argent… Quatrième chose mes affaires sont déjà déballé, on m’a dit que je pouvais m’installer je l’ai fait… » Teddy avait parlé sur un ton calme le but n’était pas de lui faire peur, bien au contraire. Il n’était pas là pour la trucider dans son sommeil. La jeune femme lui demanda alors : « Comment vous avez dit que vous vous appeliez déjà? » En fait il ne l’avait pas dit, il n’en avait pas eu le temps puisqu’elle était tout de suite monté sur ses grands chevaux. Ce qu’il comprenait tout à fait vu la situation. Il répondit alors simplement. « Je ne l’ai pas dit… Je m’appelle Teddy. Et vous c’est Leah c’est ça ? » Dans la mesure du possible il ne disait pas son nom de famille, il n’avait aucune envie qu’on puisse faire le rapprochement avec ce qui c’était passé à Détroit y 8 ans. C’était passé dans les journaux, en même temps un crime homophobe ça attire la polémique… Pareil pour son vrai prénom ça faisait bien longtemps qu’il ne s’en servait plus. De Théodore Baker il était passé à Teddy juste Teddy. |
| | |
| Sujet: Re: Je suis ton nouveau colocataire. Ft Leah Ven 5 Juil 2013 - 4:05 | |
| J'admets que jusqu'à présent je ne lui avais pas laissé tant d'opportunités de s'exprimer et de m'expliquer la situation de son point de vue, je me contentais de poser des questions et d'obtenir des réponses et hop d'enchainer dans de longues déclarations, mais c'était surtout car je tenais à garder le contrôle. Je me devais de ne pas perdre la face malgré l'état dans lequel cette histoire était en train de me mettre. Franchement j'étais à deux doigts de péter un plomb et de casser des assiettes ou je ne sais pas trop quoi. Un punching ball… Vraiment il allait falloir que je pense à investir parce qu'avec toute cette colère en moi, je pourrais vraiment user de quelques cours de boxes histoire de me détendre et de canaliser mon énergie sur autre chose. Et puis il vaut mieux que je me défoule sur un sac rempli de sable plutôt que sur des vraies personnes. Je n'ai jamais été une fille violente mais depuis mon agression je n'ai cessé d'accumuler tout un tas de sentiments que j'ai tenté tant bien que mal de refouler et aujourd'hui bonjour les dégâts. Je pensais aller mieux mais maintenant je pouvais me rendre compte qu'en réalité au moindre petit tracas je partais encore et toujours au quart de tour. J'avais toujours beaucoup à progresser, je n'avais définitivement pas encore tourné la page de tout ce qui m'était arrivé et probablement que ça prendrait un peu de temps avant que je puisse vraiment passer à autre chose.
Le jeune homme prit donc la parole après que je l'ai clairement suspecté d'être un dangereux psychopathe. Très honnêtement sur le coup je n'avais même pas pensé au fait que je pouvais le blesser ou le surprendre avec ce genre d'accusation, de toute façon j'étais ici chez moi, j'avais le droit de dire ce que je voulais. Il commença par dire qu'il était désolé pour mon agression, ce qui me fit bien sûr grimacer et détourner la tête. Il enchaina en m'affirmant ne pas être un fou dangereux, mais je n'étais pas sûre de pouvoir le croire… De mauvaise foie, moi? Absolument pas! Mais voyez-vous, j'ai dernièrement appris que l'on est jamais trop prudente. Je ne fais pas confiance aux inconnus, et encore moins lorsqu'il s'agit d'hommes. Les deux points qui m'agacèrent le plus cela dit c'était le troisième et le quatrième. Il savait par avance que je n'allais pas être contente, on ne se connaissait pas mais il avait au moins déjà compris comment je fonctionnais. Avalant difficilement ma salive lorsqu'il me fit l'affront de dire qu'il ne comptait pas bouger de chez moi ce soir, je serrais un peu les poings. Je sentais une vague de colère monter en moi et une méchante envie de pleurer. En fait je n'étais pas tant en colère contre lui mais plutôt contre mes parents. Comment avaient-ils osé me faire ça? Franchement, je n'avais pas besoin qu'ils me rajoutent des soucis à la pile de problèmes que j'ai déjà! Portant l'une de mes mains à mon front je me retenais pour ne pas laisser ma colère exploser et me mettre à pleurer. Finalement, je fis volte face quelques secondes pour sortir mon chéquier d'un tiroir de l'entrée. "Combien avez-vous payé? Je vous rends cet argent en double si vous partez maintenant." Le regardant à nouveau bien en face, j'étais terriblement sérieuse et j'espérais qu'il comprendrait à quel point j'étais déterminée à le faire déguerpir. "Vous pouvez remballer vos affaires, je vous donne un chèque et on en parle plus." Ma voix n'était pas du tout menaçante, ni même en colère, en réalité à présent elle se faisait plus implorante. Je n'avais pas envie qu'il reste, je voulais qu'il s'en aille et qu'il me laisse seule. "Je vous le répète, cet appartement n'est pas à louer et je ne recherche pas de colocataire… tout ceci est une erreur, une grossière erreur. Vous devez partir." Il ne pouvait pas refuser puisque j'offrais de lui rendre son argent, et en double même! Il me révéla alors son prénom et je haussais les sourcils en ignorant sa question puisque visiblement il en savait déjà plus sur moi que moi sur lui. "Teddy?" Super, en plus il a nom d'ours en peluche… "C'est un surnom?" Attrapant un stylo je brandissais le chèque devant lui pour le lui montrer. "Il me faut votre nom complet pour l'ordre du chèque…" Mais encore fois, j'avais cette désagréable sensation de le connaitre d'autre part et plus je l'observais plus cette impression grandissait en moi si bien que je ne pu m'empêcher de lui demander: "Je suis presque sûre de vous avoir déjà vu quelque part… Je n'oublis pas facilement les visages des gens que je croise et vous me semblait étrangement familier… D'où venez-vous?" Posant le stylo et le chèque sur un meuble à côté de moi, je me concentrais à nouveau sur lui. Je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus… Où l'avais-je déjà vu? Impossible de m'en rappeler!
|
| | | Teddy J. Baker GOOD COP
› MESSAGES : 191 › EMMENAGEMENT LE : 24/06/2013 › AGE : 40 › STATUT CIVIL : Raide dingue de Shawn Meister ! Ce jeune homme lui fait complètement perdre la tête ! › QUARTIER : Pacific Lane › PROFESSION/ETUDE : Professeur de Math › DOUBLE COMPTE : Adam & Snow & Emma & Kyle & Andrew & Kira › CELEBRITE : Ian Harding › COPYRIGHT : Bazzart
| Sujet: Re: Je suis ton nouveau colocataire. Ft Leah Jeu 8 Aoû 2013 - 15:19 | |
| Leah & Teddy «Il ne faut pas toujours se fier aux apparences» Teddy n’avait nulle part où aller, ses économies étaient passées dans la location de cette moitié d’appart. Il n’avait donc pas l’intention de partir comme ça baluchon sur le dos sans avoir trouvé un autre endroit où vivre. Il avait plutôt galéré pour trouver celui-là alors pas question de partir comme ça juste sur la demande de la jeune femme. Après tout elle n’avait qu’à s’arranger avec ses parents, lui n’y était pour rien dans toute cette mascarade. Il avait des papiers de location signé. Il avait la preuve de l’argent qu’il leur avait donné, bref il était en règle en ce qui le concernait. Il avoua donc finalement à la jeune femme qu’il n’avait absolument pas l’intention de partir. Il savait d’avance qu’elle n’allait pas apprécier mais il ne pouvait pas faire autrement. Elle lui répondit alors : « Combien avez-vous payé? Je vous rends cet argent en double si vous partez maintenant » Il la regarda dans les yeux se demandant si elle était vraiment sérieuse. Le fait est que ça ne résolvait pas son problème de logement introuvable. Il n’avait rien trouvé d’autre qu’une colocation avec le budget qu’il avait. Elle ajouta : « Vous pouvez remballer vos affaires, je vous donne un chèque et on en parle plus. » Il secoua la tête de gauche à droite pour montrer qu’il n’était pas d’accord. IL répondit à la jeune femme espérant qu’elle n’allait pas se mettre à lui hurler dessus. « Je partirais pas tant que je n’aurais pas trouvé un autre appartement. Et je ne veux pas de votre argent. » Bien sûr il aurait pu simplement prendre l’argent et partir, mais ce n’était pas dans sa nature. Il n’était pas du genre à dépouiller la jeune femme de son argent. La jeune femme ajouta alors : « Je vous le répète, cet appartement n'est pas à louer et je ne recherche pas de colocataire… tout ceci est une erreur, une grossière erreur. Vous devez partir. » Il posa son regard sur la jeune femme, il restait très calme. Il voyait bien que la jeune femme était plus angoisser qu’autre chose et il n’avait absolument aucune envie de l’intimidé. Il répondit : « Laissez-moi le temps de chercher autre chose et je partirais. » La jeune femme têtue comme une mule de toute évidence avait sorti son chéquier. Elle ne semblait pas écouter ce qu’il disait, et lui restait camper sur ses positions. La soirée allait être longue partie comme c’était. « Teddy?... C'est un surnom?... Il me faut votre nom complet pour l'ordre du chèque… » Il y avait quoi qu’elle ne comprenait pas quand il lui disait ne pas vouloir de son argent. Cependant il lui devait bien son nom, après tout il allait vivre ici alors il fallait bien qu’elle sache qui elle avait en face d’elle. Il répondit à la jeune femme : « Théodore Baker… Et je vous le répète je ne veux pas de votre argent. Laissez-moi le temps de trouver autre chose et vous n’entendrez plus jamais parler de moi. » Il était sincère, dès demain il allait se remettre à la recherche d’un appartement et il allait tout faire pour que ce soit rapide. Mais il n’avait pas les moyens de rester à l’hôtel pendant des jours voir des semaines le temps de chercher un autre logement. Teddy était toujours planté dans l’entrée et fixait la jeune femme, il attendait qu’elle dise quelques choses. Elle posa alors un regard plutôt perçant sur lui comme si elle essayait de deviner qui il était. Elle s’exclama alors : « Je suis presque sûre de vous avoir déjà vu quelque part… Je n'oublis pas facilement les visages des gens que je croise et vous me semblait étrangement familier… D'où venez-vous? » Le sang de Teddy se glaça, rien que l’idée qu’elle puisse le connaître lui faisait avoir des sueurs froide. Parce que si elle le connaissait ça voulait dire qu’elle l’avait rencontré avant qu’il ne fasse de la prison. Et ça c’était une très mauvaise chose parce qu’il souhaitait vivement que son passé reste derrière lui. C’était sans doute sa plus grande peur que quelqu’un apprennent ce qu’il avait fait. Enfin où plutôt ce pourquoi il avait été condamné, lui se voyait coupable mais dans les faits il n’avait porté aucun coup sur cet homosexuel que ses frères avaient massacrés. Enfin bref il ne savait absolument pas quoi répondre, s’il ne répondait rien ça allait paraître suspect et elle le prendrait pour un psychopathe. Mais il ne voulait pas éveiller les souvenirs de la jeune femme, ça se trouve elle ne l’avait jamais vu nulle part mais il ne pouvait pas en être sûr. Et il ne voulait pas prendre le risque. Il prit alors sur lui et haussa les épaules : « Ça m’étonnerais, je viens du Massachusetts. » Il restait évasif, pas de précision de ville rien de tout ça, elle lui avait demandé d’où il venait elle avait une réponse ça suffisait amplement…
|
| | |
| Sujet: Re: Je suis ton nouveau colocataire. Ft Leah Sam 17 Aoû 2013 - 22:13 | |
| Je refusais de l'entendre, il pouvait insister tant qu'il voulait j'étais bien déterminée à lui faire ce fichu chèque et à le voir déguerpir au plus vite de MON appartement, MON chez-MOI! J'étais tellement énervée et prise de court par cette histoire que je m'étais mise à trembler. En vérité je sentais une sale envie de pleurer me monter au nez, ou plutôt aux yeux… J'avais beau me montrer généreuse, surenchérir même, Teddy était lui aussi têtu et il refusait tout bonnement de prendre mon argent. Complètement désespérée, je tentais une dernière fois. "Le triple! Je vous donne le triple de ce que vous avez payé!" On se serait cru aux enchères, mais j'avais beau continuer de monter on refusait de m'accorder ce que je voulais. Je pouvais continuer de lui faire mon regard de chien battu, prendre un ton suppliant, il ne craquait pas et plus ça allait plus je maudissais mes parents. Je n'allais pas me contenter de les tuer, non, j'allais les torturer et les achever à très petit feu, ils allaient comprendre leur douleur! De toutes les choses qu'ils auraient pu me faire subir celle-ci était la pire, m'imposer un inconnu dans le seul espace qui m'appartenait vraiment je me sentie trahie. Cet appartement ce n'est pas seulement l'endroit où je dors, mange et me douche, c'est mon jardin secret, mon cocon, mon échappatoire quand le monde au dehors devient complètement fou et le voir envahi par Teddy ne me plaisait pas du tout. Stylo en main, je lui avais demandé son nom et même s'il refusait toujours mon argent, il me l'avait donné. Théodore Baker. Où avais-je déjà entendu ce nom? Peu importe, je finis de remplir le bout de papier que j'arrachais du carnet pour le lui tendre. "Prenez-le, par pitié, prenez-le!" J'avais envie d'hurler, de lui hurler dessus! Comment osait-il refuser de sortir alors qu'il se trouvait chez-moi et que je lui proposais une somme énorme, bien plus que ce qu'il avait lui-même payé. "Avec ça vous pouvez très bien vous payer quelques nuits à l'hôtel! Pourquoi est-ce que vous tenez tellement à rester? Si vous n'avez besoin que de quelques jours pour trouver autre chose, vous pouvez tout aussi bien chercher un autre appartement depuis le hall d'accueil d'un hôtel luxueux (ou pas) du centre ville. Pourquoi rester alors que je vous demande de partir? Pourquoi? " La colère montait crescendo et je n'allais pas me contenir beaucoup plus longtemps. Soudain, je tapais un gros coup avec la paume de ma main sur le meuble le plus proche de moi. J'aurais pu envoyer valser le vase qui se trouvait dessus s'il ne s'était pas trouvé un peu trop loin pour que je puisse l'attraper. "C'est vraiment marrant comme tout le monde semble ravi à l'idée de me mettre hors de moi ces derniers temps! " Je ne m'adressais pas spécialement à lui, mais surtout à moi-même. Il s'agissait plus d'une pensée que j'avais exprimé à voix haute voilà tout.
Son visage me rappelait fortement quelqu'un que j'avais déjà vu, son nom m'avait aussi évoqué quelque chose mais rien n'avait vraiment fait tilt dans ma tête, je n'arrivais pas à le remettre. Il disait venir du Massachusetts. Aussi loin que je me souvienne je n'avais mis les pieds dans ce petit état qu'une seule fois de toute ma vie, c'était lors d'un voyage scolaire pour un championnat de cheerleading ou quelque chose du genre, il y a des années de cela. Et c'est en y repensant que soudain un frisson me parcouru. Lorsque j'étais adolescente, je n'ai pas toujours été très sage, faire le mur n'avait rien de très fou à mes yeux, c'était monnaie courante même! Toute la classe avait un couvre feu de vingt trois heures, nous étions dans un hôtel, à trois ou quatre par chambre si je me souviens bien, j'étais avec mes meilleures amies de l'époque et accessoirement co-équipière. Ce soir-là nous étions déterminées à sortir nous amuser malgré l'interdiction de quitter nos chambres, je me revois encore enjamber le balcon, Dieu merci nous avions écopé des chambres au premier étage, ce n'était pas si haut que ça… À l'ancienne, avec nos draps noués, on avait l'air fine! Je vous passe les détails de notre petite escapade, la seule chose à retenir c'est qu'avec une jupe assez courte et un joli sourire il n'est pas très compliqué de faire croire à un videur que l'on a vingt et un. On a passé la soirée dans un bar, nous étions à des milliers de kilomètres de chez-nous, loin des parents, loin des gens qui nous connaissaient, personne n'allait nous balancer… Mais c'était sans compter sur ce qui se passa ensuite. Mes amies et moi avions fini par nous séparer dans la foule et une chose en entrainant une autre je m'étais retrouvée à fumer une cigarette à la sortie avec un type beaucoup trop vieux pour m'intéresser, je ne sais même plus pourquoi j'avais accepté de le suivre, je n'étais pas très futée à l'époque il faut croire. Je tirais encore quelques taffes sur mon mégot lorsque j'ai aperçu quelques garçon en accoster d'autres, j'ai vite compris que le problème venait surtout de la sexualité de deux des hommes, ils était apparemment en couple et cette idée ne semblait pas plaire aux autres. Je me souviens avoir éprouvé un immense mépris à l'égard de ces pauvres mecs qui osaient s'en prendre à un couple qui n'avait rien demandé à personne. Ni une ni deux, je n'avais pas eu le temps de dire quoi que ce soit (ce qui était peut-être mieux d'ailleurs) qu'une bagarre a éclaté devant moi. C'est la première fois que je voyais quelque chose d'aussi violent en vrai. Les flics ont été appelé et mes amies ont bien essayé de me faire partir en vitesse avant que l'on se fasse arrêter mais pour une raison évidente à mes yeux je n'ai pas pu bouger de devant ce fichu bar. Lorsque la police est arrivé sur les lieux je n'ai pas hésité à me désigner comme témoin, leur indiquant avec précision ce que j'avais observé et entendu, je pouvais même leur dresser une description précise des coupables de cette attaque sauvageonne et c'est ce que je fis. Evidement l'histoire ne s'arrête pas là, ce n'aurait pas été marrant… La police m'a ramené à l'hôtel où les coach de l'équipe de cheerleading m'attendaient les bras croisés, même si tout le monde s'accordaient pour dire que j'avais bien fait de rester pour donner ma version des faits et peut-être aider à rendre justice au couple attaqué, je n'ai pas échappé au savon de la part du corps enseignant et plus tard de mes parents. Je n'ai pas non plus eu le droit de participer à la compétition le lendemain, et je n'ai jamais dénoncé mes amies qui étaient sorties avec moi mais après cette histoire je leur en ai toujours un peu voulu de m'avoir laissé et de n'avoir jamais dit qu'elles étaient elles aussi sur les lieux au moment des faits. Deux jours plus tard nous étions rentrés en Californie et ce n'est que plusieurs mois après que j'ai appris qu'un homme avait été emprisonné en tombant sur un article de presse. J'avais trouvé cela étrange puisque j'en avais vu plus d'un s'en prendre au couple, et l'homme qui avait été condamné ne ressemblait pas tellement aux hommes que j'avais vu ce soir-là. En tous cas ce n'était pas lui que je revoyais frapper les victimes. Mais après tout, il faisait nuit et peut-être m'avait-il échappé. Je n'en savais trop rien… J'ai mis cette affaire derrière moi et je n'en ai plus jamais reparlé, n'y pensant même plus vraiment jusqu'à aujourd'hui… "Théodore Baker… Massachusetts…" Fixant l'homme qui se tenait face à moi je ne pouvais pas croire que ce que je pensais était vraiment la réalité, même si Teddy m'insupportait au possible en refusant de partir, il n'avait pas l'air d'un homme qui pourrait faire du mal à qui que ce soit, ni même d'être un ex-taulard. "Hum… Je … Qu'est-ce que vous faites dans la vie? Avant de venir ici vous… vous travailliez où?" Soudainement je faisais mine de m'intéresser à lui. J'avais surtout besoin qu'il me prouve par A + B qu'il n'était pas celui que je croyais, que je n'avais simplement pas bien assemblé les pièces du puzzle… Parce que si Teddy était bel et bien l'homme qui avait été emprisonné, je n'allais pas tarder à tourner de l'oeil. C'était trop pour moi, trop de choses d'un coup et putain combien de chances sur un milliard avais-je de retrouver cet homme dans mon appartement? Ce n'était pas possible, pour la simple et bonne raison que ce genre de hasard est trop gros pour être vrai! Avais-je vraiment la poisse à ce point-là? Je refusais d'y croire… Je sentis un vertige s'emparer de moi, portant ma main à mon front je me dirigeais en vitesse vers le salon. "Il faut que je m'assois." Je ne voulais pas paraitre trop suspecte tout de même… Peut-être n'était-il pas là par hasard au final, peut-être que Teddy était lui aussi venu pour se venger de moi? Oh mon Dieu et s'il était sorti de prison avec en tête l'idée de me rendre la monnaie de ma pièce, s'il était le même Théodore Baker mêlé à l'histoire de l'agression du couple homosexuel, je n'allais pas pouvoir supporter une seconde mise à tabac… "Qui êtes-vous?" demandais-je finalement alors que mon coeur battait à cent à l'heure et que je commençais à sentir la panique m'envahir. "Qui êtes-vous vraiment? Dites la vérité!" J'allais devenir dingue! Juré!
|
| | | Teddy J. Baker GOOD COP
› MESSAGES : 191 › EMMENAGEMENT LE : 24/06/2013 › AGE : 40 › STATUT CIVIL : Raide dingue de Shawn Meister ! Ce jeune homme lui fait complètement perdre la tête ! › QUARTIER : Pacific Lane › PROFESSION/ETUDE : Professeur de Math › DOUBLE COMPTE : Adam & Snow & Emma & Kyle & Andrew & Kira › CELEBRITE : Ian Harding › COPYRIGHT : Bazzart
| Sujet: Re: Je suis ton nouveau colocataire. Ft Leah Jeu 12 Sep 2013 - 16:27 | |
| Leah & Teddy «Il ne faut pas toujours se fier aux apparences» Teddy ne savait pas vraiment pourquoi la jeune femme s’obstinait à vouloir le voir partir après tout elle pouvait quand même supporter un colocataire pendant quelques temps, elle n’en mourait pas. Mais de toute évidence la jeune femme insistait lourdement puisqu’elle renchérit : «Le triple! Je vous donne le triple de ce que vous avez payé! » Teddy fronça les sourcils, il y avait quoi qu’elle ne comprenait pas quand il disait ne pas vouloir de son argent. Il soupira et répondit : « Je vous l’ai dit je ne veux pas de votre argent, je ne suis pas là pour vous raquetez. » Et il ne démordrait pas sur le fait que c’était une forme de raquette, il n’allait pas accepter 3000 $ de la jeune femme juste pour quitter un appartement. Elle ajouta alors : « Prenez-le, par pitié, prenez-le! » c’était bien la première fois qu’on le suppliait de prendre de l’argent il fit non de la tête. Elle enchaina alors : « Avec ça vous pouvez très bien vous payer quelques nuits à l'hôtel! Pourquoi est-ce que vous tenez tellement à rester? Si vous n'avez besoin que de quelques jours pour trouver autre chose, vous pouvez tout aussi bien chercher un autre appartement depuis le hall d'accueil d'un hôtel luxueux (ou pas) du centre-ville. Pourquoi rester alors que je vous demande de partir? Pourquoi? » Sans doute pour les mêmes raisons qui la poussait à le voir partir, il trouvait quand même bizarre qu’elle soit si paniquer à l’idée d’être en colocation pour lui offrir autant d’argent pour qu’il quitte l’appartement. Il répondit alors à la jeune femme : « J’ai mis plus d’un mois à trouver cette annonce d’appartement… Je n’ai pas les moyens de me payer un mois d’hôtel. Et vous pourquoi l’idée de faire de la colocation vous répugne à ce point ? » La jeune femme semblait hors d’elle, elle frappa un grand coup de main sur un meuble près d’elle. Teddy commençait à la trouver légèrement folle pour le coup. Elle s’exclama alors excédé : « C'est vraiment marrant comme tout le monde semble ravi à l'idée de me mettre hors de moi ces derniers temps! » Et Teddy ne prit pas la peine de lui répondre, elle ne s’adressait sans doute pas à lui enfin pas directement en tous les cas. Et il ne voulait pas la voir se mettre encore plus en colère.
Une fois qu’il lui ait dit son nom complet elle se mit à le dévisager, il détestait ça il avait l’impression qu’on essayait de le sonder pour savoir ce qu’il pensait. Il ne disait rien et se contentait de regarder la jeune femme. Elle reprit alors la parole : « Hum… Je … Qu'est-ce que vous faites dans la vie? Avant de venir ici vous… vous travailliez où? » C’était quoi cette question, et puis pourquoi tout à coup elle se mettait à s’intéresser à lui. Il trouvait ça étrange, il ne la connaissait pas ça il en était certain. S’il avait déjà vu la jeune femme il s’en souviendrait alors pourquoi ce revirement soudain de situation. Il passa une main derrière sa nuque un peu pris au dépourvu et tout à coup nerveux. Et si elle le connaissait, si elle l’avait reconnu ou se trouvait dans le Massachusetts il y a huit ans. Son sang se glaça pas question que quelqu’un apprenne son passé ici. Il répondit : « Je faisais mes études… » C’était en parti vrai, il faisait ses études sauf qu’il venait d’omettre de dire qu’il les avait fait dans la prison de Detroit. En même temps il se voyait mal lui dire ba je viens de passer 8 ans en prison pour meurtre. « Il faut que je m'assois » dit-elle. Et lui il se demandait ce qu’il se passait. Il la fixait mal à l’aise à l’idée qu’elle pause d’autre question et surtout qu’elle sache qui il était. Elle se dirigea rapidement dans le salon et Teddy se contenta de se retourner pour lui faire face à nouveau. Elle était assise lui était debout entre le salon et l’entrée de l’appartement. « Qui êtes-vous? » lâcha t’elle finalement. Et il ne comprit pas vraiment pourquoi elle posait cette question. Il venait de lui dire il s’appelait Théodore Baker, enfin on l’appelait Teddy. Elle ajouta : « Qui êtes-vous vraiment? Dites la vérité! » Et là il comprit qu’elle savait qui il était. Et il n’était pas question qu’il en parle. Il posa un dernier regard sur elle et alors il se souvint aussi elle était la jeune femme qui avait témoigné accusant ses frères du meurtre de ce mec. Il avait d’ailleurs eu du mal à trouver une parade à son témoignage, pour que les flics relâchent ses frères. Bon il n’était plus question de rester une minute de plus ici. Il reprit alors la parole : « Donner moi 10 min et j’aurais disparu. » Il ne laissa pas le temps à la jeune femme de dire quelques choses qu’il se dirigeait déjà dans la chambre où il avait déballé ses affaires. Il pensait qu’ici son passé resterait inconnu mais il faut croire que le passer nous rattrape toujours. Il sortit son gros sac de voyage de sous le lit et le remplissait avec ses affaires, c’est fou ce que ça peut paraître long de faire ses affaires quand on est pressé de partir d’un endroit.
|
| | |
| Sujet: Re: Je suis ton nouveau colocataire. Ft Leah Lun 28 Oct 2013 - 22:49 | |
|
Cette conversation avait assez duré, nous tournions en rond depuis déjà trop longtemps à mon goût. Nous étions ici chez moi et si je lui demandais de partir il n'avait pas à discuter, simplement à s'exécuter. S'il avait été un minimum respectueux de ma personne l'idée de s'imposer ne lui serait même pas venu. Il aurait pris ce foutu argent que je lui tendais carrément et il aurait déguerpi sans demander son reste. Les gens normaux prennent le fric, non? Au contraire, Teddy était déterminé à rester, il ne comprenait pas pourquoi avoir un colocataire me dérangeait tant. Imaginez-vous vivre dans votre propre chez-vous depuis des années et du jour au lendemain un inconnu décide de se joindre à vous sans y avoir été invité… Je suis à peu près sûre que des tas de gens auraient la même réaction que moi. À l'époque de la fac, oui bien sûr que j'avais adoré avoir une colocataire, c'était marrant et plutôt plaisant mais je n'avais plus dix huit ans désormais, Teddy n'était pas une jolie blonde avec qui j'aurais pu faire des soirées pyjama à papoter en nous faisant des tresses et en nous mettant du vernis à ongles, qui plus est je n'avais pas du tout envie de partager mon espace privé. Surtout pas après ce qui m'était arrivé quelques mois auparavant. Je n'étais pas prête à accepter dans mon monde de nouvelles personnes sorties de nulles part, j'avais besoin d'être sans cesse rassurée et les gens dont j'ignorais tout ne faisaient pas vraiment partis de ces repères dont j'avais besoin. Ce n'était pas le bon moment, Teddy tombait même très mal et je comptais bien faire payer cet affront à mes parents. S'ils avaient cru bien faire, il s'étaient mis le doigt dans l'oeil. Je n'aimais pas franchement qu'on me force la main, que ce soit pour mon bien ou pas. Tout ce que cette situation avait réussi à faire pour le moment c'était m'énerver. Mon agacement allait crescendo et je sentais que je n'allais plus tenir longtemps avant de devenir complètement hystérique, d'ailleurs peut-être avais-je déjà franchi la limite aux yeux de mon invité pas vraiment le bienvenu. J'avais envie de fermer les yeux et de les rouvrir lorsqu'il aurait finalement disparu et emporté avec lui toutes ses petites affaires. Ce n'était peut-être pas un mauvais garçon, mais peu importe, gentil ou pas je ne voulais pas de lui dans mon appartement. "Ce n'est pas tant l'idée de faire de la colocation qui me répugne… C'est la manière dont ça a été fait! Si vous étiez à ma place, vous n'auriez pas de problème avec le fait qu'un inconnu s'impose dans votre chez-vous sans vous le demander au préalable? Je ne crois pas… Ou alors vous êtes une personne bien particulière et étrange ce qui me donne encore moins envie de vivre avec vous." J'étais sèche et direct, je n'avais pas envie de me montrer agréable, ni amicale, je n'étais pas d'humeur. "De toute façon je n'ai pas à vous donner de raisons, vous êtes chez moi ici, pas chez vous, ni même à moitié chez vous! En dehors de vos affaires que vous allez dégager avec vous, il n'y a rien qui vous appartient. Vous n'avez pas la moitié du frigo, ni la moitié de la salle de bain, ni une chambre, ni quoi que ce soit." Je roulais des yeux, exaspérée. "On tourne en rond et c'est en train de sérieusement me taper sur le système. Vous voyez, vous n'êtes pas ici depuis plus de vingt minutes et ça se passe déjà très mal… Croyez-moi, vous n'avez pas envie de vivre avec une fille comme moi."
Ne voyait-il pas que j'étais une fille insupportable? Pourtant j'aurais cru jouer ce rôle là à la perfection. Tout homme normalement constitué aurait déjà pris ses jambes à son cou, c'est évident. Mais lui, il ne semblait même pas me prendre pour une chieuse, non, il restait de marbre face à mes supplications, il était têtu ou simplement très con, quoi qu'il en soit il avait du mal à comprendre le message que je m'employais à lui balancer à la figure depuis une bonne dizaine de minutes. Too bad pour lui, je n'étais pas non plus du genre à capituler, surtout pas quand il s'agissait de défendre ce qui m'appartenait. Cette situation était ridicule, digne d'une mauvaise comédie, c'était prise de tête et je me sentais vraiment fatiguée parce que depuis quelques mois je n'enchainais que cela… Des situations compliquées, des situations prise de tête, des situations qui finissent toutes très mal. Je me demandais moi-même comment j'arrivais encore à tenir debout, à respirer, à être moi… Mais l'étais-je vraiment? Parce que j'avais beau m'observer dans le miroir, ou réfléchir longuement, à chaque fois j'en venais à la même conclusion. Quelque part en chemin je m'étais perdue et désormais j'avais de plus en plus de mal à me reconnaitre. J'étais une sorte de grosse boule d'émotions, de sentiments refoulés, d'angoisses, de colère surtout… J'étais prête à exploser et peut-être que ce soir était enfin le soir où j'allais craquer pour de bon. Il y avait quelque chose en Teddy qui me faisait peur, je craignais de ne plus tenir. J'aurais pu me calmer mais il avait fini par me donner son nom complet et j'avais additionné les pièces du puzzle dans ma tête, ou peut-être que son nom avait simplement fait tilt dans mon esprit, quoi qu'il en soit c'était comme si tout me revenait très clairement. J'étais cette adolescente qui avait vu un couple se faire attaqué pour la simple et bonne raison que leur amour n'était pas toléré par tous et surtout pas par la bande crétins qui leur avaient littéralement sauté dessus. Je m'en souvenais comme si c'était hier et ce nom… Theodore Baker, je le revoyais écrit noir sur blanc sur les pages froissés du journal. Je ne pouvais pas croire qu'une telle coïncidence était en train de se jouer devant moi, c'était impossible et pourtant ce ne pouvait pas être autre chose que la réalité. J'avais dû m'asseoir pour ne pas perdre encore un peu plus la face, il disait avoir fait ses études mais il y avait une part de moi qui me criait qu'il mentait. Je n'arrivais pas à le croire. Je cherchais ses yeux du regard, j'avais besoin de le croire mais il y avait quelque chose dans son attitude qui me dérangeait. Il avait subitement changé, ce n'était pas flagrant mais c'était dans sa manière de se tenir, dans l'expression de son visage, dans ses yeux, dans sa respiration et peut-être même dans le ton de sa voix… J'exigeais la vérité. Soudain je n'avais plus peur, ou peut-être que si mais il y avait en moi une profonde curiosité mêlée à de la colère et je ne pouvais plus le regarder autrement. Et finalement, il ouvrit à nouveau la bouche, mais ce n'était pas pour répondre à mes questions. Il m'annonça qu'il allait partir. Dix minutes c'était tout ce dont il y avait besoin. Je fronçais les sourcils, figée sur le canapé, les yeux rivés sur le sol je ne savais pas si je devais faire quelque chose, dire quelque chose… Il était en train de faire ses bagages, c'était exactement ce que j'avais voulu mais je ne sentais pourtant pas la colère redescendre. Je la sentais encore en moi… Brusquement, je me levais d'un bond et je marchais avec détermination jusqu'à la chambre d'amis où il s'était installé. Les bras croisés, je m'installais dans l'embrasure de la porte. "Pourquoi?" C'était tout ce qui me venait à l'esprit. "Vous n'êtes pas venu vous venger?" Bizarrement en posant cette seconde question ma voix s'était adoucit. Il avait semblé vraiment accablé que je le découvre, pas en colère, juste accablé. Il ne savait donc pas qui j'étais ou alors il le savait mais il n'avait pas voulu me faire du mal sinon il m'aurait sauté dessus après avoir attrapé un couteau de cuisine ou quelque chose du genre, non? Et plus je le regardais, plus je trouvais incroyable que cet homme ait pu commettre un crime comme celui dont j'avais été témoin. Vous me direz, ce n'est pas écrit sur la tête d'un homme qu'il soit raciste, homophobe ou juste un vrai salaud, c'est bien dommage d'ailleurs mais c'est un autre sujet, l'habit ne fait pas le moine à ce qu'il parait… Mais lui… Teddy. C'est un prénom d'ours en peluche! Un nounours ne frappe pas des homosexuels parce qu'ils ont le malheur de se tenir la main devant un club. En fait, Teddy ce n'est même pas un prénom qui vous ferait survivre en prison. Peut-être que j'ai trop de stéréotypes en tête, peut-être que tous les taulards ne sont pas des gros bras tatoués au regard assassin, mais des années en cellules c'est censé vous marquer, non? Teddy il n'avait pas l'air méchant et j'avais beau le haïr, je n'arrivais pas à croire que je faisais face à un criminel. "Vous savez qui je suis, n'est-ce pas?"
Dernière édition par Leah I. Stewart le Jeu 23 Jan 2014 - 18:26, édité 1 fois |
| | | Teddy J. Baker GOOD COP
› MESSAGES : 191 › EMMENAGEMENT LE : 24/06/2013 › AGE : 40 › STATUT CIVIL : Raide dingue de Shawn Meister ! Ce jeune homme lui fait complètement perdre la tête ! › QUARTIER : Pacific Lane › PROFESSION/ETUDE : Professeur de Math › DOUBLE COMPTE : Adam & Snow & Emma & Kyle & Andrew & Kira › CELEBRITE : Ian Harding › COPYRIGHT : Bazzart
| Sujet: Re: Je suis ton nouveau colocataire. Ft Leah Mer 18 Déc 2013 - 18:06 | |
| Teddy s’était fait avoir, il avait pensé avoir trouvé l’affaire du siècle avec cette colocation mais finalement il s’était juste fait avoir par les parents de la jeune femme. Il essayait de négocier pour rester un peu, juste le temps de trouver autre chose. Il n’avait pas envie de se retrouver à la rue, pas envie de vivre dans un hôtel miteux. Bref il avait finalement demander à la jeune femme pourquoi la colocation la répugnait tellement. « Ce n'est pas tant l'idée de faire de la colocation qui me répugne… C'est la manière dont ça a été fait! Si vous étiez à ma place, vous n'auriez pas de problème avec le fait qu'un inconnu s'impose dans votre chez-vous sans vous le demander au préalable? Je ne crois pas… Ou alors vous êtes une personne bien particulière et étrange ce qui me donne encore moins envie de vivre avec vous… De toute façon je n'ai pas à vous donner de raisons, vous êtes chez moi ici, pas chez vous, ni même à moitié chez vous! En dehors de vos affaires que vous allez dégager avec vous, il n'y a rien qui vous appartient. Vous n'avez pas la moitié du frigo, ni la moitié de la salle de bain, ni une chambre, ni quoi que ce soit… On tourne en rond et c'est en train de sérieusement me taper sur le système. Vous voyez, vous n'êtes pas ici depuis plus de vingt minutes et ça se passe déjà très mal… Croyez-moi, vous n'avez pas envie de vivre avec une fille comme moi. » Elle s’était lancé dans un long monologue. Que pouvait-il bien répondre à ça. Il est vrai qu’il n’aurait pas apprécié ce genre de procédé venant de ses parents. Elle n’avait pas tort dans ses dires. Et très honnêtement il ne savait plus vraiment quoi dire pour la convaincre de le garder. Si elle n’avait pas envie d’avoir de colocataire il ne pouvait pas s’imposer et rester ici coute que coute.
De toute façon il n’eut pas à la faire, la jeune femme avait fini par lui demander qui il était vraiment. Cette question était bizarre, et après un regard de plus posé sur la jeune femme il l’a reconnu. Elle était la gamine qui avait témoigné contre ses frères. Celle qui avait tout vu. Celle qui avait manqué de faire capoté le plan de sa famille. Il était censé prendre tout seul et heureusement que les flics n’avaient pas creusé les dires de la jeune femme. Teddy avait fait des aveux complets et il avait été le seul inculpé. Ses frères n’avaient rien eu, et ils avaient pu rester auprès de leurs familles. Maintenant qu’il savait qui elle était-il n’était plus question qu’il reste ici. S’il s’était douté une seule seconde qu’il tomberait sur quelqu’un connaissant son histoire ici, il ne serait jamais venu. Il avait naïvement pensé qu’avec tant de kilomètre qui séparait HB de Détroit personne ici ne pouvait connaître son passé. Il avait filé sans rien dire de plus à la jeune femme qu’il serait partie dans 10 min juste le temps de faire ses affaires. Il se voyait mal vivre avec la jeune femme à présent, il n’avait aucune envie de lire dans les yeux de la jeune femme qu’il était un assassin. Il le savait et ça le rongeait assez comme ça. Il était en train d’entasser ses affaires dans son sac quand la jeune femme apparu dans l’embrasure de la porte. « Pourquoi?... Vous n'êtes pas venu vous venger? » Il se stoppa net. Alors c’est ce qu’elle pensait ? Qu’il était là pour se venger. Teddy n’avait aucune rancune pour personne dans cette histoire enfin sauf envers lui-même. Il ne voulait absolument aucun mal à la jeune femme, et puis de toute façon il venait simplement de comprendre qui elle était. Il était plutôt choqué par la question qu’elle venait de lui poser. Si bien qu’il ne savait pas quoi répondre. Teddy était pleinement conscient qu’il avait mérité sa peine de prison, et même ça n’avait pas soulagé la culpabilité qui le rongeait depuis huit ans. Quand quelqu’un dit j’ai remboursé ma dette à la société et bien c’est des conneries. Pour lui rien de ce qu’il fera n’excusera jamais ce qu’il avait fait. Oh bien sûr il n’avait pas frappé ce gars mais pour lui c’était comme ci. Parce qu’il n’avait pas non plus cherché à arrêter ses frères… Il était tout aussi coupable qu’eux si ce n’est plus. Leah repris alors la parole et lui demanda : « Vous savez qui je suis, n'est-ce pas? » Teddy plutôt accablé par la découverte qu’il venait de faire se laissa tombé assit sur le lit. Il posa son regard sur la jeune femme et lui répondit : « Je viens de me souvenir de vous. C’était vous le témoin de la défense… » A présent il se trouvait bête de pas l’avoir immédiatement reconnu. Mais elle avait changé en même temps, elle n’était plus la gamine qu’il avait vu il y a huit ans. Il posa de nouveau ses yeux sur elle et répondit enfin à la première question qu’elle avait posé : « Je ne vous veux aucun mal… L’idée de me venger ne m’a jamais traversé l’esprit… Vous n’avez fait que raconter ce que vous aviez vu… Et moi j’ai amplement mérité ma peine. » Teddy n’était pas de ceux qui clame leur innocence bien au contraire. Il reconnaissait bien volontiers qu’il avait mérité ses huit années de prison. A l’époque il avait même espéré recevoir la peine capitale, il s’était dit que ce serait moins douloureux que de vivre toute sa vie avec la culpabilité de ce crime. Mais la vie avait décidé qu’il devait vivre avec et c’est ce qu’il s’efforçait de faire. Aujourd’hui il était bien décidé à faire en sorte de se racheter un peu, même s’il restait persuadé que rien n’excuserait jamais son geste. Il se releva finalement et continua de remplir son sac. Une fois qu’il eut terminé il se tourna vers la jeune femme et lui dit : « Je suis désolé de vous avoir importuné… Loin de moi l’idée de m’imposer comme. Je pense qu’il est préférable que je m’en aille vu notre passé commun… Seulement si vous me permettez une faveur, je sais c’est beaucoup demander. J’aimerais bien que ça reste entre nous… » Il attendait que la jeune femme se pousse pour le laisser passer. Et il voulait avoir la confirmation qu’elle ne dirait rien… |
| | |
| Sujet: Re: Je suis ton nouveau colocataire. Ft Leah Jeu 23 Jan 2014 - 19:08 | |
| Sept milliard de gens sur Terre et parmi toutes celles-là, il avait fallu que mes parents choisissent ce type! Comment étais-je censée le prendre? Enfin, je n'étais plus à cela près… Le karma avait apparemment décidé de s'acharner sur moi, à quoi bon lutter? J'avais l'impression d'être la fille la plus malchanceuse ces derniers temps, et j'avais dû mal à garder à l'esprit le fait que d'autres personnes étaient dans des situations bien pires que la mienne. Je n'aimais pas du tout les choses qui se passaient autour de moi, et je me sentais terriblement en colère. Mais maintenant qu'il était là face à moi et que j'avais compris de qui il s'agissait, je n'étais plus très sûre de comment réagir. Teddy n'avait pas la tête d'un mec à pouvoir commettre le crime dont j'avais été témoin. La violence dont ces hommes avaient fait preuve… Je m'en rappelais comme si c'était hier. Et cette haine. Je bouillonnais de rejouer dans ma tête les mots qu'ils avaient eu pour ce couple à la sortie du club. Cela m'avait déjà rendu malade à l'époque et c'était d'ailleurs pour cette raison que je ne m'étais pas défilée et que j'avais accepté de témoigner, et aujourd'hui encore, des années après, je ressentais toujours le même dégoût. Pourtant, je n'avais pas vraiment peur de Teddy. Je ne lui faisais pas spécialement confiance et je n'oubliais surtout pas que me fier uniquement à l'apparence de quelqu'un n'était pas une bonne idée mais tout de même… Il n'avait pas l'air si costaud que ça, et même s'il pouvait sans doute très bien me blesser tout seul, s'il avait été question de vengeance il aurait envoyé quelqu'un d'autre, non? Un vrai gros bras peut-être? Il avait répondu à ma question au moins, et il me regardait dans les yeux. J'aurais voulu dire quelque chose moi aussi mais j'étais incapable de trouver un truc intelligent à sortir sur le coup. Les mots me manquaient.
Il me présentait ses excuses, et j'obtenais enfin ce que je demandais depuis à l'heure, son départ. J'aurais dû être heureuse mais quelque chose n'allait encore pas. Le silence s'installa alors qu'il me demandait de ne rien répéter, il voulait que ça reste entre nous. Je me contentais de le fixer, imperturbable, je fronçais les sourcils. " C'est étrange." lâchais-je finalement. "Les pièces s'assemblent, mais pourtant il y a quelque chose qui n'est pas correcte là dedans." Je secouais légèrement la tête. "Vous ne ressemblez pas aux hommes que j'ai vu ce soir-là. Enfin, si, il y a un air… Mais vous avez l'air trop jeune. Et il y avait deux hommes. " J'affichais une mine en pleine réflexion. "Quel genre d'ex-taulard homophobe se fait appeler Teddy?" demandais-je avec l'air le plus sérieux du monde. Soudainement, je n'étais plus intéressée par quoi que ce soit en dehors de cette histoire. Il ravivait des souvenirs que j'avais tenté à plusieurs reprises d'effacer de ma mémoire mais cela n'avait jamais été facile. Une fois de plus nous avions laissé le silence s'installer. Je réfléchissais à ce que j'allais faire. Affichant ma moue boudeuse, j'avais fini par lui dire: "Restez." Je haussais les épaules, comment justifier ce revirement de situation? "Écoutez, je sais que je viens de me tuer à vous expliquer pourquoi vous deviez partir et maintenant que je sais qui vous êtes et que vous savez qui je suis, je ne sais pas pourquoi mais je ne peux pas me résoudre à vous laisser filer. Restez ici cette nuit si vous voulez… " Qu'est-ce qu'une nuit après tout? "J'ai d'autres questions à vous poser…Vous me devez bien ça!" concluais-je finalement.
|
| | | Teddy J. Baker GOOD COP
› MESSAGES : 191 › EMMENAGEMENT LE : 24/06/2013 › AGE : 40 › STATUT CIVIL : Raide dingue de Shawn Meister ! Ce jeune homme lui fait complètement perdre la tête ! › QUARTIER : Pacific Lane › PROFESSION/ETUDE : Professeur de Math › DOUBLE COMPTE : Adam & Snow & Emma & Kyle & Andrew & Kira › CELEBRITE : Ian Harding › COPYRIGHT : Bazzart
| Sujet: Re: Je suis ton nouveau colocataire. Ft Leah Ven 24 Jan 2014 - 17:10 | |
| Dans les faits Teddy n’aurait jamais dû être condamné à 8 ans de prison. Il n’avait pas donné un seul coup aux deux hommes. Il s’était contenté de rien faire ni participer à la violence ni l’arrêter. Et ça il s’en voudrait sans aucun doute toute sa vie. Si les faits ne le rendaient pas coupable, lui s’était toujours dit qu’il méritait amplement cette peine de prison. Il avait pris pour ses frères par loyauté mais pas seulement. Dans son for intérieur il était intimement persuadé qu’il avait mérité de passer 8 années de sa vie en prison. Parce qu’il avait été lâche ce jour-là, il aurait dû s’interposer. Il aurait dû être assez fort pour s’opposer à ses frères. Seulement à l’époque il avait à peine 20 ans et il n’était pas question de se confronter à ses frères à l’époque. Ils les auraient eu ensuite tous sur le dos son père avec, dieux sait ce qu’ils lui auraient fait subir. Ils auraient vu ça comme une trahison et il en aurait pris plein la tête… A l’époque il avait peur de son père, peur de perdre toute sa famille. Alors il n’avait rien fait, il avait accepté sans broncher de tout prendre sur lui à la demande de son père. Un pour tous, tous pour un lui avait dit son père à l’époque. Il l’avait récompensé en lui payant le meilleur avocat et Teddy s’en était sorti avec 8 ans fermes. Il continuait encore de penser que ce n’était pas suffisant… Bref Teddy avait finalement dit à Leah qu’il allait partir, il s’était même excusé de l’avoir importuné. Il s’en voulait de ne pas l’avoir reconnu tout de suite parce qu’il est clair qu’il serait immédiatement parti… Un silence c’était installé dans l’appartement alors qu’il attendait que la jeune femme lui dise qu’elle ne dirait rien. « C'est étrange. » lâcha-t-elle. Et Il posa un regard surpris sur elle. Que voulait-elle dire par là. Elle poursuivit en disant que les pièces s’assemblaient mais qu’il y avait quelques choses qui ne collaient tout de même pas. Teddy avait peur de ce qu’elle allait dire, il se souvenait très bien de son témoignage. C’était celui qui avait failli mettre le plan de James Baker Père à l’eau. Heureusement que le flic chargé de l’enquête n’avait pas cherché plus loin que les aveux complets de Teddy. Elle lui dit finalement qu’il y avait un air avec les hommes qu’elle avait vu ce soir-là mais qu’il était trop jeune. Elle finit même par dire qu’il y avait deux hommes. Ses deux frères, les jumeaux c’est eux qui avaient tapés jusqu’à ce que mort s’en suive pour l’une des deux victimes. Il ne savait pas quoi répondre à la jeune femme, il n’était pas question qu’il lui avoue toute la vérité. Elle lui demanda alors le plus sérieusement du monde quel genre d’ex –taulard homophobe se faisait appeler Teddy. Il la regarda dans les yeux et répondit du tac au tac. « Je ne suis pas homophobe ! » Effectivement tout portait à croire qu’il l’était, il l’avait même avoué devant la cours. Mais il était loin de l’être, il était plutôt tout le contraire en réalité. Ce serait le comble pour un bisexuel d’être homophobe. Mais avec une famille comme la sienne il n’avait pas le choix que de cacher sa nature profonde.
« Restez » avait elle finit par dire, et Teddy c’était contenter de la regarder avec de grand yeux étonnés. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle change d’avis. Elle lui expliqua qu’il pouvait rester pour la nuit parce qu’elle avait d’autre question et qu’il lui devait bien des explications. Il ne savait pas vraiment si c’était une bonne idée de rester mais il n’avait pas vraiment d’autre endroit où aller. Et puis elle n’avait pas vraiment tort d’une certaine façon il savait qu’il lui devait quelques explications. Même s’il savait qu’il ne pourrait pas répondre à toutes ses questions. Il répondit alors : « Laissez-moi juste passer une nuit tranquille et demain je vous promets que je répondrais à toute vos questions. » Elle accepta et Teddy se contenta de re-déballer ses affaires, il espérait vraiment que dès demain elle accepterait de le laisser habiter ici. Après tout se serait plus simple pour lui, elle était au courant de son passé et ne serait pas obligé de lui mentir. Les choses étaient clair avec elle, elle savait qu’il avait fait de la prison et pourquoi il en avait fait…
TERMINE |
| | |
| Sujet: Re: Je suis ton nouveau colocataire. Ft Leah | |
| |
| | | | Je suis ton nouveau colocataire. Ft Leah | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |