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 Dis donc y a du monde ce soir...| Heath

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Joan E. Greene
Joan E. Greene
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MessageSujet: Dis donc y a du monde ce soir...| Heath    Dis donc y a du monde ce soir...| Heath  EmptyMer 13 Mar 2013 - 20:29



“To live is the rarest thing in the world. Most people exist, that is all.”

Joan se trouvait devant son lit alors que pratiquement tous ses vêtements étaient éparpillés dessus. Elle ne voulait pas se tromper dans sa tenue mais en même temps elle ne voulait pas trop en faire non plus. À ce moment précis, elle aurait bien voulu avoir l'avis de sa meilleure amie enfin c'est pas ci elle n'allait pas s'en sortir toute seule. Joan opta pour un tailleur pantalon veste de couleur blanc, bon c'était un choix risqué mais payant normalement. Elle fit une moue en regardant Néko, qui dormait se trouvait allongé sur son lit. Oui ben quoi, elle cherchait peut-être son approbation mais il était trop occupé à roupiller. Elle leva les épaules avant de finir de se préparer et d'attraper ses clés et une bouteille de vin. Joan était un peu nerveuse, mais en même temps y avait de quoi. Elle allait se retrouver absolument seul avec Heath. Son coeur battait la chamade même si elle ne devait pas trop s'emballer non plus après tout ce n'était qu'un dîner. Elle ferma la porte derrière elle et se dirigea vers sa voiture. Il fallait maintenant qu'elle arrive à trouver la maison de Heath, bon elle n'était pas plus bête qu'une autre. De plus, surement que la demeure du richissime Mr Wilde était réputé alors elle n'aurait qu'à demander en cas de besoin.
Ok, Joan était légèrement gênée d'arriver dans presidente drive avec sa vieille voiture. Elle n'était pas forcément à sa place mais bon c'est pas ça qui allait l'arrêter. Elle remonta l'allée qui l'a mené tout droit à la villa. Joan en eu presque le souffle coupé, ça n'avait rien à voir avec sa propre maison. Cependant, quelque chose la chagrinait. Joan savait que Heath possédait bon nombre de voitures mais pas à ce point là. La jeune femme descendit de sa voiture puis se dirigea vers l'entrée avant d'être rejoins par un couple. Joan les regarda plutôt étonné avant de les voir entrer sans sonner ou même attendre qu'on leur ouvre. Joan avait été emporter par le mouvement. Cependant, elle se stoppa sur le pas de la porte en voyant que la maison était noir de monde. Elle fronça les sourcils avant de finalement stopper un homme dans sa lancée.
_ Excusez-moi, c'est bien la maison de Heath Wilde...

Voilà, y avait plus aucun doute elle se trouvait bien au bon endroit cependant elle se trouvait complètement stupide d'avoir cru.. Elle était bien bête et fit un petit sourire triste avant de finalement voir le bar. À vrai dire, elle avait bien besoin d'un verre. Joan regarda la bouteille de vin avant de la donner au barman. Si elle l'a donné à Heath, elle allait se vendre et il comprendrait bien vite qu'elle avait tout autre chose en tête. La jeune femme commanda un gin avant de laisser son regard se perdre sur la foule alors que la musique battait son plein.
Elle avait l'impression de faire tâche dans le décor après elle se demandait même si elle ne ferait pas mieux de s'éclipser. Après tout y avait tellement de monde que Heath ne se rendrait surement pas compte qu'elle ne s'était pas montrée. Elle avala une gorgée de son verre avant de le reposer seulement sa tentative de fuite fut réduite à néant quand un homme vint à sa rencontre et entama la conversation.

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MessageSujet: Re: Dis donc y a du monde ce soir...| Heath    Dis donc y a du monde ce soir...| Heath  EmptyMer 13 Mar 2013 - 22:47



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JOAN & HEATH
to live is the rarest thing in the world. most people exist, that is all.


Un jour, alors qu'il devait avoir vingt ou vingt-et-un ans, Liam Wilde avait regardé son grand frère droit dans les yeux et lui avait dit très sérieusement "Heath, je crois que tu es légèrement schizophrène". Il avait trouvé la chose très drôle, et l'avait principalement mise sur le compte du fait que son cadet avait tout récemment décidé de faire médecine. Sauf qu'aujourd'hui, se dit-il avec une certaine ironie alcoolisée, sa théorie venait plus ou moins de se vérifier. Il ricana, s'enfonça dans son fauteuil en cuir, et se versa un nouveau verre de champagne.
Mais revenons au début de la journée. Chose rare, ce matin là, Heath Wilde était tout seul. Il avait donné congé à sa gouvernante pour la journée, après l'avoir entendue déblatérer pendant cinq longues minutes sur une sombre histoire de fils chéri blablabla mariage à Las Vegas blablabla honte de la famille blablabla aller le raisonner, avait haussé un sourcil, et l'avait laissée partir. Dans les heures suivantes, il s'était rendu compte qu'il avait plus ou moins oublié comment se servir de sa propre machine à café, que c'était chiant quand même de devoir aller acheter ses cigarettes soi-même, et surtout que sa vie était étrangement vide. Il avait tenté d'appeler le dit Liam, et s'était retrouvé confronté avec le répondeur hautement angoissant de celui-ci: "En cas d'urgence vitale, veuillez appeler les pompiers". Ha. Certes. Sympathique. Non, ça va, il n'était pas en train de se vider de son sang. Il avait raccroché. Ses yeux étaient tombés sur le papier qui traînait depuis plus d'une semaine sur sa table basse. Un numéro écrit d'une main de femme, et un peu au-dessus sa propre écriture, en lettres capitales: "Joan". Juste en dessous, il s'était fait une mention à lui-même: "l'appeler, ça serait peut-être pas mal". Premier dangereux signe de schizophrénie.
Mais s'il y avait bien une personne à qui il obéissait, c'était lui-même, alors... il avait composé le numéro. Il avait donné son adresse de but en blanc, elle n'avait pas compris, alors il s'était présenté. Elle avait dit "oh". Puis elle avait dit "d'accord". Il avait raccroché. Pendant une seconde il avait été très bête et très heureux. Il avait senti un sourire parfaitement niais éclairer ses lèvres, et avait bondi, pris de l'envie soudaine d'avoir un rasage parfait, de sentir l'amande douce, et de dégotter dans sa propre cave une bouteille du plus grand cru. Parfaitement. Ca arrive à tout le monde, même aux plus virils.
Il s'était arrêté à mi-chemin entre le jardin et la cave. Il s'était assis sur une marche, avait allumé une cigarette, et là encore son cerveau s'était mis à marcher beaucoup trop vite. La première rencontre au bar avait été fortuite - mais là, c'était clairement du rendez-vous galant. Avec la fille. La fille à qui il avait dit "Je t'aime" sans arrière-pensée sexuelle, dans un accès de sincérité qui l'avait profondément terrifié. Il se visualisa tout à coup dans un mariage, très beau d'ailleurs, sauf qu'il se trouvait devant l'autel en train de prier pour que son frère ait pensé à prendre les alliances. Et avant de comprendre ce qui s'était passé, il avait envoyé un message groupé à la moitié de la haute société de Huntington Beach pour transformer le dit rendez-vous galant en la soirée du siècle. Merde. Liam avait définitivement raison, vingt ans à l'avance, dans son diagnostic. Super médecin, vraiment.
Nous pouvons donc revenir au fauteuil en cuir. Du rendez-vous galant, il ne restait plus que les bouteilles de grand alcool, le costard, et puis voilà. Il renversa sa tête en arrière pour boire d'une traite toute sa coupe de champagne. Il était par ailleurs en grand numéro de charme avec une jolie jeune femme, assise sur l'un des deux bras du dit fauteuil. Il était presque parvenu à sortir définitivement de sa tête la vision cauchemardesque d'une bague de fiançailles à son doigt quand il vit une forme blanche traverser la pièce jusqu'au bar. Robe de mariée? Non, juste tailleur. Très bien taillé d'ailleurs. Surtout de dos. La femme à qui il parlait auparavant réclamait son attention - façon élégante de dire que ses seins attiraient l'oeil. Mais il n'arrivait pas à détacher ses yeux de l'autre silhouette, dont il savait maintenant qu'il s'agissait de Joan. Là, c'était le moment où il devait se sentir un peu coupable, non?
Non, pas coupable, définitivement. Juste un peu jaloux. Un homme dont il n'avait même pas le souvenir de l'avoir invité - fils de pute! escroc! - venait de s'approcher de la jeune femme. Il bondit sur ses jambes, posa le verre vide sur le rebord d'une commode Louis XV, et traversa le salon. Il parvint aux côtés de l'homme en question, l'un des anciens rivaux de la famille Wilde par ailleurs, et se lança dans une parfaite imitation du chien de garde: "Ma maison. Ma soirée. Mes règles. Va voir chez la voisine si j'y suis." Quoi? La voisine allait très certainement très mal le prendre, ç'allait donner encore plus de piment à la soirée. Il décrocha son regard le plus menaçant, à peine désamorcé par le fait que son interlocuteur était bien plus grand que lui, et ne s'écarta de cette oeillade meurtrière que pour glisser à Joan avec un grand sourire: "Bonsoir. Comment vas-tu?".
La culpabilité? Oh, on verrait après.



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Joan E. Greene
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MessageSujet: Re: Dis donc y a du monde ce soir...| Heath    Dis donc y a du monde ce soir...| Heath  EmptySam 16 Mar 2013 - 21:13



“To live is the rarest thing in the world. Most people exist, that is all.”

Joan était en grande discussion, enfin elle écoutait plus qu'elle ne parlait mais apparemment l'homme qui se tenait devant elle,se plaisait à faire d'interminable monologue. Elle avait repris son verre en main surement pour essayer de se soûler autre chose que par les mots qui sortaient des lèvres de cet homme. Cependant, elle entendit le ton de son sauveur, enfin saveur c'était à voir. C'était à cause de Heath après tout si elle se retrouvait dans cette situation. Joan jeta un oeil à Heath avant de boire une gorgée de son verre en l'entendant diriger mon interlocuteur vers la sortie. La jeune femme avait froncé les sourcils avant de finalement se dire qu'elle aurait très bien pu sen sortir toute seule. Enfin, en même temps il n'était pas venu la sauver de son ennui. Joan n'allait pas demander d'explication de tout manière. Elle posa son regard sur le monde se trouvant dans la pièce avant de faire une légère grimace. Certaines de ces femmes portaient de magnifiques robes que Joan ne pourrait surement jamais se payer. Joan leva un sourcil en entendant sa question avant de finalement lui faire un léger sourire. _ Bien et toi ? Enfin j'ai une petite idée de la réponse...
Joan faisait allusion à la femme qui faisait des petits signes en direction de Heath. Elle avait l'air d'avoir de sacrés... poumons. Joan leva les yeux au ciel avant de finalement détourner le regard. Elle essayait de ne pas laisser la déception se frayer un chemin sur son visage. Cependant, c'était plus facile à dire qu'à faire. _ Charmante soirée, très divertissante et surprenante je dirais.
Ok Joan aurait pu faire mieux que ça mais elle n'en avait pas vraiment envie à vrai dire. Elle ne se sentait pas à sa place mais bon elle pouvait bien faire un effort après tout. Elle avala son verre d'une traite avant de finalement poser son verre. _ Une soirée chez Mr Wilde, je suis honorée d'y avoir été invité. Enfin tu aurais dû me prévenir j'aurais fait un effort de tenue. Le bon côté des choses c'est que si je veux arrondir mes fin de mois je pourrais toujours me recycler en serveuse. Joan faisait allusion au serveur qui se faufilaient entre les invités d'Heath.
Bref, elle fit une moue avant de se retourner et de jeter un oeil au barman pour qu'il la serve de nouveau. Elle voulait surement noyer sa déception mais elle n'était pas inconsciente au point de finir complètement bourré devant tous ces snobes. La jeune femme reposa son regard sur Heath avant de finalement noter qu'il était en costume. Elle leva un sourcil avant de faire une moue appréciative. Elle ne l'avait jamais vu habillé ainsi enfin à part en photo dans les magazines. Mais y avait pas à dire il était vraiment charmant et lui aurait bien dit si seulement une sorte de mannequin siliconée ne s'était pas interposée. Joan n'en croyait pas ses yeux, elle croisa ses bras sur son ventre avant de finalement prendre la parole. _ Excusez-moi mais... Joan n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'elle se faisait couper la parole par la blondasse. Elle n'était absolument pas le petit ton supérieur qu'elle utilisait en sa présence alors qu'elle semblait si mielleuse quand elle parlait à Heath. _ Je voudrais un coca light sans glaçon et faites bien attention cette fois-ci, j'ai demandé Light... Le personnel de nos jours.
Joan l'avait regardé se retourner vers Heath alors qu'elle était resté muette face à cette incorrection. La jeune femme lui aurait bien rivé son clou cependant elle n'était pas là pour faire scandale. Elle laissa son regard se poser sur le visage de Heath avant de passer son chemin. Non,elle ne quittait pas le navire bien au contraire. Elle se dirigea vers le bar pour commander le coca light en question avant de revenir vers eux. _ Coca light sans glaçon... Alors maintenant qu'elle a son verre elle pourrait peut-être aller voir ailleurs si j'y suis. Oh je suis confuse, je me présente Joan Greene non pas serveuse mais libraire. Joan avait un petit sourire sur les lèvres alors qu'elle avait planté son regard dans celui de la poupée barbie. Plutôt contente de voir la gêne sur le visage de cette femme, Joan adorait voir ce petit air dédaigneux sur ce visage qui n'était pas si parfait que cela au final.

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MessageSujet: Re: Dis donc y a du monde ce soir...| Heath    Dis donc y a du monde ce soir...| Heath  EmptyJeu 4 Avr 2013 - 15:13



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JOAN & HEATH
to live is the rarest thing in the world. most people exist, that is all.


Il fallait bien l'avouer, il n'en était pas à son premier verre. Le psychologue qu'il n'avait jamais eu lui aurait sûrement dit qu'il était dans le déni le plus total. Mais quitte à faire un déni, autant le faire au champagne... Et pas du mauvais champagne, en prime. Mais le problème, c'est qu'une fois passés les cinq (ou six) verres il devenait dangereusement un gros chat. Oui, tout à fait. Le genre qui se prélasse dans les canapés en cuir et aime se faire gratter la tête. Et se retrouver là tout de suite face à Joan, la Joan n'arrangeait strictement rien à la chose. Parce qu'elle faisait comme une grande tâche de lumière dans son champ de vision - et ce même si elle avait l'air tout sauf à l'aise dans l'environnement qu'il lui avait quasiment imposé. Certes, il devait avoir légèrement l'air stupide à la regarder fixement comme ça - mais ce n'était pas comme si là tout de suite il en avait quelque chose à faire.
"Bien et toi ? Enfin j'ai une petite idée de la réponse...". L'entendre parler le rappela à la réalité. Il esquissa un sourire, puis suivit le regard de la jeune femme, pour tomber sur Madame "Blonde-forte-poitrine", se demanda brièvement quel était son nom d'ailleurs. Elle était par ailleurs en train d'exécuter des signes peu discrets en sa direction - il sentit un vague mépris envers elle, elle était tout à fait ce genre de femme qui le courtisait allègrement quand il faisait officiellement partie du monde de la finance, et qui le poursuivait toujours, comme il était de notoriété publique qu'il était à la tête d'une immense fortune. Mais elle était bien faite, alors il n'avait jamais eu de scrupule à prendre et jeter ce genre de personne. "Je vais fort bien", finit-il par dire avec un léger sourire en coin. Sauf que Joan reprit la parole, évoquant la soirée, et le prétendu prestige que cela constituait de se trouver chez monsieur Wilde. Joan faisait un contraste étrange avec son salon grand luxe, avec ces robes de marque, avec ces faux-semblants. Mais pas un contraste au sens le plus négatif. C'était plutôt novateur, rafraîchissant. Malgré l'alcool, il la vit tout à coup avec une lucidité brutale - le genre de lucidité qui l'avait amené, il y a quelques années, à dévoiler ses sentiments à la jeune femme. Joan appartenait à la vraie vie. "Enfin tu aurais dû me prévenir j'aurais fait un effort de tenue". Il rit - et dans un éclair de de sincérité il prit la main de la jeune femme entre les siennes - toute petite, petite main - et avec un grand sourire lui dit simplement: "Pas nécessaire. Tu es parfaite."
En s'entendant prononcer ces mots, il se dit à lui-même: Ok, Heath, tu es bourré là, il va falloir te reprendre. Il détestait laisser tomber le masque, c'était trop de vulnérabilité, d'un coup. Il n'y avait guère que Liam qui le connaissait sans aucun artifice, mais il savait aussi pertinemment que Liam ne pourrait jamais lui faire le moindre mal. Joan? C'était autre chose. Ils avaient passé du temps ensemble, elle lui paraissait dénuée de toute méchanceté, mais elle était aussi la seule femme à qui il ait jamais sincèrement tenu, et il ne l'avait pas élevée comme il avait élevé son petit frère. La diversion rêvée fut apportée par Madame "Blonde forte poitrine" - tiens, est-ce qu'ils étaient vrais, ces seins, d'ailleurs? Joan sembla immédiatement se renfermer. Mise à part leur couleur de cheveux, les deux femmes n'avaient strictement rien en commun: mais l'une des deux avait au moins l'avantage de ne pas être entièrement faite en plastique. Et puis la femme en question dit ces mots qui firent proprement éclater Heath de rire: "Je voudrais un coca light sans glaçon et faites bien attention cette fois-ci, j'ai demandé Light... Le personnel de nos jours.". Tentant de se reprendre, un poing plaqué contre sa propre bouche pour limiter son hilarité, il s'apprêtait à rappeler à la jeune femme que Joan, loin d'être une serveuse, était une invitée et même la toute première des invitées de cette soirée, quand Joan fit la dernière chose à laquelle il s'attendait: elle partit. Il la regarda s'éloigner, la bouche ouverte dans une muette stupéfaction. Elle fila vers le bar, s'acquitta de la commande, et revint avec un grand sourire. Il sentit son fou-rire le reprendre dangereusement alors que Joan remballait l'autre femme avec un brio rare: "Coca light sans glaçon... Alors maintenant qu'elle a son verre elle pourrait peut-être aller voir ailleurs si j'y suis. Oh je suis confuse, je me présente Joan Greene non pas serveuse mais libraire.". Il y eut un silence pesant, simplement troublé par les derniers relents de ses éclats de rire, durant lequel les deux femmes se jaugeaient du regard. Madame "Blonde forte poitrine" ouvrit la bouche, la referma, ouvrit encore la bouche, la referma, et fini par tourner des talons pour sortir de la pièce en claquant la porte. Alors, Heath se retourna vers Joan avec un air de pure admiration, et se mit à l'applaudir. "Je suis à peu près sûr qu'elle va assassiner mon chien avant de partir pour se venger, mais c'était purement sublime. Merci. Vraiment, merci". Quoi? Il n'était jamais contre un bon spectacle! Un serveur, un vrai cette fois-ci, passait par là - il l'interpella d'un geste de la main: "Deux verres de champagne s'il vous plaît". Quelques personnes les surveillaient du coin de l'oeil - après tout, il était supposé être le roi de la soirée, et personne n'avait jamais vu la jeune femme à ces côtés. Au moins, lui offrir le champagne assurerait à tout le monde qu'elle n'était pas serveuse du tout - et que, au contraire, elle était son invitée privilégiée.




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MessageSujet: Re: Dis donc y a du monde ce soir...| Heath    Dis donc y a du monde ce soir...| Heath  EmptyMar 9 Avr 2013 - 20:32



“To live is the rarest thing in the world. Most people exist, that is all.”

Voilà, il avait réussi à la faire rougir mais en même temps elle trouvait cela bizarre que de se retrouvait là dans la villa de Heath même si bien sûr ils étaient loin d'être parfaitement seuls. Elle avait regardé les mains de Heath entourer les siennes avant de finalement se reprendre et détourner son regard sur les convives. Elle prit une grande inspiration pour retrouver une contenance avant de pincer légèrement les lèvres. C'est alors que miss " je pète plus haut que mon prestigieux derrière " était arrivée. Franchement, Joan ne comprenait pas comment on pouvait être autain à ce point là. Bref, elle avait cependant bien remarqué que au moins ça avait eu l'air de distraire Heath. Joan avait reprit sa place au côté de Heath alors que son regard suivait la tornade blonde qui semblait déserter la villa. La jeune femme ne voulait pas en arriver là mais elle ne pouvait pas non plus se laisser traiter de la sorte. Bonne poire d'accord, mais jusqu'à un certain point. _ Je ne suis pas sûr qu'elle fasse une telle chose, elle pourrait se casser un ongle par contre elle pourrait aisément commanditer le meurtre. Joan avait fait une moue désolée en regardant Heath avant de finalement se mettre elle aussi à rire. La jeune femme passa une de ses mèches derrière son oreille avant de faire un léger sourire au serveur quand celui-ci lui tendit une coupe. Joan avait un léger sourire sur les lèvres faut dire que malgré la déception qu'elle avait ressentit en entrant et en voyant tout ce monde, elle ne regrettait absolument pas d'être venu ce soir. Elle approcha sa coupe de celle de Heath avant de finalement trinquer avec lui. _ Je ne suis pas très douée pour.. ce genre de chose alors trinquons à nos retrouvailles. Joan fit une moue avant de finalement prendre une gorgée de son verre. Le regard de la jeune femme fut attiré par ceux de certaines personnes qui apparemment n'avaient pas d'autre chose à faire que de les épier. Joan se retourna pas vraimet à l'aise avant de finalement se pencher vers Heath pour lui murmurer _ C'est un peu destabilisant, j'ai l'impression qu'on me déshabille du regard. La jeune femme avait fait une grimace avant de poser son regard sur le visage de Heath. Un léger coup de tête en direction d'un petit groupe comme pour appuyer ses paroles. Elle fit un léger sourire avant de finalement froncer les sourcils. Elle avait compris, oui bon elle avait parfois la comprenette difficile. Elle accaparait l'attention de l'autre de cette soirée, ce qui en fait n'était pas pour lui déplaire mais apparemment ce n'était pas au goût de tout le monde. Joan reposa son regard sur Heath avant de faire une légère moue de déception mais en même temps elle devait se montrer résonnable. Elle s'était promis en passant le pas de la porte à ne pas se faire de fausses idées. Jo se pencha vers Heath pour poser un baiser sur sa joue avant de se reculer légèrement. _ Je vais aller prendre un peu l'air, j'ai remarqué la terrasse et la vue à l'air magnifique.
La jeune femme se fraya un chemin avec difficulté jusqu'à la terrasse avant de finalement poser une de ses mains sur la rembarde. Elle laissa un léger soupir franchir ses lèvres avant qu'un sourire n'apparaisse sur ses lèvres. Elle avait eu raison, la vue était vraiment incroyable mais en même temps c'était très différent de là où elle vivait. Elle n'avait pas vu le reste de la maison et pourtant elle savait d'hors et déjà que c'était cette partie qu'elle préférait. La légère brise venait caresser son visage alors qu'elle se doutait que Heath devait être retourné vers ses invités. La jeune femme porta son verre à ses lèvres avant de finalement le poser pour pouvoir resserer les pans de sa veste. Elle ne voulait pas se mettre à l'écars cependant elle voulait juste se ressourcer un peu avant de revenir dans l'arène.
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MessageSujet: Re: Dis donc y a du monde ce soir...| Heath    Dis donc y a du monde ce soir...| Heath  EmptyDim 14 Avr 2013 - 0:48



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JOAN & HEATH
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Chose d'une rareté extrême, quand Heath vit la jeune femme rougir alors qu'il s'était doucement saisi de sa main, il baissa lui-même les yeux. Il ne détournait jamais le regard - jamais. Bien sûr, il lui arrivait de masquer ses sentiments - avec brio, même -, mais il n'éprouvait jamais le besoin de fuir effectivement d'une quelconque façon. Mais la main de Joan n'était pas une main lambda, une main glacée, sur laquelle il ne pouvait mettre ni nom ni sentiments. Il vit arriver avec bonheur toute la diversion qui suivit, la démonstration de charisme de la jeune femme, et son grand fou-rire qui était peut-être très légèrement nerveux après tout. Il était même tant et si bien soulagé qu'il ne parvenait pas à s'émouvoir réellement du fait que son chien adoré risquait d'être la victime des sordides oeuvres d'un tueur à gage - pauvre Grandpa, pourtant il ne méritait pas ça.
Son soulagement indécent laissa place à une espèce de joie totalement stupide. Bon sang, il se sentait comme un adolescent. Avec un petit sourire aux coins des lèvres, un sourire totalement spontané, il amena son verre de champagne contre celui de la jeune femme. "Je ne suis pas très douée pour.. ce genre de chose alors trinquons à nos retrouvailles.". Il s'exécuta, ne pouvant s'empêcher de renchérir avec douceur: "Ca me va. Je suis très heureux de te revoir, Joan". Il allait falloir qu'il arrête de parler aussi vite, sans réfléchir - il avait presque réussi à oublier combien il avait pu être un véritable fils de pute en dévoilant des sentiments pour la jeune femme avant de se rétracter presque immédiatement. Certes, il avait des circonstances atténuantes. Ce n'est pas tout les jours que l'on apprend que l'on est devenu orphelin, et que l'on est fort poliment invité à venir reconnaître le corps de son propre géniteur. Mais il y avait repensé, depuis. Particulièrement tandis qu'il oeuvrait à se reconstruire, terré dans la maison de son frère. Quelque chose en lui n'arrêtait pas de lui répéter qu'il avait commis l'erreur de sa vie en composant le numéro de la jeune femme. Merde, est-ce qu'elle avait toujours été aussi belle?
"C'est un peu destabilisant, j'ai l'impression qu'on me déshabille du regard" Hein? Il ressentit le besoin urgent de s'excuser, vraiment, il ne pensait pas qu'elle s'était rendue compte que depuis le début de la soirée il l'avait observée sous à peu prêt toutes les coutures. Et puis il réalisa que non, c'était strictement impossible - des années d'expérience, voyons, il ne se faisait plus attraper depuis la fin de son adolescence -, et il suivit son regard vers le groupe qui les observait fixement. Ha, oui, tiens, il avait presque oublié qu'il y avait beaucoup d'autres personnes dans le coin. La rançon du succès, comme on dit - pourtant, cela faisait un bail qu'il n'était plus apparu dans les magazines comme LE célibataire de Huntington Beach à marier, le roi local des hommes d'affaires, tout ça tout ça. Mais on continuait toujours à le suivre du regard, à requérir sa présence. Il était toujours riche, après tout. Et aussi le grand organisateur de cette soirée. Mais pourtant il pencha la tête alors que Joan lui semblait dangereusement proche du départ, et lui dit avec une moue boudeuse: "Mais on s'en fout. On s'amuse bien. Non?". Mais a priori il était bien le seul à s'amuser, puisque, ne tenant même pas compte de sa remarque, elle se pencha vers lui pour déposer un baiser sur sa joue. Stop. Un baiser sur sa joue? On se concentre, Heath, on garde un air neutre, voilà, on ne la regarde pas. Certes, il devait avoir vaguement louche à se forcer à ne pas poser les yeux sur elle comme ça. C'était ça ou rougir, et toute sa fierté réclamait de lui qu'il ne rougisse surtout pas. "Je vais aller prendre un peu l'air, j'ai remarqué la terrasse et la vue à l'air magnifique", entendit-il à peine. Il hocha vaguement la tête. Quand son regard revint à nouveau sur l'endroit où Joan se trouvait auparavant, elle avait disparue. Il passa une main sur sa bouche, frottant sa barbe. D'accord, la discussion qui venait d'avoir lieu était hautement étrange. Il vida son verre, en attrapa deux autres sur le plateau du serveur qui re-passait par là - aucun scrupule à avoir, c'était lui qui avait tout payé après tout -, et après une seule seconde d'hésitation les vida successivement à leur tour. Très bon champagne, par ailleurs.
Il passa quelques instants avec le groupe qui les fixait avec insistance un peu plus tôt. L'un des hommes présent, un ancien associé, lui fit remarquer avec un air entendu que la jeune femme avec qui il parlait un peu plus tôt était ravissante. Il eut un sourire crispé, et choisit de ne pas souligner que jamais ô grand jamais il ne l'avait ne serait-ce qu'embrassée - manquait plus que ça, avoir l'air d'un jeune puceau. Mais quand l'homme se sentit obligé d'ajouter: "Tu permets?", avec tout ce que cela impliquait de sexuel, il se sentit faire les gros yeux et dit, simplement mais fermement: "Non."
L'alcool aidant, il se faufila alors jusqu'à la terrasse. Elle était étrangement vide, peut-être parce que la nuit était relativement froide. Mais elle était aussi incroyablement dégagée, et il eut un petit rire méprisant devant tant d'étoiles & de romantisme mielleux. Joan était là, appuyée contre la rambarde, à siroter son champagne. Elle venait de resserrer sa veste - sans plus de réflexion, il retira la sienne et la posa sur les épaules de la jeune femme, et lui frotta les bras. Elle leva vers lui des yeux surpris - et avec un sourire il lui glissa: "Tu ne me détestes pas? Personnellement, je serais pas venu à ce rendez-vous. Si on peut parler de rendez-vous. Mais je suis vraiment heureux de te voir. Peut-être un peu saoul, mais très heureux."




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Joan E. Greene
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MessageSujet: Re: Dis donc y a du monde ce soir...| Heath    Dis donc y a du monde ce soir...| Heath  EmptyDim 14 Avr 2013 - 13:02



“To live is the rarest thing in the world. Most people exist, that is all.”

Quelle étrange sensation, Joan ressentait l'envie de traverser la pièce pour aller embrasser l'autre de ses lieux. Elle pinça ses lèvres dans une moue ca pas si facile à faire de plus elle ne savait pas bien ce qui la liait à Heath à présent. Peut-être qu'il ne s'agissait bien que de l'amitier à présent cependant elle n'arrivait pas à se faire à cette idée. Depuis qu'elle l'avait revu elle n'arrivait pas à se l'enlever de la tête. Faut dire qu'elle n'avait jamais vraiment réussi à l'oublié malgré ses efforts pour que ça arrive. Elle l'avait appris à l'aimer et il était vraiment difficile d'arriver à se défaire de l'emprise qu'il avait eu sur elle. Jo ne voulait pas retomber dans ce qu'ils avaient vécu il y a trois ans de cela. De plus, ça la renvoyait automatiquement à sa propre culpabilité. La jeune femme baissa le regard sur la rembarde alors que ses mains la serraient de toutes ses forces. La honte et la culpabilité la rongeait, elle pensait s'en être débarrassé cependant elle était de retour dans la vie des frères Wilde. Elle releva son regard sur la vue étoilée avant de sursauter très légèrement en sentant quelque chose venir se poser délicatement sur ses épaules. Joan releva son regard pour voir que Heath l'avait rejoint sur la terrasse. Elle ne pu s'empêcher de lui sourire même si elle était tout de même surprise, elle pensait pas qu'il laisserait ses invités et de toute façon elle ne lui en aurait pas voulu après tout c'était le roi de la soirée. Se rapprochement et le fait qu'ils soient seul sur cette terrasse lui faisait croire à des choses qu'elle s'était promise d'oublier. _ Pour être franche, je n'étais pas sûr que ce soit une bonne idée de venir ce soir. J'ai même failli annuler pourtant j'ai ressenti une réelle déception quand je me suis apperçu quand fin de compte il s'agissait dune réception et non pas... Joan passa une mèche de ses cheveux derrière son oreille avant de finalement poser son regard sur la vue de nouveau. _ Mais pour répondre à ta question, non je ne te déteste pas c'est moi qui suis idiote d'avoir une imagination un peu trop fertile. Défromation professionnelle je suppose, je devrais je pense lever un peu plus le nez de mes bouquins. Un léger rire avait franchi les lèvres de Joan avant qu'elle ne repose son regard sur Heath. Elle laissa sa main attraper celle de Heath avant de se mordre légèrement la lèvre. _ Moi aussi je suis heureuse de te voir même si tu es un peu saoul. Joan avait fait une moue amusé avant de lever les épaules dans un geste nonchalant. Ben quoi, après tout c'est lui qui en avait fait part le premier. _ Cette vue est magnifique, je crois que si je vivais ici je passerais là plus part de mon temps sur cette terrasse. Joan fit un léger sourire en sentant le parfum de Heath sur sa veste. Elle ne l'avait absolument pas oublié comme une odeur lui revenant de son passé. Joan arrivait à se demander si en fait elle ne rêvait pas ce moment. Elle allait se réveiller d'un instant à l'autre dans ce studio qu'elle avait occupé pendant 3 ans. L'idée ne lui plaisait guère et si c'était le cas elle devrait peut-être en profiter. _ Je n'ai jamais eu l'occasion de te dire que j'étais désolé pour ton père Heath. Je l'ai su bien après mon départ et je n'ai pas eu le courage de te le dire avant. Joan attrapa la main de Heath dans la sienne avant de lui faire un léger sourire. Pas sûr que ce soit le bon moment pour lui parler de ça cependant c'est une chose qui lui tenait à coeur. Elle aurait voulu être là pour lui dans un moment pareil cependant la vie en avait décidé autrement. _ Tu m'as manqué... Elle avait chuchoté ses quelques mots alors que so regard était ancré dans le sien. Joan détourna cependant le regard car si elle s'était écoutée elle aurait fini par l'embrasser. Difficile de ne pas succomber à la tentation cependant... _ Est-ce qu'il y a une future madame Wilde ce soir ? Joan savait que Heath était un coureur de jupon mais bon après en 3 ans il avait pu trouver la femme qui le ferait devenir un peu plus sage sur ce plan.

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MessageSujet: Re: Dis donc y a du monde ce soir...| Heath    Dis donc y a du monde ce soir...| Heath  EmptyDim 14 Avr 2013 - 17:24



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La nuit, l'immense maison avec vue sur la mer, le grand balcon, le champagne, les étoiles, la musique qui filtrait depuis l'intérieur. Est-ce que le monde avait monté un gigantesque complot contre lui pour transformer une soirée des plus banales en série de clichés de film romantique? Et en plus il était en costume. A nouveau, il ressentit le besoin urgent de lever les yeux au ciel. Et pourtant, il ne songea pas un instant à retirer sa veste des épaules de la jeune femme, et même continua sa friction sur le haut de ses bras pour la réchauffer. Il était pris dans une lutte épique contre son instinct pour ne pas prendre tout simplement la jeune femme dans ses bras. Il avait toujours été quelqu'un de tactile - d'extrêmement tactile, quand il prenait soin de son frère ou qu'il se trouvait en présence d'une personne qui lui plaisait. Et dire que Joan lui plaisait tenait de l'euphémisme. "Pour être franche, je n'étais pas sûre que ce soit une bonne idée de venir ce soir. J'ai même failli annuler pourtant j'ai ressenti une réelle déception quand je me suis aperçue qu'en fin de compte il s'agissait d'une réception et non pas..." Il esquissa un léger sourire. Un rendez-vous? C'était certainement cela, le dernier mot qu'elle n'avait pas prononcé. Elle pouvait être déçue. Un rendez-vous, c'est bien ce que cela devait être à l'origine. Non, ce n'était pas que son imagination était trop fertile - c'était juste lui qui était inconstant. Et le tête à tête, hors d'un cadre de soirées, n'avait jamais été son élément. Entouré, il retrouvait toute son aisance de jeune premier parmi les hommes d'affaires - il avait des ailes. Il laissa son nez effleurer les cheveux de la jeune femme - elle sentait bon, il n'avait jamais trouvé le moindre défaut à Joan Greene. Alors il approcha sa bouche de son oreille, et luttant pour ne pas déposer ses lèvres murmura simplement, un sourire dans la voix: "Désolé. C'est moi. J'ai toujours été un abruti."
Il parvint enfin à se reprendre. Il reprit une distance physique normale avec la jeune femme, et cessa enfin de réchauffer ses bras. Elle le regardait, et même si à cet instant il était légèrement brumeux il y voyait un mélange étrange d'angoisse, de surprise et de tendresse. Elle s'était saisie de sa main, et il la laissa faire avec un sourire. Elle se mordit la lèvre - après avoir vu cela, son ventre se serra et il concentra son attention sur les longs doigts de la jeune femme, qui jouaient avec les siens. "Moi aussi je suis heureuse de te voir même si tu es un peu saoul", finit-elle par lui répondre. Légitime. Il l'avait dit lui-même, et puis les deux derniers verres de champagne cul-sec coup sur coup étaient peut-être un peu de trop pour son foie. Vivons dangereusement. Ce qu'il remarqua surtout, c'est qu'elle venait de lâcher sa main, pour faire une remarque assez surprenante sur son balcon. Il eut un sourire en coin - a priori, elle était gênée. Ou tout du moins toute aussi tendue que lui. Parce que, sérieusement, que venait foutre la vue dans cette discussion?! Son silence dut en dire long sur ses considérations sur cette réplique, puisque presque aussitôt elle ajouta: "Je n'ai jamais eu l'occasion de te dire que j'étais désolé pour ton père Heath. Je l'ai su bien après mon départ et je n'ai pas eu le courage de te le dire avant.". Le sujet qui fâche. Mais il fut mêlé de soulagement, alors qu'elle se saisissait à nouveau de sa main. Son regard rencontra le seul bijou qu'il ne quittait jamais - la chevalière, estampillée du "W" des Wilde qu'il s'était vu léguée à son arrivée à l'hôpital pour reconnaître le corps de son géniteur. Que de souvenirs réjouissants. C'étaient quelques heures à peine avant celle où il avait appelé la jeune femme pour la prier de quitter sa vie à tout jamais. Et pourtant, elle ajouta dans un murmure: "Tu m'as manqué". Aussitôt, comme mue d'une volonté propre, sa main se resserra doucement sur celle de la jeune femme, et il entremêla leurs doigts. Son pouce effleurait le dos de celle de Joan. Elle le regardait. Il soupira: "Toi aussi.". Et pourtant, elle détourna les yeux. Elle rougissait - que de données qui faisaient gonfler son coeur. Il se sentait comme un adolescent. Mais aussi, il se sentait profondément heureux - et il n'allait pas lui permettre de lâcher sa main de sitôt.
"Est-ce qu'il y a une future madame Wilde ce soir ?" Ha? Encore une question qui tombait comme un cheveux au milieu de la soupe. Ou alors il s'agissait seulement d'une enquête préalable, nécessaire aux vues du moment de haut romantisme mielleux qui risquait de suivre. Manipulant leurs doigts entrelacés, il prit soin de lui montrer que hors la chevalière des Wilde, il ne se trouvait sur sa main aucune sorte d'alliance ou de bague de fiançailles. "Aucune. Désolé de te décevoir, mais je ne compte pas épouser Madame Blonde-forte-poitrine. Et certainement pas si elle fait assassiner mon chien". A nouveau, son coeur se gonfla en la voyant lui sourire. Comme fasciné, il amena sa main libre au visage de la jeune femme pour caresser du pouce ce coin de lèvres qui venait de se soulever. Elle avait la peau incroyablement douce, elle était incroyablement belle. Il sentit ses dernières défenses tomber, le champagne aidant. Mentalement, il envoya ses scrupules et sa conscience se faire foutre. Ses doigts quittèrent la joue de Joan, prirent doucement sa tête en coupe. Ils étaient incroyablement proches, un centimètre à peine, et c'étaient près de trois ans et demi d'attente qui le suppliaient de combler cette distance. Et tant pis s'il avait été un brave abruti, s'ils avaient certainement une audience de l'autre côté de la baie vitrée, s'il était loin d'être sobre. Il sentait son souffle sur ses lèvres, qui balayait ses doutes les uns après les autres. Une dernière fois, il murmura: "Tu m'as vraiment beaucoup manqué" - et prit son courage à deux mains, comblant l'espace qui les séparait encore.
C'était Joan Greene qu'il embrassait enfin, et tant pis si son coeur lui semblait sur le point d'exploser, il était profondément heureux.




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MessageSujet: Re: Dis donc y a du monde ce soir...| Heath    Dis donc y a du monde ce soir...| Heath  EmptyLun 15 Avr 2013 - 14:56



“To live is the rarest thing in the world. Most people exist, that is all.”

Joan avait peur que son coeur bondisse hors de sa poitirne, son rythme cardaique avait onsidérablement accéléré en sentant la main de Heath venir caresser sa joue. Elle avait bien regardé les doigts de Heath pour y voir ou plutôt ne pas y voir d'alliance. Bon en même temps, elle en aurait surement entendu parlé car aucune femme ne pouvait épouser le richissime Wilde sans que ça fasse la une des journaux. D'un coup une boule se forma au fond de sa gorge à cette idée avant de finalement la chasser et de juste profiter du moment qui s'offrait à eux. Le regard de Joan faisait des va et vient entre les yeux de Heath et ses lèvres, ce moment de flottement parraissait durer des heures et pourtant Joan l'aurait bien fait durer encore plus car il était à elle et rien qu'à elle. La main de Jo alla se poser délicatement que le torse de Heath avant qu'il comble l'espace entre leurs lèvres. La main de la jeune femme s'aggripa très légèrement à la chemise de Heath alors que son coeur battait à tout rompre dans sa poitrine. Elle avait attendu cet instant depuis 3 ans et demi maintenant et avait du mal à rompre ce baiser. Cependant, Joan se recula quelque peu alors qu'elle fit un sourire à Heath. _ Tu te fais désirer mais je dois bien avouer que ça en valait la peine même si... Elle s'était rapprochée de Heath avec un petit sourire expiègle sur les lèvres. _ J'espère qu'il nous faudra pas attendre 3 ans et demi à nouveau pour pouvoir recommencer. La jeune femme ne préférait pas trop se poser de question car elle n'était pas sûr de vouloir connaître les réponses. Pourtant, une question n'arrêtait pas de tourner dans sa petite tête. Est-ce qu'il l'avait embrassé juste parce qu'il avait un peu trop bu ? Enfin même si elle savait qu'il avait été sincère en lui disant qu'elle lui avait manqué. Elle pinca ses lèvres dans une moue réfléchi avant de reposer son regard sur Heath et de se rapprocher de ses lèvres à nouveau. Elle les laissa glisser lentement et doucement sur celle de Heath avant d'approfondir le baiser un peu plus. Quoi ? Elle en profitait il est vrai mais en même temps elle n'arrivait pas à se raisonner et puis elle était irrésistiblement attirée par lui. Elle lui mordit légèrement la lèvre inférieure avant de faire un sourire et de passer une main pour remettre une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Joan ne pu s'empêcher d'aller se caler dans ses bras, alors que son regard se perdait sur la vue. Les yeux de la jeune femme s'était fermées en entendant les battements du coeur de Heath qui étaient vraiment très rapide. Elle posa sa main sur son torse avant de finalement rouvrir les yeux en laissant un sourire se dessiner sur ses lèvres. _ C'est moi qui te fait cet effet ou alors tu te rends compte que tu as fait une bêtise et tu ne sais pas comment me le dire ? Joan avait fait une moue avant de reposer son regard sur Heath. Cependant, elle n'aurait surement pas la réponse à cette question car un couple venait de se prcipiter sur la terrasse. Apparemment, Heath n'était pas le seul à avoir trop bu ce soir. Joan suivait le couple du regard avant de laisser un léger rire franchir ses lèvres, faut dire qu'ils n'avaient pas l'air d'être pudique c'est deux-là. Joan jeta un regardà Heath avant de secouer la tête dans un geste parfaitement amusé. _ Des amis à toi ? Joan avait appuyé son dos le long de la rambarde avant de reposer son regard sur le jeune "couple ". _ Il doit y avoir bon nombres de chambre d'amis dans cette maison et vous inquiétez pas je connais le maître de ses lieux et je suis sûr qu'il serait ravie de contribuer à cet... amour naissant. Joan avait fait un sourire en coin alors qu'elle avait reposé son regard sur Heath en levant les épaules. _ Quoi ? Tu peux bien leur filer un coup de main... enfin façon de parler. Joan s'était retournée alors qu'elle essayait de garder au mieux son sérieux avant de finir son verre qui l'avait attendu bien sagement. Joan fit un moue de nouveau avant de finir par se rapprocher de Heath à nouveau. Elle laissa ses mains glisser le long de son torse puis sur la base de son pantalon avant d'aller fouiner ses poches pour en sortir un téléphone portable. La jeune femme le regarda un instant avant de le lancer dans le vide. Ok, geste radical et Heath n'allait surement pas apprécier mais elle avait une explication. _ Au moins je suis sûr que si tu me téléphones demain matin pour me dire que tu regrettes ce qui s'est passé ce soir ça ne sera pas avec celui-là. La jeune femme jeta un oeil au portable en miette en contrebas avant de reposer son regard sur Heath. Elle ne pu s'empêcher de laisser un rire franchir ses lèvres en voyant sa tête.
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MessageSujet: Re: Dis donc y a du monde ce soir...| Heath    Dis donc y a du monde ce soir...| Heath  EmptyJeu 18 Avr 2013 - 21:53



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Heath se connaissait bien. Il se connaissait à la perfection. Il savait que lorsqu'il aurait pris conscience de ce qu'il venait de faire - aux vues du rythme de son cerveau, il pouvait espérer que cela arriverait dans la matinée - il allait flipper. Totalement. Il avait toujours été quelqu'un de profondément spontané, et la plupart du temps parlait ou agissait avant de prendre le temps de penser. Bien sûr qu'il avait envie d'embrasser Joan. Cela faisait à peu près trois ans et demi qu'il n'avait eu qu'une seule envie, embrasser Joan - tenez, il était presque sur le point de ronronner. Mais il avait toujours été un homme à femme, un pur collectionneur. Il n'avait jamais eu de relation sérieuse et n'avait jamais réellement cherché à en avoir - quant à partager des sentiments, n'en parlons même pas. Mais avec cette femme-là, c'était différent. Profondément différent. Peut-être parce qu'il avait appris à la connaître avant d'avoir l'occasion de faire quoi que ce soit. Ou peut-être parce qu'elle s'agrippait à sa chemise, et que le contact contre son coeur le brûlait presque tant il était intense. Ou encore parce que le toucher de leurs lèvres était naturel, étrangement naturel et instinctif.
Quand ils se séparèrent enfin, il eut le souffle coupé pendant une seconde. Son regard passa des yeux de Joan à sa bouche - et soudain il la vit sourire, encore. Lui-même sentit ses lèvres s'étirer, comme mues d'une volonté propre. "Tu te fais désirer mais je dois bien avouer que ça en valait la peine même si..." A nouveau, elle se rapprocha de lui et il se rendit compte que sa main n'avait toujours pas quitté ses cheveux. Qu'à cela ne tienne, il n'allait pas s'en plaindre, et il vient doucement appuyer son front contre celui de la jeune femme. "J'espère qu'il nous faudra pas attendre 3 ans et demi à nouveau pour pouvoir recommencer." Dans un rire, il ne put que souffler: "Fais attention, je suis dangereusement instable. Un sale allumeur vicieux." Et il vint à sa rencontre, pourtant, quand elle s'approcha à nouveau pour l'embrasser. Il n'allait pas s'en plaindre - il se sentait bien. C'était comme une prise de cocaïne, mais en meilleur pour la santé. Même si elle le provoquait vicieusement, qu'elle venait de mordre sa lèvre. Sans plus de pensées il referma ses bras autour de la Joan quand elle vint se nicher contre lui - il ferma les yeux un instant, eut un profond soupir satisfait. Jusqu'à ce qu'elle le taquine - "C'est moi qui te fait cet effet ou alors tu te rends compte que tu as fait une bêtise et tu ne sais pas comment me le dire ?" Il aurait peut-être rougi si des années ultra-médiatisé ne lui avaient pas appris à garder un air plus ou moins impassible en toutes circonstances. Il avait toujours eu un faible pour les morsures - il n'était qu'un homme, merde! - mais ne pensait pas avoir eu de réaction gênante. Non, elle devait parler d'autre chose. Le rythme cardiaque, peut-être? Il ouvrit la bouche pour répondre et sauver son honneur, mais fut interrompu par un spectacle légèrement burlesque.
Un couple venait de débouler sur la terrasse. Il reconnut immédiatement l'homme. Il n'était autre que son ancien associé, celui qui à peine un peu plus tôt dans la soirée lui avait fait remarquer que Joan était charmante, et avec bien peu de prestance lui avait demandé s'il lui permettait de passer à l'attaque. Et bien, il n'avait pas mis beaucoup de temps à changer de cible. Il se retourna vers eux, haussa un sourcil. Il ne pouvait pas vraiment juger - il avait été pire, largement pire, mais Joan n'avait pas besoin d'apprendre sa légère tendance à l'exhibitionnisme. "Des amis à toi ?". Il pencha, la tête, eut une légère moue: "On va dire ça". Aussitôt, la jeune femme pris les devants et haussa légèrement la voix pour leur annoncer: "Il doit y avoir bon nombres de chambre d'amis dans cette maison et vous inquiétez pas je connais le maître de ses lieux et je suis sûr qu'il serait ravie de contribuer à cet... amour naissant." Ha bon? Ha, bon. D'accord, il aimait bien se présenter comme un philanthrope. "Quoi ? Tu peux bien leur filer un coup de main... enfin façon de parler.". Ils se faisaient face à nouveau - il eut une moue boudeuse, histoire de bien appuyer le fait que ce qu'il s'apprêtait à dire n'était que pure plaisanterie. "Oh non! Ca veut dire que je peux pas aller les rejoindre?!" Il serra le poing dans un geste purement théâtral, ajouta un sonore: "Merde!"
Mais tant pis - il avait mieux. A nouveau, elle était toute proche de lui. Elle passa ses mains sur son torse, il glissa les siennes dans son dos. Les choses semblaient devenir intéressantes. Celles de Joan avaient atteint le bord de son pantalon, et il avait penché la tête, s'apprêtant à l'embrasser à nouveau - quand il se rendit compte qu'elle lui faisait les poches. Hein? Quoi? Il en fit l'inventaire mental - briquet, cigarettes, argent, téléphone, capote (oui, capote) -, et fronça les sourcils, bloqué dans son esquisse de baiser en se demandant lequel des objets elle allait piocher. Médusé, ce fut son téléphone qu'il vit dans la main de Joan. Elle l'observa une seconde et... il disparut de sa vue. Un bruit sonore plus tard, il avait compris que son tout dernier mobile venait de faire le saut de l'ange. "Au moins je suis sûr que si tu me téléphones demain matin pour me dire que tu regrettes ce qui s'est passé ce soir ça ne sera pas avec celui-là." Il ne l'entendit qu'à moitié, il était trop occupé à pousser un petit couinement de détresse. Sans relâcher une seconde pourtant son étreinte. Deux ou trois fois, il répéta: "Mais...", avant de poser son front sur l'épaule de la jeune femme en pur désespoir: "Tu te rends pas compte... J'ai plus que deux téléphones maintenant, je vais être obligé d'en payer un nouveau encore plus beau et encore plus cher..." Quoi? Il n'avait jamais été matérialiste. Et puis il était riche. Ou alors il n'avait jamais été matérialiste, justement parce qu'il était riche. Et ce n'était pas comme si à cet instant il pouvait en vouloir à Joan.



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MessageSujet: Re: Dis donc y a du monde ce soir...| Heath    Dis donc y a du monde ce soir...| Heath  EmptyMar 30 Avr 2013 - 14:52



“To live is the rarest thing in the world. Most people exist, that is all.”

"Oh non! Ca veut dire que je peux pas aller les rejoindre?!" Joan avait fait une moue avant d'hausser un sourcil dans une mimique de provocation. Ben quoi, en même temps il n'était pas enchaîné à elle alors il pouvait très bien vaquer à ses occupations. Bon d'accord, elle n'assumerait surement pas car elle ne voulait pas le voir se désintéresser d'elle aussi rapidement. Elle pinça ses lèvres avant de jeter un oeil aux "couple " qui quittait la terrasse avec ferveur. Bon fallait pas être devin pour deviner aisément ce que ces deux là avait en tête. Joan avait remarqué la moue boudeuse de Heath et avait lever les yeux au ciel avant de faire un sourire en coin. _ Dis moi on en t'a jamais dit que tu aurais pu faire carrière dans le cinéma ? Je t'assure tu as un talent inné pour jouer la comédie. Un sourire amusé voir limite taquin sur les lèvres, elle laissa ses mains glisser lentement dans le dos de Heath. "Tu te rends pas compte... J'ai plus que deux téléphones maintenant, je vais être obligé d'en payer un nouveau encore plus beau et encore plus cher..." Oui bon elle n'aurait surement pas dû faire ça surtout après s'être rendu compte qu'elle avait tué ce pauvre portable pour rien. Elle fit une moue boudeuse à son tour avant de jeter un oeil en contrebas. _ Je suppose que j'aurais dû m'en douter, un seul téléphone portable n'est pas suffisant pour un homme de ton envergure. Faut dire qu'un seul répertoire ne suffit surement pas à rentrer tous les numéros de tes conquêtes. Ok elle était légèrement jalouse mais bon elle s'en fichait car à vrai dire elle connaissait la réputation de coureur de jupon de Heath. _ Enfin je m'en voulais un peu pour mon geste mais à présent je n'en suis plus si sûr. Joan fit une moue avant de finalement retirer ses mains de Heath pour les poser sur le rebords de la rambarde. Non elle ne reculait pas enfin presque pas, c'est juste qu'elle se posait pas mal de question et qui ne trouverait pas de réponses ce soir. De plus, elle ne voulait pas être l'attraction de la soirée. Ils n'avaient pas besoin d'avoir de public alors qu'apparemment c'était le cas au vu des regards qui se posaient sur eux derrière la baie vitrée. _ Je pense que tes invités vont commencer à se poser des questions. Après tout, tu devrais te trouver à l'intérieur entouré de tout ces... gens. Ok ce n'était pas ce mot qu'elle avait eu en tête au premier abord mais en même temps elle n'avait pas le droit de juger les fréquentations de Heath, de plus elle allait peut être en peu vite en conclusion. Surement, qu'il y avait des personnes très bien dans cette villa mais faut dire que la blonde du bar ne lui avait pas fait bonne impression. Cependant, il ne fallait jamais juger un livre à sa couverture. Elle laissa un de ses doigts glisser sur le rebord de la coupe à champagne avant de reposer son regard sur Heath. _Tu devrais y retourner... Elle se rapprocha de Heath avant de pincer légèrement un bout du tissu de la chemise de Heath entre ses doigts. _ Moi je vais aller demander un autre coupe de champagne et me mêler un peu à la foule. Elle n'était pas forcément très enthousiaste à l'idée mais elle ne pouvait pas non plus quitter cette soirée aussi facilement. Seulement, à quoi bon se faire des idées ? Après tout ils ne s'étaient rien promis d'accord ils s'étaient embrassés mais Heath était un homme à femme et ses mots résonnaient dans la tête de Joan. _ Je dois t'avouer que j'ai bien envie de visiter le reste de cette maison. Tu sais qu'elle doit bien faire au moins 4 fois la mienne. Elle leva le regard vers la villa avec un léger sourire sur les lèvres avant de reposer son regard sur Heath. Elle avança ses lèvres pour aller déposer un baiser au coin de celle de Heath.

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MessageSujet: Re: Dis donc y a du monde ce soir...| Heath    Dis donc y a du monde ce soir...| Heath  EmptySam 4 Mai 2013 - 3:21



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JOAN & HEATH
to live is the rarest thing in the world. most people exist, that is all.


Si on lui avait dit, il y a quelques semaines encore, qu'il se retrouverait tout contre Joan Greene, la tête nichée contre son cou, il aurait beaucoup ri. Il aurait ri jaune, certes, parce que secrètement il espérait toujours la croiser à nouveau, mais il n'y aurait pas cru. Et pourtant elle était là, concrète, palpable, et le monde entier semblait avoir pris son odeur. Elle le tenait tout contre lui, et tant pis si son téléphone venait de se fracasser quelques étages plus bas, pour le moment il était intensément heureux. Pendant la seconde qui séparait sa complainte et la réponse de la jeune femme, il eut un long soupir de satisfaction, et doucement posa ses lèvres sur sa gorge. Il n'allait pas mentir, il était un homme tactile, mais aussi un homme vaguement porté sur l'acte sexuel. Pourtant, quelque chose le retenait. Il avait curieusement envie d'attendre le premier pas de la part de la jeune femme. Peut-être parce qu'il existait un lien entre eux, un lien profond - et ce n'était en aucun cas un lien amical. "Je suppose que j'aurais dû m'en douter, un seul téléphone portable n'est pas suffisant pour un homme de ton envergure. Faut dire qu'un seul répertoire ne suffit surement pas à rentrer tous les numéros de tes conquêtes." Il eut un sourire léger, embrassa à nouveau le côté de la gorge de Joan. Oui, il avait été un homme important, oui, il y avait... beaucoup de monde dans ses contacts téléphoniques. Dieu merci, il ne couchait pas avec toutes ces personnes. Même pas avec toutes les femmes. Et puis même, ce n'était pas comme s'il avait une véritable pensée pour ces personnes à cet instant précis. "Enfin je m'en voulais un peu pour mon geste mais à présent je n'en suis plus si sûre.". Il eut un rire, et retira enfin sa tête du creux de son épaule pour la regarder un instant. Ce fut en replaçant une mèche de cheveux de la jeune femme derrière l'oreille de celle-ci, dans un geste purement tendre et spontané, qu'il lui dit doucement: "Femme cruelle. C'était un très bon téléphone. Il faisait parfaitement son boulot".
Quand elle s'écarta et reposa ses mains sur la rambarde, il se glissa à ses côtés, dos au paysage. Il prit doucement les doigts de Joan entre les siens, recommença à les manipuler doucement. Elle semblait prise dans une réflexion intense - lui, il y avait bien longtemps qu'il avait cessé de penser. Il y eut un instant de flottement, puis il amena cette main dont il s'était saisi à sa bouche pour l'embrasser doucement, les yeux fermés. Il ne les rouvrit que quand il entendit la jeune femme dire: "Je pense que tes invités vont commencer à se poser des questions. Après tout, tu devrais te trouver à l'intérieur entouré de tout ces... gens" Non. Oui. Peut-être. Il n'en avait aucune envie. Il avait invité tous ces "gens" sur un coup de tête, pour fuir ses responsabilités. Ils les regardaient tous, fixement, il savait parfaitement qu'ils étaient en train de parler d'eux. Ils étaient fort probablement en train de faire des pronostics - des pronostics fort poétiques, à savoir s'il avait déjà couché avec Joan, s'il allait le faire bientôt. Quand. Comment. Quelle excuse vaseuse il allait inventer pour la mettre dehors. Joan en était sûrement consciente, c'était une femme intelligente. C'était peut-être pour cela qu'elle cherchait à le fuir. "Moi je vais aller demander un autre coupe de champagne et me mêler un peu à la foule" D'où on lui préférait une bouteille de champagne? Il resserra doucement sa pression sur la main de la jeune femme, à nouveau l'amena à sa bouche, cette fois-ci en la regardant droit dans les yeux. Il n'avait pas envie qu'elle parte. Il savait qu'il agissait comme un enfant. Mais il n'avait vraiment pas envie qu'elle le laisse - et cette vulnérabilité devait probablement se lire dans son regard. Ce fut avec un grand sourire - vaguement puéril - qu'il entendit Joan reprendre la parole : "Je dois t'avouer que j'ai bien envie de visiter le reste de cette maison. Tu sais qu'elle doit bien faire au moins 4 fois la mienne". Elle embrassa à nouveau le coin de ses lèvres - et pris d'une impulsion soudaine, il saisit la jeune femme par la taille et lança: "J'ai tendance à voir un peu les choses en grand... Mais on a tout le temps du monde, le propriétaire va te faire visiter!". Il ne lui laissa même pas le temps de protester - un bras possessif dans le dos de Joan, il la poussa à nouveau vers l'intérieur.
Il aimait sa maison - non, il adorait cette maison. Il avait supervisée sa construction toute entière, elle était exactement ce qu'il en avait rêvé, il y avait entreposé tout son bric à brac absurde. Il pensa pendant une seconde que cela avait un caractère profondément intime, d'en montrer les coins et recoins à la seule femme qui avait réussi à toucher son coeur - mais il envoya vite cette idée au diable, tout en se saisissant de deux coupes de champagne sur le plateau d'un serveur qui passait par là. Geste étrangement récurrent cette soirée. Cette fois-ci, il en tendit cependant un à Joan - "Tu voulais du champagne? Tu as du champagne. Mais tu te débarrasseras pas de moi comme ça." Envahissant? Non. Pour se racheter, dans le doute, il décrocha son sourire le plus adorable - et se pencha à nouveau pour l'embrasser, la tenant toujours étroitement par la taille. Au moins, si quelqu'un dans la pièce avait encore le moindre doute à propos de son rapport avec la jeune femme, il serait fixé. D'accord, il marquait un petit peu son territoire, mais il n'avait jamais été réputé pour sa grande maturité.
Il approfondissait doucement le baiser quand il fut brutalement coupé par le bruit sonore d'applaudissements derrière lui. Tiens. Il n'avait même pas à se retourner pour savoir quelle était la personne derrière lui, croyez-le ou non, mais il aurait pu reconnaître ce bruit entre mille. Il se détacha de Joan en levant ostensiblement les yeux au ciel et en grognant: "Meyers...". L'homme attendu se trouvait bien évidemment derrière lui, tout en classe et costard noir: "Toujours aussi efficace, Wilde. Mais trouve une chambre, histoire d'épargner nos yeux sensibles.". Son meilleur pote, le seul, l'unique. Son sosie avec deux ans de plus - dix centimètres de plus, aussi. Le dernier élément lui donna dangereusement l'envie de montrer les dents quand Meyers se saisit de la main de la jeune femme pour y déposer un baiser, tout en se présentant. Autant de raisons qui firent qu'il prit la parole pour elle et dit, presque sèchement: "Joan Greene. Liam Meyers. Non, vous n'avez pas envie de vous connaître." Quoi? Il savait que Meyers comprendrait. Et sans plus de discours, il enjoint Joan à le suivre à nouveau vers les escaliers en ronronnant: "On commence par l'étage? Il est sympa, mon étage. Et beaucoup plus intéressant que mon meilleur ami." Il n'avait jamais été du genre bâtard possessif - surtout pas avec Meyers, avec Meyers il avait plutôt l'habitude de "partager", pour rester soft. Mais l'idée lui semblait insupportable quand il s'agissait de Joan. Totalement insupportable.




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Dernière édition par Heath A. Wilde le Sam 27 Juil 2013 - 23:56, édité 1 fois
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Joan E. Greene
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MessageSujet: Re: Dis donc y a du monde ce soir...| Heath    Dis donc y a du monde ce soir...| Heath  EmptySam 4 Mai 2013 - 19:34



“To live is the rarest thing in the world. Most people exist, that is all.”

Joan ne s'attendait pas vraiment à ce que Heath l'accompagne dans la découverte de cette maison. Elle pensait qu'il irait rejoindre ses invités à vrai dire et peut être qu'après une courte visite elle se serait éclipsé. D'accord, ce n'était pas franche sympa mais en même temps elle avait besoin de faire le point. Jo savait que pour elle y avait aucun doute sur ce qu'elle pouvait ressentir pour Heath cependant elle ne pouvait s'empêcher de se demander si en fin de compte il ne la considérait pas comme une toute autre femme qu'il aurait pu draguer durant une vulgaire fête. Elle avait pincé ses lèvres dans une moue de réflexion avant de prendre la coupe de champagne qu'il lui tendait. Elle sentait la main de Heath sur sa taille et avait prolongé le baiser qu'il lui donnait. Faut dire qu'elle se sentait parfaitement à sa place quand elle sentait ses lèvres sur les siennes. Comme ci elle avait rêvé ce moment toute sa vie et qu'il avait fini par s'exaucer. Cependant, elle se recula légèrement en entendant quelqu'un frapper dans ses mains derrière eux. À quoi devait-elle s'attendre encore... Elle fronça légèrement les sourcils avant de poser son regard sur un homme qui n'avait pas l'air beaucoup plus vieux que Heath. Un ami de Heath ? En tout cas, elle ne le connaissait pas donc forcément ses applaudissements ne lui étaient pas destinés enfin pas directement. Joan jeta un regard à Heath en entendant l'homme prendre la parole, ok donc en gros Joan passait pour une des nombreuses conquêtes d'un soir de Mr Wilde. La jeune femme regarda l"inconnu lui prendre la main avant de lui faire un léger sourire. Joan aurait volontiers prit elle même la parole pour se présenter seulement elle n'en eu pas le temps car Heath venait de la faire pour elle. Jo posa son regard sur Heath avant de le détourner de nouveau sur Liam Meyers. Elle venait d'ouvrir la bouche pour lui dire qu'elle était enchantée cependant encore une fois Heath ne lui en laissait pas le temps. Prenant même la décision pour elle de vouloir ou non connaître cet homme. Joan avait fait un léger sourire à l'homme qui se trouvait face à elle avant que Heath ne l'emmène de nouveau dans cette visite qui maintenant était guidé. _ Ton meilleur ami ? Excuse moi mais je n'ai vraiment pas eu l'impression que c'était ton meilleur ami. Enfin maintenant ça explique ses allusions assez explicite sur ta vie sexuelle. Joan avait prit une gorgée de sa coupe de champagne avant de monter les marches en compagnie de Heath. Bien évidement elle se doutait que les invités de la soirée allaient pas attendre longtemps avant de se faire des idées sur ce qui allait se passer à l'étage. _ Je suppose que si une catastrophe avait lieu à Huntington et que ta maison venait à être épargné tu pourrais hébergé la moitié de la ville... Joan avait un petit sourire en coin sur les lèvres, alors qu'elle avançait dans un couloir qui semblait sans fin. La jeune femme le suivait bien gentiment en laissant son regard se promener sur la décoration. Bon franchement, elle n'était pas une experte mais au moins elle savait à présent dans quel genre de maison évolué Heath Wilde. _ Alors par quoi on commence la visite ? Surprends-moi... Joan s'était approchée un peu plus de Heath pour pouvoir déposer un baiser au coin de ses lèvres. Ce n'est pas parce qu'elle se posait des questions sur ce qu'elle était entrain de faire ce soir qu'elle allait se priver tout de même. De toute façon, c'était plus fort qu'elle et puis ce n'est pas un simple baiser qui l'engageait à quoi que ce soit enfin du moins du côté de Heath. _ Je suis sûr que cette maison renferme des trésors enfin à moins que tu préfères garder tout ça secret, je comprendrais après tout. La jeune femme avait avalé une nouvelle gorgée de son verre avant d'attraper la main de Heath pour entrelacer ses doigts aux siens.

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MessageSujet: Re: Dis donc y a du monde ce soir...| Heath    Dis donc y a du monde ce soir...| Heath  EmptySam 25 Mai 2013 - 13:13



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JOAN & HEATH
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Le couloir était étrangement vide, contrastait avec l’animation du rez-de-chaussée. Chose logique après tout - il n’entreposait que très rarement de l’alcool dans les chambres à coucher. Mais en y mettant les pieds, le bras toujours passé autour de la taille de la seule et unique Joan Greene, il regretta presque d’avoir quitté la troupe de ses camarades de débauche - qui, aussi déséquilibrés qu’ils puissent paraître, le rassuraient profondément. Quelque chose comme l’effet de masse. Même s’il venait de dénigrer ouvertement le premier d’entre eux, Liam Meyers, devant la jeune femme. Réflexe de survie. Ils avaient fait beaucoup de choses ensemble, tous les deux, mais il n’aurait pas pu supporter qu’il s’attaque à la seule femme qui ait jamais compté pour lui. Alors oui, clairement, il venait de marquer son territoire comme le dernier des animaux - mais il ne le regrettait strictement pas. Preuve: à la remarque de Joan sur son attitude paradoxale par rapport à son prétendu meilleur ami, il se contenta de nicher son visage dans le cou de la jeune femme, d’y déposer un baiser. Tout en continuant à marcher, oui - des années d’expérience. «Tout le monde au rez-de-chaussée connaît ma vie sexuelle et y fait allusion. C’est pas comme si j’avais cherché à la cacher». Il n’avait jamais été le sommet de la discrétion, il fallait le dire. Il fut un temps, la cocaïne aidant, le surprendre dans des positions compromettantes était devenu un sport national pour ses «amis». Il avait appris à ne pas s’en soucier. Seul le jugement de son petit frère importait réellement à ses yeux - alors tout le reste lui passait loin au dessus de la tête, tant que Liam n’était pas témoin direct de ses dérives. Et à l’heure d’aujourd’hui, il n’avait pas franchement évolué.
«Je suppose que si une catastrophe avait lieu à Huntington et que ta maison venait à être épargné tu pourrais hébergé la moitié de la ville...» Il eut un rire. Sa main passa de la taille de la jeune femme à ses doigts, qu’il enserra doucement. Il avait conscience que sa maison pouvait sembler... impressionnante? Pour lui, elle était surtout le lieu de réunion de toutes ses collections improbables. Un endroit où se trouvaient entreposés tout ce qui comptait pour lui. Surtout à cet étage - cet étage qu’on ne voyait presque jamais. «Je suis sûr que cette maison renferme des trésors enfin à moins que tu préfères garder tout ça secret, je comprendrais après tout.» Il pencha la tête. Le genre de personnes qu’il accueillait ici ne prêtaient pas d’ordinaire grande attention à ses trésors. Ou alors au type de trésors qu’il entreposait dans sa cave - mais il fallait bien avouer qu’ils en valaient également le détour. Etrangement fasciné, il vit Joan porter à nouveau son verre de champagne à ses lèvres, puis reprendre sa main et entremêler leurs doigts. Il eut un léger sourire, et enfin parvenu à un endroit qui semblait lui convenir poussa une porte.
Trois pièces en enfilade, qui correspondaient à ce qu’il avait de plus intime. Tout au fond, sa chambre à proprement dire, et puis l’une des salles de bain. Mais la plus importante des trois était celle sur laquelle ils débouchèrent directement. Il y passait le plus clair de son temps - c’était peut-être la raison pour laquelle quelques bouteilles de scotch trônaient sur une commode. Mais surtout, il y avait l’un de ses pianos, au plein centre de la pièce. L’ensemble pouvait paraître dans un état proche du chaos - en raison de l’accumulation de vieux comics, de cds et de vinyles. Mais c’était plus un cocon que toute autre chose. Au-dessus de la commode, une photo grand format encadrée montrait les frères Wilde adolescents, souriants, le jour des dix-neuf ans de Heath, avant ses premiers déboires avec la drogue. Il se tourna vers Joan, avant de s’assoir sur le rebord du banc de son piano. «Bienvenue dans mon cerveau. Tous mes trésors sont là - tous mes petits secrets» - il eut un sourire, en cherchant bien il aurait même été possible de trouver ce qui lui restait de cocaïne dans un recoin de tiroir. De sa main libre, il attrapa la bouteille de scotch la plus proche, en but une longue gorgée - puis il attira Joan sur ses genoux et la prit doucement dans ses bras, posant sa tête sur son épaule. «Je n’ai rien à cacher», dit-il, avant d’ajouter au terme d’un silence et avec la plus adorable de ses moues: «Dis-moi, je te retiens pas ici contre ton gré, au moins?» Il déposa à nouveau ses lèvres sur l’épaule de la jeune femme, poussa un long soupir de contentement - avant de descendre sans plus de dialogue une nouvelle gorgée de whisky.



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MessageSujet: Re: Dis donc y a du monde ce soir...| Heath    Dis donc y a du monde ce soir...| Heath  EmptyMer 5 Juin 2013 - 19:52



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Le regard de Joan parcourait la pièce qu'ils venaient de franchir. Faut dire qu'elle ne s'attendait pas à ça ou peut être que si finalement. Y avait un côté secret de Heath que Joan ne connaissait pas et cette pièce en faisait parti. Son regard s'était cependant posé sur la photo des frères Wilde alors qu'un léger sourire amusé s'était déssiné sur ses lèvres. Ils avaient vraiment l'air heureux sur cette photo presque différents. Aujourd'hui, les frères Wilde étaient marqués par la vie et Heath était surtout marqué par ses excès en tout genre. Jo avait détourné le regard sur Heath de nouveau alors qu'il attrappait une bouteille de scotch. Elle fit une moue mais n'eu pas le temps de répliquer quoi que ce soit qu'il l'attirait de nouveau à lui. Elle devait bien avouer que ce n'était pas pour lui déplaire, elle avait laissé glisser ses mains sur celle de Heath alors qu'elle reposait son regard sur cette photo. _ Bien sûr que non je suis parfaitement libre Heath alors si j'avais voulu partir je l'aurais fait. Joan se tourna histoire de faire face à Heath avant de déposer ses lèvres sur les siennes alors que sa main attrapait la bouteille de Scotch. Elle s'était relevée avant de faire une moue en reposant son regard sur Heath. _ Je crois que tu es bien trop attaché à cette bouteille et ça me rend légèrement jalouse. J'arpentais la pièce lentement en laissant mes doigts se promener sur les différentes choses exposaient dans cette pièce avant de me retourner de nouveau vers Heath. Joan avait posé la bouteille sur une sorte de commode avant de finalement repartir vers heath pour poser ses mains sur ses épaules tout en les faisant glisser pour se retrouver penché sur son dos. _ Tu me jouerais un morceau ? Joan lui avait fait un léger sourire alors qu'elle déposait ses lèvres dans son cou. La jeune femme se redressa avant de finalement le laisser pour qu'il puisse jouer tranquillement alors qu'elle allait s'asseoir sur un tabouret. Son regard s'était reposé automatiquement sur cet homme pour qui son coeur battait à tout rompre. Elle avait retiré sa veste, la posant sur le dossier du tabouret, avant de croiser les jambes et de faire un petit sourire à Heath. Joan était déterminée à ce qu'il lui joue un morceau et s'il le fallait elle pouvait très bien se montrer convaincante. Fallait dire aussi qu'elle voulait en profiter car pour une fois qu'il n'y avait pas d'interférence que ce soit avec les poupées qui pullulaient dans la maison ou encore les fameux amis qui n'en finissaient plus d'après elle de faire des pronostiques. Car oui Joan n'était pas bête et elle se doutait que les paris allait bon train à savoir si oui ou non Heath Wilde allait se taper ou non la femme qui était montée avec lui. Seulement voilà Jo n'en avait rien à faire et elle n'allait surement pas s'arrêter de vivre juste pour satisfaire ou non la curiosité mal placé d'un petit groupe d'individu qui d'après elle n'avait pas grand chose à faire de leur journée à part jouer avec des choses qui les dépassaient complètement. Elle avait reposé son regard sur Heath alors qu'il laissait ses doigts glisser sur les touches du piano. Joan avait toujours voulu apprendre à jouer de cet instrument cependant l'occasion ne s'était jamais présenté. Elle savait très bien qu'elle pourrait se laisser charmer par cette scène et de toute façon elle était persuadée que c'était trop tard car elle n'avait pas l'intention de reculer maintenant. Son regard était comme figé et ne pouvait se détacher de ce tableau parfait qu'elle avait sous les yeux. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres avant qu'elle ne finisse par se relever pour aller s'asseoir au côté de Heath. Joan avait déposé sa tête délicatement sur son épaule, elle s'était trompée en fait en se disant qu'elle n'avait rien à faire ici. Enfin faut dire aussi que la petite fête avait pris une tournure plutôt inattendu pour Joan mais surement aussi pour Heath. Elle n'arrivait pas encore à savoir pourquoi Heath se comportait ainsi avec elle à moins qu'en fait il ne s'agisse que d'une ruse et qu'en fin de compte Heath se comportait ainsi avec toutes les femmes qu'il voulait avoir dans son lit. Elle avait fait une moue à cette pensée avant de reposer son regard sur le visage de l'homme assis à ses côtés avant de la chasser complètement. De toute façon, elle s'en moquait bien car elle était bien et ne voulait pas obscurcir le tableau ça viendrait bien assez vite.

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MessageSujet: Re: Dis donc y a du monde ce soir...| Heath    Dis donc y a du monde ce soir...| Heath  EmptyLun 10 Juin 2013 - 0:22



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JOAN & HEATH
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Un psychologue aurait mis cela sur le compte du fait qu’il avait grandi sans mère. Ou alors qu’il avait dû jouer très tôt, trop tôt, le rôle du père et de l’adulte pour son jeune frère. Ou alors simplement sur un quelconque complexe vis à vis des femmes, proche d’une sordide quête d’une personne qui serait capable de l’apaiser. Toujours était-il qu’il se sentait toujours extrêmement bien quand il tenait une femme dans ses bras. Il aimait le contact, sentir une peau contre la sienne, même hors d’un contact sexuel. Hors des représentantes de l’autre sexe, il avait même toujours aimé être en contact avec son frère. C’était une part enfantine qu’il n’avouait qu’à ce dernier. Un besoin impérieux de chaleur humaine. La tête nichée dans le cou de Joan Greene, il respirait doucement, une fois encore tout proche de ronronner. «Bien sûr que non je suis parfaitement libre Heath alors si j'avais voulu partir je l'aurais fait.» Il eut un léger sourire - et, toujours un peu plus vulnérable dès lors qu’il avait commencé à beaucoup boire, il approfondit le baiser que la jeune femme lui proposait avant que celle-ci ne se saisisse de sa bouteille de scotch. Il poussa un petit gémissement à la perte. A cet instant, l’alcool était, de façon extrêmement contradictoire, le seul contact qui lui restait avec la réalité. L’incarnation de ses habitudes, et de sa vie d’éternel célibataire, face à la seule femme au monde qu’il savait capable de lui faire perdre pied. «Je crois que tu es bien trop attaché à cette bouteille et ça me rend légèrement jalouse.» Elle venait de quitter ses genoux en prononçant ces mots. Avec un large sourire, il pointa du doigt la bouteille, qu’elle venait de déposer sur la commode. «Je suis marié à cette bouteille, et accessoirement à toutes ses petites soeurs. Sois gentille avec elle. Je voudrais pas déjà être veuf.» Il n’était pas si loin de la réalité - après tout, sa relation avec l’alcool était bien la seule avec qui il y avait eu un semblant de long terme. Déséquilibré, Heath? Oh, si peu.
Faux, il y avait une deuxième relation à long terme qu’il avait été capable de construire. Celle-ci remontait à l’enfance, et il en parlait peu. Bon, il n’était pas sorcier de la deviner - il suffisait de jeter un oeil sur son pub, sur le piano qui y trônait fièrement et prenait bien de la moitié de la place de la salle. Il n’y avait guère qu’à son petit frère qu’il avait parlé directement de son amour dévorant pour la musique. Et peu de personnes savaient réellement qu’il était capable d’en jouer à la perfection - il se vantait de beaucoup de choses, mais pas de celle-là. Mais a priori, Joan avait l’air bien décidée à le pousser à lui en faire la démonstration - et il n’allait bien évidemment pas tapoter trois touches pour lui faire croire qu’il était débutant, ce serait proprement stupide. Alors qu’elle se penchait sur son dos, glissant ses mains contre lui, il bascula la tête en arrière dans un soupir. «Ca dépend. Qu’est-ce que tu offres en échange?» Remarque salace du soir, bonsoir. Quoiqu’il n’avait pas pensé à mal en la prononçant - c’était plutôt une manière de prolonger le jeu. Surtout qu’elle venait de déposer ses lèvres dans son cou, sans aucun scrupule. Il porta ses mains à son cou, détendit un peu plus un noeud de cravate qu’il n’avait jamais franchement serré, puis défit un bouton de sa chemise une fois l’accès libéré. Il n’y avait guère que lorsqu’il jouait du piano qu’il n’aimait pas avoir de public. Pour tout le reste, être observé l’excitait plus qu’autre chose. Oui, même dans la situation à laquelle vous êtes en train de penser. Le piano, donc. Et puis merde. Il se débarrassa purement et simplement de la cravate, l’envoya valser dans un recoin de la pièce (qui n’avait pas franchement besoin de ça pour apparaître chaotique), et posa ses mains à plat sur les touches d’ivoire.
Ce piano à queue était l’un de ses trésors. L’un des derniers cadeaux de son père, une façon comme une autre de le féliciter d’avoir traité avec le diable en acceptant de reprendre la carrière familiale. Il avait dix-neuf ans. Comme sur la photo qui trônait au-dessus du buffet. Juste avant la descente en Enfer, donc. Joan avait fini par s’éloigner, et l’observait fixement. Elle voulait du spectacle? D’accord. Elle allait en avoir.
Il n’hésita pas longtemps. Il avait deux répertoires à sa disposition, où chaque morceau était pratiquement connu par coeur - classique, où il avait appris sa technique quand il pouvait encore prendre des cours, et jazz, où il pouvait se vanter d’avoir été parfait autodidacte. Joan à nouveau s’était levée, et s’était assise à ses côtés. Elle allait donc avoir une encore meilleure vue - il eut un sourire en coin, et opta pour la technique. La pure frime, donc. Il poussa un long soupir - et, tout à fait conscient de l’absurdité d’un tel morceau entre ses doigts, entama l’op. 64 de la septième valse de Chopin avec tout le naturel du monde.
Il s’efforçait de ne pas penser à la proximité de la jeune femme. Il savait que son visage devenait extrêmement expressif quand il jouait - il savait qu’il avait l’air dangereusement vulnérable, et c’était cela bien plus qu’une éventuelle faille dans ses capacités qui l’angoissait. Et il était ivre - ce qui n’arrangeait en rien la chose. Pourtant, ses doigts ne faillirent pas une seconde, le temps que dura le mouvement. Ils restèrent fidèles, tandis qu’il mordait doucement sa langue sous la concentration. Il n’entendait plus Joan - non seulement elle ne parlait plus, mais il crut même percevoir que son souffle s’était coupé. Il n’en tint pas compte. Ses doigts caressaient simplement l’ivoire, dans ce qui de l’extérieur devait sembler un véritable rapport charnel entre le piano et lui. Quelque chose de profondément sensuel, au gré des balancements de la valse. Avec un très léger sourire, proche de la béatitude, il laissa courir ses doigts dans les dernières notes, les plus rapides, puis s’arrêter tout à coup.
Il soupira à nouveau, releva les yeux. Il glissa un regard vers la bouteille de scotch, sur la commode, tout en évitant soigneusement de s’égarer sur Joan. A mi-chemin entre le grognement et le caprice d’enfant, il finit par dire: «Je peux avoir du scotch, maintenant?»



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MessageSujet: Re: Dis donc y a du monde ce soir...| Heath    Dis donc y a du monde ce soir...| Heath  EmptySam 15 Juin 2013 - 0:45



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Joan ne pouvait détourné son regard d'Heath, elle n'aurait jamais pu imaginé cela. Enfin, bien évidemment elle se doutait qu'il devait savoir jouer vu qu'il avait un piano ici dans cette pièce mais aussi dans son pub. La jeune femme en avait presque le souffle coupé alors qu'elle écoutait attentivement note après note. Elle aurait adoré pouvoir jouer comme ça cependant elle n'avait jamais vraiment eu les moyens de prendre des leçons. Son regard s'était posé sur le visage de l'homme assis à côté d'elle alors qu'elle semblait déceler chez lui, une toute autre facette de sa personnalité. Quelque chose était différent chez lui, Joan ne l'avait jamais vu aussi concentré et sérieux à vrai dire. Elle semblait déceler une certaine fragilité qui elle devait avouer la faisait complètement craqué, elle aurait presque interrompu Heath pour lui montrer à quel point elle avait envie de lui à ce moment très précis. Cependant, elle n'avait pas bougé d'un cil alors que son regard se posait à présent sur le mouvement de ses mains. Elle ne savait pas combien de fois il avait pu jouer ce morceau auparavant mais en tout cas il semblait pouvoir le jouer les yeux fermés. Elle fit un sourire alors que Heath venait de terminer le morceau cependant elle n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il réclamait sa bouteille. Joan avait fait une moue avant de se lever et de passer ses jambes sur celle de Heath le forçant à se reculer légèrement du piano pour qu'elle puisse s'asseoir à califourchon sur lui. _ Je ne sais pas à vrai dire, je n'ai jamais dit qu'en échange d'un morceau tu aurais ta bouteille de scotch. Tu es vraiment très doué, je dois dire que j'ai été totalement bluffé. Enfin je ne veux pas dire que j'avais des doutes sur tes talents de pianiste mais je sais pas c'était très différent, tu étais différent. Joan avait posé ses lèvres sur les siennes alors qu'elle passait ses mains autour de la nuque d'Heath. _ Merci de bien avoir voulu jouer pour moi. C'était un moment très agréable. Joan avait déposé un léger baiser sur les lèvres de Heath avant de passer une main dans ses cheveux, très doucement, elle adorait ce tête à tête très privilégié qu'il voulait bien lui accorder même si elle ne savait pas si ça durerait bien longtemps. _ Tu penses que tu pourras m'apprendre un jour ? Même si je doute d'arriver à jouer aussi bien que toi. Je ne suis pas vraiment doué avec mes mains enfin... Joan avait fait un petit sourire espiègle avant de rajouter _ enfin quand il le faut il s'avère que je sais parfaitement quoi faire avec mes mains. Joan avait laissé un rire franchir ses lèvres avant de se reculer légèrement cependant ses fesses avaient fini leur course sur les touches du piano. Un nouveau rire avant qu'elle s'approche un peu plus de Heath. _ Tu vois je suis comment dire assez maladroite parfois mais au moins j'ai réussi à sortir des notes de ce piano même si ce n'est qu'avec mes fesses. Joan avait déposé un nouveau baiser cette fois-ci au coin des lèvres de Heath avant de finalement se relever. La bibliothèque avait attiré son attention, des livres, voilà ce qui passionnait Joan bon en même temps c'est pas pour rien qu'elle en avait fait son métier. Elle laissa sa main glisser dans les cheveux de Heath avant de finalement s'éloigner pour parcourir la bibliothèque du regard. _ Tu les as tous lu ? Joan s'était retourné vers Heath alors qu'elle tenait un de ses livres dans la main. Parcourant très légèrement les pages avant de le refermer et de le remettre en place. Elle s'était appuyée sur le rebord de la bibliothèque alors que son regard se reposait sur lui. _ Tu sais que cette pièce est assez incroyable, j'ai jamais rien vu de pareil. Enfin je ne parle pas du désordre qui y règne au moins ça se voit que cette pièce est vivante. Un léger sourire en coin alors que j'étais restée parfaitement en place mais à vrai dire je n'étais pas chez moi alors j'essayais tout de même de ne pas toucher à tout. Après tout, j'avais conscience que Heath m'avait fait découvrir cette pièce qui lui était très personnel. 
 

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MessageSujet: Re: Dis donc y a du monde ce soir...| Heath    Dis donc y a du monde ce soir...| Heath  EmptySam 22 Juin 2013 - 20:12



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JOAN & HEATH
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S’il avait pu, il serait parti en courant - mais il avait trop bu pour cela. Il serait allé se terrer quelque part - mais il se trouvait déjà chez lui, et ne trouverait guère d’endroit plus familier que cette pièce. Ou alors il aurait bu, beaucoup, et longtemps - mais apparemment, Joan n’avait pas l’air franchement décidée à lui rendre la bouteille de scotch qu’elle lui avait purement et simplement arraché des mains. Il se savait talentueux, à force de pratique, mais n’aimait pas particulièrement être observé alors qu’il jouait. Il n’aimait pas avoir l’air sincère. Liam le savait, même Joan le savait, après tous ces jours passés à l’hôpital, au sommet de la vulnérabilité. Il était rare de le voir pudique - et pourtant, il détourna les yeux de la jeune femme quand elle eut un léger sourire. Episode fini? Il espérait ne pas avoir à jouer un autre morceau. Il était un mec poli, dans l’ensemble, et puis un dragueur invétéré, donc ne manquerait pas une occasion d’impressionner une jolie femme. Mais s’il pouvait le faire d’une autre manière, il ne cracherait pas dessus.
En parlant d’impressionner d’une autre manière... Elle semblait prête à lui en donner l’occasion. Etrangement souple pour quelqu’un qui se revendiquait maladroite, elle venait de grimper sur lui, à califourchon sur ses genoux, et lui faisait face. Non contente de le provoquer physiquement (alors qu’il n’était qu’un homme! diantre!), elle avait entrepris de le recouvrir de compliments. Non contente de flatter son égo de toutes les manières possibles et imaginables, elle venait, après l’avoir remercié, de l’embrasser. Puis de glisser une allusion on ne peut plus discrète à d’éventuelles capacités dans le domaine sexuel, comme quoi elle «savait parfaitement quoi faire avec ses mains» lorsque cela s’avérait nécessaire. Et puis merde. Tant pis pour la tenue, tant pis pour l’acharnement qu’il avait jusque là mis à traiter Joan différemment de toutes ses conquêtes. Il se permit de glisser doucement ses mains dans le dos de la jeune femme, sous son chemisier. Un frisson lui parcourut l’échine, il entreprit de s’installer confortablement contre la peau brûlante de la jeune femme. Et puis, elle fit une chose qu’habituellement il ne pardonnait pas. Elle se recula légèrement, et ses fesses appuyèrent sans délicatesse sur les touches du piano. Il écarquilla les yeux, retira prestement ses mains de leur refuge. Se penchant légèrement de côté, il vérifia rapidement que l’instrument était intact - avant de pousser un long soupir de soulagement en constatant que, effectivement, il l’était. Une fois cette minute d’inquiétude passée, il put redevenir taquin. Ses yeux s’ancrèrent dans les yeux de Joan. Il eut un sourire quelque peu ironique - « La prochaine fois que tu essayeras de t’assoir sur mon piano, je serai dans l’obligation de te tuer. Laisse-moi conserver une bonne relation avec tes fesses. Elles ont l’air sympa, je jure de les aimer tant qu’elles n’agresseront pas mes pianos outre mesure.» Quoi? Tout le monde à Huntington Beach savait qu’il aimait considérer les parties les plus avantageuses du corps des femmes comme de véritables êtres vivants, avec qui il pouvait interagir, discuter, voire lier de véritables relations d’amitié (ou d’amour). En témoignent les seins de sa voisine, avec qui il appréciait toujours un bon dialogue.
Mais il ne pouvait pas lui en vouloir longtemps, et encore moins faire mine de lui en vouloir longtemps. Elle l’embrassait à nouveau - délicatement, presque pudique. A nouveau, il installa confortablement sa tête au creux de son cou, et soupira. Et puis elle se leva. Vif, malgré un taux d’alcoolémie déjà un peu trop avancé, il reprit possession de sa bouteille de scotch et se mit à la téter avec bonheur. Une, deux, trois grandes gorgées de whisky. La chaleur familière se répandait dans son ventre - et cette impression profondément paradoxale de sécurité dans l’alcool le poussa à rejoindre Joan, et à la prendre tout doucement dans ses bras, dans son dos, alors qu’elle s’interrogeait sur le contenu de sa bibliothèque. Il eut un sourire, et un rire, alors que ses mains s’aventuraient à nouveau sous le chemisier, cette fois pour trouver place sur le ventre. «Ca te surprend? Je suis sûr que tu pensais que je savais pas lire.» Il pencha la tête, glissa un baiser à la jonction du cou et de l’épaule. «Enfin, si ça peut te rassurer, ce sont surtout des comics. Et des bouquins d’économie. Je vais cruellement te décevoir, mais la littérature ça a jamais été mon truc.» Elle s’écarta une seconde, feuilleta un livre, le remit en place, le regarda à nouveau. Elle devait être un peu déçue - lui savait qu’elle vivait de et pour cette littérature. Ils n’avaient jamais été particulièrement assortis - non, ils étaient même radicalement opposés. Il y avait souvent songé, après son innommable erreur de se rétracter quant à ses sentiments pour la jeune femme, comme pour se réconforter. 
«Tu sais que cette pièce est assez incroyable, j'ai jamais rien vu de pareil. Enfin je ne parle pas du désordre qui y règne au moins ça se voit que cette pièce est vivante.» Est-ce qu’il était vaguement paranoïaque, ou il y avait quelque chose d’ironique dans cette déclaration? Il se savait bordélique, il savait qu’il entassait des collections absurdes, et que cela pouvait être parfois un petit peu effrayant. Son frère ne s’était pas privé de le lui signaler. Il eut un temps d’hésitation, et puis il se décida, et enroula à nouveau ses doigts dans les cheveux de la jeune femme. Il déposa un baiser sur ses lèvres, puis un autre, et au troisième se laissa aller à l’approfondir, laissant ses mains migrer dans le dos de Joan Greene. Il y avait quelque chose qu’il ne comprenait pas - pourquoi la chose lui serrait le coeur, pourquoi il se sentait instinctivement proche d’elle, et d’elle seulement. Il avait peur d’avoir envie de construire quelque chose de sérieux. Au plus profond de lui-même, il était terrifié. 
Il allait vraiment, vraiment être terrifié demain matin.
Il rompit le baiser, posa son front contre celui de Joan. Dans un ronronnement, il finit par glisser: «Il y a d’autres pièces. Encore plus intéressantes. Ma chambre, au hasard.»




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MessageSujet: Re: Dis donc y a du monde ce soir...| Heath    Dis donc y a du monde ce soir...| Heath  EmptyJeu 27 Juin 2013 - 12:02



“To live is the rarest thing in the world. Most people exist, that is all.”

Joan se trouvait alors face à la bibliothèque alors qu'elle parcourait les titres des livres. Un sourire était venu se dessiner sur ses lèvres en sentant les mains de Heath venir caresser légèrement sa peau. «Ca te surprend? Je suis sûr que tu pensais que je savais pas lire.»  _ C'est un peu ça je pensais que tu étais plus amateur d'images. Un sourire malicieux sur les lèvres, Joan avait fini par laisser un rire franc et clair franchir ses lèvres. Un frisson l'avait envahi quand elle avait senti les lèvres de Heath se poser dans son cou. Ok, il était indéniable qu'il lui faisait de l'effet cependant elle n'était pas sûr que ce soit une bonne idée que de poursuivre ce tête à tête. «Enfin, si ça peut te rassurer, ce sont surtout des comics. Et des bouquins d’économie. Je vais cruellement te décevoir, mais la littérature ça a jamais été mon truc.» Joan avait haussé les épaules avec un léger sourire sur les lèvres. _ Pourquoi je serais déçue, c'est pas parce que j'ai l'amour des livres que tu es obligé de l'avoir Heath. Je veux dire tu as une passion pour le piano par exemple alors que je ne sais même pas jouer deux notes successives. La jeune femme avait fait une moue avant de laisser son regard se poser de nouveau sur la pièce. Quelque part, c'est vrai qu'ils étaient différents et sur bien des points. Seulement, elle n'aurait manqué cette soirée pour rien au monde enfin même si à présent elle doutait de vouloir rester plus longtemps. Elle n'arrivait pas à s'enlever de la tête que Heaht pouvait très bien avoir fait ce numéro de charme à d'autres femmes avant elle. D'accord, Heath ne lui avait jamais caché qu'il était homme à femme cependant elle ne voulait pas être qu'un nom de plus sur une fichu liste. Elle avait passé ses bras autour de sa taille quand il était revenu vers elle alors qu'elle était consciente de perdre toute lucidité quand heath posait ses lèvres sur les siennes.

Un rire avait franchi ses lèvres alors qu'elle s'était légèrement redressée pour faire une moue amusée. _ Oh mais je ne doute pas que ce soit un pur et simple hasard que justement ta chambre soit la seule pièce à laquelle tu es pensé. La jeune femme avait fait un sourire à Heath avant de déposer un furtif baiser sur ses lèvres. Quoi ? Elle avait bien le droit de s'amuser elle aussi bon même si c'était au dépend de Mr Wilde. _ Dans cette chambre, je suppose qu'il y a un lit... J'avais fini par approcher mes lèvres de son oreille avant de lui murmurer _ Allons visiter cette chambre alors il se pourrait bien que ça me plaise. Un regard à Heath avant de finalement faire une moue, bon elle ne savait pas où se trouver sa chambre mais elle allait bien finir par trouver. Logiquement, elle ne devrais pas se trouver trop loin de cette pièce en tout cas c'est comme ça que moi j'aurais fait. La jeune femme avait entrelacé ses doigts aux siens avant de finalement prendre la direction d'une porte. Peut-être que Joan se plantait complètement et qu'elle arriverait dans un placard à balai cependant elle n'en avait rien à faire. Enfin même si elle était persuadée que si c'était le cas Heath ne se gênerait pas pour se moquer gentiment d'elle. Enfin peut importe, elle était parti en expédition à la recherche de cette chambre même si d'un coup elle espérait presque ne pas la trouver. Elle avait fait une moue avant de poser sa main sur la poignée. Oh et puis ça n'engageait à rien, du moins elle essayait de s'en persuader. Une fois la porte ouverte, elle était rentrée dans la pièce avant de se stopper. Voilà, elle avait trouvé la chambre du premier coup, un coup de chance surement. _ Au hasard, la chambre.

Son regard se poser sur la pièce en elle même avant qu'elle n'avance dans la pièce pour aller jeter un œil à la vue que l'on avait de la fenêtre. Y avait pas à dire mais ça n'avait franchement rien à voir avec sa propre maison. Ce n'était pas la première fois, que Joan en venait à la conclusion qu'ils avaient deux vies plus qu'opposés. Elle fit une moue avant de finir par croiser les bras sur son ventre. _ C'est sublime. Joan faisait de nouveau face à Heath alors qu'elle avait un léger sourire de nouveau sur les lèvres. _ Merci de m'avoir fait visiter. La jeune femme avait passé une mèche de ses cheveux derrière son oreille alors qu'elle était tiraillée entre le fait de rester et le fait d'à présent rentrer chez elle. Le fait de se retrouver dans cette chambre était loin de la mettre forcément à l'aise. Bon c'était une chambre, elle n'allait pas en mourir seulement s'il se passait quoi que ce soit ce soir elle savait que pour elle ça changerait bien des choses alors qu'elle n'était pas persuadé que pour Heath ça soit le cas. _ Enfin je t'ai accaparé, qu'est-ce que vont penser tes invités si le maître des lieux disparaît plus longtemps... Elle avait un léger sourire sur les lèvres alors qu'elle ne pouvait détourner son regard du sien. _ Ils vont commencer à se poser des questions... Joan se mordillait la lèvre inférieure alors qu'elle n'arrivait pas à faire les quelques pas qui la ferait sortir de cette chambre.  

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MessageSujet: Re: Dis donc y a du monde ce soir...| Heath    Dis donc y a du monde ce soir...| Heath  EmptyDim 30 Juin 2013 - 17:53



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JOAN & HEATH
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Cette femme était, définitivement, sans merci.
S’il avait été paranoïaque, il y a bien longtemps que Heath aurait rejoint la théorie du complot. Il aurait commencé à penser qu’elle avait laissé sa voiture en panne au beau milieu de la route, était venue le voir à l’hôpital un peu trop régulièrement, serait revenue comme une fleur dans son bar trois ans plus tard, juste pour le faire tourner en bourrique. Et le fait était qu’elle y arrivait parfaitement. Il avait beau avoir bu (beaucoup), cela tournait à une vitesse inimaginable dans sa tête. Et c’était tout bonnement épuisant - il avait envie d’un peu de repos, pour faire le point, d’une semaine sur une île déserte pour essayer de deviner ce qu’elle comptait bien faire à son cerveau ET à son coeur. Il était fichu, complètement fichu. Parce qu’elle avait beau se moquer de lui en confirmant qu’elle pensait aussi qu’il s’était arrêté au stade des images en matière de lecture, il ne parvenait pas à se vexer. Il aurait pu bouder, claquer la porte, agiter les bras, mais il en était incapable devant elle parce qu’il voulait étrangement rester sérieux, ou tout du moins le minimum syndical, il voulait la faire rire tout en restant un homme qui pourrait la séduire. Alors qu’il était supposé n’en avoir rien à foutre. Comme toujours. Rester concentré sur lui-même, et sur lui-même seulement, sans se soucier une seconde de ce qu’elle pourrait penser de lui.
Il changeait, un peu trop vite, et il avait envie de se rouler en boule dans un coin de sa chambre, avec sa bouteille dans les bras, et de penser. Ou bien il avait envie de devenir un peu plus dingue que d’ordinaire, histoire de s’occuper l’esprit. Oui, il allait faire ça. Dès demain. Bon sang, il était épuisé. Il s’était passé trop de choses, en une seule soirée, et il avait juste envie d’appuyer sur le bouton «stop» et de retrouver un rythme d’existence normal. «Normal» était un bien grand mot. Il avait juste envie de retrouver son rythme. Parce qu’elle était magnifique, sarcastique, tendre, taquine, compréhensive, belle, tout ça à la fois et que ça lui filait presque le tournis. Et impressionnée rien qu’en le voyant jouer du piano. Il allait appeler les pompiers. Juste au cas où. Parce qu’il n’était pas sûr de survivre à cette nuit.
C’était pas un ascenseur émotionnel, c’étaient des montagnes russes. Est-ce qu’il rêvait, ou elle était en train de lui faire une parade nuptiale en règle? Non, pire que ça, elle le chauffait. Il pouvait presque entre Liam Meyers dans sa tête, qui lui dirait, whisky à la main «Bah vas-y. Qu’est-ce que tu attends?». Elle lui parlait de sa chambre. Elle lui parlait d’un lit. Elle lui proposait de visiter cette chambre. Mentionnant le fait qu’elle pourrait lui PLAIRE. Il ne s’y connaissait pas franchement dans toutes ces histoires de littérature, mais là il lui semblait être en plein dans le champ lexical de la sexualité. Surtout qu’elle l’embrassait par intermittence. Et qu’elle finit par prendre les devants, lui prenant la main, et cherchant dans les portes avoisinantes celle qui pourrait bien mener à la pièce susnommée. Juste avant qu’elle ne passe la porte (et puis comment elle avait deviné de laquelle il s’agissait, d’abord? Théorie du complot, théorie du complot...), il la plaqua doucement contre le mur avoisinant. Il déposa simplement un baiser sur sa gorge, et dans un soupir lui murmura au creux de l’oreille: «Tu vas me tuer. Tu en as conscience? Tu seras ma mort.» Parce qu’elle allait venir à bout de son pauvre petit coeur. Parce qu’il n’en pouvait plus de courir après cette femme. Parce que chaque seconde passée était une seconde passée à enterrer un ancien Heath, sans sentiments et sans soucis.
Il ne pouvait plus s’empêcher de la toucher. Il lui fallait un contact avec sa peau - même léger. La chose le rendait étrangement serein, étrangement heureux. Et puis elle allait bien avec le décor, non? Il trouvait qu’elle rendait vachement bien dans sa chambre, il était prêt à la kidnapper pour pouvoir l’admirer un peu plus longtemps. Elle lui sembla plutôt d’accord sur ce point, indiquant que la pièce était sublime, le remerciant de l’avoir fait visiter. Et puis, soudain, tout s’écroula. Comme ça, à froid, elle lui donna congé, et tenta de le renvoyer pour une énième fois vers ses invités. Il ouvrit la bouche, resta stupide pendant une, deux secondes. Puis il la referma. «Ils se posent déjà des questions.» finit-il par dire en riant. Enfin non, ils ne se posaient pas de questions, ils échafaudaient des hypothèses sur ce qui pouvait bien se passer là-haut et prenaient déjà les paris. Mais il savait ce qu’elle voulait dire par là, ce qui était sous-entendu dans ce brutal changement d’attitude. Elle avait peur de ce qui pourrait se passer - et il n’était pas totalement un goujat, non plus. Il prit doucement les avant-bras de la jeune femme dans ses mains, s’approcha à nouveau d’elle pour déposer un baiser sur son front, puis sur sa joue, puis à nouveau capturer ses lèvres. «Et puis j’en ai rien à foutre, qu’ils se posent des questions. Là tout de suite, j’ai envie de rester avec toi.» Il eut une seconde, un temps de réflexion. Et puis, sans plus y réfléchir, il posa une question qu’il n’avait jamais, ô grand jamais posé de sa vie à une femme: «Reste. Dors avec moi.». Il lâcha les avant-bras de Joan, levant les mains en signe de parfaite innocence. «Juste dormir. Si je tente quoi que ce soit de trop déplacé, tu es autorisé à crier au viol.» (Même si ce serait une humiliation cuisante pour lui) «Et ne pose pas de question sur pourquoi je demande ça...» Il eut un léger rire. «Je me sens déjà assez stupide. Mais tu devrais dire oui, tu as trop bu de champagne pour rentrer en voiture». Aussitôt, il regretta tout ce qu’il venait de dire. Surtout la mention hautement stupide de la sécurité routière, là. Il allait se réveiller au matin avec Joan Greene, et cela allait être horriblement concret. Surtout s’ils n’avaient rien fait pendant la nuit qui puisse justifier cette présence. Mais d’un autre côté... Il n’avait vraiment pas envie qu’elle parte. Et elle n’avait visiblement pas envie de passer une nuit dans de grandes occupations «à la Heath». Bon sang, il se sentait comme un jeune puceau. Mais, l’alcool ayant probablement une large part dans cette histoire, il ne voulait surtout pas se retrouver seul à penser à elle, sans elle.




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MessageSujet: Re: Dis donc y a du monde ce soir...| Heath    Dis donc y a du monde ce soir...| Heath  EmptySam 27 Juil 2013 - 16:17



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Joan avait reposé son regard dans celui de l'homme qui se tenait à présent à peine à quelques centimètres d'elle. Quelque part, elle savait qu'au fond d'elle même, elle avait envie de rester avec lui cette nuit alors pourquoi est-ce qu'un doute semblait vouloir lui gâcher ce moment. La jeune femme se mordillait la lèvre alors que son regard s'était posé sur ses mains qui venait doucement d'attraper ses avant bras. Elle avait secoué légèrement la tête avec un petit air amusé sur visage car elle savait d'hors et déjà qu'il avait gagné. Elle n'avait pas l'habitude d'être le centre d'attention à vrai dire, Joan menait une petite vie tranquille cependant si elle voulait que ça continu alors elle n'aurait jamais dû vouloir reconquérir le cœur de l'homme qui posait à présent ses lèvres sur son front. Un frisson avait parcouru sa colonne vertébral alors qu'il reprenait possession de ses lèvres. Elle voulait que ce baiser ne s'arrête jamais, car quand elle le sentait près d'elle tous ses doutes et ses peurs s'envolaient. Elle l'aimait y avait aucun doute à avoir seulement son cœur s'emballait rien qu'à cette idée mais elle avait peur qu'une fois de plus elle soit déçu et qu'il finisse par la briser complètement. Elle reposa son regard dans celui d'Heath, elle cherchait quelque chose rien qu'un petit signe qui pourrait faire qu'elle se laisserait complètement aller à lui montrer à quel point il pouvait compter pour elle. Elle s'était pincé les lèvres avant d'être légèrement surprise par sa question. Bon à vrai dire elle ne pensait pas qu'heath soit le genre d'homme à poser ce genre de question. Elle avait un sourire sur les lèvres alors qu'elle prenait le temps de réflexion. Cependant, elle ne pu s’empêcher de laisser un rire franchir ses lèvres en l'entendant préciser que ce serait en tout bien tout honneur. Il marquait un point cependant j'avais trop bu pour reprendre le volant et j'étais le genre de femme qui prenait la sécurité routière très à coeur. _ Tu sais, tu aurais très bien pu m'appeler un taxis. J'avais fait un sourire en coin avant de finalement jeter un nouveau coup d’œil à la chambre. En réalité, je pesais le pour et le contre sur le fait de passer en effet la nuit dans cette chambre en compagnie de Heath. _ Seulement je pense que je vais rester cette nuit, j'ai pas envie de rentrer... Joan s'était retourné vers Heath alors qu'elle s'approchait de nouveau de lui pour capturer ses lèvres. Elle avait laissé une de ses mains passaient dans ses cheveux avant de finalement se reculer très légèrement en se mordillant la lèvre. _ Tu penses que tu pourrais me prêter une de tes chemises ? Ben quoi, elle était d'accord pour rester ici cette nuit mais elle allait tout de même par dormir complètement nu. La jeune femme avait légèrement haussé les épaules alors qu'elle avait laissé Heath aller visiblement lui chercher ce qu'elle venait de lui demander. Le jeune femme s'était de nouveau dirigé vers la fenêtre alors que son regard se perdait sur les personnes qui avaient l'air de bien s'amuser en bas. Elle se demandait comment on pouvait rester à une fête alors que l'organisateur de la soirée était au abonné absent. Pour elle, c'était un monde parfaitement à part à croire que du moment qu'on était invité dans cette partie de la ville, il fallait absolument se montrer. Elle avait légèrement sursauté quand Heath s'était approché de nouveau d'elle. Un léger sourire sur les lèvres, elle avait jeté un coup d'oeil sur la chemise avant d'approcher ses lèvres de celle d'heath mais de fuir vers ce qui semblait être si elle ne se trompait pas la salle de bain. Elle avait fait un clin d'oeil à Heath avant de disparaître poussant la porte derrière elle. Elle avait levé les yeux avant d'être surprise par la grandeur de la salle de bain. Elle avait posé la chemise avant laisser son regard se perdre sur le miroir, son regard se poser sur la silhouette d'Heath que Joan pouvait voir grâce à l’entrebâillement de la porte. Un sourire s'était dessiné sur ses lèvres, avant que finalement elle se déshabille et qu 'elle passe rapidement sous la douche.
Joan était réapparu quelques minutes plus tard sur le pas de la porte alors qu'elle avait quelque peu tirer sur la chemise. Elle était tout de même un peu gênée de réapparaître ainsi devant lui, elle avait croisé ses longues jambes avant de lever les épaules. _ Alors ? Elle me va plutôt bien non ?
 

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MessageSujet: Re: Dis donc y a du monde ce soir...| Heath    Dis donc y a du monde ce soir...| Heath  EmptySam 27 Juil 2013 - 23:46



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Stupide, stupide, stupide, stupide Heath. Il se sentait comme un misérable adolescent. C’était quoi, ce qu’il venait de faire? Une invitation inopinée pour une soirée pyjama? Et avec quelle justification, en plus...! Bien sûr que oui, il aurait pu appeler un taxi, comme Joan le pointa très justement elle-même. En plus, il avait très largement les moyens de payer un taxi - il aurait pu lui acheter le taxi. Alors elle pouvait très bien comprendre, et vite, qu’il n’avait qu’une seule envie: rester avec elle cette nuit. Et ça débordait de sentimentalisme mielleux. Et Meyers, si cela avait le malheur de parvenir à ses oreilles, allait se foutre de lui jusqu’à la fin de ses jours. Heath Wilde, cherchant des excuses stupides pour garder une femme une nuit à ses côtés, sans aucune dimension sexuelle? Il était fini. Et s’il n’était pas fini pour la ville entière - parce que Joan savait se tenir -, il était au moins fini aux yeux de la jeune femme. Pour une seconde au moins, il devait avoir eu l’air adorable. Donc mignon. Donc un peu pitoyable. Déjà qu’il n’était pas très grand...
«Tu penses que tu pourrais me prêter une de tes chemises ?» La voix de la jeune femme l’avait coupé dans ses pensées et dans sa mortification. Il releva la tête, haussa un sourcil. Deux pensées luttaient dans sa tête. Ou plutôt, deux impératifs. Le premier: céder à un profond instinct pervers, ce qui en bref voulait dire sa nature d’homme, et lui demander si c’était vraiment une obligation qu’elle porte quoi que ce soit pour dormir. Cet impératif disparut lorsqu’il se souvint que non seulement il n’était pas supposé la toucher, mais qu’en prime ses chemises lui iraient vraiment bien. Deuxième: obéir. Oui, il disparut presque aussitôt qu’elle posa la question vers son dressing. Parce qu’au moins, il pourrait continuer à se mortifier pendant quelques secondes et ce en privé.
Stupide, stupide, stupide Heath. Qu’est-ce qu’il allait foutre, hein? Se demanda-t-il en saisissant deux de ses chemises pour mieux les jauger du regard. Il allait dormir à côté de l’ex-femme de sa vie, en tout bien tout honneur? Pas si simple que ça, parce qu’il se demandait de plus en plus si ses sentiments pour la jeune femme étaient bien révolus. Et qu’il était ivre. Et qu’elle était belle. Et qu’elle le serait probablement encore plus seulement vêtue d’une de ses chemises. Une de ses chemises à lui, putain. Machinalement, il opta alors pour celle qu’elle préférait - et essaya de ne pas être consterné de cette poussée d'orgueil qu’il avait senti à l’idée de cette personne là, enroulée dans une de ses possessions.
Il était fichu. Et elle s’en empara en souriant. Quand il disparut dans la salle de bain, il laissa lui aussi son regard s’égarer sur ses propres invités. Ils n’allaient pas le revoir de la soirée... Ils allaient se faire des films monumentaux. Ce n’était pas comme s’il en avait quelque chose à faire. Ce n’était pas comme s’il avait envie de les voir encore, ce soir. Il était revenu au premier projet de la soirée - voir Joan, après avoir plus ou moins cherché de la fuir à tout prix. Quel importance pouvaient bien avoir les autres? Au pire, ils allaient penser qu’il avait conclu et contribuer à sa réputation. Ce n’était pas un drame. Et lui, il était bien plus heureux ici qu’en bas. Joan Greene était là, à portée de main. Derrière une simple porte. Probablement nue. Il ferma les yeux pour ne pas y penser, ne parvint qu’à l’imaginer mieux. Il se sentait... comme un adolescent, oui, toujours, et de plus en plus. Il n’avait jamais touché cette femme, ne l’avait jamais embrassée avant ce soir même. Et tout à coup, il avait l’impression qu’elle était la toute première - et il était terrifié, terrifié et serein à la fois.
Il était contre la fenêtre, front appuyé sur le verre. Il entendit à nouveau l’ouverture d’une porte. Il se tourna, resta pétrifié une seconde. Merde, il savait qu’elle serait belle - elle n’était juste pas supposée être si belle. Surtout dans une tenue qui chez n’importe quelle autre femme aurait semblé vulgaire - mais lui paraissait ici touchante. Parfaite. Tendre. Son ventre s’était noué, un peu - il avait arrêté de respirer sans s’en rendre compte. Il tendit la main vers elle, l’attira tout doucement contre lui, conclut ce baiser qu’elle lui avait refusé quelques instants plus tôt. «Indécent de perfection», souffla-t-il doucement dans son oreille juste après. Comment était-il supposé résister, au juste? Il était là, devant elle. Pendant son absence, il avait retiré sa chemise, puis ses chaussures. Ils étaient tous les deux presque nus, adultes, consentants, et il ne se passerait rien. A ce stade... Il avait cette fois appuyé son front contre celui de la jeune femme. Il respirait son odeur, et il se sentait apaisé - ronronnant, presque. Comme un enfant qui demande une permission, il glissa: «J’aurai pas l’air d’un gros pervers si je dors en boxer, hein? Sinon tu vas m’entendre me tourner, me re-tourner toute la nuit. Non, tu vas vraiment pas apprécier.» Comme si d’ordinaire il s'embarrassait du boxer. Voyons. Il avait déjà porté la main à sa ceinture, s’en débarrassa sans un mot de plus, fit de même avec son pantalon de costume. Il eut un temps d’arrêt, inspira profondément, puis passa doucement ses bras dans le dos de Joan. Il eut un mouvement purement instinctif, celui de se presser contre elle - exhala un long soupir, embrassa la courbe d’une épaule un peu trop dévoilée par le col de la chemise, puis se mordit la lèvre pour ne pas craquer. Desserra son étreinte. Lui murmura au creux de l’oreille: «Je me hais d’avoir eu cette idée». Mais il savait que faire l’amour avec Joan, parce que ç’aurait été faire l’amour plus que toute autre chose, plus que coucher, plus que prendre son plaisir, aurait rendu la chose concrète - horriblement concrète.
Il n’aurait plus eu la force de se séparer d’elle. Et il y aurait perdu son indépendance, pour ne gagner que la possibilité de souffrir.
Et puis soudain, il passa le bras sous les genoux de la jeune femme, l’autre dans son dos, la souleva - dans ce qui ressemblait un peu trop au geste d’un marié et de son épouse mettant pied dans leur nouvelle maison. Tant pis. Il la déposa doucement d’un côté du lit massif, l’embrassa une ultime fois sur le front - puis il fit le tour, et se glissa de l’autre côté. Il s’efforçait de ne pas penser à combien cette nuit allait être complexe, étrange, dure en somme - seulement à la présence de cette femme, et à ce sentiment qu’elle diffusait en elle. Une sorte de bonheur sourd, proche du soulagement, presque une euphorie. Elle s’était glissée sous les draps, elle était toute proche de lui. Il ne put s’empêcher de se rapprocher d’elle, et de la serrer dans ses bras. Il avait un sourire étrange aux lèvres, il n’en avait même pas proprement conscience - comme si tout avait été heureux en lui, à cet instant, sans qu’il ne s’en rende vraiment compte. Il ne défit son étreinte qu’à moitié, et pour un instant, pour éteindre les lumières - et puis il déposa un baiser au coin de ses lèvres, et soupira: «Bonne nuit, Joan Greene.».

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