I can't live without  you.

Coupé du monde depuis maintenant quatre heure, Marissa et son équipe était dans le bloc opératoire. Elle enchaînait les gardes de nuit et les opérations ce qui n’était pas pour déplaire à son équipe, ça leur rappelait une époque pourtant pas si lointaine que cela où la jolie brune passait tout son temps ici entre deux blocs. Marissa avait besoin de s’occuper, comme à chaque fois quand elle voulait éviter de faire face à la réalité et ainsi trop réfléchir, elle s’immergeait dans son boulot. Son temps de libre elle le passait entre sa fille et son lit où elle tentait de récupérer quelques heures de sommeil, mais elle avait beaucoup de mal beaucoup trop tracassé depuis quelques jours. En effet il y a quelques jours de cela Ethan avait eu un accident durant une épreuve de surf, on avait beau dire que ce n’était pas le sport le plus mortel Marissa y croyait moyennent surtout depuis que l’homme qu’elle aimait été plongé dans un coma qui ne semblait pas prendre fin. Foutu requin, elle priait pour qu’il soit meurt à l’heure qu’il soit sinon elle allait lancer une chasse au requin elle-même ! Une chance que sa sœur aînée, Emma, soit à ses côtés pour la soutenir face à cette épreuve. Il manquait bien sûr une personne aux côtés de Marissa, un vide énorme se faisait sentir surtout dans des moments pareils mais la jolie brune refusait de voir sa petite sœur. Malgré ce qui se passait elle ne voulait pas lui parler, s’expliquer avec ou lui pardonner ce qu’elle avait fait. Pourtant Marissa était perdue, en manque de sa sœur, de ses conseils, de ses blagues qui ne faisaient rires qu’elles deux, de ses bras qui l’auraient accueilli avec plaisir pour une pose câlin… De plus la jolie brune était rongé par la culpabilité, elle s’en voulait parce qu’elle avait fait du mal à Ethan et qu’il était parti en pensant que chacune de ses paroles étaient vraies. Peut être que finalement elle était la seule fautive dans l’histoire, elle avait anéanti ce pauvre Ethan au point qu’il ne remarque pas le danger. Quoiqu’il en soit la jolie brune passait tout son temps dans cet hôpital, à gérer son service ce qui faisait plaisir à voir vu qu’elle avait délaissé ce service depuis de nombreux mois. Alors qu’elle terminait son opération sourire aux lèvres alors que la mère et l’enfant étaient tout deux sauvé, elle sortit du bloc se dirigeant vers le père qui attendait des nouvelles. Après le discours habituel la jolie brune avança dans le couloir fronçant les sourcils alors que son assistante arrivait en courant vers elle. Que se passait-il encore ? Alors que la jeune fille arrivait vers Marissa elle se mit à crier dans le couloir « Il est réveillé, il est réveillé ! » Pas besoin d’en dire plus pour que la jolie brune comprenne de quoi elle voulait parler, ni une ni deux Marissa parti en courant de l’autre côté du couloir. Les infirmières et médecins sur le passage se poussèrent pensant qu’il y avait une urgence. Tapant à plusieurs reprises sur le bouton de l’ascenseur qui prenait tout son temps à venir, elle tapait du talon contre le sol autant dire que la patience ce n’était pas son truc ! Quand il arriva, elle se glissa rapidement dedans alors que d’autres tentaient de sortir. Demandant l’étage où se trouvait Ethan, elle soupira alors que son regard se posait sur les numéros qui défilaient rapidement. Une fois au bon étage Marissa avança vers la chambre où se trouvait le jeune homme, elle était venue là chaque jour espérant qu’il se réveille mais apparemment il en avait rien à faire d’entendre sa voix, ça marchait pas ces conneries là ! Ouvrant la porte de la chambre elle tomba nez à nez avec une infirmière très charmante, évidemment, s’excusant alors qu’elle l’empêchait de sortir elle se poussa laissant l’infirmière quitter la chambre. Marissa referma la porte derrière elle se dirigeant vers Ethan. « J’espère que tu es content de toi, tu m’as fait la peur de ma vie ! Le pire c’est que si je n’avais pas écouté les infos je ne l’aurais jamais su, tu aurais pu mourir personne me préviens alors que je ne suis pas n’importe qui ! » Marissa dans toute sa splendeur, vous pensiez bien qu’elle ne pouvait pas arriver toute timide, tête baissée avec des excuses. Non c’était beaucoup trop lui demander ! Déboutonnant sa blouse, pas pour un striptease rassurez vous, elle la retira la posant sur une chaise avant d’avancer vers Ethan. Il avait une sale tête et elle trouvait le moyen de l’engueuler. Se tordant légèrement la bouche, passant une main sur le haut de ses cheveux encore attaché elle inspira un bon coup avant de se lancer. « Je suis désolé… »

Je me sentais allongé, détruit, le corps pratiquement mort. Je ne pouvais ouvrir les yeux même si pourtant je le voulais. J’entendais tout, comprenais tout mais ne pouvais réagir. Qu’est-ce qui se passait sérieusement ? Pourquoi ne pouvais-je pas me réveillais complètement ? Pourquoi étais-je dans cette situation ? Mes souvenirs étaient brouillés, je me souvenais de la compétition, de la plage, des vagues puis… plus rien. Le trou noir. Et depuis, je me retrouvais prisonnier de mon propre corps. Cela faisait combien de temps ? Impossible de le savoir ou de le deviner. Mais ce que je savais, c’est que j’avais peur. Il faisait noir, il n’y avait rien autour de moi mais j’avais peur. Ce sentiment était puissant, profondément ancré en moi. Chaque parcelle de mon corps criait sa peur. Comme si une menace tournait autour de moi. J’étais la proie dans cet endroit sans trop comprendre pourquoi et j’avais peur de ce qui allait se passer. Bordel… j’étais entrain de faire un mauvais rêve c’était obligé… mais un rêve sans fin. Réveille toi merde… réveille toi… Bouge ton corps merde… ALLEZ FAINÉANT… gueulais-je intérieurement avant d’ouvrir les yeux en me redressant vivement sur le lit sur lequel j’étais allongé. Une douleur immense m’envahit rapidement, mon corps en entier hurlant de douleur, mes plaies s’écartant malgré les points. Ces derniers n’avaient pu retenir la peau après ce réveil fracassant et un cri de douleur se fit entendre dans tout l’étage dans lequel je me trouvais. Ne pouvant me retenir, mon corps partis en arrière et heurta alors violemment le matelas alors que des infirmières et médecin arrivaient dans ma chambre sans me laisser le temps de réagir. Je ne comprenais rien, on me posait de nombreuses questions et on m’auscultait. « Bordel mais lâchez moi… Quelqu’un peu me dire ce que c’est que toute cette merde ? » Dis-je en montrant alors l’endroit puis mon corps sur lequel de nombreux fils étaient branchés. Je ressemblais plus à une machine qu’autre chose. « Bien entendu monsieur Meyers, veuillez nous excuser pour cet assaut mais cela fait des jours que vous étiez dans le coma » Je levais alors un sourcil, écarquillant par la suite des yeux. Le coma ? Sérieusement ? Comme s’il s’attendait à ce que je demande la raison le médecin enchaîna rapidement « Vous vous êtes fait attaquer par un requin lors de votre épreuve et vous en avais miraculeusement réchappé. » Abasourdi et choqué, j’apprenais alors la nouvelle en étant pendant quelques secondes voir minutes en état de choc.

Après que les médecins aient profités de mon état pour s’assurer que tout allait bien, ils me laissèrent alors dans ma chambre où une infirmière passait régulièrement voir si les doses suffisaient à calmer mes douleurs et vérifier qu’il n’y ait pas de problème à noter sur l’évolution de mon réveil et le choque que je venais d’avoir en apprenant m’être fait bouffer par un requin. Voulant vérifier par moi-même, je soulevais les draps en grimaçant, apercevant alors un bandage ensanglanté qui entouré mon torse et mon abdomen ainsi qu’une partie de ma cuisse. J’arrivais à bouger les pieds, les jambes, les orteils, et le reste de mon corps. Je soufflais donc, soulagé avant de sourire et de rire bêtement. Nerveusement... L’infirmière en charge de mon état se mit aussitôt à sourire et à rire doucement, trouvant certainement drôle de m’entendre rire bêtement de la sorte, avant de se diriger vers la sortie. La porte s’ouvrit violemment et j’aperçus alors Marissa. Aussitôt, mon rire et mon sourire disparut et je senti mon cœur rater un battement. Elle avait l’air essoufflé et le regard qu’elle lança à l’infirmière était pratiquement noir. Si elle avait pu la descendre d’un simple clignement d’œil, je crois qu’elle l’aurait fait. Elle laissa tout de même la jeune femme partir et referma la porte derrière avant de se tourner vers moi et de m’engueuler aussitôt. Je ne savais pas quoi répondre mais retenais une chose. « Je ne suis pas n’importe qui ! » Que voulait-elle dire par là ? Voulait-elle toujours être quelqu’un dans ma vie ? Après tout ce qui s’était passé ? Les souvenirs de notre dispute firent irruption dans ma petite tête alors qu’un très léger sourire se dessina sur mes lèvres. « S’il te plait… ne t’excuse pas… » Je me redressais en grimaçant « S’il y a bien quelqu’un qui doit demander pardon ici… c’est moi. Et personne d’autre. S’il te plait… je demande ton pardon pour tout ceci. Pour l’accident, pour la peur que je t’aie fait et… plus que tout, pour avoir agis comme un imbécile. Pour t’avoir causé du tord, t’avoir manqué de respect. T’avoir trahie. J’ai toujours étais qu’un moins que rien et tout le monde était d’accord pour le dire et l’affirmer et je l’ai été avec la personne la plus cher à mes yeux. La seule personne dans cette ville qui a toujours cru en moi. » Le moment des excuses. Le moment de voir ce qui allait se passer. Ce que je voulais ? Qu’elle me pardonne. Sincèrement. Pas parce que j’étais dans un lit d’hôpital et que je venais de réchapper de justesse à la mort.

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S’approchant du lit du jeune homme tout en s’excusant, elle s’attendait à ce qu’il réplique et qu’une nouvelle dispute naisse entre eux. Contre toute attente le jeune homme lui demandait de ne pas s’excuser. Marissa arqua un sourcil ne comprenant pas pourquoi il lui disait une telle chose alors que leur dernière conversation avait mal tourné et qu’elle n’avait pas été spécialement très tendre avec ce dernier. Ethan continua sur sa lancée tout en se redressant, en le voyant grimacer elle posa son regard sur son corps se demandant ce qui avait été noté aujourd’hui dans son dossier. Marissa suivait tout ceci de très prés, une chance qu’elle soit de l’hôpital et qu’elle puisse user de ses droits davantage que les familles. Il avait eu de la chance, beaucoup de chance. La jolie brune posa ses fesses sur le bord du lit faisant attention à ces gestes, Ethan tenait à s’excuser pour ce qui s’était passé. Son accident pour lequel il n’était pas responsable donc elle ne voyait pas pourquoi il tenait tant à s’excuser même si elle comprenait pourquoi il le faisait, Marissa avait été morte d’inquiétude et avait eu peur qu’il ne se réveille pas. Il continua en s’excusant pour son habitude, son histoire d’un soir avec Leah et ce que ça avait causé par la suite. Elle baissa légèrement les yeux, franchement aujourd’hui cette histoire lui paraissait être très loin, pourtant ce n’était pas vieux mais elle avait tellement eu peur de perdre Ethan qu’aujourd’hui c’était presque insignifiant à ses yeux. Presque. Elle releva le regard fronçant ses sourcils, elle n’était pas du tout d’accord avec la suite. Ethan n’était pas un moins que rien, au contraire il était tout sauf ça. « Je t’interdis de dire ça, tu n’es pas qu’un moins que rien. C’est peut être ce que pensent tes parents mais pas les autres, pas tes amis ni moi, j’ai jamais pensé une telle chose ! Tu ne te rends même pas compte de ce que tu apportes aux autres. » Oui il avait fait une erreur mais elle aussi en avait fait, personne n’était parfait. « Ecoute Ethan… depuis le début entre toi et moi c’est compliqué, je crois qu’on a jamais été capable de s’avouer à quel point on tenait l’un à l’autre, jusqu’à ce jour à la plage où on a enfin dit ce qu’on ressentait. Jusqu’à maintenant nous avons tous fait pour garder nos sentiments et jouer la carte de l’amitié… même si j’ai du mal à l’accepter je peux comprendre que tu es peur et que tu es cédé à la tentation… j’aurais préféré que ce soit quelqu’un d’autre que ma sœur quand même. Je ne peux pas te dire que je te pardonne parce que franchement ça m’a fait mal et que j’ai besoin de temps mais j’accepte tes excuses et je t’en dois aussi parce que tout ce que je t’aie dis je le pensais pas, j’ai jamais voulu que tout se termine entre nous, je t’aime et l’idée de te perdre m’est insupportable. Quand j’ai appris ton accident puis ton coma j’étais folle, je m’en suis voulu parce que si je t’avais perdu t’aurais jamais pu savoir tout ça… et j’aurais perdu le seul homme que j’ai jamais autant aimé. » Grand exploit Marissa avait réussit à dire tout ceci sans verser une seule larme, le temps de la déprime était-il enfin terminé ?

Alité, réveillé depuis seulement quelques petites minutes, j’étais surpris de voir Marissa se tenir dans la chambre, venir me voir et même s’excuser pour tout ce qui s’était passé avant l’accident. Je croyais rêver. J’avais été le pire des salopards avec elle, ne la méritais absolument pas et pourtant, voilà qu’elle venait me voir après mon réveil et s’excuser. S’excuser de quoi d’ailleurs ? Tout était de ma faute et sa réaction n’en fut que légitime. Je ne méritais pas son amour, ni l’amour de n’importe qu’elle autre femme dans ce monde. Condamné à errer de fille en fille jusqu’à la fin de mes jours. C’est d’ailleurs ce dont je lui fis part, lui demandant de ne pas s’excuser puisqu’elle n’avait rien fait d’autre que d’agir légitimement, avant de lui présenter moi-même des excuses et de lui démontrer que je ne la méritais pas. Assise au bord du lit, assez loin de moi et de mon corps blessé, elle me regarda, m’écouta, avant de froncer les sourcils et de prendre rapidement la parole, rétorquant que je n’étais pas un moins que rien et qu’elle m’interdisait même de le dire. Je fronçais à mon tour les sourcils en l’entendant me dire que je ne me rendais pas compte de ce que je pouvais apporter aux autres. Mais de quoi parlait-elle ? Je ne comprenais pas… Que pouvais-je apporter aux autres sérieusement ? Qu’un riche péteux qui gagne de l’argent et des tonnes d’argent en ne faisant rien d’autre que glisser sur une planche de surf et poser pour des photos… Je me redressais une nouvelle fois, l’assise étant quelque peu inconfortable sur ce lit. Je languissais déjà retrouver mon lit… « Ce que j’apporte aux autres ? J’avoue je ne le vois pas. Tu peux peut-être me le dire parce que pour moi là, je ne vaux rien. Le requin aurait très bien pu me bouffer que rien n’aurait changé dans la vie des gens… » C’était peut-être fort mais c’était ce que je ressentais. Une légère dépression m’ayant gagné suite à l’abandon de Marissa et cette attaque.

Baissant les yeux à ce moment là, j’entendis la voix de Marissa venir à mes oreilles et l’écouta alors déballer ce qu’elle avait sur le cœur. Mes yeux se rouvrirent doucement, à chacun des mots qu’elle prononçait, pour se déposer sur son merveilleux visage. Elle me scotcha sur place. Jamais une seule personne au monde n’avait pu une fois me dire ce genre de chose. Et venant de la jeune brune, cela me faisait réellement chaud au cœur. Jamais je ne l’aurais cru capable de s’ouvrir autant et de m’avouer enfin qu’elle tenait réellement à moi et qu’elle m’aimait. Au fond de moi, je l’avais toujours su. Mais comme elle l’avait si bien dit, nous n’avions jamais réussi à nous avouer nos sentiments. Etrange non ? Je la regardais donc dans les yeux, voyant la sincérité en découler, et me rapprocha alors d’elle, toujours scotché par toutes ses révélations. « Tu… pfiou… c’est… je sais pas quoi dire là tu… me scotch littéralement. Tu as toujours été la seule fille que j’ai toujours aimé Marissa. J’ai voulu jouer comme tu le dis l’ami, celui qui était toujours là pour toi et qui se fichait de notre passé etc… Tout ça parce que je ne pouvais pas imaginer ma vie sans que tu ne sois présente. J’aurais pu partir loin et tout recommencer ailleurs mais je ne l’ai pas pu. Parce que je t’aimais et t’aime toujours. Je ne mérité pas tout ça venant de toi quand je vois les boulettes que j’ai pu faire… je ne sais pas d’où tu tire cette force pour m’aimer encore mais… » Je me frottais les yeux en pensant à tout cela avant de relever le visage une nouvelle fois. « Je peux te demander une chose ? Tout recommencer de zéro toi et moi. Tout reprendre sur de bonnes bases et tout rebâtir entre nous… si je pouvais je t’implorerais même à genoux et dit toi… je n’ai jamais imploré qui que ce soit. Même construire une nouvelle maison pour nous. L’ancienne enfin, celle que j’habite actuellement, n’ai rien d’autre qu’un souvenir immense de mon passé de célibataire coureur de jupon et je ne veux pas continuer là-dedans je veux… » Je me stoppais net, me voyant partir dans des délires qui, ça se trouve, elle n’allait pas suivre. Je me calmais alors, me réinstallant sur le lit avant de reprendre plus posément. « Enfin… si tu veux toujours de moi bien sûr… »

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« Ce n’est pas parce que tu es dans ce lit que je ne peux pas te frapper ! » Il voulait l’énerver peut être ? Marissa n’aimait pas comment parlait Ethan de lui-même, soupirant quelque peu agacée par son comportement elle reprit la parole. « Si tu étais mort ma vie n’aurait plus aucun sens, depuis toujours tu es mon seul et unique point de repère. Tu as toujours été là, dans les moments heureux et difficile… tu connais tout de moi, je n’aie aucun secret pour toi, on n’a tous vécu ensemble, je ne supporterais pas de te perdre alors évite de dire ce genre de connerie  parce que si ça continue tu ne vas plus jamais monter sur une planche de ta vie ! »  Marissa ne serait pas très rassurée le jour où elle verrait le jeune homme à nouveau sur une planche mais elle savait que ce sport était bien plus qu’une passion pour lui, de toute façon il n’était pas le premier à avoir ce genre d’accident et normalement les plages étaient bien surveillé, le risque zéro n’existait pas. « Ce que tu apportes aux autres je m’en fou, tout ce que je sais c’est que personne n’a réussi à me redonner le sourire, à me donner envie de me battre pour ma fille… personne sauf toi ! Tu ne peux même pas comprendre ce que tu provoques en moi. » Ses proches avaient tout fait, Eden, Leah, ses parents… aucuns d’entres eux n’avaient réussi à sortir la jolie brune de ce mutisme, de cette prison qu’elle s’était construite autour d’elle pour être sûr que personne ne vienne la déranger. Des mois et des mois de dépression, seuls ces moments avec Ethan lui semblaient être un pur bonheur. Puis ce jour où ils s’étaient enfin dit les choses à la plage avait tout changé. Aujourd’hui Marissa se moquait bien de savoir ce que l’on pensait d’elle, le jugement des autres elle s’en moquait, passer pour la femme infidèle lui importait peu car elle pouvait être aux côtés de l’homme de sa vie.

Ethan et Marissa étaient depuis toujours ainsi, proches, partageant un lien unique. Il faisait parti de sa vie depuis pratiquement toujours. Ils étaient voisins enfants, toujours fourré ensemble. Marissa avait grandit entouré de deux sœurs et ce petit garçon de l’autre côté l’avait de suite intéressé, enfin un garçon avec qui jouer une vraie opportunité pour elle. La jolie brune avait tellement de souvenir avec Ethan qu’elle était sûre d’en oublier, quand elle ouvrait les albums photo chez ses parents elle tombait très souvent sur des photos de eux deux. Se souvenant qu’elle était vite tombé amoureuse de lui, il était son amoureux avant qu’elle ne grandisse et comprenne que ça voulait dire bien plus qu’un bisou sur la joue et de fausses fiançailles dans le jardin ! Plus les années passaient et plus leur relation avait évolué, devenant parfois difficile.  Jalouse de toutes ses filles qui traînaient avec un Ethan adolescent, déjà beaucoup trop attirant pour son jeune âge, elle se souvenait de leur première fois, elle avait été la première et ça avait été important en tout cas pour elle. Par la suite Marissa s’était davantage affirmé, n’ayant d’yeux que pour sa popularité elle était tombée dans les bras d’Eden sans remarquer qu’elle brisait le cœur de son meilleur ami à la relation plus qu’ambiguë. Malgré sa vie commune avec son mari, Ethan avait toujours eu une place très importante dans son cœur, trop importante au point qu’aujourd’hui elle ne puisse plus mentir à son mari. Voilà ce que ça donnait à présent, elle demandait le divorce, était fâchée avec sa sœur et ouvrait son cœur à celui à qui il appartenait alors qu’il était allongé sur ce lit d’hôpital après avoir frôlé la mort. Ethan semblait surprit, il ne devait pas s’attendre à ce qu’elle lui dise tout ceci. Peut être que la dernière fois elle y avait été trop fort et qu’il pensait que tout était terminée entre eux. La vérité c’était qu’elle ne pouvait pas le perdre, elle ne pouvait pas vivre sans lui, égoïstement elle avait besoin d’Ethan dans sa vie. Bien sûr une autre infidélité de sa part serait à éviter, pas sûre qu’elle pardonne une seconde fois ce genre d’erreur. « Je ne supporterais pas de te perdre voilà tout… » Ce n’était pas une force mais une faiblesse quand on y réfléchissait bien. « Partir sur de bonnes bases oui, mais tout reconstruire à zéro c’est impossible pas avec un tel passé… puis notre passé c’est notre force aussi ! » Marissa ne regrettait rien, elle n’était pas ainsi, regarder le passé ne servait à rien. Ils étaient fait pour finir ensemble depuis le premier jour où leurs regards s’étaient croisé, tout le monde l’avait toujours su avant eux comme Emma, l’aînée des Stewart qui avait toujours imaginé une telle fin. « Pas besoin de m’implorer… fais juste en sorte de ne pas me briser le cœur. » Si Marissa souhaitait continuer leur relation ce n’était pas pour qu’il l’implore ou autre, elle avait prit sa décision, c’était ce qu’elle voulait. Elle avait confiance en lui. Riant en voyant Ethan à la limite d’exploser face à tout les changements rapides qu’il voulait effectuer. « Respires ! » Elle se pencha vers le jeune homme sourire aux lèvres « je veux toujours de toi » posant ses lèvres contre celle d’Ethan, l’embrassant tendrement, heureuse de pouvoir le retrouver enfin. Profitant de ce baiser quelques instants avant de reprendre la parole. « On verra tout ça à ta sortie… pour la maison et le reste, je ne veux pas brusquer Faith ! Mais ça se fera t’en fais pas… de toute façon avec mes goûts de luxe t’as intérêt à être patient. » Marissa était difficile, avec Eden ils avaient imaginé leur maison de a à z, la jolie brune savait ce qu’elle voulait et son mari n’avait eu qu’à se mettre au boulot pour faire les plans. Assez exigeante elle ne laissait rien au hasard, elle pouvait très bien avoir un coup de cœur pour une maison à vendre tout comme vouloir la construire. De toute façon l’argent n’avait jamais été un problème, pour aucun des deux. Se redressant, elle retira ses talons qu’elle laissa sur le sol avant de venir s’allonger doucement sur le bord du lit ne voulant surtout pas faire mal à Ethan. La jolie brune voulait juste être à ses côtés. « Tu m’as tellement manqué. »

Me frapper ? Elle était sérieuse ? Oui… rie qu’à voir son regard je pouvais dire, affirmer, qu’elle était sérieuse. Je connaissais Marissa depuis toujours et elle n’avait pas besoin de me parler pour me dire ce qu’elle avait à me dire. Un regard, une expression, suffisait amplement. Je souriais tout de même intérieurement, sans le lui montrer pour pas qu’elle pense que je voulais me moquer d’elle. Mais elle était capable de le faire, trois petit pas, et un revers de la main avec une trace de ses doigts sur ma joue. Instinctivement, je relevais ma main à ma joue que je pouvais déjà sentir chaude. Ouais ta gueule Ethan un peu et écoute. Je me redressais donc un peu plus, ayant le don de m’affaisser dans ce lit de merde, et écoutais les paroles de la jolie brune. Sa voix résonnait comme une mélodie à mes oreilles et chacun de ses mots me frappaient en plein cœur. Je savais inconsciemment que j’avais de l’importance pour elle cependant, je n’avais voulu réellement le voir. Pourquoi ? Tout simplement parce que j’avais eu l’habitude depuis toujours de décevoir mes proches et de leur provoquer doute, dégout et haine. Ce que j’avais bien pu faire à Marissa en me laissant aller avec Leah. Je n’étais pas un homme bien, ne m’étais jamais vu ainsi pourtant, Marissa était la seule personne capable de voir au plus profond de mon âme et c’est pourquoi, quand elle disant comme aujourd’hui ce que je représentais à ses yeux, je la croyais. Elle avait ce don, cette faculté à lire en moi et à faire ressortir ce qu’il y a de plus positif en moi. Sans elle, cela ferait longtemps que je me serais enfoncé dans les ténèbres. « Tu sais que … depuis une certaine période… j’ai perdu confiance en moi. En ce que je suis. Je ne me vois qu’en simple démon qui fait mal à son entourage. Je… je ne sais pas pourquoi d’ailleurs mais… c’est comme ça. Même pour toi, je me sens comme… une simple merde incapable de t’apporter le bonheur que tu attends tant et pourtant, quand je t’entends dire cela, affirmer toutes ses choses, je te crois. Je veux être ce genre d’homme que tu penses, que tu imagines, en me regardant. » Lui avouais-je alors doucement même si je savais qu’elle en était déjà au courant. Après tout comme elle le disait, je la connaissais par cœur et l’inverse était vrai aussi.

Ami depuis toujours avant d’être amoureux puis amant, nous avions eu une vie en commun assez spéciale et difficile. Beaucoup nous voyaient finir ensemble avant que tout ne change au lycée. Je l’avais toujours aimé et elle aussi cependant, elle était partie avec un autre. Chose qui m’avait donc valu de devenir le tombeur que tout le monde connaissait depuis, celui qui ne se range pas, celui qui saute de fille en fille. Aucunes n’avaient de l’importance, seulement elle. Et elle le savait. Du moins, je le pensais. Un sourire s’afficha doucement sur mes lèvres quand elle affirma une nouvelle fois ne pas supporter de me perdre. Que je n’avais pas besoin de l’implorer mais simplement de ne pas lui briser le cœur. « J’en prendrais grand soin. » Lui affirmais-je alors. Oui, c’était ce que j’vais toujours voulu. Prendre soin d’elle et de ses sentiments. Lui rendre l’amour qu’elle avait pour moi et lui offrir tout ce dont elle rêvait. Elle se mit à sourire alors que je lui exposais ce dont j’avais envie avec elle. J’allais un peu vite c’était une évidence mais j’avais ce besoin de lui dire et lui montrer tout ce que j’avais en tête pour nous. Que cela était du concret. Même si je restais encore cloitré dans ce lit d’hôpital. Ses derniers me remplirent de joie et je sentis mon cœur battre à une vitesse phénoménale lorsque ses lèvres se posèrent sur les miennes. Comme s’il s’agissait de notre premier baiser. Quelque chose dont j’avais rêvé depuis des lustres et qui arrivait enfin. Mon corps s’allégea d’un seul coup et mes pensées n’étaient plus tournées que sur Marissa, la femme de ma vie. Quelque peu abasourdie, je répondis cependant assez vite à ce baiser, le lui rendant avec tendresse et amour, m’en délectant le peu de seconde qu’il dura. « Oui, on verra tout ça plus tard, je ne veux brusquer personne déjà que ta fille va me haïr. » Finissais-je par répondre quelques secondes après la fin de notre baiser. J’avais mis du temps à m’en remettre, ce dernier m’avait transporté comme jamais. Je la regardais et souriais. « Je me doute bien qu’avec tes gouts, la maison mettra du temps à se faire mais tu as de la chance, je t’offrirais tout ce dont tu rêve. » Mes contrats publicitaires me permettaient d’avoir suffisamment d’argent pour apporter à la belle tout ce dont elle rêvait. Avançant vers moi, elle se mit à l’aise et s’allongea à mes côtés alors que je lui faisais une petite place. « Tu m’as manqué aussi Marissa. Plus jamais je ne te ferais souffrir. Je ferais désormais attention à toi et à ton cœur et ferais tout pour être l’homme que tu veux que je sois. Je tiens tellement à toi… tu vas me prendre pour un dingue, un fou ou que sais-je mais… lors de cet accident de surf, je me suis dit que si j’avais réellement tout compromis avec toi alors cette accident serait bien la punition dont je méritais. Je ne peux pas te promettre de ne plus surfer, tu le sais, c’est toute ma vie. Mais je ferais attention maintenant. Je n’ai plus besoin d’en faire autant, j’ai de quoi vivre, mes contrats publicitaires me rapportent et puis… je t’ai toi maintenant. Je ne peux plus me permettre de faire quoi que ce soit maintenant. » Elle était ma vie désormais. Tout ce dont j’avais besoin. J’enroulais un bras autour d’elle et la serrais doucement tout contre moi, du mieux que je le pouvais, grimaçant légèrement en sentant mes blessures tirer. « Il m’a pas loupé ce con quand même… »

I can't live without  you.

Ethan était loin d’être l’homme qu’il imaginait et qu’il décrivait, aux yeux de la jolie brune en tout cas il n’était pas cet homme. Depuis toujours Ethan était spécial à ses yeux, il avait quelque chose qu’elle ne pouvait même pas expliquer et qui la transportait littéralement. La jeune femme se souvenait de la première fois qu’elle avait croisé son regard, de la première fois où son cœur avait battu différemment à son contact, leur premier baiser, leur première dispute, leur première fois… des souvenirs comme ça elle en avait des tonnes et elle ne pouvait pas les rayer de son esprit. Ethan faisait parti de sa vie depuis de nombreuses années, depuis toujours. Il l’avait accompagné dans tout les moments de sa vie tout comme elle, ils se connaissaient par cœur, un regard leur suffisait pour se comprendre ou lire en l’autre comme dans un livre ouvert. Chaque mimique, chaque expression n’était plus un secret. Alors oui elle pouvait crier haut et fort qu’elle connaissait Ethan, le vrai Ethan et qu’il était tout sauf un démon. « Tu es cet homme là, tu n’as juste pas assez confiance en toi. » Ethan avait réussi professionnellement, il était reconnu, il était un homme à femme et un sex-symbol par la même occasion cependant aux yeux de la jolie brune il restait un homme blessé par ses parents. Marissa était convaincu que tout venait de là, malheureusement elle ne pouvait pas faire grand-chose. Elle était présente, c’était la seule chose qu’elle pouvait faire pour lui et qu’elle faisait depuis qu’il était en froid avec eux. Marissa avait beaucoup de chance d’avoir des parents comme les siens, ils avaient toujours été d’un grand soutien tout particulièrement avec elle et Leah. Marissa avait toujours été libre de ses choix, encore aujourd’hui il ne la jugeait pas, ils étaient au courant de son divorce et la soutenait, elle n’en doutait d’ailleurs pas.

Elle lui adressa un sourire, il avait bien intérêt à prendre grand soin de son cœur car la prochaine fois elle serait à ramasser à la petite cuillère. Mais elle ne pensait pas à tout ceci, elle avait confiance en Ethan malgré ce qui s’était passé elle lui faisait confiance. Bien sûr ça ne serait pas simple, elle était déjà jalouse en temps normal alors autant dire que là ça serait peut être pire durant quelques temps mais avec le temps tout s’arrangerait. « Ma fille ne va pas te haïr… on essaye juste de faire les choses calmement avec Eden. Pour l’instant elle est au courant qu’on va se séparer, je vis actuellement chez Emma pour qu’elle se fasse à l’idée. » Un divorce n’était jamais une chose facile, pour les parents mais aussi pour les enfants que l’on oubliait bien trop souvent. Par chance Eden et Marissa arrivaient à trouver un terrain d’entente et pour le moment ils ne s’étaient pas emporté, surtout pas devant leur fille. Faith était intelligente et aussi maline que l’était sa mère, elle comprenait les choses assez facilement cependant ça restait une enfant et elle ne comprenait pas bien pourquoi ses parents ne pouvaient plus s’aimer. Il fallait du temps. « Peut être qu’on peut trouver une villa à vendre ? On sait jamais un coup de cœur ça existe ! » Marissa savait déjà ce qu’elle allait faire une fois sortie de cette chambre, elle allait courir en direction d’une agence immobilière et voir ce qui était disponible. D’ailleurs en y pensant elle avait une question. « Tu as une idée du quartier ? Parce que personnellement je refuse d’élever ma fille ailleurs que Palm Avenue ou Presidente Drive ! » Marissa est ses exigences et ses goûts de luxe, vous ne croyez quand même pas qu’elle va s’installer ailleurs que dans ces quartiers très réputé ? Prenant place doucement sur le lit, faisant attention à ses gestes et à prendre le moins de place possible. Elle voulait juste être à côté de lui, il lui avait terriblement manqué et surtout elle avait eu peur de le perdre. Ecoutant attentivement le jeune homme elle leva légèrement les yeux au ciel alors qu’il lui disait que cet accident était sa punition. « Arrêtons de parler de… ce qui s’est passé, ça sert à rien ! » Marissa n’avait pas envie d’imaginer une nouvelle fois l’homme qu’elle aimait dans les bras de sa petite sœur, franchement cette vision d’horreur l’hantait déjà assez donc autant profiter de ses retrouvailles pour oublier cette histoire. « Hors de question que tu arrêtes le surf, tu es bien trop sexy sur une planche pour que tu me prives d’un tel spectacle. » La jolie brune n’avait pas l’intention de priver Ethan de ce sport, elle avait toujours connu Ethan avec une planche à la main et elle était très fier de ce qu’il avait accompli. Il était reconnu, il était un champion et il s’était battu pour tout ça alors hors de question qu’il abandonne. Laissant Ethan l’enlaçait de son bras, elle ferma les yeux quelques instants posant l’une de ses mains contre le torse de son homme. Ouvrant ses yeux en l’entendant, elle glissa doucement sa main présente sur le torse du jeune homme, arrivant au niveau du drap elle le souleva faisant bien attention à ses gestes. Elle ne voyait que le pansement mais vu la grandeur elle imaginait l’ouverture que c’était et surtout elle était au courant du dossier. « Ça aurait pu être plus grave, tu as eu de la chance. Il ne te reste plus qu’à te reposer. » Reposant le drap, elle releva la tête posant son regard dans celui du jeune homme souriant en sachant ce qu’elle allait lui dire. « Pendant que toi tu te reposes moi je vais dévaliser les boutiques de sous vêtement, je vais essayer des dizaines et des dizaines de sous vêtement les plus sexy les uns que les autres ! Et peut être que si t’es sage tu auras le droit à un défilé… mais ce n’est peut être pas bon pour toi. » Elle se mordit la lèvre inférieure. « Je vais devoir m’amuser toute seule quelques temps… »

Marissa avait toujours vu en moi un homme… différent de ce que je pensais être. Et c’était aussi pour cela que je l’aimais. Elle avait ce don, cette faculté à me faire voir le meilleur de moi-même, le meilleur de ce que je pouvais offrir et donner. Avec elle, je me sentais bien, je me sentais meilleur. Je ne pouvais donc que la croire, elle qui me connaissait mieux que personne, quand elle m’affirmait ce genre de chose. Après tout, est-ce qu’une autre personne dans la ville et dans le monde pouvait, en un simple regard, dire exactement ce qu’il se passer chez moi ? Non, il n’y avait que Marissa qui le pouvait et elle le savait. Tout comme l’inverse était vrai. Je me souviens encore de la première fois qu’elle avait commencée à voir clairement les choses en moi, à lire en moi comme dans un livre et avec une facilité déconcertante. Ce fut quelque peu étrange et effrayant à la fois mais tout aussi bien réconfortant. Je pouvais voir à ce moment précis qu’elle prenait plus de place dans ma vie. Je ne m’étais pas trompé. Elle fut la première dans tous les moments important de ma vie. Et aujourd’hui encore, elle était là, présente, souriante, aimante. Elle était la femme de ma vie, tout simplement.
Rapidement alors, nous nous mîmes à parler de sa fille. Cette pauvre petite qui, à cause de moi, allait voir sa famille se séparer et se détruire. Cela n’allait pas être facile pour elle s’était une évidence et j’étais déjà prêt à en recevoir plein la gueule de sa part. Même si je savais que Marissa l’avait très bien élevée, je ne pouvais m’empêcher de croire qu’n jour ou l’autre, elle allait m’en vouloir d’avoir détruit sa famille. Me prendre pour responsable et m’en faire baver. Je ne lui en voudrais absolument pas, bien au contraire même. À sa place, j’agirais ainsi, même sans connaître le fin mot de l’histoire. « Je suis sûr que vous faites bien les choses mais tu verras, un jour ou l’autre, peut-être pas demain, ni dans un an ou dans cinq ans, mais un jour ou l’autre, je serais pour elle celui qui a détruit sa famille et elle m’en voudra. Je ne le prendrais pas mal et j’accepterais car je suis prêt à être le méchant de l’histoire si cela peut lui faire du bien et surtout si cela me permet d’être à tes côtés jusqu’à la fin. »

Une villa à vendre ? A l’entente de cette proposition je regardais alors Marissa en haussant un sourcil. « Heu….. Nan. Même un coup de cœur, ce genre de villa à déjà une histoire. A déjà un vécu. Peut-être pour dépanner pourquoi pas mais sinon je veux vraiment qu’on puisse bâtir notre chez nous du début à la fin. Que chaque pièce corresponde à ce qu’on veut vraiment. » Lui répondis-je alors. Il était important pour moi que cela se passe ainsi. Je ne voulais pas d’une maison quelconque, aussi belle soit-elle. « Là je suis totalement d’accord avec toi. On n’a pas fait tout ce qu’on a fait jusqu’à maintenant pour que les enfants vivent dans les bas quartiers… ça non. » Répondis-je un peu trop rapidement, me rendant compte par la suite que j’avais dit les enfants. Or Marissa ne possédais qu’une fille… un lapsus de ce que je voulais fonder avec elle ? Peut-être bien oui… mais le dire comme ça, surtout après ce qu’il s’était passé lors de sa dernière grossesse… Avoir un ou plusieurs enfants avec Marissa me plaisait bien. Non… je le voulais vraiment. Elle était la seule femme pour moi digne de porter mes enfants, la seule avec qui je voulais une descendance et ce… depuis très longtemps. Mais cet incident dans sa vie remettait tout en question. Même si je le voulais vraiment, pourrais-je la forcer à le faire ? Absolument pas. Je tenais trop à elle pour faire quoi que ce soit qui aille contre sa volonté. Enfin, c’était bien beau de dire ça surtout après avoir couché avec sa sœur… Bref… Serrant son délicieux corps dans mes bras alors qu’elle s’allongeait à mes cotés, je ne pu m’empêcher de sourire et de rire un petit peu, doucement pour ne pas arracher mes points, lorsqu’elle m’annonçait que je n’avais pas le droit de la privé du spectacle lorsque j’étais sur une planche et que donc, arrêter le surf m’était interdit. « Dites donc Madame… depuis quand fantasmez-vous ainsi sur mes glissades sur l’eau ? » Lui demandais-je un peu en souriant. Ca me plaisait de savoir que je pouvais lui faire de l’effet lors de mes rides et que cela n’avait cessé depuis tout ce temps. Malgré l’accident, j’avais déjà envie de remonter sur ne planche, de défier l’océan encore et de le vaincre comme je l’avais toujours fait. Et même Marissa le voulait alors qu’elle a certainement eu plus peur que quiconque, même elle m’encourageait à recommencer. « Plus grave je crois que je ne serais même plus là pour en parler. » Elle devait voir la réalité en face et moi aussi. Je captais son regard et vis une étincelle briller avant qu’un sourire magnifique se dessine sur ses lèvres. je la connaissais, elle allait me dire quelque chose… L’écoutant, je souriais doucement à mon tour, aimant le menu, adorant même avant de déchanter. « Alors alors, je rectifie les choses. Tu vas acheter tous les sous-vêtements que tu veux et tu vas me faire un défiler, j’arriverais à tenir le coup compte sur moi. quand au reste c’est niet, nada, rien du tout, interdiction de te toucher jusqu’à ce que je sois rétablie et t’as intérêt à tenir parce que le jour de nos « retrouvailles » ça va être… hot. » finissais-je dans un murmure dans le creux de son oreille que je mordillais par la suite. Etait-elle cap de tenir jusque là ? J’espérais que oui, ce serait bien plus amusant.

I can't live without you.

« Ethan Meyers tu es chiant ! » C’était clair ? « Tu veux que je te dise quoi, que oui ma fille va te haïr, qu’elle va t’en faire baver durant des années et comme ça tu te sentiras mieux parce que tu pourras te coller l’étiquette de salaud ? Tu rêves ! » Elle leva les yeux agacés. « Je connais Faith mieux que personne, je l’aie porté durant neuf mois et c’est moi qui l’ai sorti. » Et autant dire qu’elle en avait bavé pendant de très longues heures. « Peut être qu’en grandissant elle va devenir chiante, comme je l’étais mais je sais qu’elle ne te haïra jamais car pour le moment c’est une petite fille qui apprend seulement à vivre dans deux maisons différentes. Le jour où elle sera en âge de comprendre que sa mère a été voir ailleurs elle s’en moquera complètement, parce qu’elle aura eu de nombreuses années à tes côtés et qu’elle t’aimera. Et puis son père va trouver quelqu’un d’autre aussi… un jour, elle sera habituée à avoir deux parents séparés. » Faith n’était qu’une enfant de six ans qui était bien loin de comprendre ce qui se passait exactement entre ses deux parents. Marissa ne voulait pas lui dire la vérité tout simplement parce que ça ne la regardait pas et qu’elle était trop petite. Faith n’avait pas besoin de savoir que sa mère avait trompé son père, qu’elle aimait un autre homme et que cette amour était tellement fort qu’elle préférait mettre fin à son mariage actuel. Ca ne concernait que trois personnes, Eden, Ethan et Marissa.

Marissa afficha sa mine boudeuse, ça faisait l’autant qu’elle ne l’avait pas sorti d’ailleurs ! La réponse d’Ethan ne lui plaisait pas d’où cette mine boudeuse, très important à savoir quand vous côtoyez une Stewart, surtout les deux dernières, elles sont capricieuses ! « Mais… » Marissa fronça les sourcils. « Tu imagines le temps que ça va prendre ? J’ai horreur d’attendre, je ne suis pas née pour patienter ! Il va falloir trouver le terrain, un architecte, après il va falloir que ça se construise, la décoratrice va passer, faut tout commander, il va encore falloir attendre que tout soit installé… avec un peu de chance dans un an on y est ! » Hors de question, Marissa voulait cette maison tout de suite. « Je veux notre villa maintenant ! » On disait souvent que Leah était la pire des trois sœurs, c’était faux car on oubliait très souvent que c’était Marissa qui lui avait tout apprit ! Marissa avait toujours eu tout ce qu’elle voulait, faute à ses parents qui n’avaient jamais su lui dire non. C’était d’ailleurs pourquoi elle avait toujours été attiré par des hommes avaient un fort caractère, elle avait besoin d’être recadré de temps à autre qui à ce qu’elle continue de bouder quelques temps. La jolie brune resta en quelque sorte choquée parce que venait de lui dire le jeune homme. Elle fronça les sourcils se demandant si elle avait bien compris ce qu’il voulait dire, non ce n’était possible elle avait du mal comprendre… Marissa resta muette, pour une fois, préférant ne rien dire car ce sujet elle ne voulait pas l’aborder. Elle n’était pas prête, ou peut être qu’elle agissait de la mauvaise façon justement en évitant le sujet. Etre enceinte, ça avait toujours été le plus beau des cadeaux à ses yeux c’était pourquoi elle avait choisi cette carrière, mais aujourd’hui être enceinte lui semblait être un cadeau empoissonné. « Hmm… ça doit bien faire une dizaine d’année ! » Disons qu’elle fantasmait sur lui depuis que l’âge où ce genre de fantasme apparaît. Ethan était un bel homme, et en plus d’être beau il avait tout le reste qui allait avec comme ses muscles par exemple qui faisait fondre la jolie brune depuis de nombreuses années.

Oui il avait raison, si ça avait été plus grave il ne serait plus de ce monde et Marissa aurait été inconsolable. Ça aurait été la perte de trop. Son fils et maintenant l’homme de sa vie. Non elle n’aurait pas été capable de supporter une telle chose, elle n’aurait jamais retrouvé la force de continuer à vivre, même pas pour sa fille. Surtout qu’ils ne s’étaient pas quittés en bon terme, elle s’en serait voulu à vie qu’il parte en pensant qu’elle ne l’aimait plus. Par chance Ethan était en vie, il était un survivant et tout les deux pouvaient apprécier cette seconde chance à sa juste valeur. D’ailleurs Marissa n’attendait plus qu’une chose, son retour ! Il allait devoir rester à l’hôpital quelques temps, sa blessure était importante et il devait se reposer, faire attention mais ça n’empêchait pas de rêver un peu non ? La jolie brune adorait ce petit jeu, torturer de la sorte c’était juste très drôle pour elle. Acheter les sous vêtements et faire un défilé, sans aucun soucis elle pouvait se ramener avec tout ça dés demain d’ailleurs, suffisait de fermer la porte à clé ! La suite était beaucoup moins drôle cependant, elle arqua un sourcil avant de sourire lorsqu’il lui murmura la fin dans le creux de l’oreille avant de lui mordiller. Elle se mordit la lèvre, elle avait voulu jouer et voilà que c’était elle à présent qui avait envie de lui sauter dessus. « Ce n’est pas drôle… mais je vais tenir, et toi tu as vraiment intérêt à te reposer et à prendre des forces parce que ce jour là je peux te dire que ça va être plus que hot ! »

La voir en colère d’un seul coup en me disant que j’étais chiant pouvait être assez terrifiant. Bien que douce et gentille, Marissa avait son caractère et ses colères la rendait quelque peu terrifiante. Cela m’amusait parfois, enfin toujours pour tout dire, mais là, je fermais ma bouche et la regardais avec des yeux ronds avant de me faire tout petit dans mon lit. Je ne savais pas ce que le futur nous réservait surtout en ce qui concernait Faith. Comment elle allait réagir, comment tout cela allait se passer etc… Marissa avait fait un choix difficile pour elle et sa fille en décidant de se séparer de son mari pour venir avec moi. Ne l’ayant jamais vécu de la sorte, je ne pouvais comprendre entièrement comment elle pouvait se ressentir mais comprenais très bien que le fait de parler de sa fille alors qu’elle était la seule à la connaître pouvait l’énerver. Elle ne voulait pas que je ressente la culpabilité d’avoir détruit sa famille mais cela était assez dur. Ayant toujours adoré les enfants, m’entendant très bien avec eux et ayant une sorte de don avec, je me sentais mal vis-à-vis de la petite Faith qui allait voir ses parents vivre loin l’un de l’autre par ma faute. Même si dans un autre sens je m’en fichais car je ne voyais que Marissa et son bonheur avec moi. « Très bien chef » Répondis-je alors simplement en la regardant avec des yeux ronds, limite apeuré. Bon ce n’était pas le cas mais elle était tout de même assez impressionnante je devais le reconnaître.

Soudainement, alors que nous parlions d’installation et de maison, je vis le visage de Marissa s’assombrir doucement et afficher une mine que je lui connaissais bien. Elle boudait. Je la regardais plus attentivement avant de sourire doucement alors qu’elle fronçait doucement les sourcils et reprenait la parole pour m’annoncer qu’elle ne pouvait pas attendre. Que tout ceci allait être bien trop long entre la construction, la décoration etc… Je souriais un peu plus en la regardant. Même ainsi, je la trouvais magnifique. Comment ne pas craquer devant une bouille pareille ? Impossible… Mais je ne devais pas. Je ne devais pas me laisser faire, quitte à ce qu’elle boude encore plus. « Tu sais chérie, avec de l’argent, les constructions peuvent se faire très vite et le reste aussi. Cela n’est qu’une question de budget, on embauchera plus de main d’œuvre pour la construction et en augmentant les prix, ne t’en fais pas on aura tout assez vite. Un an tu dis ? J’ai eu ma villa beaucoup plus rapidement. » Lui dis-je alors avec un petit clin d’œil en passant ma main sur sa joue et en lui souriant. Le marché était ainsi. Avec peu de moyen, pas de grande construction et un chantier qui dur assez longtemps. Mais avec les moyens, nous pouvions faire ce que nous voulions et surtout accélérer le processus. Embaucher de la main d’ouvre supplémentaire, payer le double… pour elle je pouvais dépenser sans compter. Cependant, alors que j’avais le corps de la jeune femme dans mes bras, je dis quelque chose qui laissa un blanc. Je me rendis compte de ma bourde quelques secondes après mais c’était bien trop tard. Je grimaçais alors… Pourquoi avais-je parlé d’enfant ? Oui j’en voulais avec elle depuis le début mais là… ce n’était ni le lieu, ni le moment. La voyant qui ne répondait pas et qui embrayait sur le fait qu’elle fantasmait sur moi depuis une dizaine d’année, je prenais la perche qu’elle me tendait et laissais ce sujet sur le coté pour plus tard, bien plus tard. « Hum… si j’avais su, je crois que je n’aurais pu tenir plus longtemps comme simple ami et dès cette époque là je me serait complètement jeté sur toi. Me serai dévoué à toi. » Je posais mes lèvres sur son front, l’embrassant doucement en souriant.

Mes blessures me tiraient un peu. Je grimaçais en me replaçant doucement tout en la gardant tout contre moi, ne voulant pas qu’elle pense qu’elle puisse me faire mal ainsi. Au contraire, cela me reposait et me détendait de la voir et la sentir tout contre moi. De pouvoir respirer son odeur et fermer les yeux en sentant son cœur battre contre mon torse. Je savais à quoi m’en tenir en faisant ce sport. De nombreux surfeurs étaient morts à cause d’une attaque de requin. Mais je m’en fichais. Je me disais que cela ne pouvait m’arriver. Que j’étais le roi des mers et océans. Que rien ni personne ne pouvait me stopper dans ma carrière. Je n’avais absolument pas prévu de me faire croquer par un squale assez imposant. Du moins, je me doutais qu’il devait être assez croc vu la taille de la morsure. Je touchais mes bandages alors que Marissa, joueuse et taquine, m’annonçait ce qu’elle avait prévu pour mon retour. Essayait-elle de m’exciter alors que je me trouvais dans cet état. Ce n’était absolument pas du jeu, même si le menu me mettait l’eau à la bouche. Cependant, ne pouvant me laisser faire même si j’étais coincé dans ce lit d’hôpital, je me redressais pour murmurer à son oreille ce qui allait clairement se passer, avant de la mordiller sensuellement et de me reposer sur le matelas comme si de rien n’était. Elle souriait, magnifique et reprit la parole. « C’est vrai, ce n’est pas drôle du tout, mais on est a égalité comme ça. Avec la récompense que tu me proposes, je vais vite me remettre et me reposer. Je crois que n’importe quel homme dans cette ville ferait tout pour gouter au menu que tu me proposes. » Je la regardais en souriant et accrochait ses lèvres des miennes en soupirant d’aise. Je pouvais la remercier. Grâce à elle, mes rêves allaient être bien plus beaux maintenant. Peut-être même trop beau. « N’empêche tu as réussi ton coup… ça me « chatouille » dans le bas du ventre maintenant… si je le pouvais là… » Je n’en disais pas plus, me contentant de lui laisser imaginer la suite. Vite… vite que je sorte d’ici et retrouve ma vie. Non… que je débute ma nouvelle vie avec la femme la plus belle qu’il y ait à mes yeux.

I can't live without you.

Marissa ne pouvait pas prédire l’avenir, Ethan avait peut être raison tout comme il avait peut être tord mais elle préférait penser que tout irait bien, elle avait besoin de penser que tout irait bien. La jolie brune avait besoin de croire qu’à présent tout irait bien dans le meilleur des mondes. De plus elle ne voulait pas qu’Ethan se sente coupable de quoi que ce soit, c’était déjà assez compliqué pour ne pas en ajouter davantage. Elle ne voulait pas qu’il stresse à l’idée de se retrouver face à Faith, de toute façon ça ne se ferait pas ainsi. La petite fille le connaissait déjà comme étant l’ami de sa mère, il suffisait juste de modifier le mot ami après tout. Dans tout les cas ce n’était pas pour de suite, Faith devait déjà supporter beaucoup de changement dans sa vie autant y aller doucement. Eden et Marissa essayaient de faire les choses correctement, la situation n’était facile pour aucun d’eux mais ils devaient penser avant tout à leur fille. Elle n’avait pas à souffrir de cette décision, de ce choix quelque peu égoïste qu’avait fait Marissa.

La jolie brune était capricieuse, depuis toujours, c’était un trait de caractère qu’elle avait hérité de sa mère et que Leah avait également. La jeune femme aimait avoir ce qu’elle désirait et n’aimait pas forcement que l’on lui refuse, bien sûr avec l’âge et les années elle était bien moins capricieuse qu’étant enfant mais ça ne l’empêchait pas de bouder comme une enfant. Ecoutant Ethan et ses arguments, elle soupira ne s’en cachant pas. Il avait raison et ça l’énervait, parce qu’elle aimait également avoir raison. « On verra… faut déjà qu’on arrive à se mettre d’accord, imagine tu n’aimes pas la couleur pour notre chambre ou tu n’aimes pas la cuisine… » Elle haussa les épaules, souriant très rapidement car il fallait avouer que ce n’était pas vraiment des excuses valables et puis au pire ils s’engueuleraient pour la couleur de la peinture ce n’était pas bien grave. « Dés ta sortie on voit ça plus sérieusement ! » Avec Ethan cloué dans le lit ce n’était pas très simple, même si Marissa était capable d’amener l’architecte et ses plans dans cette chambre mais franchement ça n’avait rien de reposant. De plus on n’investissait pas dans une maison comme dans une paire de chaussure, ils devaient être certains de leur choix et non le regretter par la suite. Ils n’avaient jamais vécu ensemble, c’était quelque chose qui angoissait quelque peu la jolie brune qui ne voulait pas se planter. Avec tout ce qu’ils avaient vécus par le passé la jeune femme ne voulait surtout pas qu’ils échouent maintenant. Avec Ethan tout lui semblait plus simple, puisqu’elle le connaissait depuis quasiment toujours, il connaissait ses défauts ce qui aidait forcement mais la cohabitation sous le même toit la stressait. « Peut être que l’on va trop vite ? » Elle marqua une pause. « Nous n’avons jamais vécu ensemble, je suis chiante et insupportable et toi tu es habitué à ton train de vie… peut être que ça va pas le faire, qu’on va s’entretuer ! » C’était officiel elle angoissait et ce n’était pas forcement bon signe avec elle. Marissa n’avait pas honte de se confier à Ethan, elle l’avait toujours fait, il était son meilleur ami et même si aujourd’hui leur relation avait évoluée pourquoi lui mentir ?

« Je devrais peut être proposé mes services à l’hôpital, si c’est la seule solution pour que les malades se remettent sur pieds rapidement. » La jolie brune espérait bien que sa proposition fasse un tel effet au jeune homme, en même temps si ce n’était pas le cas ça serait réellement inquiétant. Marissa savait bien que ça ne changerait pas grand-chose à sa guérison, l’imaginer en sous vêtement n’était pas un remède miracle, ça y contribuait fortement mais Ethan devrait être patient car pour le moment il devait rester au lit avant de penser à faire sa rééducation. Riant en entendant le jeune homme, elle haussa les épaules. « Je n’y peux rien ! J’étais obligé de te faire partager mon envie de shopping… et le reste ! » Si elle s’était contenté de n’aborder que la partie shopping ça aurait été sûrement plus gérable pour le jeune homme.