Sujet: Cleo&Solal - the perfect couple Jeu 4 Juil 2013 - 20:57
Cleo & Solal
(the perfect couple)
Le mercredi, c’est le jour des enfants. Et bien, c’est aussi celui des instituteurs. C’était un beau jour pour aller à la plage. Quel intérêt de vivre dans une ville côtière si on n’en profite pas un peu? Ils en avaient parlé toute la semaine, avec Cleo - une journée entière de libre, commune aux deux, était si rare, même pour aller au bord de la mer. Il avait passé la matinée dans la cuisine, à préparer un pique-nique, à mettre au point des sandwichs absurdes végétaliens. ll avait même fait l’incroyable effort de mettre des tranches d’animaux morts dans les parts de Cleo, en essayant de ne pas avoir l’air complètement dégoûté. Il s’y était fait, petit à petit. Il avançait dans une véritable vie de couple, et cela ne posait plus le moindre problème à ses sacrosaintes habitudes de célibataire casanier. Ils vivaient une relation saine. Ils avaient trouvé un équilibre... non, une perfection. Et la certitude que leur amour était le plus beau que cette ville ait jamais vu. Ce n’était pas un beau jour pour aller à la plage. C’était un jour parfait pour aller à la plage. Il était allongé de tout son long sur le sable. Le soleil était haut dans le ciel, mais il y avait juste assez de vent pour qu’il n’étouffe pas. Personne pour les déranger, ou si peu. Il sentait la tête de Cleo, allongée aussi, une légère pression sur le côté de son épaule. Au loin, il entendait Pluto cavaler furieusement, en poussant des aboiements sonores dans l’espoir de rattraper une mouette qu’il n’attraperait évidemment pas. Tout était calme, parfait - il luttait contre l’envie brûlante de tout simplement s’endormir et de ne plus jamais, jamais bouger de là. Ce qui le retenait? Il ne voulait pas se réveiller des heures plus tard et se dire que cette journée de rêve, avec sa nouvelle petite famille, était déjà terminée. Il avait beau être épuisé, la faute à James et à ses bières la veille au soir, il était hors de question qu’il ne gâche ne serait-ce qu’une seconde de cette journée parfaite. Solal poussa un long soupir. Précautionneusement, il se mit sur son côté, face à la jeune femme qui lui tenait compagnie. Il déposa un baiser sur sa tempe, puis nicha un instant son nez dans ses cheveux. Il fallait qu’il se réveille un peu, sinon ses belles résolutions de profiter de cette journée n’allaient jamais survivre à la langueur de ce jour parfait. Il bougea la tête, jusqu’à pouvoir déposer un nouveau baiser, cette fois sur l’épaule de sa future femme. Sa future femme... il aimait penser à son amie de toujours de cette manière. Il avait utilisé ces mots, souvent, dans sa tête. Et il y a un an, tout juste un an, ils étaient finalement devenu concrets. Ils avaient avancé ensemble, main dans la main. Et maintenant, ils allaient former un couple véritable, mari et femme, ils allaient être heureux et fonder une famille. Que pouvait-il demander de plus? Il était, certainement, l’homme le plus comblé de cette terre. Il y eut un bruit de ventre qui gargouille - et, apparemment, c’était son ventre qui venait de se manifester ainsi. Il n’en fallut pas plus pour le convaincre de quitter sa léthargie. Tout doucement, il chuchota à l’oreille de la jeune femme: «Cleo...». Il passa un bras autour du ventre de sa fiancée, se serra un peu plus contre elle. «Cleo, je meurs de faim et je crois que Pluto essaye de s’envoler pour rattraper sa mouette». Ils avaient un chien adorable - laid, mais adorable. Mais surtout, un peu trop aventureux pour sa propre sécurité et pour la santé mentale de son propriétaire. Il passait son temps à se faire du soucis pour lui, et s’il tombait? Et s’il se cassait une patte? Il était définitivement un papa poule avant même qu’il n’ait d’enfant avec l’adorable jeune femme qu’il tenait dans ses bras. Il posa une seconde son front contre l’épaule de Cleo, puis reprit, toujours très doucement: «J’ai vraiment très faim. Et crois-le ou non, mais j’ai moi-même mis des vrais morceaux d’animaux morts dans tes sandwichs. Viens te nourrir avec ton adorable, parfait, prévoyant fiancé». Il eut une pensée pour James et Rose, qui, généralement, ne se privaient pas de rechigner ouvertement à l’idée de se nourrir uniquement de matière végétale. Ils n’étaient pas des tortues, qu’ils disaient généralement. Mais pour Cleo, il faisait des efforts. Non seulement il ne se plaignait pas qu’elle mange des morceaux de cadavre devant lui, mais il lui arrivait même d’en cuisiner pour elle. Pas tous les jours. Mais quand même. Il aimait être aux petits soins, dans la mesure du supportable - parce que c’était Cleo. Il défit enfin son étreinte, se redressa jusqu’à une position assise. Il s’étira longuement, dans un long grognement. Puis il se saisit de ses lunettes de soleil, restées en équilibre précaire sur son sac, et les remit sur son nez dans un nouveau soupir. Toujours personne à l’horizon. Il sourit. Contrairement à ce qu’il avait bien pu redouter, Pluto était toujours les quatre pattes sur le plancher des vaches et aboyait furieusement au gros oiseau maintenant hors de portée.
Sujet: Re: Cleo&Solal - the perfect couple Ven 26 Juil 2013 - 17:15
Un énorme soleil brillait dans le ciel de HB, c’était une journée magnifique pour passer un moment à la plage. C’est d’ailleurs exactement ce qu’elle avait prévu de faire aujourd’hui. Elle allait passer une journée magnifique en présence de son fiancé et de son chien. C’était officielle depuis un an maintenant, Solal était son fiancé. Cleo s’imaginait finir sa vie avec So’ depuis déjà des années, en fait elle ne s’était jamais imaginé dans le futur avec un autre homme que lui. Pourtant elle avait eu d’autre histoire mais ça n’avait jamais été aussi fort que ça l’était avec Solal. Autant dire qu’aujourd’hui elle était pleinement comblée. Elle allait épouser l’homme qu’elle aimait depuis toujours, James serait là et Rose aussi. Ça allait juste être parfait, et elle était sur un petit nuage depuis des mois. Bref nos deux futurs mariés avaient prévus de passer la journée entière, c’est donc dans la matinée qu’ils avaient quittés leur maison sur orange avenue pour rejoindre la plage avec leur chien Pluto.
Elle était allongé dans le sable aux cotés de Solal, sa tête appuyé contre son épaule. Elle profitait du moment présent, elle regardait le ciel derrière ses lunettes de soleil un sourire sur les lèvres. Sourire qui ne quittait que très rarement son visage. Elle était simplement heureuse, elle avait une vie à ses yeux de rêve. Bien sûr il y a des choses qu’elle aurait aimé changer comme la mort de ses parents, mais aujourd’hui elle avait fait son deuil et la mort de ses parents ne l’empêchait pas d’être pleinement heureuse avec Solal. Elle allait fonder sa propre famille, et elle vivrait encore heureuse pour de nombreuses années. Il n’y avait aucune raison que les choses se passent différemment. Cleo sentit alors Solal bouger un peu, elle ferma alors les yeux aux contacts des lèvres du jeune homme sur sa tempe. Elle leva ses lunettes pour le regarder, le regarder de ce regard rempli d’amour qu’elle seule avait. Alors qu’il déposait un baiser sur son épaule elle caressa tendrement sa joue. Les gargouillis du ventre de So’ brisa le silence. Il chuchota alors : «Cleo...» elle sourit de plus belle puis laissa échapper un frissonnement quand elle sentit le bras de Solal entourer sa taille. Il se serra un peu plus contre elle, elle le laissa faire avec plaisir. Il n’y avait pas d’autre endroit au monde où elle se sentait aussi bien que dans les bras de Solal. Il ajouta : «Cleo, je meurs de faim et je crois que Pluto essaye de s’envoler pour rattraper sa mouette» Elle laissa échapper un rire amusé puis répondit : « Même s’il a des grandes oreilles il y a peu de chance pour qu’il réussisse à s’envoler. » Cleo était la sage de leur couple, toujours à dire à Solal de laisser leur chien vivre sa vie. Celui-ci s’inquiétait beaucoup trop pour leur petite bête à poil. Mais Cleo le trouvait mignon a toujours être très attentif sur les agissements de Pluto. Elle l’imaginait déjà en papa merveilleux et très protecteur. So’ ajouta : «J’ai vraiment très faim. Et crois-le ou non, mais j’ai moi-même mis des vrais morceaux d’animaux morts dans tes sandwichs. Viens te nourrir avec ton adorable, parfait, prévoyant fiancé» Elle sourit, le regardant avec plein d’amour. Consciente de l’effort qu’il avait fait pour elle, tout ce qui était viande le répugnait et elle le savait alors elle ne pouvait qu’être touché par l’attention qu’il avait eu pour elle. Elle posa délicatement sa main sur sa joue et déposa un baiser sur ses lèvres. Elle lui dit :« Tu es un amour… »
Elle laissa Solal se relever et fit de même, elle prit une position en tailleur face de son fiancé. Elle reposa ses lunettes sur son nez et attrapa la glacière qui contenait leur délicieux pique-nique. Elle en sortit les sandwichs que So’ avait fait avec amour, elle n’eut aucun mal à reconnaître ceux qui était pour elle et ceux qui était pour lui. Elle lui en tendit un en souriant. Elle lui dit : « Aller mange avant de mourir de faim. Tu vois bien que Pluto ne s’est pas envolé. » Elle ouvrit son sandwich et croqua dedans. C’est qu’elle avait faim elle aussi et son ventre commençait à le lui faire comprendre.
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Sujet: Re: Cleo&Solal - the perfect couple Jeu 8 Aoû 2013 - 2:28
Cleo & Solal
(the perfect couple)
Mettez cela sur le compte des origines brésiliennes. Ou peut-être sur le compte du végétalisme et d’un attachement bien souvent un peu trop excessif à tout ce qui était communion avec la nature et agriculture biologique. Ou même, encore, les consonances de son prénom. Mais Solal aimait le soleil. Il aimait le soleil, il aimait cette ville, il aimait cette plage. Il aimait la femme à ses côtés, à la folie, depuis la plus tendre enfance. Il avait tout pour être heureux, et ronronnait presque de plaisir alors qu’il se nichait tout contre Cleo. Il aimait Cleo. Il aimait son rire, alors qu’elle répondait à ses bêtises et le traitait implicitement de papa poule quant à il s’agissait de leur chien. Tout allait à la perfection - il aurait tué pour des journées de cette envergure tous les jours. Il aimait à penser que le mariage en lui-même serait un jour horrifique de froufrous & de traditions douteuses, mais que par la suite son quotidien serait le paradis. Puisqu’elle serait jusqu’à la fin de sa vie une nouvelle Madame Moran, sa Madame Solal Moran, et que le soleil ne cesserait de briller sur la Californie. Pris dans le jeu des taquineries sur leur vie de couple, leurs habitudes et la curieuse cellule familiale qu’ils formaient avec Pluto, il répondit d’une voix toujours engourdie de langueur: «Tu te moques de notre chien? Ses oreilles sont parfaites. Pluto est parfait. Et puis d’ailleurs tu es parfaite aussi». Il avait toujours été d’une galanterie extrême - éducation oblige. Mais il ne se forçait jamais, jamais pour complimenter Cleo. Il allait parfois chercher très loin les occasions de lui rappeler qu’elle était fabuleuse - il avait toujours cherché très loin. Même gamin, il la couvrait de cadeaux qui lui rappelaient de façon plus ou moins pertinente la très haute image qu’il avait de sa petite voisine.
Et puis elle le connaissait à la perfection. Ses lubies, ses manies, sa répulsion fondamentale pour le meurtre de masse de pauvre animaux innocents. Parfois, elle se moquait un peu de lui sur ce point. Tout comme Rose et James, d’ailleurs - mais il le savait qu’il le méritait bien, après tout il avait une légère tendance à en faire des tonnes. Mais elle le comprenait, un peu, le soutenait, beaucoup. Et n’hésitait pas à nouveau à le faire ronronner sous un compliment histoire de le féliciter. Elle était cette femme qui savait tout de lui, qui l’avait vu grandir, qui connaissait ses qualités mais aussi - surtout - ses défauts. Il avançait avec confiance avec elle, parce qu’ils avaient passé toute une vie côte à côte avant même de réellement songer à construire une vie ensemble. Ils étaient différents. Bien sûr. Radicalement différents, même. Mais ils formaient ensemble une parfaite harmonie. Ils étaient le couple parfait, pour tous ceux qui les entouraient.
Il s’était enfin emparé de son sandwich, et croquait dedans avec bonheur. Pluto s’était légèrement rapproché d’eux, tout en gardant un oeil méfiant braqué sur le volatile. Tout allait bien. En plus... merde, ce sandwich était un délice, et dieu seul savait le temps qu’il avait passé à chercher une bonne recette végétalienne de club-sandwich. Cette première satisfaction passée, et sa faim quelque peu apaisée, il releva les yeux vers Cleo. Sa fiancée. Lui sourit. «Concessions. Je peux toucher un animal mort, si c’est pour ma future femme.» Il haussa légèrement les épaules - future femme, cela lui rappelait l’échéance proche du mariage. «Même si je me demande encore comment on va bien pouvoir dénicher un gâteau de mariage sans oeuf, sans lait, sans aucune matière animale, et qui soit bon un tant soit peu quand même.» Tiens, probablement une chose à laquelle Rose n’avait pas pensé - il allait falloir qu’il en discute avec elle, puisqu’elle s’était proclamée organisatrice de ce dit mariage. Mais elle avait tendance à oublier des menus détails. Comme les exigences absurdes de son petit frère & de ses curieuses convictions éthiques et alimentaires. Il eut un léger sourire. Il éprouvait tout de même une extrême tendresse pour sa soeur, et pour la montagne d’efforts qu’elle dépensait pour l’évènement à venir.
Il détourna le regard, le laissa errer sur la plage autour d’eux. Sur le calme. Sur les vagues. Sur le soleil. Sur tout ce qui faisait de cette journée une fabuleuse exception à son quotidien, et l’objet d’une sublime paix intérieure. Oui, le sandwich faisait également partie de ce tableau, surtout après la faim qu’il avait supporté pendant de longues dizaines de minutes auparavant. «A propos, tu sais, Cleo...», commença-t-il doucement, tout en esquissant un léger sourire. «Je suis peut-être pas un grand bavard, ou un grand enthousiaste. Je suis pas du genre... colombes, grands gâteaux, trois-cent invités... mais je pense que tu es la femme avec qui tous les jours pourraient ressembler à ça.» Son sourire s’agrandit un peu plus, et il la regarda à nouveau «A condition que tu arrêtes de te moquer de la taille des oreilles de ce pauvre Pluto.»