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 (listz) ∆ and there's a giant hole in my heart.

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MessageSujet: (listz) ∆ and there's a giant hole in my heart.    (listz) ∆ and there's a giant hole in my heart.  EmptyMer 21 Aoû 2013 - 19:11


TIMITZ.



    « Franchement Mae, tu aurais pu faire attention. Je te l'ai dit un milliard de fois. Ca fait deux fois qu'on me dit que ma copine s'est retrouvée aux urgences ce mois-ci. Et pour quoi cette fois hein ? Parce que tu as été trop fainéante pour prendre un escabot quand tu as voulu attraper une casserole. Tu  as glissé et tu t'es rattrapée à la première chose qui t'es tombée sous la main. Comble de l'ironie, c'était un couteau à viande. Ca aurait pu être bien pire que ça, Timae. » Mes doigts pianotent sur mon sac, alors que nous traversons à tout allure le ville pour rejoindre notre habitation. Mes cheveux roux volent autour de mon visage, porté par ce vent californien, brûlant en été. Je devrais les couper, dès juin, j'étouffe, chaque année. Cet été est extrêmement chaud, ma peau d'irlandaise ne le supporte pas réellement. A vrai dire, comme tous les ans, à cette période de l'année, ma peau se retrouve criblée par des tâches de rousseurs sur le nez et les joues. Génial. Je fronce les sourcils. Listz n'a pas pris le chemin qui passe par la plage aujourd'hui, d'ordinaire, il le fait quand je suis avec lui. J'ai bien conscience que ça l'ennuie,  parce que c'est bien plus long, cela rajoute au moins vingt minutes au trajet classique, mais je suppose qu'il fait ça pour moi. Juste pour me faire plaisir. Aujourd'hui, je ne n'y ai pas le droit. Nous filons entre les voitures, toutes les unes plus écrasée par la chaleur que les autres. Le soleil se reflète sur les par brises, les conducteurs étouffent, tous vêtus de chemises colorées du plus mauvais gout. Les fenêtres sont ouvertes et laissent allégrement s'échapper le doux et délicat son remixé à l'extrême des tubes commerciaux américains. Des hymnes vulgaires incitant les femmes à se dénuder et à se frotter, pleine d'huile sur le capot de grosses voitures. Les hommes aiment les femmes et les voitures, non ? Je sais bien qu'il fait chaud, mais un peu de décence tout de même.  « Mae, tu m'écoutes ? » Non. Reconcentre toi sur la route, je ne veux pas retourner dans ton maudit hôpital deux fois dans la même journée. Mon regard ondule entre les voitures. Des vacanciers à grands chapeaux et arborant d'épaisses lunettes de soleil. Des avocats, des médecins en costumes préférant sans doute fondre comme de la mayonnaise au soleil ou comme un homme devant une Pamela Anderson nue que de quitter cet uniforme bien trop grand pour eux. Des bandes de copines, qui hurlent les paroles d'une chanson approximativement justes, qui se jurent qu'elles seront amies pour la vie, jusqu'à ce que Sarah apprennent que Jessica couche avec son mec. Des hommes seuls, à l'affut d'une présence féminine. Jusqu'à aujourd'hui, j'ignorais que les bouchons d'autoroute étaient un endroit pour de la drague. Je fronce les sourcils quand je vois une voiture familiale nous doubler. La peinture de la carrosserie a visiblement traversé les âges. Sur la vitre arrière, un autocollant de Baseball appartenant sans doute au père de famille peine à trouver sa place entre ceux des différents camping et autres Hello Kitty. Sur la banquette arrière, deux petites filles blondes se battent à grands coups énergiques de peluche. Notre voiture prend de la vitesse et finit par dépasser l'Espace. Mon regard croise celui du conducteur, un homme, la quarantaine, une calvitie apparente. Aucune expression ne se lit dans son visage. De la lassitude, peut-être. Il a les yeux vissés sur cette route qu'il connait par cœur déjà. Il me sourit, un sourire forcé. Pour montrer que « Eh, c'est pas si mal. » Mais que, au fond, il aurait préféré ne jamais se marier, ne jamais avoir d'enfants. Être un grand joueur de baseball adulé par tous. Mais le voilà contraint à subvenir aux besoins de ses filles qui ne se soucieront surement plus de lui une fois qu'elles auront grandies et qu'elles seront à leur tour, déprimée. American Dream. Oh Listz, promets moi que cela jamais ne nous arrivera. « Mae ? » Mes yeux se ferment, ma tête bascule contre la vitre, pour ne s'ouvrir à nouveau que lorsque nous seront arrivés à bon port.

    **
    « Listz, j'en ai plus que assez de devoir me justifier auprès de toi. J'ai vingt trois ans, d'accord ? Alors peut-être que tu m'as connue quand j'étais une gamine de seize ans, mais ça a changé. Rentre toi ça dans la tête, c'est compris ? » Un profond soupire d’exaspération s'échappa de mes  lèvres alors que j’enfonçais la clef dans la serrure de notre appartement. Au moment où je pénétrais dans l'habitation, quelque chose me frappa. La chaleur. Et la lumière. Je suis la dernière à partir de l’appartement le matin, je m'assure d'avoir fermer l'ensemble des volets pour que, une fois le soir venu, nous pouvons profiter d'une relative fraicheur. Or, ce n'est pas le cas ce soir. « Listz c'est toi qui a ouvert les volets ? » Je fulmine.  Mon regard le fuit. Je ne veux pas le voir de la soirée. Je me résous  alors à fermer les volets pour sauver le peu de fraicheur encore survivante dans l'appartement. Je me saisi du courrier pour évaluer l'assaut des publicitaire aujourd'hui. Une annonce pour du viagra à prix réduit, et à en croire la mine réjouit de l'homme rondouillard et de sa femme à côté, fait des miracles, mhmh. Deux factures, une pour le gaz et l'autre pour le feu. Une lettre de Sala qui su me redonner le sourire. Je la lirai ce soir, quand monsieur Lewkovics se sera écroulé de fatigue. Et, pour mon plus grand plaisir, une lettre de l'hôpital. Je gardai le courrier qui m'était destiné pour coller les deux factures, la lettre de l’hôpital et le viagra magique dans les mains de Listz avant de le regarder droit dans les yeux. « Il y a une lettre de l'hôpital. Si c'est encore un de tes diners à la con où il faut bien se tenir dans un robe qui m'empêche de respirer, ne compte même pas sur moi. Si c'est pour écouter leurs femmes bécasses blondes botoxées parler de yatch, et de chapeaux, très peu pour moi. Et comme à chaque fois, le champagne sera moins bon que la dernière fois. Trouve toi une autre femme pour ça. Je n'y fouterais pas les pieds. » Je fis volte face, furieuse. Et une remarque sur le fait que je pouvais être dans ma mauvaise semaine et il se retrouverait à la porte en moins de deux. Relevant mes cheveux en un chignon brouillon, je m'afferais à ranger mes affaires. Je m'arrêtais un instant pour faire face à Listz. « J'aimerais qu'à l'avenir, tu me laisses gérer ma maladie comme je l'entends. Parce que, entendre, à chaque fois que je me coupe ou que je manque de me blesser que je suis irresponsable, ça va bien deux minutes mais à la longue c'est pesant. Ce n'est pas parce que tu as vu l’hémophilie plusieurs fois en cas d'école, que tu l'as étudié que tu sais comment je la ressens. Non, à vrai dire tu n'en sais strictement rien, est-ce que tu t'es un jour posé la question de comment je vivais ça ? J'en doute. Tu t'es toujours contenté de me répéter ce que je savais déjà, ce que les médecins en blouse blanche m'ont déjà dit et redis. C'est entré, je connais la chanson. Mais je ne changerais pas mon mode de vie. Je ne veux pas subir un quotidien réglé comme du papier à musique sous prétexte que je pourrais me vider de sang à tout moment. Franchement, je préférais encore mourir d'une coupure de canette de soda que mourir de ne pas avoir assez vécu. »
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MessageSujet: Re: (listz) ∆ and there's a giant hole in my heart.    (listz) ∆ and there's a giant hole in my heart.  EmptyVen 30 Aoû 2013 - 23:26





Timitz : And there's just you, sitting patiently in my heart.


Tu te disais chaque jour un peu plus que cette fille voulait ta mort. La journée qui venait de se dérouler semblait te confirmer ce fait. Tu donnes un sec coup de volant, longeant un rue plus arborée que celle que tu prends d'ordinaire. Tu jettes un coup d'oeil à ta droite, où se trouve, sur le siège passager, Mae. Ta Maë, ta petite amie. Petite amie totalement inconsciente au passage, petite amie hémophile et tout sauf prudent, petite amie maladroite qui s'est coupé avec on ne sait quoi on ne sait où assez profondément pour que ça en devienne une affaire d'état sérieuse. Tu ne comprends tout simplement pas pourquoi elle ne fait pas plus attention, c'est quand même pas si compliqué de garder un couteau à viande hors de portée. Tu pousses un long soupir en lui demandant son attention, pour la enième fois. Vous ne longez pas la mer, tu as préféré l'éviter, tout simplement parce que … parce que ce trajet vous rallongerai d'une dizaine de minutes. Tu essayes de lui faire un sermon, le plus calmement du monde, mais elle regarde à l'éxtérieur et t'ignores royallement. Se rend-elle compte qu'elle risque de mourir si elle ne fait pas plus attention ? Tu as parfois l'impression qu'elle fait tout cela simplement pour attirer ton attention, parce que, allez savoir, peut-être que tu ne lui accordes pas assez de temps ? Mais peut-être pas … après tout, tu te fais sans doute des idées... Tu ne sais plus quoi penser avec elle, tu ne sais plus quoi dire pour qu'elle t'écoute et que, finalement, elle fasse enfin attention. Tu lèves les yeux au ciel quand tu t'aperçois qu'encore une fois elle vient d'ignorer ton appel pour retrouver son attention. Tu ne sais pas quoi faire. A vrai dire tu as l'impression d'être un père ramenant sa fille du commissariat et devant la sermonner sans savoir comment s'y prendre. Elle est inconsciente de ce qu'elle risque, du sang d'encre que tu te fais, et tu détestes quand elle est égocentrique au point de ne penser qu'elle seule est concernée par sa maladie. C'est quelque chose qui, selon toi, mérite d'être pris beaucoup plus en compte, mérite plus d'attention et … Enfin. Sans doute as-tu cette réflexion parce que tu es médecin, parce que tu raisonnes toujours en pensant à la maladie et qu'en plus d'être urgentiste, tu es aussi parano et amoureux de la belle jeune fille qui se tient à tes cotés, absolument pas droite. Tu te doutes qu'elle aurait préféré rentrer seule, mais tu ne l'aurais pas permis, pas après la perte de sang qu'elle vient d'avoir. La retrouver évanouie au coin d'une rue alors que tu aurais pu la ramener, non sans façon. Tu lui jettes un coup d'oeil. Lâche, avec ton certain accent mi australien mi polonais, mais certainement pas américain :

« Mae tu m'écoutes ? »

Non elle ne t'écoute pas et elle te tape sur les nerfs.

***

« Listz, j'en ai plus que assez de devoir me justifier auprès de toi. J'ai vingt trois ans, d'accord ? Alors peut-être que tu m'as connue quand j'étais une gamine de seize ans, mais ça a changé. Rentre toi ça dans la tête, c'est compris ? »

Tu fermes doucement la porte derrière toi, avant de la voir s'arrêter net dans le séjour. Tu fronces les sourcils en enlevant tes chaussures, de très simples tennis de toile, et de les poser sous la commode, comme tu as l'habitude de le faire. Et tu comprends. Alors oui, tu n'as pas pensé à refermer les volets en partant cet après midi, après est-ce un drame, question qui mérite une réponse négative selon toi. Tu enlèves ta veste et te retrouve en chemise, que tu déboutonnes lentement en la suivant dans le sejour, avant de t'asseoir sur le canapé. Tu as très bien compris qu'elle n'était plus une gamine, elle en revanche moins puis qu'elle s'amuse avec des couteaux de cuisine. Elle ne semble décidée à reparler que lorsqu'elle reprend, d'une voix trahissant mal son agacement :

« Listz c'est toi qui a ouvert les volets ? »

«  Oui je suis parti en début d'après midi et j'avais des dossiers à finir à la maison alors j'ai … oh et puis, depuis quand on a besoin de se justifier pour ouvrir des volets. J'ai oublié, voilà. »

Mais elle n'écoute pas, elle se contente de le refermer en grognant contre le monde entier et surtout contre toi.  Tu soupires un peu plus fort et lève les yeux au ciel. Tu aimerais t'en aller de l'appartement, rejoindre le centre culturel, trouver le piano et te défouler un peu dessus, mais non, les soucis de couples ne vont pas se régler en un claquement de doigt et tu n'es pas du genre à fuir les responsabilités comme on fuit les problèmes. Alors tu restes, mais tu t'aperçois bien vite qu'elle évite ton regard. Elle marche à droite à gauche dans l'appartement, ferme ces satanés volets, va chercher le courrier, te fours quelques lettres dans les mains, et continuer de faire les cent pas en te donnant le tournis. Tu inspectes le courrier, deux factures, une pub pour du viagra (ironie qui n'en est pas une, le sexe étant surement un des points marchant le mieux dans votre couple) ainsi qu'une lettre de l'hopital. Tu l'étudies avant que Mae ne dise, un peu trop fort à ton goût :

« Il y a une lettre de l'hôpital. Si c'est encore un de tes diners à la con où il faut bien se tenir dans un robe qui m'empêche de respirer, ne compte même pas sur moi. Si c'est pour écouter leurs femmes bécasses blondes botoxées parler de yatch, et de chapeaux, très peu pour moi. Et comme à chaque fois, le champagne sera moins bon que la dernière fois. Trouve toi une autre femme pour ça. Je n'y fouterais pas les pieds.»

« Mae tu trouves pas que t'exagères ? »

Oh non elle ne trouve pas non, pas du tout. Tu ne fais aucune réflexion concernant le fait qu'elle soit sans doute dans sa mauvaise période, de toute manière tu le sais. Troisième semaine de chaque mois, aurait-elle oublié que ça fait plus de six ans que vous êtes ensemble, sept ans que vous vous connaissez ? Alors ce genre de petits détails techniques, tu commences à les connaître. Forcément, ça n'arrange pas son humeur dévastatrice et tu as de plus en plus la forte impression que tu aurais du te taire, mais genre vraiment dans la voiture, car ça ne fait qu'empirer. Tu te retournes sur le canapé pour la voir faire un chignon brouillon dans le miroir de l'entrée. Alors que tu veux reprendre la parole, sans doute te rattraper, elle te coupe dans ton élan en se lançant dans une tirade digne de ce nom :

« J'aimerais qu'à l'avenir, tu me laisses gérer ma maladie comme je l'entends. Parce que, entendre, à chaque fois que je me coupe ou que je manque de me blesser que je suis irresponsable, ça va bien deux minutes mais à la longue c'est pesant. Ce n'est pas parce que tu as vu l’hémophilie plusieurs fois en cas d'école, que tu l'as étudié que tu sais comment je la ressens. Non, à vrai dire tu n'en sais strictement rien, est-ce que tu t'es un jour posé la question de comment je vivais ça ? J'en doute. Tu t'es toujours contenté de me répéter ce que je savais déjà, ce que les médecins en blouse blanche m'ont déjà dit et redis. C'est entré, je connais la chanson. Mais je ne changerais pas mon mode de vie. Je ne veux pas subir un quotidien réglé comme du papier à musique sous prétexte que je pourrais me vider de sang à tout moment. Franchement, je préférais encore mourir d'une coupure de canette de soda que mourir de ne pas avoir assez vécu.»

Bon. Bah ça c'est dit au moins. Tu penses intérieurement « je te rassure Mae, le papier à musique ne pourra jamais être moins bien réglé que ta vie » mais tu t'abstiens. Tu te retournes, lèves les yeux au ciel avant de te relever, posant les deux mains à plat sur le canapé pour te donner un peu d'élan. Tu te rapproches d'elle alors que, fuyant ton regard, ta personne et les soucis que tu représentes, elle s'écarte pour aller dans la chambre, se changer. Tu t'appuies sur l'encadrement de la porte en l'observant. Elle est belle ainsi, pourquoi doit-elle se mettre en colère. Toi tu as passé cette étape au moment où … non en fait tu n'as jamais été en colère. Tu ne t'emportes jamais, c'est une de tes principales caractéristiques. Alors tu lâches :

« Mae tu trouves pas que tu t'emportes un peu vite ? Ecoute je prétend pas savoir ce que tu ressens ni comment tu vis ta maladie, mais j'en ai vu assez pour savoir comment la traiter, et toi tu la traites mal. Après libre à toi de mourir d'une coupure de canette de soda comme tu dis … mais il s'agit pas que de toi... »

Elle me regarde, un air perplexe, sans vraiment me comprendre. Je m'explique :

« Tu te rends pas compte du sang d'encre que je me fais pour toi quand je te vois débarquer à l'hosto ? Mae tu me connais, tu sais que j'ai peur pour rien, j'ai peur pour toi là. Alors oui pour moi tu seras irresponsable tant que tu feras pas plus attention. »

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