Esther ; A well-chosen book saves you from everything, including yourself. [finie]

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Esther Lily Blackburn

« I kept staring into the blackness of the woods, drawn into the darkness as I always had been. I suddenly realized how alone I was. »

FICHE D'IDENTITE

✿ NOM : Blackburn✿ PRÉNOMS : Esther Lily ✿ SURNOMS : Es', Esthy, Blackburn✿ AGE : 28 ans - ✿ DATE DE NAISSANCE : 19 Juin 1985 ✿ NATIONALITÉ : Britannique✿ SEXUALITÉ : Hétérosexuelle ✿ SITUATION AMOUREUSE : Chaotique ✿ EMPLOI/ETUDES : Diplômée de journalisme à Oxford. ✿ NOM DU QUARTIER : Pacific Lane ✿ ANIMAUX DE COMPAGNIE : Un chat, Winston. ✿ CHIFFRE PORTE BONHEUR : 3

LE CARACTÈRE

Esther est basiquement la jeune femme calme et posée sur qui l'on peut compter en toutes circonstances. Intelligente et sérieuse, elle peut parfois effrayer de par ses conversations et ses réactions inappropriées. Elle n'est pas adepte des soirées remplies d'alcool et préfère de loin lire un bon livre ou écouter un bon vinyle des années 1970 en buvant un bon café. Imaginative, la jolie blonde est artiste dans l'âme ; pianiste et photographe en herbe, elle n'excelle pas dans ces deux domaines mais y trouve un exutoire, loin du pouvoir parfois trop lourd et difficilement assumable des mots. Responsable et passionnée, elle n'est pas carriériste mais aime tellement écrire, défendre ses opinions personnelles à travers des phrases qu'elle adore construire, reconstruire, aimer, reformuler, qu'elle est capable de passer des nuits sur un texte d'une ou deux pages.
Esther est également très rêveuse et parfois il s'avère ardu de la sortir de ses pensées. Pourtant, elle est très à l'écoute, dévouée, sincère et loyale. Il est donc important ici de préciser que s'il est compliqué de vraiment connaitre la vraie Esther - Esther et ses secrets -, lorsque c'est le cas, c'est que vous l'avez mérité.
De manière générale, Esther ne déborde pas de confiance en elle mais sait montrer une certaine assurance et une certaine obstination lorsqu'il s'agit de son métier ; son côté chieuse et fouineuse peut en embêter plus d'un. Espionne quasi-professionnelle, elle est capable de trouver des informations en creusant n'importe où : dans des livres évidemment, mais aussi sur des ressources telles qu'internet et autres médias, ou de par quelques contacts fiables. Elle aime se mettre en danger pour ses convictions et son caractère fort contraste avec son côté doux et rêveur. On lui a déja dit qu'elle était obsessionnelle, peut-être trop. Il est difficile de lui sortir quelque chose de la tête ou de lui faire changer d'avis sur quoi que ce soit. La blonde est extrêmement engagée dans ses idées : humaniste et marginale, elle n'aime pas avoir les mêmes idées que tout le monde et aime découvrir de nouvelles manières d'écrire, d'apprendre, de penser. Elle est également très franche, même si sa douceur apparente réussit toujours - ou presque - à mieux faire passer les mots durs comme des pierres.
Relativement solitaire, elle est pourtant souriante et ne dit jamais non à de nouvelles rencontres. Son côté séductrice est plus fort qu'elle. Le fait de boire aucun alcool en soirée est à son avantage car elle peut s'y montrer sous son meilleur jour. Solitaire, certes, mais paradoxalement en manque d'amour. Elle a besoin d'être aimée pour ce qu'elle est. Pas adulée, non, juste... acceptée avec respect. Alors elle essaie de briller en société autant que faire se peut : parler à des intellectuels avec un unique verre de vin en soirée, voilà ce qui la rassure. Pourtant, elle n'est pas une fille facile, au contraire. Bon nombre d'hommes la trouvent froide et distante. En réalité, elle est effrayée en permanence, sans en savoir la cause. Accro à son psychologue, elle ressent le besoin de trouver pourquoi elle se sent ainsi ... banale. Pourquoi elle aussi, comme la plupart des jeunes femmes de sa génération, elle aime les couchers de soleil sur un lac, le soleil d'hiver, les films de zombie, la glace au chocolat, marcher le long d'un canal, les dimanches à ne rien faire, le bon café et le redbull, Fight Club, les classiques de la musique britannique, et pourquoi elle aussi déteste les hôpitaux, les accidents, le feu, les films à l'eau de rose, les couples qui s'embrassent devant elle sans retenue et le Gouverneur dans The Walking Dead. Elle n'aime pas ressembler aux autres. Elle est pourtant souriante et sincère avec ses amis, sans être ni le cliché de l'auteure dépressive, ni celui de la petite fée rigolote que tout le monde adore. Peut-être que le fait de partir si loin de chez elle a laissé des marques, et c'est aussi sûrement ce qui l'a poussée à s'enfermer dans des livres et l'espoir d'un jour, être celle qu'elle aurait souhaité devenir.[/font]

NOUS AVONS TOUS UN PASSE, UN PRESENT ET UN FUTUR.
Alice Norton est serveuse dans un pub de Londres. Elle a 24 ans et suit des études de stylisme à côté. Elle peine à les payer ; son appartement n'en est pas un, il s'agit davantage d'une chambre de bonne, sous les combles de ce même pub.La fatigue et la lassitude sont perceptibles dans son regard, entre deux ports de plateau ou deux bières tirées pour de jeunes groupes d'amis qui viennent profiter d'une soirée d'hiver dans la chaleur du pub de la capitale. Alice ne sourit que pour les clients de celui-ci ; en dehors du sourire de fond de commerce, elle ne connait pas ce terme. Elle n'est pas particulièrement triste mais ne sait plus être heureuse. Interminablement seule, elle a du mal à se nourir, à s'habiller. Elle n'a pas le temps de faire partie d'une "bande d'amis" de sa promo. Ses enseignants la saquent. On ne la dit pas assez douée. Pourtant, elle est là. Elle aime ce qu'elle fait en cours, même si cela est épuisant. L'inspiration vient pendant son service, le soir. La nuit suivante, elle est en permanence en train de dessiner. Des feuilles pliées, arrachées, abîmées, froissées, blanches, jaunes, coloriées, manuscrites, jonchent le sol de son petit 15 mètres carrés. Les tasses de café s'empilent sur son bureau. La fenêtre, sur le toit, n'apporte qu'une lumière triste et fade, n'arrangeant guère les traits épuisés de la jeune femme. Parfois, Alice lève son visage vers la lumière de la lune, amoindrie par les nuages sombres et hivernaux de la capitale. Le froid, qui échappe aux joints de la fenêtre, vient doucement caresser et réveiller ses joues. Et elle se remet au travail : elle n'est alors plus cette serveuse que l'on trouve mignonne et que l'on oubliera quelques heures après. Elle est cette styliste qu'elle aimerait être : celle qui construit les choses au lieu de les détruire, celle qui s'aventure dans l'inconnu de l'imagination et non celle qui se plie au présent réel, au futur que l'on prévoit. Son esprit vagabonde. Les couleurs fusionnent, les formes se joignent les unes aux autres. Le lendemain, une robe aura vu le jour, sur papier, parfois même sur ce vieux mannequin récupéré dans une benne quelques années auparavant.
Les matins, lorsqu'elle n'a pas cours - cela arrive parfois -, ses parents l'appellent.
- Comment tu vas, chérie?
- Ca va.
Elle n'est pas bavarde, elle a oublié ce qu'était d'"aller", d'être normalement heureuse. De sourire.
- Tes études, bien?
- Bien.
-Et ton appartement? Tout se passe bien?
- Oui oui, maman, tout va bien, ne t'en fais pas.
-Et ton travail? Tu sais, ton père et moi, on peut t'aider à payer... Tu voudras qu'on vienne te voir, un jour?
- Non non, ne payez pas le trajet, je viendrai vous voir quand j'aurai le temps!
Et la conversation se finit toujours de la même façon : - Tu nous donneras des nouvelles hein? -Oui, oui, embrasse papa! - Je le ferai! Je t'embrasse Alice. - Moi aussi Maman. Bisous.

Elle raccroche et se prépare pour les heures de cours qui elles, ne bougent pas de ses après-midis. Lorsqu'elle rentrera, quelques heures de cours et de transports en commun plus tard, elle sera exténuée mais devra prendre son service en salle, en bas.
Cela fait plusieurs années que cela fonctionne comme cela pour elle. Ses parents n'ont jamais vu sa chambre et la pensent en colocation avec une amie à elle. Ils la pensent également en couple, mais en réalité, elle n'a ni le temps, ni la tête à ça.
Jusqu'à ce que.
Jusqu'à ce que Richard passe le pas de la porte avec ses amis. Pardon, ses collaborateurs. Il est venu voit des clients de son entreprise à Londres, pour quelques jours. En réalité, Alice l'entend directement à son accent lorsqu'il commande un whisky entre deux blagues de bas étage, il est Américain.
Il sera comme un grand nombre d'autres clients : il lui fera des blagues salaces lorsqu'elle viendra lui apporter sa commande en la portant d'une seule main sur son rond plateau en bois. Il lui fera des clins d'oeil lorsqu'elle passera à côté. Et comme c'est son métier, Alice lui répondra par des sourires qu'elle n'arrive même plus à faire gênés.
Il reviendra le lendemain, seul. Son regard vert, comme celui d'Alice, la fixe avec insistance. Elle vient prendre sa commande. Ce soir-là, il n'est plus le même. Ses traits sont tristes, il ne sourit plus. Ses yeux sont humides et rouges. Il a pleuré. Il reste des heures, enchaine les whiskys. Il ne fait plus de blagues salaces, ne sort plus son plus beau rire gras de "mec". Il est vulnérable. Elle le lit, elle le sent jusqu'au bar où elle le regarde discrètement en rangeant les verres. La soirée est déjà bien entamée. Ils ne sont plus beaucoup dans le bar. Richard ne parle pas. Il a le front posé sur sa main, son coude sur la table. Il regarde le bois de celle-ci. Sans le regarder, en réalité. Il est ailleurs. Lorsque vient le moment de la fermeture du pub, c'est Alice qui va le lui annoncer. Il la regarde avec ses yeux vitreux. Elle s'assoit en face de lui, boit son reste de whisky et le regarde. Elle attend. Son patron lui rappelle qu'il est l'heure, que si elle fait des heures sups', elle ne sera pas payée. La blonde ne réagit pas. Richard, dont elle ne connait même pas le prénom, la regarde enfin.
Elle l'accueillera toute la nuit dans sa minable chambre. Il la regardera travailler ses projets, sans ne lâcher un mot, avant de finalement, lui raconter. Lui conter son histoire, sa tristesse, sa détresse, son manque de confiance en lui, son travail qu'il hait tant, ses collègues qu'il ne supporte plus, ce Richard qu'il déteste être devenu avec le temps. Elle l'écoute. Elle lui montre qu'il peut être davantage que cela. Ils ne se connaissent pas, et pourtant, c'est tout comme. Il rentrera chez lui, en Californie, quelques jours après.

Ils se téléphonent régulièrement. Ca coûte cher à Alice, mais avec le temps, elle est devenue accro à ce brun aux deux visages. Ils parlent de leurs journées, des gens, de la vie, de leurs rêves. Richard revient quelques mois après à Londres, pour affaires, mais aussi pour la revoir. Ils deviennent ce que l'on appelle un couple, ils sont ensemble, heureux, et pourtant, ils ne font partie de ceux qui sortent voir le dernier film à la mode un vendredi soir ou de ceux qui fêtent la St. Valentin autour d'un dîner hors de prix. Ils sont heureux comme ça, avec la simple présence de l'autre, parce qu'elle est rare et précieuse. Tous les deux solitaires à leur façon, ils se sont bien trouvés. Ils se voient une fois par mois environ, pendant deux ans. Entre temps, Alice finit ses études de stylisme. Elle casse sa tirelire et rejoint Richard en Californie. Ils s'installent ensemble, dans un joli appartement qu'ils décorent avec goût. Alice cherche un emploi. c'est difficile, le marché de l'emploi, dans ce domaine, est bouché. Cela lui demande des efforts surhumains, d'accepter de dépendre financièrement de son compagnon. Et pourtant, elle le fait, parce qu'elle ne peut pas le quitter, parce qu'ils ont besoin l'un de l'autre, parce qu'elle aime vivre ici, aux US, loin de Londres et de sa tristesse. Finalement, elle trouve de nouveau un emploi de serveuse. Elle n'a pas le moral. Ses parents et elles ne sont presque plus en contact, cela coûte trop d'argent. Finalement, la blonde tombe enceinte. C'est le coup de grâce. Certes, elle est heureuse. Mais sa vie n'est pas celle qu'elle voulait. Subitement, elle se sent loin de chez elle, loin de sa famille, loin des plages froides et souvent désertes de Brighton. Loin de son patron sournois du pub de Londres, loin de son école de stylisme. Loin de son univers, d'elle-même. Alice entame en dépression sévère.
Elle se sépare de Richard. Elle l'aime, elle est un poids pour lui, il a besoin de réussir sans avoir à se soucier d'elle. Il a changé avec elle, s'est découvert autrement, et garde cette petite victoire au fond de son coeur. L'idée de compter toujours pour lui, dans cette vie et dans celles à venir l'empêche de craquer totalement, lorsqu'elle et la petite vie qu'elle porte en elle volent vers Londres.

All Alright ; Sigur Ros
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Esther verra le jour au début de l'été 1985. Le temps est doux. Les parents d'Alice sont là depuis quelques semaines pour la soutenir. Ils sont là le jour de l'accouchement de la jolie blonde. Celle-ci hésitera à appeler Richard, mais forcée par sa mère, elle laissera le son de sa voix se porter aux oreilles de celui que, malgré elle, elle aime encore. L'ancien couple a encore quelques contacts mais rien de bien formidable. Ils ne se confient plus. Elle sait, elle sent qu'il a trouvé quelqu'un. Surement une femme d'affaires américaine, qui lui ressemble, au caractère fort et à la réussite professionnelle qu'elle-même n'a jamais eue. Une profonde tristesse, ce mois de juin 1985, est perceptible dans le regard de la jeune maman. Pourtant, cette dernière aime sa fille. Esther, la petite Esther, aux yeux verts de sa mère, lui sourit toujours, comme pour l'aider à surmonter ce chagrin. Elles seront là, maintenant, l'une pour l'autre.
Esther grandira logiquement à Brighton. Alice, au bout du rouleau, retournera vivre chez ses parents. Abattue à l'idée de regresser encore davantage socialement, perd toute foi en la vie. Elle y reste attachée par un fil avec l'aide de sa fille et ses parents. Esther ira dans une école du coin, grandira elle aussi près des plages du sud de l'Angleterre, aura elle aussi le droit aux uniformes lorsqu'elle se rendra en cours.

" You think you know death, but you don’t, not until you’ve seen it, really seen it. And it gets under your skin and lives inside you. You also think you know life, stand on the edge of things and what you go by but you’re not living it, not really. You’re just a tourist, a ghost. Then you see it, really see it; it gets under your skin and lives inside you, and there’s no escape. There’s nothing to be done, and you know what? It’s good. It’s a good thing, and that’s all I’ve got to say about it. " Skins Finale.

Esther Blackburn n'est pas une enfant particulièrement sociable, mais réussit à l'école. Intelligente, on perçoit, très jeune, chez elle, une capacité à analyser les comportements humains, avec ses mots, mais aussi une capacité à les réecrire, avec ses mots, encore une fois. Elle lit beaucoup sur cette jolie plage près de chez elle, avec comme seule compagnie le bruit des vaguelettes calmes qui viennent se confronter au ponton. Elle se construit, avec les années, un caractère doux mais franc, séducteur mais fidèle, mais surtout solitaire. Elle ne connaitra son père que de nom, car personne, de la famille Blackburn, n'a contact avec lui depuis des années. Son père sera son grand-père durant son enfance et son adolescence. La figure paternelle est difficilement présente et au final, Esther le ressent au quotidien malgré son refus de l'accepter. Elle aime énormément sa mère, la respecte et l'admire, essaie d'être présente pour elle comme elle l'a été pour elle malgré l'absence de Richard. Sa mère a sombré dans la dépression, et pourtant, elles ont une relation quasi-fusionnelle. Esther porte des créations faites "maison" de sa maman avec grand plaisir. Elle sait à quel point sa mère regrette de ne pas avoir pu réaliser son rêve de devenir styliste. Voilà surement d'où lui vient son caractère décidé et combatif.

Le livre qui lui donnera envie d'écrire durant toute sa vie est 1984 de George Orwell. Les livres deviennent effectivement ses meilleurs amis. Des amis, dans son école, dans son collège et dans son université, elle en a . Elle sort parfois avec eux. Mais elle n'arrive pas à avoir ces conversations intellectuelles qu'elle rêve d'avoir avec quelqu'un un jour. Débattre sur des idées, voilà ce qu'elle rêve de faire. Elle ne peut que lors des cours. Elle devient donc, à l'université d'Oxford, une étudiante brillante. Pas la plus brillante, certes, mais certainement l'une des plus passionnées. Ses professeurs l'aiment beaucoup et souhaiteraient la voir faire une thèse. Elle refuse. Elle a besoin de voyager, de rencontrer de nouvelles personnes, d'apprendre à aimer les êtres humains, de se construire au-delà des livres et de sa famille. D'écrire, de s'émanciper. Elle en a marre d'être cette jeune femme mystérieuse. Un mystère pour les autres comme pour elle-même. Elle a besoin de s'ouvrir au monde.

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No Sound But The Wind ; Editors

Au bout de cinq ans d'études relativement heureuses à l'Université d'Oxford, à 23 ans, elle s'en va donc aux Etats-Unis. Elle ne choisit pas la ville au hasard, elle sait que son père y est présent. Pourtant, elle ne l'a pas cherché. A chaque visage ressemblant à celui des photos qu'on lui a montré, elle espère que ce soit lui. Elle attend que le destin lui rapporte son père, parce qu'elle ne veut pas courir après quelqu'un. Elle ne l'a jamais fait et ne commencera pas. Elle a toujours été indépendante, elle le restera. Elle espère gagner le respect de Richard avant même qu'il n'apprenne qu'elle est sa fille. Se savoir proche géographiquement de son père lui fait du bien.
Esther n'a pas d'employeur fixe au sens strict du terme ; elle est éditée par une petite maison d'édition qui lui permet tout de même de vivre de sa passion. Ses chroniques musicales, ci-et-là, lui apportent également des petits extras. Elle n'a pas une vie extraordinaire mais essaie en permanence de la construire davantage. Elle a des amis, un chat (Winston) qu'elle adore, mais sa solitude éternelle commence à peser lourd sur ses frêles épaules. Elle passe énormément de temps à travailler, ou peindre ou jouer du piano. Son espoir n'est autre que de faire une jolie rencontre ; amicale ou amoureuse, peu importe, du moment qu'elle lui apporte le réconfort dont elle a besoin. Elle téléphone encore à sa mère de temps en temps. Sa mère qui, cependant, a mal digéré le départ de sa fille dans la ville de son ex, et semble au fond du gouffre. La fille Blackburn a toujours peur d'apprendre, au bout du fil, une horrible nouvelle : celle du suicide de sa maman. Dans l'angoisse permanente de la perdre, Esther s'est éloigné de sa famille. Car non seulement choix n'est pas accepté comme elle l'aurait souhaité, mais il a eu de terribles conséquences, reveillant la part d'ombre de sa mère déja dépressive.

Son travail devient son quasi seul passe-temps. Confrontée à elle-même et ses propres démons, elle est également obligée de consulter un psychologue. Se construire est une étape plus compliquée qu'elle n'aurait pu le penser. Elle s'enferme donc encore dans ses pensées, ses livres, l'art en général. Cela ne l'empêche pas d'avoir encore son côté sociable et enjoué, émerveillé devant la nature et l'Homme à chaque instant de son existence. Effrayée par le monde autant qu'en admiration devant lui.
Esther, un mystère éternel.

DERRIÈRE L’ÉCRAN

✿ Coucou tout le monde, je débarque sur H.B alors que personne ne me connaît alors autant faire les choses bien non ?! Tout d'abord il faut savoir que dans le monde des forums mon pseudo est Bemolle, tandis que mon prénom est Iris. Je suis âgé(e) de 23 ans et je vis actuellement du côté de Nancy. Ce que je fais dans la vie ? ça ne vous regarde pas :p Passons aux choses sérieuses, j'ai connu ce forum sur aucun site, via ma soeur, ma première impression en le voyant a été "ok je m'inscris". Côté rp je vous préviens que mes fréquences de connexion seront de 4,5j/7 et que mon niveau rp est de 30 lignes environ par rp, ça dépend.
Concernant mon personnage j'ai choisi Mélanie Laurent comme célébrité, pas mal non ? Si vous avez bien lu ma fiche vous savez d'avance que je choisi U can't buy Hapiness comme groupe ! Au faite j'allais oublier le code du règlement je le connais et il a été validé par Neela.
A bientôt sur le forum ♥

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OOOOH MERCI choupinette !!! :#25: :#25:

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Bienvenue! Esther ; A well-chosen book saves you from everything, including yourself. [finie] 3581977478

Mélanie Laurent Esther ; A well-chosen book saves you from everything, including yourself. [finie] 2054474852

quel excellent choix!
Bon courage pour ta fiche! Esther ; A well-chosen book saves you from everything, including yourself. [finie] 4043561038

Ce choix de malade :37:
Bonne chance pour ta fiche && biiiienvenue parmi nous Esther ; A well-chosen book saves you from everything, including yourself. [finie] 3200772859

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LAUREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEENNNNNNNNNNT !!!!!!!!!!!! Esther ; A well-chosen book saves you from everything, including yourself. [finie] 3200772859

TOi je t'adore Esther ; A well-chosen book saves you from everything, including yourself. [finie] 3549213922

!
Bienvenue parmi nous o/ !

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Welcome here :#22:

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En fait, c'est plutôt re-bienvenue Esther ; A well-chosen book saves you from everything, including yourself. [finie] 2587401431

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non je savais pas ça Esther ; A well-chosen book saves you from everything, including yourself. [finie] 2659374128

! C'était juste ton style d'écriture qui est assez similaire à celui de quelqu'un qui a été sur ce forum :)

Mais bon. Si tu dis ne pas être venue ici Esther ; A well-chosen book saves you from everything, including yourself. [finie] 831357446

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! Autant pour moi !

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BIENVENUE SUR HB Esther ; A well-chosen book saves you from everything, including yourself. [finie] 1174080840

Melanie Laurent Esther ; A well-chosen book saves you from everything, including yourself. [finie] 2668720545

Gnahaaaaaaaa Esther ; A well-chosen book saves you from everything, including yourself. [finie] 2668720545

Elle est tellement canon que je passe ma vie à regretter d'être incapable de la jouer correctement Esther ; A well-chosen book saves you from everything, including yourself. [finie] 831357446

Bon courage pour ta fifiche en tous cas Esther ; A well-chosen book saves you from everything, including yourself. [finie] 2569780947

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J'me demande c'est qui la frangine :-D BIENVENUE ô JOLIE DEMOISELLE.

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Ooooooh la belle Mélanie :D Esther ; A well-chosen book saves you from everything, including yourself. [finie] 3887326422

Bienvenue parmi nous en tous les cas Esther ; A well-chosen book saves you from everything, including yourself. [finie] 2603259518

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bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fifiche ! je vais pas faire originale et répéter ce que tout le monde a déjà dit mais très bon choix Esther ; A well-chosen book saves you from everything, including yourself. [finie] 3581977478

hâte de découvrir le personnage !