Sujet: I kissed a girl I liked it. Lun 24 Juin 2013 - 20:09
LYANA AND JAGGER
I kissed a girl I liked it.
Les nuits n’étaient pas faites pour dormir, pourquoi vouloir dormir tout simplement parce qu’un jour quelqu’un avait décidé que la nuit servait à cela ? Il n’y avait rien de logique là dedans ! Lyana, la seule et l’unique, aimait la nuit plus que le jour tout simplement parce qu’une fois le soleil couché elle vivait les meilleures moments de sa vie. Ce soir en était une nouvelle fois la preuve vivante. Les verres s’entrechoquaient, les éclats de rire ne cessaient de fuser dans les quatre coins de la pièce, la musique rythmait à merveille l’ambiance générale de cette soirée. Deuxième bar, cinq ou sixième verre et toujours une ambiance de folie. Pourtant durant la journée miss Hamilton avait été désespéré, fatiguée par les conflits familiaux qui faisaient parti de son quotidien, fatiguée par ces après midi qui se ressemblaient et qui ne servaient à rien… bref elle s’était ennuyé à mourir, au point qu’elle avait passé la totalité de sa journée auprès de la piscine familiale. Cette journée sans grand intérêt avait pourtant prit un tournant diffèrent lorsque Lyana et son amie Jagger avaient décidé de se voir, de passer la soirée ensemble. Il n’en avait pas fallu plus pour que la jolie blonde se refugie dans sa chambre, balançant ses nombreuses robes à travers son dressing avant de porter son choix sur une robe courte, à la limite de la vulgarité, noir, à bustier. Après une douche interminable elle avait coiffé ses cheveux, les laissant onduler sur la pointe avant de passer par la touche maquillage relevant ses yeux bleu. Elle avait filé rapidement, prenant juste le temps d’embrasser son frère qui faisait son entrée dans la villa. Elle sourit, amusée lorsqu’il lui fit remarquer que cette robe était vulgaire à ses yeux. Liam était protecteur, c’était quelque chose qu’elle appréciait énormément chez ce dernier pourtant beaucoup de fille ne supportait pas ce trait de caractère parfois trop étouffant. Les deux amies s’étaient retrouvées devant un bar, prenant la décision d’en faire plusieurs histoires de trouver différentes ambiances, de profiter à fond. Un premier bar, puis un second, continuant de boire, profitant de cette soirée, jouant avec certains garçons et passant pourtant le plus gros de leur temps ensemble à parler de chose à d’autre, parler de ce qu’elles avaient pu louper dernièrement… deux filles tout simplement.
Alors qu’elles quittaient le deuxième bar dans un fou rire dont elles avaient le secret, les deux amies avancèrent dans la rue toujours animé de ce quartier. C’était ça la vie selon Lyana, s’amuser, ne plus penser, agir sans réfléchir, profiter avant qu’il ne soit trop tard. Leur choix se porta instinctivement vers le Diamond, une boîte de nuit incroyable, une ambiance de folie dont elles comptaient bien profiter un maximum. La jolie blonde en tout cas était bien parti pour en profiter, pas encore soule elle était cependant sous l’effet de l’alcool, riant facilement, souriant à tout bout de champ, prête à danser sur une table et retourner toute la boîte. Elle attrapa Jagger par la main ne voulant pas la perdre parmi toute cette foule, elle se dirigea vers le bar dans un premier temps faisant signe au barman elle posa son regard sur son amie. « Je crois que ça va être notre meilleure soirée, il faut que ça le sois en tout cas ! Je sais pas toi mais moi je ne suis pas du tout fatiguée, je vais pouvoir tenir encore des heures. » Elle sourit passant sa main dans ses cheveux. « Je suis trop contente qu’on ait réussi à se trouver un moment rien que pour nous deux. » Jagger était une des seules filles avec qui Lyana était amie, à croire que la jolie blonde ne pouvait pas être amie avec des femmes. Toutes les deux avait une relation amicale forte et unique dans le sens où les deux amies avaient eu une relation sexuelle ensemble durant le lycée, la première relation bisexuelle de la jeune Hamilton. Un souvenir impérissable.
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Sujet: Re: I kissed a girl I liked it. Sam 29 Juin 2013 - 15:58
I kissed a girl. I liked it.
Délurée. Sans complexe. Sans limite. Si Jagger Dickens avait eu à se décrire elle-même, elle aurait certainement choisi ces trois mots - en partie pour s’envoyer des fleurs, mais aussi parce que c’étaient les premières choses que l’on pensait lorsqu’on la croisait. Chaque matinée était l’occasion de réfléchir à de nouvelles expériences pour le soir même. Chaque soirée était l’occasion de repousser d’anciennes bornes, de se prouver à elle-même qu’elle était intensément vivante. Peut-être un peu plus encore maintenant qu’elle était revenue à Huntington Beach, et que deux de ses parents avaient trouvé la mort. Elle avait trouvé un rythme, une façon de remplir ses journées pratiquement sans se laisser une seconde de libre: jouer la mécanicienne de choc le jour, la barmaid du tonnerre la nuit. Et quand ses horaires avaient le malheur de lui laisser une soirée de libre... Elle s’appliquait à passer de l’autre côté du bar pour montrer aux clients ce que c’était d’être une vraie fêtarde. Dans la mesure du possible, elle ne se lançait pas dans ces entreprises toute seule. Sa victime la plus régulière était son âme soeur, meilleur ami, donc son frère jumeau - qui, par sa réluctance générale à l’idée de sortir, s’acharnait à prouver jour après jour combien des faux jumeaux peuvent être vraiment différents. Quand il craquait, donc, elle allait chercher chez ses amis d’adolescence. Enfin... ceux qui lui avaient pardonné sa disparition, c’est à dire pas Julian, tous les autres. Brosse à dent dans la bouche, brosse à cheveux dans la main, essayant en même temps d’enfiler l’une de ses robes, elle harcelait ses camarades au téléphone jusqu’à ce que l’un d’eux, en soupirant pour la forme, décide de la suivre. En cas d’échec général, elle sortait seule, et à vrai dire s’amusait pas mal aussi - mais différemment. Ils refusaient rarement. Ce soir, Lyana était sa victime. Et, à vrai dire, cela faisait un sacré bail qu’elle voulait qu’elle soit sa victime. Il fallait dire qu’elles avaient une relation... particulière? Bon, d’accord, elles avaient couché ensemble au lycée, et avaient réussi par un quelconque miracle à rester amies par la suite. Pas de jugement, c’était avant qu’elle sorte avec Julian, diantre. Conséquence: ce n’avait été ni une relation à problème, ni une amitié améliorée (ce qui aurait débouché sur des problèmes, également), mais tout juste un coup d’un soir sur lequel on tourne la page avec un franc éclat de rire, le lendemain matin, avec une sévère gueule de bois. La perfection, donc. Même si, parfois, il lui arrivait de se demander pourquoi elles n’avaient jamais récidivé - merde, depuis l’adolescence, ce n’était pas un corps qu’avait Lyana, mais un véritable appel au vice. Le genre que l’on a l’impression d’insulter si on ne lui fait pas un minimum de numéro de charme. Mais bon... Jagger était alors en couple, heureuse, presque amoureuse (à cette pensée, elle retint une petite moue de dégoût). Et cela lui convenait parfaitement.
Lyana et Jagger, donc. Hautement ivres, et manifestement sur le point de commencer un barathon dans les règles. Non pas que la chose déplaise à la jeune Dickens, qui venait d’achever un quatrième Sex on the Beach en un temps record et qui, mine de rien, commençait à en ressentir les effets. C’est à dire qu’elle avait soudainement envie de se déhancher furieusement et d’improviser un strip tease intégral sur la première chanson kitsch qui passerait - et elle devait mobiliser toutes ses forces pour se retenir. Elle s’accrochait presque à sa chaise, sa résolution commençant à flancher alors qu’elle se rendait compte qu’elle n’avait pas non plus franchement la réputation d’une sainte donc peu de choses à perdre, quand Lyana s’était emparée d’elle et lui avait lancé, comme ça, à froid: «ALLONS AU DIAMOND’S!» Le club méga cool du vieux pervers, là? Personnellement, elle appelait ça le «Diamooooooooooooooooond’s», avec beaucoup plus de «o» et des effets vocaux destinés à imiter un tant soit peu l’ambiance qui y régnait. Elle leva un sourcil. Puis l’autre. Elle avait beau réfléchir, elle n’avait aucune objection. Au contraire. Après une, deux minutes de silence, elle s’était emparée de son sac à main et avait quitté le bar avec Lyana. Elles avaient fière allure, toutes les deux. La blonde et la brune, deux femmes bien faites sûres de leurs atouts, en petites robes noires et talons hauts. Jagger avait eu un grand rire en apercevant enfin son amie, lorsqu’elles s’étaient rejointes - elles avaient opté pour le même type de bustier, pour la même «longueur» de robe, et avaient un peu l’air de deux soeurs infernales prêtes à mettre le feu à la ville. Ajoutez à cela qu’elles étaient maintenant sérieusement entamées. Et prêtes à danser jusqu’au bout de la nuit alors qu’elles se dirigeaient vers le club, comme le lui confirma bientôt sa camarade: « Je crois que ça va être notre meilleure soirée, il faut que ça le sois en tout cas ! Je sais pas toi mais moi je ne suis pas du tout fatiguée, je vais pouvoir tenir encore des heures. » Dotée d’une facheuse tendance à parler d’elle à la troisième personne, et tout spécialement lorsqu’elle avait bu, elle ne put s’empêcher de laisser s’échapper les mots: «Jagger Dickens n’est JAMAIS fatiguée. Dormir c’est pour les faibles. Nuit blanche, ma belle, ce soir on va faire la fermeture de ce putain de club et leur montrer ce que c’est de remuer ses fesses» (propos qu’elle appuya, bien sûr, en donnant une claque sonore à son propre fessier - dieu merci, à force, Lyana devait avoir l’habitude de ses accès de vulgarité). Elle se tourna un peu vers Lyana, lui fit un clin d’oeil: «Et on était obligées de se trouver un moment rien que pour nous deux. Fallait bien que je fête mon retour avec Lyana-la-magnifique, non?» Elle s’était forcée à positiver. Son retour à Huntington Beach avait plutôt été causé par des évènements dramatiques - mais elle s’était forcée à positiver pour trouver des éléments réjouissants dans ce ré-emménagement, pour trouver moyen de se relever et d’être heureuse. Et pour cela, il lui fallait être bruyante, charmeuse et exubérante. D’ailleurs, au détour d’une rue, venait d’apparaître le seul et l’unique Diamond’s. Il y avait un peu foule - mais Jagger avait confiance en ses atouts ainsi qu’en ceux de son amie, le genre d’atouts qui vous ouvre les portes de n’importe quel club. Sans une once d’appréhension, elle ouvrit en grand les bras: «Gens normaux, voici venir les déesses!» - et elle reçut les regards noirs de deux trois personnes qui, a priori, ne se seraient pas spontanément placées dans le camp des «gens normaux» non plus.
Sujet: Re: I kissed a girl I liked it. Sam 13 Juil 2013 - 23:53
LYANA AND JAGGER
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Jagger et Lyana, Lyana et Jagger ! Ces deux prénoms résonnent dans vos têtes, comme un doux parfum enivrant qui vous rappelle que ces deux femmes sont capables de vous ensorceler en un regard. Il y avait longtemps, bien trop longtemps qu’elles ne s’étaient pas retrouvé pour une soirée dont elles seules avaient le secret. Les deux jeunes femmes étaient des fêtardes, des vraies. Pas des gamines qui boivent deux verres et qui ne tiennent pas debout, non elles étaient résistantes, elles aimaient s’amuser, prendre des risques, jouer, se faire remarquer ! Avec elles l’ennui n’avait pas de place. Pendant une soirée Lyana pouvait réellement se vider la tête, arrêtée de se torturer. Jagger était la solution à tous ses problèmes, au moins le temps d’une soirée. Elle riait, son regard sur la jeune femme qui parlait d’elle à la troisième personne. Ça l’amusait, son rire résonnait, c’était peut être trop ? Pas pour elle, elle ne s’en rendait même pas compte. « Oh la vache Jagger tu m’as manqué, grave manqué… il n’y a pas meilleures fesses que les notre ». Posant son regard sur les fesses de son amie, hochant la tête tout en approuvant ses paroles. Jagger était une déesse, une vraie créature sorti tout droit d’un rêve. Lyana n’avait aucune difficulté à faire des compliments à une autre femme surtout quand il s’agissait de miss Dickens, après tout si elle avait couché avec elle ce n’était pas uniquement pour tester, pour cocher la case « relation avec une fille » non ! Elle avait désiré la jolie brune, réellement. « Oh que oui, je t’aurais tué de mes propres mains si tu n’avais pas fêté ça avec moi, Lyana la magnifique. » Il fallait mieux avoir un Hamilton en ami qu’en ennemi, croyez-moi.
Les deux amies arrivèrent à destination, une file d’attente était présente devant l’entrée comme toujours. Cette boîte de nuit était l’endroit où il fallait forcement finir. Les deux jeunes femmes avancèrent en direction de l’entrée, elles ne comptaient pas faire la queue, c’était hors de question. Riant face à la scène que lui offrait Jagger, c’était une entrée digne d’une star, une vraie. Apparemment ça ne plaisait pas à tout le monde, Lyana avançant à son tour vers l’entrée prit la parole. « Nous ne sommes pas nées pour attendre, cette boîte à besoin de nous ! » Faisant des petits signes de mains à certains garçons très mignons elle s’arrêta prêt du vigile l’embrassant sur la joue avant de lui adresser un beau sourire. A chaque fois qu’elle venait ici la belle blonde ne se rappelait pas de lui, tandis que lui avait le droit d’avoir chaque week-end la jeune héritière devant sa porte avec une entrée à chaque fois différente. Quand on s’appelle Hamilton, il faut savoir innover ! Les deux amies entrèrent à l’intérieur du Diamond’s où l’ambiance semblait être déjà au top en tout cas de ce qu’elle entendait. « T’imagines ils ont cru un instant qu’on allait faire la queue… je n’ai pas une tête à faire la queue, je n’aie jamais fais la queue de ma vie, en tout cas pas ce genre là.» Elle haussa les épaules souriant bêtement. Attrapant la main de Jagger elle avança parmi la foule, elle ne voulait surtout pas la perdre ça serait dommage. Elle s’imaginait déjà monter sur le podium, faire les yeux doux au dj avant de s’emparer du micro et hurler à la mort « jaaaaggeeeeer », comment voulez vous êtes crédible après ça. « Jagger chérie, je tiens à t’offrir ma tournée… et après on va aller bouger nos fesses et retourner cette piste. » Tapant la paume de sa main contre le bar elle se fit plus de mal que de bruit, s’accoudant contre le bar elle suivait du regard le barman qui courait dans tout les sens.
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Sujet: Re: I kissed a girl I liked it. Mar 23 Juil 2013 - 20:57
I kissed a girl. I liked it.
Dans le temps, quand elles étaient encore toutes les deux lycéennes, insouciantes et outrageusement confiantes en elles, Lyana et Jagger étaient exactement ce genre de filles qui aimaient proclamer que sans elle la population féminine de Huntington Beach ne serait qu’un grand champ de patates. Quoi? Elles n’avaient aucun complexe physique à avoir, après tout! Et même aujourd’hui, elles gardaient ce genre de «outrageuse confiance en elles» qui leur permettait d’avancer la tête haute au milieu d’une armée de jolies filles en petites robes. Et puis merde! Elles en jetaient, surtout côte à côte. La grande blonde au physique de mannequin, la petite brune sensuelle. Comme le disait si bien Lyana, il n’y avait «pas de meilleurs fesses» que les leurs. Il y avait le peuple, et il avait les deux ex-lycéennes infernales. Lyana et Jagger, qui allaient se faire un malin plaisir d’enflammer le dancefloor ce soir - et les danseuses olé-olé du Diamond’s n’avaient qu’à bien se tenir! Et la soirée avait bien commencé. Elle avait VRAIMENT bien commencé. D’abord, elles avaient toutes les deux assez bu pour être encore plus exubérantes et assurées que d’ordinaire. La preuve: à la proclamation inopinée de Jagger une fois en vue de la boîte, Lyana n’avait pas hésité une seconde avant de lancer une réponse du même acabit. Ensuite, Jagger avait peut-être disparu pendant trop longtemps de Huntington Beach pour avoir conservé sa réputation et ses entrées gratuites & rapides dans les bars et clubs, Lyana avait elle su garder ses privilèges intacts. Parfait. «Je t’aime tu sais?!» ne put-elle s’empêcher de s’exclamer. En partie parce que le jeu de mot peu subtil qu’elle venait de faire était purement sublime, mais aussi parce que: «Merde, j’ai vraiment cru que j’étais devenue une beauf parmi d’autres et que j’allais devoir faire la queue... Tu viens juste de sauver ma vie! Jagger Dickens dans une putain de file d’attente? J’aurais pu commencer à songer au suicide!» Bon, d’accord, elle aurait été la seule dans cet univers à voir ça comme un drame - elle voyait déjà Hendrix lever les yeux au ciel. «Il était vraiment temps que je revienne dans ce patelin pour reprendre ma place.» finit-elle par conclure avec un large sourire. Et elle allait reprendre sa place avec panache. Tandis que Lyana attirait, fermement, l’attention du barman, elle avait commencé à se déhancher. Pur réflexe. Tout en tenant toujours la main de son amie de lycée. Elle ne s’était jamais souciée du regard des autres - elle avait toujours vécu pour elle-même et pour son bon plaisir. Alors elle allait danser... comme elle le voulait, avec qui elle le voulait, et ce jusqu’au bout de la nuit. Cette nuit au Diamond’s allait être une nuit de folie. «OH OUI!» s’exclama-t-elle à la dernière proposition de Lyana - et, pour qui ne la connaissait pas, cette exclamation ressemblait étrangement à un orgasme. D’ailleurs, c’était presque un orgasme. «Pour moi ça sera un Sex on the Bitch. Heu... Beach. Oh et puis merde, dans mon cas ça revient au même!» Faut être lucide. Elle remua encore une, deux fois ses fesses, puis prise d’un terrible doute se sentie obligée d’ajouter: «La prochaine est pour moi! C’est pas parce que t’es la riche héritière de l’histoire que je peux pas aussi me la jouer belle gosse indépendante et galante». Et puis elle avait beau ne pas franchement rouler sur l’or, des années de petits boulots et son double emploi de barmaid/mécanicienne lui avaient donné de quoi refuser la charité systématique de ses amis plus fortunés. Non mais oh. Elle avait sa fierté. Une fierté parfois un peu mal placée - mais sa fierté tout de même! D’ailleurs, autant commencer maintenant. Elle se haussa sur la pointe des pieds pour se donner un peu plus de contenance, se pencha par-dessus le bar (toute poitrine déployée, oui) et décrocha un large sourire au serveur qui s’était enfin arrêté à leur niveau. Battement de cils. Regard de biche. Le tout x2, parce que dans le genre Biche de Rêve Lyana n’avait strictement aucun complexe à avoir. Elle pencha la tête, et s’adressant à ce pauvre barman surmené: «Voyons... je fais le même job que toi, et je sais qu’il y a une règle dans ce boulot: les plus belles femmes passent toujours en premier. Maintenant, tu regardes autour de toi, puis tu reviens vers nous: TADAM! C’est nous les plus belles. Ou bonnes. Non, les deux en fait. Alors, tu prends la commande de ma super copine?» Elle se tourna vers Lyana un instant, lui fit un clin d’oeil: «Ficelles du métier. En avant pour une nuit de folie?»
Sujet: Re: I kissed a girl I liked it. Lun 26 Aoû 2013 - 16:37
LYANA AND JAGGER
I kissed a girl I liked it.
Bien sûr qu’elle le savait puisque tout le monde aimait Lyana Hamilton… en faite non personne n’aimait cette pauvre Lyana, et le nom Hamilton ne donnaient pas envie de se frotter à la blondinette. Pourtant la jolie blonde partait du principe que tout le monde l’aimait, surtout lorsqu’elle avait de l’alcool dans le sang comme maintenant. Si elle n’imaginait pas une telle chose, si elle ne se laissait pas embarquer dans ses pensées alors elle n’avait plus rien à faire ici. Personne ne pouvait vivre en pensant dur comme fer que personne ne l’aimait, que pas une seule personne dans ce putain de monde était capable de l’apprécier. Comment tenir en pensant une telle chose ? Quoique l’on dise sur l’amour ou l’amitié nous avions tous besoin d’un être à nos côtés. Personne ne pouvait avancer dans ce monde seul, sans soutien. Même Lyana qui aimait crier haut et fort qu’elle avait un cœur de pierre avait besoin de son frère et ses sœurs, de son meilleur ami Julian, de son acolyte Jagger… elle en avait besoin pour pouvoir se lever chaque jour de sa vie et continuer à croire qu’un jour tout irait mieux. « Chérie si tu étais le genre de personne à faire la queue nous ne serions pas amies. » Quoi, c’était trop direct ? Non c’était Lyana et franchement Jagger n’était pas le genre de fille que l’on pouvait choquer aussi facilement. Si Lyana venait à se déshabiller là en plein milieu de la rue ça ne la choquerait même pas. « Huntington Beach sans toi ce n’est franchement pas pareil, j’ai du assurer toute seule t’imagine un peu ? Tous ces… ratés qui ont cru bêtement pouvoir prendre ta place. » Elle leva les yeux légèrement agacée, il y avait des problèmes plus grave dans la vie mais pour le moment ce problème de « place » semblait être terrible pour Lyana. Elle était une reine – pour ceux qui n’avaient pas encore compris – et la belle Jagger en était une aussi, à elles deux elles pouvaient gouverner sans soucis ce petit monde. Personne ne pouvait prendre leur place, pas pour le moment en tout cas. Avis aux voleurs de couronnes, retroussez vos manches car les reines Dickens et Hamilton ne sont pas prête de descendre de leurs trônes.
Un éclat de rire, celui de Lyana retentit face aux paroles de son amie. Ça c’était la Jagger qu’elle connaissait, sa Jagger ! Souriant bêtement en observant les personnes à côté d’elle qui devait déjà coller une étiquette aux deux amies, pétasses, filles faciles ou bien encore salopes… Parfait c’était tout à fait Lyana ! Elle sourit, secouant légèrement la tête. Oui elle était une riche héritière et balançait son argent par les fenêtres mais si il y avait bien eu chose qu’elle appréciait c’était ceux qui n’en profitaient pas pleinement. C’était très souvent ainsi qu’elle se rendait compte de qui étaient ses vrais amis ou non. Des profiteurs elle en avait plein autour d’elle, elle s’en moquait car ça lui faisait de la compagnie pour ses sorties en soirée mais ces personnes ne lui servaient qu’à la divertir, ni plus ni moins. Ils étaient sa cours en quelque sorte. « Tu es déjà une belle gosse, tu es indépendante et… j’espère bien que tu vas être galante. J’ai besoin d’un peu de galanterie dans ma vie ! » Soupirant quelque peu, affichant sa mine boudeuse. Si Lyana choisissait mieux les hommes qu’elle mettait dans son lit peut-être qu’elle aurait droit à un peu de galanterie. Seul son frère agissait de la sorte avec elle, et Julian aussi qu’il était le sauveur de ces dames. Posant le coude sur le comptoir, menton dans le creux de sa main elle observait Jagger la magnifique et sa technique légendaire. Oui mademoiselle Dickens était une légende. Les hommes étaient faibles, incapable de résister à une femme c’était tout de même malheureux. Le sexe fort était et serait toujours les femmes, peut être qu’elles n’étaient pas toutes capable de réparer une fuite d’eau, de soulever des poids mais une chose était certaine les femmes étaient bien plus forte psychologiquement. Un homme ça se contrôlait en un claquement de doigt, un décolleté plongeant, des yeux de biches… Jagger était d’ailleurs en train de le prouver alors que le barman débordé posé son attention sur elle. Craquant d’ailleurs ce jeune homme. Lyana se mordit la lèvre en pensant à tout ce que lui et elle pourraient alors faire. « Pour moi ça sera une Tequila Sunrise…et peut être qu’après tu pourras m’offrir un orgasme. » Sourire aguicheur avant de rire en tournant le regard vers Jagger. Bien sûr elle parlait du cocktail Orgasme mais vous connaissez assez Lyana pour savoir que ça sous entendait beaucoup de chose. « Une vraie nuit de folie, comme on en a pas connu depuis trèèèès longtemps. » Oui elle avait besoin d’insister sur le mot « très ».
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Sujet: Re: I kissed a girl I liked it. Mer 13 Nov 2013 - 4:21
I kissed a girl. I liked it.
Jagger mentirait, si elle disait qu’elle avait passé neuf ans sur les routes sans jamais penser à tout ce qu’elle avait laissé derrière elle. Qu’elle n’avait pas pensé à son frère, qu’elle n’avait pas pensé à Julian, qu’elle n’avait pas pensé à ceux qu’elle avait bien pu considérer comme ses amis, mais que son besoin absolu de liberté lui avait fait abandonner. Elle avait peut-être des pulsions de road-tripeuse des années soixante, mais elle avait bel et bien un coeur, là, quelque part. Elle avait des sentiments. Et pour cette part de sa personne, Huntington Beach était resté un port d’attache, un endroit à regretter, parfois, souvent. Elle s’était fait un point d’honneur d’y revenir de temps à autres - certes sans la moindre régularité, mais une année ne s’écoulait pas sans qu’elle vienne saluer ceux qu’elle avait quitté. Sauf Julian. Pour des raisons évidentes: parmi lesquelles notamment l’instinct de survie. Mais elle avait croisé Lyana. Moins régulièrement que Hendrix, ou que ses parents, mais elle avait croisé Lyana. Et ç’avait toujours été un immense plaisir d’enflammer le dancefloor avec - parce qu’il n’y avait pas meilleure fêtarde que la divine riche héritière de la ville. Et a priori, l’autre jeune femme pensait plus ou moins la même chose de Jagger. Elle eut un grand éclat de rire quand Lyana mentionna les « ratées » qui avaient cru pouvoir prendre sa place. C’aurait été difficile. Elle savait que beaucoup de personnes dans cette ville se souvenaient de son nom - pas toujours pour les bonnes raisons, souvent pour des histoires de drague ou de relation d’un soir, aussi pour son langage fleuri, et pour ce jour où tout le monde l’avait vue partir avec une plus ou moins grande stupéfaction. Elle n’avait probablement pas la notoriété de la personne à l’origine de son prénom, mais elle avait fait son petit bout de chemin dans une ville qui après tout n’était pas si grande. Néanmoins, c’était flatteur. Surtout de la part de la grande Lyana Hamilton. Elle sourit de toutes ses dents: « C’est toujours un grand plaisir d’apprendre qu’on est resté une putain de légende vivante! Tu te rends compte que Hendrix va te haïr pour avoir fait grossir encore un peu plus mes chevilles, hein? T’aurais du réfléchir un peu plus avant de dire ça, Lyana! » A bien y réfléchir, pas grand chose n’avait changé depuis la bonne vieille époque du lycée. Jagger et Lyana étaient toujours des super bonnasses. Elles s’amusaient toujours autant ensemble. Bon, d’accord, elles avaient quand même pris un certain coup de vieux, bientôt elles seraient proches des dix années écoulées depuis leur flamboyante jeunesse… Mais merde. Quelque part, elle se plaisait à penser qu’elles étaient encore en quelques sortes des adolescents. Après tout, Jagger était toujours prise dans sa perpétuelle fuite en avant et sa peur farouche de tout engagement sur le long terme - en témoignait son entrevue récente avec un certain Donovan, qu’elle s’était encore une fois attachée à repousser malgré ce que lui dictaient ses sentiments. Et Lyana… la jeune femme ne put s’empêcher de laisser une certaine tristesse, alors que sa camarade mentionnait qu’elle avait besoin d’un peu de galanterie dans sa vie. Elle savait que quelque part elle était bien plus sensible qu’elle ne l’était elle-même. Que même en le niant farouchement, Lyana cherchait toujours à être aimée. Elle lui tapota légèrement sur l’épaule: « Allez, t’inquiète. Une fois encore, je vais prouver ma supériorité sur l’intégralité des hommes de cette ville, que dis-je! de cette putain de planète, et je vais te re-cou-vrir de galanterie ma chère Lyana. Cette tournée sera la seule à ta charge! Je sais, je suis une déesse. » Et voilà que venait de venir sur le tapis un autre domaine dans lequel elle était une déesse. Oui tout à fait. Oui, chevilles qui gonflent, encore. Mais le mot « orgasme » appelait toujours à une certaine fierté mal placée. « Chérie, je suis un vrai distributeur à orgasmes. Gratuits en prime. Te fais pas de soucis pour ça. » Elle appuya ces paroles d’un clin d’oeil à la jeune femme. Elle savait qu’elle pouvait partir sur ce type de sous-entendus avec Lyana - après tout, leur passé commun n’avait pas été dépourvu d’expériences sexuelles. Séparément. Et entre les deux. A partir de là, elle ne voyait aucune raison de ne pas se laisser aller à des divagations du genre. Et dieu seul savait où cette soirée allait bien pouvoir les guider à terme. Leurs premiers verres par ailleurs venait d’arriver. Jagger se saisit du sien avec impatience, après un signe de la tête entendu au jeune barman. Patiemment, elle attendit que Lyana paye, remarqua que comme d’habitude le billet donné affichait une somme beaucoup plus importante que le coût moyen de telles boissons, puis s’empare elle-même de son propre verre. Un grand sourire aux lèvres, elle trinqua: « Y’a tellement de choses auxquelles on pourrait trinquer que je sais même pas par où commencer! A nos fesses merveilleuses? A nos visages dépourvus de toute ride même neuf ans plus tard? A nos places de reines dans cette petite ville de Huntington Beach? A tout ce qui nous attend encore? A notre belle amitié, bla bla bla? » Elle eut un grand rire: « A Jagger et Lyana! Je crois que ça résume pas trop mal le tout! »