| Sujet: Il manquait une dame de quatre vingt ans par ici ! Sam 13 Fév 2016 - 15:32 | |
| « Le livre de la vie est le livre suprême. Qu'on ne peut ni fermer, ni rouvrir à son choix »
NOM : Howard le nom de mon défunt père, un nom important et apprécié en Angleterre. PRÉNOMS : Elisabeth Victoria Sophie Constance. Je dois mon prénom à la reine bien entendu, comme beaucoup de petite fille je porte ce prénom. Victoria est également du à la royauté, mes parents voulaient que tout soit parfait. Sophie est le prénom de ma mère tandis que Constance est celui de ma tante qui est également ma marraine. SURNOMS : Ma famille et mes plus proches amis me surnomment Sisi, un surnom que j'ai eu très jeune par mon père qui trouvait que je ressemblais beaucoup à la princesse Sisi. On me surnomme également Lise ou bien encore Beth. Je ne vous cache pas que Sisi est mon préféré ! AGE : 80 ans, ça vous met une sacré claque ?! DATE DE NAISSANCE : Je suis née le 2 janvier 1936 NATIONALITÉ : Anglaise mais j'aime à penser que j'appartiens à la terre et non à un pays. SEXUALITÉ : Hétérosexuelle, à moins que je fasse un coming out maintenant... SITUATION AMOUREUSE : Je suis veuve depuis de nombreuses années, et à mon âge on ne coure plus après les lièvres. EMPLOI/ETUDES : On me déclare comme retraitée, une insulte pour une dame en pleine forme ! Je gère un orphelinat, j'ai transformé ma grande demeure en un accueil pour les jeunes leur offrant l'amour qu'il mérite, j'œuvre pour beaucoup d'associations et j'entame l'écriture de mon troisième livre. NOM DU QUARTIER : J'habite une veille maison Victorienne se trouvant sur Orange Avenue ANIMAUX DE COMPAGNIE : Il y a Snoopy mon vieux labrador qui pense m'enterrer le premier, Picsou le poisson qui surveille au loin mon portefeuille et ma belle Liberty ma tortue de jardin. CHIFFRE PORTE BONHEUR : Le 0 car il faut bien commencer quelque part !
Quand nous sommes au monde depuis quatre vingt ans on se connaît bien, même plutôt bien! Je suis une femme comme une autre, j'ai des bons côtés comme des mauvais. Je suis quelqu'un d'assez compréhensive, je ne juge pas, j'ai connu une époque différente de celle d'aujourd'hui, une époque dure, où la classe sociale avait encore plus plus d'impact qu'aujourd'hui, j'ai connu l'interdiction de monter dans un bus pour la population étrangère, j'ai entendu les paroles de Martin Luther King, j'ai connu un temps où les femmes n'étaient bonnes qu'à faire des enfants, la cuisine et nettoyer la maison. Alors croyez moi je ne juge pas facilement, j'accepte tout même ce qui peut paraître absurde, je ne tolère cependant pas le racisme, l'homophobie ou la stupidité si facile de cette minorité qui nous fait peur. Je suis quelqu'un qui aime la vie, passionnée par les différentes civilisations, j'ai le gout du voyage en moi, j'aime écrire ou me perdre dans la lecture d'un bon roman. Je ne suis pas contre les potins et rumeurs, à vrai dire cela m'amuse beaucoup, savoir que madame x couche avec monsieur y et que tout le monde le sait sauf ce pauvre monsieur x, c'est très bête mais j'adore, mais attention je ne cautionne pas le tromperie, c'est bien la pire chose à faire ! Je suis tête en l'air, je crois que je l'ai toujours été, j'oublie mes rendez-vous ou ce que je devais faire le matin même, je crois que je pense à trop de chose, je veux faire tellement de chose que j'en oublie parfois la moitié! Je suis active socialement, j'aime aider, donner de mon temps, j'essaye de rester jeune, attention je n'utilise pas les crèmes anti-rides qui vous abîment plus votre peau qu'autre chose et je ne fais pas appel au botox ! Je me tiens juste informé de tout ce qui se passe, ce qui change, j'aime apprendre, j'écoute, je n'hésite pas à faire mon sport une fois par semaine pour ne pas rouiller. L'âge veut que ma patience soit parfois mise à rude épreuve, je suis moins patiente qu'auparavant, je peux parfois me montrer exigeante et accepte sans problème de me faire remettre à ma place. Je déteste les médecins, le mien râle car il ne me voit qu'une fois par an et encore c'est lui qui me rend visite ! Je vous propose de me découvrir plus en détail, c'est la seule solution pour comprendre qui je suis ! Nous avons tous un passé, un présent et un futur. Comment commencer mon histoire qui dure déjà depuis quatre vingt longues années. J'avais pensé à débuter avec le traditionnel " Il était une fois " il est de circonstance surtout avec ma vie mais la fin n'était pas approprié car " ils eurent beaucoup d'enfants " sonne faux très rapidement. Faisons plus simple, installez-vous à mes côtés, dans ce canapé si confortable. Servez-vous un verre de lait et prenez un de mes cookies encore chaud, ouvrons ce livre ensemble et laisser ma douce voix de grand-mère adorable vous conter cette histoire. Mon histoire. Elisabeth Victoria Sophie Constance Howard, troisième et dernière fille d'Andrew et Sophie Howard. Mon père était un grand homme, de part son titre mais aussi grâce à sa taille. C'était un homme bien, mon dieu que je l'aimais et qu'il me manque. Mon père. Il avait de longues et belles moustaches, comme tout Anglais qui se respectait. Il avait un côté dur qu'aucun de nous ne voyait, il l'était envers ses employés tenant d'une main de fer son entreprise. Il donnait de l'importance à l'étique et à notre image, c'était normal, nous n'étions pas n'importe qui et nous avions un rang à tenir. Pourtant dés qu'il le pouvait il nous tirait la langue, faisait semblant de rater une marche ou embêter notre mère pour la faire râler. J'aimais être sur ses genoux, l'écouter me lire une histoire ou bien encore le voir lire son journal en commentant tout ce qui n'allait pas. Nous n'étions pas malheureux, nous vivions dans un magnifique château qui appartenait à la famille Howard depuis plusieurs générations. On aimait les parties de cache-cache, nous laissions toujours notre petit frère comptait, c'était normal il était le dernier c'était son rôle, oui on profitait de notre statut de grandes sœurs avec William. C'était notre petit chouchou, un petit garçon blondinet avec des grosses joues qui vous donnaient envie de l'embrasser sans arrêt. Il était toujours sale, Pénélope, notre gouvernante avait beau le changer régulièrement William trouvait toujours une façon de se salir, il aimait traverser entre les rosiers de notre mère, il adorait se cacher parmi les cochons ou bien encore gouter à la confiture encore chaude que nous préparait tante Constance. Il avait le don de nous faire rire, d'amuser toute la galerie. Il était le petit dernier, ma mère aurait aimé donner naissance à un autre garçon mais l'accouchement de William avait fatigué son corps, elle n'aurait jamais supporté une nouvelle naissance. C'était une femme magnifique, elle était grande, brune avec des yeux d'un bleu à se noyer dedans. Notre mère plaisait à la cours, elle avait été élevé pour cela par sa mère qui je vous l'avoue ne me plaisait guère... Elle était moins vivante que notre père et que nous tous, mais parfois elle se laissait aller et nous laisser entendre son rire éclatant. J'aurais aimé la connaître davantage, tout savoir d'elle et pouvoir lui montrer que j'étais capable de devenir une femme, une vraie. En effet Sophie s'inquiétait énormément de mon avenir, mes sœurs aînées étaient bien plus obéissantes que je ne l'étais, elles étaient également attirées par la noblesse et s'exercer quotidiennement au piano, cours de langues étrangères, à l'équitation, danse de salon... Je n'étais pas ainsi, je pratiquais le cheval mais pas comme une dame, je détestais les robes à froufrou, je ne savais pas m'attacher les cheveux convenablement, j'aimais goûter la bière avec mon père, j'adorais les jeux de carte et mes lectures n'étaient pas de mon âge. Très rapidement mon père me surnomma Sisi, il voyait en moi cette impératrice si populaire sans savoir qu'un jour il y aurait même des films sur elle. Je pourrais vous parler de mon enfance durant des heures, nous étions heureux et il est vrai que nous avions la chance de faire partie d'une bonne famille. J'ai eu cette chance et j'en aie toujours eu conscience, c'est sûrement ce qui a fait de moi une personne bien, en tout cas je le crois. Cette vie de rêve a eu son lot de malheur, parce que la vie est ainsi et personne ne peut avoir cette chance de ne jamais rien subir. Ça serait injuste. Notre mère avait pu entendre à la radio que la France était libéré et que la fin de la guerre était proche avant de quitter ce monde. Avait-elle attendu cette belle nouvelle pour nous quitter ? Je le croyais et ça m'aidait à ne pas me morfondre dans ce chagrin qui nous abritait tous. William et notre père étaient les plus inconsolables, nous l'étions tous mais William était si jeune tandis que notre père l'aimait tellement. Elle était sa femme, sa partenaire, sa meilleure amie, son alliée, sa muse... Sophie, femme et mère dévouée voilà ce qu'il en restait à présent, une tombe sur laquelle notre père allait chaque jour déposait des jonquilles, ses fleurs préférées. Il ne fut plus jamais le même. Plus les années passaient et plus ma soif de voyage augmentait. Je rêvais d'autre chose et mon père me poussa à quitter la demeure familiale, me rappelant qu'on avait qu'une vie et qu'il fallait en profiter au maximum car le temps était court, toujours trop court. C'est avec sa bénédiction que je partais un sac sous le bras en direction des Indes, premier lieu qui me fascinait. Je suis resté près de deux ans, je voulais découvrir tous ces lieux fascinants, je souhaitais apprendre leur histoire, leur coutume et devenir l'une des leurs. J'ai quitté ce pays pour me rendre en Europe, voulant à nouveau tout découvrir car seule l'Angleterre me parlait. J'ai parcouru l'Europe pendant trois bonnes années, je crois avoir tout vu tout du moins je l'espère. Je suis tombée amoureuse de l'Italie, beaucoup de personnes parlent de la France, mais pour moi mon coup de cœur reste ce pays où l'on parle avec les mains ! Rome, Naples mes deux amours. C'est d'ailleurs à Rome que j'ai rencontré mon Edward. Il terminait ses études à Rome, il avait quitté les Etats-Unis quelques années plutôt. Vous savez le coup de foudre existe, l'âme sœur n'est pas un mythe ou une bêtise créé par la télévision. L'amour, le vrai, celui qui est sincère, qui se détecte dans la minute même où vous parlez avec votre moitié pour la première fois. Un amour sans limite, qui donne des ailes et qui vous donne l'envie de prévoir l'avenir, de rêver à une famille, une maison et un chien... Il faut aimer, c'est important. Il faut connaître ce sentiment parce qu'il vous donne envie de vous battre et d'être quelqu'un de bien. Sans amour rien de bon ne peut exister sur cette Terre. Edward était l'homme de ma vie, je n'aie jamais eu peur de ce sentiment, juste peur de le perdre, qu'on me l'arrache. Après l'obtention de son diplôme nous sommes partis pour l'Angleterre, j'étais honoré de le présenter à ma famille, à mon père qui en un sourire me fit comprendre qu'il l'aimait lui aussi. Nous nous sommes marié chez moi, je refusais de le faire ailleurs que chez nous de toute façon ! Je n'ai jamais été réellement fan des mariages, pourtant mon père qui prit en charge le mariage m'offrit un mariage digne d'une princesse et j'étais aux anges, moi la baroudeuse qui se moquait bien des règles de ce monde. J'étais devenue une femme. Quelques mois après la noce nous avons débarqué aux Etats-Unis, c'était l’occasion pour moi de découvrir le seul membre de sa famille encore de ce monde, sa mère. Ma belle mère était une femme formidable, douce et tellement attentionnée. Elle donnait tout ce qu'elle avait aux pauvres, logeant même certaines personnes. J'ai beaucoup appris à ses côtés et j'ai toujours eu sa bénédiction pour cette liberté que je m'autorisais et qui n'était pas très à la mode. Je ne voulais pas rester chez moi à élever nos futurs enfants, je ne voulais pas faire le ménage et la soupe tous les jours, ce n'était pas pour moi. J'avais envie d'écrire, de raconter ma vie, celle de mes parents, ceux que j'avais vu depuis toutes ces années. Je passais des heures à me promener à cheval, je me baignais dans le fleuve me moquant de ce que pouvait penser les passants, je me rendais parfois même au bar et je prenais le micro pour chantonner quelques chansons sous une foule en délire. Mon premier livre est sorti et notre vie a changé radicalement. On voulait un second livre, j'étais invité dans des réceptions mondaines choses que je détestais depuis ma plus tendre enfance, et on me proposait d'adapter mon livre au cinéma et à force de côtoyer ce monde je me retrouvais du jour au lendemain au rang d'actrice, j'ai tourné plusieurs films pour les plus grands de ce monde. J'ai connu Marilyn Monroe, une femme formidable mais si fragile, j'ai dîner avec Alfred Hitchcock, tourné sous Kubrick, Scorsese et tellement d'autres, je suis devenue l'égérie d'une grande marque de cosmétique et j'ai eu mon étoile... Vous savez quoi ? Je n'ai pas envie de m'attarder sur cette partie de ma vie, intéressante, enrichissante mais tellement surfaite. Nous n'avons pas réellement d'amis dans ce monde là, et vous devenez très vite "hors service" dés que des petites minettes prennent votre place. Durant près de quinze ans j'ai profité de cette chance, sachant bien qu'un jour ou l'autre ça se terminerait. J'ai mis fin à ce métier de comédienne, à l'époque ça avait fait scandale dans le milieu. Je n'aie jamais regretté, vous savez pourquoi ? Parce que nous n'avons qu'une seule vie et que j'ai toujours voulu tout faire, tout goûter et ne jamais rien regretter. J'ai eu la chance de connaître une enfance heureuse, de grandir dans une bonne famille, de voyager, rencontrer l'homme de ma vie, devenir actrice et mannequin, écrivain et à présent je voulais agrandir notre famille. Edward voulait deux enfants tandis que moi je rêvais d'une grande famille, je voulais les voir courir, rire, faire vivre cette grande maison qui était notre. Nous étions à Huntington Beach, Edward m'avait laissé tout choisir, je rêvais d'une maison Victorienne, grande, immense, mystérieuse et il me l'offrit. Il ne restait plus qu'à accueillir notre famille. Être enceinte, avoir des envies étranges au milieu de la nuit, pleurer pour rien, voir son ventre s'arrondir, avoir mal aux jambes, sentir le premier coup de pied, se déplacer lentement et avoir hâte de voir sa petite frimousse... Je connaitrai jamais tout ceci, toutes ces émotions, ces sensations, ce bonheur unique. Ce n'était pas pour nous, c'était le destin. Il fallait l'accepter. Après des années à essayer nous avons comprit que quelque chose clochait, la médecine n'était pas aussi développé qu'aujourd'hui mais nous devions l'accepter, j'étais incapable de donner la vie, de porter un enfant, d'offrir une famille à mon Edward. Mon époux digéra la nouvelle plus facilement que moi, il n'avait jamais eu ce besoin vital de fonder une famille et il acceptait le fait de ne pas pouvoir en avoir, il parlait déjà d'adoption ce que je refusais. Je souffrais. J'avais le sentiment de ne pas être normal, j'avais l'impression qu'on m'interdisait ce droit d'être mère. J'ai mis plusieurs années avant d'accepter, avant de le dire à voix haute et à ne plus avoir honte. Je devais faire mon deuil, croyez-moi je n'avais pas d'autre choix que d'agir ainsi et ce deuil j'ai pu y mettre fin en sortant un livre. Mon second livre qui fit beaucoup parler de lui, oser dévoiler cette partie de ma vie était assez mal vu surtout pour les anciens mais pour toute cette nouvelle génération qui rêvait de changement, de briser les codes ce livre fut un succès. L'adoption était donc la seule solution à nos yeux, pourtant alors que nous touchions du bout des doigts ce rêve j'ai renoncé, proposant à Edward d'ouvrir un centre d'accueil pour les enfants. Et c'est ainsi que nous avons accueilli ce premier enfant, une petite fille de quatre ans qui resta à nos côtés durant près de deux années avant d'être adopté par un couple, un second enfant prit sa place, puis un troisième arriva, un quatrième.... Edward m'observait entouré de tous ces enfants, il ne bronchait pas malgré le vacarme. Il voyait le bonheur à travers mes yeux. J'étais heureuse, ils n'étaient pas mes enfants et pourtant je les considérais comme tels, au point que certains ont passés toutes leurs enfance à nos côtés. Henri, Rose, Ben, Maria, Ellen, Victor, James, Nathan, Chad, Hurley, Jasmine, Andrew, Ashley, Kendall, John, Junior, Asnaëlle, June et Peter furent chez nous de leur naissance à leur majorité, ils furent nos enfants même si légalement ils étaient à l'Etat ils ont tous grandi chez nous, et continue aujourd'hui à venir me voir ou me donner de leur nouvelle pour ceux qui sont les plus loin. Notre maison a vu passer pas moins de 57 enfants, des passages très rapides pour certains ! J'étais heureuse, nous l'étions, Edward goûter au joie de la retraite, passant son temps dans son potager ou à la sieste, j'étais toujours aussi active, cache-cache, patte à modeler, peinture pour les plus petites, tandis que les plus grands me formaient à l'ordinateur et aux jeux-vidéos qui me fascinaient. Ce monde m'étonnait, nous avions la chance de voir le changement, nous qui avions connu la grande guerre. La technologie me faisait rêver, enfin pas tout car certaines choses me semblaient vraiment absurde et ne dites pas que c'est à cause de mon âge parce que j'ai connu une époque où l'on savait se donner des nouvelles grâce à des lettres, où l'on était heureux de se retrouver le dimanche midi devant un bon déjeuner, où l'on aimait se promener et admirer nos paysages si propres et où nous n'avions pas de réseaux sociaux pour se faire des amis ! J'avais connu beaucoup de changement, que ce soit au niveau de la technologie mais aussi des lois, de la politique, de la mode ou bien encore de la façon de vivre en générale. J'étais heureuse de voir les femmes s'affirmaient, de voir la place qu'elles avaient prit au fils des années, de voir que nous pouvions nous rendre à l'autre bout du pays avec une facilité déconcertante. Edward avait bien plus de mal avec toutes ces technologies, ce qui m'amusait beaucoup, je voyais mon père à travers lui, ce père que j'aimais tant et qui me manquait. Il avait rejoint ma chère mère, j'étais persuadée qu'il était heureux à présent, prêt de sa femme. Je n'avais plus que mon frère, c'était ça le point le plus négative dans cette vie qui passait, perdre ses proches, avancer sans eux et penser que tôt ou tard la lumière s'éteindrait également pour nous. Edward, mon Edward, mon amour m'avait quitté quelques années plus tard, laissant un énorme vide dans mon cœur, perdre sa moitié était difficile surtout lorsqu'on avait pas d'enfants, j'avais mes petits orphelins mais ce n'était pas la même chose, que me restait-il de lui ? Des souvenirs, beaucoup c'était certains, j'avais de nombreux albums et grâce à la technologie j'avais pu avoir quelques vidéos, des images si précieuses que je pourrais me passer de temps à autre. Je me retrouvais seule dans ce monde si grand et qui partait parfois dans tous les sens, les jeunes étaient différents, l'éducation n'était plus la même, le respect n'avait plus le même sens, les rêves n'étaient plus les mêmes, la guerre était toujours une menace réelle moi qui aurait pensé que la dernière en Europe aurait fait comprendre certaines choses. Que pouvais-je faire moi ? Cette petite vieille de quatre vingt balai, petite mémère tranquille, avec ses animaux et sa grande demeure.... Vous me voyez ainsi ? Oui ? Merde ! Arrêtez de penser comme tous ces créateurs de cliché qui me foutent en rogne, oui j'ai quatre vingt ans et j'ai l'âge d'être votre grand-mère, mais sachez que je sais danser la Zumba, que je vous bats sans aucun problème aux jeux vidéos, que je connais bien plus de langues étrangères que vous, que je sais compter de tête, que je sais parfaitement ce que veux dire vos "lol" et vos smileys ! J'ai encore toute ma tête, elle est bien en place sur mes épaules et je ne comptais pas devenir comme toutes ses mamies qui sont en maison de retraite. Je continue à accueillir des orphelins et également des jeunes en difficultés, je donne mon temps libre aux associations, je milite activement pour des causes qui me semblent juste et si vous avez envie de cookies bien chaud, de vous blottir dans mes bras, de me raconter vos malheurs ou d'un lit bien chaud ma maison vous sera toujours ouverte. Derrière l'écran : Coucou tout le monde, je débarque sur H.B alors que personne ne me connaît alors autant faire les choses bien non ?! Tout d'abord il faut savoir que dans le monde des forums mon pseudo est fronzenlips., tandis que mon prénom est christine. Je suis âgé(e) de 28 ans et je vis actuellement du côté de la Normandie, le Calvados . Ce que je fais dans la vie ? ça ne vous regarde pas :p Passons aux choses sérieuses, j'ai connu ce forum sur , ma première impression en le voyant a été . Côté rp je vous préviens que mes fréquences de connexion seront de 5/7 et que mon niveau rp est de bon , à découvrir à travers ma fratrie . Concernant mon personnage j'ai choisi la grande et talentueuse Maggie Smith comme célébrité, pas mal non ? Si vous avez bien lu ma fiche vous savez d'avance que je choisi Love is enough comme groupe ! Au fait j'allais oublier le code du règlement Je le sais . A bientôt sur le forum |
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