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 forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri

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MessageSujet: forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri   forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri EmptyDim 29 Déc 2013 - 21:09

Le vent qui soufflait émettait un bruit immonde et, même si  cette sensation n'était pas très agréable la tranquillité qu'émanait ce bruit lui procurait une certaine sérénité. Il aurait suffit d'un seul pas en plus pour qu'elle bascule du toit et mette fin à ses jours. Mais avait-elle vraiment l'intention d'en finir là, tout de suite ? Sa présence sur le toit du bâtiment où elle vit n'était pas un hasard. Laïla avait juste une folle envie de se vider l'esprit, de regarder les gens de haut, de voir comment le monde était là haut. Loin de tout, des problèmes, des malheurs et parfois même du bonheur. Malheureusement les rues étaient pratiquement vide à cette heure ci, il n'y avait rien à admirer mise à part les rares voitures qui passaient. Elle ouvrit la bouteille d'alcool qu'un de ses amis avait bien voulu acheter à sa place, parce qu'elle n'avait pas encore la majorité pour pouvoir en acheter. Elle aurait pût acheter en Inde une bouteille sans se faire remarquer, un petit billet en plus aurait suffit. Elle qui n'avait pas vraiment l'habitude de boire c'était comme sa première fois. Le goût était étrange, elle ne savait pas si elle aimait ou si elle n'appréciait pas ce qu'elle venait d'ingurgiter. Tout ce qu'elle savait c'est qu'elle voulait se bourrer la gueule, goûter à une toute nouvelle sensation. Elle qui était toujours sobre il était temps de changer les choses.
Plus le temps passait et plus ce liquide commençait à faire effet. Elle se pencha à nouveau du toit en respirant. Qu'est-ce que c'était plaisant. Elle n'arrivait à penser à rien. La seule chose qui lui venait à l'esprit était une simple petite question. Combien de centilitre d'alcool son corps pouvait-il supporter ? Elle ne s'y connaissait pas, n'avait jamais bu, et ne savait pas quand est-ce qu'elle allait commencer à rire, à raconter n'importe quoi. Toutes les choses que les personnes ivre faisaient dans les films et les séries télévisées. Elle était naïve et encore innocente. Dans un mouvement rapide elle se cogna le genou contre le petit rebord, gémissant de douleur elle s'assit au sol en appuyant sa tête contre le rebord. La bouteille retrouva à nouveau ses lèvres.  

Un bruit se fit entendre derrière elle, se retournant à peine pour voir qui cela pouvait bien être. Elle qui pensait être la seule à vouloir être sur le toit à cette heure ci aussi tard … elle avait tort. Henri avait-il aussi envie de se vider l'esprit tard le soir ? Il était mal tombé, il pouvait revenir à une autre heure, cet endroit était momentanément occupé. Elle but une autre gorgée en reniflant, il faisait tellement froid au dessus d'un toit qu'elle n'avait pas pensé à emporter une écharpe ou un petit gilet.
La présence du jeune homme ne la gênait pas autant qu'elle ne le pensait. Combien de fois l'avait-elle évité. Avec toutes les fois où elle l'a croisé dans la rue mais s'était cachée derrière un arbre ou un buisson. Il y avait un truc qui la gênait chez lui, elle ne savait pas encore quoi, mais elle évitait juste de le croiser et de taper causette avec lui. Mais lorsqu'ils se croisaient ainsi, elle ne voyait pas comment ne pas passer pour une malpolie en essayant de partir en douce. De plus, elle avait quelque chose à lui demander. Pour faire remarquer sa présence elle décida de faire du rentre dedans et de poser directement la question.

 « Est-ce que tu aurais l'amabilité de m'offrir un enfant ? »  Elle voulait remettre sa vie en ordre, faire les choses bien et effacer ses erreurs mais surtout ne plus se sentir seule, avoir un but dans la vie. Surtout avoir un but dans la vie, quelque chose qui pourrait la maintenir vivante, quelqu'un a qui penser tous les jours, quelqu'un qui l'aimerait et qu'elle aimerait. Après tout, elle pensait pouvoir être une bonne mère, ne pas refaire les mêmes erreurs que ses parents, que sa mère.  « Pas besoin de se toucher … tu sais le faire avec les médecins enfin … en Bluetooth ! »  Elle exprimait ses idées d'une certaine manière, ne voulant pas employer des termes qui la mettrait mal à l'aise même si sous  l'effet de l'alcool rien ni personne ne pourrait la mettre mal à l'aise, elle même suffisait pour se mettre dans une situation étrange. Ce qu'elle essayait de dire c'est qu'avec son accord il pourrait être donneur et c'est tout. Il n'aurait aucune responsabilité et elle ne lui demanderait rien d'autre.
Son regard se perdait tout autant que ses pensées …  il finit par atterrir sur le visage d'Henri. Elle n'arrivait pas vraiment à cerner l'expression qui se dessinait sur le visage du jeune homme. Etait-il énervé, déboussolé ou tout simplement troublé. Elle ne voyait rien d'autre que son visage, ni expression ni pensées, elle ne cernait rien du tout. Elle se leva avec un peu de mal et lui fit face.  « Oh … je comprend ! » dit elle en posant la bouteille en verre sur le rebord.  « Tu … aimes … les hommes ? »   rajouta l'indienne l'air d'avoir trouvé le secret du siècle.  « Tu sais j'ai déjà dis qu'on n'avait pas à se toucher … »  Elle  était persuadée d'avoir raison, d'avoir trouvé la chose qui faisait qu'il était différent des autres.  « Y'a cette touche de sensibilité chez toi qui t'as cramée ! »  Le Henri qu'elle avait croisée l'autre fois était un Henri sensible et triste.  « Ah ! Je suis tellement intelligente. Je devrais penser à changer de filière. »  finit-elle par ajouter en se frottant les yeux tout en souriant.
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Suraj H. Hudson
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MessageSujet: Re: forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri   forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri EmptyLun 30 Déc 2013 - 18:09



Forgive me, I'm just so fucked up in the head •
Laila-Hailey Raichand & Henri Hudson

Il raya une phrase, avant de corriger celle-ci avec son stylo rouge. Remettant en place la paire de lunette qu'il avait sur le nez, Henri calcula dans sa tête le total des points. Ce n'était pas mauvais, mais il retira un point pour l'énorme erreur à la fin. Il posa alors la copie dans une pile à côté de lui avant de regarder par la fenêtre. Quelle heure était-il ? La nuit était déjà tombée depuis des heures sans doute et Henri avait l'impression que tout le quartier dormait. Il se releva de son siège, s'étirant, entendant son épaule craquée au passage. Il posa ses lunettes sur la pile avant de regarder dans la rue en bas. C'était tellement vide, tellement paisible et un brin angoissant. L'un des lampadaires ne semblait pas fonctionné complètement. Il s'allumait toutes les cinq minutes avec des flashs légers. L'ampoule était sur le point de mourir et rendait sûrement fou les insectes qui traînaient autour. Henri fixait la ruelle comme désormais il était hypnotisé par celle-ci. Comme si rien d'autre n'existait, mais très vite, il lâcha prise pour se diriger vers la cuisine. Il n'avait pas mangé depuis qu'il était rentré du lycée. Il avait directement enchaîné avec la correction de copie. Il était l'un des rares professeurs à tout corriger très vite. Il détestait se retrouver avec 3 piles différentes à corriger en une soirée. Il préférait s'y attaquer dès que le temps lui permettait de se poser. Tout d'un coup un brut l'interpella. Il garda son verre de lait à la main avant de se diriger vers la porte de son appartement et de regarder ce qui se passait dans le couloir du bâtiment. Il aperçut une ombre montée, mais n'y prêta pas plus d'attention.

Il se posa alors sur son canapé, fixant la télé qui diffusait une émission sur le paranormal. Il regardait sans vraiment écouter. Il n'était pas fatigué malgré l'heure qu'il était. Il avait juste envie de ne rien faire de plus. De tout simplement se poser et de ne plus réfléchir. Un break de pensée, une pause. Oui, il en avait bien besoin. Il posa ensuite ses yeux sur sa main gauche, qui tremblait légèrement. Suivant les traits de sa main, il se mit à réfléchir à ce que serait sa vie s'il n'avait jamais quitté Londres. S'il n'avait jamais été à New York. Si Boston n'avait jamais croisé sa route et si enfin, il n'avait pas terminé ici, à Huntington. Et plus y réfléchissait, plus il ressenti le besoin de prendre l'air. D'un coup tout semblait l'étouffer, il étouffait. Comme pris de panique, il s'extirpa rapidement du canapé pour sortir de son appartement. Il sentait sa respiration s'accélérer, mais l'air lui manquait. Plus proche du toit, il s'aventura vers l'extérieur en ouvrant la porte dans un grand bruit. Une fois que l'air frais toucha son être, il se senti apaisait et sa respiration reprenait un rythme normal. Une voix cependant le brisa de cette bulle qui l'entourait.

« - P... Pardon ? » Il fronça les sourcils, tentant de reconnaitre la personne en face de lui. Puis soudain, le prénom de Laila lui apparu en tête avec tellement d'évidence qu'il se senti presque rougir comme un idiot en souvenir d'un baiser mal placé. Il s'approcha de Laila qui rajouta quelque chose. Elle voulait parler de donation de sperme et tout le tralala ? Mais pourquoi elle parlait de ça ? C'était quoi ce délire ? Puis Henri remarqua la bouteille et compris très vite que Laila était ivre. Il n'avait pas eu de nouvelle d'elle depuis un moment, il n'en avait jamais vraiment eut en fait. Depuis cette nuit-là, il ne l'avait plus vraiment croisé. Il aurait aimé boire un café avec elle, la connaitre un peu mieux, mais visiblement ça n'était pas possible. Désormais, elle n'avait pas vraiment le choix que de l'affronter, sauf si elle sautait du toit. Ce qui n'était pas une bonne idée.

« - Quoi ? Non ! Non. » Il se pencha vers Laila qui était assise à terre, la tête sur le rebord du toit. « - Non, je suis pas gay. Et non, je ne te ferais pas d'enfant. T'es timbré toi. Donne-moi ça. » Il attrapa la bouteille qu'il prit des mains de Laila tout en posant ses fesses au sol, en face d'elle. Il porta la boisson à sa bouche, jugeant la bouteille trop légère. « - C'est immonde, comment tu peux boire ça ! » Il tenta une nouvelle gorgée, grimaçant avant de poser la bouteille devant lui. L'alcool pas cher, la pire de toute.

« - Si tu veux vraiment un gamin, adopte. »
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MessageSujet: Re: forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri   forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri EmptyLun 30 Déc 2013 - 20:35


Il refusait de lui offrir ce qu’elle désirait. « Mais … mais pourquoi pas ? » dit-elle en boudant comme une enfant. L’indienne pensait pouvoir s’occuper d’un petit être alors qu’elle n’arrivait pas à mettre de l’ordre dans sa propre vie. Mais la solitude pesait, elle en avait marre. C’était assez ! Elle savait ce qu’elle voulait faire et cet enfant elle le voulait. « Mais pourquoi pas ?! » répéta Laïla pour savoir la raison mais surtout pour qu’il finisse par céder. « Maiieeeuuhhh !!! Si je m’en fou, je veux !! » Le lendemain à son réveil, lorsqu’elle sera un peu moins dans les vapes elle se rappellera de cette soirée les mains sur les joues submergée d’une honte, qu’elle aura à l’éviter encore plus qu’à présent.

« Adopter ? » elle ria légèrement en s’imaginant la situation. « Je veux … je veux … » reniflant à nouveau. Elle allait surement attraper froid mais elle s’en fichait complètement ses pensées étaient ailleurs, elle s’obstinait à vouloir argumenter à lui donner sa vision des choses. « Je veux le sentir, le sentir bouger, avoir mal, devenir grosse, pleurer de douleur, le haïr pendant neuf mois puis l’accueillir sur un lit d’hôpital… et … et adopter ? Tu sais ce que s’est ? C’est attendre sans être sûre de l’accueillir un jour, c’est arraché quelqu’un de son pays… de son entourage de son environnement … je ne veux pas que l’on m’accuse plus tard de ne pas être la mère biologique… je ne veux pas que l’on me largue pour aller chercher sa vraie mère plus tard … parce que … parce que … » au final cette discutions ne lui plaisait pas, il ne lui avait pas donné la réponse qu’elle avait tant désirée.  « Parce que je ne le supporterais pas ! C’est tout !! Alors accepte ! » ordonna l’indienne au jeune homme. C’était le seul qu’elle connaissait, elle n’avait pas d’amis, pas de collègues à qui demander cette faveur. C’était qu’une pauvre étudiante qui s’était faite virée de son école parce qu’elle n’assistait plus aux cours, elle avait plus envie d’aller en cours, plus envie de faire d’effort, elle ne cousait plus, ne se concoctait plus de petites tenues, tout ce qu’elle faisait, c’était traîner avec les mauvaises personnes, faire des conneries, et foutre le bordel dans sa vie. Vouloir un enfant était paradoxale, elle devait arrêter de se comporter comme une gosse pour pouvoir en désirer un. « S’il te plait … je suis … je … je suis … responsable … mature … et je sais ce que je veux. » Une Laïla sobre aurait explosée de rire en l’entendant se complimenter ainsi. Elle responsable ? Mature et déterminée ? Quelle blague. Tout ce qu’elle était c’était une lâche, une enfant et une sale peureuse ! Qui essaie de résoudre ses problèmes avec d’autres problèmes. Que faire ? Pleurer ? Taper des pieds et crier qu’elle ferait tout ce qu’il voulait pour qu’il accepte ? Elle n’avait pas la force de se lever et d’agir de la sorte, la seule chose qu’elle réussit à faire, c’était récupérer la bouteille qu’Henri avait posée au sol en la serrant fort contre sa poitrine. « Bah bois pas si t’aime pas !! » dit-elle en tirant la langue, elle se pencha pour se lever mais retomba rapidement sur ses fesses. Boire n’était vraiment pas une très bonne idée, c’était même loin de l’être. Laïla se racla la gorge après cette tentative honteuse, elle se cacha derrière sa bouteille en engloutissant une autre gorgée. Était-ce vraiment aussi mauvais que ça ? Elle s’était habituée au goût et elle ne pouvait pas vraiment comparer les alcools entre eux, c’était la première fois qu’elle buvait.

« Tu sais … » elle s’apprêtait à entreprendre un autre monologue pour l’emmerder à nouveau, elle s’en rendait pas compte, elle était juste beaucoup trop bavarde ivre. Elle enfonça sa tête dans ses cuisses en les serrant après avoir posée la bouteille au sol. « T’as la tête … tu sais le truc qu’on trouve à la mer … qui se mange … » Elle releva la tête pour lui faire face. « Ah si je sais … une vieille moule échouée sur le sable. Et tu vois le goût c’est pas désagréable mais c’est pas agréable non plus. » dit elle en reniflant encore une fois. « Bah t’es pareil, c’est comme avaler une pilule de travers. » Ce qu’elle essayait de dire n’était pas très clair, et elle n’était pas sûre de comprendre ce qu’elle essayait de dire non plus. « Je pense que l’enfant serait plutôt pas mal, tu comprends ? » elle essayait encore de marchander, en le complimentant. « T’es pas spécialement beau … mais tu feras l’affaire … tu comprends ? » dit-elle en se répétant.


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Suraj H. Hudson
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MessageSujet: Re: forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri   forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri EmptySam 4 Jan 2014 - 0:17

Il continuait à faire non de la tête, en guise de réponse. Il n’avait pas besoin d’en dire plus, de rajouter quoi que ce soit. Il n’allait certainement pas faire un gamin à Laila. Elle était ivre, sans doute. Non, c’était le cas. Elle était ivre et elle prenait ses rêves pour la réalité. Tout ce qu’elle dirait n’aurait pas d’importance, il se disait qu’il devait juste l’empêcher de faire le pire. De courir toute nue, bien que ça soit plus une habitude de mec. Question : Pourquoi les mecs aiment-ils autant courir à poil ? Henri était un mec et il n’avait aucune envie de faire respirer l’air libre à ses boules. Ce n’était pas le moment de toute façon. Il s’inquiétait pour elle, par automatisme sans doute. Au fond, cette fille n’était personne, mais il ne pouvait s’empêcher de la voir autrement. De la voire comme un objet rare et fragile, un truc précieux qu’on garder caché et qu’on ne veut dévoiler à personne. Un truc qu’on veut protéger de tout, même de l’air frais et de la lumière du soleil. Oui, il voyait Laila comme ça. Presque identique à une énorme boite à l’ornement précieux, contenant à l’intérieur des secrets qui n’attendaient que de sortir.  La nuit de la dernière fois, quand il s’était ouvert, il avait en quelque sorte ouvert la boite pour y rajouter un paquet. Un jour tout ceci allait exploser, trop plein. Il se disait qu’il voulait être là pour aider à refermer la boite et éviter toute catastrophe. Prions que pour que ça n’arrive pas ce soir.

« - Pas avec moi. Trouve-toi un autre sperme. » Il était toujours très dur dans ses paroles, très brutale. Il balançait ses phrases avec rapidité et force, comme si il n’avait rien à foutre de tout ceci. Mais au fond, on ne pouvait pas détecter le moindre sentiment ou émotion derrière tout ça. Comme si un robot venait de sortir une phrase toute faite. A une époque, le sourire n’avait jamais quitté son visage et les blagues étaient d’un naturel chez lui. La joie, l’humour, le rire. Elle lui avait tout pris. Il se surprit à regarder ses poignets comme si son suicide était visible. Mais il s’était jeté devant un train, il ne s’était pas couper les veines.

Le rire de Laila le surpris. Qu’est-ce qu’il y avait de drôle dans l’adoption ? Il posa ses yeux sur la jeune femme qui tenté d’argumenter ce rire, presque nerveux. Que voulait-elle ? Qu’elle le dise bon sang ! D’un coup, un monologue sorti de sa bouche pour justifier l’envie d’avoir un bébé, à elle. Il continua de faire ‘non’ de la tête, écoutant Laila dire qu’elle était mature.

« - C’est ça. Va te faire foutre. » Lança-t-il alors, qu’elle recommençait à lui demander d’accepter. « - Tout ce que tu veux, c’est avoir quelqu’un qui t’admire, qui t’aime, qui te respecte et que tu peux dessiner celons tes envies.  Quelqu’un que tu contrôles, quelqu’un sur qui tu auras le pouvoir. » Il laissa sa tête tombé légèrement se le côté, tout en fixant Laila. « - Tu veux avoir des sujets, comme une vulgaire Reine.  Tu veux créer ta propre monarchie. Alors non. Mes spermes te disent d’aller voir ailleurs si j’y suis. »  Il n’était pas ivre lui, mais il était toujours comme ça. Ivre dans le négative, rancunier contre la vie. Il crachait sur les gens avec les mots comme si c’était son unique raison de vivre. Au fond, il faisait partie de ses enfants qu’elle décrivait. Arracher à son pays, dans une famille à l’étranger qu’il avait quitté pour se venger.  C’était une longue histoire et c’était compliqué.  Il avait bien envie d’une cigarette là. Ça ne lui ferait pas de mal. Elle lui tira alors la langue, reprenant la bouteille qu’il avait posée. Il la laissa faire, tout en soupirant. Il ne faisait pas très bon, comment Laila faisait pour ne pas avoir froid ? Et là, comme tout bon ivrogne, elle commença un speech par un beau et magnifique ‘tu sais.’ Henri leva les yeux aux ciels, s’attendant au pire.

« - Putain… » Ouais, plus il l’écoutait, plus il se disait que tout ceci allait mal finir.  Mais plus il l’écoutait, plus il eut envie de rire.  Et quand elle parla de moule, il explosa.  Un vrai fou-rire. Du coup, il ne capta pas la fin de ce qu’elle disait, mais il pensait à cette moule échoué sur la plage.  « Mais bordel, je t’ai dit que c’était non ! » Il ne criait pas, il riait. Il essayait de se reprendre ne buvant dans la bouteille, qui le fit grimaçait, mais ce n’était pas très intelligent. « - Une moule pas très fraiche. » Il fit non de la tête avant de reprendre : « Non, une vieille moule échoué sur le bord de la plage. » Et hop, nouveau fou-rire.« - Laila, pitié, me bouffe pas. »  Il fit mine de se protéger, comme si elle allait l’attaquer.  « - Pitié, nooon. » Il était vraiment plié en deux, sans savoir pourquoi. Il prenait une voix toute douce qui irait bien à une moule, il faisait le con sans s’en rendre compte.  « - Mais c’est quoi ton problème, t’es blondes en vrai, c’est ça ? »


Dernière édition par Henri S. Hudson le Sam 4 Jan 2014 - 10:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri   forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri EmptySam 4 Jan 2014 - 3:09


Elle se frotta la nuque en reniflant, puis fronça ses sourcils. « Je … » dit elle en clignant des yeux. Ces mots crus qu’elle avait du mal à avaler la mettait hors d’elle. Du moins elle essayait de paraître en colère. Parce que c’était loin de l’être. Elle peinait à comprendre ce qu’elle lui racontait alors imaginez vous tout ce qu’elle devait assimiler en si peu de temps. Tout ce qu’elle avait retenu c’était qu’Henri était loin d’être d’accord pour être le donneur dont elle rêvait et qu’en plus de ça, selon lui, elle était une fille gâtée qui se prenait pour une petite reine et qui avait envie d’assouvir ses pauvres besoins avec un enfant. « Non toi vas te faire foutre !! Je ne pensais pas que tu étais aussi abruti que tu en avais l’air, parce qu’au fond, on est tous sculptés selon les envies de quelqu’un. On rentre tous dans un putain de moule qui plait à quelqu’un. » Elle bégayait l’alcool la changeait complètement, d’habitude elle n’aurait rien dit, elle aurait tout simplement baissé ses yeux et changer de sujet pour oublier ce qui venait de se passer. Mais là, elle n’arrivait pas à se taire, était-ce le fait qu’elle n’avait plus peur de lui ou l’alcool avait d’énormes effets sur elle. « Gardes-les tes spermes qui sont au passage périmés tout comme ta vieille tête !! » Elle croisa les bras en conclusion.
Laïla en avait marre, il ne réagissait pas comme elle le souhaitait. En faite il faisait tout le contraire. Elle qui pensait que leur relation était meilleure, que leurs prises de tête avaient pris fin l’autre fois, mais non. Elle avait tort. L’autre nuit, ne représentait que le commencement de leur histoire. Celle d’Henri et Laïla, Laïla et Henri, qui allait franchement mal finir. « Je te déteste de toute façon ! Comment est-ce que j’ai osé, rien qu’une petite mini, microscopique, minuscule infime seconde te demander un service. T’es qu’un monstre. Moche. Laid. Vilain. Affreux. Minable. Horriiiibllleeeement horrriible !!!! Si c’est ce que tu veux savoir. » L’enfant venait tout juste de s’emparer d’elle. A votre place … ne restez pas dans les parages. « Alors ton corps siiiii parfait, tes spermes périmés, tes paroles méchantes tu peux te les garder, j’en veux plus. »

Ses « insultes » qui n’en étaient franchement pas continuaient à sortir de sa bouche. Elle ne l’épargnait pas. Alors qu’elle était encore en train de déployer ses magnifiques monologues, son insulte était mal passée, en effet Henri rigolait. Et pour rigoler, il rigolait franchement, c’était même un fou rire. Elle arrêta tout geste et ne comprit pas ce qui était en train de se passer. Pourquoi riait-il alors qu’elle n’était pas spécialement en train de lui raconter une blague. « T’es vraiment … » dit-elle en commençant à légèrement pleurer comme un petit enfant de cinq ans. « Je sais … je sais paaaaas ce que j’ai fais pour que tu sois aussi méchant. Ahhhh » dit-elle en continuant à pleurer. Elle se mit alors à le pousser et à le frapper pas méchamment, juste quelques coups de fillette en pleurs.
La seule chose qu’elle décida de faire, c’était de se lever et de lui donner un petit coup de pied. « C’est toi qui es blond, p’tit con !! » Elle essuya ses larmes et versa quelques gorgées du liquide sur le jeune homme. C’était sa petite vengeance. « Maintenant vas laver ton corps siiiii parfait. » Elle ne le pensait pas, elle était même très loin de le trouver attirant, surtout pas à cet instant là. Elle essayait juste de se venger … à sa manière. « Je ne comprend pas. Expliques moi pourquoi est-ce que tu ne veux pas exaucer mon vœu, c’est un tout petit souhait de rien du tout… » Si elle s’exprimait ainsi son gosse elle ne l’aura jamais, elle donnait mauvaise image, elle était ivre, jouait à la gamine qui veut sa nouvelle poupée Barbie sans oublier qu’elle s’était faite virée de son école, que le propriétaire de l’appartement voulait lui aussi la mettre dehors parce qu’elle n’avait pas payé son loyer depuis trois mois et enfin, il ne lui restait plus beaucoup d’argent même pas pour un billet d’avion direction l’Inde. En notant bien que ses parents l’avaient un peu beaucoup oublié ses derniers temps c'est-à-dire il y a un bon moment. La boutique de sa mère ne tournait plus et son frère causait des problèmes aux parents. Effectivement en mettant tout ça dans un même sac, Laïla Raichand était elle aussi un enfant qui avait besoin non seulement d’être assumée mais aussi d’être aimée. « Ce n’est pas grave, ce n’est pas grave, tu sais j’ai l’habitude qu’on me tourne le dos. » Elle s’approcha du rebord un peu trop dangereusement. « Reste où t’es, reste où t’es mon grand. » Elle posa alors ses genoux sur le rebord dans l’idée de ne pas devoir vivre encore ses longues journées qu’elle s’obligeait à vivre. « Mon avenir est foutu, j’ai plus d’amis je les ai tous laissés là bas en Inde, plus d’argent et bientôt plus de toit. Elle est pas belle la vie ? » Elle se leva alors en essayant de regagner son équilibre, cette espace qu’il y avait entre elle et les arbres d’en bas qui cachaient le sol lui paraissait tellement énorme qu’elle en eut peur. « Alors oui ! Je suis peut être une morveuse qui se prend pour une reine et qui a besoin d’attention, mais c’est tout ce que je demande. J’ai jamais rien demandé de plus à quiconque. » Elle ferma les yeux, écarta les bras et prononça quelques derniers mots. « Ali Zafar, tu vas me manquer. Je t’aime. » Elle retira alors un de ses pieds du rebord pour le laisser dans l’air prête à se laisser tomber, et à mettre fin à tout. Cette situation n’avait rien de très sérieux, bien au contraire, tout ce qu’elle avait dit depuis le départ et tout ce qu’elle avait fait, c’était sous l’effet de l’alcool. Jamais, elle n’oserait dire ce genre de choses devant lui et encore moins se jeter d’un toit en sa présence. Jamais. Ses paupières étaient serrées et ses pensées se tournèrent vers lui. Henri, sans savoir pourquoi, son visage apparut. Elle le haïssait même dans ses derniers moments.
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MessageSujet: Re: forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri   forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri EmptyDim 12 Jan 2014 - 17:47

Maintenant, il regrettait presque d’être monté sur le toit, mais il n’avait pas eu le choix. C’était la solution la plus rapide pour arrêter sa crise de panique inattendue. Il avait besoin d’air, de liberté.  Il ne s’était pas attendu à voir Laila. Là, échouée ivre. Débitant des conneries absurde. Elle voulait un enfant avec Henri, c’était quoi encore cette idée ? Ils ne s’étaient plus vraiment vus depuis cette nuit à la plage. Ce qui s’était produit était hors-norme.  La colère, les pleurs, les crises, le baiser…  Laila avait un pouvoir sur lui, celui de le faire sortir de sa carapace. Celui de le faire parler avec une sincérité hors du commun. Henri était ce type, grincheux, haineux et plaintif. Laila n’échappait à la règle. Elle avait souvent à faire à ce côté froid, sans gêne, difficile. Mais elle avait le droit à un Henri parfois plus inquiet, plus amical. Un Henri plus doux qui avait disparu avec le temps.

« - Pas moi. » Henri avait été un cas à part. Il avait dû se démerder seul. A l’orphelinat en Inde, il n’attirait personne et ne perdait à personne, mais sa joie de vivre faisait toute la différence.  Et puis une fois adopté, il avait dû jouer un rôle. Celui du fils défunt du couple.  Il n’y avait jamais eu personne pour le construire d’une façon ou d’une autre. A part Dieu. Il regarda Laila s’énerver, alors qu’elle disait que ses spermes étaient périmés. Il haussa les épaules. Cette situation était encore plus absurde que la dernière fois. Laila était ivre,  à l’ouest. Elle allait probablement en dire des tonnes, des conneries.  Il valait donc mieux qu’il arrête de répondre à sa façon et qu’il réfléchisse un peu avant. Ce qui allait être difficile. Il était bien d’humeur à se changer les idées en la regardant se ridiculiser. Elle était mignonne à se ridiculiser.

« - Moi, moche et méchant. » Dit-il comme si il récitait le titre d’un film poétiquement. Laila venait de se changer gamine de trois ans. C’était drôle, alors il essayait de s’inspirer de ça pour éviter de lui dire qu’elle n’était pas aussi jolie qu’elle le pensait. C’est vrai qu’il avait pris l’habitude de la persécuter à sa façon, c’était pour ça que c’était d’autant plus dur pour lui de reprendre à zéro. Au moins maintenant, il pouvait s’arrêté avant d’en faire trop.  Il nota cependant qu’elle venait de dire qu’elle avait un corps parfait.  Ce qui poussa Henri à jeter un coup d’œil à son torse en soulevant légèrement son pull.  Il avait un corps parfait lui ? Tiens, c’était la première fois qu’on lui disait ça.  « - Super, de toute façon je ne comptais pas te les donner, mes spermes périmés. » Il n’avait jamais dit oui, donc elle ne pouvait dire qu’elle les refusait. Mais comme elle était bourrée, il valait mieux ne pas en rajouter.  Sauf qu’Henri ria. Il ria comme un enfant. Tout ceci était beaucoup trop pour lui. C’était trop drôle.  Elle commença à pleurnicher et à le frapper comme une fillette, ce qui n’arrangea pas le fou-rire d’Henri. Mais il s’arrêta net face au petit coup de pied.

« - Aie. » mais Henri termina par se lever à son tour alors que Laila lui versé de l’alcool. « - Hé, Hé ! T’es folle ou quoi ? »  Son pull était tout trempé et ses cheveux bouclés se collaient. Passer sa main dans ses cheveux n’était pas une bonne idée. Il sentait le whisky pas cher, c’était l’horreur.  Il lança un regard furieux à Laila qui boudait à l’incompréhension.  Il se rapprocha d’elle et secoua sa tête pour que quelques gouttes  d’alcool lui tombent dessus.  En même temps, ça voulait tout simplement dire non. Il n’avait pas la moindre idée de ce que Laila traversé en ce moment, mais il se doutait que boire de cette façon n’exprimer qu’un profond problème.  Peut-être que le moment venue, elle lui en dirait plus, qui sait ? Le lien qu’ils avaient construit ensemble, il était spécial. A part. Extrêmement compliqué aussi. Très confus. C’était un gros n’importe quoi parfois.  Il tenta de remettre ses cheveux en arrière alors que Laila semblait un peu moins gamine l’espace d’une phrase. On lui avait toujours tourné le dos, ce n’était pas nouveau. C’était une sensation qu’il connaissait que trop bien.  Soudain, il eut très peur pour Laila. Elle avait posé un genou sur le rebord, racontant que sa vie était misérable. Tout ceci de lui disait rien qui vaille. Visiblement, elle ne gagnait plus d’argent, elle allait se retourner à la rue et elle n’avait aucun moyen de retourner en Inde.

Rien n’allait dans sa vie, c’était horrible. Henri le ressentait. Henri senti son cœur battre à toute allure, accélérant de plus en plus. Il senti son corps tremblait à la vue de ce qui se passait.  Elle écartait les mains, faisant face au vide devant elle.  Et avant qu’elle n’aille plus loin, il l’attrapa par la taille et recula avant de perdre l’équilibre et de tomber en arrière.  Il senti une douleur horrible au bas du dos, mais ne lâcha pas Laila pour autant. Il avait entouré ses bras  autour de sa taille, pour être sûr qu’elle ne saute pas. Son cœur continuait à battre très vite, trop peut-être. Et il l’avait lâché un léger cri de douleur en tombant en arrière.

« - Ne fait plus jamais ça. » Il resserra un peu plus son étreinte, avant de rajouter, en criant : « - Promet-le ! »

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MessageSujet: Re: forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri   forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri EmptyDim 19 Jan 2014 - 21:28


La liberté lui caressait les doigts, elle y était, elle arbora un grand sourire et se pencha en avant pour se laisser flotter dans les airs, oublier sa malheureuse vie et ses malheureux problèmes. Mais alors qu’elle pensait pouvoir s’en aller sans problème, elle ressent alors une douleur autour de sa taille, si sa liberté coûtait un prix, et si ce prix était de souffrir rien que quelques seconde elle était prête. Seulement, la douleur ne s’arrêtait pas, elle ouvrit alors les yeux et croisa le regard d’Henri. « Je suis en enfer ? » dit-elle déçu. « Je meurs en pensant à toi pour te revoir après ? J’suis vraiment maudite. » Elle serra fort les yeux en secouant la tête, peut être qu’elle ne le verrait plus, qu’elle se retrouverait dans un autre endroit, mais elle était loin de comprendre qu’en faite, elle ne l’avait jamais quitté, il l’avait juste rattrapé au bon moment. Quel abruti !! Son étreinte se serra encore plus et elle poussa un léger cri. « Arrêtes s’il te plaît ça fait mal !! » Devait-elle lui promettre qu’elle ne recommencerait pas ? Devait-elle réellement le faire ? Elle ne voyait pas clair, ce qui s’était passé, ce qui venait de se passer et ce qui allait se passer, tout était confus, elle, ce qu’elle voyait et ce qu’elle pouvait bien lui dire. Elle se rendait compte qu’elle avait trop bu, qu’elle avait tenté de faire quelque chose d’horrible, boire n’avait pas été une très bonne idée. Alors que son regard était plongé dans le sien elle refusait de lui promettre qu’elle ne le referait pas car ça serait un mensonge. Elle allait surement recommencer et ferait tout pour pas qu’il soit au courant. Il était hors de question qu’il soit au courant et l’empêche de faire ce qu’elle voulait faire. « Je n’arriverais pas à te le promettre, je suis désolée ! » dit-elle en essayant de se lever même si elle n’avait pas assez de force face à lui. « Tu n’es qu’un abruti de première, tu m’empêches de faire ce que je veux faire, je comprends pas pourquoi est-ce que tu te comportes comme ça avec moi, je veux juste plus te voir, sors de ma vie sinon je risque d’être comme toi, de finir par vivre comme toi, seule, peur de la vie, peur des autres, peur d’avoir un quelconque sentiment envers quelqu’un, un ami, une fille… froid et méchant comme si la vie t’avais tournée le dos, je ne veux pas te ressembler pas à toi, lâches moi ! » elle était frustrée par le fait qu’il soit intervenu, elle pensait qu’il ne comprenait pas la situation dans laquelle elle se trouvait, qu’il ne pouvait pas se mettre à sa place, mais elle se trompait, elle savait ce qu’il avait essayé de faire, elle se souvient encore lorsqu’il le lui avait avoué la dernière fois. Et puis elle se disait que si elle restait à ses côtés elle serait aussi faible que lui, elle l'était déjà, et elle voyait des choses en lui qui ne lui plaisait pas spécialement. Ils étaient identiques, et le voir souffrir n'arrangerait pas les choses bien au contraire ça la rendrait encore plus vulnérable et elle serait surement prête à faire des choses qui ne sont pas dans ses habitudes. Au final les deux ensemble ne s'apportaient que du malheur. « Je t’en supplie lâches moi, je me sens assez gênée comme ça, n’en rajoute pas avec ton … » elle ravala sa salive en évitant son regard. Elle se sentait tellement mal, tellement gênée, elle n’arrivait pas à lui faire face avec ce qui venait de se passer, c’était comme si l’alcool n’avait plus d’effet sur elle, ce qu’elle avait tenté de faire venait de la réveiller. Elle finit par laisser tomber sa tête contre son torse. « Je suis désolée, je ne pensais pas ce que j’ai dis. » Elle essuya son nez contre le pull d’Henri sans gêne, en fermant les yeux. « Je suis qu’une idiote de toute façon, je fais toujours tout pour t’en vouloir et te fuir, surtout te fuir. Je vais m’en aller de toute façon, je t’embêterais plus. Tu auras Huntington Beach pour toi tout seul. » Elle recommençait à dire tout et n’importe quoi, elle n’avait même pas les moyens de s’en aller, mais dans un sens elle le laisserait tranquille mais serait elle aussi tranquille sans lui et pourrait se faire du mal si elle le souhaitait, personne ne sera là pour l'en empêcher. Toujours les yeux fermés elle se mit alors à chanter une chanson qui traduisait tout à fait ce qu'elle avait vécue « Tell them i was happy and my heart is broken all my scars are open tell them all i hopped would be  impossible … impossible … impossible ... » Elle renifla encore une fois et blotti encore plus sa tête dans les bras d'Henri, il lui tenait chaud, ça lui faisait du bien. « J'ai dû rafraîchir tes souvenirs et pour ça je suis vraiment désolée. » dit-elle en parlant de la tentative de suicide d'Henri. « J'essaierai de faire en sorte que tu ne me recroises plus jamais. Je suis vraiment une mauvaise personne qui pense qu'à elle. Je ne te demanderais plus d'enfant promis. » dit-elle en souriant et en ouvrant les yeux. Laïla releva son visage en le regardant, son sourire s’agrandit, leur relation était vraiment trop compliqué et floue, elle même n'arrivait pas à suivre leur histoire. « Tu sais que tes cheveux boucles ?? » dit-elle en rigolant, en plus de ça c'était de sa faute, c'était elle qui lui avait balancé de l'alcool au visage et elle se moquait de lui à l'instant présent. « Enfin …  c'est plutôt mignon … c'est juste surprenant. » ajouta l'indienne en continuant à rire.
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Suraj H. Hudson
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MessageSujet: Re: forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri   forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri EmptyJeu 23 Jan 2014 - 17:42

Il ne pouvait pas, non, il ne pouvait pas la laisser faire. Il était la dernière personne à tenir à la vie, la dernière personne à vouloir rester en ce monde, mais il était aussi la dernière personne à voir les autres mourir de cette façon. Il ne supportait de savoir qu’il y avait des gens en ce monde qui pouvait ressentir une douleur similaire à la sienne. Quelque chose de si fort, de si horrible, de si monstrueux et énorme qu’il vous retire toute forme d’espoir en vous. Alors il n’avait pas besoin de réfléchir longtemps avant d’empêcher Laila de faire une bêtise. Oh non, cela se fit automatiquement comme si l’empêcher de mourir l’empêcher lui-même de recommencer. Il avait attrapé Laila par la taille, reculant alors pour se retrouver à terre. Il pouvait sentir la bouteille de Whisky lui rentrait dans le dos, fracassait en partie par sa chute, mais son esprit était trop tourné vers la jeune fille pour qu’une douleur comme celle-ci le détourne de son chemin. Pourquoi se sentait-il tellement protecteur avec elle ? A terre, le visage de Laila devant lui, celle-ci fit une remarque presque drôle. Presque parce qu’Henri ne souriait pas pour autant. Il ne lâchait pas pourtant et qu’elle se considère en enfer ou non il allait juste prendre sur lui jusqu’à ce qu’elle soit trop épuisé pour laisser l’alcool choisir à sa place. Elle tenta même de fermer les yeux dans l’espoir qu’en l’ouvrant elle se retrouve ailleurs. C’est fou ce que l’alcool nous rend idiot. Tout en la gardant contre lui, sans la quitter, il resta silencieux alors que les yeux de Laila se plongeaient dans les siens.

Il commençait alors à ressentir une douleur dans le dos, mais éviter d’y penser. Plus Laila bougeait, plus ça lui faisait mal. Mais ce n’était rien en comparer de ce qui risquait d’arriver si Laila décida de sauter de nouveau du toit de l’immeuble. Ce n’était rien comparer à la culpabilité qu’il risquait de ressentir s’il la laissait faire. Elle avoua alors qu’elle ne pouvait pas lui promettre, tout en essayant de se relever, mais Henri la tenait. Elle lui balança alors qu’elle ne voulait plus le voir. Qu’elle allait finir par devenir comme lui. Ça lui rappelait à quel point il était si facile à cerner. Si simple, si froid. La vie l’avait déjà quitté, il ne restait de sa personne qu’un morceau d’être vivant qui tentait de nager parmi les autres sans se faire remarquer. Mais Laila avait tort. Elle n’allait pas devenir comme lui. Jamais. Il ne la laisserait pas devenir comme lui. Ils se ressemblaient, c’était vrai. Mais Laila ne se rendait pas compte qu’en réalité, elle pouvait le sauver lui et lui pouvait la sauver elle. C’était peut-être pour ça qu’Henri s’accrochait à elle de cette façon. Il voyait en elle un espoir, un moyen de refaire surface. De sortir de ce monde obscur qui voilait sa vie. Cependant, de savoir qu’il y avait tellement peu de chance que Laila reste à ses côtés, qu’elle lui tende sa main, qu’elle s’ouvre à lui, lui faisait mal. Il savait que les choses étaient mal partie entre eux, mais il pensait sincèrement que les choses allaient s’arranger.

Ce n’était que l’alcool qui parlait, mais alors pourquoi ça faisait si mal ? Laila semblait alors gênée, peut-être une nouvelle phase de son alcoolisme précoce, qui sait ? Henri cessas de la regarder pour lever les yeux vers le ciel. Regarder ce ciel noir, avec si peu d’étoile. Il senti alors Laila se posait, sa tête sur son torse. Il senti qu’il pouvait relâcher légèrement son étreinte.

« - Ne t’en vas pas. » C’était un léger murmure. Il avait complétement lâché Laila, ses mains tombant sur son dos, comme une étreinte amicale. Il prit alors une grande respiration. Il senti que les choses se calmait d’un coup. Que le danger s’éloignait. Il resta silencieux alors que Laila fredonnait quelque chose. Il senti alors qu’elle s’adressait à lui. Sa main sur le dos de Laila fit des allers et retour lent, comme pour la rassurer. « - Ce n’est rien, t’inquiète. » Elle se releva alors légèrement pour le regarder. Elle lui dit signe que ses cheveux bouclés. Pardon ? Henri passa sa main dans ses cheveux. Ça collait… c’était le whisky. Il renversa alors Laila sur le côte, les mains sur le sol pour se tenir au-dessus d’elle sans que son poids ne l’écrase.

« - Ne te moque pas de moi. » Il lui offrit un sourire avant que la douleur dans son dos ne lui rappelle que des morceaux de verre étaient là. Il ne put s’empêcher de lâcher un léger cri de douleur, avant de se laisser tomber sur le ventre à côté de Laila. « - Merde. » se dit-il à lui-même. Il garda tout de même son sourire, un peu idiot avant de regarder Laila.

« - Ne pars pas. La vie n’est pas simple Laila, si tu ne fais pas face à tes problèmes, si tu ne cherches pas de solution et que tu fuis, ces mêmes problèmes te suivront. Dans la vie, comme dans la mort. Ne dit pas que tu n’as pas d’amis, parce que moi je suis là. Je ne suis peut-être pas un exemple à suivre, mais je suis honnête. Et je saurais t’aider en cas de problème. » Henri respira de nouveau, grimaçant tout en essayant de se relever. « - Arrête de boire, fou toi deux baffes et affronte ce monde au lieu de le laisser te consumer. » C’était presque un ordre. Une fois assis, il regarda Laila droit dans les yeux. Il n’avait qu’une envie : retirer son tee-shirt et retirer les morceaux qui le faisaient saigner et qui le torturer depuis quelques minutes. Il passa d’ailleurs une main en bas de son dos pour retirer un morceau qu’il pouvait toucher du bout des doigts.

« - Saleté de bouteille. » lança-t-il en balançant le morceau plus loin. Il reposa ses yeux sur Laila, avant de regarder sa main. Il y avait du sang sur ses doigts. Il lança alors d'une voix brisé, sortant de nulle part. « - Please, Laila, mut jao. Agar tum chali gayi to pata nahi mein kaise zinda reh paunga.... Mujhe tumhari zarurat hai. »

Il le pensais. Si il n'avait plus Laila à surveiller, qu'allait-il faire ? Il allait devoir faire face à lui-même, de nouveau et il avait peur de se retrouver seul.

(S'il te plait, ne part pas Laila. Si tu t'ens vas je ne sais pas comment je vais faire pour vivre. J'ai besoin de toi.)
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MessageSujet: Re: forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri   forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri EmptyJeu 23 Jan 2014 - 22:08


C’était un sentiment étrange. Lorsqu’une personne qu’on connait à peine, vous demandez de rester, alors que … rien ne vous lie à cette personne là. Ils étaient identiques et c’était justement ce qui faisait peur Laïla. Le « qui se ressemble s’assemble » ne fonctionnait pas avec elle, surtout pas avec ce qu’il avait vécu lui. Elle n’arrêtait pas de s’imaginer le pire pour elle, et ça pouvait paraître égoïste elle le concevait. Elle était juste humaine … Soumise face à ses propres jugements.
Elle lui sourit tout de même, ne sachant pas si vraiment, elle ne partirait pas, si elle resterait à ses côtés. Elle était sûre de rien. Laïla décida alors de rester muette, ne voulant pas donner une réponse hâtive. Elle devait bien l’aimer, elle arrivait à supporter sa compagnie, ce n’était pas pour rien.

Se plaçant à genoux en face de lui elle passa une main autour de sa taille afin de pouvoir toucher de ses doigts les dégâts causés par la bouteille, sa bouteille ! Ses doigts heurtèrent un bout de verre, par réflexe elle serra les lèvres imaginant la douleur qu’il pouvait éprouver. « Tu devrais aller voir un médecin ou je ne sais pas … aller à l’hôpital parce que tu saigne … heu … beaucoup. » dit-elle en levant son regard vers celui d’Henri, d’un air sincère, elle essayait de le convaincre même si c’était peine perdu vu dans quel état elle était. Elle était loin d’être dans une position dominante pour l’obliger à aller quelque part. D’ailleurs le visage de Neela traversa l’esprit de l’indienne, elle travaillait à l’hôpital non ? Pour elle tous les médecins peu importe leur spécialité étaient des héros qui pouvaient guérir tout et n’importe quoi. Elle s’approcha davantage et passa sa main sous le t-shirt d’Henri, de là elle arrivait à sentir son odeur, une odeur étrangement agréable. « Je peux ? » demanda Laïla sans vraiment attendre une réelle réponse, elle glissa quelques doigts autour du bout et le retira lentement ayant peur de lui faire mal. Ca devait déjà être le cas, ce n’était pas des petits bouts, la chute avait dût être fatale non seulement pour la bouteille mais pour lui aussi. Elle jeta un coup d’œil rapide au bout de verre qui était maintenant entre ses doigts pour ensuite le poser au sol un peu plus loin, pour qu’aucun des deux ne se blesse à nouveau avec. « Ca va ? » elle reposa son attention sur lui. Elle se rendit alors compte que leurs visages étaient très proches. Elle pouvait apercevoir légèrement ses yeux bleus qu’elle avait évités auparavant. Reprenant ses esprits elle se  recula alors. « Je ne sais pas s’il reste des bouts, je n’arriverais pas à te le dire d’ici. » elle essuya le sang d’Henri sur son jean s’en fichant un peu beaucoup sur le moment, quelque chose de plus important venait de se passer. Elle s’assit alors aussi en face de lui en inspirant un bon coup. « J’ai besoin de partir quelque part, je ne sais pas où encore mais…, je m’enfuis j’en suis consciente j’en ai juste besoin. Du moins je pense, je le crois, j’en suis pas sûre. Je suis sûre de rien. » Elle se frotta les yeux en soupirant à nouveau, elle répondait à ce qui lui avait dit un peu avant. Sur le fait qu’elle devait grandir et prendre ses responsabilités, voir ses problèmes en face et les résoudre, sans fuir. Mais ça paressait tellement évident pour lui, mais tellement pas pour elle. Il savait de quoi il parlait, elle non. Elle était même loin de savoir dans quoi elle s’embarquait. C’était un cercle vicieux tout comme il le lui avait dit, ses problèmes la suivront peu importe où elle se trouvait. « Mais si tu me demandes de rester … j’essaierais de rester à tes côtés et de te surveiller. » dit-elle en souriant. « Je promets rien, je ne tiens jamais mes promesses … évites donc d’attendre des choses, surtout venant de moi. » elle se leva et se positionna derrière Henri en soulevant son t-shirt pour y voir mieux. « J’ai déjà du mal à rendre visite à ma cousine qui vit dans la même ville que moi … » elle se racla la gorge en voyant son dos tout écorché, elle avait du mal à la vue du sang, mais elle se devait de rester le plus calme possible. Elle reprit alors ce qu’elle avait commencé à lui raconter. « Donc … s’il est question de rester pour un inconnu … » elle ne finit pas sa phrase se disant que la fin était assez évidente. Elle ne savait pas, du moins elle n’arrivait pas à peser ses mots, ne sachant pas si ça le blesserait ou non. Elle décida tout de même de rattraper le coup. « Je ne dis pas que tu es un inconnu, c’est juste que … je n’arrive pas encore à te donner une place précise dans ma vie. » Il devait y avoir une raison derrière ce qu’elle disait. Elle ne savait pas qui il pouvait bien représenter sur le schéma de ses relations.  « Ca risque de s’infecter si tu restes comme ça. J’suis pas médecin je ne vois pas quoi d’autre faire. »  Elle recouvra son dos. « Sinon … la prochaine fois, si je fais une connerie du genre, fou moi deux claques et mets moi au lit. » Dit-elle en rigolant se rendant compte de la fin de sa phrase. «  Heu mets moi au lit, par là je veux dire … dormir. Seule ! » elle se tapa le front, qu’est-ce qu’elle pouvait être maladroite et bête des fois, encore heureux qu’il pouvait pas la voir de là. « Bref … hum vas voir un médecin. Je ne peux rien pour toi. » finit-elle par dire se sentant tout de même coupable de l’état du jeune homme. Il allait marcher comme un pingouin devant ses élèves, et elle savait mieux que personne que les étudiants étaient parfois insupportables sur les moqueries.

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Suraj H. Hudson
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MessageSujet: Re: forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri   forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri EmptyDim 16 Fév 2014 - 0:01

Il ne savait pas ce qui était en train de se produire et il n'en avait pas forcément envie. Parfois, on se rend compte qu'il n'y a rien de mieux que l'inconnu pour se couper du reste et Henri avait besoin de ne pas penser à sa vie. Pas maintenant. Toutes ses pensées étaient tournées vers Laila, vers ce qu'elle traversait et vers cette situation invraisemblable qui se produisait. En réalité, à chaque fois qu'il était avec elle, les choses dérapaient complètement. Il n'avait le contrôle sur rien, absolument rien et ça le poussait à avoir des réactions inattendu. C'est vrai, pourquoi lui demander de rester ? Pourquoi être si doux avec elle ? Pourquoi être si humain avec elle alors que tout ce qu'il voulait, s'était craché sur la vie et faire souffler sur ce château de carte que constituer celle-ci. A la place, il priait pour que Laila reste, parce qu'il remarquait l'importance qu'elle avait à ses yeux. Elle comblait une solitude qu'il ne voulait pas retrouver. Elle comblait une case en particulier qui l'effrayait une fois vide. Alors d'un hindi presque parfait, il lança cette petite phrase, ses yeux rivés sur sa main ensanglanté, avant de reposer ses mêmes yeux dans ceux de la jeune fille. Se mettant à genoux, Laila se rapprocha légèrement pour effleurer de ses doigts les dégâts dans son dos. Lorsqu'elle toucha un morceau, Henri se mordit la lèvre, ça lui faisait mal.

« - J'vais pas mourir, c'est rien. » Rien comparer à ce qu'il avait pu ressentir un jour. C'était simplement du sang. Si ça avait été en plein coeur, là, il aurait fallu de l'aide. Mais ce qui étonna Henri, c'était l'air sincère de Laila, comme si elle revenait sur terre, peu à peu. C'était positif, non ? Peut-être que l'alcool dans son sang s'en allait, à petit pas. Lorsqu'elle souleva son tee-shirt, il l'a laissa faire, mouvant légèrement la tête pour lui dire qu'elle pouvait y aller. Relever son tee-shirt fit remonter une douleur ignoble, mais Henri ne grogna pas. Il se contenta de faire la grimace avant de respirer un moment, quand torse nu il senti l'air glacial le parcourir. Il laissa alors Laila s'occupait de luire, comme une infirmière improvisée. Il ferma les yeux un moment, pour éviter de penser à la douleur et pour rester calme. La voix de Laila l'atteignit alors, douce et attentionné. De nouveau les yeux dans les siens, il grogna positivement avant de contempler un instant le visage de Laila. Elle avoua alors qu'elle était consciente de fuir, mais qu'elle était paumée avant tout. Et puis, elle avoua aussi, un sourire inattendu sur le visage, que pour lui, elle essayerait de rester. Et alors qu'elle rajouta qu'elle ne tenait pas ses promesses, elle se releva pour se mettre derrière lui. Henri la regardait avec des yeux d'enfants, curieux. Attentifs. Pendant qu'elle balançait des arguments pour prévenir Henri de son incapacité à tenir ses promesses, il eut un sourire. Un sourire qu'elle n'aperçut pas. Un sourire qui n'avait pas vu le jour depuis longtemps.

« - Il y a une trousse de secours dans ma pharmacie. Si tu veux bien m'aider. Il suffit de désinfecter, de mettre un pansement et ça devrait le faire. » Il se disait que c'était le plus simple à faire. Elle allait sûrement tombé sur des médocs classiques que les psy donnent au dépressif suicidaire à tendance impulsif et aux émotions fragiles. Mais il n'en avait rien à foutre, vraiment. Tout ce qu'il voulait, c'était qu'on lui panse ses blessures et qu'il retourne dormir. Oui, retrouver son lit et se réveiller demain comme tous les autres jours. Le problème c'était qu'une partie de lui ne voulais pas laisser Laila. Pas dans cette situation. Pas maintenant.

« - Je n'arrive pas à te donner une place précise non plus, je te rassure. » Lança-t-il, un nouveau sourire alors qu'il venait d'écouter Laila lui demander de lui foutre deux claques en cas de connerie. Il se retourna, pour lui faire face, manquant de peu d'hurler à un moment - s'était-il retourné trop rapidement ? Mais son sourire resta sur place.

« - La seule choses que je sais, c'est qu'à chaque fois que tu es là... » Il marqua une pause, avant de reprendre. « - Je me sens plus humain. » Il releva légèrement ses yeux vers elle. N'était-il pas trop proche d'elle ?
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MessageSujet: Re: forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri   forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri EmptySam 22 Fév 2014 - 20:35


Henri lui proposait d'aller chez lui pour qu'elle l'aide à désinfecter sa blessure. Mais rien que de penser qu'elle se retrouverait toute seule avec lui, chez lui, la rendait nerveuse. Bien sûr qu'à ce moment même elle avait l'esprit tordu, bien sûr qu'elle s'imaginait le voir à moitié nu collé contre elle. Elle réagissait bizarrement, ça ne faisait pas parti de ses habitudes. Jamais elle n'aurait pensé ce genre de choses en sa présence. Peut être que l'alcool n'avait finalement pas disparu de son système. Mais pouvait-on réellement mettre la faute sur ce qu'elle avait bu ? Non, bien sûr que non. Elle était lucide, elle savait à quoi elle pensait. Et elle devait être la seule des deux à penser à ce genre de choses. « D'accord. » c'était la seule chose qu'elle avait réussi à formuler correctement. Elle espérait qu'il y ait un colocataire chez lui, ou qu'il ait une petite amie. Mais … ne l'avait-il pas embrassé ? L'autre fois lorsqu'elle avait décidé de se défouler sur lui, de l'insulter... Non, non, il avait une petite amie. Dans tous les cas, elle le soignerait et quittera les lieux aussi vite qu'elle été arrivée.

En plus de ça, pour en rajouter une couche ils étaient proche et après ce qu’il venait de lui dire, elle avait l’impression depuis bien longtemps que quelqu’un comptait sur elle. Que quelqu’un avait besoin d’elle. Dur à expliquer. Mais elle se comprenait. Sa phrase avait tout d’un coup un effet sur elle, un effet positif bien sûr. Elle était incertaine et ses sentiments se mélangeaient, puis ils étaient tellement proches. Punaise, il faisait froid ! Merde alors. « Pfouuu comment il fait trop chaud … » dit-elle en évitant son regard. Elle savait pas quoi répondre à cette phrase de lover. Et pourtant … la réponse était très simple. « Moi aussi … enfin je me sens … moi-même, plus humaine. » Ce qu’elle essayait de lui faire comprendre n’était pas très clair. « D’habitude c’est moi qui suis à ta place, à demander de l’aide pour qu’on me soigne. » Elle afficha un léger sourire, ce qu’elle disait n’avait pas vraiment de sens pour lui peut être, mais pour elle si. C’était ce qu’elle avait enduré pendant trois longues années auprès de son ex et soigner les bobos c’était devenu son passe temps à l’époque et celui de ses parents. C'est pour ça qu'à ses côtés elle aussi se sentait plus humaine, parce qu'il la traitait bien, ils n'avaient pas spécialement besoin de débattre pour se comprendre et c'est ce qu'elle aimait chez lui. Il était bon envers elle, même s'il pouvait paraître froid aux premiers abords il ne l'était pas réellement. Du moins c'était son point de vue. Il était différent des premiers jours. Lorsqu'elle se rappelait du Henri qu'elle avait croisé dans les couloirs de l'université elle arrivait pas à croire qu'ils arrivaient à se parler sans s'arracher les cheveux. Ils ne s'entendaient pas spécialement, c'est vrai. Pour sa part, elle se comportait toujours en tant que son ennemi parce qu'elle a besoin de se comporter ainsi avec lui et parce qu'elle aime ça aussi. Étrange, n'est-ce pas ? Elle aimait le fait qu'ils ne se croisaient pas tous les jours, que leurs rencontres étaient rares mais surtout que lorsqu'elle arrivait à le croiser il y avait cette sensation en elle qui la mettait à la fois de bonne humeur et de mauvaise humeur. Elle n'osait pas lui dire ça, il risquait de fuir, et elle en résultat passerait pour une psychopathe qui se cache pour pas le croiser.

Ses pensées se fusionnaient avec la situation.

Elle pouvait remarquer ses yeux bleus posés sur elle, ses cheveux dans lesquels elle désirait passer ses mains dedans puis cette mâchoire si bien tracée et enfin ses lèvres … Elle était en train de l’embrasser … du moins dans ses pensées … Elle se surprit à passer ses doigts sur ses lèvres qu’elle finit par effleurer avec les siennes. C’était fou ce que ce geste pouvait signifier pour elle. Et elle voulait, elle désirait poser un nom sur cette relation tellement confuse, mais au fond d'elle, au profond d'elle même, elle savait que leur relation n'en serait pas une bonne. Pour la simple raison qu'elle avait peur. Peur de s'entendre avec quelqu'un d'aussi confus et malheureux qu'était Henri.
Sa main sur la nuque d'Henri elle colla complètement ses lèvres contre les siennes. « Je … je suis désolée, c'était mal placé. » dit-elle après l'avoir embrassée brièvement. « T'es blessé et moi je pense à quoi? N'importe quoi ! » elle retira sa main et se recula légèrement. « Je suis … vraiment désolée. Je ne sais même pas comment tu t'appelles , enfin si Suraj … » C'est vrai qu'il ne s'était jamais réellement présenté à elle. La seule chose qu'elle savait de lui du moins sur son identité c'était un brève « Suraj » qu'il lui avait lancé à l'oreille. « Mais … mais c'est un mensonge non ? Du moins .. tu m'as dit ça juste pour te moquer de moi … enfin je parle trop... » elle se racla la gorge. « Je vais voir s'il y a encore quelqu'un de réveillé pour t'aider. » dit-elle en s’apprêtant à se lever.

Spoiler:
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Suraj H. Hudson
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› HB AWARDS : (2013) FAMILLE EN OR ; MEILLEUR TRIANGLE AMOUREUX AVEC LAILA ET AILYNN ; (2014) FAMILLE EN OR (2015) MEILLEUR PERSONNAGE U CAN'T BUY HAPPINESS ; FAMILLE EN OR ; (2016) FAMILLE EN OR ;

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MessageSujet: Re: forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri   forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri EmptyDim 23 Fév 2014 - 15:01

*attention, ceci n'a ni été relus, ni été corrigé. flem attitude, hello*

Il faisait froid, dehors, mais tout ce à quoi pouvait penser Henri s’était aux morceaux de verre qui restaient dans son dos, au sang qui coulaient le long de celui-ci et à Laila, si proche.  A chaque fois qu’il la croisait, quelque chose d’inattendu se produisait. Quelque chose de peu commun. Depuis la dernière fois, Henri avait cessé d’être ce crétin qui rabaissait sans cesse la jeune fille dans l’espoir d’une réponse. Non, depuis cette confrontation, Henri avait décidé d’agir en ami. Du moins il essayait.  Il voulait sincèrement l’être parce que quelque chose chez elle l’attirait et il n’arrivait toujours pas à savoir ce que c’était. Il n’était pas sortie sur le toit pour la trouver, il était sorti parce que ses poumons avaient besoin d’aide.  Et le destin l’avait conduit à l’exact endroit où la jeune femme était ivre. Il ne savais pas qui elle était, vraiment. Elle ne devait pas non plus savoir qui il était. Ils étaient encore dans une phase de recherche. Ils étaient encore à essayer de se comprendre l’un l’autre et pourtant, une partie d’Henri, lui laissait croire, qu’il savait déjà tout ce qu’il désirais savoir sur elle. Pire, qu’il voulait aller encore plus loin, jusqu’à la connaitre par cœur même.  Comme il l’avait dit, ce doux sourire sur les lèvres, elle le rendais plus humains et c’était un sentiment tellement bon. Il se sentait presque de nouveau lui-même parfois, bien qu’il avait trop changer pour redevenir l’insouciance même.  Il était bien, avec elle, c’était tout ce qu’il y avait à comprendre. Alors que la jeune fille évita son regard, avouant qu’il faisait chaud, lui termina par baisser les yeux alors qu’elle rajouta qu’elle était habituellement à sa place. Un plus gros sourire apparus, alors qu’il releva les yeux vers elle.

Les choses avaient tellement changés depuis les couloirs de l’université. Henri se rendait compte que sans le vouloir il avait donné beaucoup d’importance à cette demoiselle. Mais il n’était pas d’accord, il faisait trop froid et l’air glacial des hivers chauds de Huntington n’était pas si doux que ça. Surtout avec ce qu’il avait sur le dos. Soudain, Laila effleura les lèvres d’Henri de ses doigts et le cœur de celui-ci manqua un battement. Elle l’embrassa soudain, sa main sur la nuque du garçon qui se laissa complètement faire par l’instant. Il n’eut aucune pensé, rien. Il répondit juste très simplement à ce baiser sans pour autant se dire qu’il faisait une connerie. Mais elle s’arrêta, s’éloigna, s’excusa, alors que le garçon gardait un sourire idiot sur le visage. Il se surpris à se souvenir du baiser échanger la nuit passé. La réaction de la jeune fille ressemblait à la sienne. C’était mal placé, inapproprié… mais il s’en fichait complètement ! Et Henri eut un fou-rire. Elle s’était souvenu de son nom.  Le seul héritage de sa mère.

« - Je m’appelle vraiment Suraj, ce n’était pas un mensonge. » Elle allait se lever, quand Henri la retenu en la prenant par le poignet, la tirant vers le bas. Pour qu’elle se retrouve de nouveau là, près de lui.

« - Il n’y a personne. » Dit-il, dans un lent murmure, alors que son visage était de nouveau en face de celui de la jeune femme. Que cherchait-il à faire ? Il n’en savait rien. Il avait juste cette arrière-gout du baiser qui le poussait à rester proche d’elle encore un instant. Il avait d’ailleurs plongé ses yeux dans les siens, comme si une réponse ce cachait-là.  « - Il n’y a que toi qui puisses m’aider. » Il avait posait sa main sur la joue de la jeune femme, qu’il caressait lentement, mais se rendant compte de ce qu’il faisait, il décida soudain d’arrête, de retirer sa main et de se lever. La douleur se fit encore plus sentir à ce moment-là et le froid aussi. Il pris une grande respiration avant de se diriger vers l’entrée du toit et de se retourner vers Laila :

« - Tu viens ? »  Son cœur battait très vite, sa respiration s’accéléraient et il essayait de refouler l’image qu’il avait en tête. Il essayait de se focaliser sur ses blessures, sur la douleur, mais tout ce que son cerveau lui montrait c’était ce baiser et surtout l’envie grandissante qu’il avait de sentir le corps tout entier de Laila contre lui. Allumant la lumière des escaliers, il descendit, espérant que Laila suive derrière, jusqu’à s’arrêter devant la porte de son appartement, resté ouverte. L’appartement d’Henri se résumé à une choses : celle d’un prof. Des livres partout, des choses non rangé, des planches de surfs dans un coin, des vêtements un peu partout. C’était un accumulateur.  La porte d’entrée amené par le billet d’un petit couloir vers la pièce principal : le salon.  Une porte à droite amené à la salle de bain alors qu’une porte à gauche dans le couloir amené au toilette. Sur le mur en face du salon se trouvait la porte vers sa chambre alors que la deuxième porte à droite amené à la cuisine, presque entièrement ouverte vers le salon. Henri entra directement dans la salle de bain prendre la petite boite des premiers soins. Il en profita pour se regarder dans le miroir un moment. Il retira son tee-shirt, regarda légèrement son dos, grimaça et balança son tee-shirt dans ce qui semblait être une pile de linge sale avant de réapparaître devant Laila et de soudain ressentir de nouveau cette choses qu’il ne voulait pas ressentir.

Il avait envie de la soulever, de la prendre la taille et de l’embrasser. Mais il se contenta de tendre la boite et de dire un simple : « - Merci. » et de détourner le regard.



Dernière édition par Henri S. Hudson le Mer 16 Avr 2014 - 18:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri   forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri EmptyDim 2 Mar 2014 - 21:07


Ce baiser inapproprié été arrivé. Elle n'avait rien prédis, elle l'avait fait tout simplement. Sur le coup elle n'avait pas pensé aux conséquences, elle ne s'était pas dit qu'elle n'avait pas à prendre les devants de la sortes. Surtout pas dans une situation pareille. Pourtant c'était loin d'être le moment d'agir ainsi. Mais ça avait été plus fort qu'elle. Son visage près du sien, elle n'avait pas résisté à cette tentation que de briser les quelques centimètres qui les séparaient pour le retrouver.
Elle se sentait mal d'un coup, prise d'une gêne, elle évitait de le regarder dans les yeux. Elle désirait même s'en aller, demander de l'aide à quelqu'un d'autre. Mais Henri l'a rattrapa pour lui dire qu'il n'y avait qu'elle pour l'aider, tout en lui caressant la joue. A ce moment là ses pensées fuirent de son esprit. Elle sourit tout aussi gêné. Elle ne comprit pas pourquoi il retira aussi vite sa main pour se lever. Elle ne savait pas si elle devait le suivre. Elle hésitait. Elle jeta un coup d'oeil à l'état de son dos. Elle ne pouvait pas le laissait dans cet là. C'était de sa faute s'il s'était blessé dans un premier temps. Et parce qu'elle se sentait désolée pour lui mais aussi parce qu'elle n'avait pas encore envie de le quitter elle le suivit dans le couloir. Descendant les escaliers lentement elle réfléchissait à ce qu'elle allait lui dire. Ce qu'elle allait pouvoir bien faire. Elle devait se retenir de dire des conneries. Surtout dire des conneries, elle ne faisait que ça. Tout le temps. Elle entra timidement chez lui, c'était la première fois qu'elle entrait chez lui. En même temps ils ne s'étaient vus que très rarement et les seules fois c'était pour qu'il la descende devant plein de monde, devant un amphithéâtre blindé. Elle chassa ces mauvais souvenirs qu'elle avait de lui. Elle jeta un rapide coup d'oeil à l'endroit où vivait Henri. Et d'un coup elle l'enviait. Sa maison était remplie, vivante. La sienne était bordélique, des cartons empilés partout. Elle réfléchissait encore à où est-ce qu'elle allait les mettre.


Alors qu'elle était plongé dans ses pensées il lui tendit la boite d’un geste simple elle l’attrapa. « Merci heu … de rien, j’veux dire. De rien … rien… heu de rien. » elle se racla la gorge et leva les yeux aux ciels. Bon dieu ! Qu’est-ce qu’elle racontait. Elle passa derrière lui en se cognant à quelque chose. Elle ne savait pas quoi, elle n’avait pas fait attention, se frottant légèrement le coude elle ouvrit la boite qu’elle posa à côté d’elle pour avoir les mains libre. Du désinfectant et du coton feront l’affaire, à part ça elle ne pouvait pas vraiment l’aider. Les cours de premiers secours elle les avait séchés. Après ce n’était pas non plus une énorme blessure … quoi que.
Laïla glissa sa main sur la peau d’Henri. « C’est doux … » mais que lui arrivait-il ? « Le coton… le coton est doux … très doux. » elle se pinça les lèvres pour se taire. Parce que parti comme ça, elle va en sortir des conneries. Elle retira quelques bouts de verres, ceux qui persistaient et qui ne voulaient pas quitter le corps du jeune homme. Puis elle commença à nettoyer la surface en ayant mal à la place d’Henri. Elle ne savait pas si ça piquait, elle ne savait même pas si c’était le bon produit. Elle ne pensait juste pas aux bonnes choses. Lui torse nu devant elle, puis ce dos, ces épaules, ce torse … il y avait de quoi disjoncter. Elle posa le bout de coton à côté de ceux usés et en attrapa un autre.
Elle répéta le geste plusieurs fois jusqu’à ce que sa blessure soit entièrement désinfectée. Elle attrapa cet énorme pansement qu’elle plaça sur le dos d’Henri. « Je pense que c’est bon là. » Elle tapota sur les rebords du pansement.
Sa main était toujours là, posée sur le dos d’Henri. Elle ne voulait pas quitter ce contact, quitter l’effet que sa peau lui faisait. Et pourtant elle retira sa main, elle ne voulait pas passer pour la fille qui le colle, la fille trop relou. Elle ramassa les bouts de cotons usés et se permit de les mettre à la poubelle. « Je t’embêtes pas plus … Suraj ? Je crois que je vais t’appeler comme ça maintenant. » Elle évitait tout contact visuel avec lui, même pas dans les yeux, surtout pas dans les yeux. La seule chose qu’elle faisait c’était fixer le mur derrière lui et se frotter la nuque. « Et d’ailleurs … merci pour tout à l’heure, je n’aurais pas dû faire ça, des fois j’agis sans réfléchir. » dit-elle en faisant allusion à sa « mini tentative de suicide ». « Je ne sais pas comment te remercier … » elle s’approcha de lui et déposa un baiser sur sa joue, elle recula et décida enfin de croiser ces yeux qui la perturbaient depuis leur rencontre sur le toit.
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MessageSujet: Re: forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri   forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri EmptyJeu 17 Avr 2014 - 18:02

Plus il avançait dans la vie, plus tout semblait vouloir se compliquer alors qu'il ne faisait rien de pour. Il avait beau continuer de marcher, il finissait tôt ou tard par tomber dans un trou et par ne plus savoir comment se relever. La situation actuelle était semblable à une chute et lente et sans peine. Sauf qu'il n'avait toujours pas atterri. Et même les morceaux de verre qui lui tranchaient le dos n'arrivait pas à lui faire ouvrir les yeux. Il avait juste hurlé de l'intérieur, son coeur n'arrivant plus à battre correctement quand il était sorti sur le toit. A aucun moment il ne s'était attendu à croiser Laila dans cet état. Encore moins depuis la dernière fois. Il se voyait en elle, d'une façon. Ce regard, cette fatigue de la vie. C'était presque comme se regarder dans un miroir et réaliser ce qu'il fallait arranger. Ce n'était pas pour rien qu'il lui disait qu'il se sentait plus humain avec elle. Il se sentait capable de s'améliorer, parce qu'elle était là pour lui faire comprendre ce qu'il devait améliorer. Personne n'avait eu cet effet sur lui. Personne. Jusqu'à maintenant.

Il lui fit signe de venir. Il avait besoin d'aide, il n'était pas stupide. Il était tombé sur une bouteille en verre qui s'était fracassé sur le coup. Il sentait la douleur, il sentait le sang sortir et sa peau brulé. Il avait envie de passer sa main derrière son dos et de tout retire, de tout gratter, mais il ne pouvait pas. Aucun être humain ne prouver. Il n'avait pas honte de demander de l'aide. Il n'avait plus honte depuis qu'il s'était ouvert à nu, face à un train fonçant vers lui. Si il parlait en toute franchise, ce n'était pas parce qu'il avait confiance ne lui-même. C'était parce qu'il n'avait plus honte de rien. Quand il était prêt à en finir avec la vie, pourquoi ne serait-il pas capable de laisser sortir de son esprit tout ce qui lui restait ? Avec Laila s'était différent. Il se retenait désormais, comme si une partie de lui essayait de nouveau de ressortir. Une partie de lui qu'il pensait avoir enterré il y a longtemps. Ce Henri joyeux, constamment souriant qui ne cessait de dire que la vie n'est pas facile et que sourire aide à briser les problèmes qui viennent à nous. Laila faisait ressortir une partie qu'il ne pensait plus jamais retrouvé et au fond, ça lui faisait peur comme ça l'attirait encore plus. Sa tête était souvent rempli de trop de questions, de trop d'émotions, alors avec Laila il essayait de suivre son instinct sans réfléchir plus. Il se disait qu'il méritait de n'être qu'une bête. Il voulait se laisser guider par le plaisir et l'envie. Par le désir d'un sourire. Il voulait tout simplement rire, une fois de plus, comme avant.

Il sentait son gêne contrôler son regard. En lui comme en elle. Et malgré le fait qu'il débordait de désir pour Laila, il se contentait de ne rien faire au risque de détruire ce lien fragile qu'il y avait entre eux. Ce lien inexplicable. Parce qu'il allait sûrement la blesser d'une façon ou d'une autre. Il le ressentait. Mais cela n'était sans doute pas assez suffisant pour empêcher son esprit de murmurer à quel point ses lèvres désiraient celle de Laila, encore. Il fixa un objet quelconque dans son salon, alors que Laila avait pris la boite et qu'elle était passé derrière lui. C'était une lettre, encadré. Le verre était légèrement sale, poussiéreux. Le cadran était fait main, à partir de morceau de bois. Henri pouvait reconnaitre les inscriptions qu'il avait faites, sur le bout de bois du dessus. De l'Hindi. Un prénom pour être exacte, celui de sa mère. Il entendit alors un livre tombé, mais n'y fait pas vraiment attention. Il avait lui-même tellement l'habitude que tout tombent quand il rentrait chez lui. Il ferma alors les yeux, par automatisme, en sentant la main de Laila glissait le long de son dos. Il y avait quelque chose d'érotique là-dedans, mais d'extrêmement apaisant surtout. Un parfait contraste avec les coupures qui lui brûlaient. Il serra les points tout en laissant Laila retirer des morceaux et désinfectés. Il ne faisait pas attention à ce qu'elle disait. Il se contentait d'apprécier l'obscurité que ses paupières baissées lui offrait. Ça brulait, ça piquait, c'était affreux et il lui arrivait parfois de laisser sortir un gémissement ou deux, léger. Jusqu'à ce que la voix de Laila se fit entendre et qu'il ré-ouvrit doucement les yeux. Il pouvait encore sentir la main de Laila, même après qu'elle l'avait retiré.

Elle voulut alors partir et entendre quelqu'un l'appeler Suraj le faisait étrangement sourire. Il hésita à se retourner ou à dire quelque chose. Il était beaucoup trop silencieux depuis qu'ils étaient là, chez lui.

« - Ce n'est rien. » Il s'était légèrement retourné, pour l'apercevoir un peu. Elle lui avoua qu'elle ne savait pas comment le remercier, jusqu'à déposer un baiser sur ses joues. A ce simple contact, Henri senti son corps frissonnait comme si quelque chose venait de se réveiller en lui. Son regard croisa alors celui de Laila et il sentait qu'il n'aurait pas dû. Il sentait le pouvoir de ce regard en lui et il sentait qu'il allait faire une connerie. Oh oui, il le sentait. Il eut alors envie de sourire. Un sourire radieux, un sourire idiot. Un sourire crétin, mais un beau sourire.

« - Pardonne-moi, mais je peux pas résister. » Et il attrapa son visage d'une main, planta ses lèvres contre les siennes, posant son autre main à sa taille. Ce baiser-là n'avait rien d'un léger baiser. C'était passionnel. Il en avait envie, c'est tout. Et il n'avait pas envie de savoir ce qui allait lui arriver, il voulait tout simplement garder Laila près de lui, sentir qu'elle était près de lui et garder ses lèvres proches des siennes. Il s'arrêta, à peine essoufflé, gardant ses lèvres à quelques extrémités de Laila, son regard baissé, sa main toujours sur sa joue... « - Tu as un drôle d'effet sur moi, Raichand. » Et il continuait de sourire, parce qu'il n'avait plus la force de rester dans les ténèbres.

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MessageSujet: Re: forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri   forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri EmptySam 24 Mai 2014 - 21:19

Le silence qui s’était installé lorsque les deux étaient entrés dans la demeure d’Henri était limite gênant. Tous les deux savaient ce qu’ils souhaitaient et pourtant ils essayaient de combattre cette envie. Du moins c’était le cas de Laïla qui évitait tout regard vers le jeune homme. Surtout que lorsqu’elle avait osé l’embrasser, elle avait eu l’impression qu’il n’y portait aucun intérêt. Du coup elle ne voulait pas se faire refoule une deuxième fois. Elle souhaitait tout de même le remercier mais ne savait pas comment ou quoi faire. Elle déposa un baiser sur sa joue en guise d’au revoir. Elle le recroiserait dans la rue, ou dans la bâtiment surement. Elle savait que leur relation s’était améliorée mais qu’elle resterait à jamais étrange et indéchiffrable. Elle aimait ce côté mystérieux et étrange de leur relation. Elle avait juste peur que ça en devienne malsain et mauvais pour les deux. Laïla ne savait pas mettre fin aux amitiés à proprement parlé, elle était faible fasse aux gens, ce qui n’était pas nouveau. Elle se sentait vraiment bête pour le coup du toit et ses aveux ridicules, mais il l’acceptait ses excuses, de ce qu’elle comprenait, et c’était l’essentiel. Elle n’avait pas besoin d’argumentation poussée à l’exagération. Leurs regards se croisent et Henri fait finalement le premier pas.

Elle rit légèrement lorsqu’il lui avoue qu’elle a un drôle d’effet sur lui. Elle lui sourit légèrement les joues toutes rouges. Ca la mettait mal à l’aise c’est vrai mais dans son esprit de petite jeune femme tout s’embrouillait et la seule chose qui ressortissait c’était cette envie réciproque. Elle le regarde alors, un regard qui en disait long sur ses intentions, déboutonne sa chemise pour la laisser tomber. La température de son corps augmente avec les minutes qui passent, son regard est toujours dirigé vers lui, elle passe sa main sur sa joue se met sur la pointe des pieds et l’embrasse. Elle colle son corps contre le sien et lève son regard vers Henri. « Alors ne te retiens pas. » dit-elle. Il n’avait pas besoin de s’excuser pour quoique ce soit. Elle en avait eu envie depuis le début de la soirée. Il y avait cette tension entre eux, certes inexplicable. Elle passe sa main sur le visage d’Henri et lui sourit. « Suraj, Suraj comme le soleil. » elle pose ses lèvres contre les siennes, puis passe sa main dans ses cheveux qu’elle caresse lentement. « Un beau soleil, quand ça t’arrive de sourire. » elle plaisantait, mais elle le pensait. Lorsqu’il souriait c’était pas le même Henri qu’elle connaissait. C’était un beau jeune homme, heureux de vivre. Et c’est ce qu’elle aimait voir. Le voir sourire. Elle était pas non plus l’exemple parfait de la joie et la bonne humeur, mais lorsqu’il souriait elle s’interdisait de s’apitoyer sur son sort.
Laïla glisse ses mains le long du torse d’Henri. Le caressant enfin comme elle le souhaitait, depuis qu’ils étaient chez lui la seule chose qu’elle voyait c’était ce torse nu, cette peau encore légèrement tachée de sang. Elle dépose alors de rapides baisers sur son torse, passant une main vers le bas de son dos. Elle prend rarement le dessus lorsqu’il s’agit de coucher avec quelqu’un. Etant mal dans sa peau et ayant peu confiance en elle-même, elle a tendance à se sentir un peu mal à l’aise et inférieure à l’homme face à elle. C’était un peu le cas avec Henri, elle avait peur de ne pas lui plaire physiquement. Elle n’avait pas ce corps aux formes pulpeuses que les hommes aiment tant. Elle était dans la simplicité, si on pouvait dire ça ainsi. Lorsque ses yeux recroisent ceux d’Henri il y a comme une lueur d’espoir que tout ira bien à l’avenir. Ce regard brillant et indéchiffrable qu’elle ne cesse de croiser lui redonne de l’espoir. Elle ne réfléchit pas à demain, ou dans quelques heures. Elle pense à elle, à lui, à eux deux là chez lui. Elle n’attend plus qu’une chose c’est qu’il pose ses mains sur son corps pour lui faire passer une soirée qui sera gravée à jamais dans sa petite tête. Hypnotisée par son regard elle continue de l’embrasser et sans y prêter attention elle lui écrase le pied, tout contre ses lèvres elle formule des excuses à mi-mot et elle finit par se taire. Plus rien ne l’embête à présent, elle fait glisser ses doigts le long du corps d’Henri, sur sa peau, sur son pansement, en laissant la mélodie du désir rythmer ses gestes. Elle retire ses chaussures d’un geste farouche, vient déboutonner le jean d’Henri qu’elle laisse glisser le long de ses jambes et vient dégrafer son soutient gorge qu’elle laisse aussi tomber. Son regard hésitant s’arrête sur le boxer du jeune homme, elle sourit bêtement et gênée. Sourire victorieux et timide, elle se pince les lèvres et ses yeux regagnent ceux d’Henri.
« J’ai envie de te faire l’amour. » avoue Laïla dans un murmure. Ses doigts se fraient un chemin jusqu’à ceux d’Henri qu’elle enlace lentement en gardant ses yeux rivés vers les siens.
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MessageSujet: Re: forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri   forgive me, i'm just so fucked up in the head ⊹ Henri EmptyVen 30 Mai 2014 - 13:48

Il souriait, de la façon dont il l'avait toujours fait. Avec cette conviction qu'un sourire pouvait tout changer dans la vie de quelqu'un. Qu'un sourire pouvait effacer tout ce qu'il y avait de mal en ce monde. Et là, face à Laila, il avait souri de cette manière-là. Le lien qu'il y avait entre eux n'avait pas de nom. Il n'avait pas de forme. C'était compliqué, de la pire façon qu'il soit. D'un côté, il avait tout fait pour essayer de la rendre plus forte, pour au final l'affaiblir. Et enfin, à chaque fois qu'ils étaient en face, l'un de l'autre, les choses ne se passaient jamais normalement. Que ça soit elle, ou lui, ils n'étaient pas normaux. Les choses n'étaient jamais simples avec eux et Henri adorait ça. Il aimait le fait qu'il s'échappait de tout avec elle, alors qu'il en savait si peu sur sa vie, sur qui elle était. Tout ce qu'il retenait, c'était qu'elle avait souffert, tout comme lui. Il arrivait à ressentir une certaine souffrance en elle, à tel point qu'il aurait juré qu'elle lui demandait de l'aide à chaque fois qu'elle posait ses yeux en lui. Sauf qu'il n'était pas la personne idéal pour l'aider, lui qui sombrait constamment dans les abysses de sa propre douleur. Et maintenant, à la nuit tombé, avec tout ce qui s'était passé sur le toit, il y avait quelque chose qui se réveillait en lui, plus fort que les soirs où il rentrait avec de simple inconnus rencontré dans un bar ou dans une boite. Non, le désir qu'il avait pour Laila, était plus fort, sans pour autant avoir une vraie signification. C'était étrange comme sentiment, Henri se perdait complètement. Après cette nuit, après chaques nuits, jamais rien ne serait normal entre eux. Laila était la seule à avoir cette effet sur lui. La seule. Il n'avait jamais rencontré personne qui lui avait fait ressentir quelque chose d'aussi similaire. Qui a déjà ressenti ça ? A la minute où il croisait le regard de Laila, il était tout simplement différent. Et le monde dans lequel il vivait, semblait tout simplement ne pas exister.

Il a fallu d'un rien pour qu'Henri craque, laissant tous ces désirs prendre le dessus. Un regard, un seul et le voilà qui s'était déjà emparé des lèvres de Laila. Qu'est-ce que cela signifiait ? Est-ce que cela avait de l'importance, là tout de suite, ça n'avait pas de raison d'être. Tout ce qui comptait, c'était le moment présent. Ce qui se passerait demain, ça ne comptait pas. Il n'en avait rien à faire des possibles choses qui pouvaient arriver par la suite, non. Tout ce qu'il voulait maintenant, c'était Laila. Dans son entièreté. Ils n'allaient pas être en couple après ça, ils n'allaient sans doute pas le refaire et ils en seraient pas moins gênés comme à leurs habitudes par la suite. Et alors ? Etait-ci si nécessaire de donner des noms pour tout ? Est-ce qu'ils n'avaient pas le droit, pour une nuit, de simplement se laisser aller ? Sans que ça change quoi que ce soit dans leurs vies respectifs ?

Elle le regardait, souriante. C'était tout ce qu'il y avait de plus vrai. Elle avait un drôle d'effet sur lui. Un effet unique. Il regarda Laila déboutonner sa chemise, qu'elle laissa tombé à terre. Tout en silence, elle se releva légèrement sur la pointe des pieds pour l'embrasser tout en murmurant qu'il n'avait pas à se retenir. En voilà une bonne chose. Il avait les mains sur les hanches de la jeune femme, gardant son corps près du sien. Il senti la main de Laila sur son visage, alors qu'elle répétait son prénom. Il n'arrêtait pas de sourire lui, comme un idiot. Il aimait le son qu'avait son nom dans la voix de la jeune femme. Il savourait les baisers de Laila, en buvant chacune de ses paroles. Chaque baiser ne faisaient qu'augmenter le désir qu'Henri avait pour la jeune femme. A chaque seconde, la chaleur montaient un peu plus. Henri ne réfléchissait plus à rien, non. A part à Laila, parfaite, en face de lui. Il avait fait monter l'une de ses mains le long des courbes de Laila avant d'en laisser une derrière sa nuque. Il offrit un nouveau sourire quand elle lui écrasa les pieds, lâchant un simple « - C'est rien. » Entre des baisers, qu'il prolongeait le long de son cou. Elle retire ses chaussures, alors que lui se penche sur son jean, auquel elle vient aider, descendant le pantalon le long de ses jambes. Il ne rate pas une miette du spectacle qui s'offre à ses yeux. De Laila, là, devant lui, presque nue.

Ses yeux recroisent ceux de Laila pendant une légère pause. Il fronça alors les sourcils, avant de perdre toute crédibilité. Il senti le contact des doigts de Laila entre les siens et quelque part, il n'avait pas besoin de dire quoi que ce soit de plus pour lui faire comprendre que lui aussi, il avait envie d'elle. Peut-être même plus que ce qu'elle ne pourrait jamais imaginer. Alors il l'embrassa de plus belle, la soulevant du sol, allant vers sa chambre. Ils se cogèrent parfois, riaient bêtement, s'embrassèrent, jusqu'à ce qu'il la fit tomber à la renverse sur le matelas de son lit et que son corps recouvra en grande partie celle de Laila. Sans plus attendre quoi que ce soit, il effaça les dernières limites entre eux. On entendait plus que leurs souffles, en rythme, dans l'obscurité de la pièce, a peine éclairé par les lampadaires extérieurs. Leurs deux corps se mouvaient, laissant uniquement place à leurs passions communes. Cette nuit leurs appartenaient. A eux, seulement. Le reste du monde n'étaient qu'un vaste néant...
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Suraj H. Hudson
Suraj H. Hudson
BAD COP


› MESSAGES : 400
› EMMENAGEMENT LE : 12/05/2013
› AGE : 36
› STATUT CIVIL : FOREVER ALONE ;
› QUARTIER : PACIFIC LANE ;
› PROFESSION/ETUDE : ANCIEN JOURNALISTE AU NEW YORK TIMES ; PROF D'HISTOIRE AU LYCÉE ; TENTE DE RETROUVER UN JOB AU HUNTINGTON DAILY ;
› HB AWARDS : (2013) FAMILLE EN OR ; MEILLEUR TRIANGLE AMOUREUX AVEC LAILA ET AILYNN ; (2014) FAMILLE EN OR (2015) MEILLEUR PERSONNAGE U CAN'T BUY HAPPINESS ; FAMILLE EN OR ; (2016) FAMILLE EN OR ;

› DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ;
› CELEBRITE : ADITYA ROY KAPUR ;
› COPYRIGHT : ELOW'

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