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 Every night , every day, you there remains in my head - julian

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MessageSujet: Every night , every day, you there remains in my head - julian   Every night , every day, you there remains in my head - julian EmptyJeu 25 Juin 2015 - 16:52


et un peu tous les jours, tu me manques

Le soir de la Saint-Valentin avait été mouvementé pour Addy, pour elle oui, mais également pour une autre femme répondant au nom d'Elissabeth Davenport. Cette Elissabeth, ce médecin qu'elle cotôyait pratiquement tous les jours, avait été la fiancée du garçon qu'elle croyait, à cet époque, fréquenter. Cette même Elissabeth avait d'ailleurs fait une fausse couche quelques semaines auparavant, une fausse couche d'un bébé étant celui de son ex-fiancé. Il n'en fallut pas plus pour brisé le coeur d'Adèle. Elle avait nourrit tant d'espoir envers ce garçon, ce garçon qui avait su lui apporter beaucoup de bonheur après une année incroyablement pénible. Adèle n'avait pas réellement réfléchis et n'était jamais retourner à l'appartement, évitant soigneusement Julian partout où il allait. Au départ elle le croisait parfois dans la rue, lorsque c'était le cas elle changeait de direction, l'ignorait ou tout simplement faisait comme si elle ne l'avait pas vue. Au bout d'un certain temps elle à finit par ne plus du tout le voir. La jeune infirmière n'arrivait pas à supporter l'idée qu'il lui ai menti. Il ne lui avait jamais dit que son ex portait son enfant. Elle avait envie de vomir de penser qu'un bon matin elle se serait réveillée et un petit bébé serait dans la cuisine. La communication, l'honnêteté... voilà des principes fondamentaux pour la jeune femme. Elle avait naïvement cru qu'un homme s'étant fait, littéralement, baiser par son ex aurait eu un peu plus de respect pour cet aspect d'une relation.

Lorsqu'il lui arrivait de manquer de vêtements elle rentrait subtilement à l'appartement, lorsqu'elle voyait son ancien logis dans un piteux état il lui arrivait - trop souvent - de tout ranger et nettoyer. Une partie d'elle refusait de laisser Julian, mais la colère l'emportait. Il ne fallait pas se voiler la face ; Julian, malgré tous les beaux sentiments qu'elle éprouvait pour lui, n'aurait jamais le luxe d'avoir une faute à moitié pardonner. Elle ne pouvait se permettre, ne serais-ce que par respect à la mémoire de son ex-mari. Quelle genre de veuve serait-elle si elle pardonnait tout à tout bout de champs ? Quelle genre de fille serait-elle tout simplement de faire comme si ce n'était pas grave ? Julian lui avait montrer son vrai visage. À la limite, peut-être avait-il prévu d'abandonné l'enfant et de ne jamais reconnaître cette paternité ? C'était encore pire. Lorsque le soir elle s'ennuyait de lui et qu'elle repensait à tout ce qu'ils avaient vécus, elle s'imaginait cette scène où il signait des papiers d'abandon et ça lui remettait les idées en place.

Les mois avait filer à une vitesse incroyable, la train-train quotidien avait bien fait son boulot. Elle avait décider de piger un peu dans les économies et décida de s'offrir une maison. Elle ne comprenait pas pourquoi elle ne l'avait pas fait en vendant la maison où elle avait vécue son mariage. Vivre en appartement, quel drôle d'idée. Sa petite demeure n'était pas très grande, mais suffisament pour elle-même. Le coin était sympathique, President Drive. Elle travaillait toujours à l'hôpital St-John, mais petit à petit, l'idée de faire quelque chose de nouveau la travaillait. L'horloge biologique d'Adèle commençait à se faire ressentir, elle avait vingt-huit ans et elle n'était pas encore une mère. L'idée de s'ouvrir une petite boutique la chatouillait, ou encore d'adopter un enfant. Adèle replaçait ses idées. Quoi qu'il en soit, aujourd'huui elle devait se rendre, pour une ultime fois, à l'appartement. Elle devait ramasser ses dernières affaires, les mettres dans des cartons et les emmener jusqu'à son nouveau chez elle.

Adèle enfonça sa clef dans la serrure de la porte non sans un petit pincement au coeur. Elle avait vraiment crue qu'un jour, peut-être, Julian arriverait à s'ouvrir à elle, qu'un jour ils pourraient être ensemble, réellement ensemble. Adèle devait tout simplement être née sous une mauvaise étoile. D'abord Kevin et Cassandra, après son ex-mari et maintenant Julian. Sans doute serait-elle célibataire pour le reste de son existence. Adèle fût surprise de voir de la vaisselle sale de la veille ou l'avant veille sur le bord de l'évier. Il y avait longtemps qu'elle n'avait pas eu besoin de faire de ménage. Addy avait tout simplement supposer qu'il était parti vivre ailleurs. Elle déposa ses clefs sur le coin du comptoir et se dirigea vers sa chambre à coucher. Elle était identique, à l'exception qu'il n'y avait plus de vêtements dans ses tiroirs. « Bon. » Lâcha-t-elle tout simplement. En début de semaine dernière elle avait apporter des grandes boîtes, elle commença à fourrer soigneusement ses choses à l'intérieur. Elle n'entendit pas la porte s'ouvrir, si elle l'aurait entendue elle se serait cacher, mais c'est plutôt la porte qu'elle ouvrit. Devant sa porte de chambre se tenait un homme qui, malgré l'absence et la séparation physique, faisait toujours autant battre son coeur. Elle ouvrit la bouche... « Julian, qu'est-ce que tu fais ici ? » La surprise fût tellement grande qu'elle échappa sa boîte contenant tous ses livres.

© charney
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MessageSujet: Re: Every night , every day, you there remains in my head - julian   Every night , every day, you there remains in my head - julian EmptyJeu 16 Juil 2015 - 16:01

Il s'était retrouvé seul, assis bêtement sur le canapé, attendant. Adèle s'était retrouvé dans la même position que Julian, quelques mois plus tôt. Elle avait vécu ce moment où aucun mot ne pouvait sortir de sa bouche. C'était gênant tout en étant agréable. Mais voilà, c'était compliqué. Cela le serait probablement toujours. Assis-là, Julian fixait la porte. Allait-elle revenir ? Il voulait presque s'excuser de ce qu'il avait fait. Du baiser. Adèle avait un don pour le toucher. Pour trouver son âme. Le journaliste avait passé ses derniers mois à se construire un mur invisible, non pas pour se protéger des autres, mais pour protéger les autres de lui-même. Jusqu'ici, cela avait plutôt bien marché. Sauf avec Adèle. Quoi qu'il fasse, il lui suffisait d'un regard pour conquérir Julian qui ne savait jamais où se mettre. Maintenant, il savait… peut-être qu'il n'y avait pas de place dans la vie d'Adèle pour lui. Sinon pourquoi ne serait-elle pas revenue ? Julian se posa énormément de questions cette-nuit-là. Il ne ferma pas les yeux, effrayait par l'idée de manquer le retour de la jeune femme. Il avait fixé cette porte tellement intensément que des larmes avaient fini par couler. La fatigue s'était battu avec sa raison pour qu'il arrête d'espérer. Après tout ce qu'il avait vécu, Julian continuait à avoir de l'espoir. Il savait que la vie n'était jamais facile. Qu'il fallait se battre pour avoir une journée de bonheur et de tranquillité. Naturellement, il avait fini par croire qu'il était maudit d'une façon ou d'une autre. Mais dans des moments comme ce soir-là, il avait l'impression de voir un rayon de lumière. Et il voulait saisir ce rayon entre ses doigts.

C'était pourtant trop tard et Julian avait fini par comprendre qu'Adèle n'allait pas revenir. Peut-être était-elle passée à l'appartement pendant que Julian travaillait, mais en tout cas, elle n'était plus là lorsqu'il était chez eux et cela lui brisa le cœur à chaque fois.

Petit à petit, Julian se rendit compte qu'il y avait plus important actuellement que le fait d'être abandonné par la seule personne qui réussissait à lui donner un peu de joie. Il y avait Lissa. Et il tenta de se concentrer sur elle, de se dire qu'il allait avoir un enfant et qu'il devait être à la hauteur. Mais Lissa fit une fausse couche, perdant ainsi le bébé et si Julian tenta du mieux qu'il le pouvait de l'aider, il avait vite compris qu'il devait la laisser. Lissa n'avait plus besoin de lui, il le savait. Il avait pourtant continué à s'accrocher à elle parce qu'il n'avait jamais cessé de l'aimer. Il devait tourner la page, tout simplement. Ce n'était pas facile, tout ça n'était pas facile et Julian commençait à perdre la tête. Se concentrer au travail ne l'aider pas plus et les rares moments où il se sentait tranquille, c'était lorsqu'il restait seul.

Il avait croisé Adèle une fois. Dans la rue. Elle avait tout simplement traversé celle-ci pour aller à celle d'en face, ignorant parfaitement Julian. Une autrefois encore, elle était passée à côté de lui, sans un mot. Julian ne comprenait pas, mais il acceptait. Sans un mot, il baissait la tête à son tour. Ils étaient désormais de parfait étranger et cela lui faisait mal. Les mois passèrent alors, permettant à Julian de reprendre un semblant de contrôle sur sa vie. Son travail au journal local de la ville, lui donnait un peu plus de responsabilité bien qu'il continuait de traduire et corriger certains romans. Lorsqu'il entrait tard chez lui et que l'appartement était rangé, il avait envie de tout casser. Il envisageait d'ailleurs depuis peu de déménager. Il avait d'ailleurs laissé l'appartement vide pendant des semaines, allant au Guatemala où il se transforma en prof d'anglais. Ce voyage lui fit le plus grand bien, l'éloignant de tout. De sa mère dans le coma, d'Adam et Lissa, d'Adèle aussi. Le journal avait accepté, gentiment, vu la situation. Il se fichait pas mal du reste, prenant avec lui le strict nécessaire.

Il était rentré de voyage depuis deux jours maintenant, légèrement bronzé. Ses sacs trainaient encore dans sa chambre et il avait bêtement dormi sur le canapé. Soho était chez une de ses sœurs et Julian irait le récupérer à la fin de la semaine. Manquant d'un peu tout, il était allé acheter quelques trucs pour survivre le temps de savoir quoi faire. Posant ses sacs sur la table du salon, Julian entendit un bruit. Quelqu'un était là. La porte de la chambre d'Adèle était pourtant fermée alors Julian fronça les sourcils. Il se dirigea cependant vers celle-ci, lentement, quand soudain la jeune femme apparut devant lui. Quelques minutes, c'était le temps dont Julian avait besoin pour comprendre ce qui se passait. Elle était là… et son regard se posa sur le carton qu'elle venait de faire tomber. Elle partait. Il releva le regard vers la jeune femme avant de lui tourner le dos et de retourner dans le salon prendre ses sacs.

« - Je me demandais quand est-ce que ce moment arriverait. » Il commença à sortir quelques bricoles, sans regarder Adèle. « - J'étais à deux doigts de vendre tes affaires. Tu fais bien de venir les chercher. » Il rangea certains aliments dans le frigo. « - Si tu as besoin de plus de cartons, j'en ai. » Il s'arrêta alors qu'il rangea du lait. « - Et pour répondre à ta question, j'habite encore ici. Moi. »
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MessageSujet: Re: Every night , every day, you there remains in my head - julian   Every night , every day, you there remains in my head - julian EmptyVen 17 Juil 2015 - 17:13

L'espace d'une seconde, Adèle songea à quoi pouvait bien ressembler les petites émotions qui parlaient dans sa tête. « J- Je me demandais quand est-ce que ce moment arriverait. » Elle imaginait probablement Tristesse et Colère se battrent pour savoir qui gagnerait ce combat. Joie se faisait discrète, sachant parfaitement qu'il n'y avait rien de joyeux dans cette situation. Peur tournait probablement autour du tableau de contrôle en se tenant la tête entre les deux mains, maudissant Julian de mettre les émotions dans un état pareil. Pendant que Tristesse et Colère s'affrontaient dans une joute verbale, Dégoût appuya sur un bouton. Julian lui tournait le dos, Adèle se permit d'afficher un petit sourire en coin. Depuis qu'elle avait vue le film avec sa nièce la plus vieille, Adèle aimait imaginer que tout se passait réellement ainsi. « J- J'étais à deux doigts de vendre tes affaires. Tu fais bien de venir les chercher. » La blonde le fixa, l'air surprise. « Ouais, j'imagine qu'en effet, tu allais avoir besoin de place, éventuellement. » Elle répliquait avec une certaine touche d'agressivité. Elle le trouvait épouventablement éffronté. « J- Si tu as besoin de plus de cartons, j'en ai. » Adèle se morda les lèvres en contournant son carton. « Non, ça va aller. Je sais me débrouillée toute seule. » C'était clairement Colère qui venait de prendre le contrôle de son petit cerveau. Elle pouvait sentir que cet émotion prenait le dessus sur tout le reste, elle sentait qu'elle ne contrôlait plus sa peine. « - Et pour répondre à ta question, j'habite encore ici. Moi. »

La jeune femme pouffa de rire, un rire qui en disait long sur ce qu'elle pensait. Ce qui rendait la situation déplorable c'était qu'auparavant, Julian la faisait réellement rire. Elle avait tant aimée être en sa compagnie... Elle aimait toujours ça. C'était ce qui la rendait le plus furieuse. C'est qu'elle devait se battre contre elle-même pour lui en vouloir. Elle devait lui en vouloir, il lui avait cacher un trop gros secret. Le secret était sur le point de sortir de ses lèvres. Adèle n'était pas cette fille secrète, elle n'était pas cette fille qui voulait croire les ragôts des autres. Pourtant, pas une seule fois elle mit en doute la grossesse de Lissa. Bébé McNeal...

« Joli bronzage. » Elle appuya ses coudes sur le comptoir, le fixant ranger la nourriture. Elle faisait souvent ça, avant. « Comment c'était ces vacances ?  » La New Yorkaise ne comprenait pas ce besoin de prendre des vacances alors qu'il vivait dans un lieu de vacance à l'année longue. À la limite, qu'il parte au Canada en plein mois de mars. Il pourrait alors voir des paysages différents. « Tu devrais arrêter d'acheter les avocats, ils finissent toujours pourries sur ton étagère du haut... » Elle l'avait trop souvent vidé pour ne pas savoir de quoi elle parlait. Adèle tournait autour du pot. Une partie d'elle voulait faire comme si de rien était, prendre ses choses et partir, ne plus jamais le revoir. C'était un loser. C'était un menteur. C'était un mauvais garçon. Bien qu'elle ai fêtée son vingt-huitième anniversaire de naissance il y a six mois, Adèle réagissait encore trop souvent comme une gamine, surtout dans des situations où elle devrait être une adulte. Elle pourrait tout simplement demander à Julian pourquoi il lui avait cacher la grossesse. Elle pourrait, oui, mais elle ne le fera pas. « Bon. Je vais finir mes cartons, je te laisse ranger ton frigo. » Adèle tourna les talons, une partie d'elle avait envie que Julian lui hurle dessus    pour qu'à son tour elle puisse lui dire sa façon de penser.
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MessageSujet: Re: Every night , every day, you there remains in my head - julian   Every night , every day, you there remains in my head - julian EmptyMar 21 Juil 2015 - 23:13

Il était en colère. Il était en colère parce qu'elle était partie. Il était en colère parce que Jagger était partie. Parce que Lissa était partie et parce qu'Adèle avait fait la même chose. Au moment le plus important, elle lui avait tourné le dos comme si son existante n'avait plus aucun intérêt. Il était content de savoir qu'elle allait bien, que sa vie avait repris des couleurs. Il était heureux pour elle comme jamais il ne l'avait été pour lui-même. C'était ce qu'il voulait. Qu'elle retrouve un peu de bonheur dans une vie qu'il avait lui-même détruite. Ces derniers mois, il avait espéré quelque chose d'impensable. Il s'était imaginé dans son futur. Partageant le même bonheur. Il devrait savoir pourtant, que les rêves de ce genre ne pouvaient pas aboutir. Il avait gardé espoir pour rien. Son voyage lu avait permis de faire le tri. D'avoir les idées claires. Du moins, il le pensait. Cela lui avait fait un bien fou et pendant des semaines, il n'avait pas eu plus grande préoccupation que les enfants avec qui il passait ses journées. Vraiment. Penser aux autres plutôt qu'à soi, c'était ce qu'il y avait de mieux au monde. Vraiment. Il s'était complètement détaché de sa vie à Huntington et la façon dont il a vécu au Guatemala lui avait montré une tout autre facette de sa personnalité. Cela lui avait aussi rappelé à quel point il avait voulu des enfants. À quel point il avait rêvé d'avoir sa propre grande famille. Il avait fait son deuil aujourd'hui. Il savait qu'il y avait plus important que l'amour d'une femme dans la vie. Il était encore jeune d'ailleurs ! Il avait le temps. Oui, voilà, il avait le temps. Peut-être que dans cinq ans, sa vie allait être complètement différente. Peut-être…

Il pouvait sentir l'agressivité dans la voix d'Adèle, mais s'était compréhensible vu sa façon de faire. Il laissait tomber, tout simplement. Si elle ne voulait plus de lui, alors il ne voulait plus d'elle. Ils pouvaient n'être que de parfait inconnu, cela lui convenait. Il entendit alors Adèle rire, se tournant légèrement vers elle. Il l'observa en silence avant de continuer de ranger. Il avait le visage crispé par la colère. Qu'elle s'en aille, vite ! C'était douloureux. Il ne savait pas combien de temps il pourrait rester ainsi. C'était atroce. « - Qu'est-ce que ça peut te faire ? » Il lui lança un regard un moment avant de finir de ranger et de plier ses sacs en carton. Une vieille manie qui ne l'avait jamais quitté. Alors qu'il rangea les sacs dans un tiroir, Adèle reprit la parole. « - Je te les donne si tu veux. » Il avait pensé, l'espace d'une seconde, à lui de s'étouffer avec. Mais Julian ne pouvait pas être aussi cruel. Il ne voulait pas lui faire du mal. Ni la blessée.

« - Oui. Tu ferais mieux de finir et partir. De toute façon il n’y a rien qui te retient ici, n’est-ce pas ? » Il avait envie de crier, mais Julian n’était pas quelqu’un d’agressif. Il était du genre à tout garder au plus profond de lui-même jusqu’à attendre la dernière seconde pour exploser. Il en voulait à Adèle, tout en lui pardonnant en même. Il se tourna de nouveau vers elle, incapable de pouvoir lui hurler à la figure à quel point ça lui avait fait mal de la voir partir. Mais il se contenta de dire. « - Ne t’inquiète pas, je vais te laisser tranquille. »
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MessageSujet: Re: Every night , every day, you there remains in my head - julian   Every night , every day, you there remains in my head - julian EmptyMer 22 Juil 2015 - 16:01

« - Oui. Tu ferais mieux de finir et partir. De toute façon il n’y a rien qui te retient ici, n’est-ce pas ? » Adèle se redressa lentement, fixant la fenêtre de sa chambre, le regard vide. Comment pouvait-il osé dire ça ? Elle serra les poings, la petite blonde n'était pas du genre violente, bien au contraire, mais elle avait envie de frapper dans un mur. Cela lui faisait mal de l'entendre dire quelque chose d'aussi faux. « C'est ça, tu as raison. Rien. »  murmura-t-elle afin qu'il n'entende pas. Elle n'aurait de toute façon jamais assumée qu'il puisse entendre de tels mots. Elle n'était pas un monstre abominable et sans coeur. Elle se trouvait idiote. Elle se trouvait stupide d'avoir osée croire que la vie lui offrait une chance, la chance d'être avec Julian. Plus les mois avaient avancés, plus elle le connaissait, plus elle se disait que le destin avait fait les choses ainsi, pour lui permettre de le rencontrer. Adèle n'était pas croyante d'un Dieu quelconque, mais elle croyait beaucoup au destin. Elle se disait que tous les signes avaient été là. Ils s'étaient d'abord rencontrés à Princeton, mais elle était sortit avec le Président de la confrérie de Julian. Kevin l'avait ensuite quitté pour sa petite soeur, et s'il l'avait plutôt quitté pour lui permettre d'être avec le véritable homme de sa vie ? Elle était plutôt partie pour l'Irak. À son retour elle rencontra David, David qui venait d'Huntington Beach. S'étaient-ils déjà croisés sans le savoir ? Peut-être que si elle avait vue, les choses auraient été différentes ? Finalement, la vie donna le pouvoir à Julian d'enlever la vie à David, quelque chose d'horrible, mais peut-être était-ce simplement parce que la vie voulait réunir deux âmes ?

Oui. Elle avait fini par y croire.

Julian la rendait heureuse. Ça avait été difficile à admettre, mais il la rendait heureuse et sans lui, elle avait l'impression de n'être plus rien. Peut-être était-ce aussi parce qu'elle se sentait importante dans sa vie et qu'elle aimait sentir qu'elle avait de l'importance. Adèle, d'aussi loin qu'elle se souvenait, n'avait jamais appris à vivre pour elle-même. Cassandra, puis Kevin, puis sa petite amourette avec Ejaz en Irak et enfin David. Jamais elle n'avait appris à vivre pour elle-même. Peut-être était-elle temps qu'elle le fasse ? Une idée après l'autre chamboulaient son esprit à une grande vitesse.  « - Ne t’inquiète pas, je vais te laisser tranquille. » C'était la goûte de trop.

Rapidement Adèle retourna dans la cuisine, là où elle l'avait laisser quelques secondes auparavant. « T'es con ou tu le fais exprès ?! » cracha-t-elle. Son coeur battait rapidement dans sa poitrine.  « Ce n'est pas moi le problème ici, Julian Mcneal ! C'est toi et unique toi ! » Elle le fusillait du regard, elle ne pouvait plus retenir toute cette rage et cette rancoeur qu'elle conservait précieusement en elle depuis la Saint-Valentin. « Ce n'est pas moi la menteuse entre nous deux ! Il faut apprendre à assumer ses actes ! Tu oses dire qu'il n'y à rien ici pour me retenir. Je suis venue pendant des mois faire ton ménage, faire tes petites commissions, même si j'avais qu'une envie ; te foutre mon poing en pleine gueule ! » Adèle se sentait soulagée soudainement d'un gros poids. « Ne fait pas semblant de pas comprendre de quoi je parles ! Tu pensais que je ne l'apprendrais jamais, c'est ça ? Tu t'es dit que tu pourrais garder ce secret pendant combien de temps ? » Adèle le défia du regard. « Si elle n'aurait pas perdue votre bébé, tu me serais arriver un bon matin en me disant '' Salut Adèle, voici Junior et il va prendre ta chambre ? '' Tu pensais m'en parler quand, Julian ? Tu t'es dis que puisqu'il n'y avait plus de bébé dans l'histoire, tu ne m'en parlerais pas ?! » Adèle soupira, la colère s'estompa. Elle connaissait la douleur de perde un enfant, même si le dites enfant n'a jamais exister. « Tu sais, j'aurais compris... » soupira-t-elle plus calmement.
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MessageSujet: Re: Every night , every day, you there remains in my head - julian   Every night , every day, you there remains in my head - julian EmptyMer 12 Aoû 2015 - 20:58

C'était de la provocation, simplement. Comme si Julian voulait des réponses. Il s'était pourtant fait à l'idée du départ d'Adèle. Du fait qu'ils n'étaient plus que des étrangers, lui qui avait fini par la voir comme une amie, voire plus. Il culpabilisait d'ailleurs, d'avoir cru qu'elle pourrait plus. Il s'en voulait d'avoir suivi ses sentiments, d'avoir cru à une chose là où tout espoir était vain. Le problème, c'est que malgré sa colère, il avait du mal à vouloir dire les choses concrètement à Adèle. Il ne voulait surtout pas la blesser. Il ne voulait pas lui faire du mal, parce qu'il lui en avait déjà fait. Pourtant, il voulait des réponses. Il voulait savoir pourquoi elle était partie. Et pourquoi elle avait mis un terme à tout du jour au lendemain. Elle lui avait brisé le cœur, lui qui était persuadé qu'il n'en avait plus aucun. Il baissa les yeux après sa remarque, sachant parfaitement qu'il avait employé un ton dur et reprochant. Elle n'avait plus rien à faire ici, c'était son avis. Pourtant, il aurait aimé qu'elle continue à vivre ici. Il ne voyait pas où était le problème. Qu'avait-il fait de mal à part répondre à ses propres sentiments ?

Il s'était convaincu qu'Adèle était ce qui l'attendait à la fin de son existence. La personne avec qui il pourrait sans doute finir ses jours. Il avait vu ça comme un signe du destin. Il l'avait aimé avant l'accident, voyant en elle l'objet d'un désir profond. Et maintenant tout était à zéro. Il n'y avait pas d'histoire, pas de suite. Il y avait une fin, évidente et un éloignement des deux âmes. Tout ça n'était peut-être que le fruit de son imagination. Et peut-être aurait-il eu une véritable chance avec elle s'il n'avait pas tué David durant l'accident.

Il soupira.

Il avait passé ses dernières semaines à se changer les idées. À remettre de l'ordre dans ses idées. À trouver de nouveau un but dans sa vie. Il avait ainsi éliminé tout ce qu'il y avait de négatif et avait espéré repartir sur de bonne base. Mais là tout de suite, c'était comme s'il avait de nouveaux besoins de partir. Peut-être que c'était une option. Peut-être que quitter Huntington Beach était une chose à faire pour lui. Les enfants là-bas l'avaient rendu heureux. En tant que professeur, il avait eu la sensation d'accomplir quelque chose. Il aimait son métier et être de nouveau journaliste lui procurer un bien fou. Ce n'était plus le même post qu'avant, mais cela lui convenait. Le problème, c'était qu'il était seul. Il se sentait seul et il avait l'impression que personne n'était capable de le rendre heureux, lui.

« - Pardon ? » Il se tourna rapidement vers Adèle qui visiblement en avait marre de cet échange. L'insulter n'était vraiment pas nécessaire, mais Julian ne s'en accommoda pas. Il supportait, comme toujours, tout ce qu'on lui balançait à la figure. « - Moi ? C'est moi le problème ? Mais c'est une blague ! » son cœur accéléra furieusement alors que ses yeux étaient posés sur la jeune femme. En quoi était-il le problème ?

Visiblement, c'était un menteur. Il y avait une part de vrai dans ce qu'elle disait. Elle était souvent revenue dans l'ombre, ranger comme si elle vivait encore dans cet appartement. Il avait eu la sensation de sentir sa présence, même si elle était absente. Pourtant, elle voulait le frapper. Il était surpris par sa colère. Par la force de son amertume. Pourquoi ? Il resta muet. Incapable de comprendre ce qui se passait. Elle avait remarqué sa tête, reprenant la parole. « - Mais de quoi tu parles, bon sang ! » Il ne savait pas. Vraiment, il ne savait pas. Il avait tellement sur la conscience, qu'il ne savait pas quel problème il avait pu créer en plus. Puis soudain, une ampoule s'alluma.
Adèle parlait de Lissa.

Elle parlait du bébé qui n'avait jamais vu le jour. Son bébé. Et Julian senti la douleur au fond de sa poitrine, envahissante. Les paroles d'Adèle étaient horribles. Très difficile pour Julian d'entendre. Il n'en revenait pas. Il était choqué par le fait de voir Adèle ainsi. Il laissa le silence s'installa, sa propre colère augmentant à chaque seconde.

« - Non, visiblement, tu n'as pas compris. Et peut-être que tu ne comprendras jamais. » Il avait dit ça s'en rendre compte. Vraiment. C'était sortie tout seul. Automatiquement. Il avait toujours les yeux rivés sur l'infirmière. « - C'était déjà bien compliqué de savoir si ce bébé était le mien ou celui d'Adam. Et peu de temps après avoir appris que j'étais le père, elle a perdu l'enfant. » Il s'approcha d'Adèle, serrant les poings. « - J'étais confus au début. Puis heureux parce que j'ai toujours voulu fonder une famille. Tu n'as pas idée à quel point on avait essayé avec Lissa. À quel point apprendre qu'elle était stérile m'avait brisé. Ce bébé était un miracle… qu'on m'a retiré. Alors excuses-moi de ne pas avoir eu la force d'en parler ! Excuse-moi d'avoir essayé d'oublier et de tourner la page. Excuse-moi d'avoir gardé ça pour moi, parce que j'étais incapable, incapable, d'en parler. » Il pleurait. Il y avait des larmes sur ses yeux alors qu'il parlait et qu'il accentuait chaque mot avec force. « - Mais merci. De n'avoir vu que le mensonge, là où il y avait de la peine. Ça m'aide beaucoup. » Il s'écarta, se dirigeant vers sa chambre. Mais il s'arrêta au pas de sa chambre, se tournant une dernière fois vers Adèle.

« - Pars, s'il te plaît. »
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MessageSujet: Re: Every night , every day, you there remains in my head - julian   Every night , every day, you there remains in my head - julian EmptyJeu 1 Oct 2015 - 1:39

« - Non, visiblement, tu n'as pas compris. Et peut-être que tu ne comprendras jamais. » La bouche de la veuve s'écarta légèrement, il ne pouvait pas lui dire ça et le croire réellement. Il ne pouvait pas affirmer quelque chose d'une telle ampleur en connaissant tout ce qu'elle avait traverser, à cause de lui. Adèle était complètement choquée. « Tu n'es pas sérieux lorsque tu me dis ça... » marmonna-t-elle pendant qu'il s'élançait dans un grand discours qu'elle n'écoutait pas vraiment, trop absorbée par ce qu'il venait de lui lancer en pleine figure. Elle distinguait quelques mots, comme par exemple que l'identité du père du bébé n'avait jamais été clair, que lorsque ça avait été le cas qu'elle l'avait perdu rapidement. L'infirmière releva son regard en colère vers lui. Elle croisa les bras, ce n'était plus une question de confiance maintenant. Devait-elle avoir pitié de lui ? Devait-elle écouter ce qu'il disait et le prendre dans ses bras en lui disant qu'elle était navrée et qu'elle s'était peut-être emporter un peu trop vite ? Cette idée la rendait encore plus en colère. Il agissait d'une façon égoïste. « Tu n'as pas le droit de me dire ça. » Il l'acheva en tentant de la rendre coupable de ne pas avoir su voir la peine qu'il traversait, il ne la laissa pas répondre qu'il lui tournait déjà le dos et avança vers sa chambre. « - Pars, s'il te plaît. » Il semblait triste, c'était évident.

Le coeur de la blonde était tirailler entre deux émotions. Elle pouvait comprendre mieux que n'importe qui dans la vie de Julian ce qu'il traversait. Elle-même avait perdu sa fille, une famille qu'elle avait tant désirée fonder. Adèle pouvait le réconforter dans cette situation, et c'est cette même raison qui faisait en sorte qu'elle était en colère contre lui. Julian avait été là, il avait insister pour être dans sa vie et lui redonner le sourire, mais en échange il ne voulait pas d'elle. Adèle secoua la tête et avança d'un pas lent vers Julian, ne demandant encore qu'est-ce qu'elle allait faire, quel carte allait-elle jouer. La colère l'animait, la compassion était sa nature profonde. Adèle soupira en tendant la main pour toucher son bras. « Je crois que tu as oublier dans quels circonstances nous nous sommes trouver, tous les deux. » La compassion remporterait toujours le combat. Elle n'était pas mesquine, elle n'était pas méchante. « Julian. » Son nom s'échappa de ses lèvres.

Adèle sentait la colère dans ses tripes, une colère et une injustice incroyablement difficile à supporter. « Est-ce que tu crois que c'est facile pour moi, de vivre tous les jours en me demandant ce qu'aurait pu être ma vie ? Évidemment que ça ne l'est pas, mais tu as été là pour moi. Par contre, toi, tu n'as pas assez confiance en moi pour me parler de ses choses-là ? C'est blessant, c'est... ce n'est pas juste que toi tu ai accès à toute la vulnérabilité en moi. » La demoiselle tenta de le tirer vers elle, pour le réconforter. « J'aurais aimer que tu ai envie que cela soit égale entre nous, que tu ne sois pas le seul à devoir tout porter sur tes épaules. » Adèle le regarda intensément. « Je suis désolée d'être partie. »
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Julian Mcneal
Julian Mcneal
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MessageSujet: Re: Every night , every day, you there remains in my head - julian   Every night , every day, you there remains in my head - julian EmptySam 3 Oct 2015 - 23:07

Il avait l'impression de ne plus se reconnaitre et de ne plus la reconnaitre. Il était pourtant responsable de tout ça, comme toujours. Il était au centre des conflits, le point de départ des problèmes et comme toujours il n'arrivait pas à arranger les choses. Julian avait perdu foi en beaucoup de choses, c'était vrai, mais il s'était accroché à l'idée qu'il avait réussi à aider Adèle. Elle était un véritable rayon de soleil lorsqu'elle le voulait. Elle était la preuve qu'il était possible de se relever même lorsque la pire des choses se produit. Il savait qu'il était celui qui l'avait emmené plus bas que terre, qu'il était responsable de l'accident de voiture et de la mort de son mari. Mais l'idée qu'elle s'était relevée, plus forte qu'avant, lui réchauffer le cœur. Il n'allait jamais se pardonner ce qui s'était produit, jamais, mais il pouvait peut-être continuer de vivre avec cette colère. Il pouvait l'accepter. Il devait apprendre à faire avec, mais là tout de suite il se sentait plus faible que d'habitude, moins enclin à faire face à Adèle. Elle était partie à un moment où Julian s'était montré plus vulnérable encore. Elle était partie, comme d'autres avant elle, prouvant à Julian qu'il était le genre d'homme qu'ont abandonné. Ce n'était pas grave. Il ne voulait plus se battre. Il ne voulait pas s'avancer pour tomber à chaque fois, mais il voulait vivre quand même et il essayait de respirer malgré tout. Il continuait de travailler, d'être présent quand il le pouvait. L'association de Beth lui avait permis d'être utile et de se sentir plus vivant que jamais. Maintenant qu'il était de retour, il devait affronter sa réalité et il devait faire de son mieux pour améliorer les choses.

Le problème, c'était que là tout de suite, Adèle lui rappelait toute la souffrance qui existait en lui. Elle était partie parce qu'il ne lui avait rien dit sur le bébé. C'était une réaction tellement puérile. Tellement idiote. Il avait du mal à le croire, du mal à le comprendre et cela pouvait se ressentir. Parler de l'enfant de Lissa, c'était extrêmement douloureux. Extrêmement difficile. Tout ça le poussait à éloigner Adèle encore plus de lui. Il ne voulait pas la voir, pas maintenant. Il voulait qu'elle s'en aille. Il voulait mettre fin à cette journée, tout de suite.

Il avait tous les droits. Tous les droits de dire qu'elle ne pouvait pas comprendre, parce qu'elle n'avait pas l'air de saisir ce qu'il avait traversé. Si elle avait réellement compris, elle ne lui aurait pas tenu rancune pour quelque chose comme ça. Elle aurait attendu qu'il ait la force de lui dire les choses lui-même. Le silence s'installa et on n'entendait plus que le souffle de Julian qui fixait Adèle. Il attendait qu'elle lui tourne le dos et qu'elle s'en aille. Il savait, il savait ce qu'elle avait perdu. Il savait mieux que personne d'autre, mais il ne voulait pas lui rajouter des choses sur la conscience, pas maintenant. C'était trop tôt pour lui de s'ouvrir sur une chose pareille, c'était trop tôt pour elle d'entendre une chose pareille.

« - Non, non, non… ce n'est pas la même chose. Ce n'est pas ça. » Il voulait en rajouter, dire ce qu'il pensait, mais Adèle avait repris la parole. Elle aurait aimé qu'ils se disent les choses, que ça ne soit pas juste Julian qui supporte tout. Sans le quitter des yeux, elle s'excusa d'être partie et son cœur se serra. Il tremblait, une larme coula le long de sa joue. C'était le genre de moment où il fallait prendre une décision. « - Je ne peux pas. » C'est tout ce qu'il trouva à dire. « - Je ne pouvais pas te le dire, parce que je veux pas que tu revives ça. Et parce que je le veuille ou non, je mérite ce qui m'arrive. » Il devait subir peu importe la punition qu'on lui donnait. Adèle avait perdu sa fille, Julian avait perdu son bébé. C'était une punition. Et quand on vient d'une famille aussi grande que celle de Julian, aussi Américaine et croyante, la part de Dieu dans le destin est forte et toujours présente. C'était un juste retour des choses. Il avait tué David, alors il avait perdu Lissa et son frère. Il avait tué sa fille, alors son enfant était mort. Et maintenant, sa mère était dans le coma. Mais rien n'était comparable à ce qu'Adèle avait subi. Alors forcément, il l'avait aussi perdue, elle, alors que son cœur semblait vouloir bien plus encore.

« - Ne sois pas désolée, Adèle. Tu as bien fait de partir. Tu es mieux, sans moi. » Et sans attendre, il se dirigea vers la porte d'entrée qu'il ouvrit. Il n'avait plus qu'à espérer qu'elle le quitte.
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