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| On attache sa ceinture et on décolle... | Miss Wilde & Miss Meyers | |
| Auteur | Message |
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Liam K. Meyers lama ninja en formation secrète
› MESSAGES : 515 › EMMENAGEMENT LE : 04/04/2013 › AGE : 55 › STATUT CIVIL : N'arrive à penser qu'à elle... › QUARTIER : Palm Avenue › PROFESSION/ETUDE : Homme d'affaire › DOUBLE COMPTE : Joan, Shawn, Drix, Sasha, Matthew, Jamie, Nora, Troy, Lou, Mackenzie & Raphael. › CELEBRITE : JDM <3 › COPYRIGHT : Etangs noirs
| Sujet: On attache sa ceinture et on décolle... | Miss Wilde & Miss Meyers Dim 23 Fév 2014 - 15:32 | |
| Ok y avait un peu trop de changement dans ma vie en ce moment. D'accord, j'avais un peu besoin de prendre l'air et donc j'étais monté dans ma voiture pour me diriger vers le centre ville, en même temps avec beaucoup de chance Heath se trouverait dans son bar. Bon y avait la possibilité aussi qu'il passe la journée avec la jolie blonde, je m'attendais à tout moment à ce qu'il me demande comme témoin. Oui bon peut être, je poussais un peu le bouchon mais passer de folles soirées en célibataire à feu de cheminée, pantouffles et tisane ça me faisait légèrement fliper d'ailleurs j'ai pas loin de faire un arrêt cardiaque. Heureusement, Heath n'était pas ce genre de type. Bref, mes lunettes de soleil sur le nez j'avais sauté dans ma décapotable et me dirigeais bien gentiment vers le centre ville en passant par la plage. D'accord Harley était de nouveau entré dans ma vie mais ça ne voulait pas dire que je n'avais pas le droit de jeter un coup d'oeil aux femmes qui se balladaient sur la promenade en bikini. On ne se refaisait pas et puis de toute façon je ne faisais que toucher avec les yeux. J'avais légèrement ralentit en passant près de la promenade mais bon c'était juste pour mieux admirer la vue rien d'autre... Cependant, j'avais fait une moue en entendant mon portable sonner. Un message, Harley ? J'avais freiné d'un coup comment savait elle ce que j'étais entrain de faire ? Klaxon derrière moi, visiblement mon arrêt brutal n'avait pas plu à tout le monde. J'avais levé mon bras dans un geste lent avant de lever mon majeur. Oui d'accord la rue n'était pas à moi mais un peu de patience n'avait tué personne. Ok je faisais un peu ce que je voulais mais il avait qu'à me faire un procès.
J'avais repris mon chemin comme ci de rien n'était alors que le type derrière avait fini par doubler ma voiture en laissant un " connard " au passage. J'avais fait une moue car j'étais persuadé qu'il aurait pu trouver bien mieux enfin en réalité j'étais blasé car ce n'était pas la première fois que l'on me traité de connard et ça ne serait surement pas la dernière fois. Enfin voilà, ma journée s'annonçait plutôt bonne au final. J'avais donc repris ma route en appuyant sur l'accélérateur y avait plus rien à voir dans ce quartier à moins que... J'avais fait une moue en voyant un pouce en l'air, une femme faisait de l'auto-stop sur le côté de la route. J'avais levé un sourcil avant de finalement ralentir à sa hauteur. Je venais de baisser mes lunettes sur mon nez avant de poser mon regard sur sa silhouette. Ok c'était pas vraiment un top model mais bon je ne pouvais pas la laisser là toute seule sur le bas côté. C'est vrai on ne savait pas sur quel taré elle pourrait tomber...
_ Hey ma jolie... j'avais fait une moue car le terme n'était peut être pas bien choisi mais bon autant faire une effort ça serait ma BA de la semaine voir de l'année au vu des poils qu'elle avait sur les jambes. _ Vous allez où ? J'avais fait une moue avant que la femme en question se retourne. _ Woah !!!!! J'avais presque reculé dans mon siège en voyant son visage mais qu'est-ce qu'elle était LAIDE !!!! j'avais plissé les yeux avant d'ouvrir la bouche et là j'étais parti dans un fou rire incontrôlé mais en même temps qu'est ce que... j'avais frappé mon volant de la paume de ma main avant de reposer mon regard sur HEATH WILDE. J'essayais de reprendre mon souffle avant de le ou la regarder à nouveau. _ Putain tu sais que t'es bonne !!! |
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| Sujet: Re: On attache sa ceinture et on décolle... | Miss Wilde & Miss Meyers Dim 23 Fév 2014 - 22:37 | |
| Il y avait plein de raisons pour lesquelles les employés de Heath Wilde étaient des cons. - Ils avaient accepté de bosser pour Heath Wilde, ce qui voulait dire ne pas tiquer quand il arrivait prendre son propre poste vers les dix-sept heures (« Oh ça va! Il fait encore jour! »), avoir pour meilleur client le patron lui-même, se voir jeté un regard de pure méfiance quand on approchait un peu trop d’une bouteille de scotch, et croire quand même que l’on va recevoir sa paye à la fin du mois. - Ils appartenaient pour la plupart à la même jeunesse dorée en dessous de la limite légale pour consommer de l’alcool à qui Heath servait des bières. Donc ils pouvaient sereinement être traités de « petits cons », insulte dont on gagne le privilège une fois que l’on dépasse les quarante ans, et en plus ils couraient quotidiennement le risque de se voir contrôler par les agents du gouvernement. Quoique. Pots-de-vin. - Ils jouaient, pour la plupart, depuis la signature de leur contrat, à une espèce d’interminable « action ou vérité » qui consistait essentiellement en un échange de défis hautement stupides avec le maître des lieux. Deux d’entre eux avaient récemment passé ainsi la soirée à servir en soubrettes. Et s’étaient vengés en conjuguant leur cerveau pour contraindre Heath à faire plus stupide encore. C’était certes de bonne guerre. Mais petits cons quand même. C’est ainsi que, ce jour là (oui, en plus en plein jour), la voix de Mrs Hudson s’éleva dans la villa de Heath Wilde pour prononcer un « J’ai intérêt à recevoir une prime » sonore. C’est ainsi que ce jour là Grandpa dévala les escaliers aussi vite que le lui permettait son impressionnante masse corporelle, apparemment pris d’une terreur atroce. C’est ainsi aussi, contre toute attente, que Heath se lança dans ce qui était probablement le plus grand débat philosophique de sa pourtant longue existence - perdre son honneur en faisant un truc très, très con, est-ce vraiment mieux que de tenter de le conserver en relevant n’importe quel défi stupide? Enfin dans tous les cas, quand il se posa la question, c’était déjà beaucoup, beaucoup trop tard. Il avait déjà quitté son doux foyer (où, Dieu merci, Joan n’était pas présente pour assister au spectacle), pris sa voiture, traversé la moitié de la ville, abandonné sa voiture au Wildjam, salué ses chers (putain de) collègues pour leur prouver que oui, leur patron avait des couilles (même si à cet instant on pouvait légitimement en douter), et continué à pied jusqu’à la légendaire promenade de Huntington Beach. Qui n’était pas celle de Cannes, mais peu s’en faut. La nature du défi? Oh. Faire du stop, sur cette promenade, habillé en femme. Autant dire que l’on avait vu plus honorable. Ou plus seyant. Ou les deux. En cette journée de plein soleil, où les surfeurs surfaient, les filles en bikini déambulaient en bikini, les serveurs de Heath servaient en ricanant, et où tout le monde de façon générale vaquait à ses occupations dans la plus parfaite des normalités, Heath Wilde signait son arrêt de mort. Description de bas en haut, s’il vous plaît. Petits talons noirs, sept-huit centimètres environs parce qu’il faut pas déconner non plus et que psychologiquement le cap du mètre quatre-vingt était suffisamment perturbant pour ne le dépasser que de justesse. Jambes nues comme au jour où il était né, exemptes de toute épilation parce que merde, fallait pas pousser mémé dans les orties non plus. Short. En jean coloré. D’une horripilante teinte qui tendait un peu trop sur le rose à son goût. Petit haut noir profondément décolleté sur une paire de faux seins cent pour cent vrais pamplemousses (mal) calés dans soutien-gorge, d’un acabit qui n’avait rien à envier à l’autre doctoresse sexy, là. Visage fraichement rasé (à son grand damn, il avait fini par s’habituer à sa pilosité, avec laquelle il renouerait joyeusement dès que possible). Perruque de longues boucles d’un brun luxuriant retenues par un bandeau (rose aussi, connards d’employés!) à la Véronique & Davina. En bref, il ressemblait à une nageuse olympique d’Allemagne de l’Est, ou à la soeur qu’il n’avait jamais eu sous stéroïdes. Donc, il ne ressemblait à rien. A noter au passage un faux air d’ex-taularde lesbienne en raison de ses trois tatouages malheureusement tous visibles en cette ignoble occasion. C’est en soupirant « Je suis mort. » qu’il leva fièrement (tout de même!) le pouce au born de la promenade. Et qu’il resta ainsi. Comme un con. A se demander pourquoi il n’avait pas bu une bouteille de scotch cul sec avant pour au moins ne pas être conscient durant ce moment. A prier pour que Joan ne soit pas la malheureuse qui le prendrait en stop. Tiens, d’ailleurs, si ça pouvait être un touriste, ça l’arrangerait grandement. Mais merde, lui-même il se serait pas pris en stop! Au bout de dix, quinze minutes dans cette situation, il commença tout simplement à réfléchir à un bon moyen de se venger de ses employés - le gage du siècle, quoi. Ou le licenciement pur et simple. Putain, il aurait dû penser au licenciement pur et simple AVANT de raser sa barbe et de monter sur talons pour traverser la ville. Heureusement, personne n’était là pour le prendre en pho… et si, merde. Dix-huit minutes. Médusé, il entendit une voiture s’arrêter à son niveau. Il se tourna. Haussa les sourcils en entendant une voix bien trop connue prononcer les mots « Hey ma jolie… vous allez où? ». Et enfin reconnut la voiture, et la personne du même coup. Putain. Bien sa veine. Liam Meyers, apparemment mort de rire. « Heu… ta gueule? » répondit-il dans un premier temps à la remarque sur son physique. Et puis il secoua la tête. Big M. Bon. Au moins, ça restait dans le cercle extrêmement restreint des gens capables de comprendre plus ou moins sa situation… Alors Heath fit cette chose extrêmement stupide, il s’appuya sur la portière, fesse en arrière, décolleté pamplemousse en avant, et regarda Meyers en battant de ses cils maquillés (oui, maquillés, ha je l’avais pas précisé?) « Regarde moi cette sublime poitrine cent pour cent pur fruit. Tu aurais jamais deviné ça de moi, hein? J’te laisse toucher si tu me laisses monter, en vrai je suis un peu dans la merde là tout de suite. » Non ça se voyait pas du tout, du tout. Il grimaça en voyant que c’était une décapotable, on avait vu plus discret quand même pour traverser la ville travesti. « Au moins maintenant tu sais que si un jour je me retrouve ruiné, bah vaudra mieux m’avancer du fric que me laisser tomber dans la prostitution. » Au cas où c’était nécessaire de le préciser. « Mais j’avoue être une sublime créature. Hé, attends, regarde » Il se redressa, leva une jambe non sans manquer de perdre l’équilibre, pour exhiber ses talons. « Je suis grand! C’est pour ça que tu m’as pas reconnu tout de suite en vrai! » PS: Mise en page quand j'arrive à Lille :rire:Jeanne teste pour vous la couverture internet des gares de France PPS: C’est ce que je devais dire, mais à Arras ce genre de technologie est pas encore arrivé :moui:Mais j’ai toujours la flemme de faire la mise en page |
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| Sujet: Re: On attache sa ceinture et on décolle... | Miss Wilde & Miss Meyers Lun 7 Avr 2014 - 13:29 | |
| Putain si on m'avait dit que j'assisterais à une telle scène un jour, j'y aurait bien évidemment cru ben quoi en même temps c'était Heath Wilde qui se tenait face à moi. Faut dire qu'il avait mis le paquet surement un pari qui avait mal fini. J'avais eu du mal à reprendre mon sérieux franchement c'était un vrai laideron mais la mini jupe lui allait plutôt bien au final. J'avais levé un sourcil plutôt intrigué par la paire de seins qu'il se tapait, je me demandais s'un coup si ça avait toujours été là. Quoi que non car sinon je m'en serais rendu compte depuis longtemps. Comme si Heath savait à quoi je pensais, il s'était penché et un rire avait de nouveau franchi mes lèvres. _ Franchement ? J'hésite, j'ai une réputation à tenir et on ne peut pas dire que tu le genre de femme que je ramasse en temps normal. Une légère moue de dégoût était apparu sur mon visage, stop à l'imagination car j'allais finir par être malade. J'avais posé un bras sur mon volant alors que je levais les yeux au ciel quand il m'avait montré ses talons aiguilles. _ Bon aller t'as fini par me convaincre, montes mais j'espère qu'au moins tu vas me faire demi tarif. J'avais levé les sourcils dans une mimique qui voulait en dire long sur mes " fausses " intentions. _ Tu sais que tu vas m'en devoir une après ça, j'espère que tu en es conscient et pour ne pas que tu oublies. J'avais sorti mon téléphone de ma poche et j'avais prit Le grand Heath Wilde en photo surement pour ma collection ou comme moyen de pression, je ne savais pas encore. Bref, je mettais penché pour lui ouvrir la porte. _ Dépêches toi de monter, il ne manquerait plus qu'on m'arrête pour proxénétisme. J'avais jeté un coup d’œil dans mon rétroviseur, il manquerait plus que voyons ma fille se balade dans le coin ou encore Harley. D'ailleurs, en parlant de la jeune femme, je n'avais pas encore parlé d'elle à Heath. J'avais reposé mon regard sur lui alors qu'un nouveau rire franchissait ma bouche. _ Non mais franchement ils t'ont pas loupé qui que ce soit à moins qu'en fait ce soit un petit jeu instauré entre ta jolie blonde et toi. J'avais mis le contact en route, pas sûr que je sois dans le vrai mais en tout cas j'espérais bien avoir une explication. Je pourrais même aller saluer celui qui avait instauré ce défi hors du commun. Je me demandais même comment Heath Wilde avait pu se retrouver dans cette situation. Bref, j'avais reposé mon regard sur Heath alors que je le regardais s'installer avec difficulté à croire qu'il fallait un mode d'emploi pour se mouver dans le bout de tissu qui lui servait de jupe. _ Chez toi ou chez moi ? J'avais pris un ton suave alors que ma main se posait sur sa cuisse. _ A moins que tu préfères qu'on se trouve une chambre d'hôtel, le pognon n'est pas un problème bébé. Un clin d’œil remplit de sous entendu avant d'enlever ma main et de prendre la route. Le mieux serait peut être que je le ramène chez lui et couper court à cette mascarade même si quelque part c'était bien trop facile et puis si j'étais tombé sur lui c'était pour une bonne raison non ? En plus, je n'avais rien de prévu alors pourquoi ne pas faire durer les choses. j'ai pris la voiture pour pouvoir réfléchir un peu à ma situation, je ne savais pas si j'avais fait le bon choix. J'avais une petite idée de l'endroit où l'on devait se rendre. À peine quelques minutes plus tard, j'arrêtais la voiture devant un des bars qui se trouvait à l'extérieur de la ville. _ J'ai besoin d'un verre et toi aussi visiblement. J'avais un sourire amusé sur les lèvres, en réalité, je ne lui laissais pas la choix mais fallait bien en profiter c'était pas tous les jours que je verrais Heath dans cet accoutrement. J'avais pris mes clés avant de sortir de la voiture et d'ouvrir la porte à Heath. _ Si mademoiselle veut bien se donner la peine. Ok je devais avouer que j'y prenais du plaisir mais une chose était sûr si les rôles avaient été inversés Heath en aurait surement fait autant. Une cigarette entre mes lèvres, j'amenais le briquet sur le cylindre. _ Tu as le choix, soit tu viens avec moi soit tu te trouves un autre chauffeur. J'avais tiré sur ma clope alors que je le laissais décider même si quelque part je savais qu'il allait me le faire payer. Seulement même pas peur lui comme moi nous savions que rien n'était infaisable quand on le désirait réellement. |
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| Sujet: Re: On attache sa ceinture et on décolle... | Miss Wilde & Miss Meyers Sam 16 Aoû 2014 - 17:26 | |
| Dieu merci, le ridicule ne tuait pas. Sinon, il y avait un sacré bout de temps que Heath Wilde aurait du mourir – et peut-être même que cela serait arrivé plusieurs fois. Il n’était même pas sûr que ce soit réellement sa faute, il avait juste un goût prononcé pour le jeu et un entourage doté d’une imagination suffisamment prolifique pour rendre les choses franchement absurdes. Il ne s’en plaignait même pas. Enfin si, sur le coup, pour la forme. Mais dans l’ensemble, les choses étaient assez fun, en réalité. Il fallait simplement avoir les nerfs solide, une capacité à se tourner soi-même en dérision, et suffisamment d’estime de soi pour résister aux moqueries en tout genre. Heath ne manquait d’aucun de ces trois éléments. Et il avait même une tendance certaine à avoir de la chance dans ce genre d’instants – en témoignait la présence de Liam Meyers, aussi appelé Meyers tout court, ou le seul homme qui ne le jugerait jamais parce qu’il était habillé comme une femme en plein milieu de la ville. Probablement parce qu’il était tout aussi con que lui. Ouais. Probablement. Meyers était peut-être son ancien rival, Meyers était peut-être tout à fait le genre de personnes qui aiment voir les autres dans la merde et se moquer ouvertement d’eux, il n’était pas pour autant de ceux qui abandonnent leurs amis au désespoir et au racolage en bordure de route. A l’instant où il fit mine d’hésiter, soi-disant parce qu’il « n’était pas le genre de femme qu’il ramassait en temps normal », Heath en avait la telle certitude qu’il se permit de pousser le vice et de s’appuyer un peu plus sur la portière, décrochant un œillade plus qu’explicite à l’autre homme – l’air de dire quelque chose du genre « alleeez, laisse-moi monteeer, je suis parfaaait ». Il allait probablement exiger de lui qu’il lui rendre la pareille un jour mais oui, c’était certain, Liam Meyers ne laisserait jamais Heath Wilde dans une merde pareille. C’étaient les règles du jeu. Ils étaient deux hommes à l’affligeante stupidité, mais avec un sens de l’honneur, et dans l’ensemble, même s’ils se foutaient mutuellement de leurs gueules dès qu’ils en avaient l’occasion, ils étaient aussi les meilleures personnes sur lesquelles ils pouvaient tomber quand ils avaient besoin qu’on leur sauve la mise.
Bon joueur, il prit immédiatement la pose en voyant Meyers dégainer son téléphone portable – ce qui se traduisit notamment par un air froid et un petit « V » de la victoire en totale contradiction avec son accoutrement et le fait qu’originellement, bah, il avait juste perdu un pari. Il eut un léger rire, avant de finalement répondre : « Si tu permets, je t’en devrai une jusqu’au moment où je vais réussir à foutre la main sur ce portable pour effacer la photo, ou jusqu’au moment où je vais réussir à te faire faire encore pire. » Et il allait consacrer les mois et les années de sa vie à venir à trouver un moyen d’humilier l’autre homme un peu plus encore qu’il ne l’était à cet instant. Ca allait être sympathique, une bonne occupation, vraiment ! « Et tu me brises le cœur. Toi et moi on sait que je suis le meilleur coup de ta vie et que je te ferais jamais payer mes service… » Un temps, un battement de cils surchargés de mascara, et il finit par ajouter avec l’air le plus niais qu’il pouvait possiblement adopter : « …grand fou ! » Il avait avancé son buste vers l’autre homme, faisant mine de se frotter à lui, toujours en le regardant avec de grands yeux émerveillés. En tous cas, la chose paya – parce que Meyers finit par lui donner l’autorisation de monter dans sa voiture. Il s’exécuta, non sans un grand « Et bah putain ! C’est pas trop tôt ! » - et entreprit de se glisser sur le siège tout en gardant sa jupe en place. Et dieu seul savait combien ça pouvait être chiant. A en juger le regard narquois de l’autre homme, il l’avait d’ailleurs remarqué – tout en se questionnant ouvertement sur l’origine de cette scène abracadabrante. « Nos jeux sexuels sont tellement épiques que tu pourras jamais les imaginer, Meyers. Essaye même pas. Trop torride, ton cerveau finirait par fondre. » Il était parvenu à s’installer, enfin, et ricanait en sentant la main de l’autre sur sa cuisse. « Apparemment, ça t’intéresse ! » Un temps, un rire. Il adopta une seconde un air songeur, main au menton & compagnie. « Ou alors, j’ai juste des employés cons et une fâcheuse tendance à suivre tous les paris… ». Ouais. C’était peut-être juste ça.
Ok, il devait revoir sa vision de Meyers, il le tenait apparemment en beaucoup trop haute estime. Beaucoup, beaucoup trop haute. Il ouvrit de grands yeux ébahis alors qu’il remarquait l’endroit où l’autre homme venait d’arrêter la voiture. « Putain ! » laissa-t-il échapper, apparemment ouvertement dégoûté. « T’es sérieux mec ? T’aurais au moins pu aller à… à je sais pas, mon propre bar ! » Le Wildjam – un lieu qu’il considérait concrètement comme « chez lui ». Et où il aurait été en sécurité. Même si ses employés étaient ceux qui l’avaient mis dans cette situation. Dans tous les cas, sa mission avait été accomplie, il était sorti dans cet accoutrement, il méritait de se poser tranquille avec un scotch, putain ! « T’abuses. » dit-il, les yeux ancrés dans ceux de son meilleur ami, le genre de regard qui avait tout à fait l’air mortel. « Franchement, tu fais chier. » Il eut une moue, regardant l’homme qui tenait la porte, le bar, à nouveau l’homme qui tenait la porte. Expérimentalement, il posa son talon sur le bitume, voyant s’il était prêt à se relever ou non. Soupir. Il extirpa une cigarette de son soutien-gorge, la cala entre ses lèvres, l’alluma, et l’air tout à fait grognon reprit une position verticale. « Ok. Ok, mais tu m’emmerdes. » Il tourna la tête vers Meyers, qui était toujours plus grand que lui, même avec les talons – sérieusement ? « Et tu sais quoi ? Tu me le payes, ce coup à boire, sinon tu peux faire une croix sur mon cul. » finit-il par ajouter. Il avait à peine dépassé l’autre homme qu’il se retourna vers lui, claquant bruyamment une main sur ses propres fesses et la mini-jupe, le tout avec un clin d’œil suggestif.
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| | | Liam K. Meyers lama ninja en formation secrète
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| Sujet: Re: On attache sa ceinture et on décolle... | Miss Wilde & Miss Meyers Lun 6 Oct 2014 - 13:38 | |
| Voilà pourquoi je pouvais être qualifié d'enfoiré, parce que lorsque que j'avais quelque chose en tête rien ne pouvait m'arrêter. Ok, là la situation était plutôt coquasse enfin surtout pour moi car à voir le regard qu'Heath avait posé sur le bar j'étais pas sûr qu'il soit dans le même mood que moi. Je n'avais pas pu empêcher un rire de franchir mes lèvres, mais bon en même temps Heath en femme ça donnait un remix des prostituées que l'on pouvait trouver dans les vieux westerns. Bas résille, maquillé comme des camions volés et avec une démarche de cowboy Aller à son bar ? NON !!! trop facile Après tout fallait un peu pimenter le jeu et j'avais choisi le pire bar de la ville. Je tenais encore la porte pour qu'il se décide à sortir de la voiture même si pour le coup je n'étais pas persuadé qu'il le fasse. J'avais levé légèrement les épaules dans un geste nonchalant. _ Quoi ? J'ai envie d'un verre c'est tout. Je ne pouvais m’empêcher d'avoir un sourire amusé sur les lèvres, OH que oui je profitais de ce moment où Heath Wilde était un jouet entre mes mains Enfin le connaissant ça ne s'aurait durer. J'avais refermé la porte de la voiture après qu'il se soit enfin levé. _ Dis- moi tu caches beaucoup de chose dans ton soutif ? J'avais laissé de nouveau un léger rire franchir mes lèvres en le voyant en sortir une clope. J'avais croisé mes bras sur mon torse, en le regardant prendre les devants pour se diriger vers le bar en question. _ Tu oserais me faire du chantage au sexe, comment peux-tu te montrer si cruel avec moi. Tu sais très bien que je ne résiste pas à ton cul. J'avais fini par le rattraper pour au moins lui ouvrir la porte, ben oui la galanterie oblige. _ Après vous gente dame...
J'avais jeté un rapide coup d’œil au bar avant de rapidement me rendre compte que ça avait tout l'air d'un trou à rat. La poignet de badeaux se trouvant dans la fumée ambiante avaient l'air surpris de voir de nouvelles têtes franchir le pas de la porte. Et je pouvais aisément comprendre pourquoi. _ Fais ton plus beau sourire, y a surement de potentiel client dans la salle. J'avais fait un sourire en coin avant de lui frapper les fesses pour le faire avancer. _ Un whisky sans glace et pour la demoiselle... J'avais jeté un œil à Heath pour qu'il passe commande, je le voyais bien avec un cosmo entre les mains. J'avais frappé le bar après que la commande soit passé avant de finalement aller m'asseoir à une table. Je ne savais pas pourquoi mais je le sentais pas ce bar, j'étais persuadé qu'on allait s'attirer des ennuis mais c'est pas pour autant que j'allais écourter ce moment si particulier _ Bon alors tu me racontes ce que c'est que ce pari ? En tout cas, je donne un bon point à tes employés au moins tu sais les choisir. Je mettais redressé sur ma chaise avant de sortir une clope et de la glisser entre mes lèvres. _ Jamais j'aurais tenu ce pari quoi qu'en réalité je suis sur que je suis plus bandante que toi en femme. J'avais laissé un léger rire franchir mes lèvres avant d'allumer ma cigarette. M'écartant légèrement pour laisser le barman et visiblement patron du bar venir poser nos verres. Le bar avait une hygiène douteuse et depuis notre entrée trois hommes assis plus loin nous avaient pas quitté du regard. _ Tu as trouvé les premiers membres de ton fan club. J'avais fait un geste de la tête en direction des hommes en question.
J'avais attrapé mon verre avant de tremper mes lèvres dans le liquide ambré, cependant j'avais fait une grimace. On était très loin du whisky que je buvais en temps normal. En fin de compte, ce bar n'avait vraiment rien pour lui. J'avais levé un sourcil en direction de Heath avant de secouer la tête négativement. _ Je pense qu'on devrait boire ce verre et sortir de ce taudis avant que ces types se décident à se lever pour venir me pourrir ce moment. C'est d'un romantisme, je crois que j'ai jamais fait mieux en compagnie d'une femme. J'avais levé le regard avant de laisser un soupir franchir mes lèvres en prenant mon verre pour le finir d'une traite. _ Accroche toi à ton soutif ma belle, je crois que ça va chauffer. J'avais relevé le regard sur le type avant de poser mon verre vide sur la table. _ On peut vous aider ? Ma femme et moi sommes jeunes mariés et on est juste venu se désaltérer dans ce... magnifique endroit avant de reprendre la route. J'ai bien l'intention de profiter de ma lune de miel si vous voyez ce que je veux dire. J'avais reposé mon regard sur le type qui n'avait pas l'air de bon poil mais alors pas du tout en même temps je ne jetais pas la pierre à Heath mais ça se voyait à des kilomètres que ce n'était pas une femme. |
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