« sometimes, you need someone to bring you back to reality » • HENRI&AILYNN
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Sujet: « sometimes, you need someone to bring you back to reality » • HENRI&AILYNN Mer 15 Jan 2014 - 14:32
« sometimes, you need someone to bring you back to reality »
Rangeant ses affaires rapidement, Ailynn se précipita en dehors de sa salle de classe, il était même pas quatorze heures, mais elle était épuisée. Elle sortait d'un énième examen, depuis le début de la semaine, elle les enchaînait, heureusement elle sortait du dernier contrôle, celui qui bouclait cette semaine de stress. Parce qu'après tout, elle avait révisé pendant des heures, elle s'était préparée et était l'une des meilleures de sa classe. Elle n'avait pas vraiment besoin de douter, mais elle avait toujours été comme ça, de nature stressée et angoissée. Et quelle idée stupide elle avait eu d'avoir accepté la veille de suivre des amis pour se détendre et aller boire un coup et décompresser un petit peu. Elle avait bu quelques verres et le réveil avait été dur, plus qu'elle ne l'avait imaginé. Mais tout c'était passé dans l'ordre. Elle venait de finir avec une heure d'avance, et la moitié des autres élèves étaient encore entrain de plancher sur le sujet. Dans les couloirs de l'université, il n'y avait que quelques personnes, se posant des questions et leurs impressions sur la difficulté des exercices. Ailynn voulait juste se changer les idées maintenant que tout était terminé, il ne lui restait plus qu'à attendre les résultats et elle ne voulait plus y penser.
Alors, tout en quittant l'enceinte de l'établissement, elle attrapa son ipod et mis ses écouteurs avant de démarrer sa musique. Ses camarades comptaient aussi rentrer chez eux ensuite, alors elle n'avait pas besoin de les attendre. Et c'est à pied qu'Ailynn décida de rentrer chez elle, c'était Solan qui l'avait déposé ce matin, tout en lui souhaitant bonne chance, alors soit elle prenait le bus, soit elle dérangeait quelqu'un, ou alors elle rentrait à pied. La chaleur des rayons du soleil sur sa peau lui donna directement un sentiment de bien être. Inspirant profondément une grosse bouffée d'air, elle ferma les yeux quelques secondes, tout était encore calme dehors. Se ressaisissant quelques secondes plus tard, elle changea de chanson et repris sa route.
Elle ne savait pas vraiment ce qui lui arrivait en ce moment, tout lui paraissait étrange, peut-être que c'était juste une mauvaise période, une de ces périodes où chaque année, elle se remettait en question, où elle manquait de confiance, seulement d'habitude, elle le cachait bien. Et par moment elle arrivait à isoler tout ça dans un coté de sa tête mais pas cette fois-ci. Ailynn avait toujours été du genre à intérioriser au maximum, du moins, après la mort de ses parents. Trop petite au moment de l'accident, elle avait eu du mal et n'y arrivait pas mais par la suite, elle c'était endurcie, elle avait connu des amitiés et des relations qu'elle aurait préférés éviter, bien qu'au fond, elle le savait, ça faisait d'elle, ce qu'elle était aujourd'hui. Pourtant elle n'en oubliait pas pour autant les personnes extraordinaires qui étaient apparu dans sa vie, ces personnes dont elle ne pourrait plus se passer désormais, et qui seraient toujours là pour l'aider et la soutenir. Elle se demandait si elle méritait vraiment d'avoir des personnes comme ça dans sa vie, peut-être qu'elle ne le leur disait pas assez souvent. Elle avait beau être fofolle, à toujours rigoler à gorge déployée, à courir partout, à faire toutes les bêtises du monde si ça permet de passer un bon moment, elle avait des fois du mal à s'ouvrir totalement, elle avait peur de passer pour quelqu'un de ridicule, pourtant si elle retenait une chose de la perte de ses parents, c'était bien le fait qu'elle n'avait pas assez profité d'eux, qu'elle ne leur avait pas assez dit qu'elle les aimait du plus profond de son coeur et elle regrettait tout ça. En y repensant, il y avait des nombreux moments qu'elle aurait pu passer avec ses frères, ses soeurs et ses parents. Rien qu'à cette pensée, les larmes lui montaient aux yeux, la jeune femme avait beau avoir fait son deuil, tout ça lui manquait, elle ne gardait en mémoire que les bons souvenirs. Mischa avait été exemplaire et elle lui devait tout, mais des fois, elle se demandait comment ses parents auraient réagi face à ses bêtises, les conseils qu'ils auraient pu lui donner s'ils étaient encore là, si au lieu de fuir à l'autre bout du monde ou du pays certains de ses frères et soeurs seraient restés dans les environs. Des questions qui resteront sans réponses pour toujours, cette tragédie avait éclaté une partie de la famille Miller, mais avait dans certains sens, renforcé la deuxième. Et la deuxième c'était Mischa, Ayden, Lily, Solan et elle, enfin en quelques sortes, pour son point de vue en tout cas. Elle c'était rapproché d'eux, tous sans exception, des relations différentes certes mais qui avait tout autant d'importance. Chassant les larmes qui commençaient à arriver d'un mouvement de tête, elle lança un bref regard avant de traverser la route lorsqu'elle arriva à un carrefour, elle regarda avant de traverser et s'engagea, mais la musique qui tournait en boucle dans ses oreilles l'empêcha d'entendre le klaxon d'un automobiliste qui arrivait beaucoup trop vite.
Dernière édition par Ailynn H. Miller le Sam 1 Fév 2014 - 21:27, édité 1 fois
Suraj H. Hudson
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› MESSAGES : 400 › EMMENAGEMENT LE : 12/05/2013 › AGE : 36 › STATUT CIVIL : FOREVER ALONE ; › QUARTIER : PACIFIC LANE ; › PROFESSION/ETUDE : ANCIEN JOURNALISTE AU NEW YORK TIMES ; PROF D'HISTOIRE AU LYCÉE ; TENTE DE RETROUVER UN JOB AU HUNTINGTON DAILY ; › HB AWARDS : (2013) FAMILLE EN OR ; MEILLEUR TRIANGLE AMOUREUX AVEC LAILA ET AILYNN ; (2014) FAMILLE EN OR (2015) MEILLEUR PERSONNAGE U CAN'T BUY HAPPINESS ; FAMILLE EN OR ; (2016) FAMILLE EN OR ;
› DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : ADITYA ROY KAPUR ; › COPYRIGHT : ELOW'
Sujet: Re: « sometimes, you need someone to bring you back to reality » • HENRI&AILYNN Ven 17 Jan 2014 - 16:38
Sometimes you need someone to bring you back to reality • Ailynn Miller & Henri Hudson
Quelque chose n'allait pas. Quelque chose n'était pas normal. Henri marchait, comme si il savait où il allait et pourtant tout était trop sombre autour de lui. Il ne reconnaissait rien. Absolument rien. Il avait beau cherché du regard, essayer de comprendre où il était, tout ce qu'il ressentait c'était la peur. Son coeur allait affreusement vite et plus il avancait, plus il s'enfonçait dans les ténèbres. Tout ceci n'annonçait rien de bon. Il se retrouva alors devant une porte dont le poignet était cassé. Il tenta plusieurs fois d'ouvrir la porte, mais en vain. Il entendit alors un rire derrière lui. Un rire féminin. C'était familier. Comme si il connaissait cette voix, mais il ne voyait rien si ce n'était un long couloir. D'un coup, il ressentis le besoin de s'enfuir, de partir. Il devait ouvrir cette porte. Il devait partir d'ici. Le rire se rapprochait, quelqu'un venait à lui. Il aperçut une ombre au bout du couloir, une ombre grandissante. Il fonça sur l'épaule, épaule en avant, avant de tomber de l'autre côté. D'un coup il n'était plus à l'intérieur de quoi que ce soit. Il y avait du gravier sous ses pieds et des planches en bois. La porte derrière lui était inexistante, mais il pouvait encore entendre un rire au loin. Qui donc était en train de rire ? Se moquait-on de lui ? Il se releva alors, regardant l'endroit où il était. Un frisson le parcouru, un frisson glacial. Il ne connaissait que trop bien cette rue. Ce passage, si proche de son ancienne demeure. Il était près de New York, dans son ancien cartier résidentiel. Il était au bout de la rue qui longeait sa maison, plus loin. Il regarda alors, les formes qui se dessinaient plus loin. Il faisait froid, en cette journée décembre. Dans son pyjama - un simple débardeur et son caleçon - Henri sentait l'air glaçait lui donnait la chair de poule. Mais ce qui était le plus effrayant ce n'était pas qu'il se retrouvait d'un coup là où il avait été quelques années plus tôt. Non, ce qui était effrayant c'était qu'il était présent, spectateur de cette journée qui le hantait. Henri voyait George, sortir de sa voiture, un dossier dans les mains. Ce collègue journaliste était devenu son meilleur ami à l'époque où il avait intégré le New York Times. Mais Henri se voit, descendre trop rapidement les escaliers de l'entrée. Il n'arrive pas à respirer. Il n'arrive pas à parler. Il a les yeux remplis de larmes et la tête qui hurle de colère. Il manque de peu de tomber, mais se rattrape et bouscule George. Le Henri spectateur manque de s'étouffer, apercevant le visage de Naina devant la porte. Elle prononce son nom, pleurant, mais ne fait rien de plus alors que George tente de le raisonner. Mais Henri n'entend plus rien, il le sait. Il n'a que cette image dans sa tête, celle de celle qu'il aime plus que tout avec un autre. Il balance la montre qu'elle lui avait offerte. Une montre qui avait eu tant d'importance sentimentale. En desserrant sa cravate pour la retirer, il hurle de désespoir et de colère. Les larmes coulent, il en peu plus. Henri se rapproche d'Henri. Et puis Finalement, Henri fait face à Henri, ils se regardent l'un l'autre. Les larmes coulent, des voix se font entendre derrière et puis cette musique.
Ils sont sur la voie périphérique. Le panneau décent. Un train arrive. Le son répétitif annonçant sa venue devient de plus en plus fort alors qu'Henri sourit à Henri. « - J'aurais dû mourir le jour où elle m'a abandonné. J'aurais dû mourir. J'aurais dû mourir. » Henri se met à rire alors que l'autre se tourne vers le train qui arrive. « - J'aurais dû mourir. Tu aurais dû mourir. » Le train est là, il est là. Il ne reste qu'une fraction de seconde. Henri rit. Le son augmente. Le coeur s'affole. Ce n'est qu'un rêve, ce n'est qu'un rêve !
Soudain, le jeune professeur se réveille dans son lit, en sursaut. Il hurle à la mort. Il hurle, jusqu'à ne plus avoir de voix. Il a probablement réveillé les voisins, mais son coeur bat trop vite et son corps tremble. Il reprend son souffle petit à petit, observant un rayon de lumière qui pénètre dans sa chambre. Il fait jour, le matin est là. Il observe silencieusement les particules qui dansent dans ce rayon, se calmant petit à petit. Il lui aura fallu une dizaine de minute avant qu'il se lève et qu'il se prépare. Henri devait affronter cette journée, comme les autres. Il devait reprendre ses esprits et se calmer. Il lava son visage à l'eau glacée avant de prendre un café et de sortir de chez lui, ses affaires en main. Il savait que ce rêve allait le hanter toute la journée, mais il s'était juré de vivre sa vie sans complication. De faire ce qu'il avait à faire sans réfléchir à rien. C'est ce qui le conduisit à l'université de la ville. Il avait promis d'apporter son aide à l'un de ses amis professeurs ici. Il passa une heure ou deux avec lui, sans se prendre la tête. Une occupation qui le fit oublier de quel façon sa journée avait commencé. Quatorze heures passées, il quitta l'endroit en toute tranquillité. Il prit le chemin habituel en sortant de l'université pour retourner chez lui. C'est alors qu'avant de traverser la rue, il aperçut Ailynn le faire. Pourtant, une voiture arrivait. Sans attendre, Henri courut en sa direction, tirant la jeune fille vers lui, recula et manqua de peu de tomber sur le trottoir. La voiture passa juste à côté, klaxonnant une nouvelle fois. Henri serrait fort Ailynn, son coeur battant à toute allure.
« - Est-ce que ça va ? » Il l'avait attrapé par le bras, avant de l'enlacer par la taille. Elle était contre lui. Il avait agit instinctivement, pour la protéger. Il regarda Ailynn droit dans les yeux. Une partie de lui espérait que ce n'était pas une tentative de suicide et que c'était juste parce qu'elle était tête en l'air et maladroite. « - Ailynn ? » Henri était d'un coup extrêmement inquiet. Il ne supportait étrangement pas que quelque chose lui arrive. Le feu tourna au vert et les gens traversèrent, mais Henri resta là, Ailynn dans ses bras, reprenant son souffle doucement.
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Sujet: Re: « sometimes, you need someone to bring you back to reality » • HENRI&AILYNN Sam 15 Fév 2014 - 23:18
« sometimes, you need someone to bring you back to reality »
Ailynn s'engageait sur la route, après son dernier regard qui lui avait indiqué qu'il n'y avait pas de risque. Mais c'était une erreur, son manque d'attention était dangereux, à un point qu'elle ne pouvait imaginer, tellement au risque de mettre sa vie en jeu. Elle ne c'était rendue compte de rien, pas même de la voiture qui lui fonçait dessus à toute vitesse en klaxonnant pour qu'elle réagisse. Non, absolument rien ne l'interpellait, elle était juste perdue dans ses pensées et puis tout d'un coup elle était tirée en arrière, la seule chose qu'elle remarqua sur le moment fut la voiture qui continua son chemin sans ralentir et le bruit d'un nouveau klaxon qui parvint à ses oreilles cette fois-ci, ses écouteurs étant tombés lorsqu'elle avait été tiré en arrière. Elle se retrouvait dans les bras de quelqu'un, le souffle coupé, elle ferma les yeux quelques secondes, se demandant si tout ce qui venait d'arriver était réel ou non, si elle avait imaginé cette scène et si elle avait vraiment faillit finir écrasée sous cette voiture. Et puis les bruits de la rue ne s'arrêtaient pas, même si elle essayait de les isoler dans un coin de sa tête et la personne qui venait de lui sauver la vie la tenait toujours dans ses bras. Toujours sous le choc, elle ouvrit les yeux, incertaine de vouloir affronter la réalité, de comprendre qu'elle avait agit stupidement, encore une fois…
Lorsqu'elle ouvrit les yeux, la première personne qu'elle aperçu fut Henri, qui la serrait dans ses bras, tout en la fixant. C'était lui qui venait de lui sauver la vie et elle arrivait à peine à s'en rendre compte. Ses yeux plongés dans les siens, elle avait l'impression que toutes les barrières qu'elle c'était imposée à construire pour se protéger de toutes les mauvaises choses qui pourraient lui arriver, venaient de s'effondrer. Elle avait l'impression qu'on pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert, elle était trop abasourdie pour se concentrer sur un fait précis, mais si elle savait quelque chose, c'était que dans les bras d'Henri, elle se sentait en sécurité. Elle avait l'impression que peu importe ce qu'il se passerait, s'il était à ses cotés, elle ne lui arriverait rien. « Je … » sa voix était mal assurée et tremblante, elle secoua la tête pendant quelques secondes, le temps de reprendre un peu de contenance. Si elle se lançait dans une phrase, elle savait pertinemment qu'elle ne la finirait pas, elle était sure que sa voix se briserait avant et que plus aucun son ne sortirait de sa bouche. Alors pour le moment, le silence lui paraissait être la meilleure solution avant de ne paraitre encore plus ridicule.
Ailynn secoua la tête, presque prise de vertige, fallait qu'elle chasse toutes ces pensées de son esprit, elle avait l'impression que tout se mélangeait, que tout était embrouillé dans un épais brouillard. D'un coté elle pensait à Mischa, Solan, Ayden et Lily, à quel point elle ne voulait pas les perdre, ils étaient sa seule famille et bien qu'ils aient connu des hauts et des bas, elle savait qu'ils leur restaient beaucoup de chose à vivre, ils étaient les seuls qui comptaient vraiment en tout cas parmis tous les autres Miller. Elle repensait à ce qui aurait pu arriver et à ce qu'il lui restait à faire, à découvrir, à ses amis, à Henri, à ses études. Au peu de choses qui résumaient sa vie. « Désolée, je .. je crois que ça va. » elle ne savait pas vraiment si c'était vrai, le choc était encore trop présent. Elle se sentait d'un coup tellement vulnérable, tellement fragile qu'elle s'en détestait presque, la jeune femme s'efforçait de combattre cette image que les gens avaient d'elle, cette image de la petite fille mortifiée par la tristesse, aussi sensible que du cristal. « Lorsque j'ai traversé, il n'y avait pas de voiture, j'ai pas du faire assez attention... » elle baissa la tête, presque honteuse avant de passer une main sur son visage, elle sentait les larmes lui monter aux yeux, l'après choc probablement, les nerfs qui lâchent, si elle avait bien besoin d'une chose, c'était des vacances. Elle essuya du revers de la main une larme qui avait perlé sur l'une de ses joues et puis elle regarda Henri, droit dans les yeux, comme lui le faisait « Merci, merci beaucoup ! » elle avait l'impression que ces mots ne voulaient rien dire, ils n'avaient assez d'importance, pas la signification qu'elle désirait, ou du moins elle n'en avait pas l'impression.
Suraj H. Hudson
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Sujet: Re: « sometimes, you need someone to bring you back to reality » • HENRI&AILYNN Mar 18 Fév 2014 - 15:30
Sometimes you need someone to bring you back to reality • Ailynn Miller & Henri Hudson
Henri était en paix avec la mort. Il avait accepté depuis longtemps qu'un jour où l'autre sa vie allait s'envoler et que tout son être allait disparaitre de ce monde comme s'il n'avait jamais existé. Le seul problème, c'était que si sa vie était insignifiante à ses yeux, la vie des autres étaient à l'inverse précieuses. Il avait vécu le pire et s'était arrêté en chemin, il priait désormais que personnes ne vivent ce qu'il avait vécu. Alors, parfois il était un peu brutal, un peu insociable, un peu cruel, mais c'était tout simplement parce qu'il avait peur de revivre ce cercle vicieux où on aime tellement qu'on meurt en soi quand tout est terminé. Henri plus que n'importe qui savait qui il était et savait comment il risquait de réagir si cela recommençait. Et pourtant... Il ne s'était pas abstenu de se lier d'amitié avec Ailynn. Tout au fond de lui, il sentait le danger de la situation, mais il ne s'arrêtait pas. Il continuait à aller vers elle, à passer du temps avec elle, parce qu'il le désirait. Son coeur désirais de passer plus de temps avec cette fille qu'il avait commencée à connaitre et à apprécier et même si logiquement il devait s'éloigner, il n'y arrivait pas. Il ne pouvait pas l'ignorer. Ni elle, ni ses sentiments. Parce qu'au fond, c'était ça. Il avait commencé à avoir des sentiments à l'égard de la jeune femme. Quelque part dans son être était né un lien qui ne le lui laissait pas le choix. Il était encore trop tôt pour se l'avouer sans doute, mais il commençait à sentir le parfum éternel des émotions remontaient en lui comme une bonne claque.
C'était ce qui, sans réfléchir, plus que de vouloir lui sauver tout simplement la vie, l'avait poussé à se jeter le premier pour empêcher Ailynn de mourir. Ce n'était pas son cerveau qui avait réagi, mais son coeur. Désormais dans ses bras, loin de tout probable accident, Henri se sentait plus apaisé. Elle était en sécurité, c'était tout ce qu'il savait. C'était tout ce qu'il voulait. Elle était en parfaite sécurité dans ses bras et le serait toujours. Enfin, Ailynn montra un signe de vie, mais Henri percevait que ça n'allait pas. Elle était encore sous le choc, tentant sans doute de mettre les choses dans l'ordre et de comprendre ce qui venait de se passer. Le professeur avait les yeux posaient sur elle, le coeur battant aussi vite que lorsqu'il était effrayé. Peu à peu il reprenait lui-même conscience vis-à-vis de la situation, mais sa respiration était difficile tant à cause de ce qui venait de se passer qu'à cause de cette proximité soudaine qu'il y avait entre eux. Car il avait Ailynn dans ses bras, il l'avait contre lui et c'était comme si la bulle dans laquelle il avait vécu ses dernières années venaient d'éclater par la simple présence de la jeune fille. Il devait garder la tête haute, rester sur terre, mais tout ce son esprit n'était tourné que vers une seule et unique chose : la jeune fille.
« - Hey, ça va aller. Tout vas bien. » Dit-il en prenant le visage de la jeune femme dans ses mains. Elle avait les larmes aux yeux, elle pleurait presque. Ça lui brisait le coeur de la voir comme ça. Il se rendait compte qu'ils étaient toujours à proximité de la route et que ça restait une zone dangereuse. Elle termina par le remercier et Henri lui offrit le sourire le plus rassurant du monde. « - Ce n'est rien, je suis là. »
Et ces derniers mots sonnèrent comme une promesse qu'il n'aurait jamais dû donner. Il laissa un peu plus d'espace entre lui et Ailynn, commençant à faire quelques pas tout en gardant un bras autour d'elle. Il fallait passer autre chose, comprendre que ça pouvait arriver à n'importe qui et que ce n'étais pas grave. Il fallait lui changer les idées, la laisser respirer un peu. Elle avait eu une chance incroyable, qu'Henri ait été là. D'une façon ou d'une autre, Henri avait l'impression qu'il avait été là au bon moment, comme si le destin essayait de lui faire comprendre quelque chose. Tout en marchant, il lança un bref :
« - Ne t'inquiète pas, ça arrive à tout le monde. »
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Sujet: Re: « sometimes, you need someone to bring you back to reality » • HENRI&AILYNN Jeu 12 Juin 2014 - 15:04
« sometimes, you need someone to bring you back to reality »
Tout était confus dans l'esprit de la jeune femme, elle arrivait à peine a discerner le vrai du faux, est-ce que tout était réel dans ce qui venait de se passer ? Au fond elle se demandait si elle était consciente des risques qu'elle avait pris, même si dans un sens elle n'allait pas refaire la même erreur désormais. Plus ça allait et plus elle se disait qu'elle était maudite. S'il devait arriver quelque chose, ça lui tombait forcément dessus, alors soit elle était trop naïve, soit malchanceuse ou alors stupide aussi, elle ne savait pas vraiment. Mais en y réfléchissant, grâce à tout ce qui lui était arrivé, Ailynn avait pu rencontrer des gens extraordinaires, savoir qui étaient ses vrais amis et qui tenait vraiment et réellement à elle et de voir qui se fichait totalement de ce qu'elle pouvait ressentir. Alors est-ce qu'au final c'était un mal pour un bien ou juste de la malchance ? Son coté optimiste dirait sans aucune hésitation un mal pour un bien alors autant s'en convaincre aussi.
Mais aujourd'hui, elle ne pouvait que s'estimer heureuse d'avoir Henri à ses cotés. Elle qui avait refusé de s'attacher à de nouvelles personne il y a de ça trois ans, c'était raté. Elle sympathisait rapidement avec les gens mais de la à dire qu'elle était vraiment proche d'eux par la suite, peut-être pas non plus. Depuis son histoire avec Jackson, elle se mettait des barrières, pour se proteger, comme plusieurs étapes à passer avant de pouvoir l'atteindre et d'avoir sa confiance et très peu de personnes avaient réussi à passer à travers toutes ces fameuses barrières. Henri était l'un d'eux, et bizarrement, elle qui pensait toujours aux pires situations dans tous les cas, lorsqu'il s'agissait du jeune homme, elle n'y prêtait pas attention, ça ne lui traversait même pas l'esprit qu'il puisse y avoir un mauvais scénario. Elle profitait juste de chaque moment qu'elle passait avec lui.
Lorsqu'Henri lui parlait, ça l'apaisait un peu, elle avait envie de le croire, elle avait confiance en lui. Elle voulait se montrer forte alors elle ravalait les larmes qui continuaient de monter et qui ne demandaient qu'à couler. Non Ailynn essayait de se convaincre que ce qui venait de lui arriver n'était pas aussi important qu'elle ne l'imaginait, pourtant elle savait très bien qu'elle avait failli y laisser sa peau, et elle se demandait bien comment elle allait faire pour trouver la force nécessaire de tout oublier ou du moins de laisser tout ça de coté et ne rien montrer à ses frères et soeurs ce soir lorsqu'elle les verrait, c'était encore un autre problème.
Henri passa un bras autour de ses épaules et l'éloigna de la route, lui disant qu'il était là, elle le croyait et sans aucune hésitation, ça faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas fait confiance à quelqu'un de cette façon, elle n'avait aucun doute à son sujet. Elle ne put s'empêcher de lâcher un petit rire lorsqu'il dit que ça arrivait à tout le monde, c'était possible que ça arrive à plusieurs personnes, mais tout le monde ne risquait pas de se faire écraser par une voiture quand même, si ? Parce que si c'était le cas, c'est malheureux « C'est rassurant tout ça dis donc ! » elle secoua la tête, passa une main dans ses cheveux et souffla, fallait qu'elle passe à autre chose, il avait raison. « Merci infiniment, vraiment !! » elle lui adressa un petit sourire maladroit, elle ne savait pas ce qu'elle allait faire maintenant mais une était sure, elle ne voulait pas qu'il parte.
Suraj H. Hudson
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Sujet: Re: « sometimes, you need someone to bring you back to reality » • HENRI&AILYNN Dim 15 Juin 2014 - 20:28
Sometimes you need someone to bring you back to reality • Ailynn Miller & Henri Hudson
Il avait encore du mal à réaliser ce qui était en train de se passer. Sa vie n'avait pas été en danger, mais Ailynn, elle, avait manqué de peu de mourir sous les coups d'une voiture ou d'une autre. C'est fou la vitesse à laquelle les choses pouvaient aller. Et la façon à laquelle lui avait réagi. Par réflexe, il avait sauvé Ailynn. Mais quelque chose lui disait que ça avait été plus que ça. Comme si une partie de lui-même n'aurait jamais accepté de voir la jeune fille mourir devant ses yeux. Pourtant qui était Ailynn pour lui ? Vraiment. Actuellement, personne n'avait une place dans sa vie. Pas même ce père qu'il avait retrouvé et dont il voulait tout ignorer, sans y arriver. Il voyait sa vie comme un chemin dans lequel il croisait parfois des gens, mais jamais vraiment il ne s'attardait sur qui que ce soit. C'était comme s'il refusait d'avoir quiconque avec lui. Qui pouvait l'atteindre, s'il était seul ? Il voyait les choses d'une façon tellement triste et pourtant, il s'en contentait très bien. Mais aujourd'hui, c'était comme s'il comprenait qu'il avait fait une erreur en route. La vérité c'est qu'Henri aurait très bien pu voir Ailynn traverser la route et tout simplement crier, sans pour autant mettre sa vie en danger. Il était arrivé à un point où il était complètement indifférent envers le monde qui l'entourait et parfois, il s'en rendait compte et ça lui faisait mal de se dire qu'il était capable d'être ce genre de personne. Un véritable monstre. Mais pour la petite brune, il était capable de mettre sa propre vie en danger. Ça ne signifiait pas rien. Et ce n'était pas un acte de gentillesse venant de la part d'un ami. C'était autre chose et lui-même en était conscient. Les gens mourir, il le voyait souvent. Mais Ailynn, c'était inconcevable.
Depuis qu'il avait rencontré Ailynn, il avait pris l'habitude de la voir à la plage ou en dehors et même si le plus souvent, il restait assez discret sur lui-même, il ne pouvait s'empêcher que de s'ouvrir à elle d'une façon qui le dépassait complètement. Il avait parfois l'impression qu'elle cherchait, derrière cette carapace qu'il s'était construit, la personne qu'il était vraiment. Et quand il arrivait à rire avec elle, il se sentait coupable de pas être meilleur pour elle. C'était tellement confus dans sa tête que l'accident qui venait de se produire n'arrangeait en rien les multiples questions qui se faufilaient devant ses yeux.
Mais plus important encore, était à quel point il pouvait sentir son coeur se briser à l'image de la jeune femme, les larmes aux yeux. La savoir blessée ou triste tout simplement le pousser à faire ce qu'il s'était toujours refusé à faire depuis New York : il voulait essayer de la consoler, d'être présente pour elle et de l'aider à surmonter ce qu'elle était en train de traverser. C'était la preuve qu'elle avait plus d'importance à ses yeux que n'importe qui en ce monde. Il voulait prendre soin d'elle, la protéger. Il voulait la voir sourire, parce que quelque part, c'était comme ça qu'il l'avait connu et comme ça qu'il espérait la voir, toute sa vie. Il était cependant conscient que ce qu'elle venait de traverser n'était pas facile. Elle venait de voir la mort passer, trop près sans doute. En moins d'une fraction de seconde, tout aurait pu changer. La vie de ses proches comme la sienne. Elle aurait pu survivre, comme mourir. Quelque part, Henri savait qu'Ailynn serait assez forte pour surmonter tout ça. Il savait aussi, qu'il serait là pour l'aider. Et plus les secondes défilaient, plus ça lui faisait peur d'être ainsi avec elle. Il n'était pas le plus doué pour remonter le moral et à la réaction d'Ailynn il se sentie d'un coup gêner par sa bêtise. Ça ne lui était pas arrivé depuis tellement longtemps... Il ne savait alors pas quoi répondre, quand soudain Ailynn le remercier.
« - Ce n'est rien. » Il répondit à son sourire, maladroit aussi, avant de se détacher d'elle et de lui proposer tout simplement : « - Est-ce que tu veux qu'on aillent s'asseoir ? » Un parc, un banc, un peu de café, pas de voiture autour et juste de l'air pour respirer. Ça ne pouvait lui faire que du bien. « - Je peux te raccompagner chez toi, sinon. » puis il repris. « - Enfin, si tu veux. »
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Sujet: Re: « sometimes, you need someone to bring you back to reality » • HENRI&AILYNN Lun 25 Aoû 2014 - 14:16
« sometimes, you need someone to bring you back to reality »
Si elle avait envie de rentrer chez elle ? Vraiment tout sauf ça ! Elle ne voulait pas parler de cet incident à la maison, du moins pas tout de suite et peut-être uniquement sous la torture (ce qui pour elle représentait le débranchement de la box et donc plus de wifi), enfin qu'en dernier recours quoi. Les voitures, ça avait toujours été la hantise des Miller depuis la mort de leurs parents. Ils ne les voyaient pas d'une mauvaise façon, loin de là, ils avaient tous leurs permis au final mais apprendre qu'il y aurait pu avoir une nouvelle victime encore une fois à cause d'un véhicule, ça n'allait que remuer le couteau dans la plaie et même si le deuil était en parti fait depuis le temps, cela restait toujours un sujet sensible et ça risquait peut-être de ne jamais changer au final. Si un moment l'avait marqué à vie, c'était bien la souffrance qu'elle avait vu dans les yeux de ses frères et soeurs lorsqu'elle avait appris la perte de ses parents, avant au final de ressentir la même chose. Elle s'était retrouvée perdue, presque seule pendant un petit moment alors qu'elle était entourée mais elle avait perdue ses repaires. Et rentrer chez elle maintenant dans cet état était inimaginable, tout simplement car elle n'arriverait pas à jouer le jeu, à faire comme-ci rien n'était arrivé, il lui fallait au moins quelques heures. Et puis elle connaissait Mischa et elle se demandait si avec l'aide de Solan, elle ne l'enfermerait pas dans sa chambre pendant une semaine avant de reprendre le moindre risque, ils auraient même été capable de l'empêcher de faire le moindre truc à la maison. Elle était peut-être choquée sur le moment mais elle savait que ça n'allait pas l'empêcher de vivre, elle était jeune et elle avait encore beaucoup de chose à voir et puis elle était en vie, grâce à Henri. Elle était en un seul morceau (son âme peut-être un peu en veille) mais elle allait bien et il fallait qu'elle se force à revenir sur terre.
Cet état de choc même si compréhensible, ne lui ressemblait pas, Ailynn avait presque toujours été cette fille joyeuse et optimiste qui ne se laissait jamais abattre par qui ou quoi que ce soit. Elle avait été une gamine au sourire communicatif, qui éblouissait les gens lorsqu'elle entrait dans une pièce. Elle avait eu un passage à vide à ses neuf et dix ans avant de s'efforcer à la faire revenir cette fille joyeuse qu'elle était, même si ce n'était pas toujours le cas, elle faisait bonne figure et se disait qu'en se forçant, ça deviendrait réel. Il y avait une petite part de vrai, elle avait fini par redevenir l'optimiste de la famille, voulant arranger les petits soucis familiaux qui avaient lieux dans la demeure Miller. Si les gens ne pouvaient lui retirer quelque chose, c'était bien sa détermination. Elle essayait sans cesse de trouver une solution, une porte de sortie en cas de besoin.
« Je veux bien qu'on aille s'asseoir quelque part. » elle accompagna sa réponse d'un hochement de tête, et même si en parti Ailynn ne voulait pas rentrer chez elle, elle ne voulait pas non plus qu'il parte. Savoir Henri à ses cotés la rassurait, elle se sentait étrangement en sécurité lorsqu'il était là. Qu'il la prenne dans ses bras ou bien même qu'il l'a regarde, elle avait l'impression de compter pour quelqu'un. C'était peut-être juste une idée mais c'était le ressentit que la jeune femme avait. Elle pouvait être elle-même avec Henri, il ne la jugerait pas, probablement que s'engueuler lors de leur rencontre avait brisé la glace directement. Pourtant il venait de risquer sa vie pour la sauver et rien que de ne penser au fait qu'il aurait pu être blessé lui aussi lui fit mal au coeur, elle ne se le serait probablement jamais pardonné. Mais il était là et essayait de lui remonter le moral et de la rassurer alors que la jeune femme avait toujours le coeur qui bâtait à tout rompre dans sa cage thoracique. Elle souffla doucement, essayant d'évacuer la pression et ça marcha un peu à sa plus grande surprise. Elle faisait peut-être trop mais elle gérait mal les gros chocs. Elle releva la tête vers Henri et lui fit un petit sourire. Elle lui était tellement redevable qu'elle ne savait même pas comment l'exprimer.
Lorsqu'elle le regardait dans les yeux, elle pouvait voir qu'il avait souffert, probablement beaucoup plus qu'elle pourtant il n'en parlait jamais. Elle pouvait le comprendre dans un sens. On ne crie pas son histoire sur tout les toits et des fois, il s'avère être plus compliqué que prévu d'en parler ou même d'y penser. Mais lorsque Ailynn le voyait, elle avait envie de le voir heureux, parce que même si elle ne savait pas tout de lui, elle était sure d'une chose, il méritait d'être heureux. « Désolée de ne pas être trop bavarde. » elle secoua la tête, se sentant presque ridicule, avec Ailynn c'était tout l'un ou tout l'autre, soit elle ne disait pas grand chose, soit on n'arrivait plus à l'arrêter. Et souvent lorsqu'elle était stressée, elle se transformait en moulin à paroles qu'on n'arrivait plus à arrêter. Elle racontait tout ce qui lui passait par tête, des choses stupides ou bien sans rapport, certains lui disaient qu'elle avait peur du silence. « J'étais entrain de me dire que si je racontai ce qui s'est passé chez moi, je serai pas prête de ressortir de sitôt. » elle lâcha un petit rire, à peine audible, ok, elle était devenue totalement ridicule mais c'était une habitude chez elle. Elle ne savait pas comment le remercier et doutait de le savoir un jour mais elle voulait qu'il reste à ses cotés le plus longtemps possible, il arrivait à faire ce que peu personne n'arrivait : l'apaiser et la faire sentir vivante.
Suraj H. Hudson
BAD COP
› MESSAGES : 400 › EMMENAGEMENT LE : 12/05/2013 › AGE : 36 › STATUT CIVIL : FOREVER ALONE ; › QUARTIER : PACIFIC LANE ; › PROFESSION/ETUDE : ANCIEN JOURNALISTE AU NEW YORK TIMES ; PROF D'HISTOIRE AU LYCÉE ; TENTE DE RETROUVER UN JOB AU HUNTINGTON DAILY ; › HB AWARDS : (2013) FAMILLE EN OR ; MEILLEUR TRIANGLE AMOUREUX AVEC LAILA ET AILYNN ; (2014) FAMILLE EN OR (2015) MEILLEUR PERSONNAGE U CAN'T BUY HAPPINESS ; FAMILLE EN OR ; (2016) FAMILLE EN OR ;
› DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : ADITYA ROY KAPUR ; › COPYRIGHT : ELOW'
Sujet: Re: « sometimes, you need someone to bring you back to reality » • HENRI&AILYNN Sam 30 Aoû 2014 - 20:48
"Sometimes you need someone to bring you back to reality."
HENLYNN ▲
Il n'avait rien fait d'extraordinaire. Du moins, c'est la sensation qu'il avait eut. C'était comme normal de protéger Ailynn. Comme si, depuis le temps qu'il la connaissait maintenant, c'était normal d'être là pour elle. C'était compliqué dans sa tête, Henri ne savait pas trop quoi dire ou faire. Il voulait être certain que la jeune fille allait mieux, être certain qu'elle penserait à ça comme un léger écart. Il ne voulait pas qu'elle s'inquiète ou qu'elle culpabilise de quoi que ce soit. Henri avait réussi à être là au bon moment, c'était tout ce qui comptait. Maintenant, si pour lui c'était facile de voir passer la mort devant ses yeux, ça ne l'était sans doute pas pour l'étudiante. Elle avait manqué de peu de finir très mal. Il imaginait très bien que ce qu'elle pouvait ressentir à ce moment-même. Ce qui le perturbait, par contre, c'était la façon dont il avait agi. Il savait très bien qu'il aurait pu voir la chose et ne rien faire, mais là, il avait foncé. Quelque chose chez Ailynn éveillait des choses en lui, des choses qu'il ne pensait plus jamais ressentir ou vivre. Depuis New York le monde d'Henri ne se résumait qu'à un vide, toujours aussi fortement présent dans son coeur. C'est fou ce que le simple fait d'aimer avait causé en lui. La nombre de choses que ça avait changé, bouleversé. Quelqu'un qui l'avait connu à Londres dirait qu'il était devenu l'opposé même du Henri de l'époque. Qu'il était même plus dur, plus froid, plus cruel que ce qu'il avait un jour pu être. Mais quoi que face le prof d'histoire, les problèmes le rattrapaient toujours. C'était comme inévitable chez lui. Il n'y avait pas de paix possible, il n'y avait que la vie qui continuait son chemin et lui qui essayait de réduire au minimum.
Visiblement, Ailynn voulait aller s'asseoir et là tout de suite elle était la priorité. Alors, tout en filant dans la rue, il chercha un endroit où s'asseoir, ou se poser. Elle avait sans doute besoin de se retrouver loin d'une route, loin du monde et surtout loin des voitures et du bruit de la ville. Elle venait de subir un énorme choc, il le savait. Elle avait besoin de calme, de temps. Il fallait qu'elle comprenne que le monde n'était pas en train de tourner trop vite, qu'elle pouvait prendre les choses positivement. Que tout allait bien.
« - Ce n'est pas grave. Je ne suis pas très bavard non plus. » Parler. S'ils s'étaient connus plus tôt, elle aurait connu le moulin à parole que c'était. Il parlait de tout et de rien, habitué à garder un oeil sur tout pour se métier de journaliste. Aujourd'hui, il faisait rarement des commentaires historiques lié à ses connaissances. Alors, il n'en voulait pas à Ailynn, surtout pas après ce qui s'était passé. Il n'allait pas lui demander de se forcer à être comme elle est tous les jours, ça serait inutile. Henri aperçu l'entrée d'un parc, et fit signe à Ailynn de venir par là. C'est fou comme il suffisait parfois juste de passer par une entrée pour tout simplement sentir qu'on était plus dans un même endroit. L'ambiance, les bruits, tout était différent.
« - Tu es une grande fille. Ils seront inquiets, mais ça passera. » Il marqua une pause avant de rajouter. « - Et tu n'as pas forcément besoin de leurs dires. Tu n'es pas blessé, alors tu as évité le pire. Tu les inquiéterais pour rien, je pense. Ça nous arrive à tous de ne pas faire attention à un moment donné, crois-moi. » Il remarqua qu'un peu plus loin se trouvait un stand avec des friandises et des boissons. Il se disait qu'elle avait besoin de boire un petit quelque chose, un café sans doute. Elle avait aussi sans doute besoin de s'arrêter un moment avant de reprendre le cours de sa journée. C'est fou la façon dont Henri était attentionné avec elle. La façon dont il faisait tout pour être certain que ça allait. Il appréciait Ailynn. Il l'appréciait un peu trop même...
« - Tu veux boire quelque chose, un café ? Où manger une barbe à papa ? » Il lui offrit un sourire, un brin taquin. Et l'espace d'une seconde il eut un frisson. Il y avait deux façons de sourire. L'une était pour cacher sa peine. Cette espèce de faux sourire, rapide, mais efficace, qui ne nous fait pas passer pour un insensible et qui à côté cache à quel point vous avez mal. Mais cette fois, Henri avait souri de la seconde façon : Il avait souris de manière à faire oublier la peine des autres et ici, il visait la peine et le choc d'Ailynn. Il n'avait pas agis comme ça depuis longtemps, mais il ne s'y attarda pas. Il voulait réellement qu'Ailynn aille mieux. C'était tout ce qui comptait actuellement, le reste, lui-même, ça n'avait pas d'importance.
« - Tu sais, tu ne devrais pas trop t'en faire pour ce qui viens de se passer. Ça t'apprendra à faire plus attention la prochaine fois, c'est tout. Ne te focalise pas sur ce qui pouvait arriver, focalise toi sur ce que ça t'as appris. Tu vois ce que je veux dire ? » Il s'arrêta devant le stand, rajoutant : « - J'ai failli mourir sous un bus moi, à New York, mais regarde. J'suis bien là et j'te pique ta vague quand tu veux. » Il ria légèrement avant de rajouter. « - Bon, tu veux quoi ? J'hésite à me prendre une gaufre du coup. »
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