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| Serena - Why did loving someone cause such suffering ? - terminée | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Serena - Why did loving someone cause such suffering ? - terminée Sam 31 Mai 2014 - 10:24 | |
| « Dans la vie, les choses qui ont le plus de valeur sont celles qui n'ont pas de prix. » FICHE D'IDENTITE
✿ NOM : Winston ✿ PRÉNOMS : Serena Hope ✿ SURNOMS : Aucun ✿ AGE : 23 ans - ✿ DATE DE NAISSANCE : 17 décembre 1990 ✿ NATIONALITÉ : américaine ✿ SEXUALITÉ : Hétérosexuelle ✿ SITUATION AMOUREUSE : Célibataire ✿ EMPLOI/ETUDES : Etudiante en droit ✿ NOM DU QUARTIER : Pacific Lane ✿ ANIMAUX DE COMPAGNIE : Aucun ✿ CHIFFRE PORTE BONHEUR : le 6
| LE CARACTÈRE
Je suis bavarde. J'ai toujours aimé les gens, j'ai toujours aimé la convivialité. Mais à trop parler, je sais que je peux en agacer certains. Qu'ils se rassurent : Je sais aussi me taire. Et si avant j'aurais pu parler pendant des heures, ces dernières années m'ont changée, et m'ont appris me taire. A ne jamais rien dire. A tout garder pour moi. Même les sentiments que je ressens.
Je suis secrète. Avant, je n'avais aucun secret pour personne. On pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert. Mais cette période est révolue. Me renfermant sur moi-même, j'ai appris, ces dernières années, à garder beaucoup de choses pour moi. Et si, par le passé, je n'avais de mystères pour personne, à présent, beaucoup de ceux qui m'ont connue doivent me trouver mystérieuse. Le suis-je réellement, dans le fond ? Je ne pense pas. Mais je le reconnais, le silence amène le mystère. Alors, disons que je l'amène sans réellement le vouloir, car je me passerai bien des questions indiscrètes que beaucoup peuvent poser par curiosité.
La curiosité, parlons-en ! Je suis curieuse. Je l'ai toujours été à vrai dire. C'est peut-être ce qui a fait de moi une si bonne élève lorsque j'étais plus jeune. Je me suis toujours intéressée à beaucoup de choses, et à beaucoup de gens, aussi. Et ma curiosité, je le reconnais, m'a beaucoup servi, par le passé. Parce qu'elle m'a bien souvent amenée à m'intéresser à des personnes auxquelles je n'aurais peut-être pas fait attention en temps normal. Parce qu'elle m'a aussi ouvert l'esprit, et rendue meilleure. Plus tolérante. Plus douce.
J'ai toujours eu un côté d'éternelle optimiste, ce qui m'amène à faire confiance à tout le monde, ou presque. Certains disent que je suis naïve. Ils n'ont peut-être pas tord. Je préfère être naïve que méfiante. J'étais, et je serais toujours une jeune fille très généreuse, et très loyale, tant en amitié qu'en amour. Lorsque je donne mon coeur à quelqu'un, je le fais avec sincérité. Parce que le mensonge me révulse. Peut-être aussi parce que je suis une mauvaise menteuse, dans l'ensemble. Mais cela ne fait pas de moi une sainte, loin de là.
Malgré tout, on peut dire de moi que je suis une jeune fille au tempérament bien affirmé et au caractère bien trempé.
Avant, je croyais en l'amour. Mais depuis qu'on me l'a pris, je n'y crois plus. J'ai bien eu une relation après Luka, mais celle-ci n'a pas duré. Je n'arrivais pas à m'y investir. Je vis dans les regrets, et la culpabilité, car à ce jour, ce que je regrette le plus reste sans aucun doute la famille que j'aurais pu former avec Luka, si la vie ne me l'avait pas pris.
J'ai tenté de reconstruire ma vie toute entière. Je n'aurais certainement pas pu le faire sans ma famille et mes amis. A ce jour, c'est pour eux que je tente de garder la tête haute. Un jour peut-être, je n'aurais plus à faire semblant, peut-être que j'apprécierai sincèrement chaque instant que m'offre la vie. En attendant, j'avance, mais à petits pas. Etape par étape. Sans trop espérer de l'avenir, par peur d'être déçue.
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NOUS AVONS TOUS UN PASSE, UN PRESENT ET UN FUTUR.
2008. Le droit. Défendre les plus démunis, leur rendre justice : j'avais pensé que c'était ce qui donnerait un sens à ma vie. Longtemps, j'ai cru que c'était ce qui me passionnerait, ce qui me ferait me lever tous les matins... et ce, jusqu'à ce que je parte faire mes études à l'étranger, en Russie, plus exactement. Un an. Je bénéficiais d'une année entière pour m'épanouir, loin du cocon familial. Un an pour tenter tant bien que mal de comprendre le pseudo-charabia que tous m'adressaient. Un an pour découvrir une autre culture, tellement différente de la mienne ! Un an pour m'accoutumer aux températures quasi-polaires, et à cette boisson que tous affectionnaient – la vodka. Un an. Ca me semblait si long, en partant, en laissant derrière moi mes parents, et ma petite sœur. Ca me semblait une éternité, et pourtant... Pourtant, une fois sur place, le temps a défilé comme jamais.
Un sens. Ma vie en a eu un ce jour d'octobre où je me suis installée à côté de ce jeune homme aux boucles blondes et au visage enfantin. Il contrastait tellement, avec le reste de l'amphi. Il me jeta un rapide regard quand je m'installai, mais je n'en tins pas rigueur, sortant mes affaires et commençant à prendre des notes alors que le cours commençait. À mesure que les minutes s'écoulaient, je pouvais sentir son regard posé sur moi, m'observant – me scrutant presque avec minutie. Alors, je détournai la tête à mon tour, mes yeux croisant les siens pendant quelques secondes avant qu'il ne se décide à les détourner, comme pris en faute dans une quelconque contemplation. Un sourire naquit sur mes lèvres alors que je continuai de l'observer, en silence, admirant malgré moi le reflet du soleil dans ses boucles. Pour une raison qui m'était encore inconnue, il m'intriguait. Mieux encore, il me fascinait. À cet instant, je l'ignorais encore, mais j'étais en train de tomber amoureuse.*** On dit que l'amour ne connait pas les différences. C'était vrai. Malgré la barrière de la langue, je me suis surprise à aimer Luka, à aimer cette façon qu'il avait de plisser les yeux tout en écrivant, cette manie qu'il avait, aussi, de placer son crayon derrière son oreille lorsqu'il n'écrivait plus. J'aimais aussi son sourire. Pas celui qu'il adressait à tous, non : juste celui qu'il ne réservait qu'à moi. Et même si je pouvais ressentir tous ces sentiments naissants, je les gardais pour moi, sachant pertinemment qu'ils ne nous mèneraient à rien : après tout, lui avait sa vie en Russie. La mienne, ici, n'était que temporaire, et je refusais de m'attacher à lui. C'était sans compter sur son charme, sur ces longues soirées passées à ses côtés, à tenter d'apprécier la vodka. C'était sans compter sur cette attirance qui me poussait vers lui et ce, sans que je puisse lutter. Notre premier baiser marqua le début de notre histoire. Et, même si j'avais beaucoup bu ce soir là, je ne regrettais rien, non. L'alcool, la joie d'être à ses côtés avaient eu raison de moi, et des barrières que j'avais voulu ériger autour de mon cœur. Je l'aimais. J'étais heureuse. Heureuse quand, pendant le cours, je m'emparais doucement de sa main et qu'il serrait la mienne en retour, comme pour me retenir à ses côtés. Heureuse quand, pendant l'hiver, je le serrai fort contre moi pour me réchauffer. Heureuse quand j'entendais son rire résonner dans la pièce. J'étais heureuse à ses côtés, tout simplement. Jamais je n'aurais pensé pouvoir ressentir une chose pareille, pour quiconque. L'amour, le vrai, était transcendant. Il faisait de moi quelqu'un de meilleur, il entretenait en moi tous ces espoirs de petite fille, que je n'avais jamais vraiment perdus : celui de fonder un jour une famille, de me marier avec un homme que j'aimais et ce, peu importe nos différences.
Notre première fois ensemble était aussi ma première fois tout court. L'instant fut magique, à la hauteur des rêves que j'avais eue, plus jeune, pour ce moment si précieux. Dans ses bras, j'en oubliais le monde entier, la barrière de la langue, et mon retour futur aux Etats-Unis. Plus rien ne comptait, si ce n'était son corps contre le mien, son souffle chaud contre ma poitrine, ses mains effleurant tendrement ma peau. Il était doux, maladroit, parfois, tout comme moi, mais je m'en fichais. Car rien ne comptait plus que cet instant, cette union qui faisait de moi une femme à part entière. Oui, de bien des égards, je pouvais dire que Luka avait fait de moi la femme que j'étais à présent. Pas seulement parce que je m'étais offerte à lui, cette nuit là, mais aussi et surtout, parce qu'il m'avait appris à aimer.
Naïvement, et bien que je doive retourner aux Etats-Unis dans les mois à venir, j'imaginais que notre histoire durerait toujours. Parce que ces quelques mois à ses côtés m'avaient fait réaliser que je n'envisageais plus la vie sans lui. Sans lui dire, j'avais tenté de prolonger mon visa, en vain. Il me faudrait rentrer chez moi dans quelques mois, mais j'imaginais qu'on trouverait une solution. En attendant, je profitai de chaque instant passé à ses côtés, sans me douter que notre séparation viendrait plus tôt que je ne l'aurais songé.2009. Nous étions en retard, ce matin-là. Le réveil n'avait pas sonné, et il s'était préparé à la hâte pour ne pas manquer le train qui le ramènerait chez lui, auprès de sa mère, pour quelques jours.
« Tu as oublié ton pull ! », lançai-je, dans un russe très approximatif, alors qu'il enfilait son manteau et que nous nous apprêtions à partir pour la gare. « Garde-le. », me répondit-il, dans un sourire, avant d'ajouter, « Il te tiendra chaud en mon absence. »
J'esquissai un sourire à mon tour, avant de me blottir dans ses bras, et de l'embrasser. Je saisis finalement le manteau qu'il me tendait, l'enfilant bien rapidement tandis que nous partîmes pour la gare tous les deux. Heureusement pour nous, le train avait quelques minutes de retard. 7 minutes, pour être exacte. Ma main dans la sienne, je l'accompagnai jusque dans son compartiment, avant de redescendre du train en sa compagnie. Je serrai fort sa main, comme pour le retenir, comme pour lui dire de ne pas partir. Quelque part, je ne voulais pas le quitter. Parce que, cette séparation était la première depuis le début de notre relation. Passant mes mains autour de son cou, je l'embrassai tendrement, avant de caresser sa joue avec douceur. « Je t'aime », souffla-t-il, en anglais, ce qui me fit sourire tandis que je répondais, à mon tour, mais en russe, « Je t'aime ».
Sur ces mots, je m'éloignai, sans un regard pour lui. Je traversai la foule, le cœur lourd, la gorge nouée, quand j'entendis mon prénom prononcé avec cet accent si particulier. Je me retournai pour l'apercevoir, plus loin, encore sur le quai. Je le rejoignis en quelques secondes à peine, me blottissant à nouveau dans ses bras une dernière fois. Le contrôleur du train siffla finalement, et je me détachai de lui difficilement. Je le regardai monter, s'installer, me faire des signes à travers la vitre. J'étais seule sur le quai, j'avais froid. Terriblement froid. Je lui adressai un signe de la main tandis que le train démarrai. Je restai ainsi, figée, jusqu'à ce que le train disparaisse à l'horizon, puis, je rentrai finalement à mon appartement, enfilant le pull qu'il m'avait laissé avant de m'emparer de mon téléphone pour lui envoyer un dernier message : « Reviens moi vite, je t'aime. »*** Le silence. C'était tout ce à quoi j'avais eu droit, après son départ. J'avais tenté de le joindre, plusieurs fois, mais je tombais toujours sur la messagerie. Une rumeur courait sur le campus, à son sujet. Certains disaient que sa mère était morte, que sa famille était liée à des histoires louches, des histoires qui lui avaient coûté la vie à lui aussi. Je n'y croyais pas. Je refusais d'y croire. Je refusais de renoncer à notre histoire. Après trois semaines de silence, je décidai de louper les cours, prenant finalement un billet de train pour Nijni-Novgorod. Lorsque j'arrivais dans cette ville où il avait grandi, je n'eus aucun mal à trouver la maison de sa famille et ce, malgré mon russe très approximatif. Tout le monde ne parlait plus que de ça, du décès de sa mère, de ce règlement de compte. Lorsque j'arrivai finalement devant son ancien domicile, je remarquai les scellés de la police sur la porte. Un officier qui passait par là m'arrêta, me demandant ce que je venais faire ici. Je n'eus pas le temps de répondre qu'il m'embarquait dans sa voiture de patrouille, direction le poste de police. Là bas, plusieurs agents tentèrent de me faire parler, de me faire expliquer les raisons de ma présence ici. Hélas pour eux, je comprenais mieux le russe que je ne le parlais, et je fus seulement capable de leur dire que je cherchais Luka. L'un d'eux rit, tandis qu'un autre m'adressa un regard désolé. Malgré la barrière de la langue, je compris la phrase qu'il prononça « Il doit être mort, à l'heure qu'il est. ».
À mon retour à Moscou, je contactai finalement ma mère qui s'était inquiétée de ne pas avoir eu de mes nouvelles récemment. Je lui expliquai ce qui était arrivé à Luka, ce à quoi elle me répondit que je devais quitter la ville, qu'il était trop dangereux pour moi de rester en Russie. Je refusai, obstinée, espérant encore le voir franchir la porte de mon appartement avec son sourire radieux. Les jours s'écoulèrent et, rapidement, lorsque j'essayai à nouveau de le joindre sur son téléphone, la voix d'une opératrice m'annonça que la ligne était résiliée.
« Bonjour, Serena »
La voix de Daniel me sortit de mes pensées. Je relevai la tête dans sa direction, avant de le saluer d'un signe de tête.
« La ligne a été coupée... », soufflai-je, en regardant mon téléphone, dans l'espoir, peut-être, de le voir sonner, d'entendre à nouveau la voix de Lucas... 4 semaines. Ca faisait quatre semaines maintenant qu'il avait disparu, et que j'espérais naïvement le voir franchir à nouveau le seuil de la porte. « Tu as trouvé quelque chose ? », demandai-je finalement, tandis qu'il s'installait sur le canapé, à mes côtés. Daniel était un ami de la famille. C'était aussi un détective privé que ma mère avait engagé, pour enquêter sur Luka. Je savais que, dans le fond, elle se fichait pas mal de ce qui lui était arrivé. Tout ce qui lui importait, c'était d'abord et surtout de s'assurer que je ne risquais rien à Moscou.
S'emparant du dossier qu'il avait posé sur la table basse, Daniel me le donna, avant de se lancer dans des explications : « Il semblerait que son grand-père était effectivement impliqué dans des affaires louches. Il faisait affaire avec des gens pas très recommandables. Ils ont tué sa mère, en guise de représailles. Les policiers ont retrouvé des traces ADN correspondant à Luka sur le corps de sa mère. » D'accord. Ca voulait donc dire qu'il avait découvert le corps de sa mère. Et ensuite ? Où était-il allé ? Avait-il une piste, de ce côté là ? « Une employée de la gare dit l'avoir aperçu, ce soir là. Elle pense qu'il est monté dans un train, mais n'en est pas certaine. » « Elle n'en est pas certaine ? C'est pas son boulot, de savoir où vont les voyageurs ? », m'agaçai-je, bien malgré moi, balançant le dossier par terre, tandis que Daniel baissait la tête quelques secondes. « Serena, j'ai cherché partout... et je n'ai rien trouvé. » « Ce qui veut dire ? » « Ce qui veut dire que, selon moi... Luka est très probablement décédé, à l'heure qu'il est. »
Je secouai la tête, avant de me relever pour faire les cent pas dans la pièce. Non. NON ! Ce n'était pas possible. Il ne pouvait pas être mort, pas lui ! Je refusais d'accepter la vérité, et pourtant, je devais me rendre à l'évidence : Si Luka était encore en vie, il serait revenu. À défaut de le faire, il m'aurait certainement contactée. Jamais il n'aurait pu me laisser ainsi. Je fermai un instant les yeux, sentant les larmes me gagner. Je n'avais fait que ça, en 4 semaines : pleurer, et espérer. À ce jour, ni l'un ni l'autre ne m'avaient apporté ce que je désirais par dessus tout : retrouver Luka.
« Je comprends que ça soit dur à accepter... », souffla Dan, en se relevant du canapé et en s'approchant de moi. « Mais ça va aller... », enchaina-t-il, en passant ses mains sur mes épaules.
Je secouai à nouveau la tête. Non, ça n'allait pas aller. Parce que l'homme que j'aimais était certainement mort, à l'heure qu'il était. Mort, dans des conditions sordides, sans même savoir combien je l'aimais. Mort, avant même d'avoir pu savoir cette chose que je venais moi-même de découvrir.
« Je suis enceinte... », articulai-je, entre deux sanglots, alors que je sentis l'étreinte de Dan se resserrer autour de moi.
Mon retour aux Etats-Unis fut plus difficile encore que tout ce que j'avais imaginé. Je ne pouvais m'empêcher de penser à Luka, et chaque pensée pour lui réveillait cette douleur lancinante qui paralysait mon cœur. Cet enfant que je portais, je ne pouvais pas le garder. J'avais songé à cette éventualité, à Moscou, persuadée alors du retour de Luka dans ma vie... J'avais voulu garder cet enfant, parce qu'il était une partie de lui, et qu'il était le fruit de notre amour... Mais à présent, maintenant que la dure réalité s'était imposée à moi, je n'étais plus très sûre de pouvoir élever cet enfant seule. Pas que ça soit un problème, financièrement parlant – mes parents avaient le moyen de m'aider de ce côté là, et me soutiendraient, quoi qu'il arrive – mais je savais que mener à terme cette grossesse me ferait plus de mal que de bien. Parce que, mettre cet enfant au monde, c'était prendre le risque d'avoir, au quotidien, ce petit être qui me rappellerait son père et la douleur que j'éprouvais à l'idée de l'avoir perdu.
Ce fut la décision la plus difficile que j'eus à prendre. Il me fallut plusieurs semaines, plusieurs mois même, avant d'envisager de sortir à nouveau, de reprendre une vie sociale normale, et de reprendre mes études. Il me fut difficile, d'avancer, de poursuivre ma vie avec le fantôme de Luka, le souvenir de notre histoire, et la culpabilité qui me rongeait à l'idée d'avoir mis un terme à la vie de notre enfant. Décembre 2013 Sarah et moi tentions tant bien que mal de nous frayer un chemin parmi les passants. En cette période de fêtes, les gens étaient de sortie, faisant ici et là leurs derniers achats avant Noël. Pour moi, cette période était surtout synonyme de retrouvailles avec ma petite sœur. Ma main dans celle de Sarah, je profitai de sa présence à Huntington Beach autant que possible. C'était la première fois que je la voyais depuis des mois, depuis qu'elle avait quitté la ville, en juillet dernier, pour faire ses études à l'étranger. Son départ avait réveillé en moi des souvenirs douloureux, ceux de cette époque où j'avais tout quitté moi aussi pour me rendre à Moscou... je tentai tant bien que mal de ne pas y songer, et j'y arrivais la plupart du temps, occultant presque la douleur, mais certains jours, cette dernière était insupportable.
Je me concentrai sur ses paroles, comme pour ne pas songer à tout ça, l'entendant me vanter les mérites de la France où elle étudiait pour quelques mois, dans une grande université parisienne. Nous quittâmes le magasin de lingerie dans lequel elle m'avait trainée, avant de prendre la direction d'une chocolaterie où elle voulait s'arrêter pour acheter un souvenir de notre pays pour ses amis restés en France. Détournant le regard en direction de la chocolaterie, je m'arrêtai cependant net lorsque, au milieu de la foule, il me sembla apercevoir des boucles blondes qui me semblaient familières. L'homme se détourna, et mon cœur manqua de s'arrêter. C'était Luka. Il était là, au milieu des passants. Il était là. Il était en vie. L'espace d'un instant, j'oubliai presque de respirer. Dans un élan de désespoir – ou d'espoir, peut-être ? - je lâchai la main de Sarah, avant de me précipiter vers lui. La foule était dense, je tentai de la traverser, poussant ici et là les badauds tandis que Sarah hélai mon prénom.
« Serena ! »
Je ne l'entendais déjà plus, courant à en perdre haleine derrière cette silhouette qui m'était si familière. Je savais que c'était de la folie, mais je n'en avais que faire. Je courus derrière lui, espérant naïvement pouvoir le rattraper, traversant la rue sous les klaxons des voitures, manquant presque de me faire renverser.
Je m'arrêtai après quelques minutes, essoufflée, et plus réellement certaine de ce que j'avais vu. J'avais certainement eu une hallucination. Mais pourtant, ça m'avait semblé si réel ! Mon cœur battait à tout rompre, non pas à cause de la course, mais aussi et surtout à cause du sentiment que cette vision avait réveillé en moi. Cet espoir que j'avais tenté de repousser malgré moi et auquel je ne m'étais pas raccrochée, pour tenter de poursuivre ma vie, comme je me le devais, pour moi, mais aussi et surtout pour ma famille.
« Serena ! Mais t'es malade ou quoi ?! », m'interpella Sarah en arrivant à ma hauteur, à bout de souffle. « Qu'est-ce qui t'a pris de t'enfuir comme ça ? » « J'ai... j'ai cru apercevoir quelqu'un. », me contentai-je de répondre, en guise d'explication, tandis que je cherchai Luka dans la foule, en vain. Machinalement, je posai ma main sur ma montre, sa montre, celle-là même qu'il avait oublié dans mon appartement le jour de son départ. « Viens, on rentre à la maison. », me souffla Sarah, en s'emparant de mon bras, et en m'entraînant dans la direction opposée de celle que je venais de prendre. DERRIÈRE L’ÉCRAN
✿ Coucou tout le monde, je débarque sur H.B alors que personne ne me connaît alors autant faire les choses bien non ?! Tout d'abord il faut savoir que dans le monde des forums mon pseudo est crystal, tandis que mon prénom est Mélody. Je suis âgé(e) de 22 ans et je vis actuellement du côté de l'ouest de la France. Ce que je fais dans la vie ? ça ne vous regarde pas :p Passons aux choses sérieuses, j'ai connu ce forum sur PRD, ma première impression en le voyant a été très positive : le design est agréable, le forum est bien construit (je déteste les fo's bourrés de fautes) et surtout actif. Côté rp je vous préviens que mes fréquences de connexion seront de 5/7 et que mon niveau rp est de 1 000 mots environ, même s'il m'arrive (souvent) de faire beaaaaucoup plus. Mais je tente de me limiter niveau pavés (a). Concernant mon personnage j'ai choisi Felicity Jones comme célébrité, pas mal non ? Si vous avez bien lu ma fiche vous savez d'avance que je choisi u can't buy happiness comme groupe ! Au faite j'allais oublier le code du règlement je le connais et il a été validé par Neela. A bientôt sur le forum ♥
Dernière édition par Serena H. Winston le Sam 31 Mai 2014 - 16:22, édité 5 fois |
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| Sujet: Re: Serena - Why did loving someone cause such suffering ? - terminée Sam 31 Mai 2014 - 10:46 | |
| Bienvenue ! |
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| Sujet: Re: Serena - Why did loving someone cause such suffering ? - terminée Sam 31 Mai 2014 - 11:25 | |
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| | | Imran Johar MISTER MAYOR
› MESSAGES : 624 › EMMENAGEMENT LE : 01/12/2013 › AGE : 45 › STATUT CIVIL : VEUF, EN COUPLE AVEC NEELA MEYERS ; › QUARTIER : PALM AVENUE AVEC SA COUSINE ET SON NEVEU ; › PROFESSION/ETUDE : MAIRE D'HUNTINGTON BEACH, PIANISTE, ECRIVAIN, PSYCHIATRE, PSYCHOLOGUE ET CHEF DU DEPARTEMENT DE PSYCHIATRIE DE L'HOPITAL ST-JOHN ; › HB AWARDS : (2014) MEILLEUR PERSONNAGE MONEY DOESN'T MAKE HAPPINESS ; PERSONNAGE LE PLUS MÉCHANT ; COUPLE LE PLUS IMPROBABLE AVEC NEELA ; COUPLE QUI DEVRAIT SE FORMER AVEC NEELA ; SEX SYMBOL SENIOR (2015) MEILLEUR PERSONNAGE MONEY DOESN'T MAKE HAPPINESS ; MEILLEUR PERSONNAGE MASCULIN ; COUPLE DE L'ANNEE AVEC NEELA ; PERSONNAGE LE PLUS MECHANT ; SEX SYMBOL SENIOR ; HOMME PARFAIT ; MEILLEUR FACEBOOK ; SECRET LE PLUS INTÉRESSANTE . (2016) MEILLEUR PERSONNAGE MONEY DOESN'T MAKE HAPPINESS ; MEILLEUR PERSONNAGE MASCULIN ET ORIGINAL; COUPLE DE L'ANNEE AVEC NEELA ; PERSONNAGE A LA VIE LA PLUS COMPLIQUÉE ; SEX SYMBOL SENIOR ; MEILLEUR SECRET DÉVOILÉ › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : FARHAN AKHTAR, THE SPICY ONE. › COPYRIGHT : ELOW' + DELICIOUS-FARHAN (GIFS)
| Sujet: Re: Serena - Why did loving someone cause such suffering ? - terminée Sam 31 Mai 2014 - 13:01 | |
| Bienvenue sur HB |
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| Sujet: Re: Serena - Why did loving someone cause such suffering ? - terminée Sam 31 Mai 2014 - 13:10 | |
| Ailynn, Imran, merci à vous deux :#33: ! Luka, merci pour ton accueil et ton magnifique scéna ! 4545 Merci aussi de me laisser le tenter |
| | | Neela Meyers THIS WORLD IS MINE
› MESSAGES : 12654 › EMMENAGEMENT LE : 02/03/2013 › AGE : 38 › STATUT CIVIL : en relation passionnelle avec son cheeseburger parce qu'il n'y a que ça de vrai. en couple avec imran devil johar et il est boiling hot. maman de la petite maya meyers aka cutest baby girl ever. › QUARTIER : presidente drive. › PROFESSION/ETUDE : médecin, chirurgien cardiaque. › DOUBLE COMPTE : naya m. quinton, la garce sublimissime que tout le monde déteste + taleisha campbell, aka da delicious cookie. › CELEBRITE : vidya balan. › COPYRIGHT : ranipyaarcreation.
| Sujet: Re: Serena - Why did loving someone cause such suffering ? - terminée Sam 31 Mai 2014 - 15:23 | |
| bienvenue parmi nous et très bon choix de scéna |
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| Sujet: Re: Serena - Why did loving someone cause such suffering ? - terminée Sam 31 Mai 2014 - 15:26 | |
| Bienvenue! Ton avatar est trop trop trop mignon Felicity est adorable |
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| Sujet: Re: Serena - Why did loving someone cause such suffering ? - terminée Dim 1 Juin 2014 - 0:33 | |
| J'approuve cette fiche de tout mon petit coeur |
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| Sujet: Re: Serena - Why did loving someone cause such suffering ? - terminée Dim 1 Juin 2014 - 1:04 | |
| Merci Neela ! Il m'a tout de suite tapé dans l'oeil, je voulais absolument le tenter ! Merci Donovan ! Oui, elle est troooop choupette dessus, j'adore ! :49: Et Luka... Merci mille fois de me laisser cette chance, vraiment ! |
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| Sujet: Re: Serena - Why did loving someone cause such suffering ? - terminée Dim 1 Juin 2014 - 19:04 | |
| La personne est belle sur l'avatar Bienvenue ! |
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| Sujet: Re: Serena - Why did loving someone cause such suffering ? - terminée Lun 2 Juin 2014 - 13:44 | |
| Bienvenue parmi nous |
| | | Neela Meyers THIS WORLD IS MINE
› MESSAGES : 12654 › EMMENAGEMENT LE : 02/03/2013 › AGE : 38 › STATUT CIVIL : en relation passionnelle avec son cheeseburger parce qu'il n'y a que ça de vrai. en couple avec imran devil johar et il est boiling hot. maman de la petite maya meyers aka cutest baby girl ever. › QUARTIER : presidente drive. › PROFESSION/ETUDE : médecin, chirurgien cardiaque. › DOUBLE COMPTE : naya m. quinton, la garce sublimissime que tout le monde déteste + taleisha campbell, aka da delicious cookie. › CELEBRITE : vidya balan. › COPYRIGHT : ranipyaarcreation.
| Sujet: Re: Serena - Why did loving someone cause such suffering ? - terminée Lun 2 Juin 2014 - 20:08 | |
| désolée encore de t'avoir fait attendre ces quelques jours tout est parfait pour moi, je n'ai rien à redire et hâte d'en voir plus de Serena dans les rps ! je te valide VOUS FAITES OFFICIELLEMENT PARTIE DE HUNTINGTON BEACH bienvenue parmi noustoutes nos félicitations ! votre fiche vient d'être validée et vous faites officiellement partie des habitants de huntington beach. les portes de la ville vous sont grandes ouvertes, vous pouvez commencer dès maintenant vous y promener et commencer votre jeu. mais, avant d'aller plus loin, ne vous invitons à consulter le guide de la ville qui vous sera certainement utile :
- vous pouvez dans un premier lieu préciser votre métier ou étude, ainsi qu'à décider quel sera votre logement.
- si vous vous retrouvez complètement perdu dans les rues de la ville, sachez qu'un salon de parrainage est à votre disposition. tout ce qu'il vous reste à faire c'est de demander d'avoir un parrain qui vous servira de guide touristique et vous aidera à retrouver vos repères plus rapidement.
- vous avez également la possibilité de constituer vos propres carnets de relations et de rencontres. eh oui ! il ne faut pas oublier qu'avoir une vie sociale palpitante vous aidera à mieux vous épanouir !
- si vous vous attendez à ce que des personnes proches, amis ou ennemis, viennent vous rejoindre à huntington beach, n'oubliez pas qu'une catégorie pour la création des scénarii est consacrée à toutes ces personnes !
- en parlant d'ennemis, on vous présente l'ennemi commun de tous les habitants. maître corbeau, dont l'identité reste inconnu, a comme passe-temps préféré vous torturer l'existence grâce à ses fameuses lettres anonymes qui risquent de mettre une fin à votre vie tranquille.
- vu que tout ce qui rime avec secret, rime avec potins, n'hésitez pas de visiter le buzzer pour être informé de tous les secrets mis en danger. peut-être ceci réveillera-t-il le Sherlock Holmes qui sommeille en vous pour en trouvez d'autres vous-même !
- pour finir, si vous aimez pimenter votre vie, une section défis où tout le monde peut vous défier !
n'oubliez cependant pas que vous devez informer le staff de votre plus sombre secret. ne jouez pas aux innocents, car au fond, personne n'est un ange ! Si besoin le staff peut vous aider à trouver un secret. ( contacter Marissa - contacter Naya) en cas de besoin ou de question, le staff du forum sera toujours là pour vous, n'hésitez surtout pas à le contacter par mp ou à tout simplement poster vos questions dans le sujet consacré aux membres qui se trouve ici. |
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| Sujet: Re: Serena - Why did loving someone cause such suffering ? - terminée Lun 2 Juin 2014 - 20:57 | |
| Oui Willy, trop ! Merci Merci Eleanor ! Neela, merci beaucoup ! Je comprends pour l'attente, ça fait partie du règlement que je me suis engagée à respecter en faisant ma fiche |
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| Sujet: Re: Serena - Why did loving someone cause such suffering ? - terminée | |
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| | | | Serena - Why did loving someone cause such suffering ? - terminée | |
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