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| Finalement tu bois avec moi ? | Pv: Imran | |
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| Sujet: Finalement tu bois avec moi ? | Pv: Imran Lun 18 Aoû 2014 - 19:34 | |
| J’aurais dû rester chez moi. En tant que Sergei, je pense que je me détruirais totalement en repensant au passé encore et encore. Ce n’est pas mon genre de penser au passé, je profite du présent. Entouré de nouvelles personnes, à faire attention à ce que je fais. Avec une fausse identité, je n’ai pas le choix… J’ne peux pas faire autrement. ‘Fin bref, j’avance moi. J’ai toujours avancé et je peux me permettre de m’arrêter. De faire une petite pause avant de reprendre. Mais quand je fais cette pause, je n’hésite pas à regarder derrière mon dos. À regarder le chemin que j’ai parcouru jusqu’ici. Ce chemin dont certaines parcelles sont ensanglantés. Je me demande souvent pourquoi et je me souviens sans mal ce qui s’est passé. Je me revoyais dans le passé en train de tuer. En train de faire des horribles choses… D’avoir tué des innocents. Ça ne m’a pas fait cligner les yeux à cet époque parce que j’étais rongé par la haine, l’envie de vengeance. Et maintenant ? Certains crimes que j’ai commis ne me font toujours pas cligner les yeux. Je ne culpabilise pas. Mais je commence à me dire que le nombre de personnes que j’ai tué de mes mains juste pour tuer cinq personnes. Y compris Roman. Surtout Roman… C’est quasiment rien à côté de dizaine de tués. Je soupire. J’avais prévenu Jadzia hier que je ne serais pas là, au casino. Libre à elle de prévenir ou pas Edward, de toute façon je ne pense pas qu’il s’inquièterait de mon absence pour une soirée. J’ne suis qu’un client. Assez intégré à l’univers du casino et aux magouilles d’Edward. Mais ce soir, j’savais que je ne serais pas d’humeur à vouloir parler aux gens. Je ne suis pas resté chez moi. J’ne suis pas allé voir un de mes amis. Je n’ai rien fais d’autre que d’aller au Wildjam. Mine de rien j’apprécie cet endroit. Ils vendent de bons alcools. Je suis à ma place habituelle, en train de siroter un whisky. J’observe la serveuse servir les gens. Et la musique que j’écoute, je ne la connais pas. J’observe aussi le gérant du bar, en train de servir les personnes qui sont devant le comptoir. Il discute avec eux. Une fois j’ai discuté avec lui. C’était sympa. Mais étrangement, je ne suis vraiment pas d’humeur. Parce qu’aujourd’hui, c’était censé d’être l’anniversaire de Nastasha. J’ai toujours fais le con en disant que j’ai oublié son anniversaire de son vivant. Ouais, je faisais style: ah c’est ton anniversaire aujourd’hui ? Et je fais toujours mon possible pour rattraper le coup. Faisant de sorte que c’était une blague de ma part. Après elle a finit par s’y habituer. Je n’ai jamais su si elle a cru à mes improvisations parce que j’oublie carrément les anniversaires des gens. J’oubliais l’anniversaire de Vladlena aussi. Celui de Luka. Mais à force que les années passent, j’ai réussi à retenir quelques anniversaires. Mais honnêtement. J’ai eu un mal fou à retenir les dates. Mais maintenant, quel intérêt ? Les personnes dont les dates d’anniversaire que j’ai réussi à retenir, ne sont plus là aujourd’hui. Y en a que j’ne sais pas si elles sont en vie. Y en a qui sont déjà mort. Puis ma date d’anniversaire est fausse en tant qu’Art Hemingway. J’devais surtout faire gaffe à ne pas oublier qui j’étais et les petits détails comme ma vrai date d’anniversaire et le lieu de naissance. Ça ne s’oublie pas facilement ça. Mais j’ai eu un moment d’hésitation quant à ma date d’anniversaire. Je regarde les gens entrer depuis quelques minutes et je m’amuse à regarder les gestes. Un homme est entré avec une nana qui a vingt ans de moins que lui. Au moins j’dis. Il passe le bras sur ses épaules et elle, elle n’a pas l’air d’apprécier. À faire un sourire forcé. Ils rejoignent la bande d’amis. J’ai vu aussi une autre personne entrer pour rejoindre un ami. ‘Fin. Des trucs banaux… Par contre, une personne vient d’entrer et elle ne m’est pas étrangère. Un indien. Je l’ai déjà vu quelque part. Sûrement au casino en fait. Je fronce les sourcils et porte mon verre à mes lèvres. Il commande un verre. On dirait un habitué de ce bar. Tout le monde - les habitués - semblent le connaître. OK. Mais moi j’ne suis pas un habitué au bar. Je maintiens les sourcils crispés. Mais qui ça peut être ce mec ? J’suis sûr de l’avoir déjà vu quelque part… Déjà ce n’est pas un voisin. J’ne pense pas que ça soit un voisin. Hmm… Ah. Ça y est. L’indien du casino. Ouais c’est bien lui à force de l’observer. Il se retourne et regarde les gens autour de lui. Nos regards se croisent, j’incline du menton pour le saluer. Parce que nous nous connaissons juste de vue. Je ne connais pas son nom. Il ne connait pas le mien je pense - ha ha remarque: personne ne connait mon vrai prénom. Par contre je ne m’attendais pas à ce qu’il quitte la place avec son verre pour se diriger vers moi. Je me redresse sans le quitter du regard. Me demandant ce qu’il va vouloir me dire.
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| | | Imran Johar MISTER MAYOR
› MESSAGES : 624 › EMMENAGEMENT LE : 01/12/2013 › AGE : 45 › STATUT CIVIL : VEUF, EN COUPLE AVEC NEELA MEYERS ; › QUARTIER : PALM AVENUE AVEC SA COUSINE ET SON NEVEU ; › PROFESSION/ETUDE : MAIRE D'HUNTINGTON BEACH, PIANISTE, ECRIVAIN, PSYCHIATRE, PSYCHOLOGUE ET CHEF DU DEPARTEMENT DE PSYCHIATRIE DE L'HOPITAL ST-JOHN ; › HB AWARDS : (2014) MEILLEUR PERSONNAGE MONEY DOESN'T MAKE HAPPINESS ; PERSONNAGE LE PLUS MÉCHANT ; COUPLE LE PLUS IMPROBABLE AVEC NEELA ; COUPLE QUI DEVRAIT SE FORMER AVEC NEELA ; SEX SYMBOL SENIOR (2015) MEILLEUR PERSONNAGE MONEY DOESN'T MAKE HAPPINESS ; MEILLEUR PERSONNAGE MASCULIN ; COUPLE DE L'ANNEE AVEC NEELA ; PERSONNAGE LE PLUS MECHANT ; SEX SYMBOL SENIOR ; HOMME PARFAIT ; MEILLEUR FACEBOOK ; SECRET LE PLUS INTÉRESSANTE . (2016) MEILLEUR PERSONNAGE MONEY DOESN'T MAKE HAPPINESS ; MEILLEUR PERSONNAGE MASCULIN ET ORIGINAL; COUPLE DE L'ANNEE AVEC NEELA ; PERSONNAGE A LA VIE LA PLUS COMPLIQUÉE ; SEX SYMBOL SENIOR ; MEILLEUR SECRET DÉVOILÉ › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : FARHAN AKHTAR, THE SPICY ONE. › COPYRIGHT : ELOW' + DELICIOUS-FARHAN (GIFS)
| Sujet: Re: Finalement tu bois avec moi ? | Pv: Imran Mar 19 Aoû 2014 - 0:59 | |
| Un calme plat régner dans la salle. Les rideaux empêchaient la lumière de l'extérieur d'entrer dans la pièce alors qu'une simple bougie éclairais l'endroit. L'ambiance n'avait rien de romantique et ce n'était pas non plus lugubre. Une étrange atmosphère régner dans le salon du psychiatre qui, assis devant son piano laissait ses doigts glisser le long des touches. De la musique résonnait partout dans la villa. Cela n'avait rien de connu, ni de célèbre. Ce n'était pas une partition déniché dans un vieux magasin et que tous les pianistes avaient un jour appris dans leurs vies. Non, c'était quelque chose qu'il avait composé lui-même, quelque chose qu'il avait créé et dont lui seul connaissait le secret. Une mélodie qui le portait et qui d'un seul coup le couper du reste du monde. Peu importe les choix qu'il avait pris, les liens qui lui restaient ou la lourdeur de ses respirations, tout ce qui comptait désormais c'était le repos que lui procurait cette musique. Si son père l'avait laissé, il n'aurait sans doute jamais vêtu les blouses d’un médecin. Tout petit, il avait hérité de la curiosité pour la musique à cause de sa mère et plus le temps avancé plus il lui semblait logique de vivre sa vie par la musique. Jusqu'à ce que son père y pose un droit de véto qui le poussa à s'éloigner de ce qu'il aimait le plus aux mondes. Aujourd'hui, entre cette partie de sa vie et la nouvelle, il avait changé. Tout avait changé. Sauf sa passion et c'était le moment idéal pour reprendre petit à petit ses vieilles habitudes de pianiste. Il continuait, sans patiente, à jouer jusqu'à ce que le son s'amplifie et que le rythme accélère dans un élan de drame et de mélancolie. Et puis soudain, le silence, d'un coup. Comme violent et inattendu, avant qu'une musique plus lente reprenne et termine son court comme si tout était normal. Une fois que ses doigts s'arrêtèrent, Iran releva les yeux comme s'il se réveillait petit à petit. Ses yeux se posèrent doucement sur son salon, sombre. Il n'apercevait que des traits grossiers de l’espace tant tout lui semblait obscur.
La seule bougie présente était proche de lui, posait sur le piano. Elle n'éclairait que les touches, à peine. Il se mit à fixer alors la bougie, avant de l'éteindre avec ses doigts qu'il mouilla avec sa langue. Il remua alors frénétiquement les doigts légèrement brulé tout en se relevant. C'était comme si ce geste l'avait réveillé d'un long coma. Il se dirigea vers ses rideaux qu'il tira pour s'aveugler de la lumière qui entra enfin dans la pièce, puis il ouvrit les fenêtres et respira un bon coup. Il se surprit à garder un moment les yeux fermés, tout en sentant la chaleur du soleil lui réchauffer la peau. Comme s'il avait peur que le soleil ne lui brûle les yeux, il se retourna pour aller chercher des lunettes de soleil, posait sur un meuble non-loin de la porte d'entrer. Il passa sa main dans ses cheveux tout en se regardant sur la glace posait contre le mur, juste devant lui. Bon, ça va... il n'avait pas trop la tête d'un zombie. Du moins, pour l'instant. Il avait tendance à trop s'exclure, à trop rester dans son coin. Pourtant, il savait tenir une conversation. Il n'avait juste pas du tout envie de se lier avec quiconque dans le coin. Il avait déjà assez d'amis, assez de connaissance pour ça. Il maintenait toujours une distance entre lui et les autres, parce qu'il était persuadé qu'il n'avait pas besoin de plus de personnes dans sa vie. Mais surtout, il était persuadé que c'était mieux pour eux. Que sans lui, leurs vies seraient beaucoup plus simples.
Sans vraiment faire attention, il était sorti de chez lui, les clefs dans la paume de la main. De temps en temps, il balançait son trousseau en l'air et le rattrapait comme une balle. Il ne suivait pas de route en particulier, il se laissait guider par les bruits et l'ambiance sans faire attention. Il avait l'esprit léger, il était ailleurs. C'était son état habituel, quand il était en week-end. La plupart du temps il s'acharnait au travail, mais pas en ce moment. Il avait posé quelques jours et il était bien décidé de ne rien faire. Il était presque prêt à passer ses journées au lit, sauf qu'il était insomniaque et le lit n'avait pas vraiment d'utilité pour lui. Puis soudain, il reconnut l'endroit. Son bar favoris. Celui où sa table était réservé, celui où il se laissait perdre dans une ivresse pas possible. Le Wildjam. Vu l’heure, c’était parfait. Un bon whisky, une bonne soirée à se raconter de la merde à soi-même. Parfait, parfait ! Saluant quelques personnes qui avaient l’habitude de voir Imran trainer dans le coin, verre en main, Imran se tourna. Sa place était libre, mais ce n’était pas ça. Il avait croisé le regard de quelqu’un en particulier. Il avait croisé le regard de ce vieux du Casino. A la fois où il avait gagné 20 000$ juste parce qu’il avait misé à la roulette. Il était là, Imran s’en souvenait. Ils se croisaient parfois, sans pour autant se parler ou quoi que ce soit. Du coup, Imran alla vers lui, tranquille. « - Combien vous avez perdu aujourd’hui ? Parce que vous avez l’air de vachement déprimé là. » Il offrit un sourire, prenant place sans rien dire et buvant une gorgée.
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| Sujet: Re: Finalement tu bois avec moi ? | Pv: Imran Sam 23 Aoû 2014 - 1:50 | |
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Nous ne nous sommes jamais parlé dans le passé. On s’est échangé des regards quand il a été dans le casino. Je ne cache pas que je l’ai surveillé un temps comme je le fais avec tout le monde. J’ai déduis qu’il est un homme complètement banal, tout à fait normal. Forcément très riche parce qu’il n’a pas peur de perdre une sacrée somme. Je n’ai pas vraiment fait attention à lui jusqu’à maintenant. Nous nous retrouvons dans le même bar, à boire la même chose peut-être. Il s’est installé en face de moi en buvant une gorgée. Ça ne me dérange pas du tout qu’il s’assied en face de moi, qu’il me parle. C’est peut-être mieux que de boire seul dans son coin. J’ai hoché la tête pour lui dire que ça ne me dérange pas du tout qu’il s’assied en face de moi. Avec son petit sourire, il me demande combien j’ai perdu aujourd’hui. Je souris à cette question et je fais un petit rictus. Il est bien curieux et s’inquiète pour moi. Je suis un inconnu pour lui. ‘Fin pas si inconnu que ça… Mais ça revient au même. Je secoue la tête, en le regardant dans les yeux. Le sourire toujours ancré à mes lèvres. « _ Non je n’ai pas joué aujourd’hui. » je prends le verre pour boire une gorgée avant de le reposer sur la table. « _ Je suis interdit de jeu. » je hausse les sourcils après avoir adopté un air ennuyé. C’est chiant, putain de chiant quand on est au casino et qu’on est privé de jeu. Tout ça parce que je viens trop souvent et je sais comment tricher quand je me retrouve à perdre dans le jeu. Je joue au poker depuis longtemps, je ne saurais pas définir les années. Mais je suis expérimenté quoi. Je reprends pour lui expliquer. « _ Le directeur du casino n’a pas aimé que je gagne contre lui et son ami. Je misais une vraie somme qui lui fait peur si j’arrivais à gagner. » Je souris en coin quand je revois cette scène. La partie du poker, c’était surtout un rite de passage que je viens de passer. Je ne le savais pas bien sûr. Maintenant j’sais en quoi ça consiste. On analyse la personne, ce n’est pas important qu’elle gagne ou perde. Si le joueur sait cacher qu’il a une bonne main ou une mauvaise et qu’il joue parfaitement. Sans être mauvais joueur ou sans être une personne qui ne réfléchit pas. Je hausse les épaules en voyant venir la question de mon voisin de table. « _ Quel intérêt de venir au casino si je ne peux pas jouer ? Je suis un bon ami du directeur, il ne m’a pas viré du casino, il m’a juste interdit de jeu mais il lui arrive de lever cette interdiction. Ça n’arrive pas souvent et il n’y a pas que les jeux dans le casino. » Les gens avec qui je passe mon temps à discuter. Les gens que j’observe perdre ou gagner ou tricher. Ça ne m’est pas inconnu et comme passe-temps, c’est pas très chiant. C’est bon je pense. Il a compris que c’est pas à cause des jeux et je pense qu’il comprend de suite. On s’est vu, souvent c’est lui qui joue et pas moi. Je reste un spectateur. « _ Je ne connais pas votre nom. À qui ai-je l’honneur ? » je m’affale un peu sur la chaise avec le verre de whisky que j’ai à la main. Avec un micro sourire. Je donne un air vachement déprimé ? C’est pas évident de ne pas paraître déprimé en ce jour. J’ai peut-être bien fait de ne pas aller au casino, ça m’aurait fait un mensonge en plus à tout le monde. Mais ça revient au même non ? Je mens toujours, pendant toute la journée quand je sors de chez moi. Je ne fais que ça. J’ai appris à être bon dans le mensonge et on ne voit pas du tout que je mens. Ils peuvent sentir que je mens mais ils ne savent pas dans quoi je mens. Vu que j’ai des papiers dit officiels qui approuvent tous ce que j’ai dis. Bref. Je regarde l’Indien qui se tient en face de moi et je hausse les sourcils. Je prends la parole pour lui demander « _ Et vous, qu’est-ce qui vous amène dans le Wildjam ? » Je bois mon whisky pour une gorgée avant de le reposer sur la table. Observant mon voisin de table, j’me demande maintenant pourquoi il est venu dans ce bar.
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| | | Imran Johar MISTER MAYOR
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| Sujet: Re: Finalement tu bois avec moi ? | Pv: Imran Sam 30 Aoû 2014 - 15:52 | |
| Imran et la boisson, c'est une grande histoire d'amour. Et même si boire était une occupation le plus souvent solitaire, il aimait venir ici, au Wildjam. Heath Wilde lui avait même trouvé la table idéal, le plus souvent réservé pour les soirs où il serait là. Et Imran avait beau faire le con la plupart du temps, finir ivre au point où plus aucune limite ne l'empêchait de faire quoi que ce soit, il ne crédit jamais de trop gros problème au bar, sachant qu'il fallait qu'il puisse revenir le lendemain. Le plus souvent il quittait à la fermeture, marchant sans équilibre jusqu'à chez lui. Il n'y avait rien de plus banale que le docteur Johar ivre qui finissait par s'endormir sur le banc en face du bar. L'alcool était aussi la seule chose qui l'aidait à dormir, lui qui avait perdu toute notion de sommeil depuis la perte de sa mémoire. Ce soir n'avait rien d'un soir très différent. Imran était sur son territoire, tout simplement. C'était sa deuxième maison, après l'hôpital. Cette fois, Imran s'était concentré sur la type du Casino. Le vieux était un habitué, Imran le savait. Avec le médecin, il n'y avait aucun jugement, aucune gêne. Il s'approchait de n'importe qui sans le moindre problème. Parler était une seconde nature, les mots étaient son arme la plus puissante. Et manipuler les gens, ça il savait. Il savait trop bien même. Mais là, il n'était pas en face d'une proie. Il était juste en face d'une connaissance avec qui il voulait partager un verre ou deux, rien de bien étrange donc.
« - Qu'est-ce que vous avez foutu pour être interdit de jeu ? » Quand même, il avait fait fort. Ça devait être horrible de regarder toutes ces machines sans rien pouvoir faire. Imran se demandait ce qui s'était passé pour que le type en arrive là. Surement qu'il avait triché quelque part ou foutu en rogne le big boss. Il en fallait peu pour que le gérant pète un plomb. Après tout, Imran était interdit de jeu dans trois grands casino à Las Vegas, alors il comprenait. Le type répond alors qu'il avait gagné contre le directeur du casino, tout simplement. Et Imran se pris un fou-rire. « - Mais qu'est-ce qui vous a pris de jouer avec le directeur. » Sérieusement, Imran ne pigé pas trop comment il s'était retrouvé à la même table que le directeur, mais ça ne l'étonnait pas. C'était le territoire de ce mec, le casino, alors perdre devant un ami, une grosse somme en plus, c'était ce qui s'appelait le plus couramment une humiliation. Alors, forcément, le type avait la rage. Rien d'étonnant. Imran se demandait à quoi il jouait. Il aurait bien aimé participer.
« - Je vois, je vois. » Imran afficha un sourire, finissant son verre. Il voyait parfaitement ce que voulait dire le vieux. Ce qu'il était, surtout. Mais Imran s'en fichait. Il était surtout là pour boire un verre. D'ailleurs, son verre était déjà vide, mais grand habitué de l'endroit, la serveuse qui le connaissait bien avait déjà repéré le verre et était déjà venu le remplacer. Ni vue, ni connu.
« - Imran Johar. » Imran marqua une pause. « - Et vous ? » Imran avait un souci avec la vérité. Il disait tout ce qu'il pensait sans le moindre détour. Et les gens qui mentent, il n'aimait pas ça. Il pouvait devenir obsessionnel et se mettre à faire tout un tas de choses simplement pour découvrir la vérité. Imran était malade et surtout paranoïaque de nature. Il connaissait le mal qui grandissait en lui et à chaque fois qu'il posait les yeux sur quelqu'un il se demandait si le même mal pourrissait à l'intérieur des autres.
« - Oh, moi... moi vous savez. Ma vie s'arrête ici. » Il leva son verre. « - J'attends, simplement. » Il attendait que la mort vienne le prendre. Chaque jour à chaque seconde. Il attendait. La vie qu'il possédait n'avait pas de sens à ses yeux, mais il n'était pas assez lâche pour sauter du haut d'un pont. Il préfère laisser les choses se faire d'eux-mêmes. Mais surtout, il préfère a douleur, la vrai. Celle qu'on ressent bien avant la mort. Celle qu'on ne peut pas supporter. « - Je ne suis pas quelqu'un de bien, alors j'évite aussi d'entrer inutilement dans la vie des gens, vous pigez ? »
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| Sujet: Re: Finalement tu bois avec moi ? | Pv: Imran Ven 12 Sep 2014 - 16:38 | |
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Une soirée en compagnie d’un joueur de casino dont je ne connais pas son prénom ? Pourquoi pas. Je le connais de vue et il ne m’a pas vraiment mais vraiment l’air d’être un mauvais type. Il est juste normal, quelqu’un qui aime jouer et amasser beaucoup d’argent. Comme moi. Comme tout le monde. Du moins, s’il n’attire pas trop l’attention du directeur, c’est-à-dire Edward, tout ira bien pour lui. En effet, mon ami n’aime pas les tricheurs et n’hésite jamais par vérifier de lui-même. Ce qui est quand même dangereux pour les vrais tricheurs. Je n’ai pas triché du tout ce jour là, même si je sais faire ceci mais je ne ferais pas une telle chose quand je me sens pas vraiment en sécurité. Le jeune homme semble bien être intrigué et curieux de savoir pourquoi j’ai été interdit de jeu. Je lui dis pourquoi avec un petit sourire et le jeune homme se mit à rire aux éclats. Il me demande qu’est-ce qui m’a pris de devoir jouer contre lui et c’est avec honnêteté que je lui réponds: « _ Parce qu’il m’avait l’air d’être un grand con la première fois que je l’ai vu et j’ai voulu lui montrer qu’il ne pouvait pas toujours gagner. Après tout, un directeur du casino n’est pas celui qui est le meilleur joueur. C’est la meilleure personne qui sait gérer le lieu. Mais pour lui, savoir jouer et gagner sans vraiment perdre lui est important. Enfin bon, ça l’a vraiment énervé que j’ai gagné contre lui en faisant un bluff vraiment minable à la fin du jeu. » Je souris toujours, repensant à cette scène: à la toute fin, j’avais une mauvaise main, une très mauvaise main et j’allais perdre si je continuais à lancer les jetons. Alors j’ai dû bluffer en misant tout les jetons lors de la dernière carte retournée et que j’ai presque essayé de contenir ma joie. Edward avait senti et est tombé directement dans le piège. Il a abandonné et j’ai gagné ses jetons. Ce depuis, je n’ai pas cessé d’avoir des bonnes mains et ça l’avait énervé. C’était avec un petit sourire que j’avais gagné en montrant le full. Mais la suite a été moins amusante: il s’était levé, presque furibond. Essayant de camoufler sa colère, il m’avait interdit définitivement aux jeux. Décidément, ne jamais humilier quelqu’un qui a un grand pouvoir du lieu, le maitre du lieu est une leçon que j’ai longuement retenue avant de devenir Art Hemingway. Mais cette fois-ci j’ai eu envie de faire une entorse à cette leçon. Voilà où ça m’a mené maintenant… Après lui avoir dit qui je suis et quel est mon rôle à présent dans ce casino, l’Indien sourit et comprit rapidement. Ce qui est bien rare, je n’ai pas non plus essayé d’expliquer quel est mon vrai rôle aux habitués du casino. Je le regarde se faire servir, sans qu’il le remarque un autre verre, du même verre. C’est un vrai habitué dans ce bar j’ose dire. Je n’ai pas terminé mon verre, je préfère le savourer, prendre mon temps. Je prends mon verre et boit une petite gorgée avant de le reposer sur la table. Bien assis confortablement. J’aime beaucoup ce bar, l’ambiance qu’il dégage, le barman avec qui j’ai vaguement discuté, il m’a l’air d’être sympa. « _ Art Hemingway. » fais-je avec un léger sourire, lui répondant à sa question. Je l’ai sentie venir et je n’ai pas tiqué. C’est un mensonge oui, un mensonge que j’ai pris l’habitude de lâcher sans en montrer les signes. Avec le temps j’ai appris à mentir, je sais comment faire et je sais comment agir. Je n’ai pas de problème pour mentir correctement sans que quelqu’un le remarque. Je ne sais pas, je n’ai jamais eu personne qui aurait remarqué le moindre mensonge jusqu’ici. Mais mentir, mentir encore et encore, ça me ronge. Ça me fait mal au fond, je n’aime pas avoir recours à ce moyen. Mais j’ai tellement menti dans le passé que ça ne devait pas me déranger. Pourquoi maintenant ça me dérange ? C’est bien déprimant si je ne fais que penser à ça. Je suis sorti de chez moi, je veux me changer les idées. Je rêve bien de faire une soirée où je suis vraiment Sergei, sans que ça ait un impact dans le futur: sans que cela s’ébruite. Je hausse les sourcils, maintenant intrigué par ce qu’il vient de dire. Sa vie s’arrête ici ? Qu’il attend tout simplement ? Mais quoi ? Je me redresse un peu, écoutant avec attention les paroles qui viennent. Je souris légèrement à la fin. « _ Je comprends parfaitement oui. » et pas que, je compatis. Quand j’entre dans la vie des gens, la plupart changent, la plupart meurent, la plupart sont malheureux par ma faute. Moi seul, je nuis totalement la vie des gens. « _ Je ne suis pas non plus quelqu’un de bien, les gens que je me mets à apprécier, finissent par changer par ma faute. En général, sous ma compagnie, les personnes finissent mal et moi, j’en ressors plus ou moins indemne. » Je prends le verre et boit quelques gorgées. Je le repose sur la table vide. Je fais un signe à la serveuse de me resservir la même chose, elle hoche la tête et s’attèle d’abord à la commande des autres avant de passer à la mienne pour me servir assez rapidement. Je la remercie et la regarde partir s’occuper des autres « _ Le service est très efficace ici. » fais-je dans un plus grand naturel.
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| | | Imran Johar MISTER MAYOR
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| Sujet: Re: Finalement tu bois avec moi ? | Pv: Imran Mer 17 Sep 2014 - 19:30 | |
| La vie c'était comme un jeu de poker. Il fallait savoir montrer le bon visage au bon moment. Et si en plus on gagne la confiance de la personne en face : jackpot ! Et en matière de manipulation, Imran en savait long. Il y avait juste un léger problème : Il ne bluffait jamais. C'était ce qui faisait de lui un si bon joueur de poker, mais aussi un si fin manipulateur. Sans doute que ce type-là, en face, n'avait rien demandé, mais il allait désormais partageait un moment de la vie de psychiatre. Peut-être que ça allait être intéressant, peut-être pas. Peut-être que ce vieux allait avoir une signification majeure ou inversement. Ou pas du tout. La vie était toujours pleine de surprise, pleine de contradiction et ça, mieux que personne, Imran le savait. Alors il avait pris place, juste comme ça, simplement parce que la tête de ce type lui disait quelque chose. Oui, ils s'étaient croisés souvent au Casino. Non pas qu'Imran y passait sa vie, mais quand on a trop d'argent et qu'on ne sait pas quoi faire de ses nuits blanches, il fallait bien s'occuper. Et parfois, il y a ces moments où il n'a aucunement envie d'aller noyer son existence dans un verre. Il préfère le noyer dans un jeu. C'est étrange, mais Imran n'a jamais trop parié ni trop perdu. Si, bien entendu, on considère que perdre 50 000$ c'est peu. Oh, il s'était amusé parfois à gagner au black-jack en trichant, mais c'était trop facile pour lui, alors le plus souvent il jouait à quelque chose de plus difficile. Quelque chose qui mettrait son génie à défi. « - Vous avez bien fait ! J'aime les types comme vous. Vous lui avez donné une leçon. » Il regarda un moment le joueur devant lui dont il ne connaissait rien. L'avait-il fait parce qu'il considérait le directeur comme son ami ou simplement parce qu'il voulait montrer que le plus fort, c'était tout simplement lui ? « - Même si ce n'était pas très malin. » Un grand sourire aux lèvres, Imran se disait qu'au fond, avoir le droit de jouer au non, ça n'avait pas forcément d'importance. Pas quand on connaissait la vrai valeur du jeu. Sans attendre, Imran se présenta. Il était temps de savoir qui était vraiment cette personne devant lui et de mettre un prénom sur ce visage. Art Hemingway. Tout de suite, une citation arriva à l'esprit d'Imran qui ne manqua de le dire.
« - La sagesse des vieillards, c'est une grande erreur. Ce n'est pas plus sages qu'ils deviennent, c'est plus prudents. » Inutile de dire qu'il citait tout simplement du Ernest Hemingway et que oui, Art était vieux. « - Enchanté Mr Hemingway ! » C'est étrange, il n'avait pas une tête à avoir ce genre de nom, mais c'était amusant. Pourquoi pas. Il n'y avait rien de bien compliquer, il s'était présenté et maintenant Imran venait de rencontrer une nouvelle personne dans sa vie. En ce jour simple et sans soucis, il pouvait noter quelque part sa petite rencontre avec Monsieur Hemingway. Imran se demandait ce qui amenait cet homme ici. Quelle était ses raisons, ses besoins de se retrouver ici. La curiosité était décuplée dans le comportement d'Imran. On ne voyait jamais ses questions arrivés, ni même si ça en était vraiment une. Une chose était certaine, c'était bon à savoir. Si Art comprenait, c'est que quelque part une partie de lui-même pensait soit la même chose, soit quelqu'un de son entourage avait eu ce même sentiment au fond de lui. Imran parait plus sur la première option. Sur cette sensation d'être un virus, attaquant tout autour de soi, incapable de réparer ses erreurs.
« - Nous naissons avec tout notre avoir et nous ne changeons jamais. Nous n'acquérons jamais rien de nouveau. Nous sommes complets dès le début. » Toujours Hemingway. « - On ne les changent pas, on ne fait que réveiller quelque chose en eux. Quelque chose dont eux-mêmes n'avait pas conscience. » Beaucoup avait croisé sa route, beaucoup avait disparus de sa vie depuis. « - La différence entre eux et nous, c'est que nous savons par avance tout ce que nous sommes déjà. N'est-ce pas ? Plus rien ne peut nous transformer. » Il offrit un sourire plein de malice avant de laisser Art faire signe à la serveuse pour qu'elle remplisse de nouveau son verre. Il y avait quelques choses dans le regard d'Art qui intriguait beaucoup Imran.
« - Dites-moi, qu'est-ce qui vous amène ici ? » Il fit glisser son verre d'une main à l'autre, fixant l'objet comme si c'était l'occupation principale de ses désirs. En réalité, il peignait dans sa tête le portrait d'Art en fonction des quelques indices laissaient en une fraction de conversation. Il pouvait en déduire que c'était déjà quelqu'un de riche dû au peu d'intérêt qu'il portait à l'interdiction que le boss du casino lui avait fait. De plus, s'il jouait avec, c'était que c'était tout de même quelqu'un d'assez important. Du moins pour l'homme qui s'occupait du Casino. Il y a quelques choses dans les traits de son visage et dans sa façon de regarder qui lui donne un air de culpabilité. Il semble tout à fait normal à première vue, mais il y a un parfum de fatigue dans ses sourires. C'était aussi le genre d'homme qui pouvait cacher beaucoup sans que personne ne découvre rien. Le cerner n'allait pas être facile et ça, Imran adorait !
« - Qui êtes-vous ? » Il marqua une légère pose, avant de répondre. « - Si vous deviez vous décrire en quelques mots, vous diriez quoi Mr Hemingway ? Surtout soyez honnête, j'aime savoir qui se trouve en face de moi ! Haha ! » Quelque part, si Sergei était un poil paranoïaque, il verrait dans la façon de parler d'Imran de l'insubordination et peut-être surtout du danger. Mais la vérité c'était qu'Imran était juste curieux, sans doute impoli et en admiration devant son nom. Il y avait en Art l'ambiance parfaite qu'Imran ressentait en lissant parfois les oeuvres d'Ernest. N'est-ce donc pas fascinant ? |
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| Sujet: Re: Finalement tu bois avec moi ? | Pv: Imran Sam 20 Sep 2014 - 1:01 | |
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Je hoche la tête, avec un léger sourire. Complètement d’accord avec lui, je lui avais donné une leçon à Edward, cependant. « _ Certes, ce n’était pas très malin: la tentation était forte. On ne peut pas donner une leçon à quelqu’un sans recevoir une en retour. » Bien que j’ai fais comprendre à Edward qu’il ne pouvait pas gagner, même en trichant - bien que je suis persuadé qu’il a joué à la loyale comme moi. J’ai reçu la leçon du directeur du casino que je ne devais pas donner une leçon à n’importe qui. Enfin, c’est un problème qu’auparavant je ne me fais pas de soucis. Parce que je n’étais pas Art Hemingway, j’étais Sergei Novikov à cette époque. Personne ne pouvait m’accuser de tricheur, personne ne pouvait discuter mes victoires. Aujourd’hui, je sais ce que ça fait devoir jouer contre les grandes personnes et devoir encaisser la leçon à eux sans vraiment broncher. Toutefois, j’ai quand même discuté avec Edward juste après le jeu et on s’est trouvé un arrangement. Je suis tombé sur une bonne personne et j’ai eu juste de la chance. J’ai souvent de la chance quand il s’agit de moi, mon entourage ? Qu’on ne m’en parle pas. Les choses sont bien compliquées comme ça. Pendant toute ma vie, j’ai donné des leçons plus ou moins différentes et il n’y a pas une leçon dans laquelle que je donne, qu’on m’apprend une autre. Comme par exemple… Un souvenir pas bon à remémorer, jeune à l’époque ça ne m’aurait pas fait ciller les yeux. Mais là, je me suis rendu compte à quel point l’impact est fort quand j’ai tué de sang-froid une famille qui n’a rien fait. Que je suis finalement devenu l’homme que je voulais tuer. Je regarde l’homme qui se tient devant moi, avec son verre à la main. Et je me rends compte que tant de fois où nous nous sommes croisés au casino…Je n’ai jamais joué contre lui et c’est bien dommage. Il me plait bien pourtant. Mais la personne qui se trouve en face de moi, qui boit en ma compagnie se relève être un bon joueur de poker. Il est un client régulier et il est bien possible qu’il puisse rejoindre le cercle maudit du casino. Être un client du trafic mais quelque part je me dis non. Cet homme n’irait pas faire parti d’un des clients, parce que je suis persuadé que même s’il me bat… Oui j’dis bien qu’il puisse gagner contre moi, je ne fais pas que gagner sinon ce n’est pas drôle de jouer bien trop facilement au poker. Je reprends, que même s’il me bat je ne le laisserais pas entrer dans ce cercle. Parce que quelque part, j’ai l’impression qu’il n’est pas vraiment enclin à participer à ce trafic. Edward et Andy sont très sélectifs et ne font pas confiance à n’importe qui. Des fois je mêle mon avis, Jadzia en fait de même - surtout quand il s’agit de femmes, elle les cerne mieux que nous. Je hausse les sourcils, je ne masque pas ma surprise à la citation que vient de donner Imran. Je laisse échapper avec un sourire détendu « _ Ernest Hemingway, l’Adieu Aux Armes… » Dans mon regard, le jeune homme peut lire que ce n’est pas la première fois qu’on me cite du Hemingway, c’est bien facile, parce que je porte tout simplement ce satané nom d’emprunt. Je suis sûr quand on me l’a attribué, c’est fait exprès pour m’emmerder. On m’a demandé si j’ai été un descendant et j’ai juste avoué que je suis un cousin très lointain. De quoi brouiller plus ou moins les pistes. Quoiqu’il en soit, j’ai fini par lire du Ernest Hemingway et étrangement… Je n’ai jamais accroché aux livres dans le passé, plus depuis mon départ de la famille Novikov qui m’avait accueilli, sauvé, et considéré comme un membre de famille. J’ai apprécié ce qu’il a écrit et j’ai été intéressé par sa pensée. Ce qui est encore intéressant c’est que je ne parle pas avec une personne qui ne comprendra pas totalement ce que je suis en train de dire, il a l’air de savoir de quoi je parle. Je sais de quoi il parle. Nous en avons dévoilé tout les deux beaucoup de choses en parlant vaguement: les gens qui nous entourent qui finissent par être affecté, pendant que lui et moi nous en sortons indemne. Prêt à continuer la vie, notre chemin sur nos deux jambes. « _ Plus rien ne peut nous transformer. Parce que nous avons commis les pires choses sans le vouloir et qui affectent plus les gens qui nous entoure que nous-même. » On se rend compte des dégâts que nous avons fait que seulement plus tard. J’ai mis des années à me rendre compte des crimes que j’ai commis, des crimes dont j’ai le mérite de passer le reste de ma vie en prison ou à me faire tuer. Je me demande d’un autre côté, ce qu’à bien pu commettre monsieur Johar pour qu’il se mette à citer parfaitement Hemingway - bien mieux qu’Edward d’ailleurs. Un crime ? A-t-il été puni ? Non… Je ne pense pas. Il dû commettre quelque chose de très grave. Du peu que je sache de lui, il est venu boire ici parce que sa vie s’arrête ici. Est-il autodestructeur ? Sûrement. Un riche. Pour sûr s’il vient souvent au casino et qu’il se met à parier des petites sommes - à savoir pour moi petites sommes valent l’équivalent de 500 000 à 800 000$. Il culpabilise pour bien quelque chose mais encore, il m’a prévenu qu’il n’est pas quelqu’un de bien. Eh bien, moi non plus. Je me fais servir tranquillement par la serveuse et Imran me pose la question, qu’est-ce qui m’amène ici ? Je grimace légèrement, je me pince intérieurement mes lèvres et hausse les sourcils. J’ai détourné un peu le regard avant de regarder l’homme qui me tient compagnie durant la soirée. Long haussement des épaules le temps du silence. « _ Un triste anniversaire qui aurait dû avoir lieu. » Une femme que je prenais plaisir à oublier son anniversaire. *** « _ Sergei ? » « _ Attends, je bricole là. Reviens plus tard. » « _ Sergei… J’ai besoin de te parler. » « _ Plus tard Nastasha je suis vraiment sur un tr… » Un choc violent me fait voir tout blanc un instant, j’viens de me prendre un truc en pleine figure. J’étais sous la voiture merde et elle m’a tiré par les jambes pour m’y faire sortir. « _ Putain Nastasha !! Ça fait mal ! » je lui ai hurlé dessus très mécontent, j’avais très mal au front et elle vient de se rendre compte la bêtise qu’elle venait de faire. « _ Oh mon dieu. Qu’est-ce que j’ai fais..? » elle venait de mettre ses deux mains devant la bouche en voyant mon front égratigné. Je me relève - j’essaye surtout - et vais au miroir avant de remarquer ma plaie. D’un regard mécontent je me retourne vers mon amie qui reste plantée là. Très effrayée « _ . . Je… J’vais chercher de quoi te soigner ne bouge pas de là ! » et sans me laisser le temps de dire un mot elle a couru pour revenir cinq minutes plus tard avec de quoi me soigner. Pas le choix, j’ai dû accepter son aide et j’ai dû profiter de son absence pour chercher un cadeau. Quand elle a fini de soigner mon front, elle n’a pas cessé de culpabiliser. « _ Je suis vraiment confuse, je n’aurais jamais dû te tirer par les jambes et la prochaine fois je t’écouterais et j’attendrais que tu aie fini de bricoler. » « _ C’est bon laisse va, promets-moi que tu ne recommences pas. Ilya va pas être content de voir que je n’ai pas terminé ce que j’ai à faire aujourd’hui. Tu voulais quoi ? » « _ … Tu as oublié ? » « _ De quoi ? » « _ Mon anniversaire gros benêt. » « _ Ton anniversaire ? » « _ Tu as vraiment oublié mon anniversaire. » fait-elle complètement déçue. « _ C’est quoi déjà ça. » « _ Ce n’est pas le coup que tu as reçu à la tête qui te fait que tu oublies mon anniversaire. » « _ On est quel jour Nastasha ? » « _ Idiot ! Arrête de me faire peur ! Je ne te crois pas, ne recommence pas comme les dernières fois ! Tu peux au moins me souhaiter un joyeux anniversaire ! » elle me tape et je lui tends du pied le cadeau qui était caché derrière moi. « _ Voilà ton cadeau. Normalement tu ne le mérites pas pour le coup que tu viens de me donner. » Je n’ai jamais prononcé les mots Russes joyeux anniversaire à Nastasha. Jamais. Juste dans l’optique de l’emmerder. *** « - Qui êtes-vous ? » Je sors complètement de mes pensées, je reviens au présent. Je me suis mis à rêvasser ? Je fronce légèrement les sourcils, je ne crois pas avoir compris sa question. Qu’est-ce qu’il vient de me dire là ? Qui suis-je ? Je ne suis pas tendu depuis que j’ai entendu cette question, mais j’ai quand même senti mon coeur manquer un battement. En l’espace d’un instant j’ai cru qu’il avait compris mon jeu. Ce qui est techniquement impossible. À moins que cette personne qui se trouve en face de moi soit un officier de l’ordre. Ce qui est quand même impossible. Ah bordel de merde, ce n’est pas la première fois que j’ai plus ou moins eu cette frayeur. Cet instant où je me suis demandé si on a découvert ma vraie identité. Une identité que personne ne peut vraiment connaitre. Je bois une gorgée - et je me dis que j’ai bien fais de ne pas boire au moment où Imran a relancé la conversation. Après avoir déposé mon verre, j’ai adopté une expression de réflexion avant de finalement concéder « _ La première chose qui me vient à l’esprit est la prudence, je ne fais jamais des choses maintenant sans vraiment y réfléchir. J’ai toujours un second plan après le premier, un plan de secours si les choses ne se passent pas comme prévu. » Calculateur donc. « _ On me dit que j’ai un certain flair, sentir quand les choses ne vont pas et à savoir me retirer à temps » une pause et je souris. « _ C’est une bonne information si jamais un jour vous jouez contre moi à une partie. » parce que oui. Je suis persuadé qu’un jour on irait jouer ensemble. « _ Et vous, monsieur Johar ? Hormis le fait que vous aimez poser des questions ce qui me fait dire que vous êtes curieux. » je lui montre aussi mon savoir d’analyse sur les personnes. En même temps, pas besoin d’avoir une certaine expérience pour comprendre que cet homme en face de moi est tout bonnement curieux. Je lui ai donné quelques informations me concernant plus ou moins, parce que je sais qu’il s’en servira quand même contre moi au jeu de poker et encore, à le mettre en confiance. Voulant savoir certaines choses de lui.
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| | | Imran Johar MISTER MAYOR
› MESSAGES : 624 › EMMENAGEMENT LE : 01/12/2013 › AGE : 45 › STATUT CIVIL : VEUF, EN COUPLE AVEC NEELA MEYERS ; › QUARTIER : PALM AVENUE AVEC SA COUSINE ET SON NEVEU ; › PROFESSION/ETUDE : MAIRE D'HUNTINGTON BEACH, PIANISTE, ECRIVAIN, PSYCHIATRE, PSYCHOLOGUE ET CHEF DU DEPARTEMENT DE PSYCHIATRIE DE L'HOPITAL ST-JOHN ; › HB AWARDS : (2014) MEILLEUR PERSONNAGE MONEY DOESN'T MAKE HAPPINESS ; PERSONNAGE LE PLUS MÉCHANT ; COUPLE LE PLUS IMPROBABLE AVEC NEELA ; COUPLE QUI DEVRAIT SE FORMER AVEC NEELA ; SEX SYMBOL SENIOR (2015) MEILLEUR PERSONNAGE MONEY DOESN'T MAKE HAPPINESS ; MEILLEUR PERSONNAGE MASCULIN ; COUPLE DE L'ANNEE AVEC NEELA ; PERSONNAGE LE PLUS MECHANT ; SEX SYMBOL SENIOR ; HOMME PARFAIT ; MEILLEUR FACEBOOK ; SECRET LE PLUS INTÉRESSANTE . (2016) MEILLEUR PERSONNAGE MONEY DOESN'T MAKE HAPPINESS ; MEILLEUR PERSONNAGE MASCULIN ET ORIGINAL; COUPLE DE L'ANNEE AVEC NEELA ; PERSONNAGE A LA VIE LA PLUS COMPLIQUÉE ; SEX SYMBOL SENIOR ; MEILLEUR SECRET DÉVOILÉ › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : FARHAN AKHTAR, THE SPICY ONE. › COPYRIGHT : ELOW' + DELICIOUS-FARHAN (GIFS)
| Sujet: Re: Finalement tu bois avec moi ? | Pv: Imran Lun 22 Sep 2014 - 13:02 | |
| Un sourire sur le visage, Imran ne rajouta rien. On ne pouvait pas donner une leçon sans en recevoir une. C'était bien vrai et surtout bien dit. Imran lui avait plutôt l'habitude de donner des leçons gratuitement, sans rien demander en retour. Il avait la sensation d'être invincible et sa capacité à manipuler les autres l'aider à prévoir à l'avance certaines réactions. Et il y avait des fois où tout ce qu'il faisait était simplement lié à la curiosité. Jusqu'où quelqu'un pouvait aller si. La curiosité du psychiatre était traite. Parfois, il laissait simplement les choses mal tournée pour son propre plaisir personnel. Bon, pas avec ses patients tout de même. Jamais d'ailleurs. S'il y avait bien une chose positive dans le caractère et la façon de faire d'Imran Johar s'était son professionnalisme. Quand il s'engageait avec un patient, il y avait une partie de lui qui vivait chaque nouvelle séance avec le patient. Une partie de la personnalité d'Imran était liée à son empathie, à cette façon de comprendre à l'émotion prêt, ce que pouvait ressentir les autres. Mais ce soir son regard était porté sur ce vieil homme - pas si vieux que ça. Imran le croisait souvent au Casino sans qu'ils ne parlent où entretiennent une quelconque conversation. Imran n'avait jamais eu de problème à s'asseoir et à discuter avec qui que ce soit. D'ailleurs, il le prouvait bien maintenant. Qui que ce soit Art, il n'avait pas peur de faire un pas en avant vers lui. Il fut un temps où le psychiatre se contenait de rester à part, mais il avait vite fini par comprendre qu'une rencontre n'aboutissait pas forcément à un lien qui allait durer. Et là tout de suite, il voulait simplement rencontrer Art, pas créer un lien qui finirait sans doute par les détruire l'un l'autre. Imran savait que tout ce qu'il touchait finissait par se détruire à un moment où à un autre.
Ravi de savoir qu'Art connaissait ses classiques, Imran leva son verre - déjà presque terminé. Le regard de Sergei démontrait clairement que ce nom lui portait la poisse. Mais la beauté avec l'Amérique, c'est qu'on pouvait changer son nom quand on le voulait. Pourtant, Art avait visiblement décidé de subir. Imran lui, adorait ce nom. Il avait l'âme de Fitzgerald, alors rencontré un pseudo Hemingway le faisait simplement sourire comme si le monde venait de basculer au début du 20ème siècle.
« - Sans le vouloir ? » Imran marqua une pause, réfléchissant. « - Non, non, nous savions. Nous avons choisi. » Car tout était une question de choix, de décision. Et quoi qu'ils aient pu faire, ils l'avaient décidé et ils savaient. Les conséquences, quelque part, ils les avaient prémédités, mais c'était toujours mieux d'agir que de rien faire. Comme la main, tremblante, dessinant forcément sur une feuille de papier trop blanche et vide à son goût. « - Mais quelque part, nous regrettons. Nous ne regrettons pas d'avoir agis, nous regrettons d'être encore debout quand d'autres ne le sont plus. » De quoi parlaient-ils ? Ils le savaient très bien. Art comme Imran savaient, sans pour autant avouer quoi que ce soit. C'était là une très belle conversation et surtout une conversation à laquelle Imran ne s'attendait pas en venant à lui. Quel étonnante surprise. Agréable même. Imran voyait dans le regard de Sergei un brin de curiosité. Sans doute était-il en train de faire ce qu'Imran faisait aussi : il étudiait celui qui était en face de lui. Le jugeait même, peut-être.
Une légère grimace puis un pincement aux lèvres suivi d'un léger haussement de sourcil. Voilà donc une question qui posait à première vue problème. Art ira même jusqu'à balader son regard un instant avant de regarder de nouveau Imran qui ne manqua aucune réaction physique. Puis finalement, un haussement d'épaule suivie d'une réponse qui en disait long. Un anniversaire. Imran laissa apparaitre un sourire de compassion. Cette phrase le ramène à ses doux jours, trop peu nombreux d'ailleurs. Son regard se perd un instant et puis Imran se retour, regardant la porte d'entrée du bar. Un groupe entre, visiblement heureux, mais ce n'est pas eux que le psychiatre regarde. Il a l'impression d'entrevoir à l'extérieur les courbes parfaites d'un ange qui aujourd'hui ne pouvait rien faire si ce n'était lui sourire. Ce moment dura une fraction de seconde, avant qu'Imran se concentre de nouveau sur Sergei et lui demande qui il est. Finalement, Sergei se prit au jeu après un instant de réflexion. Attentif à chaque mot, Imran nota le « maintenant ». Cela démontrait que Sergei était un homme impulsif et irréfléchis, mais qu'avec le temps, il avait appris à changer cet aspect de sa personnalité. Du moins maintenant il essayait de prendre les bonnes décisions. Et visiblement, sa prudence semble assez proche de la paranoïa de ceux qui ont des squelettes dans le placards. Imran mieux que personne, savait qu'avoir un plan était une bonne chose. En aucun cas, Art ne mentait et ça, Imran l'appréciait. Art était joueur, dans la vie, comme au casino. Il y avait des choses qu'il montrait pour en cacher d'autres.
« - Oh, vous ne croyez pas si bien dire ! » Un jeu avec Art ? Avec plaisir ! Pour Imran il n'y avait rien de plus beau que des révélations autour d'un jeu de carte. Et sans aucune surprise, la question se retourna sur Imran. Qui était-il ? Imran s'adossa à sa chaise, fixant Art. « - Je suis votre Fitzgerald, mon cher Hemingway. » Il ria légèrement, avant de laisser le silence prendre place. Son sourire s'échappa un instant. « - Je suis un homme très simple en réalité. Mais comme je vous l'ai dit, je suis loin d'être quelqu'un de bien. Les ténèbres qui m'entourent enveloppe trop facilement la vie des autres pour que mon existence soit bénéfique à qui que ce soit. Et je dois vous avouer que les minutes qui s'écoulent ne sont pour moi que les barreaux d'une prison auquelle je ne peux échapper. Je ne suis que les restes d'un repas mal digéré, laissé à l'oublie par ceux qui l'ont un jour aimé. Je suis ni-vivant, ni-mort, car j'ai perdu ma raison de vivre et la mort elle-même m'a refusé. » Il marqua une légère pause, se retrouvant comme plonger loin de ce monde. Avant de revenir à la réalité et de dire tout simplement :
« - Ma nature d'écrivain me pousse à parler par énigme, je m'en excuse. » Il fit signe à la serveuse, avant de rajouter. « - Et je suis un excellent psychiatre sinon. » Il sorti son petit carnet à la couverture en cuir noir. Son stylo plume parfaitement posé en plein milieu des pages le ramena à ce qui semblait être une page vide. Il écrivit alors quelques mots avant d'arracher la page et de tendre le morceau de papier. 'Bêtise Humaine.'
« - Voilà qui je suis. » La serveuse lui servi un nouveau verre, sans rien rajouté de plus. Alors qu'Imran afficha un sourire radieux tout en rajoutant : « - C'est le titre de mon livre. Lissait-le, je serais ravi d'entendre votre critique. » Oui, il serait ravi d'entendre la critique de l'histoire de sa vie.
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| Sujet: Re: Finalement tu bois avec moi ? | Pv: Imran Mar 23 Sep 2014 - 8:17 | |
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Toute les personnes qui m’entourent meurent, manquent de mourir et ne veulent plus me voir, est détruit à l’intérieur. Il existe différentes moyens de changer la personne et son entourage. Ma simple présence suffisait à changer le destin des gens. Ceux de la famille Novikov. Peta décédé. Vladimir décédé. Ilya décédé. Sa femme aussi. Personne ne s’en était sorti. Nastasha, Vladlena. Tous décédés et ce par ma faute. Nastasha, c’est un cas à part. Elle a été décédé d’une maladie mais elle n’était pas psychologiquement forte pour se battre. Parce que je n’ai pas été là pour elle et j’ai été parti sans lui dire au revoir. Je l’ai abandonnée là où elle était. De son vivant, elle m’aurait sûrement frappé avec le premier objet qui lui serait venu sous la main pour avoir laissé Vladlena mourir. Mes hommes dans la Famille où je me trouvais. Sans le vouloir ? Tout ceci ? Non. Nous avions choisi. Nous savions ce que nous faisions. Je savais ce que je faisais et quelles étaient mes actes. Je savais que je devais assumer. Avant je les assumais, ça ne me faisait pas cligner des yeux ces pertes. Très focalisé sur ma vengeance qui m’animait pendant des années, je m’en foutais de mon entourage. Je n’ai pas été très souvent là pour Vladlena, encore moins pour Luka. « _ Nous le regrettons bien assez tard dans la plupart des cas. » ajoute-je à la fin. Parce que dans certains cas, on apprend la mort des gens qui nous avaient accompagné assez tard. Dans certains cas, comme je l’ai déjà dis: on s’en fichait à l’époque parce que ça n’avait réellement aucun impact. Ça ne m’avait presque rien fait. Ça ne m’avait rien fait de tuer des gens, si au départ j’avais eu du mal mais je m’étais fais à cette idée. Cette conversation est très intéressante. Je n’ai pas pensé une seule seconde jusqu’à maintenant croiser quelqu’un qui comprend. Qui comprend la conversation. Quelqu’un qui a plus ou moins vécu la même chose… Lui-a-t-on arraché quelqu’un ? A-t-il commis un crime qu’il n’arrive pas à avouer et que personne n’est au courant, qu’il pourrait bien être en prison ? Un inconnu en général ne me fait pas poser ces questions. Il ne m’aurait pas intrigué. Mais les choses sont différentes. C’est la première conversation que j’ai eu. Cette conversation où on se dit énormément de choses sans rien se dire. Mon voisin pense sûrement la même chose. Fitzgerald ? Je réagis à ce nom avec un léger sourire au coin, les sourcils haussés. Ah. Hemingway et Fitzgerald. Deux grands écrivains qu’on ne passe pas à côté. Je connaissais déjà Fitzgerald depuis bien longtemps, j’avais lu un de ses livres en Anglais, quand j’apprenais cette langue. Love Boat le livre ? Peut-être. Sûrement. Il reprend la parole, bien sérieusement. J’écoute attentivement et fronce peu à peu les sourcils. Imran Johar est-il un homme ayant commis quelque chose qui lui aurait fait perdre la raison de vivre et qui a essayé de se donner la mort ? À force de perdre des gens autour de lui, à être condamné à finir seul. Qui ne voudrait pas perdre la raison de vivre ? Il s’inflige cette corvée, cette vie lui est une corvée. Je comprends sur ce point. Parce que moi aussi, vivre en mentant, en inventant une vie qui n’est pas mienne. En me créant de fausses relations, ce n’est plus vraiment une vie que j’aurais vraiment aimé mener. Je suis condamné à vivre sous une fausse identité. Je n’ai jamais utilisé la vraie pendant toute ma vie. Jamais si longtemps… « _ La vie est d’une incroyable richesse, et si nous trouvons rien il ne faut pas en accuser la vie, mais nous en accuser nous-même. » dis-je calmement. Fitzgerald. Une bonne citation que j’ai malgré moi retenu. Je n’ai pas remarqué le nombre de fois que je bois, que j’ai déjà terminé mon verre sans m’en rendre compte. Je commenderais bien un troisième. Je ne m’inquiète pas du tout que je puisse finir ivre, je tiens bien mieux l’alcool que dans le passé. Après tout, je ne me permettrais pas, je sais quand m’arrêter. Je n’ai pas envie quel l’alcool délie ma langue. Même si probablement je me mettrais à parler du Russe. Mon voisin s’excuse en dévoilant qu’il est écrivain. Qu’il parle par énigme. « _ Ce n’est pas grave. » lui réponds-je. Je fais signe aussi à la serveuse qui s’en occupe de suite. Donc il est écrivain. Je me redresse légèrement quand il ajoute d’être psychiatre. « _ Psychiatre ? Intéressant comme métier. Un domaine que je me serais bien orienté si on ne m’avait pas destiné à devenir un homme d’affaire influent. » un domaine que je me serais bien orienté si je n’avais pas abandonné les études, si je n’avais pas été dicté à devenir un avocat avec Peta. Si je n’avais sûrement pas été dans la famille Novikov. Oh me connaissant j’aurais sûrement abandonné. « _ Aujourd’hui à la retraite comme vous pouvez vous en douter. » bien que je suis un peu ‘’ jeune ‘’ pour être à la retraite. Mais je ne manque pas de moyens pour l’être. Absolument pas. Personne ne se doute que cet argent, est de l’argent sale. Juste de l’argent que j’ai hérité de la famille d’adoption - version officieuse pour ma part, officielle aux yeux des autres. La serveuse arrive avec les deux verres, elle va servir Imran qui est en train d’écrire quelque chose sur son petit carnet. Typique d’un écrivain: toujours posséder un stylo et un carnet. Je reconnais bien là, un écrivain. Je me fais servir mon verre à nouveau. J’attrape le papier qu’il me tend et lu vite fait ce qu’il a écrit. « _ Bêtise Humaine ? » Murmure-je. « _Un titre qui en dit long des choses. » Une pause je sors le portefeuille pour mettre le bout de papier dedans. Un moyen de m’en souvenir quand je rentrerais. « _ Je viens de terminer un livre, ça tombe bien. Merci. Je le lirais et je vous dirais ce que j’en pense personnellement la prochaine fois que je vous verrais dans le casino… Ou ici. » À la fin j'incline mon menton, pour désigner le Wildjam. Je range mon portefeuille dans la poche intérieure et prends le verre pour boire. « _ C’est votre premier livre ? » Ce titre m’évoque un livre basé sur la psychologie humaine. Je me base sur son métier aussi, peut-être que ceci relate son expérience et sa manière de voir les choses. Ce qui promet d’être fort bien intéressant.
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| | | Imran Johar MISTER MAYOR
› MESSAGES : 624 › EMMENAGEMENT LE : 01/12/2013 › AGE : 45 › STATUT CIVIL : VEUF, EN COUPLE AVEC NEELA MEYERS ; › QUARTIER : PALM AVENUE AVEC SA COUSINE ET SON NEVEU ; › PROFESSION/ETUDE : MAIRE D'HUNTINGTON BEACH, PIANISTE, ECRIVAIN, PSYCHIATRE, PSYCHOLOGUE ET CHEF DU DEPARTEMENT DE PSYCHIATRIE DE L'HOPITAL ST-JOHN ; › HB AWARDS : (2014) MEILLEUR PERSONNAGE MONEY DOESN'T MAKE HAPPINESS ; PERSONNAGE LE PLUS MÉCHANT ; COUPLE LE PLUS IMPROBABLE AVEC NEELA ; COUPLE QUI DEVRAIT SE FORMER AVEC NEELA ; SEX SYMBOL SENIOR (2015) MEILLEUR PERSONNAGE MONEY DOESN'T MAKE HAPPINESS ; MEILLEUR PERSONNAGE MASCULIN ; COUPLE DE L'ANNEE AVEC NEELA ; PERSONNAGE LE PLUS MECHANT ; SEX SYMBOL SENIOR ; HOMME PARFAIT ; MEILLEUR FACEBOOK ; SECRET LE PLUS INTÉRESSANTE . (2016) MEILLEUR PERSONNAGE MONEY DOESN'T MAKE HAPPINESS ; MEILLEUR PERSONNAGE MASCULIN ET ORIGINAL; COUPLE DE L'ANNEE AVEC NEELA ; PERSONNAGE A LA VIE LA PLUS COMPLIQUÉE ; SEX SYMBOL SENIOR ; MEILLEUR SECRET DÉVOILÉ › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : FARHAN AKHTAR, THE SPICY ONE. › COPYRIGHT : ELOW' + DELICIOUS-FARHAN (GIFS)
| Sujet: Re: Finalement tu bois avec moi ? | Pv: Imran Lun 29 Sep 2014 - 12:35 | |
| C'était exactement. Le regret était tardif. On ne se rendait compte de la peine que ça nous causait que bien plus tard et c'était là le piège. La culpabilité est une bonne chose, elle nous fait réaliser ce que nous aurions pu faire autrement. Dans le cas d'Imran, il avait la sensation que ce qu'il avait vécu avait été écrit d'avance. C'était son dessein. La mort par contre n'était pas immédiate. Elle le narguait, riant à ses dépens.
C'était finalement bien sympathique d'avoir en face de soi quelqu'un qui pouvait en partie comprendre ce que le psychiatre ressentait. C'était étrange aussi, car Imran était persuadé que trop peu de personne pouvait saisir la subtilité de telles pensées. Art lui, en faisait partie. Quoi qu'il ait vécu, fait, Imran s'en fichait. Il n'était pas en train de chercher des preuves verbales de pensées impures, non. Ce qui intéressait l'ancien psychiatre, c'était ce qu'il y avait après les actes. Ce qu'il y avait après avoir fait la chose. Que ça soit simplement des mots trop mal exprimés ou que ça soit un meurtre. Le nombre d'acte était variables, mais le nombre de réaction était limité. Arriva alors le moment où Imran, un autre verre à la main, s'ouvrit à cet inconnu. Tel un livre entre-ouvert dans lequel Ar jetait un coup d'oeil. Le psychiatre lui exposa sa vérité à lui. Ce qu'il était, ce qu'il pensait. Il avait beau s'exprimer d'une façon bien à lui, ses paroles étaient correctes. Elle lui rappelait étrangement un souvenir qui à une époque, était son premier.
*** Sa respiration était forte, soutenu et elle suivait un étrange rythme lent. Il y avait quelque chose dans son poignet, une aiguille plantée là, il pouvait sentir la douleur, bien qu'assez faible. Une couverture assez épaisse surplombé son corps alors qu'il avait du mal à voir où il se trouvait. De la lumière entrait dans la pièce, puissante. Elle enveloppait sa chambre d'hôpital comme un espoir lointain totalement inconnu. Imran essaya de se lever, mais quelque sa nuque était douloureuse. Combien de temps était-il resté dans cette position ? Un léger regard dans l'ensemble de la pièce lui fit comprendre que la musique qu'il croyait entendre n'était autre qu'un bip redondant d'une machine trop proche de lui. Il n'y avait personne dans la pièce, en dehors d'une infirmière qui notait des choses dans un bloc note. Elle vérifia d'ailleurs ses constantes sans rien lui demander, laissant le silence s'effacer sous le son de la machine. Puis finalement, elle se posa en face de lui, de l'autre côté du lit. Il avait du mal à garder les yeux ouverts. Il n'avait ni la force de rester debout, ni celle de retomber dans le sommeil.
- Comment vous sentez-vous ? - Un peu... Je me sens vaseux. - C'est normal. C'est la morphine. Je vais vous demander de répondre à des questions, afin de vérifier votre état avant l'arrivée du docteur. Vous êtes d'accord ? Il fit signe de la tête qu'il était prêt. Comment vous appelez-vous ? Un silence, révélateur. Quel âge avez-vous ? Toujours rien. Est-ce que vous savez en quelle année nous sommes ? - Je.. Je ne sais pas. Son rythme cardiaque augmenta. Il paniquait. Son regard allait de droit à gauche comme à la recherche d'une réponse, mais rien. Le néant était sa conscience. Qui... Qui suis-je ? Ses yeux étaient grand-ouvert comme si d'un coup, il venait de comprendre. Il ne savait rien. Il ne savait pas qui il était. Ni son nom, ni son âge, ni sa couleur préférée. Il savait où il se trouvait, qui elle était, mais tout ce qui avait un rapport avec lui était introuvable, car en cet instant, il n'était rien.
*** A la citation de Fitzgerald, Imran offrit son plus beau sourire. Exactement. La vie, elle était belle, incroyable, pleine de beauté qu'on ne pouvait ignorer. Et la seule raison pour laquelle Imran ne voyait plus ça c'était tout simplement parce qu'il était lui-même incapable de voir le monde comme il l'avait vu jadis. Il était le seul responsable de ce qu'il était en train de vivre, il le savait. Imran avoua alors être écrivain et psychiatre. Art se releva à ce moment, intrigué peut-être ? Ou alors une partie de lui savait que c'était toujours dangereux de parler avec un psychiatre. A côté, il lui révéla être un homme d'affaire influent, en retraite. Un sourire s'afficha sur le visage d'Imran qui trouvait ça pleinement logique. Un homme d'affaire sait mentir comme il sait jouer. Un profil qui correspond assez bien à Art. Imran l'était aussi, sans vraiment l'être. Il avait récupéré la maison de production de son père et se retrouvait avec une fortune sur les bras, mais ayant déjà assez à faire et même si la réalisation était une chose plaisante, il payait quelqu'un pour le boulot. Un bras droit qui gagnait bien assez pour ne pas en vouloir davantage. De temps en temps, il allait se rendre à Londres pour discuter affaire, ne pouvant se résoudre à retourner en Inde. Il ne retournait dans son pays que lorsqu'il n'avait pas le choix où que l'endroit était loin de là où elle était morte...
« - Vous avez tout compris. » Le titre en disait long, il n'avait pas tort. Alors qu'Art range ça dans son portefeuille, Imran boit déjà ce nouveau verre. « - Oh vous me trouverez plus souvent ici que là-bas. » Parce qu'Imran venait au Wildjam pratiquement tous les soirs. Il lui arrivait aussi de rester à l'hôpital ou d'être ailleurs, en voyage, mais la plupart du temps, il était bel et bien là. Coincé entre un verre et une fille. Où à faire tout simplement le con sur une table.
« - C'est le premier et le dernier. » Il marqua une pause, finissant déjà son verre. « - C'est une autobiographie. »
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| Sujet: Re: Finalement tu bois avec moi ? | Pv: Imran Dim 5 Oct 2014 - 9:17 | |
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On se rend toujours compte en retard les résultats des situations. C’est dur. Parce que nous sommes rarement content du résultat de ce que nous avons fait. On ne cesse jamais d’imaginer d’autres alternatives. Les choses qu’on aurait dû faire. Ma liste est longue, très longue. Je ne peux pas m’empêcher de me retourner, de voir le sang qui traine derrière moi. De regarder mes mains enduite de sang… C’est toujours ça. Toujours. C’est dur de se rendre compte du nombre d’innocents que j’ai tué, de personnes qui méritaient la mort mais que j’ai quand même tué. Je me rends compte que pour tuer une personne qui a massacré une famille, ma famille j’ai dû tuer plus. Sauf qu’à cette époque je ne m’en rendais pas compte. Aujourd’hui, je n’ai pas d’autres choix de devoir assumer mes actes. Mes actions. Je ne peux pas retourner en arrière et même si j’en avais le pouvoir. Je retrouverais ma mentalité du passé et je n’aurais rien changé. J’aurais fais pire encore. Quelque part, ça me fait du bien de parler avec Imran. Je ne m’attendais pas à rencontrer une personne qui comprend la conversation, ce que je dis. Moi qui comprend ce qu’il dit. Non. Je ne m’y attendais pas et c’est une belle surprise. Quelque part, je me sens moins seul. D’un autre côté, je ne peux pas pour autant le lui dire. Qui je suis réellement et ce que j’ai vraiment fait. Je soupire discrètement, je me rends compte que j’ai des idées noires mais après tout. C’est la journée des idées noires, la journée déprimante. Parce qu’aujourd’hui c’est l’anniversaire de Nastasha et ça m’a fait rappeler les regrets. Le regret de ne pas avoir souhaité son anniversaire, ni d’être là. Je n’étais même pas au courant qu’elle était enceinte à cette époque. Aaah. Les regrets des résultats. La suite des choses est ce dont je m’attendais le moins. Imran me conseille un livre, un livre qu’il a écrit. Ayant un titre qui en dit énormément de choses. Je lirais ce livre. Je ne suis pas un rapide de la lecture mais je le lirais. Parce que honnêtement, j’avais arrêté de lire pendant trop longtemps et la reprise m’a été particulièrement difficile. Mais je lirais ce livre. Rien que par le titre, je suis intéressé. Imran me dit que je le retrouverais plus souvent par ici que dans le casino. « _ D’accord. Je ne viens pas souvent ici, je passe plus souvent mes soirées dans le casino… Je ne suis pas surpris que nous avions pas réussi à nous parler avant. » Après tout. On aurait quand même parlé un de ces jours. Si ce n’était pas aujourd’hui, on aurait peut-être parlé demain ? Après-demain ? Dans une semaine ? Je hausse légèrement les épaules avant de porter mon verre à mes lèvres, boire les gorgées de l’alcool. Souvent je viens au Wildjam pour des affaires, à faire en dehors du casino. Pour retrouver la solitude. Pour fêter les dates importantes. Pour avoir la surprise de rencontrer des gens qui jouent le rôle de la personne que j’aurais parlé le soir pour la première et dernière fois. Sauf qu’Irman n’était à coup sûr pas une personne que j’aurais parlé pour la première et dernière fois. Je lui pose des questions à propos de son livre et il me répond que c’est son premier et dernier. Je fronce les sourcils, en train de me poser des questions. C’est évident quand même, les auteurs réussissent mieux leur premier bouquin, toujours du succès. Après, le second, le troisième, le quatrième… Sont à chier je le dis en toute honnêteté. En général c’est toujours comme ça chez les auteurs. Mais Imran me dit ça pour une autre raison. Parce que c’était sa vie. Sa vie qui était dedans, entre les pages. J’allais lire sa vie entre les lignes. Il veut s’ouvrir à moi parce que nous nous comprenons mutuellement peu importe nos actes. Nous subissons tous les deux la vie. Mon regard en dit long, qui montre que je comprends ce qu’il veut dire par là, de ne pas vouloir écrire un second livre. Mais il y a une chose que je n’arrive pas à comprendre et je le montre bien en me redressant un peu. « _ Pourquoi laissez-vous la porte ouverte aux lecteurs ? Pourquoi vous leur racontez votre vie ? » C’est un concept que moi-même je ne connais pas et que je suis bien curieux. Je me demande pourquoi il a décidé de raconter sa vie dans un livre. De dire aux gens qui il est. Je n’ai jamais pensé, moi, à écrire un livre parce que je ne peux pas. Je ne suis pas doué dans l’écriture. Mais je ne raconterais pas, je ne dirais pas qui je suis de cette manière. Pourquoi lui, qui est désireux de raconter qui il est, le fait sur les pages. Se cache derrière un bouquin ? Pourquoi il n’ose pas le dire devant les gens qu’il vise ? Parce que dire ce qu’il est est un bon moyen d’extérioriser ? C’est comme parler à une foule d’une conférence mais il leur tourne le dos et se cache derrière un livre. Je n’aurais pas aimé que mon histoire soit connue de tous. Je crois que nos avis vont se différer là-dessus. Après tout, il n’existe pas des gens qui se mettent d’accord entre eux à tout les coups. Ça n’existe pas.
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| | | Imran Johar MISTER MAYOR
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| Sujet: Re: Finalement tu bois avec moi ? | Pv: Imran Ven 24 Oct 2014 - 12:27 | |
| Le temps avait une drôle de forme quand Imran venait boire un verre. A vrai dire, il n'avait pas de limite. C'était comme sa vie : sans fin. Il y a une chose que les gens normaux ont tous remarqué à un moment donné : fixer une horloge sans rien faire nous paraissait lent et ennuyant alors que parler et sortir semblait tout bonnement faire avancer les choses plus vite. Pour Imran, il n'y avait jamais de différence. Tout était incroyablement neutre. C'était comme s'il vivait dans un autre monde, légèrement en parallèle à celui des autres. Il ne s'était pas imaginé un seul instant de la tournure qu'aurait pris cette conversation. En voyant Art, il s'était juste dit que c'était drôle de croiser une tête qu'il remarquait souvent au casino. Maintenant, il avait la sensation que cet homme avait beaucoup plus sous sa manche qu'un excellent jeu de carte.
Imran était attentif aux moindres détails. Il observait Art dans son entièreté. Sa façon de se tenir, de parler, de regarder le reste. Imran était toujours très curieux vis-à-vis des gens avec qui il discutait. Il analysait, pas parce qu'il était psychiatre, mais parce qu'il était toujours très curieux de savoir ce qui pouvait se cacher dans la tête des autres. Petit, il avait passé un temps fou à observer son père, puis sa mère et enfin sa petite-soeur était son sujet favoris. Maintenant, il y avait Art. Et Art était aussi passionnant qu'un bon roman policier. Il y avait une part de mystère chez lui tellement captivant qu'Imran hésitait à aller plus loin encore et ce jeu qui s'installait entre eux ne faisait qu'augmenter cette étincelle. Sans se laisser submerger par ce que les hommes appelaient « sentiment », Imran parla vaguement, tel un musicien composant sa partition. Il parlait de lui et ce n'était jamais vraiment facile de réussir à mettre des mots sur ses histoires à lui. Mais si les gens sont vraiment curieux, alors Imran proposait toujours une chose : son livre. Une véritable plongé dans son monde. Un vrai plongeon dans le vie. Et comme tout roman à succès, le livre d'Imran avait eu sa réadaptation cinématographie. Un bon film, récompensé, appréciait, qu'Imran n'avait jamais vu. Qui était l'acteur déjà ? Aucune idée. Il avait juste validé le script et n'avait pas cherché à faire quoi que ce soit de plus.
Art comprenait. Il comprenait parfaitement et c'était agréable de se sentir compris. C'était doux et reposant. Imran avait déjà fini son verre, revoyant légèrement sa vie défiler de nouveau sous ses yeux comme une vieille cassette qui passait en boucle.
« - Parce que je n'ai rien à cacher. Je n'ai pas honte de qui je suis. Je me fiche pas mal de savoir qui va lire mon livre. Non, voyez-vous Art, j'ai perdu la mémoire quand j'avais 27 ans. Je me suis un jour réveillé complètement impuissant face aux néants. Et puis, quelques années après, tout m'est revenu soudainement et j'me suis juré de ne plus jamais revivre ça. De ne plus jamais connaitre cette impuissance. Et qu'il y a-t-il de mieux qu'un livre pour regrouper tout une existence et qu'une foule de personne sachant parfaitement qui vous êtes quand vous-même vous en savez plus ? »
Il pouvait sentir l'alcool commençait à augmenter et à lui monter à la tête. Mais c'était encore trop peu pour s'attendre à ce qu'il dérape réellement. Trop peur pour qu'il soit incontrôlable. Il fixa un léger instant son verre vide de nouveau, avant de tout simplement poser ses yeux sur Art et de voir si sa réponse le satisfaisait ou non. Imran avait bien évidement des secrets, des choses qu'il refusait de livrer. Des choses qui cependant ne le torturait pas le moins du monde. Mais la soirée n'était pas finie et Imran n'était pas là pour se limiter. Il fit de nouveau signe, attendant un nouveau verre. Ils le savaient tous, ils savaient, qu'Imran ne partait jamais d'ici sans être complètement ivre. Il avait besoin d'être ivre pour sortir et regarder de nouveau le monde. Oui, la boisson, c'était bien la seule chose qui lui permettait d'avoir l'impression que le temps passait légèrement plus vite. La seule.
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| Sujet: Re: Finalement tu bois avec moi ? | Pv: Imran Ven 24 Oct 2014 - 16:59 | |
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Ce qu’il dit, tout fait une différence. Une grande. Il n’a pas honte de ce qu’il est maintenant. Il n’a rien à cacher. Je souris en coin à cette déclaration. Faisant mine que je le comprends parfaitement. Que je vois où il veut en venir. « _ Vous avez bien de la chance vous. Imran de pouvoir publier un livre, dire aux gens qui vous êtes. Certains ne le font pas, parce que la plupart n’ont pas le courage d’oser. D’autres ne peuvent tout simplement pas. Ou sont vraiment pas doué pour essayer à l’écriture. » Les trois points que je viens de citer, sont les trois raisons qui m’empêchent de pouvoir publier un livre. Mais je peux très bien essayer d’en écrire et de le garder pour moi. Que tout le monde sache la vérité quand je serais mort. Parce que je sais que je vais mourir comme tout le monde. Bien que je fais mourir les gens avant et que la vie semble vouloir me jouer les tours, voulant que je vive encore et encore. Encore quelques années, quelques mois, quelques jours… Juste pour me faire souffrir, pour me faire rendre compte que nous les Humains. Nous sommes pas reconnaissant au don qu’il nous a été offert. Ce qui se passe exactement aux gens qui gâchent ce don. Nous sommes tous des cons à la base. Il y a cependant un détail qui m’intéresse chez Imran. Il avait perdu la mémoire avant de la retrouver. Je suis conscient selon quelques témoignages que les gens qui avaient perdu la mémoire étaient une autre personne: un peu plus perdus mais c’était une autre personne. « _ Vous avez perdu la mémoire ? Vous avez dû être une autre personne pendant un temps avant de vous souvenir de qui vous êtes exactement. Non ? » Je ne sais pas comment ça se passe exactement cette amnésie. Je me demande juste que ce que ça fait être amnésique. Je fronce légèrement les sourcils pour m’affaler au fauteuil. « _ Je saurais peut-être ça en lisant votre livre. Ne me répondez pas à cette question. Je découvrirai moi-même la réponse. » fais-je en lui montrant ma main. Je découvrirai moi même la réponse et je lui dirais ce que j’en pense moi, après avoir lu le livre. « _ Plus on en parle, plus j’ai envie de m’acquérir le livre pour le lire dans l’heure qui suit. » je hausse les épaules avec un air faussement ennuyé. J’ai toujours été comme ça, mais je peux dire que c’est la première fois que je suis vraiment très curieux. Parce que c’est écrit par une personne qui me comprend, que je comprends. Je suis sûr que dans ce livre, je ne vais pas m’ennuyer une seule seconde. La serveuse vient servir encore Imran et me demande du regard si j’en veux un autre, je secoue la tête ayant décidé de m’arrêter là pour le moment. Je le regarde boire. Il a vécu une vie de merde - comme moi même si je peux pas qualifier ma vie comme merdique parce qu’à l’époque je ne m’en rendais pas compte jusqu’à maintenant. Il a l’alcool comme consolation. Moi aussi mais je ne vais jamais jusqu’à m’enivrer. Je ne peux pas me permettre de faire ça, si je n’avais pas cette couverture de merde je l’aurais volontiers accompagné ! « _ Vous avez l’intention de boire pour perdre toute votre tête. Belle initiative. » Je ne le sermonne pas. Je ne le connais pas assez pour me permettre d’une telle chose. Même si je comprends Imran. Je ne me permettrais pas. Il fait ce qu’il veut et il a bien raison. Je dis qu’il a raison… Je fronce légèrement les sourcils, joignant mes mains sur la table, la soirée est intéressante et je ne voudrais pas qu’elle s’arrête là. Autant continuer et s’amuser un peu non ? Parce que je sais que Imran et moi, nous jouons à un jeu. Un sorte de jeu que peu de personnes peuvent participer. « _ J’ai une question. » je hausse les épaules, le regardant assez sérieusement. Je ne donne pas l'air de vouloir plaisanter à cette question. « _ Vous vous retrouvez dans votre maison, premier étage. Dans une pièce à vous. Que vous n’êtes pas seul, qu’il y a une personne: un membre de votre famille par exemple - si vous n’en avez pas, ça ne change pas grand chose. Cette maison prend feu. Vous voyez plusieurs possibilités. Est-ce que vous allez vous laisser submerger par les flammes mettant fin à vos jours ou allez-vous sauver la personne qui se retrouve dans la même maison que vous, qui est incapable de s’en sortir ? Encore, aller fuir pour vous mettre en sécurité, continuer à subir la vie que vous vivez ? » Quelle possibilité je prendrai moi ? Je sauverais la personne qui se retrouve dans la même maison que moi et la mettrait en sécurité avant d’y retourner pour ” chercher quelque chose de très important ” pour ne plus jamais y revenir.
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