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  “ – let's be who we really are ” ▲ NEELA&IMRAN

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Imran Johar
Imran Johar
MISTER MAYOR


› MESSAGES : 624
› EMMENAGEMENT LE : 01/12/2013
› AGE : 45
› STATUT CIVIL : VEUF, EN COUPLE AVEC NEELA MEYERS ;
› QUARTIER : PALM AVENUE AVEC SA COUSINE ET SON NEVEU ;
› PROFESSION/ETUDE : MAIRE D'HUNTINGTON BEACH, PIANISTE, ECRIVAIN, PSYCHIATRE, PSYCHOLOGUE ET CHEF DU DEPARTEMENT DE PSYCHIATRIE DE L'HOPITAL ST-JOHN ;
› HB AWARDS : (2014) MEILLEUR PERSONNAGE MONEY DOESN'T MAKE HAPPINESS ; PERSONNAGE LE PLUS MÉCHANT ; COUPLE LE PLUS IMPROBABLE AVEC NEELA ; COUPLE QUI DEVRAIT SE FORMER AVEC NEELA ; SEX SYMBOL SENIOR (2015) MEILLEUR PERSONNAGE MONEY DOESN'T MAKE HAPPINESS ; MEILLEUR PERSONNAGE MASCULIN ; COUPLE DE L'ANNEE AVEC NEELA ; PERSONNAGE LE PLUS MECHANT ; SEX SYMBOL SENIOR ; HOMME PARFAIT ; MEILLEUR FACEBOOK ; SECRET LE PLUS INTÉRESSANTE . (2016) MEILLEUR PERSONNAGE MONEY DOESN'T MAKE HAPPINESS ; MEILLEUR PERSONNAGE MASCULIN ET ORIGINAL; COUPLE DE L'ANNEE AVEC NEELA ; PERSONNAGE A LA VIE LA PLUS COMPLIQUÉE ; SEX SYMBOL SENIOR ; MEILLEUR SECRET DÉVOILÉ
› DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ;
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MessageSujet: “ – let's be who we really are ” ▲ NEELA&IMRAN    “ –  let's be who we really are ” ▲ NEELA&IMRAN EmptySam 18 Jan 2014 - 23:55

Quand Imran ouvrit les yeux, il ne reconnut pas la pièce où il se trouvait. L'horloge plus loin indiqué qu'il était 6h15. Le soleil se levait vu la lumière et vu l'endroit et les photos, il était chez Neela. Sans avoir besoin de réfléchir énormément, les restes de la soirée le frappèrent d’un trait.  Il était allé au bar, il avait fait un strip-billard avec le médecin qu’était Neela et trop ivre – ce qui n’était pas étonnant – il avait fini chez elle. Il n’avait pas le moindre  souvenir de ce qui s’était passé entre la monté dans la voiture et ce moment-même. Il y avait peu de chance qu’ils aient couchée ensemble, vu qu’au dernier nouvelle Monsieur avait fait son speech sur Minissha. Grandiose. Imran dans toute sa splendeur.  Automatiquement il se leva et sa tête le força à se recoucher. Bon sang ! Il avait trop bu. Passant ses mains dans ses yeux, il tenta de reprendre une respiration lente. Comme si cela allait aider son mal de crâne à ralentir. Il était en débardeur, visiblement sa chemise trainait par terre.  Il l’attrapa, posant celle-ci sur la table.
Il regarda autour de lui. C'était bien rangé, tellement loin du bordel de sa villa. Un miroir l'aida à remettre ses cheveux en place, bien qu'il n'en n'ait pas des masses. Ses chaussures étaient là et visiblement il se rappela d'avoir reçu quelque coup à la tête.  Des classeurs ? Non ? C’était quoi déjà ? Il se dirigea vers la cuisine et ouvrit le frigo. Il but une bière pour se réveiller et quand il eut fini, il alla sur la commode de l'entrée où étaient posé des post-it. Il écrivit alors : « - Merci : ) ! La prochaine fois, je te ramènerais soule chez moi, promis. Je te tiendrais même les cheveux quand tu  vomiras. » Et posa la bière vide sur la table basse où il récupéra ses classeurs. Ah oui, c’était bien ça. Des coups de classeurs sur la tête. Qu’elle barbare cette femme.  Il ouvrit doucement la porte de la chambre de Neela et il découvrit qu'elle dormait tranquillement. Il se prosterna, comme convenu et s'en alla. Il oublia presque sa chemise sur la table du salon qu’il attrapa du bout des doigts. Il se dirigea ensuite vers  la cuisine pour piquer un paquet d’allumette. Il n’avait jamais été très briquet. Il y avait quelque chose d’assez dramatique avec les allumettes et il adorait ça.

Et voilà, il comptait partir sans un mot. Rentrer chez lui à pied sans se prendre la tête. Il ne voulait pas déranger Neela plus que ça. Bon, d’accord, en parfait chieur, il devrait aller la réveiller et faire un boucan pas possible, mais il avait conscience du comportement qu’il avait eu la nuit derrière. Et quelle nuit !  Il jeta un coup d’œil au canapé. Il était cool ce canapé.  Au moment où il se dirigeait enfin vers le couloir pour sortir par l’entrée, il entendit un bruit derrière lui. Un sourire moqueur sur le visage – malgré la cigarette non-allumé qu’il avait entre les deux – il fit une révérence.  Neela était debout et elle se tenait juste là, en face de lui.  Et le pari du Strip-billard comportait une révérence et une protestation devant Neela pendant un mois. Où peut-être trois.

« - Oui je sais, je suis le meilleur coup de ta vie. Pas la peine de te lever pour me le dire. »  Il se foutait de sa gueule, son sourire l’exprimer.  A l’aide de sa main, il récupéra la cigarette entre ses doigts.
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Neela Meyers
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› STATUT CIVIL : en relation passionnelle avec son cheeseburger parce qu'il n'y a que ça de vrai. en couple avec imran devil johar et il est boiling hot. maman de la petite maya meyers aka cutest baby girl ever.
› QUARTIER : presidente drive.
› PROFESSION/ETUDE : médecin, chirurgien cardiaque.
› DOUBLE COMPTE : naya m. quinton, la garce sublimissime que tout le monde déteste + taleisha campbell, aka da delicious cookie.
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MessageSujet: Re: “ – let's be who we really are ” ▲ NEELA&IMRAN    “ –  let's be who we really are ” ▲ NEELA&IMRAN EmptyDim 19 Jan 2014 - 1:18




Neela serait encore en train de dormir si ce n’était pour le courant d’air qu’elle avait senti traverser sa chambre. C’était suffisant pour que l’indienne voit son sommeil s’envoler. Le con. Il avait laissé la porte ouverte. Sortant donc de son lit, la jeune femme prit à peine la peine de se remettre les cheveux en place avant de rejoindre les escaliers, les descendant marche par marche, tout en s’étirant de temps à autres question de chasser les derniers airs de sommeil qu’elle avait encore. Et à sa grande surprise, elle découvrit Imran s’apprêtant à la quitter sans dire un mot… En réalité, ce n’était pas si surprenant que ça, quand on sait tout ce qui s’était passé la veille.  « - Oui je sais, je suis le meilleur coup de ta vie. Pas la peine de te lever pour me le dire. ». Son sourire, ce sourire qui donnait tout simplement à l’indienne des envies de le trucider, ne quittait pas ses lèvres. Pauvre petit, s’il y avait bien quelqu’un aujourd’hui en mesure de se foutre de la gueule de l’autre c’était elle. Elle avait toutes les raisons pour les faire…

FLASHBACK
Il se recula alors, la laissant sur place, allant finir son verre d'un cul sec avant de se diriger vers le billard. Il y en avait un dans le bar, il allait prendre deux queues avant de s'appuyer contre le billard et de lancer une queue de billard à Neela : «- Tu joues ? .  » dit-il tout en arrangeant son procédé a l'air d'un aiguiseur. Sans la regarder, il rajouta : « - Si tu gagnes, tu as cartes blanches. .  » il regarda de nouveau Neela. «- Je m'excuse à genoux, à poil, déguiser en truite... peu importe. .  » Il se releva, prêt à jouer. «- Mais je comprendrais si tu as peur de perdre. » Un nouveau sourire apparu sur son visage. L’indienne arqua un sourcil, avant de répondre à cette invitation pour le moins douteuse. « Et je vais accepter de jouer parce que... ? » , qu’il s’excuse de son arrogance lui importait peu, même si l’idée de le voir à genou devant elle était extrêmement flatteuse et satisferait surement sa fierté, mais, ce n’était pas suffisant. «- Parce que tu ne supporteras pas l’idée qu’un connard comme moi croie qu’il aurait pu te battre. Ton côté féministe sans doute, avec ta fierté pour couronné le tout ? ». Il n’avait pas tort mais tous ces prétextes auraient pu marcher sur une gamine de douze ans, et pas sur une femme qui n’a rien à prouver à personne, et encore moins à un homme comme lui. Mais après tout, elle n’avait rien à perdre. « Je casse. » , elle n'avait pas à attendre son accord, elle avait déjà fait son coup et les balles s'étaient dispersées dans les quatre coins de la table. « Voilà ce qui va se passer dans les prochaines minutes. On va jouer. Je vais gagner. Tu vas t'excuser dignement et sincèrement surtout. Puis, à partir de ce soir et durant un mois entier, à chaque fois que tu me verras, que ça soit à deux mètres de toi ou à l'autre bout de la rue, tu viendras en courant t'incliner devant moi ! »
FIN FLASHBACK

« Tu parles d’un bon coup ! J’ai pratiquement dû faire tout moi-même… je ne sais pas ce qu’un bon coup représente pour toi mais c’était tout sauf ça… tu devrais peut-être revoir ta définition du bon coup. » . Neela n’avait pas la moindre idée de ce dont Imran se souvenait. Il avait eu l’air d’être plutôt misérable la vieille et s’est endormi aussitôt arrivé sur le canapé de la brunette. Alors avant qu’il ne saute à de fausses conclusions, elle s’empressa d’ajouter. « Ne t’inquiète pas princesse. Tu es encore pucelle. Je ne t’ai pas violé. Un homme entièrement bourré est un homme sans le moindre sex-appeal. Bonne chance la prochaine fois. », dit-elle en lui faisant un petit clin d’œil, moqueur bien entendu. Chacun son style. Il aimait sourire comme le dernier des débiles. Elle trouvait les yeux plus expressifs. « Dis-moi par contre, tu fais toujours ça quand tu passes la nuit chez une femme ? Tu sais, te faufiler en douce alors qu’elle est encore en train de dormir… » . La belle indienne avait une âme curieuse et cette curiosité touchait à tout, même à des choses qui ne la regarde pas. Surtout, même. « Tu ne trouves pas ça un peu cliché tout de même ? Tu t’approches dangereusement de la quarantaine et tu agis toujours comme un vieil adolescent de vingt ans. » . Elle fit quelques pas vers lui, se saisissant d’abord de la cigarette qu’il avait entre les doigts, « Vilain. Non seulement tu n’écoutes pas les ordres de ton médecin, qui se trouve être moi, et en plus tu t’apprête à fumer devant une femme enceinte. Vilaiiiiin. » , puis, elle se saisit également de ses classeurs. « Fais pas cette tête. Tu n’es pas le père, rassures-toi. » .



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MessageSujet: Re: “ – let's be who we really are ” ▲ NEELA&IMRAN    “ –  let's be who we really are ” ▲ NEELA&IMRAN EmptyDim 19 Jan 2014 - 15:30

Tout ce que voulais faire Imran, c’était partir en toute discrétion sans faire de bruit. En toute politesse. C’était aussi pas du tout aimable de sa part que de partir sans un mot, mais si on voyait ça de son point de vue, c’était tout à faire approprier. C’était même la meilleure des solutions. Ils n’avaient pas couché ensemble après tout, donc il n’avait pas de compte à lui rendre et il l’avait remercié avec son petit mot, non ? Mais de toute façon c’était trop tard. Il s’était fait cramé. Il était sur le point de partir quand Neela s’était levé. Et comme le défi l’exigeait, il devait se prosterner devant elle, en guise d’excuse, durant le mois qui suivait. Alors même cigarette en bouche, il fit une petite révérence. Pour respecter le défi et sa défaite. Imran n’était pas un mauvais joueur, au contraire. C’était avec plaisir qu’il jouait le jeu. Alors le sourire aux lèvres, il s’exécuta comme si tout ceci était cohérent et absolument normal. Neela qui était petite tenue lui avoua qu’elle aimerait bien savoir quel était pour lui sa définition de l’expression. Visiblement elle avait dû faire tout le travail elle-même. Attendez, quoi ? Elle devait vraiment le prendre pour un con pour croire qu’il goberait une tel absurdité. Il acquiesça de la tête, comme si il voyait exactement de quoi elle parlait avec de sourire de plus belle en écoutant Neela reprendre la parole. Maintenant, c’était lui la princesse robe bonbon, chaste et pur.

« - Cela signifie donc qu’il y aura une prochaine fois. J’ai hâte d’y être ! La revanche d’Imran. Je vais préparer une liste de punition aussi stupide que celle que tu m’infliges. » Il offrit un nouveau sourire, comme si c’était un vilain de conte de fée qui était en train d’élaborer son plan machiavélique. Aller savoir pourquoi, mais avec Neela, il ne se prenait pas la tête. Peu importe ô combien il s’était ridiculisé la nuit dernière, il gardait la tête haute et continuer à se foutre de sa gueule malgré tout.

« - Toujours. Les femmes sont tellement horribles le matin ! Je n’ai pas envie de mourir à cause d’une stupide crise cardiaque ! Et si tu veux une preuve, va, regarde toi dans le miroir, tu comprendras. » Bah quoi ? Il haussa les épaules comme si il lui faisait une faveur ou quelque chose dans le genre. L’avantage, c’était que si elle allait vraiment se regarder dans sa salle de bain, il aurait une nouvelle occasion de s’éclipser ni vu, ni connu. Mais visiblement Neela était de bonne humeur ce matin. Elle s’était rapprochée de lui pour prendre sa cigarette. Curieux de ce comportement, Imran fronça les sourcils. Et puis boom. Elle lui balance qu’elle est enceinte. Sérieusement ? Imran scruta la jeune femme de haut en bas.

« - Quel dommage, si on avait eu un gosse, il aurait été parfait. Avec ma beauté et mon intelligence. Et tes gros nichons. » Neela avait pris aussi ses classeurs. Bon, il allait rester ici un peu plus longtemps. « - Tu m’offres le petit dej’ ? Je vois que la mère en toi prend déjà le contrôle de la situation. C’est cool ça. Je veux des pancakes, avec de la sauce au maïs. Et du bacon. Avec un grand jus d’orange, mais sans pulpe. » Il argumenta le tout de son sourire niait avant de dire : « - Oh, et félicitation au passage. Alors dit moi. Le mariage est prévu pour quand ? »


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MessageSujet: Re: “ – let's be who we really are ” ▲ NEELA&IMRAN    “ –  let's be who we really are ” ▲ NEELA&IMRAN EmptyDim 19 Jan 2014 - 20:00




« - Quel dommage, si on avait eu un gosse, il aurait été parfait.  Avec ma beauté et mon intelligence. Et tes gros nichons. ». Du Imran tout craché. Un idiot sans cervelle, en toute sa splendeur. Le pire était que cet homme était tout sauf un idiot, mais, il aimait souvent jouer aux idioties et surtout avec elle. « De gros nichons ? Pour un garçon ? Tu ne trouves pas ça un peu hard pour ce pauvre enfant ? » . Autant jouer à son jeu, sans s’énerver, sans le gronder pour avoir parler de sa généreuse poitrine. C’est ce que l’indienne faisait maintenant. Au début, quand ils venaient à peine de se rencontrer, elle n’arrivait pas à le voir en peinture. Chacune de ses actions, chacune de ses paroles, chacun de ses gestes, irritaient la jeune femme mais plus maintenant. Elle avait appris à ne plus le prendre au sérieux, aussi extravagant soit-il, et aussi insupportables ses remarques pouvaient être. C’était beaucoup mieux ainsi. Au moins maintenant elle passait plus son temps à rigoler qu’à faire la mouche, d’autant plus qu’étant son patient, il était préférable pour elle de ne pas péter les plombs à chaque fois qu’elle le voyait, car elle allait le voir souvent. Trop souvent. « - Tu m’offres le petit dej’ ? Je vois que la mère en toi prend déjà le contrôle de la situation. C’est cool ça. Je veux des pancakes, avec de la sauce au maïs. Et du bacon.  Avec un grand jus d’orange, mais sans pulpe. ». Fronçant les sourcils, la brunette fit quelques pas vers une commode où elle déposa les classeurs. « Je t’offres le petit déjeuner peut-être, mais ça ne veut pas pour autant dire que je transformerai ma cuisine en un café pour toi ! Je n’aime pas les pancakes, j’ai envie d’œufs brouillés et un smoothie. Le bacon par contre est une bonne idée. » . Avant de se diriger donc vers la cuisine, elle jeta un dernier regard à ses classeurs, souriante. Ah, de beaux souvenirs.

FLASHBACK
Elle avait gagné la partie et remporter le défi. Il n’y avait donc aucune raison pour que Neela reste dans ce bar plus longtemps. C’est ainsi qu’elle avait quitté les lieux, marchant dans les rues de la ville avant que soudain, Imran la rattrape. S’inclinant d’abord, il ne perdit pas son temps avant de prendre la parole. «- On essaye de fuir, Milady ?  » puis, il coinça ses deux classeurs sous le bras droit, tenant le paquet de gâteau de cette même main, pour être bras-dessus, bras dessous avec Neela. «- Alors, où va-t-on ?  ». Le bon point dans l'histoire était le fait qu'il se soit incliné. C'est bien. Il respectait sa part du marché. Le mauvais point par contre était le fait qu'il prenait un peu trop ses aises avec elle... « Okay. Je vois. D'accord. » , elle enleva le bras d'Imran qui venait se poser sur elle pour s'en éloigner. « Alors, où va-t-on ? Moi, je vais rentrer chez moi et toi, tu vas rentrer chez toi, en prenant le soin de ne pas me toucher comme tu viens de le faire maintenant. » . Ils n'étaient pas amis, ils n'étaient rien du tout en fait, du coup le psychiatre pouvait garder son bras-dessus, bras dessous pour une autre. «- Oh, t'es pas drôle. ». Il avala en vitesse les deux derniers gâteaux qu'il y avait dans la boite pour se tourner vers une poubelle et jetait le paquet. Et comme d'habitude, il rata sa cible. Maintenant il se sentait plus léger avec ses deux classeurs sous le bras. Il se mordit la lèvre assimilant ce que la demoiselle venait de dire. Elle ne voulait pas qu'il la touche, la blague. Il s'approcha d'elle doucement, avec une démarche pour le moins douteuse quand même. Son regard plongé dans ceux de la brunette, afin qu'elle ne lui fasse pas deux fois le coup de je me casse sans te le dire. Il reprit alors un air sérieux et comme défiant Neela du regard, il lança d'un ton froid et sec : «- Pas te toucher ? .  » il laissa échapper un rire avant de lancer très heureux : «- Mais je suis ton esclave pour le mois à venir, choupinette ! Je pourrais mourir pour pouvoir être à tes côtés. .  »

« Oui exactement, ne pas me toucher ! Est-ce dur à comprendre à ce point ? » , elle eut à peine le temps de dire ces mots avant que le psychiatre ne reprenne la parole et sans donner à Neela le temps de faire quoique ce soit, il posa ses lèvres sur les siennes pour y déposer un baiser. Comment allait-elle réagir à ça ? Elle n’allait pas le prendre dans ses bras et répondre à son baiser, c’est clair ! Cela dit, la belle brune ne savait pas ce qui était le plus irritant, se faire embrasser par Imran, ou se faire embrasser par Imran qui sentait atrocement le whiskey à trois cent kilomètres de distance ? L’alcool et l’indienne, ce n’est pas le grand amour. Enervée, elle le repoussa aussitôt et ne perdit pas un instant par la suite pour le gifler. Et la suite fût terrible… Imran eut un moment d'hésitation, mais oui. Sa main aussi était partie pour gifler (pas aussi fortement que Neela l'avait fait, genre petite tape) sur la joue de la jeune indienne. «- Oh ! » dit-il une main devant sa bouche. Neela n'avait donc plus à sentir l'alcool sur son visage. Il avait ouvert grand les yeux. Comme si c'était la fin du monde, mais au fond il n'était pas du tout convainquant et on aurait dit une mauvaise imitation de gay. Il agita les mains comme un fou qui venait de faire une chose horrible, regardant de droite à gauche, comme pour vérifier que personne ne l'a vu. Il ne se rendait pas compte de ce qu'il avait fait, en même temps il n'était pas vraiment en état d'assimiler ce genre de choses. «- Tu m'as soigné, tu m'as frappé, on a mangé, on a joué, on s'est presque vu à poil ! On a tout fait ! C'était le moment du baiser, fait le calcul ! Halala ! » Il posa ses mains sur ses hanches, comme s'il était pas content. Il fit ensuite semblant de pleurer et rajouta, d'une voix légèrement plus aigu que d'habitude : «- Tu viens de ruiner notre histoire d'amour ! » et un fou rire prit le psychiatre. Un vrai fou rire. Ce qui était rare chez lui, mais l'alcool avait un grand rôle dans ce fou rire et Neela aussi. Il tituba un moment et fit tomber ses classeurs par terre.

Pour le moment, la belle était choquée au point de ne plus pouvoir réagir. Foudroyant Imran du regard, main posée sur sa joue, elle se jura de le lui faire regretter. Peu importe le moment, aujourd'hui ici et maintenant, ou plus tard, dans une semaine, un mois ou un an. Dans des situations pareilles, on lui conseillerait certainement d'essayer de reprendre son calme, une bonne idée certes mais, comment y aboutir ? Comment se calmer face à un type pareil qui en plus de l'avoir embrassé et giflé, il avait explosé de rire devant elle, montrant à quel point il s'en fichait. Qu'elle se sente mal ou que ça la blesse, il s'en fichait. Pire, ça le faisait rire ! « HISTOIRE D’AMOUR ? Mais, tu as complètement perdu la tête espèce de connard ! » . Pendant un court instant, Neela avait souhaité ne l’avoir jamais rencontré. Ne l’avoir jamais croisé, et n’avoir jamais accepté de traiter son dossier. Qui voudrait fréquenter quelqu’un d’aussi bas… d’aussi indigne et irrespectueux. Habitué à trainer avec n’importe qui Imran avait appris à traiter tout le monde comme tel. Or, Neela n’était pas n’importe qui. Elle n’était pas une des filles qu’il avait l’habitude de fréquenter. Elle était Neela Meyers, la fille qui allait tout simplement tabasser Imran Johar. Telle une hystérique, Neela avait sauté sur l'occasion pour prendre les classeurs du psychiatre et l'attaqua avec. Oui, exactement. Enragée, elle le huée de coups alors que lui était encore par terre, trop occupé à rigoler pour se relever.
FIN FLASHBACK

« - Oh, et félicitation au passage.  Alors dit moi. Le mariage est prévu pour quand ? ». Oh, elle a donc droit à des félicitions ? Par quel miracle est-ce qu’Imran était devenu si poli ? « Merci. Et pour le mariage je dirais… » , la brunette fit semblant de réfléchir avant de dire sans la moindre hésitation. « Jamais. » . Elle n’allait pas lui mentir, et surtout, elle n’allait pas se mentir. Etre avec Noah aurait pu être son souhait le plus cher mais depuis la révélation qu’il lui avait fait, tout avait changé. Neela n’était même pas certaine de pouvoir lui pardonner, elle ne savait non plus pas si ils étaient ensemble actuellement ou non, alors l’épouser ? Probablement jamais.


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MessageSujet: Re: “ – let's be who we really are ” ▲ NEELA&IMRAN    “ –  let's be who we really are ” ▲ NEELA&IMRAN EmptyMer 22 Jan 2014 - 21:56

« - J’ai dit un gosse, de façon à dire « un enfant » sans précision. Les femmes, ça joue trop sur les mots. » Imran soupira, comme si ça avait de l’importance alors que pas du tout.  Il aimait juste beaucoup dire à Neela à quel point elle avait de jolis seins.  C’était quand même de véritable sculpture grec c’est truc. Et au moins, ils étaient naturels.  Il trouva ça drôlement chouette que Neela ne s’énerve pas comme une enragée et qu’elle se contente pour l’instant de prendre tout à la légère. Ça s’était une bonne chose. Elle avait compris comment il fallait faire. Finalement, Imran n’était pas contre rester pour le petit-déjeuner, une première pour lui. Ils n’avaient même pas couché ensemble ! C’était juste extrêmement étrange comme situation si on n’avait pas l’esprit aussi léger que celui du psychiatre.  D’ailleurs, heureusement qu’il n’y avait pas de boulot aujourd’hui, sinon Imran ne serait pas  resté. En tant que chef du département, ses journées étaient plutôt chargées. Il avait rarement le temps à lui dans la semaine, mais il s’arrangeait souvent pour s’éclipser et laisser Eden en plan pour le faire rager.  Bref, parler bouffe lui donner vraiment faim.

« - Un smoothie ? Si tu dis Smoothie fraise j’me suicide. Mais je ne suis pas contre les œufs brouillés. »  Imran suivi Neela, tout en regardant où elle déposa ses classeurs.  C’était comme si sa tête souffrait à l’avance en se souvenant des coups.  Il félicita ensuite Neela pour son bébé. Simple formalité en réalité.  Elle était enceinte, la vie est belle pour elle. Mais lui, ça lui disait juste : Pas touche gros naze.  De toute façon, il n’était pas pour s’envoyer en l’air avec les femmes enceintes. Ça sonnait trop horrible dans sa tête. Neela était donc intouchable… pour les 9 prochains mois. La classe.  Elle fit mine de réfléchir avant de balancer sans aucune hésitation un beau et très communicatif « Jamais. »

« - Pourquoi ? » Imran s’installa derrière la table qui se trouver dans la cuisine. Comme un enfant qui attendais tranquillement qu’on lui sert son repas. Il l’aurait bien aidé, mais vu qu’il était l’invité, il allait jouer son rôle. Il réajusta au passage son débardeur qui le serrer affreusement.  « - C’est l’idée du « mariage » qui te dérange ou c’est le Papa qui n’as pas été si honnête que ça ? » Il posa ses yeux interrogateurs sur Neela comme le psychiatre en lui le fait si souvent. Soupirant, il passa sa main dans ses cheveux.  En réalité, il était bien fatigué. Il n’avait étrangement pas la gueule de bois, ni de mal de tête, mais son ventre lui crier famine sans problème. Sa tête hurlée : ‘petit-dej !’ en boucle comme pour inciter Neela mentalement.  Etrangement, il n’avait pas posé sa question comme le gros con qu’il était. Le mariage lui rappelait trop Minissha pour qu’il plaisante sur le sujet et Neela l’avait sans doute remarqué la nuit dernière. Qu’est-ce qu’il pouvait être idiot une fois ivre !
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MessageSujet: Re: “ – let's be who we really are ” ▲ NEELA&IMRAN    “ –  let's be who we really are ” ▲ NEELA&IMRAN EmptySam 25 Jan 2014 - 2:38




« - J’ai dit un gosse, de façon à dire « un enfant » sans précision. Les femmes, ça joue trop sur les mots. ». Elle arqua un sourcil. « Tu n’as qu’à être un peu plus précis aussi. Tu n’as pas omis la possibilité à ce que ça soit une fille. » . Argumenta la brunette même si au fond il n’y avait rien à argumenter. Cette conversation ne devait même pas avoir lieu vu qu’ils n’avaient pas réellement … d’affection, l’un pour l’autre. « Puis, tu as plus l’air d’être pour les garçons que pour les filles. Je sais pas, une impression… » . Elle n’avait pas la moindre idée où cette discussion allait mener vu qu’elle ne servait clairement à rien. Les voilà en train de parler d’enfants alors qu’à peine quelques heures plus tôt, Neela n’avait qu’une envie, celle de le trucider, de séparer sa peau de sa chair, pour au final le laisser à son désespoir. Or, quelque chose avait changé… la brunette ne saurait l’expliquer mais quelque chose avait changé. En elle ou en lui, elle n’en avait pas la moindre idée. Tout ce que la belle savait actuellement c’est qu’elle n’allait plus le prendre au sérieux, et c’était beaucoup mieux ainsi.

Cela dit, Neela ne pouvait cacher sa surprise en constatant qu’Imran ne faisait rien pour s’en aller. Il avait tout de même tenté de filer en douce, alors qu’elle dormait encore, sans raison valable. Après tout ils n’avaient pas couché ensemble, il n’avait donc rien à éviter, et rien qui pouvait le pousser à partir sans dire un mot. Il n’avait pas de promesse à lui faire, il n’a pas à lui dire qu’il allait appeler sans jamais le faire… Etait-il tout simplement gêné ? Lui ? Le grand Imran Johar qui n’avait clairement honte de rien, même pas de ses actes les plus embarassants, serait-il gêné de confronter Neela à cause de ce qui s’était passé la veille dans les rues de Huntington Beach ? Un peu trop beau pour être vrai… Quoiqu’il en soit, la jeune femme n’allait pas lui poser la question de suite ou lui faire part de cette remarque. Elle était de bonne humeur, et avait faim. Deux choses importantes. La première, elle tenait à la garder. La seconde, elle comptait y remédier. « - Un smoothie ? Si tu dis Smoothie fraise j’me suicide. Mais je ne suis pas contre les œufs brouillés. ». Qui n’aime pas les smoothie fraise ?. « Tu as un problème contre les fraises ? » . Jugea-t-elle important de demander alors, qu’encore une fois, ça n’avait pas la moindre importance. « Mais ne t’inquiète pas, non. Je suis plus fruit exotiques en ce moment. » . Tout en sortant son blender, la jeune femme ajouta, « Maintenant si tu me dis que tu as quelque chose contre les mangues ou les ananas, je te laisserais accompagner tes œufs avec un verre d’eau. » . Il pouvait rester, assied, à ne rien faire, du moment qu’il ne laissait aucun commentaire déplacé ou inutile lui échapper de la bouche. C’était d’ailleurs un peu trop demander mais, croyons en lui, il y arrivera certainement.

« - Pourquoi ? ». En voilà une bonne question. Pourquoi ?, la réponse la plus logique à donner serait le fait que Noah n’était finalement pas qui il semblait être. Oh ce n’était pas suffisant comme justification ? « - C’est l’idée du « mariage » qui te dérange ou c’est le Papa qui n’as pas été si honnête que ça ? ». Le couteau entre les mains, la brunette finit par lever le regard vers lui après avoir découpé quelques morceaux de mangues, avant de pointer l’objet tranchant vers lui. « Ne joue pas aux psychiatres avec moi, Imran. » , Neela était on ne peut plus sérieuse. Si elle savait une chose sur lui c’est qu’il était doué dans ce qu’il faisait, et peut-être que parler de cette histoire à quelqu’un qui ne la connaissait ni elle, ni Noah, pourrait l’aider à avoir une vue externe sur la situation, sauf que la jeune femme n’était pas pour partager ce qu’elle ressentait avec le premier venu. Et ce même s’il s’agissait d’un psychiatre de renommé. Elle ne pouvait s’empêcher de lui poser une question… « Tu es doué dans ce que tu fais, pas vrai ? Alors réponds à cette question… » , si il était un bon psy, il devait être bon quand il s’agissait d’analyser les gens. « Pourquoi diable est-ce que vous devez tous agir comme des cons ? » , et par vous, la belle brune voulait bien entendu dire vous, les hommes. « Comment est-ce que ça fonctionne là-haut, chez vous ? S’il-te-plait, éclaire ma lanterne… Comment est-ce qu’un homme fait pour passer de l’homme le plus idéal qui puisse exister, au plus connard ? » . Cela faisait plus qu’une seule question mais, étant lui-même un homme, et forcément un connard qui peut facilement se faire passer pour un homme correct si bon lui semblait, Imran devait tout de même avoir une petite idée sur cette situation. Cependant, question d’être entièrement fairplay avec lui, Neela allait avant tout lui répondre à sa question. Une question pour une autre. « C’est plus la deuxième option que la première. J’avoue ne pas être une de ses filles qui a toujours rêvé de se marier et d’avoir une belle petite famille, mais, ce que je vis actuellement me donne encore moins envie d’y croire. »


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MessageSujet: Re: “ – let's be who we really are ” ▲ NEELA&IMRAN    “ –  let's be who we really are ” ▲ NEELA&IMRAN EmptyDim 26 Jan 2014 - 19:31

Neela semblait avoir compris comment Imran fonctionnait. Ce n’était pas compliqué en même temps.  Pour ceux qui n’étaient pas idiots et Neela ne l’était pas. Il fallait être aveugle pour ne pas comprendre qu’avec Neela, on faisait face à une femme fière, indépendante et intelligente. Ce qui était exactement ce qui plaisait à Imran. Pas dans le sens elle lui plaisait à tel point où il s’imaginait main dans la main avec elle. Elle lui plaisait dans le sens où elle pouvait être une source d’amusement infini et une amie incroyable en cas de besoin et s’il arrivait à se rapprocher d’elle de cette façon. Et c’était peut-être cette option-là qui le poussait à rester encore un peu. Il aurait pu partir, foutre un joli vent à Neela et s’échapper, mais non. Il acceptait son invitation à rester malgré la gêne qu’il ressentait. Imran était humain, malgré tout. La façon dont il s’était comporté, il l’assumait. Mais la façon dont il s’était ouvert, il le regrettait. Il était loin d’être du genre à s’ouvrir d cette façon face à des inconnues, mais la nuit derrière, il avait fait fort.

« - Tu n’as pas tort. Je veux un mâle. Un héritier. Un prince digne du roi que je suis et qui guidera mon peuple à la gloire éternel à travers les aventures les plus extraordinaires qui soit. » Il posa ses yeux sur Neela, avant de lancer avec un haussement d’épaule un simple : « - Je veux bien d’une fille après, je la marierais avec un prince quelconque pour étendre mon royaume. » Il disait des conneries, mais avait pris un ton sérieux que tous les fans de science fictions lui envierais Soudain il s’arrêta, recula, fronça les sourcils et envoya à Neela un très beau : « - Pas la peine de me frapper, j’arrête. » Il avait reçu assez de coup dans la soirée pour éviter tout autre attaque. Sa tête en souffrait encore, il devait peut-être demander à Neela un cachet.  Tiens, ça ce n’était pas une mauvaise idée du tout.  Il était plutôt ravi de la situation actuelle. Peut-être qu’au fond, le fait de s’être ouvert accidentellement a Neela, lui permettait d’agir avec plus de simplicité avec elle. D’être moins sur la défensif. Il passerait plus de temps à profiter du moment présent avec elle plutôt que d’essayer de la détruire émotionnellement, parce qu’il fallait l’avouer : le passetemps favoris d’Imran était de faire de la vie des autres un enfer. Une rencontre avec lui était rarement propice à une bonne entente. Imran c’était ça : Un électron libre qui repoussait tous les autres. Il repoussait les gens avec tellement de colère et d’amertume que tout le monde trouvait ça normal.

« - Mangue-Ananas, c’est parfait. » Il s’était posé sur la table, s’avançant légèrement. « - Tu sais c’est quoi mon problème avec les fraises ? Tout le monde aime ça. Tout le monde ne m’en dit que du bien. Mais moi, j’y suis allergique. » Puis il reprit, en toute simplicité : « - Et au sens propre du terme. T’es sur d’avoir bien lu mon dossier médicale ? » Il arqua un sourcil, comme pour provoquer Neela.
Il recula, un sourire en coin quand Neela lui demanda de ne pas faire le psy. Il ne le faisait pas exprès, vraiment. Mais il avait toujours eu ce côté curieux et interrogateur. Depuis tout petit. Et ce n’est pas parce que son père l’avait empêché d’être un grand musicien qu’il allait faire ce qu’il voulait. La preuve : Il n’avait jamais suivi son père en entreprise.  

« - Je suis tout ouïe. »  Il fit mine d’être attentif, prêt à écouter ce que Neela allait lui balancer comme stupidité. Et ça pour être stupide, ça l’était. Pourquoi les hommes agissent-ils comme des cons. Imran avait des phrases toutes faites qu’il était prêt à sortir à Neela, mais il se mit réellement à réfléchir. Comme si tout ceci avait une véritable importante.

« - Si tu laisses de côté l’idée que les femmes sont parfaites en tout point et qu’elles, elles ne passent jamais de la plus idéales à la plus connes, j’ai envie de te dire que ça dépend de la situation.  Dans le cadre de ta question, ça comporte une relation. L’homme idéal qui devient un vrai connard en trompant sa femme, par exemple.  Il y a des tas de choses à prendre en compte, des facteurs très différents qui pousse l’homme à agir de façon différente.  Mais la plupart du temps, il y a une chose qui revient souvent et cette chose c’est la peur.  Les hommes ont plus de mal à grandir « émotionnellement » parlant, que les femmes, parce que leur peur d’avoir des regrets est plus grande. Ce qui explique pourquoi nous sommes si cons et cela si facilement. Mais les choses nous dépassent parfois. Je vais pas te dire que l’erreur est humaine, car cette expression n’est  rien de plus qu’un leurre pour donner une excuse au pauvre crétin que nous sommes. »  Croisant les doigts, Imran offrit un sourire à Neela : « - J’peux continuer pendant des heures. » C’était une question trop vague et assez cliché. Mais vu la façon dont elle lui avait demandé tout ça, c’était presque comme si c’était très important pour Neela de comprendre certaines. Mais Imran était du genre contre mettre dans un même panier les hommes en générales.  Et surtout, il y avait des chances que le dit « homme parfait » soit un simple manipulateur qui n’a d’autre passe-temps dans la vie que de détruire les femmes comme  de pauvre jouet à caser.

Neela eut quand même la gentillesse de répondre à sa question. Chose auquel il ne s’attendait pas. Lui qui pensait devoir jouer aux devinettes un moment avant d’avoir une réel réponse. Etait-ce son côté psy qui marchait inconsciemment sur Neela et peut-être son côté sérieux et moins crétin ? Elle lui avoua que c’était la deuxième option.  Visiblement le papa du futur bébé n’était pas un prince parfait sortie tout droit d’un conte de fée.

« - Je ne peux pas t’aider la dessus. Pour moi ce genre de chose n’existe pas. Mais ce n’est pas parce que tu n’y crois pas, que tu ne peux pas être heureuse. »  Il tapa alors du poing sur la table en lançant un très virile : « - Et mon omelette, femme ! »
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Neela Meyers
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MessageSujet: Re: “ – let's be who we really are ” ▲ NEELA&IMRAN    “ –  let's be who we really are ” ▲ NEELA&IMRAN EmptyLun 27 Jan 2014 - 0:00




Il se croyait un peu dans Game Of Thrones, non ? En tout cas la jeune femme restait silencieuse à le regarder, l’air mi- amusée, mi- gavée. Encore une fois elle prenait les paroles d’Imran à la rigolade mais, il existait encore des hommes qui pensaient de cette façon. Comme quoi avoir un fils était tout ce qu’il y avait de plus beau au monde, alors qu’avoir une fille ne servait à rien, sauf à la marier le jour venu, comme l’indien a très bien pu le souligner. « Ne le prends pas mal mais, en toute honnêteté, ça serait un cauchemar d’élever un enfant avec toi ! » . Il avait l’air d’être très exigent comme mec. En passant son temps à faire chier le monde, Imran a dû énormément se concentrer sur les défauts des gens pour arriver à les irriter, à tel point qu’il en a oublié les qualités, alors quelque part dans ce chemin il a dû commencé à s’attendre à plus, à énormément plus. Neela n’était pas experte, mais en tout cas, c’était une hypothèse qu’elle considérait fortement.

Le psychiatre la provoquait et encore une fois il avait choisi de le faire à travers son métier. Il était allergique aux fraises et en profita pour ajouter, « - Et au sens propre du terme. T’es sur d’avoir bien lu mon dossier médicale ? ». Le regardant d’un air menaçant, la brunette ne perdit pas une seconde avant de dire. « Tu sais ce qui a surtout attiré mon attention dans ton dossier ? Ce sont tes problèmes cardiaux. Et tu sais ce qui risque surtout de nuire à ta santé ? Tes cigarettes que tu n’arrêtes pas de te faire, et l’alcool que tu n’arrêtes pas de consommer. » . Bien entendu, elle pouvait passer des heures à le lui rappeler, ça n’aurait aucun effet sur lui. Il n’en avait que faire. « Une petite fraise avalé de travers, ça ne te tuera pas plus rapidement que ça… » . Haussant les épaules, elle termina donc de faire ses smoothies, et une fois finie. « Tu les prends au moins, tes médicaments ? Et je te jure que si tu ne te pointes pas au prochain rendez-vous, à l’heure, je te torturerai. »

Comme il pouvait profiter des conseils de Neela, même si il ne les prenaient pas en considération, elle avait aussi le droit en quelque sorte d’avoir ses conseils.. Bon c’était entièrement différent parce qu’il était son patient, et elle n’était pas une de ses patientes mais, soit. « - Si tu laisses de côté l’idée que les femmes sont parfaites en tout point et qu’elles, elles ne passent jamais de la plus idéales à la plus connes, j’ai envie de te dire que ça dépend de la situation. Dans le cadre de ta question, ça comporte une relation. L’homme idéal qui devient un vrai connard en trompant sa femme, par exemple. Il y a des tas de choses à prendre en compte, des facteurs très différents qui pousse l’homme à agir de façon différente. Mais la plupart du temps, il y a une chose qui revient souvent et cette chose c’est la peur. Les hommes ont plus de mal à grandir « émotionnellement » parlant, que les femmes, parce que leur peur d’avoir des regrets est plus grande. Ce qui explique pourquoi nous sommes si cons et cela si facilement. Mais les choses nous dépassent parfois. Je vais pas te dire que l’erreur est humaine, car cette expression n’est rien de plus qu’un leurre pour donner une excuse au pauvre crétin que nous sommes. ». Bien que concentrée sur ce qu’elle faisait, la brunette écoutait attentivement chaque mot qu’Imran disait. Elle aimait bien avoir de seconds avis, sans pour autant raconter toute l’histoire de sa vie, encore plus quand la personne en face d’elle savait ce qu’elle disait. A première vu c’était le cas du psychiatre. En même temps ce n’était pas choquant, il a sans doute été mené à répondre à ce genres de questions plus d’une fois… C’était un cas classique. Chaque femme se plaignait des hommes. Chaque se plaignait des femmes. Pour une raison pour une autre. Mais, tout pouvait mener au même point : les femmes ont cette image mature, parfaite, intacte, les hommes sont le tout contraire. Ce n’était pas forcément vrai… En fait, c’était même rarement vrai. Hors dans le cas de la belle brune c’étaient les mots qui lui semblaient les plus correctes. « - J’peux continuer pendant des heures. ». Levant enfin le regard vers lui, la jeune femme resta un petit instant à le fixer pour finalement se détourner, aller jusqu’à son réfrigérateur pour sortir les œufs tout en reprenant la parole. « Et si, effectivement, je mets de côtés l’idée que les femmes sont parfaites, et que malgré ça je trouve que les hommes continuent d’agir comme de vrais cons ? » . Pas les hommes mais, un homme. Bien précis. « Je ne suis pas parfaite. Je ne pense pas l’être, et je n’ai jamais agi dans ce sens-là, bien au contraire. Je lui ai souvent parlé de ce qui ne tournait pas rond chez moi, ce qui faisait de moi qui je suis, mes défauts que je ne suis pas prête à lâcher, et pourtant ça ne l’a pas empêché à prendre tout ceci à la légère. » . Peut-être que Noah ne se moquait pas d’elle mais, le fait de ne pas pouvoir le voir face à face, lui parler, lui donne certainement une mauvaise image sur lui. « Quand je ne m’ouvre pas aux gens, on me le reproche, et quand je trouve le courage de le faire, on n’hésite pas à utiliser chaque détail de ma vie contre moi… ». Dit-elle en baissant la voix en prononçant les derniers moments, c’était plus une réflexion pour elle-même qu’une remarque pour Imran. « Tu n’as pas l’air d’aimer le terme con, alors vas-y, si tu as un meilleur terme pour décrire la situation, éclaire ma lanterne. » .

Le mariage, elle n’y croyait pas. Pas entièrement. Neela croyait au fait de retrouver un jour l’homme qui lui fallait, qui serait la supporter et supporter ses bêtises mais, qui serait également au même degré de folie qu’elle. Un homme qui pourrait la comprendre sans la juger mais qui serait tout de même capable de l’arrêter quand elle allait trop loin. Et inversement. Cela dit, elle ne croyait ni au destin, ni aux contes de fées. Et jusqu’à avoir rencontré Noah, elle n’avait même plus envie de croire à l’amour, alors il était tout à fait naturel pour la brunette aujourd’hui de se sentir trahie. Plus le temps passait, plus ce sentiment grandissait en elle, et jusqu’à ce que l’avocat décide d’y remédier, ça continuer à grandir… Si ça se trouve il ne reviendra jamais vers elle. Ou si ça se trouve, il reviendra, mais il sera déjà trop tard… L’indienne était prête à lui accorder une chance, si et seulement si il faisait quelque chose pour le mériter. « - Je ne peux pas t’aider la dessus. Pour moi ce genre de chose n’existe pas. Mais ce n’est pas parce que tu n’y crois pas, que tu ne peux pas être heureuse. ». Qu’était vraiment le bonheur ? Une question qu’elle aimerait bien lui poser et qu’elle aurait sans doute posé si le beau brun n’avait pensé à ajouter, « - Et mon omelette, femme ! ». « Je ne suis pas ta boniche, yo ! » . Dit-elle, imitant la façon de parler des femmes dans les comédies de blacks. Non, ce n’était pas raciste mais la jeune femme a toujours admiré la façon dont une femme pareille pouvait envoyer balader un homme. Ça manquait de délicatesse, et c’était très convenable dans certaines situations. « Puis je ne fais que tenir la poêle, parle au feu qui ne veut pas se grouiller et faire cuir ! »


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MessageSujet: Re: “ – let's be who we really are ” ▲ NEELA&IMRAN    “ –  let's be who we really are ” ▲ NEELA&IMRAN EmptyMer 5 Fév 2014 - 15:52

Il lui arrivait couramment et sans la moindre raison de divaguer complètement. De dire des choses, de rire même, pour son propre chef. Il avait adopté un détachement de soi assez important vis-à-vis du reste du monde. Une façon de voir les choses et de laisser paraitre les choses comme personne. Une façon qui lui appartenait et qui l’avait changé. Neela l’aurait probablement adoré à la minute où elle l’aurait rencontré si sa mémoire n’avait jamais disparu et si cette nuit n’avait jamais existé. Elle l’aurait trouvé drôle, confiant, attentif… Elle aurait eu le droit à un ami parfait en tout point, offert sur un plateau d’argent. Prêt à se donner entièrement pour ceux qui en valent la peine. Mais aujourd’hui, elle était chez elle à devoir supporter un psychiatre odieux sur les bords dont le sens de l’humour ne faisait rien que lui. Imran se demandait vraiment pourquoi Neela était-elle aussi ‘aimable’ malgré tout. Après cette nuit insensée, pourquoi le laisser trainer ici encore un peu ? Il ne voyait pas de la pitié, il n’en avait pas vu encore. Pourtant, ç a pourrait être ça. Quelque part, la scène d’hier, aurait révélé à Neela que le type qu’elle avait devant lui ne pouvait pas être aussi dangereux qu’il le montrait. Peut-être qu’à l’inverse de tous ses crétins, elle comprenait qu’il y avait derrière Imran un homme, simplement meurtri par la vie et qui était dans l’incapacité d’être autre-chose qu’absolument infecte. Peut-être avait-elle compris qu’Imran n’était rien de plus qu’humain avant tout et que quelque part, elle reconnaissait en lui quelque chose qu’elle possédait déjà. Un trait de caractère identique. Pour Imran s’était un soulagement. Parce qu’il supportait très peu de choses dans la vie et le regard qu’on lance parce qu’on a pitié de quelqu’un, ce genre de regard à la fois triste et « compréhensive » lui donnait envie de frapper la personne en face avec une telle force que lui-seul savait jusqu’où il pouvait aller.

Il se contenta de rire lorsqu’elle lui avoua qu’élever un enfant avec lui serait une horreur. En vérité, il aurait voulu avec une fille. Parce qu’une fille avait moins de chance de lui ressemblait, tant physiquement que mentalement. Il était faible, lâche, irresponsable parfois et tellement hors de contrôle qu’il était persuadé que seul l’autre sexe arriverait à passer au travers de tel défaut. Mais il voulait surtout une fille qui ressemblerait à sa mère, celle qu’il aimait le plus au monde. Avec le caractère de la mère à Imran, celle qu’il avait toujours respecté plus que tout. Avec la curiosité de sa petite-sœur et son intelligence, sa perspicacité. Une fille, avec un regard tellement pur sur le reste, tellement bon, qu’elle aurait été un point d’ancrage à sa rédemption à lui. Oh, qu’il aurait aimé avoir fille, mais qu’il était content de ne pas en avoir une aujourd’hui, car il aurait eu honte de devoir lui imposé le triste passée qui martelais sa vie et ce nom de malheur digne des plus épiques malédictions.

Il fit une mine boudeuse quand le bon docteur qu’était Neela lui reprocha les cigarettes et l’alcool. Elle n’avait pas tort, mais il avait atteint un sommet de totale indifférence vis-à-vis de son cœur. Il haussa à son tour, imitant Neela par la même occasion. « -J’essayerais. Après, si tu veux me torturer, fait toi plaisir. Mais essaye de porter des tenues plus sexy pour me soigner que j'ai quelque chose à regarder en dehors de ce nerf sur ton front. » Il lui fit un sourire en coin, rappelant le serment d'Hippocrate à Neela. C’était son rôle après tout. Elle était obligée. Mais bon, comme d’habitude, Imran disait cela juste par envie de dire n’importe quoi d’embêtant et d’idiot. Cependant, le sérieux avait pris le dessus une fois la conversation sur le papa du bébé en place. Neela demanda alors des conseils, ce qu’Imran fit. Tout en regardant Neela faire ce qu’elle avait à faire, Il argumenta une opinion sans vraiment donner son propre avis en tout point. C’était l’un des aspects fondamentales chez les psychiatres : savoir garder une neutralité parfaite pour ne pas influencé un jugement. C’était extrêmes difficile aussi. Avouant qu’il pouvait poursuivre des heures et des heures sur un tel sujet, il croisa le regard de Neela avant que celle-ci ne se détourne pour aller vers le frigo. Il aperçut dans son regard la curiosité saisissante et aussi la réflexion grandissante qui s’opérer en elle. Il y aperçu aussi une légère angoisse, sans doute pensait-elle au père du bébé et à la situation par laquelle elle passait actuellement. Visiblement l’attitude d’un homme en particulier avait remis en question la façon dont elle faisait confiance à la gente masculine, mais pas seulement. Cela remettait en question aussi qui elle était. Quelqu’un qui dit s’accepter tel qu’il est et souvent quelqu’un qui a beaucoup de mal à s’ouvrir réellement à la personne qu’il souhaite. Imran connaissait ça. Il y avait très peu de culpabilité en lui. Neela n’avait pas besoin d’Imran pour le lui dire, elle analysait très bien la situation et les choses.

« - Si je n’aime pas le terme con, c’est parce qu’à force ce n’est même plus une insulte. Du moins, pour moi ce n’est pas le plus approprié. » Bah quoi ? Il disait ce qu’il pensait, vraiment. Mais la situation que traversait Neela le laissait un poil perplexe. Visiblement, elle s’était ouverte à quelqu’un qui n’avait pas pris la peine de réaliser à quel point ce geste était important. Quelqu’un qui avait écoutait, sans rien retenir et qui désormais se plaisait à faire celons ses envies sans prendre en compte qui Neela était. « - Je dirais que ce sont juste des personne stupides, passez assez attentifs aux restes. Le monde tourne un peu trop autours d’eux, inconsciemment parfois, et ils en oublient ceux qui importe vraiment. Ne pas savoir respecter la personne avec qui ont partagé un vrai lien, c’est être incapable d’être humain au fond. Mais pour toi ça resteras des cons, car pour être un connard il faut avoir blessé quelqu’un jusqu’à ce que rage s’en suive. Mais surtout, si un connard l’est une fois, qu’est-ce qui garantit qu’il ne recommencera pas ? Pour quel raison accepterions-nous de garder auprès de soin ceux qui nous ont déjà blessés ? » Au fond, n’était-ce pas là la véritable question ? Pourquoi quelqu’un agis d’une tel façon ça, ça, personne ne pouvait le savoir. Mais qu’elles sont les choix à prendre quand quelqu’un qui nous plait nous montre un tout autre visage, voilà ce qu’il faudrait aborder. Voilà ce que Neela devait se dire.

Et naturellement Imran fit le con. Tout simplement parce que le sujet devenait trop critique, trop intense et pour une si belle matinée il préférait rire plutôt que de penser à des choses qui risquait de faire plus de mal à sa personne qu’à celle de Neela. Inconsciemment ou pas, il voulait aussi lui faire changer les idées. Ne pas affronter le problème n’est pas une solution, mais il faut l’affronter au bon moment et avec la bonne personne à ses questions si besoin il y a. Imran n’était pas cette bonne personne. Un sourire légèrement moqueur, Imran fut satisfait de la réaction que Neela lui offrit. Et puis il soupira.

« - Laisse-moi faire. » Il se leva alors, tout souriant avouant alors : « - J’te conseil de t’asseoir, je n’aime pas avoir de novice entre les pattes. Où alors fait des toasts. » balança-t-il alors qu’il observait plus attentivement la cuisine de Neela tout en lui ayant d’abord piqué sa spatule. Par chance, les œufs n’avait pas encore cuit puisque le feu chauffé, mais Imran éteignit et posa la poêle à côté en profitant pour rajouter deux œufs dans le bol où Neela avait auparavant battu les premiers œufs. Il rajouta de nouveau dans ce même bol ceux qui restait dans la poêle.

« - Tu sais le secret d’une bonne omelette ? C’est qu’il faut faire ça le bon moment. C’est une question de timing… tout en cuisine est une question de bon timing. A partir de quand il faut faire préchauffer le four, le nombre de seconde pour un bon fondant au chocolat et je te parle même pas de la liste interminable de plat qui nécessite une parfaite mise en place du temps. Les œufs sont trop souvent négligés. Tu crois qu’il suffit de balancer un œuf dans une poêle ? Mais non, il y a là aussi une liste infinie de choses que tu peux faire avec. Et des œufs cuits sur du bon beurre, avec une pointe de basilic pour relever le goût et quelques tranches de bacons sur un bon toast. Voilà ce qui va te donner l’énergie nécessaire pour survivre dans ta journée. On t’a jamais dit que le petit déjeuner était le repas le plus important de ta journée ? Tu sais, ce n’est pas des conneries. La prochaine fois je te ferais mon omelette au pesto et au champignon. Un régal avec un bon gaspacho et du pain grillé. Et après une bonne gueule de bois, y’a pas mieux. Bon je sais que tu ne risques pas de boire avant un moment, mais un jour ça te sera utile. Et hop, c’est prêt. Tiens, passe-moi les assiettes s’il te plait. »

Il avait faim, c’est tout. Il parlait, il cuisinait, lançant parfois des sourires et des coups d’œil à Neela. Et puis Neela était une bonne consommatrice, elle avec les poêles qui vous permettaient de faire cuire n’importe quoi sans besoin d’huile. Tant mieux ! Imran préféré le beurre pour ses omelettes brouillées au basilic. Et rien de mieux ensuite que d’y rajouter du bon Bacon. Bon, par principe cette bonne indienne devait avoir des épices dans le coin. Du basilic, elle devait avoir ça, non ? NON ? Il repéra une étagère à épices et piqua un petit flacon. Il profita d’aller l’attraper pour ouvrir le frigo et prendre de la beure. Il coupa deux morceaux qu’il fit fondre dans la même casserole qui avait déjà servi. Pas besoin de se prendre la tête sur des détails. Avec un feu élevé, le beurre fondit rapidement et il fois baissé, il rajouta les œufs qui frémirent aux contacts. Il versa un peu de basilic sur le creux de sa main avant de lancer un peu de l’épice dans le plat qu’il agitait à la verticale pour une meilleure prise ne main et cuisson. Il relevait la poêle à chaque fois qu’il mélangeait légèrement pour finir par éteindre le feu quand son odorat lui indiqua que la cuisson était bonne.
Il versa une partie des omelettes sur les deux toasts qu’il y avait dans chaque assiette. Le bacon terminait sa cuisson derrière.

« - On est jamais plus satisfait des choses que lorsqu’on les faits soi-même. » Il disait ça à lui-même, alors qu’il posa les smoothies sur la table et que Neela vérifiait la cuisson du bacon. Un souvenir lui était alors revenu. Un petit déjeuner matinal au bras d’un certain ange.

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Neela Meyers
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MessageSujet: Re: “ – let's be who we really are ” ▲ NEELA&IMRAN    “ –  let's be who we really are ” ▲ NEELA&IMRAN EmptyDim 9 Fév 2014 - 17:57





Imran était une véritable tête de mule, si il avait décidé de ne pas suivre les conseils de Neela quand il s’agissait de son état, la brunette pouvait être sûre que rien de ce qu’elle pouvait dire pourrait lui faire changer d’avis. Pourtant, elle ne perdait pas espoir et continuait à lui rappeler que ce qu’il faisait, que son mode de vie, le mettait plus en danger qu’autre chose. C’était son devoir après tout, que l’indien l’accepte ou qu’il l’accepte pas, c’était une toute autre histoire mais, ça ne changerait pas la nature de la jeune femme qui serait prête à lui faire la morale des heures durant, même-ci au final ça ne servirait à rien. Au moins elle essayait. Des fois la brunette se disaient qu’Imran croyait ne plus avoir une raison de vivre, et de ce fait, il défiait constamment la mort. C’était une hypothèse à l’éternelle énigme qu’était cet homme, bien que peu crédible : si tel était le cas, si il n’avait plus rien à faire de sa vie, pourquoi aurait-il cherché à l’avoir comme médecin ? Pourquoi aurait-il cherché à avoir quiconque comme médecin ? Il aurait était beaucoup plus facile pour lui de rester chez lui et attendre que la fin de son existence lui vienne… Voilà : l’éternelle énigme. Au fond ce n’était pas si éternel que ça, car tôt ou tard, Neela arrivera à mieux le cerner. C’était même une grande probabilité, surtout après ce qui s’était passé la veille.

FLASHBACK
Imran essayait de fixer Neela pour vraiment pouvoir répondre à ses questions, mais à partir d'un moment, il ne l'écoutait plus. Il s'était arrêté au fait qu'il aurait si mal que jamais il ne pourrait se délivrer de ça. Cette simple petite phrase le calma tout de suite. Elle avait agi en lui comme si on lui avait tiré une balle en plein coeur. Il leva les yeux vers Neela, la regardant comme-ci elle pouvait comprendre ce que ses yeux pouvaient dire. Sans doute n'y verrait-elle rien de plus que d'habitude. Mais Imran était à présent tout calme, peut-être même trop. «- J'ai déjà trop mal. » lança-t-il d'une voix presque brisé. Il bougea alors, en tombant il avait écrasé la boite de cigarette qu'il avait dans la poche arrière de son jean. Toujours par terre, il tenta d'allumer sa cigarette. Mais n'y arriva pas, sa main bougeant maladroitement. Il laissa tomber. Balançant son briquet contre le mur d'en face et puis ensuite sa cigarette. «color=#2a8182]- J'ai pas de coeur, c'est ça mon problème. [/color] » Il tenta alors de se relever. Il manqua de peu de retomber, mais réussit tout de même à retrouver un équilibre. Il leva les yeux au ciel, fixant les étoiles. L’hystérie moqueuse d’Imran s’était arrêtée, laissant place à un Imran plus blessé, plus… réel. Parce que oui, là, il était réel. « Tu en as. Ton vrai problème c’est que tu ne veux pas l’avouer. Tu passes ton temps à essayer de prouver que tu n’en as pas à tel point que tu as finis par y croire aussi. » . La demoiselle ne faisait que répondre honnêtement à ce que disait le psychiatre. Il avait un cœur, comme tout le monde, mais, pour une raison ou pour une autre, il avait préféré adopter une nouvelle personnalité, froide et arrogante, et se refermer sur lui-même. Elle mieux que n’importe qui dans ce monde pouvait le comprendre, même si ce n’était pas au même degré mais, elle le comprenait. Quoiqu’il en soit, c’était sa vie, il en était le seul maître mais, pour quelqu’un qui prétendait toujours s’accepter tel qu’il est, il avait intérêt de s’accepter là aussi, tel qu’il est.

Imran ferma les yeux, tentant de reprendre conscience et d'essayer de comprendre ce qu'il se passait. Il s'était relevé, avec un peu de mal. Il s'était mis à fixait les étoiles comme s'il cherchait une réponse. Un réconfort peut-être ? Non, c'était trop demandé. «- Si j'en avais un, je ne l'aurais jamais laissé mourir. » Il continuait à fixer les étoiles. Imran était le pire du monde. Il était le pire parce qu'il savait qu'il pouvait être monstrueux alors il l'était.

«- Elle est morte et pourtant... » Il n'avait plus rien d'elle. Il avait tout brûlé fin janvier 2012. Quand après un mois enfermé, il avait juste craqué. Il avait tout brûlé, il avait déjà tout cassé et voir tout ce qu'ils avaient construit lui faisait trop de mal. Et quand les flammes avaient pris possession de toute la villa, il avait compris ce qu'il devait faire. Rien. Il n'avait pas de but, pas de choses à accomplir. Non, il n'avait plus rien à faire et il laissa son mauvis côté prendre le dessus pour éviter de craquer comme cette nuit-là. Où comme ce soir. «- Je continue à croire que j'entendrais sa voix à travers le téléphone, comme autre fois quand j'étais loin. » Il fit quelque manipulation avec son téléphone jusqu'à ce qu'il se mette à appeler un numéro. Chez lui, dans sa nouvelle maison, dans un carton perdu dans le salon du psychiatre, un téléphone vibra. Le jour du mariage, c'était sa soeur Priya qui l'avait gardée, elle était d'ailleurs là quand la voiture s'était prise par le camion, dans l'autre voiture. Le mois dernier, on avait appelé Imran pour lui dire qu'on allait couper la ligne du téléphone de Minissha, puisqu'elle n'avait pas payé de rechargement depuis bientôt 6 mois, mais Imran avait décidé de prendre un forfait tout pourri pour qu'il puisse parfois faire ça : l'appeler. Entendre son répondeur. Entendre sa voix. Il garda le téléphone en main et dans le silence on entendit : « - Allo ? Oh Imran arrête ! Je suis au téléphone [RIRE] Vous savez quoi ? Vous êtes sur ma messagerie, ne me laissez pas de long message sinon c'est Imran qui répondra. Biiiip »

«- Tu veux bien, m'aider à rentrer ? » laissa t'il échappé toujours en fixant son téléphone. « De qui parles-tu ? » , demanda l’indienne curieuse. «- Ma femme. » Il rangea alors son téléphone tout en rajoutant, brisant le silence. «- Elle est morte le 21 décembre 2011, à 13h12 sur l'autoroute liant Mumbai à Pune alors que je l'attendais devant l'autel. Elle est morte dans sa robe de mariée... » il senti alors la rage montait, petit à petit et serra les points. On pouvait le comprendre quand il lança enfin dans un léger murmure : «- belle robe de mariée que je n'ai jamais pu contempler. »
FIN FLASHBACK

« -J’essayerais. Après, si tu veux me torturer, fait toi plaisir. Mais essaye de porter des tenues plus sexy pour me soigner que j'ai quelque chose à regarder en dehors de ce nerf sur ton front. ». Instinctivement, la brunette posa sa main sur son front, avant de répondre d’un air nonchalant. « Ha, ha. Très drôle. » . Puis, haussant les épaules, elle reprit. « Si je me mets en tenue sexy pour te soigner ça ne sera plus de la torture. Alors non, merci. Je laisserai ce traitement pour quelqu’un qui l’aura mérité. » . Et si la brunette devait être honnête et sérieuse, elle dirait qu’actuellement personne n’avait encore mérité le traitement docteur-docteur spécial Neela Meyers. Avec, ou sans, sous-entendus. Les sous-entendus seraient certainement dus à sa grossesse et à ses hormones. Merde. Que c’était dur d’être enceinte sans être véritablement en couple. Très dur.

Chose menant à une autre, ils s’étaient retrouvés à parler du père du bébé, Noah. Là encore était une discussion qui pouvait durer pendant des heures et qui pourtant ne mènerait Neela à nulle part. Si tout pointait l’avocat d’un doigt accusateur, marquant le mot « connard » sur son front, une petite part de la brunette continuait de refuser d’y croire. Une toute petite part d’elle, nommée espoir. L’espoir que tout s’arrange, et que tout rentre dans l’ordre. Espoir. Désir et expectation roulés en un seul lot. Cependant cet espoir s’étouffait plus le temps passait et la brunette ne savait pas jusqu’à quand elle pouvait continuer ainsi. Qui n'a plus d'espoir n'aura plus de regrets. « - Si je n’aime pas le terme con, c’est parce qu’à force ce n’est même plus une insulte. Du moins, pour moi ce n’est pas le plus approprié. ». Techniquement ce n’était pas le mot le plus approprié effectivement, mais, l’idiotie était la base de plusieurs choses. Le fait que quelqu’un pouvait être défini de con mènerait un jour où l’autre à ce qu’il soit défini de crétin, salaud, ordure et un tat d’autres adjectifs peu apprécié. C’est d’une manière générale et ça ne se limitait pas uniquement à la situation de Neela. « Parfois le mot con est utilisé dans le simple but d’être plus… délicat. Même quand ce n’est pas l’insulte la plus précise qui existe, mais c’est assez flexible et ça peut décrire un nombre infini d’attitudes. » . Le jeune homme continuait donc à s’expliquer, et au fond tous ces mots touchaient au but. Pour quelqu’un qui passait la majeure partie de son temps à jouer aux idiots, Imran était très bon pour analyser les situations. C’était… chouette, de le voir sous cet angle-là. Un angle plus sérieux. Encore un point commun qui les unissaient, quand il s’agissait de leur boulots, ils imposaient tous les deux un certain respect. « - Je dirais que ce sont juste des personne stupides, passez assez attentifs aux restes. Le monde tourne un peu trop autours d’eux, inconsciemment parfois, et ils en oublient ceux qui importe vraiment. Ne pas savoir respecter la personne avec qui ont partagé un vrai lien, c’est être incapable d’être humain au fond. Mais pour toi ça resteras des cons, car pour être un connard il faut avoir blessé quelqu’un jusqu’à ce que rage s’en suive. Mais surtout, si un connard l’est une fois, qu’est-ce qui garantit qu’il ne recommencera pas ? Pour quel raison accepterions-nous de garder auprès de soin ceux qui nous ont déjà blessés ? ». Sincèrement c’était la seule chose qui la tracassait. Que pouvait-elle faire et qu’elle était le meilleur choix à prendre. Pourquoi Noah avait agi d’une certaine manière, pourquoi continuait-il d’agir d’une certaine manière, c’était des questions que lui seul pouvait éclaircir. Mais que pouvait Neela faire, ça était un tout autre problème et au fond c’était ce qui lui faisait le plus peur. « Ce que je devrais faire c’est de lui dire d’aller se faire foutre, et de le faire sortir de ma vie. Mais, je ne peux pas. Pour la première fois depuis tellement longtemps je me sens incapable et ça me… » . Laissant échapper un long souffle, elle se remit à penser à tout ceci. Elle repensait à ses promesses, aux promesses de Noah, mais aussi à Jamie et à ce qu’il risquait de penser de tout ceci. Ce petit avait beaucoup d’importance pour elle aujourd’hui et faire sortir Noah de sa vie reviendrait à faire sortir Jamie de vie, chose que Neela n’était pas prête de faire. « Ça m’énerve. Je suis quelqu’un qui aime avoir sa vie sous contrôle et cette situation ne m’arrange pas. Si je n’étais pas enceinte ça aurait rendu les choses beaucoup plus faciles pour moi, je n’arrive pas à trouver le juste milieu. Je veux être avec lui, mais je ne veux pas qu’il continue à me prendre pour une idiote. Je veux que ma fille ait son père, mais pour ça il doit commencer à agir comme un père… » . C’était bien la première fois que Neela parlait de ces choses-là à quelqu’un, jusqu’ici elle avait gardé tout pour elle et n’en avait rien dit à personne, pas même à Pacey. Et jamais elle n’aurait cru qu’elle en parlerait à Imran. Mais bon, elle n’avait pas beaucoup d’options, et ça la rendait un peu désespérée.

Au final, cette conversation devenait plus perturbante qu’autre chose, et Imran décidant de casser le sérieux se leva, pour prendre la cuisine en main. Il savait cuisiner lui ? « - J’te conseil de t’asseoir, je n’aime pas avoir de novice entre les pattes. Où alors fait des toasts. ». « Une novice ? Tsss. Le jour où tu gouteras mon biryani au poulet, je te défierai de me dire ça de nouveau ! » . Cela dit, la brunette ne rejeta pas son invitation. Ça faisait un moment depuis que quelqu’un lui avait fait la cuisine. Une fois de temps en temps ça faisait du bien, même si ça venait de la personne la plus inattendue du monde. Alors elle restait silencieuse sur son tabouret, en admirant le chef cuisinier en plein travail. Il avait l’air tellement passionné par ce qu’il faisait que ça devenait amusant à voir. « - On est jamais plus satisfait des choses que lorsqu’on les faits soi-même. ». La brunette arqua un sourcil. « Attention, ça peut avoir double sens… » . Il oubliait donc qu’il avait à faire à une femme enceinte en plein explosion d’hormones ? Sur ces doux mots, la jeune femme se leva pour aller l’aider un peu. Le bacon cuisait derrière alors qu’Imran préparait déjà les plats. « Cela dit je comprends mieux pourquoi tu ne restes jamais pour le petit-déjeuner. » , Neela avait fait cette déduction elle-même. « Tu n’aimes pas partager autre chose qu’un lit avec tes conquêtes… pas même tes talents de cuistot. »


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Imran Johar
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MessageSujet: Re: “ – let's be who we really are ” ▲ NEELA&IMRAN    “ –  let's be who we really are ” ▲ NEELA&IMRAN EmptyLun 17 Fév 2014 - 20:55

« Imposes-toi des barrières. Tu sais, au fond de toi, qu’en ce moment-même tu dois prendre une décision qui va définir le reste de ta vie. Tu vas forcément lui laisser une seconde chance, mais impose toi la limite de reprendre le contrôle de la situation si ça ne s’arrange pas. Tu veux qu’il soit là pour le bébé ? Il sera là, mais cela n’implique pas qu’il soit là pour toi aussi. Tu sais ce qu’il faut faire et tu sais qu’on ne peut pas toujours avoir ce qu’on veut. Plutôt que de rester dans le flou, n’hésite pas à mettre les choses aux claires. Même si cela implique un sacrifice quelconque. Tu auras moins mal à la tête, le cœur légèrement brisé, mais ta vie te sembleras moins compliqués et tu pourras souffler, reprendre des forces, petit à petit. »

C’était étrange qu’Imran ne lui dise pas tout simplement « avorte. » comme un crétin. C’était peut-être parce qu’il s’était pris au jeu et qu’il comprenait qu’une confession en valait une autre. Neela s’était ouverte, alors il ne devait pas prendre ça a la légère. Néanmoins, la situation qu’elle lui peignait lui rappeler certains ultimatum qu’il avait lui-même affronté. Le plus dur dans la vie, c’était de prendre les bonnes décisions. De faire les bon choix. Car ce sont ses mêmes choix qui vont définir notre vie. Plus encore, ils définissent qui nous sommes. Neela se retrouvait dans une position difficile, tirailler entre des sentiments et la réalité. C’était étrange qu’ils en soient arrivé là, Imran et Neela. Après la nuit dernière, voilà qu’ils abordaient sans s’en rendre vraiment compte, des sujets assez privées. C’était inconscient, mais Imran ne poussait pas Neela à s’ouvrir pour ensuite utiliser ce qu’elle raconte. Il ne faisait ça qu’avec les abrutis qu’ils croisent en journée, par son docteur particulier – et maitre pour le moi à suivre.

« - Ce genre de situations, j’ai tendance à les éviter. Je n’aime pas avoir l’impression de me retrouver coincé, piégé dans une cage fictif qui m’étouffe. Et j’ai sérieusement l’impression que toi tu es en plein dedans. Si j’ai un conseil à te donner, c’est de ne pas attendre. Personne ne va venir te sauver, la clef de cette cage, elle est entre tes mains. »

Voilà, Imran à nu. L’écrivain ressortait comme par magie, balançant ses idées personnelles à travers des métaphores solides. C’était sa façon de dire à Neela qu’elle ne devait pas attendre que Noah se bouge le cul, qu’elle était seule maitre des changements de sa vie. Qu’elle n’arrive pas à reprendre les choses ne mains ne pouvait démontrer qu’une chose : la force avec laquelle cette homme l’avait touché. C’était à elle de choisir entre laisser les choses coulaient et s’enfoncer un peu plus jusqu’à ce qu’elle finisse par craquer ou alors faire quelque chose maintenant, avant que ça soit encore plus dur. Car plus le temps passer, plus ça serait dur pour elle de savoir quoi faire. Imran était passé par là, quelques années plus tôt. Il avait décidé de partir, pensant que c’était ce qui était le mieux à faire. Mais plus tard, il s’était rendu compte de sa bêtise et depuis, les choses qui ont vraiment de l’importances pour lui sont tellement limité qu’il n’a jamais grand-chose à prendre au sérieux. Voilà pourquoi il était si détaché, si stupide. Il n’avait rien à perdre, absolument rien. Imran a peur de deux choses dans la vie : Tout d’abord, la cage. Réelle ou imaginaire, il évitait de se retrouver enfermé. C’était ce qu’il y avait de pire pour lui. Pire que la mort elle-même. La seconde chose, c’était que sa vie est de l’importance pour les autres. Imran était arrivé à un stade où il jugé sa propre vie aussi utile que celle d’une fourmi pour l’homme.

Tout ce qu’il faisait lui permettait de garder une distance avec les autres. Que ce soit dans le travail où durant ses rencontres, il gardait sa personne loin de ceux qu’il appréciait un tant soit peu. Pourquoi ? Parce qu’il ne se supportait pas. Il se détestait lui-même et la seule personne qui pouvait lui faire changer d’avis n’était plus là désormais. Pour le psychiatre, c’était comme une façon de lui dire qu’il ne méritait pas d’être meilleure. Qu’il devait rester aussi horrible qu’il se voyait. Sachant parfaitement ce qu’on peut ressentir lorsqu’on perd quelqu’un de cher, Imran s’était juré de ne jamais être cette personne-là. Il ne voulait pas mourir devant ceux qu’il aimait et il ne voulait pas que sa mort touche qui que ce soit. Il voulait qu’on l’oublie, qu’on le haïsse, qu’on le méprise, mais pas qu’on l’aime. Et cela lui convenait parfaitement. Ainsi, il se contentait d’être, sans jamais aller au de-là et s’autorisait rarement des moments de réalités.

Il venait de prendre le contrôle de la cuisine comme le chef cuistot caché en lui. Il devait remettre une ambiance plus calme, plus habituel à celle qui s’était installé. Parce qu’il sentait qu’il allait finir par s’ouvrir à son tour et ça, il ne le voulais pas. Il commençait déjà apprécier la jeune femme, alors s’ouvrir dès maintenant, c’était déjà prohibé. Rien que de se souvenir de ce qui s’était passé cette nuit lui donnait encore plus envie de partir de cette maison en courant. Mais non, le voilà qui s’improvise cuisiner et qu’il se met à montrer ce que généralement, il cachait.

« - Biryani au curry ? Quand tu veux. Je connais les recettes de ma mère par cœur et tu en seras tellement bouche bée que tu en recracheras ton biryani. » Un sourire en coin, il poursuivit ce qu’il faisait jusqu’à contempler ce qu’il avait fait. Tout était sur la table, bien en place. Voilà enfin un bon petit déjeuner, digne de ce nom.
« - J’essayerais d’être plus spécifique la prochaine fois. Mais là je parle pas de masturbation, alors ravale tes hormones poulettes. » Il pris alors place, s’attaquant déjà au smoothie. « - Plus ou moins. Mais tu sais, je suis comme le caviar. On n’en mange qu’une fois, parce que ça coute cher, mais on rêve d’en avoir sur nos toast tous les matins. Alors ma présence, c’est déjà beaucoup donner. »

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MessageSujet: Re: “ – let's be who we really are ” ▲ NEELA&IMRAN    “ –  let's be who we really are ” ▲ NEELA&IMRAN EmptyLun 24 Fév 2014 - 20:02





Les paroles d’Imran étaient tout ce qu’il y avait de plus logique et Neela le savait, sauf qu’elle refusait encore de l’accepter. Prendre une décision pareille n’était pas facile pour elle, encore moins pour le moment actuelle car, et elle avait beau le cacher, la vérité restait qu’elle était plus fragile qu’elle ne l’a jamais été. Cette fragilité risquait fort bien d’influencer n’importe quel choix, n’importe quelle décision qu’elle ferait, et contre toutes les attentes, sa décision allait causer plus de tort à Noah qu’à Neela. C’était comme ça. C’était son mécanisme de défense. En se sentant vulnérable, la brunette trouvait une raison de devenir plus froide et distante, et si l’avocat n’avait pas supporté de la voir agir comme un vrai iceberg pour à peine quelques minutes durant leur dernière rencontre, il pouvait être sûr que la prochaine fois il pouvait tout aussi bien se cogner la tête contre le mur car la jeune femme n’allait pas se contenter d’être glacial que pour quelques minutes… « Ma première décision est de regretter de lui avoir donné une seconde chance, déjà. » . Elle n’allait pas se mentir, avec du recul, avec ces jours qu’elle a passé seule, elle a regretté. Et elle n’hésiterait même pas à le lui dire s’il le fallait. « Pour le reste des décisions, je ne sais pas laquelle je devrais prendre en premier… » . Si Noah continuait ainsi, il allait rendre le choix pour elle beaucoup plus facile, mais pour combien de temps encore allait-elle pouvoir le supporter ?, Imran n’avait pas tort en disant qu’elle devait s’imposer une certaine limite mais là était le problème. L’indienne ne savait pas où cette limite devait se situer. « Et puis ce n’est pas vraiment facile de prendre une décision finale, sans changer d’avis, avec une humeur qui change de l’extrême droite à l’extrême gauche au moins 51 fois par jour. J’avais oublié à quel point c’était dur… » , la belle brunette ne cherchait pas à mettre la faute sur sa grossesse, mais c’était la vérité. Comment pouvoir se décider si tout autour de soi faisait en sorte qu’on n’y arrive pas. Parfois elle est de très bonne humeur et ne penser même plus à Noah et durant ces instants-là, sa vie lui semblait parfaite, et elle était heureusement. Cependant, d’autres fois, elle est de si mauvaise humeur qu’elle finissait par utiliser ses oreillers comme de punching-balls en imaginant le visage de l’avocat au beau milieu.

« - Ce genre de situations, j’ai tendance à les éviter. Je n’aime pas avoir l’impression de me retrouver coincé, piégé dans une cage fictif qui m’étouffe. Et j’ai sérieusement l’impression que toi tu es en plein dedans. Si j’ai un conseil à te donner, c’est de ne pas attendre. Personne ne va venir te sauver, la clef de cette cage, elle est entre tes mains. ». Pouvait-on vraiment les éviter ? Après tout, si Neela se retrouve dans cette situation ce n’est pas entièrement de sa faute. Noah était sa cage. Maintenant, quoiqu’elle puisse faire, Noah continuera à faire partir de sa vie d’une manière ou d’une autre, parce que cet enfant qu’elle portait allait les lier pour toujours, alors elle ne pouvait pas réellement en sortir. Si les choses étaient un peu plus différentes, elle aurait pu le couper entièrement de sa vie comme elle avait fait avec Tyler une fois avant. Si il ne s’agissait que de lui, et elle. Mais, là, il s’agissait d’autres personnes aussi et la brunette ne pouvait pas choisir son bonheur à elle, son bien-être à elle, à celui des autres… Peut-être que quand elle touchera le fond, elle le fera. On a tous un brin d’égoïsme enfoui en nous, et Neela ne faisait pas exception. Mais serait-elle capable de le faire avant de toucher ce fond ?. « Et tu fais comment pour éviter de tomber dedans, toi ? » . Elle était curieuse de savoir parce qu’elle avait des doutes. Elle doutait si c’était la vérité, ou s’il y avait une part de mensonge, car d’après ce qu’elle connaissait sur lui, Imran était coincé dans une cage encore plus étouffante que de celle où était Neela… il essayait peut-être juste de le nier ?. « Des fois j’ai juste envie de rentrer à Londres. Ou même en Inde... » , mais fuir n’a jamais été la solution. Elle l’a essayé une fois, et ça ne l’avait pas réussi, alors elle ne pouvait pas l’envisager, d’autant plus qu’aujourd’hui elle avait tout à Huntington Beach. Un travail qu’elle aimait. Des amis qu’elle adorait. Des membres de sa famille… Son père. Alors, non, elle ne pouvait partir et laisser tout ceci juste parce qu’elle étouffait. « … Peut-être que j’irais y passer mes prochaines vacances. Oh, bien sûr, sans compter sur mon docteur qui me diras certainement que c’est du suicide et que je ferais mieux de rester chez moi toute la journée, ne pas faire le moindre effort, et éviter de me fatiguer, de me stresser… en gros éviter de vivre normalement parce que ce n’est pas bon pour moi. Youhou ! » , ça par contre pouvait lui faire du bien mais, c’était encore à planifier. Comme elle venait de l’expliquer, ce n’était peut-être pas la meilleure chose à faire dans son état, en plus si elle comptait le faire toute seule comme elle fait toujours. « Ma vie est merveilleuse, je t’interdis de faire la moindre remarque là-dessus ! » . Neela réalisait que c’était pour son bien, et celui de son bébé, mais il était vraiment impossible pour elle de rester inactive pendant tout ce temps. Elle se demandait réellement comme elle allait pouvoir y survivre. En ce moment, elle travaillait encore, ça lui permettait de se sentir utile, alors ça allait, mais plus tard… argh, elle ne préférait même pas y penser.

Tiens, la belle indienne n’avait qu’à penser à quelque chose de plus joyeux… son petit déjeuner par exemple. Si ça, ça ne pouvait pas lui donner la pêche, il n’y avait rien d’autre qui pouvait le faire. Son amour pour la nourriture est épic, encore plus si c’est de la vraie bonne nourriture. « - Biryani au curry ? Quand tu veux. Je connais les recettes de ma mère par cœur et tu en seras tellement bouche bée que tu en recracheras ton biryani. ». Arrêtant de remuer le bacon, la jeune femme posa son regard menaçant sur Imran. « Ne te moques pas, tu n’as jamais gouté ma cuisine. » . Souriant finalement, elle repris ce qu’elle avait en main, « Si ce que tu dis est vrai, je te conseillerais d’arrêter d’écrire tes livres, là, et te focaliser sur les livres culinaires. Je dis ça, je ne dis rien. » . Elle gouta un bout de bacon. Bon. Elle éteint le feu et décide de servir sur les deux plats. Neela n’a jamais été partiellement fan d’Imran Johar, l’écrivain, même si ce qu’il a pu écrire jusqu’ici lui a valu bien des accolades. « Le livre que j’ai lu était bien, mais pas si bien. Tu acceptes les avis des autres ? Tu es sur-noté. Je ne dis pas que tu n’as pas une belle plume, mais voilà. » . La jeune femme avait des doutes sur l’importance que portait Imran pour son avis mais, ça ne l’empêchait pas de lui en faire part. Elle n’avait jamais eu l’occasion de le faire jusqu’ici et vu que l’opportunité s’était produite, elle le faisait. « Tu connais Aditi. Elle était ma colocataire à Londres pendant un moment. Elle est tellement obsédée par ce que tu écris qu’à chaque fois qu’on recevait quelqu’un, elle ne le laissait partir qu’avec un exemplaire entre les mains. » . Aditi était une ancienne amie à Neela. Les deux s’étaient perdue de vue depuis un moment maintenant mais, si la brunette gardait un souvenir de cette femme, c’était bien ça. Maintenant, Aditi était peut-être passée à une autre obsession, étant une étudiante en journalisme, c’était ça, sa vie. Lire, découvrir, toucher l’obsession, avant de passer à une autre. Sacré Aditi. « - J’essayerais d’être plus spécifique la prochaine fois. Mais là je parle pas de masturbation, alors ravale tes hormones poulettes. ». « Oh mes hormones sont bien là où ils sont. C’est plutôt par dégout que je disais ça. Alors je te serais bien reconnaissante si tu évitais de me mettre des images pareilles dans la tête ! » . Elle attrapa une fourchette gouta un bout d’œuf. « Quoi ? La masturbation n’est pas du goût de tout le monde, hein. » . Si il existait un award des conversations les plus farfelues, et anormales, c’était eux qui le gagnerait sans faute. Ils parlaient un peu de n’importe quoi, et chaque discussion ouvrait la porte à une autre plus inattendu. Maintenant, Imran se mettait à se comparer au caviar. « Tu vas me faire croire que jusqu’ici, il n’y a eu aucune fille capable de s’offrir le caviar plus d’une fois ? » . Si il insistait sur la métaphore, autant s’assurer de son authenticité. Les gens qui peuvent se permettre du caviar existaient. « Chee, Imran, chee ! » . Elle pris place à son tour, et commença à manger. « Tiens, pour revenir sur la masturbation toujours, tu ne penses pas que ça sera plus bénéfique pour toi, en terme de temps et d’énergie ? Tu n’auras même pas à socialiser avec une femme pour la convaincre de passer une nuit, sans la moindre importance, avec toi. »


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MessageSujet: Re: “ – let's be who we really are ” ▲ NEELA&IMRAN    “ –  let's be who we really are ” ▲ NEELA&IMRAN EmptyDim 2 Mar 2014 - 19:32

Le regret. C’était un sentiment cruel. C’est le signe qu’à un moment donné, on a la possibilité de faire deux choix et qu’on a fait le mauvais. Il n’y a pas de retour en arrière, pas de moyen de rectifier le tir. Tout ce qu’il reste à faire c’est vivre avec ce sentiment grandissant qu’on essaye d’étouffer à mesure que le temps passe. La vérité c’est qu’il fallait survivre avec. Et c’était loin d’être facile de vivre avec le regret, Imran savait de quoi il parlait. Le regret qu’il éprouvé actuellement était simple : c’était sa vie, entière. En comparaison, le simple fait que Neela regrette d’avoir donné une seconde chance au père de son futur bébé, ce n’était rien. C’était juste l’amertume qui parlait, mélangé à la déception d’un résultat non-attendu. Cependant, Imran, conscient que sa relation avec la femme ne ressemblait en rien à de l’amitié, préféra ne pas pointer un doigt sur la mauvaise décision qu’elle prenait. Si on a le choix de regretter, il faut toujours choisir l’option où l’on assume pleinement nos actes et cela malgré la fin médiocre. Regretter cette seconde chance n’allait pas l’aider. Ça montrait juste qu’elle aurait dû ouvrir les yeux plus tôt. Cependant la tâche n’était pas facile. Il avait encore beaucoup à décider, beaucoup à choisir et Neela se retrouvait à devoir faire une liste. Il faut un début, un fin. Un premier choix et un dernier. Mais quel était le bon ordre ?

« - Les joies de la grossesses. » Imran afficha un sourire idiot avant de reprendre. « - Mais que ça soit maintenant ou plus tard, tu auras toujours du mal à te tenir à une décision finale. Parce que ce n’est jamais facile et que ce n’est jamais le bon moment. » Il savait de quoi il parlait. Un choix comme celui-ci, il en avait fait un. Quelques années après son amnésie. Il avait décidé de tout quitter, il avait décidé de ne plus être auprès de celle qu’il aimait pour aller mourir, seul. Il avait fait le choix de se priver de sa présence parce qu’il ne supportait pas l’idée que sa mère la blesse. En la quittant, sans lui donner la moindre nouvelle, avec le temps, elle avait pu passer à autre chose. L’oublier, peut-être. Elle aurait sans doute, parfois, eut l’espoir de le croiser dans la route… en vie. Mort, ça aurait été pire que tout. Une fatalité qui aurait anéanti Imran. Il préférait mourir imaginant Minissha heureuse avec qu’un autre plutôt que triste au-dessus de sa tombe.

Ce qu’il donna comme conseil ensuite, à l’image d’une cage, il le fit en tant qu’électron neutre. Il s’adressa à Neela comme si, il tentait de se mettre à sa place. Mais il savait que ce qu’il disait ne valait pas pour lui. Mais quand Imran parlait de cage, il ne désigner pas forcément l’homme qui partageait sa vie, il parlait plutôt des choix qui l’entouraient et qui l’empêchait d’avancer. Mais si Noah était la cage, il était aussi la clef. Et rien n’empêche un oiseau de finir par considérer sa cage comme sa maison, une fois que la porte reste ouverte. Pour Imran par contre, il était condamné. Les quatre murs qui continuait sa cage était planté pour l’éternité et aucune porte n’était présente. Le premier mur étant celui de conscience. Une personnalité troublé, confuse, à mi-chemin d’un trouble dont il s’était habitué. La seconde était une femme qui jadis avait été là sous la forme d’une porte. Une porte qu’il avait ouvert et qui lui avait permis pendant un temps de respirer. Une femme qui aurait dû être sa femme, mais qui n’était plus là aujourd’hui. La troisième était sa colère, sa haine envers le monde et son destin. Envers sa famille. Envers lui-même. Et enfin, le dernier mur, était celui de la mort. Tel un miroir sur le monde qui laissait échappé le rire machiavélique des enfers. La mor qui n’effrayait pas Imran, mais qui l’empêcher d’aller plus loin. La mort qu’il contrôlait parfois, mais qui ne l’aidait pas. Alors un sourire aux lèvres, les yeux posaient sur Neela, il remarqua dans son regard. Neela n’était pas stupide.

« - J’évite seulement de rajouter de nouvelles cages à celle où je suis déjà. » Il n’avait pas besoin d’en dire plus. C’était même peut-être déjà trop. En tout cas, Neela avait envie de fuir et c’était logique vu la situation actuel. Imran jugea que cette réflexion était désigné qu’à elle-même. C’était comme si elle explorer les possibilités qui s’offrait à elle à voix haute.

« - Dit à ton médecin d’aller se faire foutre. Il me semble que les longs voyages sont à éviter qu’au bout du 5ème mois de grossesses. » Il haussa les épaules. Après tout, elle venait de lui interdire de faire la moindre remarque et lui, il prenait déjà la parole. « - Où alors, met-toi au tricot. » Il lui fit un petit sourire moqueur, comme si cela allait l’aider plus qu’autre chose. De nouveau assis, il était prêt à savourer un petit déjeuner digne de ce nom. Mais vu le regard menaçant de Neela, il allait surtout s’en prendre plein la gueule.

« - Oh, est-ce une proposition ? » Lança-t-il alors qu’elle lui avoua qu’il n’avait pas gouté à sa cuisine. Ce n’était pas faux. Un point pour elle. Elle rajouta alors, reprenant la cuisson du Bacon, qu’Imran devrait plutôt se concentrer sur les livres culinaires si ce qu’il avançait était vrai. Ce n’était pas stupide, mais il n’avait pas le temps pour ça. Neela termina alors le Bacon avant d’en mettre sur les deux assiettes. Imran entama alors son petit déjeuner sans attendre, écoutant en même temps ce qu’elle disait. « - Tu peux dire ce que tu veux, j’en ai rien à cirer. J’ai pas écrit ce livre pour être lu, alors… » Il haussa de nouveau les épaules, avant de prendre une bouché de l’omelette. C’était vrai. Ce livre, il l’avait écrit pour lui. Uniquement pour lui. Le faire éditer c’était juste un moyen de ramasser encore plus de fric. En retrouvant la mémoire, ses mains l’avaient démangé, comme si une fièvre de l’écriture s’était emparé de lui. Son cerveau le supplier de tout écrire, pour ne plus jamais rien oublier et aujourd’hui, même s’il avait encore des trous vis-à-vis de son passé, il se souvenait du principal.
Il posa cependant ses yeux sur Neela quand elle lui parla d’une certaines Aditi. Imran afficha un sourire. Aditi Sharma, la journaliste était une connaissance en commun. Elle était folle, cette femme. Une vrai tarée. « - J’ai toujours les meilleurs fans du monde. » Et il replongea son nez dans son assiettes, savourant le petit déj’.

Tout en avalant un morceau de toast, il lança, intrigué : « - Parce que tu ne t’es jamais masturbé, toi ? » La super conversation à avoir le matin. C’était du Imran tout craché. Sans gêne, il abordait tout et n’importe quoi et Neela suivait et en rajouter. Un mélange parfait de grand n’importe quoi. « - Tu sais ce que tu es ? Une briseuses de métaphore. T’es ignobles. » Il pointa sa fourchette sur elle, alors qu’elle lui lança un très drôle « chee » ce qui lui arracha un sourire. Il bus ensuite une gorgée de smoothie alors que Neela ramena la masturbation sur le devant de la scène. Comme s’était aimable de sa part.

« - Chee, Neela, Chee. » Il se foutait de sa gueule. Et il adorais ça. « - ça n’a plus rien de drôle si je fais ça. »
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Neela Meyers
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MessageSujet: Re: “ – let's be who we really are ” ▲ NEELA&IMRAN    “ –  let's be who we really are ” ▲ NEELA&IMRAN EmptyMar 1 Avr 2014 - 0:45





« - Les joies de la grossesses. ». La jeune femme eu un sourire tout bête en l’entendant dire ça. « Je vois que monsieur parle de son expérience personnelle… » . C’était con mais, dans l’espace de quelques secondes, ça l’avait fait sourire, avant que la brunette ne revienne à la réalité. « Ce n’est pas le choix en lui-même qui me fait peur, j’ai déjà eu à faire des choix bien plus atroces… » , ce qu’elle ne supportait pas cependant c’était de causer du tort aux autres, et surtout, d’en causer à son bébé. C’était bien une atroce chose de ne pas avoir un père, ou même de l’avoir sans qu’il ne soit véritablement présent. Laquelle des deux choses était la plus atroce, ça, Neela ne le savait pas mais, ça n’allait pas lui éviter ce qu’elle devait faire. Ce choix devait être fait. Aussi inquiétant qu’il puisse être, elle n’avait pas d’autres options. Le mieux pour elle serait de se concentrer sur le long terme car après tout, quelque chose en elle lui disait qu’attendre après Noah n’allait lui servir à rien. La brunette devait se rendre à l’évidence. Elle était enceinte, et pour le peu qu’elle savait, Neela allait forcément passer ses mois de grossesse seule. Peut-être pas entièrement, elle avait Pacey, elle avait ses amis, elle avait son père, mais, ça sera sans Noah. « Je peux te donner un conseil aussi ? » . Demanda-t-elle en l’écoutant parler de sa cage. Neela n’attendait pas réellement son autorisation pour le faire, mais, elle se devait de le prévenir et le préparer à l’écouter. « Tu es peut-être enfermé dans une cage mais il n’existe pas de cage sans serrure. Sans clé. » , elle marqua une pause. « Si jamais elle vient vers toi, accorde-toi la chance de l’utiliser. Après tout, tu ne fais rien à part attendre ta mort, ça viendra quand ça viendra mais au fond, quel mal un peu de bonheur pourrait bien t’apporter ? » . Elle était son médecin après tout et il n’avait rien du patient exemplaire, bien au contraire. Il avait plus l’attitude d’un homme qui en avait marre de tout. Marre de la vie. Marre de se battre, sans but précis. La jeune femme se trompait peut-être, et au fond elle espérait se tromper. « Tu es le diable Imran Johar. Mais, n’étant pas moins diabolique moi-même, je sais que même le diable a une part de bonté, suffit juste que tu l’acceptes. » . Chercher désespérément à se faire haïr par son entourage ne servait à rien. Si son but était que plus personne ne se souvienne de lui quand il ne sera plus de cette terre, il s’y prenait de la mauvaise manière. Prenez Hitler par exemple, il est connu parce qu’on le hait.

Le sujet avait maintenant dévié sur sa grossesse. Oui, une femme enceinte pouvait toujours voyager mais, dans le cas de Neela c’était un peu plus délicat que ça. « Cinq mois c’est la normal pour une grossesse normale. La mienne risque d’être un peu plus compliquée que ça. Alors j’ai intérêt à ne pas trop prendre de risques. » . Elle n’avait pas à s’étaler sur le sujet, et d’ailleurs, elle préférait ne pas en parler plus car ça risquait de la rendre triste plus qu’autre chose. Laissant échapper un souffle, la jeune femme se força à afficher un sourire

« - Oh, est-ce une proposition ? ». Elle haussa les épaules. « Je ne sais pas. Si tu es sage. » . Si ça se trouve, ça allait tourner au rendez-vous tout ça. Et valait peut-être mieux pas, hein… Blague à prendre au second degrés. Haha, Imran et Neela, rendez-vous galant ? On aurait tout vu. « - Tu peux dire ce que tu veux, j’en ai rien à cirer. J’ai pas écrit ce livre pour être lu, alors… ». « Ce n’était pas ton but peut-être mais, il l’a été. Après je ne le dis pas pour te critiquer, il y a les bases d’une belle plume, je dis juste que ça pourrait être meilleur » .

« - Parce que tu ne t’es jamais masturbé, toi ? ». Il était si intrigué et à voir la tête qu’il faisait, on aurait cru que Neela était sur le point de lui raconter une histoire de mythologie. « Jamais. A quoi ça pourrait bien me servir ? » , dit-elle, en mangeant un bout de son plat. « Ça te choque vraiment à ce point ? Tout le monde n’est pas un obsédé tu sais… » . Obsédé n’était pas le bon terme mais la brunette était sûre qu’Imran comprendrait où elle voulait en venir. Ou alors, il allait jouer l’idiot, et ça ne fera que rallonger cette discussion encore plus longtemps. Alors là, s’il pensait que ça allait mettre la jeune femme mal à l’aise, il se trompait sur toute la ligne. Même en mettant de côté le fait qu’elle était plutôt experte dans le domaine de la sexualité, il ne faut pas oublier qu’elle est médecin, et la biologie mes chers, c’est la base ! « Certains se… soulagent, seul ou en compagnie, juste pour le but de se soulager, mais je suis un peu plus vieux jeu à ce niveau-là. » . Le beau brun pourrait surement surenchérir en lui rappelant son état actuel, lui disant que ça pourrait lui servir aujourd’hui plus que jamais mais, il aura un autre chee en réponse. Aussi simple que ça. Puis elle n’était pas ignoble, au contraire. « Au lieu de me remercier tu me traites d’ignoble ! Désolée si ta métaphore n’est pas à la hauteur. Du caviar, ce n’est pas une rareté, de plus en plus de gens peuvent s’en offrir. Si tu veux vraiment mettre tes prouesses sexuelles en valeur, tu n’as qu’à te comparer à quelque chose qui a une véritable valeur, et pas à des œufs de poissons… » . Le caviar c’était bon, mais, sans plus. « Je pourrais t’aider à trouver ta véritable vocation… » , ajouta la jeune femme d’un air le plus naturel qu’il soit tout en continuant de manger comme si de rien n’était. « - Chee, Neela, Chee. ». Mâchant une dernière fois ce qu’elle avait dans la bouche, la jeune femme pris une gorgée de son smoothie avant de poser le regard sur Imran. Le petit moqueur. « - ça n’a plus rien de drôle si je fais ça. ». Rien de drôle ? Ah, parce que c’était drôle de se jouer des femmes ?. « J’en déduis alors que tu éprouves un malin plaisir à manipuler les demoiselles dans le but de réaliser une pulsion purement érotique qui, au fond, n’a pas la moindre signification, ou ne serait-ce qu’un effet aussi minime soit-il, pour toi… » . Comme quoi ce n’était pas très difficile de jouer aux psys ! Analyser les gens c’était un des passes temps préférés de la jeune femme, et vu qu’elle n’aurait rien de mieux à faire d’ici peu de temps, elle risquait de passer son temps à ne faire que ça. Elle s’entrainait. « En quoi exactement est-ce drôle ? » . Neela était sérieuse. En fait, ce n’était même pas une question pour le faire culpabiliser, mais une simple curiosité. Imran n’était pas le premier des hommes à agir ainsi, et il ne serait certainement pas le dernier. « Elles mériteraient au moins de savoir dans quoi elles s’embarquent, mais ça m’étonnerait que tu passes ton temps à expliquer à toutes les femmes que tu rencontres qu’elles ne valent pas plus que le préservatif que tu gardes dans ton portefeuille… »


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