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 Indeed your dancing days are done. Or are they ?

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MessageSujet: Indeed your dancing days are done. Or are they ?    Indeed your dancing days are done. Or are they ?  EmptyMar 12 Aoû 2014 - 16:58

(pour en savoir plus sur les aventures de Johnny, le border collie vagabond, cliquez ici)

De toutes les responsabilités imputables au statut de père, la plus éprouvante n’est pas de changer des couches, ou de veiller à ce que rien de grave n’arrive à votre enfant. Non. C’est de vivre chaque jour de sa vie en tentant d’être à la hauteur. Toutes ces petites décisions prises par lâcheté ou égoïsme, on peut les gérer, lorsqu’il n’y a que l’omniscient, et très occupé, regard de Dieu comme témoin. Par contre, lorsque l’on se retrouve confronté à la déception dans celui de sa fillette de 7 ans…

« Papa, où tu vas aujourd’hui ? Pourquoi tu es habillé comme ça ? »

Vous voyez ? La perspicacité d’une gamine, lorsqu’on tente de lui cacher quelque chose…

« Papa doit aller rencontrer un étranger aujourd’hui. »

Il libéra une main de son volant, pour enfoncer plus profondément ses lunettes soleil sur son nez. Satané soleil…

« Oh! Je peux venir avec toi, dis Papa ? Hein ? Dis oui papa, dis oui! Je veux rencontrer l’étranger moi aussi! »

« Aucune chance, jeune fille. Aujourd’hui, tu vas aller continuer d’apprendre tes tables d’addition, et comment écrire « soleil » : avec un soleil sur le ‘i’.»

Connerie de saloperie de soleil, en fait. Pourquoi il ne pleuvait pas, d’ailleurs, hein ?

« Et de toute façon, ça va être une rencontre triste, avec l’étranger. Papa doit lui parler d’un accident...»

Keith dut se concentrer sur la route, et sur ce PUTAIN D’ENFOIRÉ DE SOLEIL À LA CON DANS SES YEUX, pour ne pas perdre le contrôle. Malgré le brouillard engendré par son taux sanguin de Bushmills de la veille, il se rappelait clairement avoir bercé Johnny, le border collie, sur ses genoux. Jusqu’à ce qu’il cesse de respirer.  Jusqu’à ce qu’il ne devienne un peu plus froid. Jusqu’à ce que l’employée du refuge lui mette la main sur l’épaule et le regarde avec cette expression de médecin….

« ... Est-ce que… est-ce que ça veut dire… que la maman de l’étranger est morte ?»

« Non ma chérie… il n’y a eu personne de mort dans cet accident là…»

Sauf le chien le plus magnifique qu’il lui ait été donné de voir. Et le soleil, s’il ne se décidait pas à aller se planquer dans les 30 secondes qui suivent…

« Donne-lui quand même un gros câlin, à l’étranger, d’accord ? Je suis certaine qu’il est quand même très triste, à cause de l’accident.»

« Je n’y manquerai pas. Mais avant, c’est à toi que je vais donner un gros câlin.»


***********************


Sa fille déposée à l’école, il se stationna sur Pacific Lane, et sortit de la voiture. Vêtu d’une chemise, d’un gilet et d’une cravate noire, il se défroissa tout en cherchant à gagner quelques secondes. Il n’avait en tout et pour tout dormi qu’une petite heure la veille, et le contenu de son crâne semblait bien déterminé à aller explorer le monde extérieur. La bonne nouvelle, c’était que sa tête d’enterrement était de circonstance. Grand dieu, ce qu’il aurait donné pour pouvoir prendre la voie de la fuite, aujourd’hui…

*Not today, dad. Not ever*


Il récupéra la petite boîte, sur le siège arrière. Une jolie petite boîte en bois, sobre et élégante, dans laquelle il avait placé le collier de Johnny – même s’il n’avait aucune idée de l’identité de l’animal, il l’avait baptisé Johnny, pour les besoins de sa conscience. C’était d’ailleurs ce même collier qui l’avait conduit ici. Au 452, Pacific Lane. Il aurait pu ouvrir la boîte une dernière fois. S’assurer qu’il se trouvait bien au bon endroit. Au lieu de quoi, il se fia à sa mémoire. Pour ne pas déranger l’âme en paix de la brave bête.

Il grimpa lentement les 4 marches qui conduisaient à la porte d’entrée. Il poussa un soupir résigné, et retira ses verres fumés. Il pesta contre le soleil, l’Irlande en général, le whiskey irlandais en particulier, et remit ses verres fumés. Il se remémora également le conseil de sa fille Béatrice, et il appuya sur la sonnette, près à donner un câlin digne de Cheer Bear, le bisounours rose, à quiconque lui ouvrirait cette porte. Il était prêt. Tout se passerait bien. Il allait pouvoir se libérer la conscience de ce meurtre odieux.

Il était tellement prêt qu’il était déjà à mi-geste lorsque son cerveau enregistra finalement ce que lui criaient ses yeux : ABORT MISSION!

Il n’était pas prêt à ça.
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Naya M. Quinton
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MessageSujet: Re: Indeed your dancing days are done. Or are they ?    Indeed your dancing days are done. Or are they ?  EmptyJeu 14 Aoû 2014 - 0:33





what on earth were you thinking about?
Naya  & Keith


Il n'existait pas de métier plus chiant et agaçant sur cette terre que celui d'un vendeur à domicile. Imaginez-vous passer vos journées en cravate, toquer à toutes les portes dans le but de vendre des articles pas forcément intéressants à des gens encore moins intéressés. Pénible, pas vrai ? Maintenant, imaginez-vous dans cette exacte même situation, mais, au lieu de vous adresser à des personnes qui éprouvent un minimum de respect pour le reste des êtres humains, vous vous adresser à Naya Quinton. Catastrophique et c'est le moins que l'on puisse dire d'elle. Demandez donc à Clyde, si vous ne le croyez pas. Clyde, un vendeur à domicile de divers produits qui devrait joyeusement songer à mettre « trouver un nouvel emploi et accessoirement, de la dignité » à sa liste des choses à faire, après avoir fait la rencontre de la jeune brune.

Pauvre Clyde qui, en toute innocence, venait de frapper à la porte, numéro 452 du Pacific Lane. Pas un instant il aurait pensé qu'un monstre y résidait -bon, là c'est une exagération, les monstres ne sont pas aussi canon-, pauvre petit. « - Excusez-moi de vous déranger jolie demoiselle, mais j'aimerais bien vous présenter notre nouvelle gamme de... » . Pauvre petit, effectivement. Il avait l'air d'être fort sympathique, et peut-être que ce qu'il avait à dire était intéressant sauf qu'il fut directement interrompu par l'étudiante, légèrement choquée et légèrement... en colère. « Minute ! Jolie ? Tu as bien dit, jolie ? » . C'était tout ce qu'elle avait retenu, oh malheur. « Tu es aveugle ? Une fille avec une tête pareille n'est pas juste jolie ! » . « - Mais, madame... » « Maintenant c'est madame ? Tu sais quoi ? Vas proposer ta gamme à la vieille à l'étage, pour un petit jolie madame, elle serait partante pour te sucer, connard. » . La bonne nouvelle était qu'il aurait pu se prendre une claque, ou un doigt d'honneur. Il devait s'estimer donc heureux, Clyde. Cette vieille voisine s'appelait Gertrude. Ou Géraldine. Ou un prénom dans le genre. Vieux, démodé et criant : au secours, faites des blagues sur moi. Ni une, ni deux, Naya avait claqué la porte pour revenir à ses occupations fort intéressantes ; faire la belle sur son canapé, une bouteille de bière à la main, la dernière édition de Cosmo sur les genoux et un épisode d'une série aléatoire à la télé. Hé, la jeune femme n'était pas si écervelée que ça, au contraire. Elle était beaucoup plus futée que les trois quarts des jeunes de son âge, le but étant de justement faire croire à tout le monde qu'elle était écervelée. Ah, la vie était plus facile quand elle prenait les gens pour des cons en les laissant penser que c'était elle la conne...

Seulement, ce parfait étranger ne semblait pas comprendre qu'avec elle, il n'y arriverait à rien. Du moins elle le pensait en se dirigeant comme une furie vers sa porte, l'ouvrant avec peu de ménagement et s'adressa à l'homme se trouvant à l'autre bout de la porte -sans prendre le temps de le scruter et voir s'il s'agissait de la même personne- avec un très joyeux ton. « Pour la dernière fois, je n'en ai rien à faire de tes bidules de je ne sais quoi, là ! Si tu n'arrêtes pas de frapper à ma porte, je connais autre chose qui finira par être frappée aussi. » . Oops. Mauvais interlocuteur. « Oh, t'es pas le type de tout à l'heure. Il t'a envoyé à sa place ? C'est pourquoi cette fois-ci ? Des produits d'hygiène ? Tu as une marque spéciale de tampon à me conseiller, peut-être avec de nouveaux composants qui seraient capables de me faire voler ? » . Ce n'était pas le même type, certes, mais ce n'était pas pour autant que la plus jeune des Quinton allait changer quoi que ce soit à son ton actuel.


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MessageSujet: Re: Indeed your dancing days are done. Or are they ?    Indeed your dancing days are done. Or are they ?  EmptyVen 15 Aoû 2014 - 16:17

Le profilage fait partie de nous, qu’on se lke dise. Après la nuit qu’il venait de passer avec Johnny, forcément, il s’était pris à imaginer son ou ses propriétaires. Une adorable famille américaine aimante, cachant difficilement leurs sanglots. Un jeune couple d’universitaires, amorçant leurs premiers pas vers les responsabilités familiales et venant de perdre leur plus fidèle compagnon. Heck, même un fervent adepte de la survie en forêt éternellement célibataire, au bord du suicide d’avoir perdu son compagnon de vie!

Au lieu de quoi, il se retrouvait face à une reine déchue d’un Alpha Omicron Pi : jeune, magnifiquement belle, et probablement aussi misandre que misogyne.

Tout d’un coup, il se demanda si Johnny ne s’était pas volontairement pris sa balle de golfe en pleine tronche.

Non, il ne devait pas juger trop vite. C’était peut-être sa façon à elle de dealer avec la douleur provoquée par sa perte. Et elle semblait manifestement  passer une mauvaise journée.

Malheureusement, elle n’était pas près de s’améliorer…

Mettant de côté toute répartie cinglante, il se rappela pourquoi il était là.

« Non mademoiselle : le vendeur de produits d’hygiène féminine est stationné dernière moi. Vous allez devoir attendre encore quelques minutes avant qu’il ne vous envoie en l’air. »

Complètement opaque à la maladresse de ses propos, il retrouva son expression grave et sérieuse, maintenant que la surprise du premier contact se dissipait.

« En fait, je suis venu aujourd’hui pour vous annoncer une bien mauvaise nouvelle… »

Il se surprit à remarquer à quel point elle était séduisante lorsqu’elle ne proférait pas d’obscénités.

« Votre...votre compagnon de vie est décédé… toutes mes condoléances…»

Il avait failli utiliser le terme “chien”, avant de réaliser que cela ne rendait probablement pas honneur à la vie de Johnny. Il lui tendit alors cérémonieusement la boîte en bois contenant le collier porte-adresse, sur lequel on pouvait lire 542 Pacific Lane.

« Je suis tellement désolé… c’était un bête accident… Je suis demeuré avec lui toute la nuit… jusqu’à son dernier souffle» , ajouta-t-il, plus pour son propre réconfort que pour celui de Naya.

L’émotion faisait trembler ses cordes vocales.
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Naya M. Quinton
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MessageSujet: Re: Indeed your dancing days are done. Or are they ?    Indeed your dancing days are done. Or are they ?  EmptyMar 19 Aoû 2014 - 2:00





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Naya  & Keith


Elle y était allée un peu fort, oui, mais ça aurait pu être encore pire, comme la fois où Naya avait fait peur au gosse des voisins avec un vieux costume d’Halloween… C’était une expérience inoubliable et au moins, depuis, il n’a plus osé remettre les pieds à cet étage ; pauvre gamin. – un jour, la petite ajoutera « terroriser les animaux des voisins : chats, chiens et enfant » à la case loisirs de son CV. « Mauvaise nouvelle ? Tu as toute mon attention, bien que ça m’étonne que ça soit une plus mauvaise nouvelle que ta cravate. » . Tutoyer le mignon inconnu, check. Ne lui montrer aucun respect, check. Insulter ces goûts vestimentaires, check. Mais, encore une fois, ça aurait pu être pire… La jeune femme aurait pu faire une remarque sur sa femme, ayant remarqué l’alliance autour de son doigt et ne sachant absolument pas qu’elle était décédée. Aouch, cela aurait fait vraiment mal par contre. « Ça me perturbe. C’est un cadeau de Noël que tu n’as pas pu rechanger, ou ça à une valeur sentimentale à tes yeux ? » . Ou il l’a juste porté parce qu’il avait la tête ailleurs et pensait à quelque de beaucoup plus important qu’un bout de vêtement… Cependant pour elle, le simple fait d’avoir ce truc dans sa garde-de-robe était un crime condamné par la fashion police.

Et la conversation n’allait pas cesser de surprendre l’héritière fauchée. Ceci allait même de mieux en mieux, car, parait-il, elle venait de perdre un être précieux, cher et qui d’après Keith, partageait sa vie… Surprise, Naya pris une mine intriguée pendant un court instant, allant jusqu’à croire que c’était une caméra cachée orchestrée par Joshua pour se venger d’elle pour avoir fait tourné des photos de lui durant leur dernière soirée.

« Mon quoi ? » . Pendant quelques instants, Naya décidait de faire l’effort de penser sérieusement à ce que cet homme venait de lui dire. Etait-il possible que durant une de ses soirées bien arrosée la jeune femme aurait commis une erreur en se mariant à quelqu’un sans le savoir ? Quand même pas ! Même après les plus sordides des gueules de bois, la brunette finissait toujours par se rappeler chaque bêtise commise la soirée d’avant, avec certains détails manquant, mais tout de même. Non, ce n’était pas possible. Etait-il possible que cet inconnu parlait de Cohen ? S’il y avait bien un mec avec qui Naya s’était affichée plus d’une fois en plein publique ça serait lui, mais de là à le prendre pour le compagnon de sa vie… Quoique, l’hypothèse de sa mort était perturbante. Légèrement. Au fond, il était un connard, et au fond, elle s’enfichait, cependant avec un peu plus de profondeur l’étudiante ne s’enfichait pas tant que ça... « Mon compagnon de vie tu dis ? Tu sais, la drogue à ton âge… c’est dangereux. » . Cela dit, une question importante devait se poser, si Keith disait vrai, et s’il avait tué un être humain, ne devrait-il pas être derrière les barreaux ? Ou au poste de police ? Ou une autre connerie dans le genre ? Naya n’était pas une experte dans le domaine mais il lui semblait bien que c’était la procédure à suivre… Sauf s’il ne s’agissait pas d’un homme mais d’une bête. Un animal tout poilu, tout sale… ah, comment elle haïssait ces bestioles à quatre pattes ! « Attends, question d’être sûre qu’on est sur la même longueur d’onde… » , elle s’approcha de lui avant de lui demander avec son ton le plus sérieux. « Tu parles de qui au juste ? »


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MessageSujet: Re: Indeed your dancing days are done. Or are they ?    Indeed your dancing days are done. Or are they ?  EmptyMer 20 Aoû 2014 - 20:05

Il aurait pu ignorer les attaques répétées contre sa cravate. Il aurait dû, en fait. Laisser couleur. Réactiver le « man mode » d’il y a 3 mois, lorsqu’il avait mis les pieds dans cette boutique pour rafraîchir son menu cravate. Il avait porté son choix sur ce truc, malgré le regard interloqué de la vendeuse qui ne savait pas trop comment lui faire comprendre qu’il s’agissait probablement de la pire décision de sa vie sans casser sa belle détermination. C’était la première pièce qu’il s’achetait par lui-même depuis le décès de Sharon.

Et là, alors que son âme pleurait encore le départ précipité de Johnny, la vérité lui éclatait en plein visage, le bloquant momentanément.  Il dût puiser dans toutes ses ressources pour ne pas s’enliser sur le sujet et poursuivre avec sa noble mission.

À la défense de la belle inconnue, son hostilité représentait certainement l’étendue de sa détresse. Il ne devait pas lui en tenir rigueur. Vu  son commentaire suivant à propos de sa consommation de produits illicites, il la supposait d’ailleurs au bord du suicide. On ne pouvait pas être naturellement d’aussi mauvaise foi envers un inconnu , si?

Il dût cependant lutter contre tous ses instincts lorsque la succube demoiselle éplorée fit un pas dans sa direction. Sentait-elle la bière ?

«  Je suis vraiment désolé, je sais que cela doit vous prendre par surprise. Hier encore, il semblait si plein de vie, si enjoué… J’aurais dû vous suggérer de vous assoir, ou de vous servir un doigt de cognac. Je craignais légèrement de vous imposer ma présence, alors j’ai dû vous l’annoncer façon armée américaine… »

En fait, il craignait surtout de ne pas ressortir vivant s’il pénétrait dans son antre. Les situations désespérées poussent bien souvent les gens à commettre l’impensable.

Et c’est alors qu’elle lui fit réaliser toute l’ambigüité de son approche actuelle.

«  Mais... mais je parle de votre chien, bien sûr. Votre superbe border collie. Je l’appelais Johnny, lors de ces derniers moments, même si je n’ai jamais su son véritable nom…   »

En même temps, si elle croyait qu’il parlait de son père/frère/époux/fils (même s’il n’y avait aucune chance qu’une femme de sa silhouette ait donné naissance à un gamin), elle gérait plutôt bien.

«  Il... il a reçu ma balle en plein crane… Je crois qu’il a fait une hémorragie interne, ou quelque chose du genre. Le temps que le vétérinaire arrive, il nous avait déjà quitté…  »

Le souvenir de la pauvre bête agonisante l’assaillit avec plus de force, et il sentit les larmes lui monter aux yeux. Il était le meurtrier d’une pauvre bête innocente qui n’avait eu que le malheur de traverser sa route. Littéralement. Combien d’existences encore prendraient abruptement fin dans des incidents ridicules après s’être entremêlées à la sienne ?

Et, comble de l’inutilité, il n’était même pas capable de se choisir lui-même une cravate décente!
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Naya M. Quinton
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MessageSujet: Re: Indeed your dancing days are done. Or are they ?    Indeed your dancing days are done. Or are they ?  EmptyVen 12 Sep 2014 - 23:19





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Naya  & Keith


« Vous…vous… vous… Arrête avec les vous. » , c’est d’un air extrêmement impatient, à la limite de l’impoli, que Naya prononça ces mots. « J’apprécie vraiment la politesse, mais, on dirait que tu es tout droit sorti d’un roman du dix-huitième siècle. Ce n’ai pas ce que j’apprécie alors, à moins que tu me considère comme étant ta mère, ta tante, ou ta vieille voisine, je veux que tu arrêtes. » . Et elle ne plaisantait même pas. D’ailleurs, Keith devait être très prudent en répondant à cette provocatrice.

« Mon quoi ? Je n’ai pas de… » , à cet instant précis la seule chose que la jeune femme arrivait à entendre était une toute petite voix au fond d’elle ; c’était la voix de l’opportunité. Une occasion qui se profilait sous son nez, un homme clairement déboussolé à qui la jeune femme pouvait faire croire ce qu’elle voulait. On pouvait traiter Naya de garce ou une profiteuse, c’était vrai, mais ce qui était encore plus véridique chez elle était son instinct de survie. « … chien ! Mon chien ?! » . Ce que l’étudiante n’arrivait cependant pas à expliquer était la présence de Keith… Le fait qu’il a tenu à s’excuser auprès du propriétaire de cette pauvre bête était extrêmement adorable, aux yeux de certaines personnes, mais c’était également stupide. Si ça se trouve, le jeune homme pourrait tomber une hystérique, une personne entièrement déboussolée par la perte d’un chien au point de poser trop de questions sur les circonstances de l’incident, et aller même jusqu’à le lui faire regretter d’une manière ou d’une autre. Et malheureusement pour Keith, il était bel et bien en présence d’une hystérique, seulement elle n’était pas l’hystérique qu’il aurait aimé trouver derrière cette porte. « Une minute, si je comprends bien, un chien se prend une balle en pleine tronche et en meurt, et en bon samaritain tu décides d’annoncer la nouvelle à son propriétaire ? » , les gens honnêtes existaient vraiment ?, à moins que… « A moins que, tu n’es pas un bon samaritain et que par ‘il a reçu ma balle en plein crane’ tu veux vraiment dire TA balle ! » , oui. C’est bien ce que les gens qui utilisent « ma » cherche à dire. Bravo Naya, smart girl. « T’es cinglé ? Quel idiot buterait un chien avec une balle ? Ou plus précisément, quel idiot buterait quiconque avec une balle ? » , et probablement ces mots allait être la seule réflexion honnête et sincère que Naya allait faire aujourd’hui, car même pas un instant plus tard elle avait pris la décision de jouer la comédie. Mimant à la perfection les gestes d’une enfant brisée, la jeune femme laissa une petite larme lui couler le long de la joue avant de l’essuyer et de prétendre la détresse. « Mon pauvre, pauvre, pauvre petit Stinky. » , en vrai elle s’en foutait pas mal de cette bête-ci, bien que Naya a toujours rêvé d’avoir un petit toutou quand elle était plus jeune, elle ne portait pas ce chien-là dans son cœur. Pour toutes les fois où il a pissé ou fait ses besoins devant la porte de chez elle, la brunette se disait qu’elle le méritait bien. D’où le nom : Stinky. Because he stinks. En réalité il s’appelait rocky, ou roxy, ou une connerie du genre… Retenir les prénoms ne faisait pas partie de ses hobbies, encore moins s’il s’agissait d’un chien.

« Tu… » , pointer le doigt servirait à le rendre plus coupable, donc, Naya décida de le faire aussi. « Tu es un danger pour tous les chiens de cette ville ! » . Quelque part dans son esprit on pouvait entendre une autre petite voix.. Cette petite voix criait : où est mon Oscar ?!!!



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MessageSujet: Re: Indeed your dancing days are done. Or are they ?    Indeed your dancing days are done. Or are they ?  EmptyMar 16 Sep 2014 - 23:03

”Oui, je comprends, je suis vraiment désolé, je ne voulais pas TE manquer de respect. Je trouvais simplement que cela faisait plus solennel, considérant la gravité des circonstances ayant conduit à cette première rencontre… Et puis, même s’il s’était avéré que Johnny appartenait à Heidi Klum, je l’aurais quand même vouvoyez. Et pas parce qu’elle ressemble à ma tante Thérèse, si tu vois ce que je veux dire… »

Mais qu’est-ce qu’il était en train de foutre exactement ? Depuis quand il glissait des noms de top modèle dans ses conversations ? Et sa soi-disant solennité ? Et ce petit sourire en coin qu’il lui décocha en détournant le regard, c’était quoi ? Piétinait-il déjà le cadavre encore chaud de Johnny, ou plutôt Stinky, pour attirer l’attention de sa maîtresse éplorée ? Le grand hypocrite. À quand le funeral crashing ?

La suite de la conversation le ramena bien vite sur terre, à grand renfort de demi-tonne de honte et de culpabilité. La propriétaire du border collie commençait à quitter sa phase de déni pour prendre conscience de l’étendue du drame. Et à qui l’imputabilité du décès prématuré de Stinky revenait.

Suite à quoi elle plongea avec vigueur dans la phase de la colère et des doigts accusateurs. Si leur introduction était garante de quoi que ce soit, Keith allait passer non pas un sale quart d’heure, mais une sale année…Pour honorer la mémoire de Johnny, il endurerait tout.

« Oui... c’était ma balle... j’avais eu une journée difficile, j’avais un peu bu… Il n’y avait pas un chat dans la rue… Je sais que cela n’excuse rien, et que cela n’allège pas la peine d’avoir perdu un animal si affectueux… Mais c’était vraiment un coup de chance! Enfin, de malchance, plutôt. En temps normal, je n’arrive même pas à toucher un autobus scolaire à 20 pieds devant moi… Et là, ton Stinky s’est matérialisé de nulle part, en plein dans la trajectoire… Je te jure que je ne l’ai pas vu avant de m’élancer. Je lui ai même fait le bouche-à-nez quand son petit cœur a lâché pour la première fois…»

Il avait l’impression que quelque chose clochait dans ses explications, mais il n’arrivait pas à saisir exactement quoi, tout abattu qu’il était.

Il hésita entre respecter sa tristesse à distance et tendre une épaule réconfortante lorsque la bonne option se manifesta d’elle-même, sous la forme d’une accusation en bonne et due forme. Pour le coup, il aurait presque eu envie d’aller récupérer Béatrice et de quitter Huntington sur-le-champ pour ne plus jamais y revenir, tel un paria.  

« C’est la première fois que cela m’arrive,» tenta-t-il de plaider, avec une conviction visiblement chambranlante.

« Je ne comprends pas ce qui s’est passé… je suis normalement le meilleur ami des bêtes. Je suis même membre de PETA, et j’ai hébergé deux chiens guides du temps où j’habitais sur Washington. Jamais je ne ferai du mal à un animal volontairement…»

Et c’est alors que, dans une révélation divine, la voie de sa rédemption s’illumina devant lui.

« Je me sentais tellement mal que j’ai pris la journée off : si tu es libre, on peut passer au chenil et voir s’il n’y aurait pas une brave bête qui pourrait remplacer le vide immense laisser par Stinky ? Je serai bien entendu prêt à acquitter les frais nécessaires…»

Surtout si elle lui permettait d’avoir son mot à dire sur le choix du nom. Pauvre Johnny…
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MessageSujet: Re: Indeed your dancing days are done. Or are they ?    Indeed your dancing days are done. Or are they ?  Empty

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