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| Sujet: i will not forget you Mer 13 Aoû 2014 - 18:12 | |
| Every smile taste your perfume julian ∞ adèle Trois semaines maintenant qu’elle était rentrée à la maison, depuis qu’elle avait fait sa micro-fugue dans les rues du quartier et qu’elle y avait rencontré Octave, son petit chat noir à trois pattes qu’elle avait adopté avec plaisir et amour. Adèle cependant détestait la vie à la maison, sa sœur et son beau-frère étaient sans cesse sur son cas et ses nièces, bien qu’adorables, prenaient trop de place dans sa maison. Adèle avait de plus en plus envie de vendre cette maison, elle avait le pressentiment qu’elle n’avancerait jamais dans la vie si elle continuait de vivre dans cette demeure, malgré elle, elle vivait dans l’attente continuelle de voir David franchir les portes de la maison, lancé ses clefs dans le petit pot près de la porte et de s’exclamer a pleins poumons qu’il l’aimait. Comment pouvait-elle vivre avec l’idée que c’est ce qui se produira soir après soir ? Comment pouvait-elle vivre en regardant les vieilles chemises de David sortir de son bureau, Adèle ne dormait pas la chambre conjugale, elle refusait obstinément, et avec raison, de défaire les derniers vestiges de la vie de son époux dans la maison. Adèle était assise dans le salon, remuant ses pieds et les admiraient comme une enfant. Cela faisait huit mois qu’elle n’avait pas marché, mais depuis quelques jours maintenant elle arrivait à faire des choses qu’elle était incapable de faire auparavant. Cassandra lui avait d’ailleurs achetée une marchette et avec de la pratique, elle arrivait à marcher un peu, sur une courte distance. Les médecins étaient impressionnés, ils ne le disaient pas, mais ils étaient tous convaincus qu’Adèle finirait par se laisser mourir, normalement elle aurait dû marcher depuis plusieurs mois maintenant, mais ils étaient tous bien placés pour savoir qu’une blessure à l’âme pouvait ne jamais faire une cicatrice. Adèle souri. « Tu es un vrai petit porte bonheur mon minou. » lança-t-elle en direction du chat noir, c’était bien faux de dire qu’ils portaient tous malheurs. Adèle décida de profiter de sa nouvelle liberté et appela un taxi pour qu’il l’emmène jusqu’à la plage de la région. L’eau turquoise lui manquait, elle voulait s’asseoir dans l’eau et sentir les vagues caresser ses chevilles. Lorsqu’elle sortit pour se rendre jusqu’à la voiture, elle y alla en marchette, le petit trajet de quelques mètres lui pris une dizaine de minutes au moins, mais une fois assise elle essuya une larme de joie sur sa joue, cela faisait différent des derniers mois ou elle avait pleuré comme un bébé, elle tourna sa tête vers le chauffeur et lui dit joyeusement. « Vous avez vu ? Je marche… » Elle inspiration bruyamment et appuya sa tête sur banc d’auto. « Je marche… » Murmura-t-elle pour elle et David. Adèle demanda gentiment à l’homme du taxi de la conduire jusqu’à la plage. Ce dernier jeta un regard curieux dans sa direction, il devait se dire qu’elle était cinglée, elle marchait de peine et de misère avec sa marchette de vieille dame, sans un mot de plus il démarra la voiture et parti dans la direction donner. Contrairement à ce que les gens pourraient croire, Adèle ne craignait pas les voitures, elle savait maintenant que c’était à cause de la chausser glissante que l’accident avait eu lieu, le soleil brillait haut dans le ciel, le vent se faisait douillet et les nuages ressemblaient à des boules de cotons. La blonde fixait le décor de son quartier. L’infirmière souffrait dans ce quartier, plus qu’il ne lui apportait de réconfort, c’était plus fort qu’elle, ce besoin de quitter tout ça et de repartir à zéro l’inspirait beaucoup, avait-elle réellement le choix de toute manière ? Elle ne pouvait plus vivre dans l’attente, elle ne pouvait plus vivre comme si sa vie reprendrait là où elle l’avait quitté en décembre dernier. David ne reviendra jamais et qu’elle l’accepte ou non, elle, elle devait continuer de vivre. Sa psychologue lui avait dit, elle ne pouvait plus être l’ombre d’elle-même, elle devait remonter en selle et tout ce qu’elle pouvait faire était de chérir les souvenirs. C’était tout ce qui lui restait. La plage était maintenant dans sa vue, c’était magnifique. C’était l’un des souvenirs qu’elle chérissait, David et elle avaient passés tellement de temps ici. Son cœur se serra dans sa poitrine, mais c’est avec courage qu’elle affronta sa peine, esquivant un petit sourire sur son visage. « C’est beau, n’est-ce pas ? » demanda-t-elle au chauffeur qui pour réponse haussa simplement les épaules. La veuve se foutait un peu à vrai dire qu’il ne lui réponde pas, ce n’était pas nécessaire et elle acceptait son silence comme une caresse à son âme. Elle n’avait pas vraiment envie non plus qu’il lui parle. Il se stationna dans le parking, sortit du véhicule pour lui donner sa marchette, Adèle sortit avec une certaine aisance de la voiture, elle appuya ses mains sur ses jambes de métal et resta là un bon moment, elle avait laissé l’argent sur la banquette passager du taxi et celui-ci quitta la plage, la laissant avec sa solitude adorée. Adèle marcha lentement jusqu’au niveau du sable, la trajet avait été long, douloureux mais joyeux. Les gens la regardaient avec attention, ils devaient tous se demandés ce qu’elle faisait ici, mais après quelques minutes tout le monde retourna à ses moutons. La belle blonde arriva finalement près de l’eau, doucement elle se laissa glisser sur le sable blanc et étendit ses jambes. C’était la première fois depuis longtemps qu’Adèle portait des vêtements digne de ce nom, elle portait un short blanc court, si nous regardions avec attention nous pouvions voir les cicatrices sur ses jambes, les fractures avaient été nombreuses et certaines étaient ouvertes. L’infirmière ne ressentait pas le besoin de les cachés, elles faisaient parties d’elle maintenant, sa camisole orange jurait un peu avec son teint olive, mais elle devait bien commencer quelque part pour son bronzage. Enfin, l’eau lui touchèrent la peau des pieds, elle savoura cet instant en se couchant sur le sable, sentant avec plaisir le vas et vient des vagues. Combien de temps resta-t-elle là, coucher entre l’eau et la terre ? Chose certaine le soleil commençait à se coucher et la plage commençait à se vider. Adèle ricana en songeant à Cassandra qui devait la chercher comme une folle dans le quartier, jamais il ne viendrait à l’idée à cette avocate que sa grande sœur puisse être sortie complètement de la maison. L’ancienne infirmière touchait le sable avec ses doigts et fixait le ciel changé de couleurs. C’était beau, David aurait aimé ce paysage. Puis, par surprise elle senti un chien venir lui lécher le visage, elle tourna la tête et le gros chien lui avala le visage, Adèle éclata de rire et péniblement elle se releva en position assise, le beau chien pris place près d’elle, se coucha sur ses cuisses et la regarda avec ses yeux marrons, elle lui caressa la tête, était-ce un chien abandonné ? « Tu n’es pas ici tout seul tout de même mon beau ? » Code by Silver Lungs |
| | | Julian Mcneal GOOD COP
› MESSAGES : 517 › EMMENAGEMENT LE : 09/03/2013 › AGE : 37 › STATUT CIVIL : EN COUPLE AVEC SASKIA ; › QUARTIER : CHEZ SA GRANDE SOEUR KATE, A LOS ANGELES ; › PROFESSION/ETUDE : ANCIEN RÉDACTEUR POUR LE HUNTINGTON BEACH DAILY. IL ECRIT SON PREMIER ROMAN "SOUS LES PLUMES OBSCURES" ; › HB AWARDS : (2013) PERSONNAGE LE PLUS COINCÉ (2015) PERSONNAGE LE PLUS COINCÉ ; HOMME PARFAIT (2016) PERSONNAGE LE PLUS SENSIBLE ; DUO LE PLUS IMPROBABLE AVEC NAYA ; › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : HAYDEN CHRISTENSEN ; › COPYRIGHT : ELOW' ;
| Sujet: Re: i will not forget you Mar 19 Aoû 2014 - 0:11 | |
| « - Ecoute Julian, ce n'est pas de ta faute. Tu passes par une période difficile et... » « - Ravale ton charabia, j'ai compris. » Julian n'avait plus peur de couper la parole de son patron, il savait que c'était fini. Que le Los Angeles Times ne voulait plus de lui et ils avaient raison. Son dernier papier était ridiculement écrit et il tardait trop à rendre les choses. C'était fini, sa carrière de chroniqueur touchait à sa fin. Il n'y pouvait rien, l'inspiration l'avait quitté. Son style l'avait quitté. C'était fini, Julian Mcneal n'était plus rien. Il était de retour à la case départ, lui dont la carrière avait si bien commencé et qui ne vivait que pour le journalisme. Comment les choses avaient pu en arriver là ? Retournant dans son ancien bureau, il commença à ranger la plupart de ses affaires dans une boite à carton offerte par le journal. Il y plaça son ordinateur portable, quelques dossiers, quelques objets... Son regard s'arrêta un instant sur une photo. Lui et Lissa, il y a deux ans durant une fête foraine. Julian se souvenait parfaitement de la façon dont il avait visité l'endroit et essayait quelques jeux. Lissa tenait une petite peluche de tigre, parce que Julian n'avait pas réussi à gagner cet énorme ours en peluche rose. Un bref sourire apparus sur le visage de Julian, nostalgique de cette époque où tout était plus simple et plu doux dans sa vie. Et puis cette lueur dans ses yeux s'éteignit pour laisser place à quelque chose de plus noir et son sourire disparus sans laisser de trace. Il fixa le cadre, avant de laisser tomber l'objet dans sa petite poubelle.
La vitre se briser légèrement et Julian rangea le reste de ses affaires, n'oubliant pas le petit pot de plante que sa mère lui avait offerte. Il quitta les lieux sans un mot, la tête haute, ignorant la plupart de ses collègues et amis. Il alla jusqu'à sa voiture, posa le carton sur le siège à côté et démarra. Et durant 45 minutes de trajet en voiture, le silence berça la route et Julian se contenta de conduire sans penser à quoi que ce soit.
En arrivant chez lui, il posa le carton sans faire attention. Soho, son chien, couru vers lui, aboyant de bonheur de voir son maitre arrivé. Julian s'agenouilla devant la bête pour lui caresser la tête. Soho avait grandi, il était tellement beau d'ailleurs. Julian s'en occupait comme un pro. Attrapant la laisse du chien qui était à côté, posé sur une meuble, Julian décida de faire sortir un peu son chien. Il en avait surement bien besoin. « - Allez, viens. » Se dirigeant vers sa voiture pour récupérer ses lunettes de soleil, Julian entreprit de marcher jusqu'à la plage, comme à son habitude. Il passerait par le parc un moment, histoire de laisser Soho bien profiter de l'air libre. Il s'arrête une minute devant un marchand de boissons froides où il pris un granité pomme verte. Avec cette chaleur, il n'allait pas tenir longtemps sans boire quelque chose de frais. Et puis se balader avec Soho lui faisait du bien. Il avait encore du mal à oublier la fois il avait vu Adèle à l'hôpital. C'était une rencontre marquante pour l'ancien journaliste qui avait du mal à penser à autre chose si ce n'était à elle. Il avait essayé d'aller la revoir, même si ça avait été difficile et puis elle avait fini par repartir chez elle et personne n'avait donné à Julian son adresse.
En même temps, c'était logique, qui allait lui faire confiance ? Il avait même essayé de parler avec l'infirmière qui l'avait aidé la dernière fois, mais non. Personne ne voulait enfreindre les règles. Il le comprenait. Il se disait qu'il finirait pas la retrouver, de toute façon il n'était pas prêt à baisser les bras. En arrivant à la plage, Julian senti quelque chose lui donner des frissons. Il pris une grande respiration, regardant les vagues se déferlaient sur le sable... Il y avait quelque chose d'extrêmement reposant, d'extrêmement apaisant à écouter les vagues. Il y avait du monde, comme d'habitude. Des surfeurs, des familles, des touristes... mais la plupart s'en allaient. S'asseyant un moment, Julian remontant le bas de son pantalon, jetant ensuite dans une poubelle proche son gobelet en plastique vide.
Il retira la laisse autour du coup de Soho et le laissa courir jusqu'à l'eau. Souriant, presque heureux de voir son chien si heureux. Julian en profita pour retirer ses chaussures et pour sentir sous ses pieds le sable chaud. Il se sentait bien là, d'un coup. Il n'avait plus envie de bouger, il voulait rester là un petit moment et profiter de l'air libre avec son labrador sans que personne ne vienne gâcher ça. Il regarda le soleil se couchait plus loin et un sentiment doux l'envahissait. C'était une ambiance romantique à souhait, mais c'était surtout une ambiance de liberté et de fraicheur. Et puis, Julian alla rejoindre Soho dans l'eau, ravie de sentir les vagues venir à lui. Le chien s'éclatait et Julian riait. Et puis, Soho se dirigea vers quelqu'un, visiblement amoureux d'une fille couchée sur le sable.
« - Soho ! » Lança l'ancien journaliste sans remarquer tout de suite de qui il s'agissait, il était bien trop loin. Courant le long de la plage, Julian s'arrêta non loin d'Adèle et de Soho. Elle était là, comme si le destin avait décidé de la ramener vers Julian. Finalement, Soho fit ce qu'il faisait le plus souvent : il se posait, fatigué de sa petite sortie, recherchant l'affection. Ce chien était adorable.
« - Il est avec moi. » Avoua Julian, debout un peu plus loin. Il s'avança doucement vers Adèle, alors que Soho se releva pour courir vers Julian. Il se pencha vers son chien, avant que celui-ci ne retourne courrir dans l'eau pour nager un peu. Julian le suivit du regard avant de se retourner vers Adèle. « - Est-ce que ça va ? » Il ne savait pas trop comment aborder les choses avec elle. Il remarqua la marchette et une partie de lui, semblait ravie de savoir qu'elle était venue ici, seule, marchant avec ses deux jambes. C'était excellent même, mais il n'osait pas faire la remarque. Il voulait simplement savoir si les choses commençait à reprendre forme dans sa vie, c'était le plus important pour l'instant. Il espérait simplement qu'Adèle le laisse entrer dans sa vie. Qu'elle le laisse devenir un ami, un soutient. C'était peut-être trop demandé, mais Julian était prêt à tout, pas pour le pardon, mais simplement pour l'aider elle. Espérons qu'elle n'allait pas partir maintenant qu'il était là, à ses côtés, à la plage. Après trois semaines, peut-être que pas mal de choses avait changé, pour elle. Pour lui, tout allait au ralenti, mais c'était mieux que de rester coincé dans le passé et il le savait.
« - Est-ce que je peux m'asseoir ? » Il lui offrit un sourire, à la fois timide et sincère. Il voulait mieux la connaitre, tout simplement.
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| Sujet: Re: i will not forget you Mar 19 Aoû 2014 - 22:59 | |
| Every smile taste your perfume julian ∞ adèle La vie ne se déroulait pas exactement comme Adèle l’avait planifié, mais sa psychologue lui répétait souvent quelque chose qui venait de prendre tout son sens. « La vie à des plans pour chacun d’entre nous Adèle, même si nous aspirons à avoir la grande maison, la belle voiture de luxe de l’année, le métier de nos rêves, même si nous rêvons de voyagés partout à travers le monde, si la vie en décide autrement tu ne peux rien y dire. Il faut savoir apprécier ce que la vie nous offre, elle nous offre toujours ce dont nous avons réellement besoin et nous enlève ce qui ne nous sert pas. » La première fois que le médecin lui avait raconté ça, elle avait explosé de rage, comme si David ne lui était pas nécessaire dans la vie ? Adèle était alors sortit complètement furieuse du bureau, ce n’était pas quelque chose de facile à entendre, mais maintenant qu’elle était assise dans le sable tout en admirant la splendeur du coucher de soleil, elle comprenait que peut-être que la vie avait d’autre chose pour elle. Où avait-elle mal choisi pour que le destin décide de replacer les choses dans le bon ordre ? Elle regarda Julian, il était debout près d’elle, il voulait s’asseoir près d’elle, pourquoi ? Pourquoi s’acharnait-il à vouloir être avec elle ? Adèle songea qu’il la pourchassait, mais il lui semblait plutôt qu’il vivait dans cette magnifique ville. La veuve l’invita à prendre à place. « La plage appartient à tout le monde après tout. » Au fond d’elle, elle voulait qu’il reste. Autour d’elle, tout était différent. L’air n’était plus la même, elle étouffait, elle manquait d’espace et cherchait quelque chose de plus réel. Le soleil ne la réchauffait plus autant qu’avant, elle avait toujours l’impression d’être glacée, mais c’était surtout sa maison qui lui causait tout ce sentiment d’étouffement. Adèle regarda Julian près d’elle, il était un garçon comme tout le monde, il avait commis une erreur, c’était un accident, un véritable accident. Elle refusait de l’avouer que David roulait peut-être un peu vite lui aussi, dans l’amusement et la hâte probablement ? Adèle ferma les yeux un instant, pris une grande respiration, il sentait bon. Elle avait envie de vomir. « Tu as un beau chien. » Adèle avait toujours voulu un chien, mais David était allergique, de toute manière il n’aimait pas vraiment les animaux, Octave était son premier petit animal de compagnie de toute sa vie. « J’ai un chat depuis pas longtemps. Octave, un petit chat à trois pattes. » Elle lui racontait ça de façon naturel, c’était maladroit. L’infirmière étira ses lèvres pour formés un sourire en regardant le chien aboyer avec les vagues. « Il est drôle. » Sa tête lui disait qu’elle devait lui en vouloir, qu’elle devait le haïr, qu’elle devait surtout lui faire payer. Ce n’était pas elle. « Je te pardonne. » Lâcha-t-elle mollement. Elle ne le pardonnait pas pour qu’il puisse faire ce qu’il voulait maintenant, elle ne le pardonnait pas pour qu’il puisse mieux dormir la nuit. Elle le pardonnait parce qu’elle ne pouvait plus vivre étouffée, elle voulait aussi qu’il n’essaie plus de rentrer en contact avec elle, peut-être qu’avec son pardon il repartirait de son côté de la plage et ne reviendrait plus jamais la voir ? « Je ne le fais pas pour toi, je le fais pour moi. Ma psy dit qu’il faut savoir avancer dans une épreuve comme celle-ci et te dire que je te pardonne fait partit du processus. » Elle se tourna vers lui, lui prit doucement la main et la serra. « Je ne sais pas pourquoi David est mort. Je ne sais pas qu’est-ce qui s’est passé, mais il est mort et je ne peux rien y faire. T’en vouloir ne me servirait à rien, sauf me faire vieillir prématurément, si je continue de t’en vouloir comme ça Julian, je ne réussirais jamais à faire mon deuil. » C’était la vérité non ? Adèle senti quelques petites larmes coulés sur sa joue, c’était un moment fort dans sa vie et elle s’en souviendrait toujours. « David était un homme bien, courageux et honnête. Il n’hésitait jamais avant de rendre service aux autres. Il ne croyait pas en la rancœur, il disait que la vie était trop courte pour en vouloir éternellement aux gens, il avait parfaitement raison. » C’était à ce moment que normalement elle aurait dû se lever et partir, mais elle n’était pas encore assez solide sur ses jambes, ce qui créa un petit moment de malaise. « Donc euh… voilà. » Adèle soupira, sa main toujours dans la sienne et regarda le ciel, une colombe passa dans le ciel au même instant. Son cœur cessa de battre un petit moment, lors du mariage des Kane ils avaient fait une envolés de colombe, c’était de toute beauté. Del y voyait un signe de la présence de son époux. « C’est assez étrange comme moment, il faudrait que tu rajoutes quelque chose. » Elle tourna la tête vers lui, elle essuya les dernières larmes sur sa joue, lorsqu’elle réalisa que sa main était toujours dans la sienne, elle la retira rapidement. Adèle approcha sa main de son cœur et serra délicatement le point. Elle ne pourrait jamais cesser de l’aimer, David serait toujours l’homme de sa vie et jamais rien ne pourra changer la situation. Sa psy lui avait dit qu’un jour elle retrouverait l’amour, qu’un jour elle arrivait à rire avec quelqu’un d’autre, qu’un jour elle pourrait faire l’amour avec un autre homme sans avoir le sentiment envahissant de tromper son époux. Devrait-elle dire ex-époux ? Comment devait nommer David maintenant qu’il était partie ? Adèle regarda Julian avec un petit sourire timide, ne sachant pas trop quoi dire, quoi penser de sa présence auprès d’elle. Ce qui la tracassait encore plus était qu’elle appréciait ça. Code by Silver Lungs |
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| Sujet: Re: i will not forget you Mer 27 Aoû 2014 - 20:34 | |
| Il n'avait plus de travail. Pourquoi ça ne l'inquiétait pas plus que ça ? Il devrait être en rogne, il venait de perdre un travail qui avait compté à ses yeux. Sa carrière venait de se finir et tout ce qu'il faisait, c'était promené son chien à la plage sans se soucier de ce qui pouvait tout simplement anéantir sa vie. Sans job, il n'aurait plus d'argent. Il ne pourrait plus subvenir à ses propres besoins. Qu'allait-il faire ? Il n'en savait rien et il ne voulait tout simplement pas y réfléchir. Il était fatigué de tous ses problèmes qui lui tombaient dessus. N'avait-il pas le droit de respirer, tout simplement ? Regardant Soho s'amusait, Julian se disait qu'il avait seulement de nouvelle priorités. Il voyait le monde différemment. Il y avait des choses qui aujourd'hui lui semblait tout simplement inutile. Il n'éprouvait plus les mêmes sentiments, les mêmes émotions, pour les choses qui auparavant le chamboulait et le motivait. Le pire là-dedans, c'est qu'il ne faisait rien. Absolument rien pour garder un minimum de sa vie d'avant. C'était comme si tout son être n'aspirait qu'à changer de vie, changer de monde et d'entourage. Oui, Julian était fatigué de réfléchir à des choses sans importances. Il était fatigué de penser à Lissa, à la façon dont il l'aimait encore et à la façon dont elle était partie. Il revoyait encore toutes ces choses qu'ils avaient créées à eux deux. Pourquoi lui avait-elle fait ça ? Devait-il lui pardonner d'avoir perdu espoir lorsqu'il était dans le coma ? C'était tellement compliqué que Julian préférait tout simplement ignorer toutes ses questions qui trottaient dans sa tête. C'était plus facile comme ça. A partir d'aujourd'hui, il était prêt à changer complètement. Si cela pouvait l'aider à rester en vie et à avoir l'impression d'être utile, alors soir. Il était prêt. En voyant Adèle là, sur le sable, Julian avait l'impression que quelque chose là-haut lui montrait un chemin à suivre. Une direction et il était en train de foncer tête baisser sans poser de question.
Sans un mot il prit place prêt d'elle, sur le sable encore chaud. Il préférait demain plutôt que s'imposer. C'était une facette de sa personnalité qui n'avait pas changé malgré les épreuves. Quoi qu'il se passait, Julian était quelqu'un d'avenant et d'attentif. Il se souvenait encore très bien de la façon ont-ils s'étaient rencontré, parlé, expliqué... rien n'était facile. Regardant Soho, écoutant Adèle, Julian eut un léger sourire. Il n'avait jamais imaginé vivre avec un chien, mais au final Soho lui réchauffer le coeur plus que n'importe qui. C'était devenu un membre à part entière de sa vie.
« - Merci. » Il n'osait pas dire que Soho était le chien de ex-fiancée qui était partie en l'abandonnant chez lui. C'était pas le genre de détails qu'il voulait placer dans ce genre de conversation. Elle lui avoua alors, très naturellement, qu'elle avait un chat. « - Comment as-t-il perdu une patte ? » Il se demandait, un brin curieux de savoir comment Octave s'était retrouvé ainsi. Son regard se porta de nouveau sur Soho qui jouait avec les vagues tout en regardant de temps en temps son maitre en aboyant. Comment ne pas rire à ça ? Sans répondre une première fois à Adèle, il se retourna ensuite subitement, un peu perturbé par ce qu'elle venait de dire. Sans prévenir, d'un seul coup, elle lui avoua le plus simplement possible qu'elle le pardonnait et cela sonnait tellement irréel pour Julian qu'il resta silencieux, fixant Adèle. Assimilant ses paroles, il baissa ensuite légèrement la tête, réfléchissant à ce qui était en train de se produire. Elle rajouta alors de nouvelles choses. Comme quoi cela faisait partie d'un processus, qu'elle ne faisait ni ça pour lui, ni pour elle. Il releva les yeux vers elle quand elle lui pris la main, un contact étrangement chaleureux. Il était content de savoir qu'elle comprenait qu'il était temps d'avancer pour elle. Qu'il était temps de tourner la page, en quelque sorte. Mais quelque chose l'embêter. Il était touché par la façon dont elle disait les choses, par ses larmes qui coulaient le long de ses joues.
« - Je n'arrive tout simplement pas à savoir ce qu'il faut que je dise. » Elle s'était ouverte, un peu. C'était un début. Un énorme début. Il senti alors qu'elle retirait sa main, encore présente. « - Je pensais, au tout début, que rechercher ton pardon était devenu ma raison de vivre. Mais le problème, c'est que même si tu es capable de me pardonner, moi je suis incapable de le faire. » Il remua la tête de droite à gauche, en signe de contradiction. « - Je ne me le pardonnerais jamais. Mais ça n'a pas d'importance. Je vivrais avec cette sensation d'être quelqu'un de mauvais toute ma vie et quoi que je fasse, ça ne s'effacera pas. » Il posa de nouveau ses yeux sur Adèle. Il se souvenait tellement bien d'elle, à l'université. C'était il y a si longtemps... « - En réalité, Je me suis rendu compte que ce qui avait de l'importance pour moi, c'était tout simplement de savoir que tu allais bien. »
C'était devenu tellement important pour lui de savoir comment se sentait Adèle, comment elle refaisait sa vie. La dernière fois qu'il l'avait vu tout était si... si triste. Il se sentait mal, tellement mal qu'il n'arrivait pas à effacer de sa tête les images de cette journée. Julian avait toujours été quelqu'un de généreux, quelqu'un prêt à tout pour rendre heureux ceux qu'il aimait, mais ces derniers temps il avait l'impression que personne ne méritait son aide autant qu'Adèle. Tout ce qu'il aurait pu faire pour Lissa, il décidait qu'il le ferait pour Adèle. La raison était différente, mais le résultat était le même. Tout ce qu'il voulait, c'était son bonheur. C'était revoir ce sourire, celui qui avait hanté ses années d'université. Celui qui avait hanté nombreux de ses fantasmes. Alors, tout en admirant les traits de son visage et ce sourire, légèrement timide, Julian avoua en toute sincérité :
« - J'ai détruit ta vie et la moindre des choses c'est de réparer mon erreur, non ? » Il afficha son plus beau sourire. Quoi qu'elle dise, ça ne l'empêcherait pas de tenir cette promesse qu'il se faisait à lui-même.
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| Sujet: Re: i will not forget you Sam 6 Sep 2014 - 0:35 | |
| Every smile taste your perfume julian ∞ adèle Une petite voix au fond d’elle lui disait qu’elle était horrible, c’était horrible ce qu’elle faisait, ça n’avait pas de sens, ça n’avait rien de logique. Elle était là, assise, tenant la main de Julian dans la sienne en ressentant une immense chaleur, un contact électrique foudroyant, un chatouillement qui résonnait jusque dans son cœur. Elle était là, assise près de lui l’écoutant lui parler, elle se sentait enivré par le son de sa voix, elle avait un petit quelque chose qui lui plaisait, qui la rassurait. Adèle avait confiance, elle ne pouvait expliquer pourquoi, mais c’était comme ça. Elle qui pourtant, se montrait toujours craintive lorsqu’elle offrait sa confiance, la voilà qu’elle se lançait corps et âme avec lui. Ce n’était pas ça le plus dramatique au fond, elle le savait bien qu’elle devrait un jour s’ouvrir, se créer un nouveau réseau, mais c’était improbable… Jamais elle n’aurait cru penser qu’elle retrouverait ça en Julian, ce garçon à la voix charmeuse. Adèle l’écouta attentivement, elle se disait qu’il devait être dans la même position qu’elle présentement, c’était étrange tout en étant plaisant, enfin pour elle. Adèle tourna la tête dans sa direction. « - J'ai détruit ta vie et la moindre des choses c'est de réparer mon erreur, non ? » Elle sursauta légèrement, comment devait-elle prendre ça ? Du revers de la main elle sécha ses joues humides, elle avait laissé tomber la main du garçon dans le sable, elle avait envie de la reprendre, mais tout son corps lui hurlait, lui dictait de ne pas faire ça ; elle préféra l’écouta. C’était illogique, elle refusait ça. « Non, ça n’a aucun sens ce que tu dis. » La jeune femme le regarda, il était beau avec ce petit sourire en coin, ce sourire timide. Cette idée lui leva le cœur, elle se dégoûtait. « Je ne supporte pas cette idée… Je… David, enfin… Comment te sentirais-tu si j’étais responsable de la mort de ta copine et que j’arrivais comme ça et que je disais que je voulais prendre soin de toi ? C’est juste… tu sais… trop bizarre ! » Jamais elle ne l’avouerait, pas tout de suite en tout cas, mais ce qui était bizarre c’était qu’elle avait envie qu’il le fasse. C’était surtout ça son problème maintenant. Un rire nerveux s’échappa de ses lèvres. « C’est vraiment trop bizarre, ça… je veux dire, la plage, toi, moi… ici ! Le soleil qui se couche, ton chien qui me fait rire. On dirait les morceaux d’un casse-tête, mais qui ne s’assemble pas. » Ou plutôt, c’était les pièces de casse-têtes qui avaient toujours dû être ensemble ? Adèle le regardait avec une petite admiration dans le regard, une mince lueur, il l’impressionnait par sa prestance, son assurance dans la situation. Un second rire nerveux s’échappa. « Ce n’est pas la vraie vie tout ça. » La blonde le regarda un instant, elle avait cette impression morbide de voir son mari derrière lui, tout souriant. Adèle s’attarda sur les traits de son visage, son visage lui était familier, peut-être en plus jeune ? Elle ne le savait pas trop. Elle soupira, probablement découragée ou peu importe, Adèle ne comprenait plus rien. « Tu sais, j’arriverais à me reconstruire. » Elle pencha légèrement la tête et lui décrocha un sourire sincère, elle posa une main sur son épaule gauche et glissa le long de son bras. « Je suis une Kappa tout de même, nous sommes fortes ! » L’université, cela semblait tellement loin maintenant, comme s’il s’agissait d’une autre vie peut-être ? Adèle regarda Julian, quel genre d’étudiant avait-il été ? Était-il sérieux ? En quoi travaillait-il ? Était-ce un rêve de toujours son métier ? L’infirmière se surpris à penser qu’elle aurait pu être médecin, si elle avait appris à ne plus être compatissante. Peut-être était-il aussi infirmier ce garçon ? Il semblait prendre tout à cœur, il semblait heureux d’aider les gens. « J’aimerais… enfin, si t’es d’accord, que nous ne parlions plus de ça. » Le ÇA c’était l’accident, la mort de David, son incapacité temporaire… Ce n’était pas ce qu’elle aspirait dans les mois à venir. Elle réalisa qu’elle n’avait pas cessé de le fixé et que sa main était toujours sur son poignet. Pourquoi créait-il chez elle cette sensation de brûlure dans tout le corps ? « On vas jouer à un jeu. Je dis un truc sur moi, tu dis un truc sur toi. Je commence. J’ai la phobie de finir ma vie seule, c’est pour ça que lorsque j’étais à l’Université je me suis fiancé avec le premier garçon que j’ai rencontré. Kevin, un Alpha… Une confrérie de Princeton. On devait se marié lorsqu’il ma quitter pour ma sœur, tout simplement. Après j’ai fréquenté plusieurs garçons, simplement pour me prouver que je ne finirais pas seule. » Et maintenant elle réalisait que c’est exactement comme ça qu’elle va finir sa vie, seule. Code by Silver Lungs |
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› MESSAGES : 517 › EMMENAGEMENT LE : 09/03/2013 › AGE : 37 › STATUT CIVIL : EN COUPLE AVEC SASKIA ; › QUARTIER : CHEZ SA GRANDE SOEUR KATE, A LOS ANGELES ; › PROFESSION/ETUDE : ANCIEN RÉDACTEUR POUR LE HUNTINGTON BEACH DAILY. IL ECRIT SON PREMIER ROMAN "SOUS LES PLUMES OBSCURES" ; › HB AWARDS : (2013) PERSONNAGE LE PLUS COINCÉ (2015) PERSONNAGE LE PLUS COINCÉ ; HOMME PARFAIT (2016) PERSONNAGE LE PLUS SENSIBLE ; DUO LE PLUS IMPROBABLE AVEC NAYA ; › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : HAYDEN CHRISTENSEN ; › COPYRIGHT : ELOW' ;
| Sujet: Re: i will not forget you Jeu 11 Sep 2014 - 21:27 | |
| Cette main dans la sienne, quelque part c'était terriblement réconfortant. Mais ce n'était pas à Adèle de le soulager de sa peine, c'était à lui de faire de son mieux pour qu'elle réussisse à vivre en ce monde malgré tout ce qui lui était arrivé. Il y avait très peu de choses qui pouvait réchauffer son coeur actuellement, mais ça, ça l'aidait. Il n'aurait su dire pourquoi, mais après tout ce qui s'était passé il savait par avance que beaucoup de choses comptait pour lui dont Adèle. Il n'avait pas la connaitre, ne pas savoir grand-chose d'elle, il savait assez. Il savait qu'il était responsable pour le tournant majeur de sa vie et ça, c'était terrible. Il ne pouvait pas rester là à rien faire, à s'apitoyer sur lui-même. La tête haute et le coeur ouvert, il lui avoua à quel point le pardon était difficile et à quel point il y avait l'impression d'être un monstre, mais ce n'était pas grave. Ce n'était pas important parce qu'il y avait pire dans ce pire, il y avait plus beau aussi. Mais surtout, il n'était pas égoïstes au point de ne penser qu'à lui-même et à sa peine. Alors, là tout de suite, sur la plage avec Soho pas loin et Adèle à ses côtés, il avait juste l'impression que le monde tournait enfin et qu'il n'était plus coincé au milieu d'affame illusion. Oui, il était bien là et pour rien au monde il aurait donné sa place. Il avoua alors ce qu'il pensait, sans s'attendre à une réaction de la part d'Adèle. Ça semblait insensé pour elle, alors que pour lui c'était clair comme de la roche. Il ne disait pas ça en mal ou par obligation. C'était un constat qu'il avait fait, tout simplement. L'accident, c'était sa faute. Pourquoi remettre ça en question où le nier ? Aujourd'hui plus que jamais il pouvait l'accepter et il pouvait évoluer. Avancer, surtout.
Et Alors qu'Adèle essayait de comprendre, lui se mit à rire. Il se disait qu'elle était attachante et ça ne faisait qu'augmenter son envie de l'aider.
« - C'est que tout le monde ne pense pas comme moi. » Julian était particulier, il avait d'énorme principe, d'énorme valeurs qui aujourd'hui ne semblait pas vouloir le quitter. C'était le fruit de son éducation. Ce qu'elle rajouta après n'était pas faux. Il y avait quelque chose d'incohérent à cette image. Ils étaient là, ils étaient bien. Etait-ce donc si improbable que l'homme qu'elle pouvait haïr le plus au monde arrivait à se tenir à ses côtés sans que mort s'en suit ? Sans doute, pour Julian ça n'avait rien de particulier. « - Si, ça l'est. » Il n'avait pas quitté du regard Adèle, parcourant son visage des yeux. Ce n'est pas qu'il n'avait jamais admiré ce visage, mais c'était plutôt qu'il le voyait sous un nouveau jour. Il y avait une beauté chez elle qui l'avait toujours fasciné et un regard aussi, déjà à l'époque il s'était toujours arrêté là-dessus. D'un coup, elle lui lança qu'elle arriverait à s'en sortir et cela fit plaisir à Julian qui lança un coup d'oeil à son chien plus loin, toujours heureux dans sa petite bulle. « - Hey, bien sûr que vous êtes fortes, sinon vous ne seriez pas destiné aux Alpha ! » Dit comme ça, c'était idiot, mais à l'université, ils étaient toujours ensemble. C'était comme si les choses étaient décidées à l'avance. Les Alpha étaient les mâles dominant et les Kappa les femmes de pouvoir. Il n'y avait pas couple plus populaire que ça. Et puis, c'était bien pour ça qu'ils s'étaient autant vus en soirée à l'époque. D'ailleurs, en y repensant, ça lui rappelait le nombre de fois où il avait essayé de lui parler, sans succès.
« - J'aimerais aussi. » Il était d'accord. Il était bon de ne plus en parler, une fois était suffisant. Il comprenait parfaitement pourquoi et il était tout simplement en parfait accord avec elle. De toute manière il avait la sensation de ne rien pouvoir lui refuser. C'était étrange quand même et pourtant si compréhensible en soi. Un sourire aux lèvres, il regarda Adèle, décidant qu'il était temps pour eux de jouer et de mieux se connaitre. Il était admiratif, devant cette force. Il avait besoin de temps avant de pouvoir se lever, mais elle allait se battre, même inconsciemment, pour retrouver ne vraie vie. Au fond, respirer servait à ça. Se battre, à chaque secondes et créer des souvenirs qui réussiraient à nous faire revivre des moments de pur bonheur.
« - Hey, mais je connaissais Kevin ! Enfin, connaissait.» S'était-il exclamait. L'enfoiré, pensa-t-il. Parce que tout le monde savait qu'Adèle était le coup de coeur de Julian, plus encore, qu'elle était son petit fantasme. On l'avait bien charrié avec elle d'ailleurs, à l'époque. Hendrix surtout, il s'était bien foutu de sa gueule. Un Alpha connaissait toujours un autre Alpha. Bon, ils avaient perdu contact depuis, normal, mais Julian était certain que même Hendrix, son meilleur ami, se souvenait de Kevin ! Puis il respira une bonne bouffé, assimilant les informations et en cherchant à dire quelque chose.
« - Il t'a quitté pour ta soeur ? » Il venait de réaliser la similitude entre son histoire et la sienne. « - Mon ex-fiancée viens juste de me quitter en m'avouant qu'elle avait couché avec mon frère. Elle s'appelait Lissa... Je l'ai rencontré chez des amis. J'étais le genre de gars désespérée parce que l'amour de ma vie m'avait quitté à la fin du lycée. » Il ria légèrement, pensant à Jagger. « - J'ai surmonté ça depuis, je te rassure. Mais Lissa, je crois qu'elle a changé quand j'étais dans le coma. Je pensais que tout allait bien, sans savoir ce qui se tramait derrière mon dos et puis une semaine après ma demande, elle est juste partie... » Il haussa les épaules, soupirant. « - Je l'aimais, énormément et j'ai l'impression qu'une part de moi est partie avec elle. Mais d'un autre côté, j'essaye de me dire que si elle est partie, c'était pour le mieux. Que je ne dois pas m'attarder sur mes sentiments, mais avancer et essayer de passer à autre-chose. Quelqu'un m'est forcément destiné, non ? Si ce n'est pas elle, ça sera quelqu'un d'autre. » Même si mon coeur n'en est pas certain pour le moment.
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| Sujet: Re: i will not forget you Mer 17 Sep 2014 - 2:40 | |
| Every smile taste your perfume julian ∞ adèle Tout lui revint alors aussitôt ; voilà d’où le visage de Julian lui disait quelque chose, elle l’avait probablement rencontré lors d’une fête ou quelque chose comme ça. L’avait-il reconnu lui ? Les questions défilèrent si vite dans son esprit qu’elle n’eut pas le temps de les posés que déjà il enchaînait avec sa triste histoire à propos de cette Lissa. Adèle ne la connaissait pas, mais déjà elle savait que cette fille ne lui revenait pas, c’était complètement débile de tromper son petit ami… C’était horrible, surtout que Julian semblait être le genre de garçon à donner sa vie pour rendre les gens heureux. « Wow, pendant que tu étais dans le coma» La blonde ne pouvait concevoir qu’on manque de respect à ce point à la personne que nous prétendons aimée. Ce qu’elle comprenait encore moins c’était qu’elle aille accepter sa demande en mariage pour ensuite mettre les voiles, c’était répugnant et c’était tout à fait le genre de filles qu’Adèle n’aimait pas. « La vie te réserve probablement quelque chose de fantastique. » Elle tentait de se convaincre elle-même de ce petit discours, elle savait que trop bien ce que c’était avoir l’impression que l’être aimé était partie en emportant une partie de soi-même. « Tu vois, quand Kevin ma plaquer pour Cassandra, et bien nous étions sur le point de nous mariés. Les préparatifs étaient même assez avancer et c’était quelques semaines après ! J’ai vécue ça comme un vrai cauchemar, sauf que Kevin n’avait pas encore couché avec elle, ils étaient simplement tombés amoureux l’un de l’autre. Aujourd’hui, crois-moi, j’en suis très heureuse, sinon jamais je n’aurais fait la rencontre de David. Parfois et bien, il faut faire comme tu dis et avancer sans trop s’attarder sur nos propres sentiments. » Elle repensa brièvement à son voyage en Irak, les années là-bas, ses belles années dans les bras de ce beau menteur et manipulateur de Walid. « J’ai rencontré David au centre de réhabilitation JFK. J’étais l’infirmière de sa sœur. » Adèle avait l’étrange impression qu’elle ne parlait que de lui, avait-elle toujours été comme ça ? Avait-elle toujours parlé d’elle en disant ‘’nous’’ ? « Si tu connaissais Kevin, est-ce que par hasard tu étais à Princeton ? » Petite esquive pour avoir l’impression que son mari n’était pas sa seule préoccupation. « J’y étais moi, j’étudiais à l’époque en médecine. J’ai abandonnée une année avant l’obtention de mon diplôme ! J’étais trop sensible pour eux semblerait-il. » Elle rigola en repensant à cette époque de sa vie. L’idée que Julian la prenne en pitié la révolta, elle ne voulait pas être une de ses filles minables qui avaient besoin d’aide, au contraire, elle était tout le contraire. Adèle songea qu’elle était maintenant très loin de l’image de la fille qu’elle était autrefois, la Kappa avait laissé place à une InKappable oui… « Est-ce que ta vie ressemble un peu à ce que tu souhaitais qu’elle soit, lorsque tu étais étudiant ? Mise à part le fait que ta copine t’a plaquée ? » Décidemment, elle manquait légèrement de tact, comme si sa vie pouvait être celle qu’il imaginait à l’Université. Sa vie était probablement aussi minable que la sienne à l’heure qu’il est ; après tout il était responsable de la mort de quelqu’un, sa copine avait baisé avec son frère et avait-il encore un boulot ? Il lui restait peut-être une carrière, mais quel individu ayant été en relation amoureuse sérieuse se satisferait simplement d’une carrière impressionnante ? « Désolée, c’était un peu inapproprié comme question… » Le soleil ne réchauffait plus autant la peau que quelques instants auparavant, elle commençait à avoir froid. Un frisson parcouru son corps, le vent se levait faisant valsé ses longs cheveux blonds. L’infirmière souri légèrement à Julian, il avait une belle voix. Pas aussi charmeuse que celle de David, pas aussi douce non plus… Elle ne se comparait pas à son mari, mais elle était jolie. « Je crois que je vais partir. » Elle croyait ? Elle n’était pas certaine donc ? « Ne rigole pas, je dois faire quelque chose de très bizarre pour me relever. » Il était évidemment hors de question qu’elle reçoive de l’aide, c’était pour les faibles et elle ne voulait pas cette fille faible que sa famille croyait qu’elle était. L’infirmière se laissa donc tombé sur le dos, se tourna sur le ventre par la suite. Elle se trouvait ridicule, la situation était ridicule. Péniblement elle se releva, comme en position push up et lentement Adèle remonta ses genoux jusqu’à son ventre, elle se donna un petit coup sec pour se remontée. Adèle se retrouva en position ‘’petit bonhomme’’. « Je sais, très bizarre ! » Elle était essoufflée, mais se remonta finalement sur ses jambes. Elle s’appuya rapidement sur sa marchette de vieille mamie, c’était épuisant juste de faire ça, elle ne s’imaginait pas marcher bientôt un jour. Elle sentait le regard de Julian, elle tourna la tête dans sa direction. « Je… c’est assez gênant que tu sois encore là, pour te dire hein. » C’était très bizarres comme moment, mais bon tous les moments avec lui étaient bizarres et n’avaient pas de sens. Code by Silver Lungs |
| | | Julian Mcneal GOOD COP
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| Sujet: Re: i will not forget you Mar 7 Oct 2014 - 23:40 | |
| Cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas senti ainsi. Il n'y avait plus aucune barrière entre le monde et lui-même et Julian le ressentait. Il pouvait regarder au loin dans l'eau, là où les vagues semblaient invisibles et là où son chien se plaisait à s'amuser et tout d'un coup tout semblait paisible et merveilleux. Il n'avait pas besoin de se morfondre sur sa vie, ni-même de pleurer ce vide au fond de sa poitrine. Tout ce qu'il pouvait faire c'était d'aller de l'avant et continuer à avancer malgré tout. Seul dieu savait ce que sa vie allait lui réserver et là tout de suite, sa vie était agréable. Il découvrait une tout autre facette d'Adèle et cela lui plaisait. Qui elle était, lui plaisait. Il ne s'était pas attendu à ça, mais quelque part, quelque chose était en train de se construire entre eux et Julian était prêt à tout faire pour que les choses fonctionnent. A la base, tout ce qu'il avait voulu depuis qu'il avait compris ce qu'il avait fait c'était aider Adèle. Devenir son ange gardien si possible. Pas parce que c'était la seule façon pour lui de se sentir soulager et moins coupable, non, il voulait le faire parce qu'elle le méritait. Elle méritait que quelqu'un tende sa main et la prenne dans ses bras pour lui dire que tout vas bien. Il voulait être la personne qui la regardait droit dans les yeux sans la moindre pitié, juste avec de compassion et un étrange sentiment de compréhension. Julian avait toujours été d'une nature généreuse et surtout il aimait rendre service, mais là c'était complètement différent. Là c'était... plus fort sans doute. Plus incompréhensible aussi. Il était prêt à se battre pour le bonheur d'Adèle. Prêt à se battre pour voir plus souvent ce sourire sur son visage.
Il ne pensait pas pouvoir raconter ce qui lui était arrivé aussi facilement. Mais Adèle était la première personne qu'il connaissait qui avait vécu quelque chose d'aussi similaire. C'était une chose en commun assez triste, mais c'était bon de voir qu'elle avait survie à ça. Qu'elle avait trouvé quelqu'un d'autres après et même si Julian avait détruit ce après, il savait que malgré tout ce qui continuerait à lui tomber dessus, Adèle se relèverait toujours. Pour ceux qu'elle aime, elle allait se remettre sur ses deux pieds. Il voyait sa force, il avait foi en elle. Il espérait sincèrement pour elle comme pour lui, que la vie allait finir par leur offrir quelque chose. Quelque chose de si extraordinaire que le passé resterait le passé comme une histoire qu'on aurait déjà lue et dont on peut se passer. L'histoire d'Adèle était difficile à entendre tout de même. La pauvre, elle avait vécu un véritable cauchemar. Avancer sans s'attarder sur ses sentiments, c'était ce qu'il faisait. Il voyait mal Adam et Lissa ensemble, mais il devait passer à autre chose. Il devait laisser ça derrière lui. Quand Adèle mentionna David, Julian eut un pansement au coeur. Il ne savait pas vraiment qui était Adèle et encore moins qui était David, mais plus il en apprenait sur eux, plus il se sentait mal. David valait sans doute mieux que lui.
« - Oui, j'y étais. Et je me souviens de toi... » Etait-ce si important à dire ? Sans doute pas, mais ça rappelait à Julian beaucoup de bon souvenir et il ne pouvait pas nier que Princeton lui avait offert beaucoup d'opportunité comme beaucoup de problèmes. Soudain, devant ce paysage qui s'assombrissait, Adèle lui posa une question intéressante. Il savait que cela sonnait un peu idiot sur le coup, vu ce qu'ils traversaient l'un et l'autre, mais quelque part, il trouvait ça tout à fait normal d'y songer. C'était le moment idéal de voir ce qu'on a bien fait ou non. De faire de meilleurs choix et de réaliser certains rêves...
« - Elle l'était. » Dit-il alors. « - Mais aujourd'hui je suis un peu de retour à la case départ. Tu me crois si je te dis que j'me suis fait virr ce matin ? » Il offrit un sourire avant de rajouter. « - Étrangement, je m'en fiche complètement. » Son regard croisa celui d'Adèle et Julian se rendit compte à quel point elle était belle à cet instant précis. Ses cheveux volants, ce léger regard et ce sourire... C'était comme si le temps n'avait en rien changé à la beauté qui avait hanté Julian durant ses années universitaires. Soho revint alors au pied de son maitre, se posant alors sans broncher, la tête sur les jambes de l'ancien journaliste qui se pencha pour lui caresser la tête.
Alors qu'Adèle avoua qu'elle pensait devoir partir, Julian l'observa se relever. Il fallait du courage et beaucoup de force pour réussir à se motiver de la sorte.
« - Tu es incroyable. » Il fit signe à Soho de bouger, tout en se levant à son tour. « - Et je le pense. »
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| Sujet: Re: i will not forget you | |
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