They haven't spoken in a week. That's like a century in girl years.
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Sujet: They haven't spoken in a week. That's like a century in girl years. Lun 8 Sep 2014 - 20:45
Lissa & Leah
«WHAT HAPPENED TO US? YOU KNOW? I DON’T KNOW WHO I AM ANYMORE. OR HOW I GOT HERE. I MISS WHO I USED TO BE. I WANNA HAVE A HOME AGAIN, YOU KNOW? AND REAL FRIENDS. YOU KNOW, THE KIND OF FRIENDSHIPS WE USED TO BELIEVE IN. I MISS THAT. AND I MISS YOU. I GUESS I MISS ALL OF IT. DOES ANY OF THAT MAKE ANY SENSE?.»
Assise devant sa coiffeuse, Leah Stewart tenait dans une main son poudrier et dans l'autre un petit kabuki qu'elle s'efforçait de passer sur son visage avec une grande délicatesse. En se fixant dans le miroir, elle n'oublia pas de remercier intérieurement Mère Nature de lui avoir donné une peau aussi lisse et parfaite. Un sourire accroché à ses lèvres, elle était satisfaite de sa bonne mine et de son teint frais. Elle reposa son maquillage sur le meuble devant elle, et attrapa ensuite son recourbe cils qu'elle positionna juste devant son oeil. Sparrow se mit à aboyer au même moment et elle sursauta avant de se mettre à rire. "J'avais oublié que tu détestais ça!" dit-elle en observant le reflet de son chien dans le mirroir. L'animal se trouvait assis sur son lit, juste derrière elle, et la regardait se maquiller. Pour une raison étrange, il détestait que Leah utilise son recourbe cils, à chaque fois qu'elle l'approchait de ses yeux, Sparrow se mettait à grogner ou aboyer. "Je t'assure que ça ne me fait pas mal." Elle s'occupa de son deuxième oeil, puis reposa l'appareil à l'endroit où elle l'avait pris et se tourna vers son chien. Ils échangèrent un regard, puis il s'allongea à nouveau sur les draps en soie. Satisfaite, elle pivota pour faire face à son miroir et se saisit de son tube de mascara qu'elle commença à appliquer avec précaution. Elle prit ensuite un rouge à lèvres, le préféré de sa collection, et s'en mit soigneusement. Un petit coup de parfum, et le tour était joué. Leah passa une main dans ses cheveux brillants afin de les replacer équitablement sur ses épaules. Pleinement ravie de son look du jour, elle se leva enfin et se plaça devant Sparrow. "Tadammmm! Qu'est-ce que tu en dis?" Le petit jack russel redressa les oreilles avant de se mettre à remuer la queue. Sa maitresse tendit alors la main vers lui pour lui donner une caresse et il s'empressa de lui offrir à son tour quelques léchouilles. Sparrow était définitivement l'amour de sa vie. Il l'avait toujours été. Dès l'instant où elle l'avait ramené à la maison, elle avait su qu'il serait sont plus fidèle compagnon. L'animal ne l'avait jamais trahi et avait rempli son rôle à merveille.
Vêtue de sa robe de chambre, il ne lui restait plus qu'à trouver une jolie tenue pour accompagner sa mise en beauté. Depuis qu'elle était enceinte, Leah avait dû peu à peu renouveler sa garde-robe. La date initialement prévue pour son accouchement approchait à très grand pas, elle était entrée dans son neuvième mois de de grossesse, autant dire que l'arrivée du bébé était imminente. Elle se tourna justement vers l'autre côté de sa chambre, elle y avait installé un berceau blanc avec un petit voile suspendu au dessus. Elle avait dû faire de la place dans sa penderie pour y ranger les vêtements de son futur enfant. Puisqu'elle ne connaissait toujours pas le sexe, elle n'avait pris que des choses unisexe, dans des couleurs qui iraient aussi bien à une petite fille qu'à un petit garçon. L'appartement risquait de devenir bien vite trop étroit pour cet enfant et les deux adultes qui le partageaient déjà. La jeune femme rêvait d'une jolie maison avec une vraie nurserie et un jardin où pourrait s'amuser son fils ou sa fille, avec Sparrow, évidemment. Elle commençait d'ailleurs à y réfléchir sérieusement, mais il faudrait sans doute attendre la fin de sa grossesse pour sauter le pas du déménagement.
Leah fit glisser sa robe de chambre le long de son corps, jusqu'à la laisser tomber sur le sol. Elle pénétra ensuite dans l'espèce de grand, très grand, placard qui lui servait de penderie et commença à balayer les cintres des yeux. Rapidement, elle s'empara d'une jolie robe blanche et légère qui serait parfaite pour la journée chaude que l'état de Californie promettait encore à ses habitants. Elle l'enfila en vitesse et fut ravie de constater que le tissu épousait parfaitement ses formes. Elle était une femme enceinte resplendissante. Il avait fallu plusieurs longs mois avant qu'elle ne vive pleinement sa grossesse mais le huitième et le neuvième mois semblaient être les meilleurs à ses yeux. Peut-être parce que l'heure de la délivrance approchait enfin, peut-être aussi parce qu'elle avait réussi à se rebooster un peu et à reprendre du poil de la bête. Elle essayait de plus trop penser à ce qui la contrariait particulièrement, mais préférait plutôt se concentrer sur les choses importantes et positives dans sa vie. Toujours souriante, elle s'était mise à chantonner tout en choisissant la paire de chaussures qui viendrait compléter sa tenue.
Une fois prête, Leah fit signe à Sparrow de se lever et de la suivre jusqu'au salon. Son parfum se répandit dans l'appartement, elle était d'une humeur exceptionnellement bonne. Sur le comptoir de la cuisine trônait un panier rempli de muffins qu'elle avait fraichement préparé ce matin, ainsi qu'un jus d'orange pressé par ses soins. Elle avait même préparé un plateau à Teddy qu'elle lui avait apporté dans sa chambre. Qui aurait cru que seulement quelques mois après son arrivée à Hutington Beach, elle serait aux petits soins pour lui? Personne et certainement pas elle. Rien ne pouvait entraver sa joie de vivre, pas aujourd'hui. Elle sentit le bébé donner quelques coups de pied dans son ventre. Elle y porta sa main en grimaçant légèrement. Soudain, on sonna à la porte et Sparrow fut le premier à s'y précipiter pour aboyer de plus belle. Leah n'attendait personne, elle s'imagina donc qu'il s'agissait de Teddy qui avait oublié ses clés. "Un jour, tu oublieras ta tête!" lança-t-elle joyeusement en ouvrant la porte. Pourtant, ce n'était pas son cher colocataire qui se tenait derrière. Bouchée bée, Leah resta plantée comme une idiote dans l'entrée de son appartement. Une main toujours placée sur son énorme ventre, elle sentit une sorte de contraction mais l'ignora complètement tant elle était sous le choc. "C'est une blague?" demanda-t-elle enfin à la personne qui se trouvait sur son paillasson, une pointe d'agacement dans la voix
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Sujet: Re: They haven't spoken in a week. That's like a century in girl years. Mar 9 Sep 2014 - 19:03
Elissabeth & Leah
THEY HAVEN'T SPOKEN IN A WEEK. THAT'S LIKE A CENTURY IN GIRL YEARS
Elissabeth est au courant qu’en revenant à Huntington Beach, elle allait devoir se faire pardonner auprès de bien nombreuses personnes. Et bien évidemment, dans cette liste de personne se trouve Leah Stewart, sa meilleure amie. Du moins, pour Elissabeth c’est encore sa meilleure amie mais est-ce que c’est encore réciproque ? Après tout, Lissa a tout de même abandonnée plusieurs fois sa meilleure amie au cours de ses derniers mois. Elle avait dû se faire pardonner une première fois lorsqu’elle est rentrée à Londres suite à l’évolution de la maladie cardiaque de sa mère. Elle n’avait pas eu le temps de prendre beaucoup de nouvelles de sa meilleure amie et cette dernière lui en avait un peu voulu, surtout qu’elle est enceinte. Leur amitié était repartie sur de bonnes bases à cet instant et Elissabeth avait même parlé d’Adam à sa meilleure amie, sauf qu’elle ne lui avait pas dit qu’elle avait couchée avec lui après la demande en mariage que lui avait fait Julian. Tant de choses qu’elle peut ignorer chez ma meilleure amie et qu’elle a dû découvrir durant ses deux mois où elle a quittée Huntington Beach assez rapidement. Elissabeth était de retour, et cette fois-ci c’est pour de bon. La blonde ne veut plus fuir. Elle veut rester auprès des personnes qui comptent pour elle, et racheter ses erreurs. Et pour l’instant, la seule personne chez qui elle doit aller pour se faire racheter, c’est Leah. Elissabeth était passée voir Joshua plusieurs fois depuis son retour, mais elle n’avait pas eu le courage d’aller frapper à la porte de sa meilleure amie, ayant bien trop peur de sa réaction. Maintenant qu’elle était au courant pour sa grossesse et que tout était confirmé par des analyses de sang, Elissabeth se doutait bien qu’elle allait avoir besoin d’aide, et qui est la personne la mieux placée pour l’aider ? Leah, bien évidemment puisqu’elle se retrouve dans une situation un peu similaire, être enceinte sans être avec le père de l’enfant.
Elle s’était préparée chez elle, avant de prendre le vélo qui lui sert de moyen de transport depuis qu’elle est de retour. Elle se retrouva rapidement devant l’immeuble qu’occupait Leah, mais elle semblait hésiter en étant en bas de l’immeuble, au moment d’appuyer sur le nom Stewart sur l’interphone. Elle ne va surement pas lui ouvrir quand elle saura que c’est elle qui a sonné. Elissabeth attendit alors en bas de l’immeuble, que quelqu’un entre ou sorte de l’immeuble pour qu’elle puisse s’y incruster. Ce qui ne tarda pas à arriver. Néanmoins, elle ne pouvait s’empêcher de se poser pleins de questions. Est-ce qu’en plus Leah était bien dans son appartement ? Peut-être même qu’elle a déménagée et qu’elle n’a pas encore eu le temps de modifier le nom sur l’interphone. De toute évidence, il n’y avait qu’un moyen de le savoir, sonner à la porte de son appartement. Elissabeth hésita encore quelques secondes avant de sonner et d’attendre qu’elle vienne lui ouvrir. Leah lui ouvrit rapidement la porte, mais elle resta plantée dans l’entrée de son appartement. « C’est une blague ? » Non. Elissabeth Davenport se trouvait bien devant elle, après plusieurs mois d’absence. « Salut. » Elle ne savait pas trop comment aborder la discussion avec elle, elle lui a fait tellement de mal avec ses nombreux départs. Elissabeth reprit néanmoins la parole, avant que Leah ne la vire. « S’il te plait, écoute-moi avant de me demander de partir, comme les autres. » Oui, parce que très peu de personnes étaient contentes de la voir revenir au final. Mais si elle est revenue, c’est bien pour le bébé qu’elle porte. « Je suis vraiment désolée de ne pas t’avoir donné de nouvelles, ni de t’avoir prévenu de mon départ. J’ai carrément flippée. C’est impardonnable, et on me l’a bien fait comprendre. Par pitié, ne me rejette pas toi non plus… »
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Sujet: Re: They haven't spoken in a week. That's like a century in girl years. Dim 28 Sep 2014 - 1:13
Lissa & Leah
«WHAT HAPPENED TO US? YOU KNOW? I DON’T KNOW WHO I AM ANYMORE. OR HOW I GOT HERE. I MISS WHO I USED TO BE. I WANNA HAVE A HOME AGAIN, YOU KNOW? AND REAL FRIENDS. YOU KNOW, THE KIND OF FRIENDSHIPS WE USED TO BELIEVE IN. I MISS THAT. AND I MISS YOU. I GUESS I MISS ALL OF IT. DOES ANY OF THAT MAKE ANY SENSE?.»
Salut? SALUT? Sérieusement? C'était le premier truc qu'elle lui disait? Salut. Non mais… ARGH! Lissa avait à peine ouvert la bouche et laissé ce foutu mot s'échapper d'entre ses lèvres que Leah crevait déjà d'envie de lui claquer la porte au nez. D'ailleurs, si l'autre femme n'avait pas pratiquement aussitôt repris la parole, elle l'aurait sans doute fait. Elle n'était peut-être pas la meilleure amie du monde, mais elle au moins n'abandonnait pas tout le monde sans même prévenir et sans donner de nouvelles! Lissa avait largement gagné la palme de la pire BFF de tous les temps et Leah était prête à le crier sur tous les toits s'il le fallait. La jolie brune eut un rire mauvais avant de lever les yeux au ciel. "Salut." répliqua-t-elle sèchement. Pourquoi devrait-elle faire un effort quand Lissa n'avait même pas eu la décence de venir la voir et de lui dire au revoir. Ça aurait été le minimum syndical, non? Elle n'exagérait rien du tout sur ce coup-là, l'autre jeune femme s'était comportée d'une manière absolument impardonnable et sur ce point-ci Leah n'était pas prête à lâcher le morceau. Il faut dire qu'elle en avait eu un peu (beaucoup) ras-le-bol de toutes ces personnes qui étaient sorties de sa vie par la toute petite porte ces derniers mois, des personnes sur qui elle avait pourtant pensé pouvoir compter… Trop de monde l'avait déçu au final et Lissa la première. Elle lui demandait de l'écouter avant de la rejeter comme les autres… Les autres? Quels autres? Depuis combien de temps était-elle revenue au juste et combien de personne avait-elle essayé de voir avant elle? "Les autres? Oh, comme ça n'a pas marché avec "les autres" tu t'es dit que t'allais essayer de venir voir Leah en dernier recours? Je suis le bouche-trou, c'est ça?" Bon, ok, il s'agissait à moitié d'une crise de jalousie, mais merde! À ce stade, elle avait tous les droits d'être fâchée et tous les droits de lui en vouloir. En plus de ça elle était enceinte jusqu'aux dents, ultra sensible à tout et n'importe quoi! Elle, qui était d'une humeur exceptionnellement bonne quelques secondes plus tôt, s'apprêtait à entrer dans une colère noire, elle le sentait venir… "Sérieusement Lissa, ton petit numéro ne m'atteint même pas! C'est pas moi qui te rejette, c'est toi qui es partie." Elle leva à nouveau les yeux au ciel, légèrement exaspérée par la jeune femme qui se tenait devant elle et qui avait l'air d'un petit chiot abattu. "Qu'est-ce que tu crois au juste? Que t'es la seule dans cette ville à qui il est arrivé tout un tas de merdes ces derniers temps?" Elle secoua la tête, le regard noir. "T'es bien chanceuse de pouvoir prendre la fuite comme bon te semble juste parce que ta vie devient un peu trop compliquée pour toi… Tout le monde n'en a pas la possibilité, tu vois?! " Elle posa une main sur son énorme ventre. Même si Leah avait voulu fuir pour échapper à ses problèmes, elle n'aurait jamais pu aller bien loin dans cet état-là. Et puis quand on est enceinte, il est bien difficile de fuir ce qu'il y a à l'intérieur de soi-même. "Je vais très bien, je ne te remercie pas de t'en inquiéter." Cette fois elle lui fit un sourire, mais un de ceux qui étaient abominablement faux. "Et le bébé aussi va très bien. Si jamais ça t'intéresse…" Leah porta une main à son front. "Ah mais non! Suis-je bête! En dehors de toi-même je ne crois pas qu'il y ait grand chose qui t'intéresse!" Oui, elle la traitait d'égoïste, parce que le comportement qu'elle avait eu en était le summum à son humble avis. "C'était bien l'Angleterre? Tu y retournes quand? " Bientôt, elle l'espérait! Du moins, c'est ce qu'elle laissait entendre… Parce qu'au fond, si elle réagissait ainsi, c'était surtout parce qu'elle avait été blessée du départ aussi précipité de l'une de ses meilleures amies. Elle avait vraiment mal pris le fait de se faire aussi lâchement abandonner… Certes, Lissa ne lui devait rien, mais en tant qu'amie Leah aurait espéré au moins être tenue au courant. Elle avait eu l'impression que leur amitié n'avait été que mensonge et ce n'était pas une sensation qui lui avait fait plaisir. Ces dernières années, les jeunes femmes s'étaient beaucoup rapprochées, avec Harper aussi! Ces filles-là comptaient pour Leah et le départ de la première lui avait déjà fait beaucoup de peine, alors voir la seconde la quitter à son tour, ça n'avait pas été simple. Surtout pas dans cette période de sa vie, lorsqu'elle aurait eu tant besoin d'une amie sur qui se reposer un peu et avec qui se confier. Lissa lui avait manqué malgré tout, même si elle n'était pas prête à l'admettre et même si pour le moment elle ne lui inspirait rien d'autre que de la colère et du mépris. "Entre, je te t'en prie!" Leah se décala et fit signe à son ancienne amie de venir à l'intérieur, toujours aussi aimable qu'une porte de prison. "Je n'ai pas envie que mes voisins soient au courant de toutes mes histoires, et puis l'intérieur de l'appartement sera beaucoup plus tranquille pour te tuer tranquillement et réfléchir à un endroit où cacher ton corps." Elle avait dit ça de la façon la plus sereine possible. Comme si tout à coup, elle s'était calmée. "Entre." répéta-t-elle. Il s'agissait là plutôt d'un ordre que d'une invitation et quelque chose lui disait que Lissa ne chercherait pas à la contrarier d'avantage.
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Sujet: Re: They haven't spoken in a week. That's like a century in girl years. Sam 18 Oct 2014 - 13:25
Elissabeth & Leah
THEY HAVEN'T SPOKEN IN A WEEK. THAT'S LIKE A CENTURY IN GIRL YEARS
Finalement, Elissabeth était en train de se demander si c’était une bonne idée de venir chez Leah. Elle se doute bien que sa meilleure amie allait être au courant de son retour dans la ville. Après tout, tout le monde parle. Mais si Elissabeth est venue directement chez elle, pour que ce soit plus simple et qu’elles puissent parler tranquillement, sans que toutes les autres personnes autour d’elles puissent être témoin de leur dispute entre meilleures amies. Et puis, si Leah a des envies de meurtres, elle pourra tuer sa meilleure amie sans aucun problème. Elissabeth était sûre que personne ne se rendrait compte de son absence, et qu’ils penseront même qu’elle a encore pris la fuite pour Londres. Cette pensée traversa l’esprit de Lissa durant quelques instants, et elle ne put s’empêcher de secouer la tête pour sortir cette pensée de sa tête. Mon dieu. Leah n’allait tout de même pas la tuer, non ? Elissabeth était donc plantée devant la porte de l’appartement qu’occupait Leah, et l’avait saluée quand elle avait ouvert la porte. Comme si cela faisait une semaine qu’elles ne s’étaient pas vues et que tout était normal entre elles. Mais rien n’est normal. Elissabeth a abandonnée sa meilleure amie enceinte, et elle se doute très bien qu’elle va avoir besoin de temps pour se faire pardonner. Surement beaucoup de temps. Au moins, en observant Leah, Elissabeth était rassurée de voir que sa meilleure amie était encore enceinte. Surement pas très loin de donner naissance à son enfant, vu l’énorme ventre qu’elle pouvait avoir. Au moins, elle n’aura pas loupé la naissance de l’enfant de sa meilleure amie. Elle s’en serait vraiment voulu si elle avait loupé cet événement dans la vie de Leah. Elle en a loupé tellement d’autres auparavant. « Salut. » Leah était froide et distante envers Elissabeth et la blonde ne pouvait pas lui en vouloir. Rapidement, Lissa lui avait dit de l’écouter, pendant qu’elle tentait un minimum de s’expliquer face à sa fuite. Malheureusement, elle n’avait pas dû trouver les bons mots, puisque Leah semblait s’énerver encore plus contre elle. « Les autres ? Oh, comme ça n’a pas marché avec « les autres » tu t’es dit que t’allais essayer de venir voir Leah en dernier recours ? Je suis le bouche-trou, c’est ça ? » « Non, mais… » Mais Leah ne semblait pas lui laisser dire un mot. Elle ne pouvait pas lui en vouloir, mais elle voulait simplement s’expliquer sans prendre de risques de se faire tuer par la suite.
« Sérieusement Lissa, ton petit numéro ne m’atteint même pas ! C’est pas moi qui te rejette, c’est toi qui es partie. » « Je sais. » Elle essayait de passer quelques mots, mais ce n’est pas évident quand on se trouve en face de Leah, qui a beaucoup de choses à dire. « Qu’est-ce que tu crois au juste ? Que t’es la seule dans cette ville à qui il est arrivé tout un tas de merdes ces derniers temps ? T’es bien chanceuse de pouvoir prendre la fuite comme bon te semble juste parce que ta vie devient un peu trop compliquée pour toi… Tout le monde n’en a pas la possibilité, tu vois ? » Elissabeth savait qu’elle avait loupé plusieurs choses concernant Leah, mais de la voir ainsi, lui fit se rendre compte qu’elle a loupé bien plus de choses qu’elle ne pensait. Elle baissa instinctivement sa tête vers l’énorme ventre de Leah, avant de relever les yeux vers Leah quand elle reprit la parole. « Je vais très bien, je ne te remercie pas de t’en inquiéter. Et le bébé aussi va très bien. Si jamais ça t’intéresse… » Bien sûr que cela l’intéressait. « Ah mais non ! Suis-je bête ! En dehors de toi-même je ne crois pas qu’il y ait grand chose qui t’intéresse ! » C’était blessant, et encore plus lorsqu’elle lui parlait de l’Angleterre et qu’elle voulait savoir quand elle y retournait. « J’y retournerais pas. » Autant dire clairement qu’elle était ici maintenant, et pour de bon. Elle n’allait plus fuir.
Puis, Leah lui dit d’entrer dans son appartement. Ca y est, le moment est arrivé. Leah allait passer au meurtre. Surtout vu le ton qu’elle avait pris lorsqu’elle lui avait dit d’entrer. « Je n’ai pas envie que mes voisins soient au courant de toutes mes histoires, et puis l’intérieur de l’appartement sera beaucoup plus tranquille pour te tuer tranquillement et réfléchir à un endroit où cacher ton corps. » Oh. Elle n’hallucinait pas en pensant que sa meilleure amie allait la tuer, en fait. Elle lui ordonna ensuite d’entrer, et Lissa s’exécuta. Elle ne voulait pas mourir. Elissabeth gardait sa veste, restant dans l’entrée de l’appartement de Leah. « Je peux parler, c’est bon ? » Autre façon de demander si elle avait terminé son monologue parce qu’au final, Leah a beaucoup parlé depuis que Lissa s’est présentée à sa porte. « Oui. Je suis allée voir d’autres personnes avant toi. Je savais qu’en revenant ici, me faire pardonner serait dur, d’autant plus avec toi, parce que ce n’est pas la première fois. » Elle s’arrêta un instant, baissant la tête honteuse. « Harper nous a laissé tombé. Je t’ai laissé tomber ensuite, et pas dans le meilleur moment dans ta vie. » Elle fit un signe de tête vers son ventre. « Je suis vraiment désolée d’être partie. Je ne savais plus quoi faire, vu le merdier dans lequel j’me suis mise. J’voulais pas te déranger plus avec mes propres problèmes. » Elissabeth finit par relever la tête vers sa meilleure amie, les larmes aux yeux. « T’es l’une des personnes les plus importantes pour moi, Leah. J’me suis sentie seule, et perdue avec tout ce qui se passait. Tu es tombé enceinte, et tu étais radieuse. J’me suis fiancé et j’ai couché avec le frère de Julian. Son frère. Ca ne me ressemble pas. J’suis devenue une personne égoïste, et c’est pas moi. » Lissa commençait a avoir des larmes couler sur son visage, mais elle ne s’en rendait même pas compte puisqu’elle était partie à son tour dans un monologue. « Je suis venue te voir après les autres, pas parce que tous les autres ont refusés de me parler, mais parce que t’es ma putain de meilleure amie et que je ne pourrais pas me faire pardonner auprès de toi, aussi facilement. » Au bout d’un instant, Elissabeth se rendit compte qu’elle pleurait, et elle ne put s’empêcher d’esquisser un triste sourire en s’essuyant les larmes. « J’sais même pas pourquoi j’pleure, tu dois me trouver ridicule. Ca doit être ces fichus hormones. »
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Sujet: Re: They haven't spoken in a week. That's like a century in girl years. Mar 16 Déc 2014 - 3:20
Lissa & Leah
«WHAT HAPPENED TO US? YOU KNOW? I DON’T KNOW WHO I AM ANYMORE. OR HOW I GOT HERE. I MISS WHO I USED TO BE. I WANNA HAVE A HOME AGAIN, YOU KNOW? AND REAL FRIENDS. YOU KNOW, THE KIND OF FRIENDSHIPS WE USED TO BELIEVE IN. I MISS THAT. AND I MISS YOU. I GUESS I MISS ALL OF IT. DOES ANY OF THAT MAKE ANY SENSE?.»
Franchement, avoir Lissa sur le pas de sa porte c’était un peu comme se prendre une énième grande claque dans la figure. Elle était partie, et ça n’avait pas été facile à vivre pour Leah qui avait dû accepter de dire au revoir à une autre de ses relations pourtant précieuse à ses yeux. Elle aurait cru mériter un peu mieux que ce qu’elle avait reçu ces derniers mois. Pas même un message de la part de Lissa pour lui expliquer la situation. Elle avait dû elle-même faire ses petites recherches en écoutant soigneusement les ragots qui circulaient en ville et autant dire qu’il n’y avait rien de plus désagréable et que d’entendre de vieilles mégères déblatérer et cracher leur venin sur votre meilleure amie. Leah avait fait son possible pour tourner la page, ne plus penser à Lissa, tout comme elle avait voulu effacer Noah de sa mémoire. Alors la voir se repointer avec son air désespéré et son envie d’être pardonnée, c’était un peu trop pour la future mère. Elle avait littéralement envie de lui arracher les yeux de la tête, parce qu’elle était en colère. En colère d’avoir été mise de côté, en colère qu’on l’ait laissé tomber, en colère d’être toujours déçue par ceux en qui elle avait pourtant le plus confiance… Tant pis si Lissa n’était pas la seule responsable, elle se trouvait là aujourd’hui et Leah n’allait certainement pas se priver de lui faire tous les reproches qu’elle voudrait. Après tout, ils étaient légitimes. Sa seule défense avait été d’attaquer la première. Elle avait envie de faire du mal à Lissa, de la blesser tout comme elle avait été blessée elle-même. Ce n’était pas un comportement amical, ce n’était pas ce à quoi les deux jeunes femmes étaient habituées, mais Leah semblait incapable de montrer la moindre sympathie à l’égard de son (ex?) amie. Elle était même allée jusqu’à sous-entendre qu’elle souhaitait la voir repartir rapidement pour l’Angleterre, ce qui au fond était complètement faux. D’ailleurs, Lissa sembla affectée par cette remarque et rétorqua fermement qu’elle ne comptait pas rentrer en Europe. Leah se redressa un peu, posa une main sur son ventre et entreprit de le caresser. Le bébé bougeait à l’intérieur et elle pouvait sentir ses pieds donner de petits coups. Une pointe de satisfaction la parcouru lorsqu’elle se rendit compte que Lissa avait l’air sincère. Elle ne semblait pas intéressée par l’Angleterre, et très déterminée à retrouver sa place ici. Même si elle n’était pas prête à l’avouer, Leah était heureuse de savoir qu’elle ne voulait plus fuir. L’invitant sans grande délicatesse à entrer chez elle, elle avait sous-entendu à son tour qu’elle planifiait de tuer Lissa. Vu son état c’était plutôt ridicule, mais d’un autre côté elle lui en voulait tellement que Lissa elle-même sembla y croire. " Je plaisante. " se sentit-elle obligée de préciser. Enfin, sa meilleure amie reprit la parole. Leah haussa les épaules lorsqu’elle lui demanda si elle pouvait parler. Des mois s’était écoulés depuis leur dernière rencontre, Lissa ne pouvait tout de même pas croire que la jeune femme n’aurait pas eu grand chose à lui dire à son retour! D’ailleurs, elle n’avait pas encore dit le quart des choses qu’elle voulait vraiment dire. Elle avait pensé à ce qu’elle souhaitait balancer aux visages de toutes ces personnes qui l’avaient abandonné au cas où elle aurait l’occasion un jour de le faire pour de vrai. Durant ses nuits blanches et ses jours de flemme, Leah avait préparé mentalement un discours pour chacun et Lissa avait bel et bien le sien qui attendait toujours bien au chaud dans un coin de la tête de la jolie brune. Cette dernière ne s’interdit pas de rouler des yeux à plusieurs reprises en écoutant Lissa expliquer pourquoi elle n’était pas venue la voir à son retour, et lui dire à quel point elle était désolée de l’avoir laissé toute seule alors qu’elle n’était pas au mieux de sa forme. " Mais quelles conneries! " s’exclama la benjamine de la famille Stewart. " T’avais peur de me déranger? Est-ce que je t’ai déjà envoyé bouler une seule fois? Jamais! Alors je ne vois vraiment pas d’où une telle peur aurait pu sortir… Je pensais qu’on se disait tout, parce que c’est ce que les meilleures amies sont censées faire, quoi qu’il arrive. " Peut-être qu’elle était un peu de mauvaise foi, peut-être qu’en effet elle comprenait que Lissa ait pu avoir peur de lui parler. Au moment de son départ, Leah avait tellement de choses à penser, qu’elle n’aurait pas forcément pu s’occuper d’une autre histoire… Aurait-elle eu le temps et la patience de soutenir Lissa et de l’aider à prendre une décision? Probablement pas. Elle ressentit un pincement au coeur en songeant à Harper. Sa blondie à elle. Elle lui manquait tellement. Lissa continuait de parler, mais sa voix avait quelque chose de brisée et ses yeux étaient brillants. Ça aussi, ça faisait mal à Leah, même si la colère était encore présente et qu’il lui en faudrait beaucoup plus pour la calmer. Elle ne pouvait pas rester totalement indifférente face à la détresse de cette fille qui, malgré tout, comptait toujours énormément. Mais n’étant pas prête à lui pardonner, et sachant se montrer aussi têtue qu’une mule, elle fit mine de ne rien remarquer et conserva son air détaché. " Dans le mille. " affirma-t-elle alors que Lissa venait de dire qu’obtenir son pardon ne serait pas chose facile. Voyant que son amie pleurait vraiment, Leah attrapa une boite de mouchoirs qui se trouvait sur un meuble de l’entrée et lui en tendit un. " Ma bonté me perdra. " murmura-t-elle, ironique. Lissa parla ensuite d’hormones et Leah fronça les sourcils, soudainement paumée. " Quels hormones? De quoi tu parles? " Elle n’était pas débile, elle avait cru comprendre quelque chose mais… Ça ne pouvait pas être ça… Pas vrai? Autrement, elle allait perdre toute foi en la vie et cette connasse de Karma. " Et non, je ne te trouve pas ridicule, même si je t’avoue que si c’était seulement pour pleurer, t’aurais pu m’éviter le dérangement. Je suis désolée Lissa mais il va me falloir un peu plus que des larmes et des jolies paroles pour me convaincre. " Leah reposa la boite de mouchoirs là où elle l’avait prise. Elle sentit le bébé donner des coups à nouveau. Ou peut-être qu’il s’agissait d’une contraction… Les deux? Elle posa sa main et caressa son baby bump. " La vérité ce que je te fais plus confiance et je sais pas si je serai capable de te faire confiance à nouveau… Cette année, j’ai été tellement déçue par tellement de gens, y compris par ma propre famille, alors franchement je n’ai plus envie de refaire les mêmes erreurs et de m’entourer de personnes qui risquent de me faire du mal. J’ai envie d’être heureuse Lissa. Je vais avoir un enfant et je ne veux pas que toute cette négativité lui nuise. " En prononçant ces mots-là, une autre contraction plus forte se fit ressentir et Leah ne pu s’empêcher de grimacer. " J’ai besoin de m’asseoir. " déclara-t-elle tout en se dirigeant vers le canapé. Elle était toujours curieuse de savoir ce dont son amie parlait lorsqu’elle faisait référence aux hormones pour justifier ses pleurs.
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Sujet: Re: They haven't spoken in a week. That's like a century in girl years.
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