APRICE. ϟ « Darling don’t be afraid I have loved you, for a thousand years. »
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Sujet: APRICE. ϟ « Darling don’t be afraid I have loved you, for a thousand years. » Lun 20 Mai 2013 - 23:02
« Give a little bit your love to me. That's all I really need. »
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« How can I love when I’m afraid to fall ? »
Cette nuit fut divine, non pas pour les raisons que vous croyez mais simplement parce que j'ai dormis tout contre ma femme, elle blottit contre mon torse et mes doigts entrelacés dans les siens. Bien entendu cela n'avait pas duré trente six-milles heures, mais c'était bien plus qu'il ne m'en fallait, on s'était encore disputé dans la journée d'hier, mais on s'était finalement réconciliés le soir même avant de partager un moment de couple dans le lit. Discussions, baisers tendre et mots d'amours. Malgré toutes nos altercations, je ne pouvais m'empêcher de l'aimer, elle m'était indispensable. April était mon oxygène, mon sang, ma moitié, et jamais ça ne changera, je l'aimais plus que tout au monde, même plus que ma propre vie, et même si cela ne tenait qu'à un fil je ne pouvais m'empêcher de penser à elle, jours et nuits. Le réveil avait été doux, quelques rayons de soleil filtraient à travers le volet roulant que l'on ne fermait jamais en entier. Les oiseaux chantaient dehors, le cadre était paradisiaque, et c'était tout ce qu'il me fallait à mon levé. Je finis par tourner la tête vers le visage de mon épouse, elle paraissait tellement plus douce lorsqu'elle dormait, j'avais l'impression de voir une adolescente, certes elle avait vingt-deux et étaient encore jeune, mais elle paraissait fatiguée parfois, enfin après tout vu comment nous nous prenions la tête parfois, c'était compréhensible. J'avais envie de passer ma main dans ses cheveux blonds et soyeux, mais je risquais de la réveiller et ce n'était pas du tout ce que je désirais. Je finis par faire basculer mes jambes en dehors du lit et me passa les mains sur le visage afin de me réveiller un peu mieux et me mis debout silencieusement pour ne pas faire de bruit. Je n'étais vêtu que d'un boxer, mais ça ne me dérangeait pas, il ne faisait pas froid dans la villa.
Je me glissais doucement en dehors de la chambre laissant April dans le lit et finit par me diriger vers la cuisine, j'avais en tête de lui préparer le petit déjeuner que je lui amènerais au lit, malheureusement, j'étais un piètre cuisinier, mais bon, faire un café – vu qu'elle aimait ça, ça ne tiendrait qu'à moi il n'y en aurait pas à la maison – et faire griller quelques tartines recouvertes de beurre et de confiture n'était pas compliqué. Une fois ma tâche effectuée, j'en profitais pour aller enfiler un peignoir afin d'aller chercher le courrier sur le perron et lire les nouvelles de la ville tout en attendant que l'eau pour le café chauffe. Il n'y avait pas grand chose d'intéressant, des naissances, des décès, aucun proche, c'était parfait. Je finis par reposer le journal sur le comptoir et mit le café en route tout en préparant le plateau que j'apportais à ma belle. Je le déposais sur sa table de nuit et m'installa à côté d'elle avec un sourire tendre au visage. J'approchais mes lèvres des siennes que j'embrassais délicatement en savourant bien le moment. « Debout mon cœur ... » lui dis-je tout doucement tout en passant mes doigts dans ses fils d'ors qui lui servaient de cheveux. Je restais quelques instants comme ça à l'admirer, quelle chance j'avais d'être marié avec elle, et de recevoir son amour. Lorsque je vis ses paupières s'ouvrir, mon sourire s'étira sur tout mon visage et je pu enfin apercevoir la douce couleur de ses yeux. « Il est l'heure de se réveiller April. Je t'ai même apporté le petit déjeuner. » J'attrapais le plateau et le déposa sur ses genoux tout en l'embrassant une seconde fois. J'espérais ne pas m'être trompé dans son café, parce qu'elle en adorait un et je ne savais plus c'était lequel. Par chance on en avait que deux types à la maison, cappuccino ou décaféiné, et si je ne me trompais pas le matin, elle préférait un cappu. « C'est bien un cappuccino le matin hein ? » J'espérais ne pas m'être trompé, puis si c'était le cas, j'irais lui en refaire un autre et puis tant pis, on était pas à un café près, puis avec l'argent que l'on avait, on avait de quoi offrir la café aux pauvres de Huntington Beach, même s'ils ne recouvraient qu'une infime partie de la ville. Je finis par attraper une tartine dans laquelle je mordis à pleine dent en me mettant un peu de confiture sur le coin de la lèvre sans le remarquer.
APRICE. ϟ « Darling don’t be afraid I have loved you, for a thousand years. »