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  “ – every time I don't want to think about you i'm in fact thinking about you. ”

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Imran Johar
Imran Johar
MISTER MAYOR


› MESSAGES : 624
› EMMENAGEMENT LE : 01/12/2013
› AGE : 45
› STATUT CIVIL : VEUF, EN COUPLE AVEC NEELA MEYERS ;
› QUARTIER : PALM AVENUE AVEC SA COUSINE ET SON NEVEU ;
› PROFESSION/ETUDE : MAIRE D'HUNTINGTON BEACH, PIANISTE, ECRIVAIN, PSYCHIATRE, PSYCHOLOGUE ET CHEF DU DEPARTEMENT DE PSYCHIATRIE DE L'HOPITAL ST-JOHN ;
› HB AWARDS : (2014) MEILLEUR PERSONNAGE MONEY DOESN'T MAKE HAPPINESS ; PERSONNAGE LE PLUS MÉCHANT ; COUPLE LE PLUS IMPROBABLE AVEC NEELA ; COUPLE QUI DEVRAIT SE FORMER AVEC NEELA ; SEX SYMBOL SENIOR (2015) MEILLEUR PERSONNAGE MONEY DOESN'T MAKE HAPPINESS ; MEILLEUR PERSONNAGE MASCULIN ; COUPLE DE L'ANNEE AVEC NEELA ; PERSONNAGE LE PLUS MECHANT ; SEX SYMBOL SENIOR ; HOMME PARFAIT ; MEILLEUR FACEBOOK ; SECRET LE PLUS INTÉRESSANTE . (2016) MEILLEUR PERSONNAGE MONEY DOESN'T MAKE HAPPINESS ; MEILLEUR PERSONNAGE MASCULIN ET ORIGINAL; COUPLE DE L'ANNEE AVEC NEELA ; PERSONNAGE A LA VIE LA PLUS COMPLIQUÉE ; SEX SYMBOL SENIOR ; MEILLEUR SECRET DÉVOILÉ
› DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ;
› CELEBRITE : FARHAN AKHTAR, THE SPICY ONE.
› COPYRIGHT : ELOW' + DELICIOUS-FARHAN (GIFS)

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MessageSujet: “ – every time I don't want to think about you i'm in fact thinking about you. ”     “ –  every time I don't want to think about you i'm in fact thinking about you. ”  EmptyVen 24 Oct 2014 - 12:57

Il était prêt à partir en courant, à s’enfuir même du pays, mais non. Il avait pris son temps, il avait lancé un dernier regard, envoyé son plus beau faux-sourire et avait disparus dans le couloir de l’hôpital comme il le faisait si souvent. Il n’avait rien rajouté de plus, lui, l’homme qui avait toujours son mot à dire. Il s’était simplement contenté d’écouter et de répondre par un haussement d’épaule. Rien du tout, c’était exactement ce qu’il y avait entre Neela et lui et c’était exactement ce qu’il voulait préserver. Cette ambiguïté, ces regards, ces blagues, cette colère. Il ne voulait rien de plus à ce lien qui avait déjà pris une trop grande place dans sa vie.

Il lui avait tourné le dos et après ça ? Rien. Il était retourné travaillé jusqu’à reprendre ses journées comme si rien n’avait changé. Non, rien. Sauf que la voix de Neela résonnait dans sa tête, lourdement, péniblement même. Même un bon verre ne suffisait pas à arrêter cette musique désagréable. Il s’était d’ailleurs énerver au bar, s’en prenant à une chaise avant de partir en direction de la plage. En arrivant là, il resta un moment, réfléchissant à ce qu’il devait faire. Il avait des tonnes de possibilités, des choix qui s’offraient à lui, mais il savait qu’il n’avait qu’une chose à faire. S’installant là, jouant avec le sable, il fixa l’horizon jusqu’à en faire pleurer ses yeux. Une femme plus loin dansaient dans l’eau, comme en plein jour. Elle savourait les vagues, riant de plein cœur. Ses yeux pétillaient. Il tendit alors la main, comment s’il voulait capturé cette image dans le creux de sa main. Comme s’il voulait gardé cette vision au fond de sa poche, jusqu’à son dernier souffle. Il se contenter de fermer le poing dans le vide, alors que la jeune femme se tourna vers lui, faisant signe au psychiatre de venir la rejoindre. Elle cria alors son nom qui résonna lourdement avant de tout simplement disparaitre dans l’obscurité. Posant sa tête sur ses genoux, Imran se laissa sombré dans un autre monde. Un monde où il essayait de reconstituer les puzzles qui le faisaient encore tenir sur ses pieds. Il se releva quand le soleil montra le bout de son nez. Il retourna chez lui, pris une douche, se prépara un petit déjeuner – dont une boisson pour dessoûler dont il avait le secret – avant d’aller chercher ses dossiers en cours et de partir à l’hôpital.

Il évita Neela comme il le pouvait. Il disparaissait dans un couloir, se cacher sur le toit, demandait à Jude d’aller chercher son café… Bref, là tout de suite il n’avait pas envie de la voir et puis soudain ses rendez-vous firent apparition. Neela n’était pas son amie, c’était son docteur. Il avait tendance à l’oublier, mais le cœur qui battait dans sa poitrine n’était pas le sien. Une transplantation qui demandait un suivi médical. Et comme patient Imran était un enfer. Il ne prenait que rarement ses médicaments, il fumait et surtout il buvait beaucoup. Il n’était clairement pas le patient idéal. Il mettait plus sa vie ne danger qu’autre chose.
Se penchant vers Jude, Imran ajusta ses lunettes.

« - Je crois que  c’est la première fois en deux ans que vous mater ma poitrine. Je sais pas si c’est une bonne chose ou si je devrais... » Imran retira ses lunettes. « - Raté, je lisais. Martinez ? Jude Martinez ? Pourquoi j’ai jamais remarqué ça avant. Ça me donne accès à tellement de blague en plus. Bref, tu pourrais prévenir le docteur Meyers que je vais changer de doc.’ Gracias. » Jude fronça les sourcils pour finalement accepter, laissant Imran retourné dans son bureau. Elle se releva ensuite directement de son siège, prenant une paperasse quelconque pour ensuite aller ailleurs et faire ce changement de dossier. Imran était désormais le patient dans médecin de Los Angeles, très réputé. Il savait ce que cela signifierais pour Neela. Sans doute une partie d’elle aller être ravi d’être débarrasser d’un patient aussi embêtant, mais une part aller sûrement foncer droit vers son bureau pour le frapper. L’un ou l’autre, Imran s’en fichait. Il avait pris une décision.  Et désormais, il n’avait plus besoin de se cacher.

Marchant dans les couloirs, lunette sur le nez, des baguettes chinoises dans un plat en papier de nouille, Imran se balader dans l’hôpital comme à son habitude. C’était sa façon de faire une pause et de ne rien rater de spectacle comme… la vieille qui hurlait sur la secrétaire de l’entrée parce qu’elle avait oublié de prendre un ticket et qu’elle attendait de passer depuis deux heures.  Excellent. C’était une bonne journée aujourd’hui en fait. Très bonne journée. Il ne manquait plus que la bière et un bon fauteuil. Tiens, il était temps pour lui de rentrer et de faire un chose qu'il n'avait pas faite depuis longtemps : cuisiner.
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Neela Meyers
Neela Meyers
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› STATUT CIVIL : en relation passionnelle avec son cheeseburger parce qu'il n'y a que ça de vrai. en couple avec imran devil johar et il est boiling hot. maman de la petite maya meyers aka cutest baby girl ever.
› QUARTIER : presidente drive.
› PROFESSION/ETUDE : médecin, chirurgien cardiaque.
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MessageSujet: Re: “ – every time I don't want to think about you i'm in fact thinking about you. ”     “ –  every time I don't want to think about you i'm in fact thinking about you. ”  EmptySam 25 Oct 2014 - 0:08




En apprenant une très joyeuse nouvelle de la part de Jude, qui en réalité ne l’était pas tant que ça, Neela avait décidé de se rendre chez Imran sur un simple coup de tête. Au fond, la jeune indienne savait que cette situation avait tout pour lui plaire ; elle n’aurait plus à le supporter à chaque fois qu’il passait à son bureau, et cesserait de gaspiller sa salive sur combien le fait de garder son style de vie tel quel risquait d’être désastreux pour lui. Oui, le fait de se débarrasser d’Imran devrait être une bonne nouvelle pour Neela, mais, ça ne l’était pas…

Les raisons de ce coup de tête pouvaient être résumées comme suivant :

One. Neela n’avait pas fait ce choix. Elle avait encore un semblant d’espoir pour cet homme, comme elle en avait pour d’autres de ses patients tout autant entêtés que lui, et le fait qu’Imran avait pris cette décision sans la consulter avant la mettait un tantinet hors d’elle. Après tout, c’était bien le trentenaire qui l’avait « forcé » à prendre son dossier… Two. Se barrer comme le dernier des lâches ne ressemblait pas à Imran… Bon, ok, peut-être quand il s’agit de coucher avec une femme et de la larguait sans plus se retourner, là il était plutôt lâche. Mais, autrement, il ne l’était pas… Sauf peut-être si on compte aussi le fait qu’il fuyait sa vie comme un lâche… Quoiqu’il en soit, abandonner Neela comme le dernier des lâches après l’avoir « harcelé » pour le prendre en charge ne lui ressemblait pas. Three. Il y avait quelque chose de louche derrière cette histoire et la brunette avait besoin de savoir ce que s’était. Et il n’existait qu’une seule façon de le savoir.

Pointée devant la porte de son ex-patient, parait-il, la jeune femme sonna une fois, deux fois, trois fois, avant de finalement toquer à la porte de façon insistante, sous le regard très curieux de sa fille qui ne comprenait pas encore ce qui se passait et qui était de toute les manières trop occupée à regarder autour d’elle pour explorer les lieux. Ses grimaces étaient si adorables, et son semblant de sourire était si mignon, pendant un instant, Neela s’était mise à lui sourire à son tour avant de se rappeller ce qu’elle était venue faire ici : défoncer la porte d’Imran Johar et le forcer sous la plus haute des tortures de lui donner des explications. Bon, ça allait être difficile avec un porte-bébé autour du corps, mais, la jeune femme allait trouver une solution. Puis Maya avait du sang Meyers après tout, tôt ou tard quelqu’un devrait l’initier aux actes furax et à de la violence verbale modérée. « Je sais que t’es là, alors ouvre cette fichue porte. » . Lança-t-elle joyeusement (sarcasme) avant de donner un petit, mais fort, coup de pied à la porte. Heureusement Imran n’avait plus tardé à ouvrir autrement, la pauvre se serait cassé un bras, ou une jambe, en essayant de fracasser son entrée. « Tu te fiches de ma gueule, c’est ça ? » . Balança la jeune femme avant de le pousser légèrement pour accéder à l’intérieure. Selon plusieurs lois, elle était en train d’attaquer Imran à son domicile. Pas sûre si Neela le réalisait encore ou pas cela dit…

« Tu as pensé à te faire suivre ? Par un psychiatre ? Autre que toi » . Et c’est parti pour un tour. « Non mais, t’as une double personnalité, ou je ne sais pas moi. Il n’y a pas d’autres réponses. Sauf peut-être la possibilité que tu sois entièrement cinglé, ce qui n’est pas mieux, tu vois. » . Pour couronner le tout, Neela ne criait pas… En réalité, elle essayait de parler avec des voix drôles, chose qui amusait énormément Maya, et qui ôtait tout le sérieux à la scène. Mais tant pis, la santé mentale de son bébé passer avant le reste, quitte à se faire passer pour une folle, vu que de toute façon, elle n’était pas à ça de prêt. L’indienne enchaînait donc : « D’abord tu ne veux pas te soigner, mais, shockeeeer, tu veux te soigner. Ensuite tu n’as pas envie d’avoir un docteur en ville, mais encore une fois, bouhou, tu veux un docteur en ville et tu n’as pas cessé de me harceler pendant des jours, utilisé tous tes petits tours de psychologie pour que j’accepte de prendre ton cas. Et Là… tout d’un coup, tu as envie d’être pris en charge par quelqu’un d’autre. » . Réalisant l’absurdité de la situation, la jeune femme s’arrête un instant, poussa un long soupir avant de se reprendre et ajouter, d’une voix calme et sérieuse ; « POUR-QU-OI ? » . Elle était frustrée et avait besoin d’une réponse. Imran pouvait le lire dans son regard en colère : Neela n’allait bouger d’ici avant d’en avoir une, une réponse. En temps normal la brunette aurait ignoré ce comportement, un patient de perdu, tant pis, il existait d’autres qui, au moins, avaient réellement envie d’être traité, cependant la situation actuelle était un poil différente. Le psychiatre n’était pas du genre à laisser tomber, comme ça, sur un coup de tête, pas après avoir fourni tant d’effort pour convaincre une femme qui, à l’époque, le détestait à vouloir le supporter pendant quelques visites médicales. Après, les quelques visites n’en n’étaient plus unes et ceci a emmené ces deux à se retrouver ici. Pourquoi ? C’était tout ce que la jeune femme voulait savoir, et après ça elle le laisserait mourir dans son coin si tel était son souhait.


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MessageSujet: Re: “ – every time I don't want to think about you i'm in fact thinking about you. ”     “ –  every time I don't want to think about you i'm in fact thinking about you. ”  EmptyVen 14 Nov 2014 - 17:08

Il avait tout du mec typique qui reste chez lui pour cuisinier. Les lunettes sur le nez, un gros bouquins bien ouvert et un tablier ridicule avec l’image d’un mec musclé en slip de bain rouge. C’était un cadeau d’un ami à lui. Bon ça ne lui allait pas du tout, mais autant l’utilisait. Aussi incroyable que cela puisse être, Imran était le genre de type qui ne jetait jamais ce qu’on lui offrait. Il avait le nez penchait sur une casserole en aluminium dans lequel il faisait cuire son riz. De temps en temps il regardait si tout se passait pour ne pas faire d’erreur. On aurait  dit un vrai pro. Il savait parfaitement chaque recoin de sa cuisine et il s’amusait. De la musique s’entendait dans la pièce – du Schubert. Il laissa ensuite son riz pour s’occuper de son saumon qu’il découpa avec minutie.  Il disposa ensuite ses tranches sur des pains de riz et très vite il plaça ses sushis sur une longue assiettes blanches. Il s’occupa ensuite des makis mais avant qu’il ne puisse enroulé quelque l’arrêta. Il s’essuya les mains sur son tablier, baissant ensuite la musique légèrement. Il se dirigea ensuite doucement, un peu curieux, vers l’entrée de sa villa. Quelqu’un, visiblement un malade mentale, essayait de défoncer la porte de son entrée. Il retira le tablier qu’il posa sur la table de l’entrée, réajustant l’une des manches de sa chemise avant d’ouvrir sans prendre la peine de regarder qui était ce misérable inconnu. Il avait la main sur la poignet quand une voix féminine se fit entendre. Il attendit un instant, pris son souffle, calcula ce qui allait se produire puis ouvrit.

Neela était là. Avec sa fille. Autant dire tout de suite qu’Imran savait parfaitement pourquoi elle était là. Il n’était pas stupide, loin de là. Sans dire un mot, il laissa Neela se jeter verbalement sur lui. Elle parlait d’un ton qui se voulait énerver, sans pour autant que ça soit fort et extrêmement agaçant. Sans doute parce qu’elle avait sa fille et qu’elle ne voulait pas réveiller ou choquer celle-ci. Elle le poussa d’ailleurs pour entrer et Imran se laissa faire ne pouvant clairement pas riposter contre une femme et son bébé. Elle lui demanda alors si il n’était pas suivi par un psy et Imran pensa tout de suite à l’adorable docteur Pimberton. Elle avait été son psychiatre pendant un long moment avant de partir à la retraire. Imran allait lui rendre visite parfois, à New York. Mais passons. Neela était en colère. Et elle ne comprenait visiblement pas Imran.

« - Tu vas me faire croire que tu ne connais pas la réponse à tout ça ? » Il ferma la porte, se tournant ensuite de nouveau vers Neela.  « - Je ne voulais pas me faire soigner, c’est vrai. Mais il y a des choses auquel on échappe pas et avoir un suivi médicale était soit disant « vitale » pour moi, mais là je t’apprend rien. Quand à ce qui concerne mon choix, si j’ai tant voulu de toi c’est parce que tu me haïssais Neela. Tu me haïssais, mais tu n’en oubliais pas moins ton rôle et ton métier et je respectais ça. Mais maintenant je suis navré, mais je peux pas être ton patient et tu le sais très bien. » Il était très sérieux. Il ne pouvait pas être son patient parce qu’elle avait des sentiments pour lui. Qu’il fasse le con c’était une chose, mais là c’était bien plus compliqué et il ne voulait pas aggraver la situation. Il ne pouvait pas reprocher à Neela de s’être ouverte à lui, parce que c’était exceptionnelle et c’était même un bon pas en avant pour elle. Il était même plutôt ravie de savoir qu’il avait réussis à la faire parler sur ce genre de domaine – moins ravi par contre d’être le centre de ses sentiments. Il n’était pas fait pour elle et encore moins pour Maya.

« - J’ai fait ce qui été à faire. Je ne doute pas de tes compétences Neela. Mais à mes yeux, je ne peux plus être ton patient. C’est aussi simple que ça. » Il était tellement posé, ça pouvait être énervant. Il lui répondait comme si c’était logique et très simple, voir facile pour lui tout ça. Comme s’il ne comprenait pas qu’elle s’énerve. « Maintenant, je peux t’offrir un verre ou quelque chose pour Maya si tu veux. » Il s’avançant en allant vers la cuisine, puis il se retourna. « - Tu peux boire maintenant, non ? Un verre de bordeaux, ça te tente ? Je pense que tu en aurais bien besoin. »  
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Neela Meyers
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MessageSujet: Re: “ – every time I don't want to think about you i'm in fact thinking about you. ”     “ –  every time I don't want to think about you i'm in fact thinking about you. ”  EmptySam 6 Déc 2014 - 21:25





« Oh pitié, tu vas encore me faire un tour du je préfère rester misérable et couper tout contact humain quand il se présente ? Ce coup risque de ne pas fonctionner cette fois, Imran. » . Neela savait que c’était vrai, qu’Imran était vraiment comme ça. Il le lui avait montré à plusieurs reprise et ça faisait même partie de la liste des « Contres : Imran est un vrai con » qu’elle avait dressé dans son esprit. Le seul petit souci : à cet instant précis, ce prétexte semblait être l’excuse bateau que l’indien sortait quand il avait pas autre chose à dire. « T’es doué par contre. T’es vraiment doué… Faire tourner les choses de cette façon, comme-ci tes motivations étaient purement dans mon intérêt. » . Elle ne se moquait pas de lui, bien au contraire. Imran était doué avec les mots, il savait en jouer et quand il ajoutait à ça sa capacité à convaincre, le jeune homme pouvait réaliser des miracles. « Si je ne te connaissais pas un minimum j’aurais facilement pu te croire… » . Neela ne prétendait pas connaître tout sur lui, c’était une chose impossible de toutes les façons, cependant le fait que les deux ont passé tout ce temps ensemble a fait que l’indienne en a appris sur lui plus qu’il ne l’aurait souhaité. Le psychiatre n’était pas le seul capable d’analyser les gens. Neela en était capable également. Elle avait appris à traduire ses comportements, ses gestes et sa façon de parler en émotion, mais le plus important était que l’indienne avait surtout appris quand Imran ne lui disait que la moitié de la vérité. Peut-être qu’il disait vrai, et peut-être que la situation ne permettait plus à Neela d’être son médecin officiellement mais, le trentenaire ne lui disait pas tout… « C’est très mignon de ta part de prendre mes sentiments en considération mais, je suis assez grande pour assumer mes responsabilités. Si je doutais un instant que ceci allait influencer mon jugement ou ma manière de faire mon boulot, j’aurais moi-même cherché à transférer ton dossier ailleurs. » , ça d’un côté, et d’un autre… « Puis, on ne va pas se mentir, je ne suis pas la première à te dire un truc pareil. T’es un vrai con, je te l’accorde, et il faut énormément de patience et de courage pour pouvoir t’apprécier mais, le fait est, t’es intéressant comme type, et ton physique, on ne peut pas cracher dessus. Alors tu ne vas pas me dire que tu as toujours réagis de cette façon ! » . Parce que si tel était le cas, ça ne signifierait qu’une chose : Imran se souciait des autres. Contradiction majeure avec tout ce qu’il a cherché à prouver jusqu’à aujourd’hui. « C’est un peu trop beau pour être vrai, tu vois. Tu n’es pas du genre à te soucier des sentiments des autres, alors pourquoi te soucier des miens ? Pourquoi as-tu décidé de m’ignorer et m’éviter tout ce temps alors que je t’ai donné une belle raison de me faire chier ? Chose que, admettons-le, tu adores faire. » . Elle marqua une pause. « Et ne me dis pas que c’est parce que tu penses que les choses vont être bizarres entre nous ! De un, ça n’a aucun sens, de deux les choses ont toujours été bizarres quand il s’agit de toi et moi, et de trois, point le plus important : tu t’en tapes ! » . Tout en parlant, la jeune femme décida d’enlever le porte-bébé et de garder sa fille dans les bras. Maya commençait à bouger un peu trop pour rester dedans, et au moins comme ça, Neela avait les mains occupées par quelque chose… tmtc.

La scène était légèrement perturbante, non seulement parce que Neela avait ramené sa fille avec elle mais aussi parce qu’elle cherchait à pousser Imran de… s’expliquer. Il avait donc tous les droits de refuser sauf que l’indienne n’était pas prête à partir d’ici sans réponses. C’était une chose de l’ignorer et l’éviter, et c’en était une autre de discréditer son travail. « Tu vois ça Maya, ça c’est le visage de quelqu’un qui a intérêt à répondre… » . La brunette déposa un bisou sur la joue de son bébé avant de regarder Imran à nouveau. « Tu peux te le mettre où je pense, ton bordeaux. Ce dont j’ai plus besoin c’est que tu arrêtes de faire ton… Imran. »



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MessageSujet: Re: “ – every time I don't want to think about you i'm in fact thinking about you. ”     “ –  every time I don't want to think about you i'm in fact thinking about you. ”  EmptyLun 22 Déc 2014 - 12:34

Il y avait parfois quelque chose d’exaspérant chez Neela. Sans doute son entêtement. Le fait qu’elle avait toujours réponse à tout. Quelque part elle n’était pas si différente de lui, si éloigné de lui. Pour l’instant Imran se contentait de parler calmement, de dire les choses d’une façon réel et de ne pas trop en faire. Il ne voulait pas tourner la conversation en pur désastre et de plus, avec le visage de la petite Maya en face de lui, ce n’était pas facile de se concentrer. Mais Imran était quelqu’un de patient, d’imaginatif. Il avait beau tout faire pour se retrouvait à des kilomètres des autres, il savait ce qu’une relation impliqué, amoureuse ou non. Il savait aussi qu’il n’avait ni l’envie, ni la force de laisser qui que ce soit entrer dans son monde. Imran Johar était un livre. Le genre un peu trop long, un peu trop lourd. Les phrases font une demi-page, les actions y sont rare et on a souvent envie de jeter le livre par la fenêtre clamant que rien dedans n’est normal. Alors ce n’était pas étonnant qu’Imran gardait sa propre vie fermé aux autres. Il préférait jugé les autres qu’être jugé. Il préférait montré le pire plutôt qu’on le découvre après. Et avec Neela devant lui, il savait parfaitement comment gérer la situation, comme il avait peur de la tournure que pourrait prendre celle-ci. Très vite, la jeune femme resta fidèle à elle-même, répondant sans attendre à ses remarques, ne loupant pas une seconde pour lui dévoiler le fond de sa pensée. S’il y avait une chose de positive avec Neela, c’était qu’Imran n’avait jamais manqué de conversation. Il y avait toujours un truc à dire, à redire même.

Etrangement Imran était encore plus calme que d’habitude. Il ne savait pas trop ce qu’il voulait, mais à première vue il avait essayé de s’éloigner sans que cela ne soit un véritable chaos. Sauf que Neela était là, visiblement mécontente de ce qu’il faisait. Du fait qu’il décidait, encore une fois, comme toujours, de disparaitre de la vie des gens qui l’entouraient. Il afficha un sourire idiot alors qu’elle avait du mal à croire que pour une fois il faisait ça dans l’intérêt de quelqu’un d’autre. Ce n’était pas grave, ça ne lui faisait pas plus mal que ça. Effaçant ce sourire de son visage, il ajouta alors dans les tons les plus sérieux du monde :

« - Mais tu ne me connais pas, Neela. Pas même un minimum. » Il défiait limite la jeune femme du regard. Il avait dévoilé des choses sur lui, sans doute, sans le faire exprès, sans qu’il ne le souhaite parce qu’il était humain comme tous les autres. Mais ce n’était rien, tellement rien comparé à tout le reste. A toute cette partie que Neela ne connaitra sans doute jamais. Quelque part il était conscient que Neela avait très vite compris certains choses sur lui. Des petits détails sur sa façon d’agir, envers lui-même comme envers les autres. Mais très vite, Imran sentait qu’il allait perde patiente. Neela avait le don de le mettre hors de lui. De faire ressortir ce qu’il y avait au plus profond de lui. C’était de sa faute, il le savait. Il avait passé trop de temps avec elle, voilà tout. Il devait changer ça maintenant. Le problème c’est que Neela parlait. Beaucoup. Trop à son gout. A chaque fois qu’il aurait aimé la reprendre, elle enchainait de nouveau. Alors Imran restait silencieux, se prenant tout ce flot de parole à la figure. Prenant Maya dans ses bras, Imran regarda un moment l’enfant. Il attendit alors qu’elle termine enfin, attendant désormais qu’Imran prenne la parole.

« - Demandes-moi de cesser d’exister, peut-être que là tu seras tranquille et tes problèmes seront réglé. » On pouvait sentir de l’amertume dans la voix d’Imran. « - Chut, je veux rien entendre. Je t’écoutes bêtement et ça commence sérieusement à me donner des envies de te foutre à la porte. Tu veux une réponse, alors soit attentive. » Comme Neela, sa voix était relativement calme. Il ne voulait pas effrayé Maya, ni même la faire pleurer. L’horreur si elle pleurait quand même. « - Ce n’est pas drôle Neela, de faire chier les gens qui nous apprécient. A partir du moment où je ne suis personne pour quelqu’un, j’ai carte blanche. Et jusqu’ici j’étais personne pour le monde entier, jusqu’à toi. Oui Neela, j’en ai rien à cirer des autres, parce que je ne suis rien pour eux. Quoi que je dise, que je fasse, que je sois en vie ou non, en quoi ça va affecter leurs vies ? Et d’un seul coup, toi, Neela Meyers, tu dis avoir des sentiments pour moi ? » Il pris une grande respiration. « - Tu ne devrais pas. Tout ce que ça va t’apporter c’est de la peine. Et tu sais pourquoi ? Parce que je ne pourrais jamais t’aimer. Je n’oserais jamais. Alors je préfère te laisser tranquille. Car aussi incroyable que cela puisse paraitre, je veux te protéger de moi et du mal que je pourrais te faire. Et quoi que tu dises, je ne changerais pas d'avis. »

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Neela Meyers
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MessageSujet: Re: “ – every time I don't want to think about you i'm in fact thinking about you. ”     “ –  every time I don't want to think about you i'm in fact thinking about you. ”  EmptyMar 23 Déc 2014 - 1:38





Neela savait qu’à un moment elle devait la fermer, le laisser parler et l’écouter, sauf qu’elle n’en avait pas forcément envie. Que pouvait-il bien lui répondre ? Au fond, elle redoutait sa réponse bien plus que lui ne le faisait. Ou, peut-être sans manque de réponse, comme la dernière fois… A voir. Quand il s’approcha d’elle, la jeune femme s’attendait à tout sauf à ce qu’il tente de prendre Maya dans ses bras. Dans un premier temps, la jeune mère se montra un peu sur ses gardes, étant donné que la petite avait tendance à grimacer et parfois même pleurer quand un inconnu la touchait, mais ce ne fut pas le cas. Comme-ci Maya le connaissait déjà. Plus encore, bébé Meyers s’accrocha au bras d’Imran sans bronche, et avait l’air plutôt sereine… Alors, Neela le laissa faire, et par la même occasion, elle le laissa aussi parler. Fiuu, il était temps.

Ses mots étaient amers, calmes pour ne pas apeurer Maya, mais amer à tel point que Neela commençait à culpabiliser. En avait-elle trop fait ? Donnait-elle réellement l’impression que sa vie était plus facile sans lui dans le tableau ? Et Dieu sait qu’il fallait un énorme effort pour que la demoiselle arrive à culpabiliser. « Ton existence n’est pas mon problème, tu donnes plus l’impression que c’est le tien. » . Il disait qu’elle ne le connaissait pas ? D’accord, qu’il se voile la face comme il le voulait. Neela ne connaissait pas les détails enfouie de sa vie, mais elle connaissait assez son caractère, et c’était bien plus que n’importe quel autre être vivant pouvait prétendre savoir sur Imran. Inutile d’insister dessus, le psychiatre semblait bien accroché à son idée d’être un seul au monde, alors tant pis pour lui. « Je ne t’ai jamais demandé de m’aimer et je ne comptais pas le faire. » . Continua donc la jeune femme. « Ce n’est pas quelque chose qui me réussit de toutes les façons. » . L’amour, c’était un concept surestimé, et en toute franchise, Neela n’avait plus envie de se retrouver en plein dedans. Que ça soit Imran ou quelqu’un d’autre, elle s’interdisait formellement de retomber amoureuse une nouvelle fois. Eventuellement, la brunette tombera sur cette personne qui arrivera à la rendre plus à l’aise, avec elle-même, avec le monde autour d’elle. Parce que ça craint d’être seule, mais, ce n’est pas l’amour qu’elle cherchait. Plus maintenant. Ce n’était qu’une grosse daube, commercialement décorée, mais qui au fond causait plus de mal que de bien. Or, le bonheur existait bel et bien, et là demeurait la seule chose à laquelle la jeune indienne croyait. L’idée d’être heureux... Est-ce que cela effrayait Imran à ce point ?. « Je ne veux rien de toi, Imran, et tu as intérêt à le comprendre. Je ne t’ai pas avoué mes sentiments pour que tu arrives sur ton grand et noble cheval blanc et me sauver du bordel qu’est devenu ma vie. Si je l’ai fait c’est tout simplement parce que je te respecte, aussi choquant que ça puisse être, et que je pensais que tu avais le droit de le savoir. » . Neela ne pouvait pas forcer Imran à la voir autrement. Elle ne pouvait forcer personne, d’ailleurs, et au fond elle n’en avait pas la foie. S’il se disait incapable d’aimer, le psychiatre devrait savoir que l’indienne était encore pire ! Au fil des années, ses sentiments ne lui ont rien rapporté de bon, son amour ne lui a rien rapporté de bon sauf du chagrin et un caractère de merde qui la rendu invivable. La seule chose qui la poussait à aller de l’avant aujourd’hui était sa petite Maya. Son petit trésor. « Tu n’as pas à me fuir comme tu fais. Tu ne peux pas fuir éternellement… » . Sa réaction ne faisait que confirmer ce que Neela savait au fond d’elle. Imran n’agirait pas ainsi si ses sentiments n’étaient pas partagés, mais là encore, l‘indienne ne pouvait pas le pousser à l’avouer. Peut-être qu’elle se trompait sur toute la ligne et que l’intérêt qu’Imran lui a porté jusqu’ici avait une autre signification, mais, peut-être aussi qu’elle ne se trompait pas et qu’il était simplement trop lâche pour se donner une chance. Quoi que la vérité soit, la belle ne pouvait pas faire grand-chose pour lui, elle ne pouvait pas s’accrocher si en retour Imran ne lui donnait aucun signe… « Et tu ne peux non plus pas m’en vouloir de chercher un peu de joie… » , parce que les rares moments de joies qu’elle a pu avoir dernièrement étaient en sa compagnie, et elle savait, bon sang elle savait, que lui aussi…

La jeune femme fit quelques pas en sa direction, s’approchant initialement de lui pour récupérer sa fille. Toutefois, elle ne le fit pas aussitôt. « Tout le monde a droit à ça. Même le diable. » , même lui. La distance qui les séparait avait bien vite disparu, et pendant un cours instant on pourrait apercevoir de loin l’image d’une beauté saisissante, une image qui pour l’instant n’avait pas lieu d’être. Avant d’attraper Maya, la jeune femme se pencha délicatement… Leurs visages s’effleurent pendant un court moment avant que leurs bouches ne se rencontrent, permettant ainsi à Neela de déposer un ~presque~ premier baiser, tendre et délicat. Ce ne fut pas très long, mais ce le fut assez pour que l’indienne puisse effacer de sa mémoire les traces de leur premier contact similaire, quand Imran l’avait embrassé contre son gré. « Maintenant, on peut dire qu’on est quitte. » . Murmura-t-elle avant de reprendre un petit peu de distance. « Viens ma puce. » , dit Neela en s’adressant à sa fille qu’elle tenta de détacher d’Imran. En vain. « Maya… » . Elle le collait et ne voulait plus le lâcher. Et ça, ce n’était pas habituel.




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Imran Johar
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MessageSujet: Re: “ – every time I don't want to think about you i'm in fact thinking about you. ”     “ –  every time I don't want to think about you i'm in fact thinking about you. ”  EmptyDim 18 Jan 2015 - 20:29

Imran n’était pas l’homme dont les femmes rêvaient. Il était épuisant et énervant. Il passait son temps à critiquer tous ceux qui passaient devant lui et à se considérer comme la personne la plus importante du monde. Son argent et son rôle d’écrivain déchu lui donnait cette air de gosse de riche prétentieux qui en faisait rager plus d’un. Son cerveau de psychiatre lui permettait aussi de jouer avec les mots de façon énervante. Il n’avait peur de rien. La vie était un jeu et Imran avait les cartes en main. Ce que la plupart des gens ignorés c’était qu’il était malade. Qu’il n’essayait pas de vivre et qu’il était en réalité le bienfaiteur de nombreuse association caritatives. L’homme qui s’éloignait de tous était aussi l’homme qui tendait le plus souvent la main. Comme il le disait à Neela, l’amusement qu’il éprouvait à faire du mal aux autres ne reposait que sur une chose : l’inconnu. Il était l’étranger indésiré et cela était l’image qu’il voulait qu’on garde de lui. La vie qu’Imran vivait actuellement était gouverné par la drame. Et cela lui convenait parfaitement. Etre seul lui convenait à merveille. Il ne désirait absolument rien, car il avait tout perdu. Il avait perdu l’envie de vivre depuis tellement longtemps maintenant qu’il avait encore du mal à comprendre pourquoi il était encore en vie. Mais malgré le fait qu’il n’était qu’un fantôme parmi les vivants, Neela l’avait vu. Et elle disait l’aimer. Cette idée semblait tellement surréaliste qu’il avait encore beaucoup de mal à l’accepter. Le problème avec Neela, c’était qu’elle était têtue. Impossible de poser son point de vue sans que les choses ne partent en catastrophe. Il n’avait pas peur cependant, pas peur de lui dire la vérité et de lui dire ce qu’il pensait. Il était incapable de l’aimer. Il n’osait pas. Il ne voulait pas trahir les promesses qu’il s’était faite à lui-même. Si elle l’aimait, elle allait souffrir. Elle allait avoir mal et il ne voulait pas que ça arrive. parce que oui, il tenait assez à elle pour la protéger du monstre qu’il était.

De la bombe à retardement qu’il était.

« - Il y aura quelqu’un dans ta vie un jour, mais ça ne sera pas moi. » Parce qu’il y avait encore un prénom dans son cœur et rien au monde ne pourrait effacer ce manque. Chaque jour était plus difficile que le précédent, mais il était encore là. Il refusait de sauter par-dessus un pont, de se coller une balle dans la tête. Il acceptait simplement la punition que Dieu lui infligeait en attendant de rejoindre celle pour qui son cœur avait battu durant toutes ses années. On pourrait bien essayer de le convaincre que ce qu’il faisait était ridicule, mais cela ne changeait absolument rien. Il savait que Neela ne croyait pas en l’amour avec un grand A. Pourtant, lui il n’avait connu que ça. Il avait baigné dedans si longtemps qu’il ne pouvait plus vivre autrement. Aujourd’hui, il était conscient que le cœur de Neela s’était tourné vers la mauvaise personne et que cela n’allait rien arranger à sa vision des choses, mais Imran ne voulait pas qu’elle cesse d’aimer à cause de lui. Elle avait eu une vie amoureuse compliqué, il le savait, mais elle ne devait pas oublier le bonheur qu’elle avait vécu avec celui qu’elle avait aimé avant lui. Peut-être que les choses se sont mal terminé avec le père de Maya, mais la vie est pleine de surprise. Imran savait que Neela finirait par trouver quelqu’un de mieux, quelqu’un de plus vivable qu’un futur mort. Neela s’approcha alors de lui, avouant qu’il ne pouvait pas lui en vouloir. Elle cherchait un peu de joie, c’était tout. Il ne rajouta rien, gardant son regard plongé dans le sien. Il savait ce que cela signifiait. Il était celui qui l’avait rendu heureux en dernier. Elle avoua alors que même le diable, son surnom fétiche, y avait droit.

Tout le monde a droit à ça.

La phrase se répétait dans sa tête, alors que dans le silence le plus total leurs visages s’effleurèrent. Bientôt, il senti les lèvres de Neela sur les siennes. Un baiser doux et sans arrière-pensée. Alors qu’il senti le contact se perdre, elle rajouta qu’ils étaient désormais quitte. Il se rappela alors du baiser qu’il avait volé quand elle n’était rien pour lui et qu’il n’était rien pour elle. Maya s’accrocha alors à lui, alors que Neela tenter de la reprendre. Imran, lui ne bougeait pas. Fixer le vide, perdu dans ses pensées.

« - Où est la joie dans la mort, Neela ? » Sa voix était brisé, presque trop lointaine. « - Même si je veux faire partie de ta vie, ce n’est pas le bonheur que tu trouveras, mais l’inverse. Que je partages tes sentiments ne changent rien au fait que j’ai cessé de vivre. » Il posa son regard sur Maya, auquel il offrit un sourire. « - Et il n’y a rien de pire au monde que de créer un vide dans le cœur de ceux qu’on aime. » Il souleva Maya pour la poser dans les bras de Neela.

« - Tu ferais mieux de me laisser. » Il marqua une pause. « - Mais si tu restes… » Parce qu’une chose était certaine, même s’il se passait quelque chose avec Neela, même s’ils sortaient ensemble, il ne changerait pas. Il resterait le même. Il continuerait à préférer la mort plutôt qu’à la vie. « - Sache que je ne changerais pas pour autant. Seras-tu capable de me supporter pour le restant de ma vie ? »


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Neela Meyers
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MessageSujet: Re: “ – every time I don't want to think about you i'm in fact thinking about you. ”     “ –  every time I don't want to think about you i'm in fact thinking about you. ”  EmptyMar 20 Jan 2015 - 20:33





Il y aura quelqu’un dans sa vie un jour, dit-il. Peut-être, oui. Peut-être, non. Bien que Neela ne se mettait aucune hypothèse en tête, sa vie pourrait prendre plusieurs sens. Peut-être que les choses s’arrangeraient un jour avec Noah et qu’ils formeront la petite famille que Jamie a tant souhaité. Peut-être que son histoire en quelque sorte inachevée avec Pacey aura la fin qu’elle mérite. Peut-être que d’ici quelques années elle fera la rencontre d’un artiste en herbe, elle en sera la muse, et iront bâtir leur vie en Italie. Ou peut-être, aucun homme ne sera assez mature pour accepter la responsabilité qu’être avec une mère célibataire apporte. Vraiment, plusieurs sens. Et ni Imran ni Neela ne pouvaient prétendre savoir ce qui allait se produire. « Tu ne peux pas le savoir. Personne ne peut le savoir. » . Tout ce qu’Imran avait le droit de contrôler était la deuxième partie de son affirmation. Ça ne serait pas lui. S’il ne le voulait pas, Neela ne comptait pas le forcer. Depuis le début, la jeune maman ne comptait pas le faire, d’où la raison de sa venue ici aujourd’hui : inutile pour lui de chercher à l’éviter ou à faire transférer son dossier à un autre médecin. Les sentiments que pouvait avoir l’indienne ne concernait qu’elle et elle en était consciente. Cependant, Imran allait devoir sortir tôt ou tard de sa petite bulle et réaliser qu’au fond, de la même façon qu’il fait mal aux gens, il y en a à qui il fait du bien. Non, pas ce « bien » là qu’il a fait à sa longue liste de conquêtes, mais un autre bien beaucoup plus significatif que lui-même n’ose pas admettre.

La preuve était dans ce petit être innocent qui s’accrochait à lui. Maya était âgée d’à peine neuf ou dix semaines, mais Neela la connaissait déjà trop bien. Elle n’agissait ainsi avec des personnes qui lui inspiraient confiance, qu’avec des gens qu’elle connaissait et avec qui elle sentait un certain sens de sécurité. Clairement, elle trouvait ça en Imran. Bébé Meyers était peut-être trop jeune pour savoir quoique ce soit mais, ceci était tout de même un signe considérable. Elle aimait bien Imran. « Tu n’es pas mort. Ta peine est tout simplement tellement dure à subir que tu te forces à ne plus ressentir quoi que ce soit, à tout mettre en veille, pour ne plus avoir à gérer le mal que ça peut te faire. Cela rend les choses plus faciles, voilà tout. Mais tu n’es pas mort. Tu es plus comateux que mort. » . L’indienne ne pouvait même pas imaginer ce qu’il a pu vivre et elle n’essayait pas de prétendre qu’elle comprenait le mal qu’il vivait depuis des années maintenant, or, la vérité était qu’à sa place, elle aurait réagi tout pareil. La vérité était qu’il y a de cela à peine quelques années, elle avait fait tout pareil, sauf qu’Aaron était là et est arrivé à la faire sortir de cet état assez rapidement. Et au milieu des paroles du psychiatre, Neela s’était rendu compte qu’elle s’était mise à sourire… Il n’y avait rien de drôle dans ce qu’il disait et pourtant, ce qu’elle entendait lui allégeait l’esprit plus qu’elle ne l’aurait cru possible. Aujourd’hui la brunette était venu pour atteindre un but, avoir des explications, et là voilà qui obtient autre chose de beaucoup plus significatif à ses yeux… « - Même si je veux faire partie de ta vie, ce n’est pas le bonheur que tu trouveras, mais l’inverse. Que je partages tes sentiments ne changent rien au fait que j’ai cessé de vivre. »... qu’il partage ses sentiments. La belle attrapa finalement sa fille dans ses bras et lui offrit un chaleureux câlin avant de tenir sa petite main dans la sienne en la caressant délicatement. « Tu as un don et tu ne le réalise même pas. » , dit-elle enfin avant de marquer une pause. C’est vrai. Imran considérait son état une malédiction mais comme tout autre chose, même les malédiction ont un point positif qui n’attendait qu’à être exploité. « Cette mort, comme tu aimes l’appeler, te donne la liberté de bouger sans interruption, de t’exprimer sans jamais craindre d’être jugé. Tu es libéré de la peur, de la culpabilité. Tu es ce que tu veux être, et tout tourne selon tes propres critères. » . Elle marqua une nouvelle pause en se remémorant une conversation qu’ils avaient eu précédemment.

FLASHBACK
« Tu es peut-être enfermé dans une cage mais il n’existe pas de cage sans serrure. Sans clé. » , elle marqua une pause. « Si jamais elle vient vers toi, accorde-toi la chance de l’utiliser. Après tout, tu ne fais rien à part attendre ta mort, ça viendra quand ça viendra mais au fond, quel mal un peu de bonheur pourrait bien te faire ? »
FIN DU FLASHBACK

« C’est bien dans cette mort que ta joie aura plus de sens, plus de goût, parce que tu n’as rien à perdre, rien à prendre en considération. Tu peux en profiter sans te gêner, sans y penser deux fois… J’apprécie que tu tentes de me protéger, sincèrement, mais, ce que je ressens est mon problème, pas le tien. Je suis assez égoïste de mon côté, alors si t’es égoïste à ton tour, je serais la dernière à te pointer du doigt et de te juger. » . Lui dire ce qu’elle avait sur le cœur en sachant parfaitement sa réponse était une part d’égoïsme. Comme elle venait de lui dire, Neela le respectait et pensait qu’il méritait de le savoir certes, mais, elle ne pouvait pas non plus nier qu’elle l’avait surtout pour elle. Pour avoir la conscience tranquille, et pour ne pas passer le reste de sa vie en se posant la fatidique question du « Si… ? ». Elle était égoïste quand il s’agissait de ses sentiments, ce même égoïsme allait soit causer sa perte ou lui offrir quelque chose de merveilleux, peu importe le résultat, l’indienne l’assumait pleinement. « Tu arrives toujours à m’énerver et une part de moi te hais tout autant que le premier jour. Au fond, rien n’a jamais changé entre nous. » . C’était véridique. Même durant sa grossesse, même à l’instant où elle avait commencé à le voir autrement, les bases de leur lien, aussi compliqué qu’incompréhensible, n’avaient en aucun cas changé. Il l’énervait, l’irritait, mais l’intriguait et lui faisait voir la vie sous un autre angle. Ironique quand on y pense. « Je ne cherche pas à changer ta façon de voir les choses, ni ta façon de « vivre » » . ou mourir, vu le contexte. Aussi étrange que ça puisse semblait, Neela ne cherchait pas à ce qu’il change. Il était ce qu’il était. Sa nature était ce qu’elle était et la belle doctoresse ne pouvait lui imposer de se transformer. C’était à lui de le vouloir. « Le restant de ta vie ? T’es mort, déjà, alors c’est tout bénef. » . Sérieusement. Elle ne se moquait même pas !. « Je crois que tu connais déjà la réponse, autrement, je ne serais pas ici aujourd’hui. » Est-ce qu’elle voulait l’avoir dans sa vie malgré tout ? Si la réponse était un non, Neela aurait elle-même choisit de le transférer à un autre médecin le jour où elle a réalisé ce qu’elle ressentait pour lui et le potentiel que cela représentait. Elle n’était pas amoureuse de lui, mais elle réalisait parfaitement qu’elle risquait un jour de l’être si elle se laissait aller, comme elle s’était laissé aller avec Noah. La réponse était oui, la jeune femme le supporterait de la même manière qu’elle la supporté jusqu’à ce jour. Il était un challenge que la brunette a accepté dès le premier jour. Cet homme était une énigme tellement évidente que ça le rendait complexe. L’apprécier était une saveur acquise vu qu’il n’était pas du goût de tout le monde mais, une fois avoir commencé à lui donner une certaine estime, il n’était plus question de faire marche arrière, c’était même impossible de faire marche arrière. « De nous deux, la personne qui aura le plus de soucis à se faire c’est toi. Alors la vraie question serait : est-ce que tu penses, même un tout petit, petit peu, que tu serais capable de me supporter, mort ou vivant ? » . L’indienne n’avait pas besoin d’un grand et retentissant oui, un petit peu était déjà assez pour lui donner du courage. Des deux, elle était la personne avec le plus de bagages, au moins les valises d’Imran faisaient partie de son passé, alors que ceux de Neela la suivaient partout jusqu’à ce jour.



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MessageSujet: Re: “ – every time I don't want to think about you i'm in fact thinking about you. ”     “ –  every time I don't want to think about you i'm in fact thinking about you. ”  EmptyVen 6 Mar 2015 - 23:08

Avec le temps, c’était devenue primordial pour Imran d’éloigner les gens qui l’entouraient. Comme si c’était vitale pour lui. Comme si la seule façon de rester encore en vie, même pour le peu de temps qu’il lui restait, c’était de créer un mur invisible entre lui et le monde entier. Il n’avait pas besoin d’un psy pour comprendre ce qui se passait dans sa tête, parce qu’il le savait parfaitement. Et il y avait beau y avoir beaucoup de chose que l’univers ne comprenait pas, lui, il réalisait à quel point son monde n’était pas fait pour les autres. Neela ne se rendait pas compte de ce qu’elle lui demandait, même inconsciemment. De ce que ses mots avaient comme pouvoir et surtout de l’effet que cela faisait naitre en lui. Il n’était pas fait pour elle et il le voyait clairement. Sans doute que les sentiments de Neela à son égard l’empêchait de le voir, puisqu’elle ne semblait pas le haïr comme elle l’avait fait au tout début de ce lien tordu qu’il y avait entre eux. Et en toute simplicité, Imran essayait de protéger Neela du mal qu’il pourrait lui infliger à l’avenir.

« - Ce n’est pas une raison pour perdre espoir. » Et il disait ça avec beaucoup d’amertume. Lui il avait trouvé quelqu’un, il avait aimé quelqu’un et il était persuadé que Neela avait le droit de connaitre ce genre d’histoire, ce genre de sentiment, si puissant qu’il vous chamboulait complétement. Non, il n’était pas Devin, mais il connaissait la logique de ce monde. Cette histoire d’âme-sœur coupé en deux, cherchant à se réunir. Il savait aussi que Neela n’était pas une romantique, elle n’était pas du genre à parler de sentiment et il savait que pour arriver là où elle en était désormais, c’est qu’elle avait fait du chemin. Mais Neela avait une belle vie sous les yeux, une fille adorable à protéger d’un monde parfois difficile à supporter. Le fait qu’Imran ne voulait plus d’elle comme médecin, devrait être le cadet de ses soucis, vraiment. La situation n’était pourtant pas en train de s’améliorer et Neela avait le don de faire parler le psychiatre. Comme si elle possédait un mode d’emploi. Et ce baiser, aussi surprenant qu’alarmant, réveilla certaine chose en Imran. C’était comme si cela avait provoquer quelque chose en lui, quelque chose d’incontrôlable et qu’il s’était perdu dans un autre monde. Un monde qui s’ouvrait désormais à Neela.

Il était tellement évident pour lui qu’il était mort, tellement. Depuis que Minissha était morte, il s’était retrouvé avec cette sensation-là. Comment Dieu dans sa grande sagesse avait-il osé lui prendre l’unique bonne chose de sa vie ? Et pourquoi maintenant, après autant de temps, retrouvait-il ce frisson qui affirmait les propos de Neela ? Il n’était pas mort. Il encaissait chaque jour cette même douleur, encore et encore. Comme si le temps n’avait pas bougé. Mais pour la première fois depuis des mois, le temps avait avancé et Imran avait senti la seconde passait. Avant même qu’il ne s’en rende compte, Neela avait repris Maya dans ses bras, mais il était tellement sous le choc du baiser qu’il ne réalisait plus ce qui se passait. Les paroles de Neela le sortirent de ses ténèbres, sans qu’il ne rajoute quoi que ce soit. C’est vrai que sa mort avait un avantage et il l’usait, tout le temps. Entendre le médecin s’exprimer de cette façon l’interpella. Elle s’ouvrait à lui d’une façon assez surprenante, ce qui le bouleversait complétement. Pour la première fois, Imran n’avait rien à dire. Il avait perdu les mots, lui qui avait toujours quelque choses à rajouter. Il écoutait, encaissait avant de finir reculer. Il connaissait déjà la réponse, elle avait raison. Elle ne serait pas là sinon. Elle ne lui dirait pas tout ça sinon. Il était face à un choix assez dangereux et Imran le ressentait. Il en savait pas quoi faire et comme toujours, quand c’est le cas, il choisissait l’option qui était le mieux satisfait pour lui et pour personne. Il faisait le choix d’être égoïste.

Neela ne se rendait pas compte, mais aux yeux d’Imran, ses problèmes étaient tellement ridicule face aux siens. Il avait beau avoir un lourd passé, ses valises il les trainait, encore et toujours. Même si elle ne le voyait pas, c’était là. En face d’elle. Il était lui-même un problème grandissant qu’elle finirait tôt ou tard par regretter. Il soupira alors, avant de reposer son regard sur Neela.

« - C’est un jeu d’enfant de te supporter. » Un léger sourire se dessina sur son visage, alors qu’il reposa son regard sur Maya quelque seconde pour revenir sur Neela. « - Soit, je laisse tomber. » Et il attrapa le visage de Neela d’une main, s’emparant de ses lèvres. Il avait dit ce qu’il avait à dire. Il l’avait prévenu et même si les sentiments d’Imran refusait de faire vivre l’enfer à Neela, il faisait ce qu’il faisait de mieux en ce monde. Suivre son instinct et montrer son doigt aux autres.
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Neela Meyers
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MessageSujet: Re: “ – every time I don't want to think about you i'm in fact thinking about you. ”     “ –  every time I don't want to think about you i'm in fact thinking about you. ”  EmptyLun 23 Mar 2015 - 20:22





Aux yeux de Neela il n’existait pas de passé léger. Pour en arriver au point où ils étaient tous les deux actuellement, ils ont bien dû en vivre des choses. Toutes leurs expériences ne pourraient pas être mesurées de la même façon, alors la notion de lourd et léger était au fond très subjective. En tout cas c’est comment l’indienne voyait les choses. Elle était honnête et elle pensait réellement chaque chose qu’elle lui disait. Imran Johar était une créature grotesque, cependant même cette grossièreté représentait un audace que peu de gens avaient. L’audace de dire et faire ce qu’il voulait, à qui et quand il le voulait sans se préoccuper des conséquences. Ceci était à la fois un atout et un majeur défaut, mais on pouvait au moins être sûr d’avoir un avis honnête de sa part. Neela avait plus au moins cette même caractéristique, la différence avec elle était qu’elle ne prétendait pas la mort. Elle était vivante, même s’il lui était arrivé par le passé de se sentir morte de l’intérieur, entièrement vide de toute émotion positive. Cette sensation avait fini par la quitter certes, or, tout ce que cela lui avait apporté n’a pas fait de même ! Par exemple cette incapacité d’accorder clémence à ceux qui lui ont fait du mal, peu importe à quel point ils le regrettent, peu importe ce à quoi ils seraient prêt pour l’obtenir. La brunette n’était non plus pas du genre à garder sa langue dans sa poche, et la preuve aujourd’hui… Tout ça pour dire que si Imran se donnait l’occasion de bien y réfléchir, il réaliserait qu’il n’avait plus à affronter chaque jour de sa vie seul, au milieu de tout ce qui l’entourait se trouvait Neela, une femme capable de lui redonner une raison d’être heureux, et il le voulait.

Encore une fois, si le psychiatre se considérait réellement mort, il n’avait strictement rien à perdre. Ouvrir son âme à quelqu’un pour mourir véritablement le cœur chaud et soulagé par la suite, était-ce une si mauvaise chose ?

« Un jeu d’enfant, dis-tu ? Oh tu n’as pas idée... » . L’indienne avait un caractère de merde et c’était le moins que l’on puisse dire d’elle. Bien que pas mal de gens la considéraient comme douce, ils en venaient souvent à mettre de côté des traits de sa personnalité fort déplaisants. Au fond, ils se ressemblaient assez, même si ni l’un ni l’autre n’était prêt à l’admettre, mais ceci avait ouvert les yeux de la jeune maman sur beaucoup de chose et cela l’avait surtout aidé à comprendre pas mal de choses. Elle ne connaissait pas tout d’Imran, du moins pas directement parce que quiconque aurait lu son livre aurait une idée de ce qu’il a pu vivre pour devenir l’être qu’il était aujourd’hui, cependant elle était capable de mieux le comprendre. « - Soit, je laisse tomber. ». La jeune femme arqua un sourcil, le fixant d’un regard perdu. Elle ne savait pas ce qu’il voulait dire par ceci exactement et elle n’allait pas tarder à le savoir… Se rapprochant d’elle, Imran ne perdit pas de temps avant de donner plus de sens à ces mots en venant embrasser la demoiselle. « J’en déduis que tu n’es, officiellement, plus mon patient ? » . Chuchota-t-elle contre les lèvres du beau brun. Pendant un instant Neela avait oublié qu’elle était la véritable raison derrière sa visite aujourd’hui. Elle n’était pas là pour lui demander de sortir avec elle, ni pour qu’il embrasse, elle était là pour avoir une explication et dans un meilleur cas, le retrouver comme patient. Jamais l’indienne n’aurait cru qu’un bien meilleur scénario l’attendait. Affichant un de ses plus merveilleux sourires, la jeune femme serra un peu plus les bras autour de ses bras avant d’embrasser Imran à son tour. C’était un nouveau chapitre de sa vie qui commençait.

S’il y avait une chose que Neela pouvait lui garantir c’est qu’il n’était pas au bout de ses surprises avec elle. Tout ce qu’elle espérait était que ses surprises contiennent plus de bonnes choses que de mauvaises…


THE END





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