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 {{ There's no starting over without finding closure {Aaron ♥}

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MessageSujet: {{ There's no starting over without finding closure {Aaron ♥}   {{ There's no starting over without finding closure {Aaron ♥} EmptyMer 26 Nov 2014 - 23:30


Voilà deux jours qu'Isla avait quitté Charlie et le groupe. Après la colère était venus la désolation et le regret, mais elle n'en demeurait pas moins profondément désireuse de se recueillir sur la tombe de Moïra Zellenwiller. Plus qu'un désir, c'était devenu un besoin. Parce qu'elle était tout ce qui lui restait de sa vie précédente, de cette vie qui avait du durer quelques années tout au plus et dont elle ne reverrait plus jamais la couleur. Elle s'était questionnée sur son père, sur ce qu'il était, ce qu'il était devenu, ce qu'ils savait d'elle... Avait-il au moins su que Moïra était enceinte, qu'elle attendait une petite fille ? Malgré toutes les démarches plus ou moins fructueuses qu'elle avait faites pour retrouver sa mère, Isla n'avait jamais entendu parler de ce père, qui semblait porté disparu. On n'avait même pas su lui dire pourquoi sa mère s'était délestée d'elle. Alors, ce cimetière et cette tombe étaient tout ce qui lui restaient... Peut-être qu'à force de détermination et d'acharnement, elle partirait à la recherche de son père, mais les choses s'étaient avérées tellement compliquées pour sa mère que pour un père qu'elle devinait complètement étranger à son existence, elles ne pouvaient que se présenter encore plus complexes. En réalité, à l'instant présent, Isla n'avait plus aucun autre but que de passer du temps avec sa mère. Avec cette pierre tombale qui restait en l'honneur de la mémoire de la femme qui l'avait mise au monde... et abandonnée. Après, que ferait-elle ? Elle avait commencé à y penser, mais les contraintes, bien que claires, lui semblaient bien lointaines. Comment subviendrait-elle à ces besoins ? Où vivrait-elle ? Resterait-elle en Californie ? Rien d'autre que ses racines ne la retenait ici... Mais plus rien ne la retenait nulle part. Comme ça avait été le cas durant la grande majorité de sa vie. A nouveau, elle était perdue, sans savoir ce qu'elle souhaitait, sans savoir comment retrouver un chemin un minimum constant et droit. Bientôt, elle n'aurait plus d'argent. Ce qu'elle avait pris en quittant Seattle lui tiendrait peut-être une semaine, deux grand maximum, si elle se terrait dans le motel le plus minable de Westminster et se contentait de manger un sandwich maison dès qu'elle avait un peu faim. Elle retournait donc à sa vie de errance, voilà la dure réalité. Mais elle en avait l'habitude, et surtout, pas le courage d'admettre qu'elle ne voulait pas revivre toutes ces années-là. Mais au final, c'était sans doute ce qui lui correspondait, sinon, comment expliquer cette constance dans l'instabilité ? Et, tôt ou tard, dans trois jours ou deux semaines, elle serait de nouveau à la rue. Elle devrait trouver un job, à nouveau, et ne serait tolérée que dans un bar miteux où les mouches flottent au-dessus des pintes de bière bon marché. Mais elle ne voulait pas encore y penser. Peut-être qu'avant de se trouver un nouveau pied-à-terre, elle profiterait un peu de la plage californienne, avant. Parce que même si elle avait vu les quatre coins des Etats-Unis, elle n'avait jamais profité de l'océan. Tant qu'à vivre une vie comme celle-là, autant profiter du peu d'avantages qu'elle présentait, non ? Oui, elle verrait la plage. Et puis, elle aviserait. Comme elle l'avait toujours fait.

Sa dépense du jour, c'était un taxi. Elle venait de perdre deux jours de sandwichs, mais ce n'était pas important. Les conserver ne serait que revenu à décaler l'inéluctable, voilà le raisonnement de la blonde. Alors, ce rendez-vous qu'elle attendait depuis des années, même si elle ne s'était pas attendue à le vivre dans un cimetière, elle allait le vivre en grand. Et pas en galérant avec les transports en commun de Westminster. Il ne fallait pas pousser. Et c'est avec un sourire ému qu'Isla était descendue du véhicule, observant les alentours, comme si elle attendait une épiphanie. Est-ce qu'elle connaissait cette ville, ce cimetière ? Est-ce que sa mère était le seul membre de sa famille a y être enterrée ? Et ses grands-parents ? Et son père ? Ce cimetière était ce qu'elle avait de plus proche d'un foyer... Et il faisait beau. Elle trouvait presque quelque chose de poétique à l'instant. Elle n'était pas triste, elle ne l'était plus. Elle s'était battue pour ce moment. Elle avait perdue sa vie avec Charlie pour ce moment. Alors, elle comptait le vivre pleinement. Elle se sépara de quelques billets et s'approcha de la haute grille du cimetière. Après avoir respiré une grande bouffée d'air, elle la dépassa, et constata que sa Moïra reposait dans le lieu le plus paisible qui soit. Le cimetière se dévoilait en une douce pente, presque comme un parc. Les pierres tombales, disséminées ça et là, étaient les seules à trahir la fonction du lieu. Il ne lui restait plus qu'à trouver Moïra... et c'est d'un pas calme et apaisé que la jeune femme traversa les allées et les étendues de gazon. De temps en temps, elle s'arrêtait et profitait des rayons solaires qui filtraient au travers des feuillages automnaux. Les lieux étaient immenses et agréables... et au bout d'une bonne heure, elle commençait à se demander si elle trouverait sa mère. Une pierre tombale un peu plus haute que les autres attira son attention un peu plus haut. Elle grimpa, les deux mains accrochées à son sac, qu'elle tenait devant elle et tambourinait contre ses genoux à chacune de ses enjambées. Un rayon orangé dansait calmement sur ce nom...
    Moïra Zellenwiller
    1958 - 1988.
Elle étouffa un cri de stupéfaction en plaquant sa main devant sa bouche et eu un mouvement de recul qui manqua de la faire trébucher. Elle s'écroula à genoux devant la pierre gravée et restée immobile, juste histoire de réfléchir, de retourner l'histoire et d'être sûre de cette conclusion à laquelle elle était parvenue bien vite... Sa mère était morte lorsqu'elle avait trois ans...
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MessageSujet: Re: {{ There's no starting over without finding closure {Aaron ♥}   {{ There's no starting over without finding closure {Aaron ♥} EmptyMar 6 Jan 2015 - 16:33

C'était horrible, ce sentiment que quelque chose s'arrachait à vos entrailles, comme si l'on vous charcutait de l'intérieur. C'était ce qu'Aaron ressentait à cet instant. Là, assis devant cette stèle qui portait le nom de celle qui l'avait mis au monde, le jeune homme se tenait prostré en avant, les yeux clos, la main refermée sur son tee-shirt, à la place du coeur. Après être resté calme pendant de longues, longues minutes, durant lesquelles il avait semblé ne pas réaliser, ce dernier se débattait à présent furieusement, faisant battre le sang contre ses tympans. Il n'entendait plus rien. Ni le vent, ni le bruissement des feuilles dans les arbres. Même la douce chaleur du soleil contre son visage, il ne la sentait plus. Il ne sentait plus rien, rien d'autre que cette douleur, ce pincement atroce dans sa poitrine, comme si on lui écrasait les poumons. A présent, il souffrait, comme il n'avait encore jamais souffert auparavant, et il doutait de pouvoir se relever un jour.

Comme on dit, on s'habitue à tout, et Aaron avait fini par s'habituer à ce vide, ce creux dans sa cage thoracique. Il avait fini par ne faire qu'un avec lui, et à force de le sentir là, présent par son absence, aussi étrange que cela puisse paraître, maintenant qu'il en comprenait les causes et la raison, maintenant que ce n'était plus simplement une sensation mais bien quelque chose qui avait du sens, cela le submergeait tout entier. Les larmes maculaient ses joues claires, creusées par le manque de sommeil, et ses doigts qui touchaient la pierre froide devant lui le picotaient désagréablement. Il avait eu une mère, et elle était morte. Ce n'était pas plus tard que la veille qu'il avait su son nom, et le sien du même coup : Moira Zellenwiller. Un Zellenwiller. C'était ce qu'il était, et non un Lockhart. Il ne faisait pas vraiment partie de leur arbre généalogique, non : il terminait celui de cette jeune femme, morte bien trop tôt, lui enlevant par la même occasion la joie de pouvoir la connaître un jour. Son poing se serra avant qu'il ne le porte à sa bouche, plantant ses dents dans sa chair pour s'empêcher de hurler. Cette douleur, elle était si forte. Il ne l'avait encore jamais connue avant, pas même le jour où Sybil l'avait quitté. C'était si intense, si... Douloureux. Il ne pouvait plus penser qu'à ça, qu'à ce vol en éclat de toutes les certitudes qu'il avait eues jusqu'à aujourd'hui d'être quelqu'un : il était un autre. Et en devenant cet autre aujourd'hui : il n'était plus. Il n'était personne. Aaron Lockhart venait de lui devenir un étranger. Ou bien était-ce l'inverse, en réalité ? Était-ce cet Alaric Zellenwiller, qui lui en était un ? Il n'avait plus d'identité, plus de famille... Qui était-il, à présent ? Il ne savait pas, il ne savait plus. Il ne savait plus quoi penser... Non : il ne pouvait plus penser. Se relevant sur ses jambes chancelantes, il se recula en titubant. Cela ne pouvait pas être vrai. Cela ne devait pas se passer comme ça. On ne pouvait pas, encore une fois, lui enlever un proche, comme ça, d'un claquement de doigt, du jour au lendemain. Pourtant, c'était le cas, et c'était intolérable.

Sans savoir ce qui lui prenait, Aaron se mit soudain à courir. Il ne pensait plus qu'à s'éloigner de cette tombe, le plus vite possible. Oublier tout ça. Et ne plus jamais, jamais, revenir ici. Soudain, il fut à sa voiture et l'ouvrit avant de pénétrer dans l'habitacle pour s'y enfermer avec fureur. Des tremblements parcouraient tout son corps. Les mains crispées sur le volant, il tâchait de retrouver sa respiration, sifflante à cause de l'effort qu'il venait de produire. Il frappa à plat sur ce dernier. Une fois. Deux fois. Et puis trois. Ses larmes avaient cessé de couler. A présent, ce n'était plus de la tristesse qu'il ressentait, mais de la colère. Une colère encore plus puissante, qui recouvrait tout le reste. Il ne s'arrêta de frapper que lorsque ses paumes lui firent mal, et se calma, enfin. Son regard, d'abord dans le vague, finit par accrocher la pochette cartonnée qui se trouvait sur le siège passager. Cette dernière contenait sa vie. Tout du moins, la partie qu'il n'avait pas connue avant la veille. Ses mâchoires se serrèrent, et il fut tenté, pendant un court instant, de le brûler. Oui, voilà, il allait rentrer chez lui, allumer un grand feu, et jetterait tout ça dans l'âtre de sa cheminée, toutes ces idioties sensées le définir. Pourtant, il s'ôta bien vite cette idée de la tête. Ces documents, c'était tout ce qu'il avait : tout ce qui lui restait de sa mère. Il ne pouvait pas la faire disparaître. Pas encore. Reposant son crâne contre l'appui-tête, il resta là un instant, sans bouger. Puis, après un court moment durant lequel il remit de l'ordre dans ses pensées, il sortit de nouveau de la voiture. Mains enfoncées dans ses poches, il refit le même chemin. Il ne savait pas quand il allait pouvoir revenir ici, et s'il le ferait un jour. Il ne voulait pas que son dernier adieu à sa mère ressemble à ça... Au cri de désespoir d'un homme meurtri, et sans aucun espoir pour l'avenir. Il se recomposa donc un visage plus serein, la démarche un peu plus assurée. Il marchait depuis plusieurs minutes quand il fut presque à destination, mais eut un doute lorsqu'il aperçut une forme, agenouillée devant ... La tombe de sa mère. C'était une femme. Blonde. Et elle semblait prier, à en croire par l'immobilité de sa silhouette. Aaron se racla la gorge une première fois... Puis une deuxième un peu plus fort avant de marmonner : « Hm. Bonjour ? » Que faisait-elle ici ? Et surtout, qui était-elle ?
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MessageSujet: Re: {{ There's no starting over without finding closure {Aaron ♥}   {{ There's no starting over without finding closure {Aaron ♥} EmptyLun 12 Jan 2015 - 23:48


Elle essayait de rester positive. Malgré les circonstances, Isla essayait de rester positive ; elle se forçait à sourire et à se faire croire que tout allait bien, que ses recherches avaient enfin abouti et que tout ça était un accomplissement en lui-même. Depuis qu'elle avait appris que sa mère était morte, c'était toute cette façade qu'elle tentait de garder intacte auprès de tous ces étrangers, mais avant tout et avec le plus difficulté, face à elle-même lorsqu'elle observait son reflet dans un miroir dégueulasse de motel ou une vitrine lambda au détour d'une rue commerçante. Si elle s'effondrait maintenant, elle ne pourrait plus rien continuer, et plus rien reprendre non plus. Si elle s'effondrait maintenant, ce serait abandonner tous ces idéaux forgés au cours des années, cette force créée au fil de cette vie qui ne l'avait pas épargnée. Donc non, elle ne pouvait pas s'écrouler. Elle devrait être heureuse d'avoir retrouvé cette Moïra Zellenwiller et de se tenir devant la tombe de celle qui l'avait mise au monde. Mais elle n'y arrivait pas. Cette façade s'était écroulée à l'instant où elle s'était laissée tomber à terre, devant cette pierre qui représentait maintenant tout ce qui restait de sa mère. L'instant n'avait plus rien de doux ou de rassurant ; elle se moquait bien de ce cimetière et de l'environnement dans lequel Moïra résidait maintenant. Elle était morte lorsqu'elle avait trois ans... et dans sa tête, Isla s'était mise à faire des suppositions saugrenues. Et si c'était ce qui les avait séparées ? Et si sa mère n'avait jamais souhaitée la laisser aux services sociaux ? Et si... et si sa mère l'avait réellement aimée ? Non, c'était impossible. Non, il ne fallait pas y croire. Non, il ne fallait pas s'imaginer des plus belles histoires que celles qui s'avéreraient ensuite vraies. Les belles histoires n'avaient jamais été pour elles. Elle était plutôt abonnée à leur opposé, et elle s'y était faite. Pourtant, à cet instant était né en elle un espoir ridicule : celui d'avoir eu, à un moment précis, pendant les premières années de sa vie, un semblant de famille. Mais tout cela serait sans aucun doute invérifiable, et elle n'était même pas sûre de vouloir connaître la vérité. La vérité blessait, elle blessait toujours, et elle se demandait à présent si vivre avec un brin de fantasme dans les idées n'aurait pas quelque chose de bon. Ce serait sans doute tout ce qui saurait la faire avancer, à présent. Elle n'avait à nouveau plus rien, plus personne. L'histoire semblait se répéter inlassablement, mais maintenant... maintenant, elle était fatiguée. Isla était épuisée, et c'était en s'écroulant sur l'herbe du cimetière qu'elle s'en était rendu compte. Tout cela était trop pour elle. Trop difficile à réaliser, à comprendre, à supporter. Charlie n'était plus là, son groupe non plus, et les rêves qu'elle avait faits avec eux avaient disparu à cet instant même où elle avait préféré retrouver sa mère. Qu'y avait-elle gagné ? Quelques instants dans un cimetière, à s'écrouler devant une pierre tombale qui ne serait jamais cette mère qu'elle avait tant cherchée, tant attendue. Encore une fois, Isla avait pris la mauvaise décision. Sa vie était une succession de mauvaises circonstances, d'opportunités foireuses, mais aussi de mauvaises décisions. Et à cet instant précis, elle n'était plus réellement sûre d'avoir la force de continuer cet inlassable enchaînement d'échecs. Elle ne supporterait plus la solitude. L'espoir l'avait abandonné, mais ce n'était sans doute pas le plus marquant. Car, après tout, l'espoir, elle ne l'avait rencontré que très peu de fois. Non, le pire était sans doute la disparition de cette force qui l'avait animée dès sa plus tendre enfance... Elle ne se sentait plus la force de se trouver de nouveaux objectifs. Elle n'avait plus cette flamme de battante qui l'avait habitée toutes ces années ; elle s'était éteinte. Et, à ce moment précis, elle ne voyait plus comment émerger de tout cela était possible. Elle était tellement épuisée de se battre...

« Hm. Bonjour ? » Isla s'arrêta de respirer brusquement, réalisant que ses joues étaient maculées par le liquide lacrymal, salé, qui y avait glissé. Elle les essuya d'un revers de main, reprenant peu à peu ses esprits. Elle n'était pas seule. Il était temps de ressortir cette artillerie qui la caractérisait. « Salut », lança-t-elle sans se retourner, espérant de chaque seconde qu'elle lui redonne un peu d'aplomb et fasse disparaître tout signe de pleurs et de faiblesse. « Le cimetière va fermer, c'est ça ? » demanda-t-elle après s'être raclé la gorge. Elle se releva brusquement, sans cesser de fixer la pierre tombale qui lui faisait face. Puis elle tourna lentement le visage vers l'homme qui se tenait debout derrière elle. « Je peux avoir un peu plus de temps ? Après je disparais, promis ». Pas vraiment polie, mais Isla ne l'était jamais réellement. Pas aussi froide que d'habitude non plus. La vérité, c'était que malgré toutes ses bonnes intentions, Isla était aussi faible qu'avant que le mystérieux homme apparaisse.

Mais il ne semblait pas décidé à se reculer et à lui laisser un peu d'intimité. Retournée, lui faisant à présent face, Isla le dévisagea. Il avait un drôle d'air, cet homme-là. Et la blonde n'arriva même pas à cacher toute la curiosité qu'il venait d’éveiller avec ce regard bleu perçant qu'il posait sur elle. Il était plutôt bien habillé, pour un fossoyeur. Alors qu'une de ses deux mains lâchait son sac pour le laisser retomber contre le genou opposé, elle pencha la tête, fronçant les sourcils. « Pourquoi vous restez là ? Deux minutes, c'est pas grand chose. Vous pouvez comprendre, non ? » attaqua-t-elle cette fois avec une hargne qui semblait revenue de nulle part. Elle avait fait un grand geste du bras, invitant le brun à quitter les lieux. Elle avait plus important à penser que d'affronter un employé municipal qui cherchait juste à finir sa journée. C'était sa mère, putain, sa mère. C'était sa mère qui était enterrée sous leurs pieds, c'était sa mère qu'elle n'aurait jamais le privilège de rencontrer. Elle n'avait plus d'autre famille que ce tout petit lopin de terre au milieu de la gigantesque étendue verte que représentait le cimetière. Et si le brun se décidait à l'affronter pour fermer les lieux à l'heure pour laquelle il était payé, elle n'allait vraisemblablement pas bien le vivre.

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