NOM : Hamilton, la grande et puissante famille. PRÉNOMS : Samuel Nathaniel, mon père n'a pas hésité à ajouter son prénom au mien. Une marque selon moi d'appartenance, pour que je n'oublie jamais que je suis là grâce à lui. SURNOMS : Sam ou bien encore Samy, il est évident que seuls mes proches peuvent se permettre de me donner un surnom ! AGE : 33 ans, la trentaine ça vous tombe dessus sans vous prévenir. DATE DE NAISSANCE : Je suis né le 20 juin 1981, par une nuit de tempête ce qui annonçait déjà rien de bon pour cette ville. NATIONALITÉ : Américain de pur souche, un vrai de vrai comme on en fait plus ! SEXUALITÉ : Hétérosexuelle, les femmes sont une vraie passion prenant la même place que ma passion pour les voitures. SITUATION AMOUREUSE : Célibataire, à la recherche de celle qui sera prendre la place qui est sienne et qui sera parfaite pour notre réputation. EMPLOI: Je suis à la tête d'une grosse fortune, la plus grosse de la ville certainement. Je suis également le plus grand promoteur de la région,quand vous possédez des emplacements vous devenez vite important.  NOM DU QUARTIER : Présidente Drive, dans l'imposante villa familiale qui n'a qu'un seul but : en mettre plein les yeux aux habitants. ANIMAUX DE COMPAGNIE : Mes sœurs et mon frère ? Désolé c'était tellement tentant... je n'aime pas les animaux de compagnie, devoir s'occuper de quelqu'un qui ne vous apporte pas grand chose ne m'intéresse pas. CHIFFRE PORTE BONHEUR : Aucun, sachez qu'un chiffre ne porte pas bonheur seul l'argent vous aide à avoir ce bonheur !

Qui suis-je ? Je ne le sais même plus moi même, mi ange mi démon... ou un ange qui finira démon.... Je n'ai jamais été chez un psychologue pourtant je pense qu'il y a matière à bosser. Que pourrait-il bien me dire ? Que je suis instable, dangereux même. Oui je le suis, je pense que mon père serait très heureux de le savoir d'ailleurs. C'est ce que l'on attend d'un Hamilton, non ? Ce nom, cette destinée finalement ça m'a pourri, ça m'a fait suivre un chemin que j'aurais du fuir et pourtant c'est tout le contraire. J'ai ce besoin d'avoir toujours plus, plus grand, plus beau, plus imposant toujours plus, plus, plus... Je n'ai pas de limite, je ne suis pas raisonnable et si je veux quelque chose je dois l'obtenir qu'importe le prix. Plus jeune j'ai compris que ma famille ne s'était pas construite uniquement avec un nom, ils avaient fait des choses, ils avaient sali des gens, détruits des familles pour avoir ce que nous avons aujourd'hui et je devrais leur cracher dessus ? Non ! Hors de question, pas après tout ça, je suis né pour diriger cette famille, cette ville... Non je suis né pour régner ! J'ai une soif de pouvoir infini, serais-je un jour comblé ? J'en doute ! Le plus étrange dans ma personnalité et certainement d'en avoir une double. Je peux être la pire des saloperies sur terre, vous regardez droit dans les yeux me supplier sans bouger, sans montrer un signe de faiblesse et je peux être un frère aimant, soucieux du bien être des miens. Je peux être capable d'avoir un fou rire, de courir après ma petite sœur pour la jeter dans la piscine et l'y rejoindre mais je suis aussi capable de regarder une famille pleurer, abandonner leur domicile, me supplier, perdre tout juste pour mon bon plaisir parce qu'il me fallait tel emplacement ou parce que tel loyer n'a pas été payé. Aucuns scrupules, pas de sentiments, rien. Suis-je capable d'aimer ? Oui mes sœurs et frères, je les aime d'un amour indéterminable, prêt à tout pour eux mais cet amour est dangereux pour nous cinq ! Aimer une femme ? Outch... suis-je capable d'accorder ma confiance à une femme ? Non.
Qui suis-je ? Je l'ignore !

NOUS NE NAISSONS PAS TOUS AVEC DES FÉES PENCHÉES AU DESSUS DE NOTRE BERCEAU... PARFOIS ON NE SAIT PAS POURQUOI IL SUFFIT DE POSER SON REGARD SUR LE NOUVEAU NÉ POUR COMPRENDRE QU'IL SERA DIFFÉRENT. Ce fut une nuit terrible, autant pour ma mère que pour le reste des habitants d’Orange County. Le bulletin météo annonçait depuis plusieurs jours une tempête, vent violent et orages étaient de la partie. Évidemment se fut ce soir-là que je décidai de pointer le bout de mon nez. Mes parents se trouvaient dans la villa qu’ils venaient de se faire construire, mon père avait cherché le terrain parfait pour que sa maison (son empire) soit vue de tous. Voilà deux semaines que la villa était la leur, la décoration intérieure venait de prendre fin. Sara, ma chère mère, se trainait depuis plusieurs jours. Les médecins avaient été très clairs, si l’accouchement n’avait pas lieu sous 48 heures ils devraient le déclencher. Tout ceci l’angoissait énormément, elle craignait pour ma vie tout comme mon père qui savait que son premier enfant était un fils alors il était hors de question de perdre son héritier… Ma mère monta se coucher, se tournant avec difficultés dans son lit, elle voulait dormir mais n’y arrivait pas, la faute à l’orage qui devenait menaçant et au vent qui menaçait l’environnement. Je choisi le meilleur moment de la nuit pour me pointer, en effet la route était impraticable, l’électricité était sans arrêt coupé et les cris de ma mère résonnaient en même temps que les grondements de l’orage. Pauvre femme, elle avait rêvé mieux comme accouchement, mon père envoya l’un des domestique à l’extérieur pour chercher du secours, et oui qui a envoyer quelqu’un dans la tempête autant envoyer un pauvre, non ? Le dit domestique et les secours arrivèrent trois heures et demie plus tard, les cris de ma mère étaient de plus en plus régulier et agaçaient mon père qui se demandait si elle n’en faisait pas un peu trop ? Oui c’était un vrai connard qui ne comprenait pas qu’elle risquait sa vie.  Je vous épargne tous les détails, digne d’une boucherie, de cet accouchement. Je finis par venir au monde le lendemain soit près de 22 heures après le début des contractions… ma mère avait bien raison de me détester ! Je poussais mon premier cri et la tempête disparu quelques minutes plus tard, un signe ? Oui certainement.  

UN EMPIRE NE PEUT ÊTRE CE QU'IL EST SANS UN ROI ET SA FAMILLE, UNE DYNASTIE QUI EST PRÊTE A TOUT POUR GARDER SON ROYAUME, QU'IMPORTE LE PRIX A PAYER. Qui étaient mes parents ? Qu’était ma destinée ? Des questions que le nourrisson que j’étais ne trouvaient pas intéressantes pour le moment mais mes parents et les leurs trouvaient cela très intéressant car j’avais déjà un destin bien tracé. Commençons par mon père, Nathaniel, l’enfant unique de Georges et Anna Hamilton. Georges était un magnat de la finance, une passion dévorante qui avait fait leur fortune, leur très grande fortune, un don auquel Nathaniel n’échappait pas. Les Hamilton plaçaient tous leurs espoirs en leur fils et ne pouvaient pas imaginer un mariage d’amour, non ils ne pouvaient pas laisser Nathaniel être amoureux de la première fille qu’il trouverait. Il y avait un héritage en jeu. Cela tombait bien, leur amis, les Dewitt-Bukater avaient une fille unique, Sara, ils étaient la plus grosse fortune de la région, en effet Marshall et Elizabeth étaient promoteurs, les terres ici étaient les leurs. Leurs enfants n’avaient pas encore dix ans lorsqu’ils décidèrent de signer un contrat stipulant que leurs deux héritiers devraient se marier ensembles. Oui, un contrat ! Ne soyez pas stupéfait par pitié ! Dans notre monde, celui des milliardaires cela se fait très souvent. Nous ne partageons pas notre richesse avec le peuple… L’année de leurs dix-huit ans, la haute société reçut les faire parts annonçant leur mariage pour l’été ! Un grand mariage, un très grand mariage où les riches de la région, les grands du cinéma et de la musique, les journalistes pour les plus grands magazines furent invité… Mes grands-parents guidèrent leurs enfants, Nathaniel reprit l’entreprise familiale, Sara fut évincé pour qu’elle se prépare à son rôle, celui de la bonne épouse bien sous tous rapport prête à féconder pour monsieur ! Nathaniel prit goût au pouvoir, beaucoup trop selon son père et son beau-père qui finirent par être mis hors de course. Il était le seul maître à bord !
Nathaniel a voulu des enfants, plusieurs même, que ça plaise à sa femme ou non ils voulaient un vrai empire (un brin Jules César ou Napoléon sûrement !) mais mon père n’était pas doué avec nous, il ne savait pas donner le biberon, venir nous rassurer dans la nuit, nous prendre dans ses bras… je n’ai pas eu un seul câlin de sa part, je ne sais pas ce qu’est une accolade entres père et fils. Je l’ignore… Sara, ma chère mère, belle et gracieuse, n’était pas plus douée que ce dernier. Elle aurait sûrement pu être une bonne mère, si seulement Nathaniel n’avait pas attendu d’elle qu’elle soit une épouse, et seulement cela. Ma mère est douée pour organiser des soirées, des galas de charité, des concours de beauté ou autre connerie du genre, elle pose dans les magazines mais être une mère n’était pas son domaine. Je crois que ni elle ni lui ont assisté à nos premiers pas, notre premier mot… quel était mon premier mot ? Il fut adressé à ma nurse, Betty, que j’aimais comme une mère.

LE ROI ET LA REINE ACCUEILLE LE PREMIER HÉRITIER PUIS LE SECOND, LE TROISIÈME... MAIS LE PREMIER N'EST-IL PAS CELUI SUR QUI ON PLACE TOUS SES ESPOIRS ? Je n’ai pas réellement souffert de l’amour de mes parents. Intérieurement sûrement que ça a fait pas mal de dégâts, ça explique peut-être mon comportement pour les psychologues mais je ne me souviens pas en avoir réellement souffert. J’avais une nurse que je considérais comme ma mère et de ce fait j’ai reçu de l’amour, pas celui de ma vraie mère mais quelle importance ? J’ai eu la chance d’avoir des frères et des sœurs après moi, une famille nombreuse ça a le don de vous combler. Nous sommes lié, énormément. Il existe un lien entre nous, un lien très fort parce que nous n’avons pas eu d’amour parental. Mon manque d’amour et d’intérêt je l’ai trouvé grâce à eux. J’avais cinq ans lorsque mes deux sœurs sont nées, ma mère était grosse, très grosse et je pense sincèrement que mon cher père a été voir d’autres femmes pendant les derniers mois de grossesse. Candice et Ambre, les deux blondes, ont fait mon bonheur, je me sentais seul et leur arrivé ne m’a pas rendu jaloux parce que je n’avais pas de parent à partager ! Deux ans plus tard nous avons accueilli un petit frère, Elias, j’avais enfin de la compagnie masculine. Nous nous sommes lié très rapidement, il était mon meilleur ami, celui qui m’accompagnait toujours pour embêter nos sœurs et notre petit frère car oui nous n’étions pas quatre enfants, après mon frère deux ans après est né Isaac suivit une année après par la petite dernière, Constance, ma princesse.
Six enfants, trois garçons et trois filles. Je n’ai réellement compris l’intérêt d’avoir une si grande famille pour mes parents, à vrai dire mon père était fière parce qu’il avait une dynastie un peu comme un roi qui cherche à mettre chacun d’eux sur le trône d’un pays. Sauf que Nathaniel n’avait qu’une seule société et six héritiers possibles. J’ai compris rapidement que j’étais l’héritier, je devais avoir à peu près douze ans quand pour la première fois mon père m’a demandé de l’accompagner. Nous sommes montés à bord de la limousine et nous avons parcouru Huntington Beach, entièrement. Nous nous arrêtions quasiment partout et à chaque fois il pointait son doigt sur un magasin, une maison, un bout de terrain et disait « c’est à nous » et j’ai compris que nous possédions beaucoup ici, nous possédions également des terrains dans les villes voisines mais ici c’était notre royaume. Chaque royaume a ses secrets, des secrets sombres. J’ai compris tout ceci au fil des années, en entendant des histoires racontaient par mon père, les domestiques ou encore mes camarades de classe. Il y avait ceux qui m’appréciaient par crainte et ceux qui me haïssaient. Je voulais aller dans un internat, il refusait catégoriquement et j’ai compris bien plus tard qu’il nous infligeait ce mépris et cette peur pour que l’on devienne comme lui et ça a marché. Au fil des années ma honte est devenue une force, j’ai commencé à haïr ces gens et à me dire que c’était bien fait pour eux, ils n’avaient qu’à payer leur loyer ou respecter les accords signés. Je devenais le portrait craché de mon père.
Auprès de mes frères et sœurs j’étais une crème, possessif et directif mais toujours juste et droit avec eux. Avec les autres, le monde extérieur, je devenais une petite saloperie sans cœur. Et quand j’avais des remords j’avais droit à un sermon de la part de mon très cher père qui espérait tant de moi.

ET PUIS UN JOUR, CE POUVOIR, CE BONHEUR CONSTRUIT SUR DE L'ARGENT SE RETOURNE CONTRE VOUS. IL EST TEMPS DE PAYER POUR TOUS LE MAL QUE VOTRE FAMILLE A FAIT, LA MORT FRAPPE A VOTRE PORTE SANS VOUS PRÉVENIR... Nous nous souvenons tous de ce jour, un jour noir qui nous hante depuis cinq ans. Nous avons tous réagit à notre manière, nous avons tous perdu beaucoup ce jour là et nous ne pourrons jamais oublier. Elias, mon frère, mon meilleur ami... putain quand j'y pense ça me tue, j'aurais aimé prendre sa place, j'aurais aimé pouvoir faire quelque chose pour lui, pour le sauver mais qu'aurais-je pu faire ? Ce connard de destin avait décidé pour lui, pour nous. Il était parti avec notre petite Constance, ils se faisaient une virée à la plage, ils étaient monté dans son nouveau cabriolet qu'il venait de se payer, je les avais regardé partir avant de m'enfermer dans le bureau avec mon père. Je les avais envié parce que je serais bien parti avec eux à la plage, j'aurais bien claqué la porte de son bureau pour avoir quelques heures de bonheur. J'étais resté à la villa, mon père m'avait donné un dossier pour me tester en quelque sorte puis il avait disparu du bureau lorsque la gouvernante avait frappé à sa porte lui annonçant que la police voulait lui parler... ça ne m'avais pas inquiété, sûrement quelqu'un qui se plaignait ! Je me souviens de ce bruit, de ce cri sourd, un cri qui m'avait saisit tout le corps, j'en tremblais presque, j'avais reconnu le son de la voix de ma chère mère, j'avais quitté son bureau en courant, j'avais descendu les marches rapidement avant de courir vers l'entrée. Je me revois ralentir, ma mère genoux à terre en pleure, criant, hurlant de toutes ses forces et mon père sans réaction aucune, je le revois serrer les mains des agents avant de refermer la porte de l'entrée, passer devant ma mère, me poser un main ferme sur mon épaule, un geste qui voulait dire "soit fort" et puis il avait disparu nous laissant là comme deux cons. Ma mère s'était jeté à mon cou, c'était la première fois que nous étions si proches, que je pouvais réellement sentir son parfum, l'odeur de ses cheveux, sentir ses bras contre mon cou... Que se passait-il ?
Elias était mort, un accident de voiture, causé par lui mais la police n'ébruita pas ceci suite aux ordres de mon père, hors de question qu'Elias soit vu comme le coupable. Constance était en vie, paralysée mais en vie. Ma petite sœur passe plusieurs mois à l’hôpital, sombrant comme le reste de la famille dans un silence paissant. Après l'enterrement d'Elias notre famille n'était plus la même, mon père était le seul qui finalement continuait sa petite vie. Ma mère sombre dans une dépression, je comprends alors qu'elle nous aime à sa façon mais elle n'est pas un robot comme notre père, elle a un cœur et elle a perdu un enfant. Je voyais tout le monde souffrir, j'étais impuissant et ça me rendait fou, je refusais de voir les miens souffrir autant, quand Constance est revenu chez nous j'ai compris que je devais faire plus qu'être un frère pour eux, pour oublier mon chagrin et pour les aider j'ai pris le rôle de mon père, je me suis mis en tête que cette famille était mienne. J'ai peut-être fait le mauvais choix ce jour-là, j'aurais peut-être du être comme eux mais au final ça a bien arrangé tout le monde que je m'occupe d'eux, que je les aide, que je prenne des responsabilités. Cette décision a changé beaucoup de chose, je suis devenu mon père, j'ai pris son pouvoir, il ne me restait que son trône...

UN ROI N'EST PAS IMMORTEL, DURANT TOUT SON RÈGNE QU'IL SOIT BON OU MAUVAIS CE ROI SAIT QUE SES HÉRITIERS ATTENDENT LEUR TOUR, ET QUAND CE TOUR ARRIVE CE ROI PERSONNE NE LE PLEURE. C'était un soir comme un autre, pour nous en tout cas, je venais de quitter la cuisine, un verre de soda à la main, me dirigeant vers la terrasse pour profiter du coucher de soleil qui était magnifique surtout avec la vue que l'on avait. J'avais eu le temps de mettre un pieds dehors quand j'entendis un bruit sourd, un bruit impressionnant quand c'est le premier que vous entendez de votre vie. J'avais lâché mon verre, il s'était écrasé au sol. Courant en direction du salon, je vis ma mère le regard posé sur la porte du bureau de mon père. Je suis resté quelques secondes devant cette porte, ne sachant pas vraiment ce que je devais faire, si ça avait été mes sœurs ou mon frère je serais rentré mais là non. Ma mère fit marche arrière, secouant la tête tout en répétant «non pas ça, pas ça par pitié» . J'ai ouvert la porte, j'avais toujours pris le rôle du père alors c'était à moi de le faire, pas à ma mère, ni à mes sœurs et mon frère. Je ne pourrais jamais oublier cette image, celle de mon père... comment vous décrire cette vision, l'horreur de ce que j'avais vu, tellement choquant que j'avais refermé la porte immédiatement, tremblant, j'avais envie de vomir, d'hurler même... L'un de nous a appelé la police, je ne sais même plus qui, ils sont venus, les secours aussi mais juste pour emmener son cadavre, puis la police scientifique à analysé toute la pièce, on nous a interrogé durant des heures, des jours... Nathaniel Hamilton, le plus grand promoteur de la région, l'un des hommes les plus riches du comté, le mari volage, le mauvais père de six enfants était décédé... Il était mort.
Vous savez quoi ? Je n'ai pas pleuré, je n'ai rien ressenti en faite. Personne à par ma mère n'a réellement souffert de sa mort, qu'avait-il fait pour nous ? Il n'avait pas été un père à nos yeux, nous connaissions que sa carte bancaire, ni plus, ni moins. Connaissait-il nos dates d'anniversaire ? Etait-il capable de citer l'un de nos amis ? Se souvenait-il du choix de nos études ? Qui pouvait pleurer cet homme, ce père ? Personne. Non je n'ai pas souffert.

DIRIGER N'EST PAS SIMPLE, IL FAUT SAVOIR ÊTRE DUR MAIS RESTER HUMBLE ET GENTIL AVEC LES SIENS. CE N'EST PAS TOUJOURS UNE CHOSE SIMPLE, IL FAUT SAVOIR FAIRE UN CHOIX : CHOISIR ENTRE LE BIEN OU ENTRE LE MAL. Le testament, le fameux testament de mon cher père était ouvert. Nous étions tous réunis chez nous, le notaire et nos avocats étaient avec nous. Bien sûr le commun des mortels ouvre le testament chez le notaire mais je vous rappelle que nous sommes les Hamilton, vous avez déjà vu le président des Etats-Unis se rendre chez son notaire ? Bref. Ce qui devait arriver avait lieu, j'avais ce rictus, qui en agaçait plus d'un, sur mon visage. C'était moi et moi seul l'héritier direct de ce bon vieux Nathaniel. Ma mère était agacé, ne comprenait pas bien pourquoi j'étais le seul à pouvoir diriger notre société, pourquoi c'était moi qui avait la plus belle part du gâteau. J'aurais aimé rire, rire et lui dire de se taire, mais je restai là, sagement, à écouter la suite. Mon père avait fait une chose de bien dans sa vie, ce testament ! J'étais donc le nouveau patron, mes sœurs et mon frère ont quelques parts, ils sont actionnaires. Notre mère n'a plus rien à faire dans cette société, dommage. La fortune de notre cher père était divisé de façon équitable entre ma mère et nous cinq. Ma mère, cette chère Sara, n'avait pas vraiment apprécié le testament de son mari, et n'ayant jamais réellement penser à notre bien durant toutes ses années elle a continué à ne penser que de façon égoïste. Elle a quitté notre ville, notre maison, elle nous a quitté. J'étais rodé, pas très affectueux envers elle mais je pensais à eux, mes sœurs et mon frère, et je pensais davantage à ma petite Constance, la dernière de la famille. J'aurais aimé que notre mère prenne du temps pour elle, qu'elle pense enfin à sa famille. Il était mort bordel, ce connard de Nathaniel était enfin six pieds sous terre et elle ne prenait pas cinq minutes de son temps si précieux pour nous. J'étais écœuré, attristé même. Et n'aimant pas être dans cet état j'ai préféré faire ce que je faisais de mieux, la haïr, les haïr tous les deux.
Aujourd'hui nous ne sommes plus que nous cinq, depuis toujours j'ai pris soin d'eux et je continue à le faire. C'est important pour moi, ils sont ma famille, ils sont les seuls à compter. Je suis étouffant, possessif et con mais je les aime, ils le savent et nous sommes unis. Nous sommes une famille, une vraie famille. Je sais qu'on attend beaucoup de moi, je suis le nouveau Nathaniel, mais je ne veux pas finir comme lui mais parfois c'est plus fort que moi. Il m'a façonné, il a voulu que je sois lui et malheureusement je ne suis pas aussi bon avec tout le monde que je le suis avec ma famille, je n'y arrive pas. J'espère juste ne pas me réveiller un jour et me rendre compte que je suis devenu aussi pourri que lui...

Coucou tout le monde, je débarque sur H.B alors que personne ne me connaît alors autant faire les choses bien non ?! Tout d'abord il faut savoir que dans le monde des forums mon pseudo est Frozen lips., tandis que mon prénom est Christine. Je suis âgé(e) de 28 ans aux dernières nouvelles et je vis actuellement du côté de la belle Normandie. Ce que je fais dans la vie ? ça ne vous regarde pas :p Passons aux choses sérieuses, j'ai connu ce forum  dans ma tête ! , ma première impression en le voyant a été pourvu qu'il marche xD. Côté rp je vous préviens que mes fréquences de connexion seront de 5/7 et que mon niveau rp est de vous pouvez le vérifier avec mes rps en cours !. Concernant mon personnage j'ai choisi Joseph sexy & impressionnant Morgan comme célébrité, pas mal non ? Si vous avez bien lu ma fiche vous savez d'avance que je choisi MEN WITH STYLE comme groupe ! Au fait j'allais oublier le code du règlement Je le connais   . A bientôt sur le forum