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| Sujet: Baby Daddy •• noah&leah Dim 15 Mar 2015 - 22:32 | |
| Depuis la naissance de Mason, Leah allait mieux. Si sa grossesse avait été difficile, notamment moralement, elle vivait ses premiers pas de mère comme la chose la plus fantastique du monde. Son fils lui avait donné le nouveau souffle dont elle avait besoin et grâce à lui elle reprenait peu à peu sa joie de vivre et l’envie de penser au futur, faire des plans pour l’avenir. Elle vivait dans une sorte de bulle où tout semblait plus simple, plus doux, moins douloureux. Si elle avait commis des erreurs et si elle les regrettait pour la plupart, elle ne considérait certainement pas son enfant comme tel et ne regrettait pas sa venue au monde un seul instant. Peu importe ce qui avait pu se passer, Mason était là désormais et elle comptait bien l’élever dans l’amour et le bonheur. Son fils méritait le meilleur, et uniquement le meilleur. La première chose qu’elle avait ainsi eu envie de lui donner, en dehors des affaires matérielles, c’était un père. Leah avait grandi avec ses deux parents, toujours mariés depuis des années et des années, elle n’avait jamais envisagé l’idée d’avoir un enfant toute seule. Elle avait refusé le test de grossesse avant la naissance de Mason, mais quelques jours après qu’il soit né, elle n’avait pas eu d’autre préoccupation que celle-là. Malgré tout le mal que ça lui faisait, elle avait pris son courage à deux mains et avait contacté Noah par téléphone pour lui demander de faire le test. Ethan ayant disparu de la circulation, Noah n’avait pas vraiment le choix et elle non plus, d’ailleurs. Heureusement, ils n’avaient pas eu à se croiser. Noah s’était rendu seul à rendez-vous où on lui avait sans doute prélevé de la salive sur un coton tige ou tripoté sa brosse à dent ou un autre truc dégueulasse du genre, et Leah s’était chargée d’amener son fils à un autre rendez-vous. Le médecin lui avait assuré qu’il était assez courant de faire les tests de paternité séparément… Elle était persuadée qu’il avait dit ça uniquement pour la faire se sentir un peu moins coupable, mais en réalité tout ce qui lui importait désormais était d’obtenir une réponse. N’importe quelle réponse. Elle devait bien ça à Mason, à elle-même aussi et… au père du bébé. Ces dernières semaines, dans l’attente des résultats, elle avait tout fait pour ne pas y penser. La journée, elle s’occupait avec autre chose, d’ailleurs elle était tellement débordée par le déménagement et son fils qu’elle y arrivait plutôt bien. Le soir, en revanche, lorsqu’elle se retrouvait à nouveau seule dans son lit, elle retournait la question encore et encore dans sa tête. Depuis le début, elle voulait que cet enfant soit celui de Noah. Ethan représentait la plus grosse erreur de sa vie, et qui plus est Marissa serait aussi affectée si Mason était le fils de son (ancien) meilleur ami / amant / on ne sait pas trop quoi d’autre. Leah savait que ça ferait du mal à sa soeur. Noah, même s’il l’avait faite souffrir, elle l’avait aimé. Elle l’avait aimé d’un amour sincère même, et si les choses s’étaient affreusement mal terminées, elle savait au fond d’elle que fut un temps où il était à l’origine de ses sourires et de son bonheur. Mason aurait été conçu sur une plage à la lumière de la lune et des étoiles, à moitié sur le sable à moitié dans les vagues, et pas dans une pièce miteuse au fin fond d’un club pourri juste avant que sa mère ne vomisse à moitié sur son père. Ugh. Non, sa petite merveille ne pouvait pas être le fruit d’un énième coup d’un soir. Elle en avait eu des dizaines et elle n’était jamais tombé enceinte! Dans le cas de Noah, elle avait choisi de coucher avec lui parce qu’il l’attirait et pas uniquement parce qu’elle s’ennuyait ou voulait se venger de quoi que ce soit. Oui, elle préférait donc que son fils soit celui de l’avocat. Qui plus est, ce dernier était revenu à Huntington Beach, il pourrait être un père présent. Ethan, lui, ne donnait plus aucun signe de vie. Non seulement ces résultats donneraient un père à Mason mais si Noah était bel et bien le géniteur, alors les résultats lui donneraient aussi un demi-frère et une demi-soeur. Génétiquement parlant, en tout cas. Leah se tournait et se retournait dans son lit chaque nuit en songeant à ce que serait la vie de son fils s’il était un Meyers, puis ce que serait sa vie s’il était un Harper. Elle se rassurait en se disant que dans les deux cas, il resterait un Stewart avant tout, et ça allait mieux. Ce matin-là, elle venait de sortir de la douche et s’apprêtait à allaiter son fils quand elle aperçu le facteur par la fenêtre de son appartement. En traversant le couloir, elle jeta un rapide coup d’oeil à sa chambre où Mason était allongé dans son berceau. Tant qu’il ne s’égosillait pas, tout allait bien. Leah était vêtue d’un tank top blanc éclatant et d’un jean boyfriend délavé, ses cheveux étaient encore mouillé et elle tenait dans ses mains une petite serviette de bain qu’elle utilisait pour les faire sécher plus vite. Elle alla ouvrir la porte et le facteur lui tendit une enveloppe plus imposante que celles de d’habitude. Il lui demanda une signature et lorsqu’elle referma la porte et que ses yeux eurent parcouru la lettre, elle s’empressa d’aller s’asseoir sur le canapé et de l’ouvrir. À peine avait-elle déchiré l’enveloppe que Mason se mit à pleurer et elle réalisa ce qu’elle était en train de faire. Elle ne pouvait pas l’ouvrir. Elle ne pouvait pas lire les résultats. Pas comme ça. Alors, elle se releva doucement et se dirigea vers la chambre où son fils se trouvait. Quelques heures plus tard, quand ils furent tous les deux prêts, elle l’installa dans son siège coque sous le regard attentif de Sparrow et quitta l’appartement avec l’enveloppe dans une main et le siège dans l’autre. Le trajet en voiture jusqu’à chez Noah n’était pas long, mais il était midi et elle tombait en plein dans l’heure de pointe. Le centre ville était une horreur à traverser à cette heure-là. Heureusement, le petit se tint tranquille et sembla même amusé d’entendre sa mère chanter à en cracher ses poumons sur une chanson de Maroon 5. Elle n’avait pas appelé Noah pour le prévenir avant, mais elle était prête à attendre devant sa porte s’il le fallait. Elle ne pouvait pas lui annoncer le résultat par téléphone, et elle ne voulait pas les lire toute seule. Lorsqu’elle se gara dans l’allée de son garage, elle prit quelques secondes pour réfléchir. Elle laissa sa tête reposer sur le volant, et glissa même une petite prière intérieure. Une boule commençait à se loger dans son estomac. Elle était nerveuse. Mason gazouilla et Leah se tourna vers lui avant de reprendre ses esprits et de sortir de son véhicule. Elle attrapa le siège et l’enveloppe et se dirigea droit vers la porte d’entrée sur laquelle elle tapa trois fois. Noah n’avait encore jamais rencontré Mason, et c’est en attendant que quelqu’un vienne lui ouvrir qu’elle s’en rendit compte. Bon sang, il fallait vraiment qu’il soit son père. |
| | | Noah S. Harper lama en évolution
› MESSAGES : 418 › EMMENAGEMENT LE : 07/12/2012 › AGE : 50 › STATUT CIVIL : Je suis le fils d'Eleanor Harper, une femme au grand coeur. J'ai été marié durant plusieurs année à Sophia avec qui nous avons eu un garçon : Jamie. Notre mariage prend fin lorsque l'on m'annonce son décés, je viens de découvrir il y a quelques mois qu'elle n'est pas morte. J'espère pouvoir renouer avec ma femme et redevenir l'homme bien que j'étais à ses côtés. Avec son retour j'ai découvert notre fille : Lily. Je suis également papa de la petite Maya Meyers et de Mason Stewart. › QUARTIER : 2050 Palm Avenue avec mon fils Jamie ainsi que ma mère Eleanor. › PROFESSION/ETUDE : Avocat - Ténor du barreau. A la tête de mon cabinet. › DOUBLE COMPTE : Marissa I. Jefferson - Mischa S. Miller - Sawyer E. Clarks - Harper M. Carrington - Samuel N. Hamilton - Charlie Keynes - Arizona R. Donroe - Elisabeth Howard & Erin R. Preston. › CELEBRITE : Leonardo sexy, impressionant, magique DiCaprio › COPYRIGHT : © Bazzart & Tumblr
| Sujet: Re: Baby Daddy •• noah&leah Mar 24 Mar 2015 - 15:05 | |
| Ce matin était un jour particulier, il avait fait l’effort de ne pas se servir son verre de whisky habituel. Il avait pris une tasse de café, il avait fait couler la boisson dedans avant de le mettre dans le micro-onde. Le bout de ses doigts de la main droite tapaient contre le plan de travail. Ce n’était pas simple. On ne pouvait pas se lever comme ça un matin, jeter les bouteilles et se proclamer sobre. Ce combat il le connaissait, c’était son combat et il devait le faire seul. Personne ne pouvait lui donner des conseils ou même l’aider. Il était déjà passé par là. Lorsque sa femme, Sophia, avait été tué, lorsqu’il avait dû poser son regard sur son corps sans vie il avait changé, il avait été anéanti, casé. Il était plus l’ombre que lui-même, et il avait trouvé du réconfort dans l’alcool parce que ça vous faisait oublier vos problèmes pendant quelques heures. Oh bien sûr le réveil faisait mal car tous les problèmes revenaient en pleine face, du coup il avait continué à boire, plus, toujours plus pour ne plus jamais avoir mal. Il s’en était sorti, pour son fils. Jamie avait perdu une mère, pas la peine d’en rajouter avec la perte d’un père. Il était entré dans une cure, il était resté enfermé là-bas durant plusieurs mois. Pendant les deux premiers mois il n’avait eu aucune visite, c’était interdit. De toute façon il était dans un état lamentable, c’était mieux. Il avait reçu des lettres de ses proches, il avait répondu. Puis il avait pu revoir son fils, sa mère et il n’avait plus jamais baissé les bras. Il se l’était promis… Flashback.Un bouquet de rose blanche à la main, il marchait dans une des allées du cimetière. C’était ses fleurs préféré, elle avait toujours aimé les roses blanches. Elle détestait les roses rouges, c’était trop standard selon elle, trop prévisible. Il aimait lui apporter un bouquet surprise au travail, une rose sur le bord du lit… il avait toujours été si parfait avec sa femme, parce qu’elle le méritait. Ce matin-là il se trouvait devant une tombe, il ne pouvait retenir ses larmes lorsqu’il apercevait le nom de sa femme, sa date de naissance, sa date de décès… Pourquoi lui avait-on enlevé sa femme, sa raison de vivre ? Il déposa les fleurs sur l’herbe passant une main sur son nom. « On s’en va… nous avons besoin d’un nouveau départ. Nous partons pour Huntington Beach, tu te souviens, tu aimais tellement cette ville, leur plage… je t’ai toujours dis qu’on y retournerait un jour. Jamie va être bien là-bas, je vais bien prendre soin de lui, je te le promets. Je vais ouvrir un nouveau cabinet, nous trouver une maison… » Il passa une main sur ses yeux, humides. « Cent trois jours… cent trois jours sans une goutte d’alcool. J’ai réussi, plus jamais je ne te décevrais… je te le promets. Veille quand même sur nous, ne me laisse pas seul… tu me manques tellement, je t’aime. » Il finit par tourner les talons, ne supportant pas de la laisser là, il avait l’impression de l’abandonner mais il le fallait, il avait besoin d’un nouveau départ, Jamie aussi et Sophia était dans les cœurs. Fin du flashbackIl tourna le regard sur Sophia, elle était là debout face à lui, une main sur la sienne. Elle était magnifique, ses cheveux blonds lui retombaient sur les épaules, son sourire éclatant était tellement rassurant. Elle lui désigna de la tête la tasse de café qui était prête, il ouvrit le micro-onde et prit son café. Il voyait sa femme depuis quelques temps, il n’en avait parlé à personne parce qu’on le prendrait pour un fou. C’était son secret, il pouvait à nouveau la voir et il ne voulait pas qu’on lui enlève à nouveau. Il avala son café serrant à plusieurs reprises son poing pour empêcher sa main de trembler. Il ne devait pas traîner et rester chez lui sinon il finirait par attraper l’une de ses nombreuses bouteilles qu’il cachait par ci par là. Il était parti en ville, il s’était enfin rendu à son cabinet. Sa secrétaire, ses employés lui tombèrent rapidement dessus. Les avocats qui travaillaient pour lui ne pouvaient pas tout gérer, ils n’avaient pas son expérience ni sa réputation. C’était lui qu’on voulait, personne d’autre ! Sa secrétaire ne savait plus si elle devait lui prendre des rendez-vous ou non. Il décida de convoquer tout ce petit monde dans la salle de réunion. Il était temps de faire le point. Il répondit à leurs questions, il essaya en tout cas. Il leur expliqua qu’il n’avait pas la tête à défendre des gens en ce moment, qu’il devait prendre du temps pour lui et que les clients allaient devoir comprendre cela. Il dû expliquer également que sa boîte de strip-tease était un investissement et non un craquage de sa part, qu’il y passait du temps mais que ce n’était pas à cause de ce lieu qu’il ne venait plus ici. Il indiqua aussi son intention de se présenter aux élections, il avait besoin d’un nouveau challenge et surtout il voulait aider les gens. Noah avait toujours été ainsi, à aider tout le monde c’était pour cela qu’il était devenu avocat mais il avait l’impression de ne plus être quelqu’un de bien, il espérait le redevenir. Il était revenu chez lui aux alentours de midi, il avait pris un sandwich au café Hometown avant de monter dans sa voiture. Une fois chez lui il avait terminé ce sandwich dans son bureau, essayant de s’occuper l’esprit avec ses papiers. Il n’avait pas touché une seule goutte d’alcool pour le moment et il savait que ça n’allait pas durer, tôt ou tard il allait craquer, c’était normal, c’était comme ça que ça marchait, à lui de résister le plus longtemps possible et de recommencer le lendemain. Il le devait. C’était obligatoire, vital. Il le devait pour son fils mais pas seulement, il le devait pour sa mère qui s’inquiétait beaucoup, pour Neela, Maya, Leah, Mason… L’envie se faisait de plus en plus présente, de plus en plus envahissante. Sa main tremblait de plus en plus, il finit par faire voler ses papiers les poussant en dehors du bureau. Il lâcha un cri de désespoir. Puis il la vit à nouveau, Sophia, peiné par cette scène. « Aide-moi » Il avait besoin d’elle, il avait besoin qu’elle l’aide maintenant. Ca frappa à la porte, c’était un signe, le signe que Sophia l’aidait… Il courut en dehors de son bureau, descendit les escaliers rapidement. Il s’arrêta dans le couloir, s’observa dans le miroir, remis ses cheveux correctement avant d’aller ouvrir et de découvrir Leah et leur fils. Il resta con, très con même parce que jamais il n’aurait pensé à une telle visite ni même voir son fils. Il était bouleversé. « Leah… entre, je t’en prie. » Il s’écarta de la porte, tentant d’apercevoir la frimousse de son fils. Il avait tellement hâte de le voir. Il referma la porte se dirigeant avec la petite troupe dans le salon. « Je suis content de vous voir… ça me fait plaisir que tu emmènes Mason. » Il sourit, tellement heureux d’avoir cette chance que Neela ne lui laissait pas. « Installe toi, met le sur le canapé… » Il attrapa plusieurs coussins les ramenant sur le grand canapé « Il va être bien là. » Il voulait que tout soit parfait. « Tu veux boire quelque chose ? » |
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| Sujet: Re: Baby Daddy •• noah&leah Mar 24 Mar 2015 - 17:09 | |
| La porte s’ouvrit et Noah apparut devant elle. Il avait l’air… différent. Différent d’avant, en tout cas. Quand elle le regardait en face, elle voyait toujours l’homme qu’elle avait connu sur la plage, promenant son chien. Mais quand elle regardait ses yeux, et uniquement ses yeux, elle semblait voir quelqu’un d’autre. Debout dans l’encadrement de la porte, ce n’était pas Noah. Pas vraiment. Il avait l’air ailleurs, comme chamboulé ou préoccupé par quelque chose. Elle aurait voulu ne pas avoir à le faire, mais elle se demanda s’il avait bu. Elle espérait tellement que leur rencontre d’aujourd’hui se passerait bien. Il s’agissait d’un moment important et elle avait besoin du vrai Noah, présent à ses côtés. Elle avait besoin, pour la première fois depuis des mois, qu’il soit à cent pour cent là avec elle. Il la laissa entrer et sans dire un mot, elle pénétra à l’intérieur de la maison avec le siège dans lequel se trouvait Mason. Leah le suivit ensuite vers le salon, et sur le chemin elle observait les moindres recoins. Elle aperçut une photo de Jamie sur une étagère et se demanda si son fils finirait lui aussi dans un cadre, sur cette bibliothèque. Elle ne savait pas quoi dire, alors quand il avoua être content de la voir elle et son fils, elle se contenta d’hocher la tête et de sourire légèrement. Elle détestait la sensation qu’elle ressentait dans le bas de son ventre. Avant quand elle le voyait, son coeur battait toujours un peu plus vite que la normal tant il lui plaisait. Le moindre contact physique la rendait toute chose, et elle avait retrouvé l’excitation d’une gamine au temps des premiers amours quand il lui avait proposé leur premier rendez-vous. Noah la faisait rire, et il la rendait heureuse. Avant tout était bien et ce qu’elle ressentait ne lui procurait pas une once d’inquiétude. Mais à présent, les choses étaient différentes. Leah aussi avait changé. On l’y avait forcé. Elle était devenue particulièrement méfiante, plus calme aussi, moins bavarde, moins expressive. Elle ne souriait plus comme autrefois, et quand elle le faisait ça sonnait toujours un peu faux. Sans doute étaient-ils aussi brisés l’un que l’autre, sans le ressentir de la même façon, ni même l’exprimer par des moyens identiques. Dieu merci, elle n’était pas encore alcoolique. De son côté, ç’avait commencé suite à son agression, et à partir de là elle n’avait cessé de dégringoler du sommet de la tour de cristal dans laquelle elle avait grandi. Son monde s’était écroulé sous ses pieds, elle avait été mise plus bas que terre et commençait seulement à s’en relever. Mason était sa force. Voir Noah lui faisait l’effet d’un coup de poing dans le ventre. Elle avait la sensation d’avoir la respiration coupée. Il fallait pourtant qu’elle réfléchisse clairement, qu’elle prenne le contrôle de son corps et de son esprit pour se ressaisir et pour faire les choses telles qu’elles devaient être faites. Elle tremblait très légèrement, c’était à peine visible mais elle le ressentait dans tout son corps avec l’impression de se transformer en feuille morte prête à s’envoler au moindre coup de vent. Tandis que Noah préparait un petit matelas de coussins pour Mason, Leah déposa le siège sur le canapé et sortit sans attendre l’enveloppe de sa poche. « J’ai reçu les résultats officiels du test de paternité… » Elle les brandit en l’air pour que Noah les voit bien, puis elle les lui tendit. « J’ai ouvert l’enveloppe mais je n’ai pas regardé la réponse… J’ai pensé qu’on devrait le faire ensemble. » Son regard passa de Noah à Mason, puis de Mason à Noah. « Je ne veux rien boire, merci. » finit-elle par répondre à sa proposition. Elle avait la gorge bien trop serrée pour avaler quoi que ce soit, y compris un simple verre d’eau. Elle s’assit sur le canapé et commença à découvrir Mason, à le détacher et à le prendre dans ses bras. Sa frimousse apparut alors à la vue de Noah et Leah ne put s’empêcher d’observer la réaction du potentiel papa. Il y eut un moment de silence et Leah se concentra à nouveau sur son fils qu’elle tenait tout près d’elle. « Quand je le regarde, je peux pas m’empêcher de trouver qu’il te ressemble. Vous avez les mêmes yeux… Les siens ne sont simplement pas remplis de tristesse. » Ce n’était pas un sentiment que son nouveau-né connaissait. Elle espérait sincèrement qu’il lui faudrait encore de nombreuses années avant de le découvrir. De toute façon, les enfants ne devraient connaitre rien d’autre que le bonheur. Elle releva à nouveau la tête vers Noah, ancra son regard dans le sien. Il avait l’air triste, c’était indéniable. « J’ai l’intime conviction que Mason est ton fils, Noah. Et maintenant, il n’y a qu’à lire les résultats pour le confirmer… » Elle avait tellement prié pour qu’il soit de Noah qu’une autre alternative la détruirait. Mason ne pouvait pas être le fils d’Ethan. Il ne pouvait pas. À quel point le monde aurait-il été injuste pour que ce soit le cas? « Je veux que tu saches que si c’est vraiment toi, si tu es son père, je ne t’empêcherai jamais de le voir. Au contraire… Mais j’ai besoin que tu prennes tes responsabilités. Il mérite ce qu’il y a de mieux dans ce monde, et c’est ce que ses parents doivent lui offrir. Ses deux parents. » Elle caressa doucement la joue de Mason avant de se lever et d’aller le déposer devant Noah, sur les coussins qu’il avait installé. Elle resta debout en attendant que Noah lise la lettre qu’elle lui avait donné. |
| | | Noah S. Harper lama en évolution
› MESSAGES : 418 › EMMENAGEMENT LE : 07/12/2012 › AGE : 50 › STATUT CIVIL : Je suis le fils d'Eleanor Harper, une femme au grand coeur. J'ai été marié durant plusieurs année à Sophia avec qui nous avons eu un garçon : Jamie. Notre mariage prend fin lorsque l'on m'annonce son décés, je viens de découvrir il y a quelques mois qu'elle n'est pas morte. J'espère pouvoir renouer avec ma femme et redevenir l'homme bien que j'étais à ses côtés. Avec son retour j'ai découvert notre fille : Lily. Je suis également papa de la petite Maya Meyers et de Mason Stewart. › QUARTIER : 2050 Palm Avenue avec mon fils Jamie ainsi que ma mère Eleanor. › PROFESSION/ETUDE : Avocat - Ténor du barreau. A la tête de mon cabinet. › DOUBLE COMPTE : Marissa I. Jefferson - Mischa S. Miller - Sawyer E. Clarks - Harper M. Carrington - Samuel N. Hamilton - Charlie Keynes - Arizona R. Donroe - Elisabeth Howard & Erin R. Preston. › CELEBRITE : Leonardo sexy, impressionant, magique DiCaprio › COPYRIGHT : © Bazzart & Tumblr
| Sujet: Re: Baby Daddy •• noah&leah Dim 29 Mar 2015 - 15:24 | |
| Le jour tant attendu par Noah était arrivé, il pouvait faire la connaissance de son fils. Il était heureux, heureux d’être à nouveau père sauf que ça ne s’était pas passé comme prévu. Il se souvenait parfaitement de la grossesse de sa défunte femme, de ses changements physiques, du premier coup de pied de leur fils, des échographies, il se souvenait de l’accouchement et de cette joie qui envahit tout le corps lorsque l’on aperçoit enfin son enfant. Il aurait aimé pouvoir avoir ce genre de souvenir avec Leah et Neela mais ce n’était pas le cas, par sa faute. Il n’avait toujours pas vu sa fille, Maya, il était interdit pour ce dernier de rendre visite à sa fille, pour son plus grand malheur mais il respectait le choix de Neela. Avec Leah la situation semblait plus simple, sûrement parce que Leah était celle dont le caractère n’était pas le plus difficile. Tout semblait toujours plus facile, plus simple avec la jolie brune. C’était quelque chose qu’il aimait chez elle. Leah voulait connaître l’identité du père de Mason, il espérait qu’il soit de lui parce qu’il n’oubliait pas leur histoire et que ce petit garçon avait été conçu dans l’amour. Noah n’avait pas peur, il ne comptait pas fuir ses responsabilités, si Mason était son fils et que Leah le permettait il voulait le reconnaître. En voyant la jeune femme devant sa porte il était à la fois rempli de joie, anxieux et rassuré. Il les invita à rentrer chez lui puis les guida jusqu’au salon avant de commencer à parler tout en mettant au point un petit coin douillé pour Mason. Il aurait pu continuer à parler ainsi, sans même attendre les réponses de la jeune femme. Il voulait être parfait, il voulait qu’elle soit rassurée et qu’elle se sente bien avec lui. Il ne voulait surtout pas qu’elle panique, qu’elle angoisse ou même qu’elle lui balance les cousins au visage. Il cessa de parler lorsqu’elle lui parla des résultats, les fameux résultats dont il espérait tant. Il prit l’enveloppe que lui tendait la jeune femme posant son regard dessus, c’était ouvert, elle connaissait le résultat ? Puis il oublia cette idée lorsqu’elle lui affirma qu’elle n’avait pas regardé le résultat préférant le faire à deux. Il posa son regard sur elle, touché par cette attention. « Merci. » Leah aurait pu ouvrir cette enveloppe avec ses sœurs, sa mère, une amie ou bien seule mais non elle avait fait le choix de le faire avec lui, le salaud qu’il l’avait abandonné sans un mot, sans une lettre. Il tenait l’enveloppe d’une main et ne savait pas si il voulait l’ouvrir ou non, vivre dans l’espoir d’être peut-être le père de Mason était bien plus facile que de vivre en sachant qu’il n’avait rien qui le reliait à la belle Leah. Il posa son regard sur la jeune femme puis sur leur fils qu’elle venait de découvrir pour le prendre dans ses bras. Ses yeux s’illuminèrent. Ce petit garçon était une merveille, leur merveille. Un petit garçon qui semblait être si heureux dans les bras de sa maman. Il était ému, l’émotion l’envahissait et par chance Leah pris la parole. Il sourit, oui c’était vrai, lui aussi trouvait que Mason lui ressemblait, c’était plutôt bon signe ! Puis la jeune femme précisa que les yeux de son bébé n’était pas remplis de tristesse… « Tant mieux, faisons tous ce qu’il faut pour qu’il ne le soit jamais. » Un enfant n’avait pas le droit d’être triste, de souffrir. Noah était triste, triste d’avoir perdu autant. Et quand il voyait la ravissante jeune femme et ce petit garçon dans ses bras il ne pouvait l’être que davantage. L’idée de former une famille lui semblait tellement impossible, pourtant il aimerait tellement que soit possible. « Je l’espère aussi » Sûrement pas pour les mêmes raisons que la jeune femme, Noah était peut-être le choix de la raison plus qu’autre chose. Pour lui c’était important, vital même. Jamie l’avait sauvé, il s’était battu pour son fils, c’était sa vie. Aujourd’hui il y avait Mason et Maya, deux raisons de plus de sortir de ce cercle vicieux qui l’avait emporté et détruit. Il posa son regard sur l’enveloppe hésitant presque, puis Leah reprit la parole et ses mots lui vinrent droit au cœur. Mon dieu, que Leah Stewart avait un grand cœur. « Merci Leah… tu ne peux savoir combien ce que tu dis me touche, me fais plaisir. Je te le promets… si j’ai la chance d’être son père j’en serai un bon. » Il prit son courage à deux mains, un dernier regard envers la jeune femme puis il ouvrit l’enveloppe. Il parcourut rapidement des yeux le courrier, il y avait toujours un tas de connerie qui ne servait à rien, il finit par tomber sur le résultat… Positif, noir sur blanc c’était écrit. Son regard s’illumina à nouveau, puis il senti l’émotion reprendre le dessus. Il releva le regard vers Leah affichant alors un large sourire et des yeux brillants « C’est moi… je suis son père. » Il aurait aimé la prendre dans ses bras, mais il se retint n’en ayant pas le droit. |
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| Sujet: Re: Baby Daddy •• noah&leah Lun 30 Mar 2015 - 2:20 | |
| Leah savait bien qu’elle ne pourrait pas protéger Mason pour toujours. Un jour, il ne serait plus ni un bébé, ni même un enfant et il aurait à affronter ce vaste monde tout seul. Bien sûr, elle serait à ses côtés pour l’éternité, mais son adolescence n’était pas si loin, elle se souvenait à la perfection des premiers coeurs brisés, des premières disputes qui comptent et qui marquent, les premiers amours, les premières déceptions, les amitiés qui foutent le camp, la colère, la frustration et l’angoisse du futur. Elle savait ce que c’était, et comme tout le monde Mason aurait à passer par là lui aussi. Mais avant qu’il n’y arrive, elle ferait tout pour que son fils soit fort. Elle ferait tout pour qu’il sache se défendre et se battre contre les coups bas de la vie. Elle l’aimerait de tout son corps, de toute son âme, de toutes ses forces, pour qu’il sache que l’amour est le bien le plus précieux du monde. Elle avait envie de le voir devenir quelqu’un de bon, de gentil, d’attentionné. Elle voulait que son fils s’intéresse aux autres, qu’il soit ouvert à tout ce qui l’entoure, qu’il ne craigne jamais d’être lui-même, qu’il grandisse dans le respect et la tolérance. Elle voulait aussi qu’il sache qu’il pourrait toujours tout faire, peu importe les obstacles se tenant sur sa route. Il n’aurait jamais de limite en dehors de celle qui s’impose aux reste des êtres humains, le ciel. Le ciel serait sa seule et unique limite. Elle lui apprendrait à viser les étoiles, à voir les choses en grand, à ne jamais se sous-estimer, à croire en lui. Elle lui apprendrait aussi à passer outre les échecs et les erreurs, à en tirer le meilleur et à laisser le reste derrière. Elle lui apprendrait à se relever, même quand les choses semblent insurmontables, elle lui montrerait comment soulever des montagnes et atteindre des sommets. Elle lui apprendrait à n’avoir peur de rien, à vivre sans regret, à ne pas craindre les faux pas et à toujours rêver. Elle allait lui donner le meilleur d’elle-même et l’aider à vivre la vie qu’il aurait choisi pour lui-même plus tard. Mason aurait toutes les clés en main pour réussir. C’était sa plus grande conviction. Alors, quand Noah déclara qu’ils n’avaient qu’à tout faire pour que Mason ne soit jamais triste, Leah le reprit: « Faisons tout ce qu’il faut pour qu’il le soit le plus tard possible. » Soudainement, ses yeux à elle aussi devaient paraitre bien tristes. Les derniers mois, les dernières années même, n’avaient pas été tendres. Elle avait changé. Ses parents à elle aussi l’avaient protégé contre tout, depuis toute petite. Elle avait mis du temps à voir le mal dans ce monde, mais elle avait fini par comprendre que personne n’est intouchable. Personne n’est épargné. Cela n’a même rien à voir avec qui vous êtes, ni le montant qu’il y a sur votre compte en banque, ou la marque de votre voiture, la taille de votre maison, le nombre de vacances à Cancún que vous pouvez vous payer…. La vie, ne fait pas de différence. Ainsi, pendant des années elle avait cru pouvoir acheter le bonheur à coup de fringues J. Crew, de jolis bijoux, de vastes appartements et de voitures de sport, mais elle s’était trompée. C’est pourquoi désormais elle attachait une importance plus grande aux choses vraiment importantes, aux choses qui n’étaient ni éphémères, ni matérielles. Avec Mason dans ses bras, elle avait l’impression d’être la personne la plus riche au monde, et honnêtement? Elle l’était. Il était temps à présent de savoir si Noah était bel et bien l’homme qui lui avait fait le cadeau le plus incroyable de tout les cadeaux. Il promettait d’être un bon père, et elle avait tellement envie de le croire. Noah l’avait déjà déçu par le passé, c’était un fait avéré et si ça n’avait pas été le cas ils n’auraient même pas eu à faire cela aujourd’hui… Mais plus qu’à n’importe quel autre moment de sa vie, Leah avait besoin de le croire. Elle avait besoin qu’il dise la vérité et qu’il tienne sa promesse. « Ce n’est pas pour toi que je dis tout ça, tu sais. Ni pour moi d’ailleurs. C’est pour lui. Uniquement pour lui. Alors si tu promets des choses, souviens toi que ce n’est pas à moi que tu les promets, mais à lui aussi.» Elle indiqua Mason du regard alors qu’elle venait de le déposer sur le canapé. Il avait les yeux grands ouverts et il la regarda en retour pendant quelques secondes. Debout face à Noah, elle l’observa ouvrir l’enveloppe et en sortir les papiers. Il parcouru quelques pages, tandis qu’elle retenait sa respiration. Puis, alors que le silence devenait insoutenable, Noah releva la tête vers elle. Elle pensa pendant un instant qu’il allait se mettre à pleurer. Lorsqu’il annonça qu’il était le père de Mason, la boule qui était venue se loger dans l’estomac de Leah disparue aussi brusquement qu’elle était apparue. Son fils avait un père. Elle n’arrivait plus à quitter Noah des yeux, alors elle se contenta de le regarder pendant de longues secondes qui lui parurent être une éternité. Dans son esprit se jouaient les moments qu’ils avaient vécus ensemble, les choses qu’ils avaient partagé durant leurs promenades sur la plage quand ils apprenaient encore à se connaitre, les rires, les confidences, puis plus tard les regards gênés d’amants débutants, les caresses tendres, les baisers volés. Elle se revoyait courir dans les vagues, complètement nue, regarder par dessus son épaule pour apercevoir Noah resté sur la plage à la contempler. Elle pouvait à nouveau sentir le sable mouillé sur sa peau, et le corps brûlant de cet homme qu’elle avait aimé un peu trop fort, un peu trop vite. Elle se souvenait de tout, de chaque minute, de chaque instant. Elle se souvenait de chaque regard, de chaque parole, de chaque sourire. Pendant tout ces mois, elle avait tout refoulé, elle avait tenté d’oublier parce que se souvenir était tellement plus douloureux, mais maintenant elle savait que Mason serait toujours là pour lui rappeler qu’ils avaient été plus que deux étrangers qui peuvent à peine maintenir une conversation. Ils avaient été des amants sur une plage avec la mer, la lune et les étoiles pour seuls témoins. Ils avaient été des amis. Ils avaient été tellement plus que ce qu’il restait de leur relation à présent. Elle avait envie d’hurler rien que de songer à ce qui aurait pu être mais ne serait jamais. Elle avait envie d’hurler parce qu’elle avait été assez bête pour tomber amoureuse, pour ouvrir son coeur, pour se laisser prendre au piège de l’amour. Elle avait envie d’hurler parce qu’il l’avait trahi, parce qu’il n’avait pas su tenir ses promesses. Et le pire dans tout cela c’est qu’elle n’était plus sûre de savoir si elle pouvait le tenir responsable, parce qu’elle le regardait dans les yeux et elle ne voyait rien d’autre qu’un écorché vif, un homme qui avait souffert comme elle, puissance mille. Elle savait bien que Noah n’avait pas eu une vie facile, qu’il avait même vécu des choses qu’elle n’aurait pas souhaité à son pire ennemi… Est-ce que ça l’excusait? Elle ne savait plus. Avait-elle le droit de détester un homme qui avait connu l’enfer? Avait-elle le droit de détester un homme qui malgré tout le mal qu’il avait pu lui faire, était aussi responsable de son plus grand bonheur? Toutes ses certitudes, toutes ses croyances, absolument tout était en train de s’envoler. Il avait prononcé ces mots « Je suis son père » et elle n’arrivait plus à trouver la colère qu’elle avait eu en elle pendant des mois. Elle n’avait plus la force de lutter contre lui, contre leurs souvenirs, contre l’amour qu’elle avait éprouvé et éprouvait encore quelque part. Elle baissait les armes. Et c’est en se disant cela, qu’elle fit un pas, puis un autre, vers Noah et qu’elle se stoppa juste à quelques centimètres de lui. Elle n’osait même plus le regarder en face, ses yeux étaient rivés sur sa nuque. Sa respiration devait atterrir pile à cet endroit. Elle pouvait sentir son odeur. Ce n’était plus tout à fait celle qu’elle avait connu. Sans réfléchir d’avantage, elle le prit dans ses bras. Pendant quelques instants, tout ce qui s’était passé n’avait plus d’importance. C’était sa façon à elle de le remercier de lui avoir donné Mason. Le monde continuait à tourner malgré tout, et elle ne pouvait pas rester dans ses bras pour toujours. Plus maintenant. Alors, elle fit un pas en arrière et brisa l’étreinte qu’elle venait de lui donner. Cette fois, elle affronta son regard. Elle n’avait pas pleuré, elle n’en avait même pas envie. Mais ses yeux étaient remplis de reconnaissance, d’inquiétude aussi, d’amour, et des souvenirs. Leurs souvenirs. Le seul endroit où ils pouvaient encore vivre heureux, ensemble. Leah retourna près de Mason et le souleva à nouveau pour le serrer contre elle. Elle fit signe à Noah de s’approcher. « Regarde mon amour, voilà ton papa. » |
| | | Noah S. Harper lama en évolution
› MESSAGES : 418 › EMMENAGEMENT LE : 07/12/2012 › AGE : 50 › STATUT CIVIL : Je suis le fils d'Eleanor Harper, une femme au grand coeur. J'ai été marié durant plusieurs année à Sophia avec qui nous avons eu un garçon : Jamie. Notre mariage prend fin lorsque l'on m'annonce son décés, je viens de découvrir il y a quelques mois qu'elle n'est pas morte. J'espère pouvoir renouer avec ma femme et redevenir l'homme bien que j'étais à ses côtés. Avec son retour j'ai découvert notre fille : Lily. Je suis également papa de la petite Maya Meyers et de Mason Stewart. › QUARTIER : 2050 Palm Avenue avec mon fils Jamie ainsi que ma mère Eleanor. › PROFESSION/ETUDE : Avocat - Ténor du barreau. A la tête de mon cabinet. › DOUBLE COMPTE : Marissa I. Jefferson - Mischa S. Miller - Sawyer E. Clarks - Harper M. Carrington - Samuel N. Hamilton - Charlie Keynes - Arizona R. Donroe - Elisabeth Howard & Erin R. Preston. › CELEBRITE : Leonardo sexy, impressionant, magique DiCaprio › COPYRIGHT : © Bazzart & Tumblr
| Sujet: Re: Baby Daddy •• noah&leah Ven 3 Avr 2015 - 19:08 | |
| Il ne pouvait qu’affirmer les propos de la jeune femme, lui affirmant via un sourire. C’était une promesse, un devoir même. Noah avait été un bon père avec Jamie, il l’était toujours d’ailleurs. Bien sûr avec l’alcool puis sa disparition on pouvait en douter mais Noah faisait en sorte que son fils n’en souffre pas trop, il n’agissait pas toujours au mieux pour lui mais il essayait et tant que son fils le regardait toujours avec le regard qui lui connaissait c’était bon signe. Jamie, Mason ou encore Maya, aucun d’entre eux n’avaient demandé à venir au monde et encore moi à subir l’alcoolisme de leur père. Les choix de Noah affectaient forcement les siens, par chance les enfants étaient bien souvent plus protéger que les adultes mais les enfants n’étaient pas bêtes, ils comprenaient vite, ils ressentaient les choses. Noah ne voulait pas qu’un de ses enfants souffre. Il comprenait parfaitement le choix de Neela, celui de ne pas le laisser seul avec leur fille. Elle était inquiète, elle avait peur pour leur fille, elle voulait la protéger de lui. Difficile à admettre mais il comprenait, elle protégeait Maya de cette façon. Noah avait bien plus de chance avec Leah, elle était plus accessible, moins fermée. Avec Leah tout semblait toujours plus simple et c’était quelque chose qu’il appréciait chez elle. Ils avaient un enfant. Leur amour avait donné un magnifique petit garçon. Noah était bouleversé. Il aurait pu pleurer mais il prenait sur lui, pas parce que c’était un homme mais parce qu’il aurait bien été capable de pleurer réellement de joie mais aussi de tristesse parce qu’en devenant le père de Mason il perdait beaucoup. Il perdait ce rêve de famille, ce rêve qui le hantait depuis son arrivée à Huntington Beach. En arrivant dans cette nouvelle ville il avait voulu un nouveau départ pour son fils et lui, même si il avait du mal à en parler ouvertement il avait toujours voulu ouvrir une nouvelle famille à Jamie. Difficile à dire, à admettre également parce qu’oublier Sophia c’était la trahir, c’était ainsi qu’il voyait les choses. Et pourtant il s’était laissé aller dans les bras de la belle Leah, se laissant guider par son enthousiasme contant, sa bonne humeur, son rire et son sourire qui vous rendait heureux dès l’instant où vous l’aperceviez. Leah le rendait heureux, elle lui rappelait Sophia sur certaines choses, ce côté optimiste qu’il n’avait pas toujours, ce sourire large et éclatante, cette joie de vivre, son côté non prise de tête… Aujourd’hui il aurait pu être l’homme le plus heureux du monde parce qu’il aurait pu avoir cette famille dont il avait tant besoin, il pourrait être là aux côtés de sa petite amie, sa femme, et de leur fils. Mais ce n’était pas le cas, Leah avait été abandonné par ce dernier et il avait énormément de chance de pouvoir rencontrer son fils. Noah avait envie de la prendre dans ses bras mais il resta là, planter à côté du canapé ne pouvant pas imposer un tel geste à la jeune femme. Puis un miracle arriva, encore un. Leah fit un pas, puis un autre. Tout semblait au ralenti soudainement, comme dans un film. Il la contempla, elle était si belle, bien plus encore, elle était devenue une femme, une mère. Il pouvait lui aussi sentir son parfum, sentant son cœur s’emballer sous ses pieds. Elle le prit dans ses bras, il laissa aller ses bras vers elle à son tour, entourant sa taille dont il se rappelait parfaitement. Il ferma les yeux quelques secondes, appréciant ce moment, ce moment qu’il n’aurait jamais cru possible. Il pouvait rêver, y croire à nouveau. Cette étreinte si bouleversante devait prendre fin, il aurait aimé que ça dure mais ce n’était pas possible la vie continuait et un petit bout de chou les attendait également. Leah brisa cette étreinte, il baissa son visage quelques instants se remettant de ce moment. Il posa son regard dans celui de la jeune femme, il aurait aimé connaître ses pensées. Leah prit Mason dans ses bras, il observait ce tableau sous ses yeux. Puis elle fit un signe, il hésita avant d’avancer vers elle. Il sourit à son fils, osant poser son index sur la petite main de cet adorable bébé. « Coucou Mason… tu me regardes avec tes grands yeux, tu te demandes qui je suis. » Il sourit, lâchant un petit rire. Les enfants rendaient très souvent les gens un peu gaga, c’était toujours très drôle à voir d’ailleurs. Il releva son regard vers la jeune femme tandis que Mason serrait l’index de l’avocat dans sa petite main. « Il est vraiment très beau… il a l’air calme, non ? » Il posa son regard sur Mason, ouvrant la bouche et secouant un peu la tête tentant d’attirer son attention. « Merci Leah… de m’offrir ce moment, j’en avais besoin. » |
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| Sujet: Re: Baby Daddy •• noah&leah Sam 4 Avr 2015 - 3:32 | |
| Elle avait envie de croire que Mason pouvait avoir l’impact nécessaire pour faire voir à Noah qu’il n’était pas une cause complètement perdue. Elle espérait que de voir son fils, que de savoir avec certitude que ce petit être rempli d’innocence, qui n’a aucune connaissance ni du mal ni du laid ni du mauvais dans ce monde, ce tout petit bébé aux traits fins et délicats, à la peau toute douce, aux magnifiques yeux clairs, était le sien, serait assez fort pour que Noah ouvre enfin les yeux sur toutes les choses que la vie lui offrait encore, toutes les choses qu’elle aurait à lui offrir dans les années à venir. Elle voulait croire de tout son coeur, que Mason possédait ce pouvoir-là de guérir l’âme meurtrie de son père. Leah était passée par bien de phases avant d’en arriver à ce stade où la compassion et l’envie d’aider Noah demeuraient ses sentiments principaux à son égard. Plus de colère, plus de jalousie, mais toujours un océan de tristesse et un boule dans la gorge en pensant au passé. Elle était allée de l’avant, mais pas au point d’oublier ses propres souffrances. Elle faisait au moins l’effort de comprendre, peut-être qu’un jour elle pourrait pardonner. C’était apparu dès l’instant où elle avait pensé à Noah comme potentiel père de son enfant, et maintenant que la nouvelle était confirmée, elle ressentait ce même sentiment puissance mille. Elle avait envie de lui tendre la main, pas de l’enfoncer d’avantage. Elle voulait qu’ils regardent ensemble vers un futur agréable pour leur fils. Il y avait tant de choses qu’elle ne voulait pas faire seule, des décisions à prendre, des souvenirs à créer pour Mason. Noah se devait d’être là pour son fils, plus que pour elle. En fait, elle ne lui demandait même rien pour elle-même, sa démarche seule était issue de son instinct maternel. C’était parce qu’elle était maman, qu’elle avait pu trouver la force de se relever et d’entre autre, ne pas se mettre à hurler sur Noah en lui crachant au visage toute la haine et le dégoût qu’elle éprouvait pour lui. C’était ce même instinct qui l’avait poussé à mettre sa propre rancoeur de côté pour simplement espérer le meilleur et l’exiger pour son fils. Elle avait serré Noah dans ses bras sans peur ni violence, pour la simple et bonne raison que son amour pour Mason était infini. Et Mason était un bout d’elle, mais aussi un bout de lui, par extension elle aimait donc Noah. Pas comme avant, mais d’un amour nouveau. Elle ne savait pas mettre de nom dessus, mais il s’agissait simplement de l’amour d’une mère pour le père de son enfant. La traduction même d’une reconnaissance éternelle pour ce cadeau de la vie, ce cadeau d’espoir que Mason représentait aux yeux de Leah. Si seulement il pouvait représenter autant pour Noah, peut-être serait-ce suffisant à lui faire retrouver la raison… Elle était touchée de voir son bébé interagir avec son père pour la première fois de sa vie. Noah n’avait pas été là durant les premiers jours et les premières semaines de la vie de Mason, mais pour l’instant, elle préférait se concentrer sur le présent, sur ce moment très précis où les doigts de Mason se refermèrent sur l’index de Noah. Il ne lâcha pas, s’y agrippant fermement, comme si l’attachement du fils pour son père était déjà réel. Comme s’il l’avait reconnu et qu’il lui demandait de rester là, de ne pas le laisser. Leah eut un sourire splendide, à la fois tellement rempli d’amour et de tristesse. Un sourire à briser le coeur et à vous le faire chavirer aussi. Pourtant, le sien semblait plus complet que jamais alors que cette image s’ancrait déjà dans son esprit. Elle n’oublierait jamais le jour où Mason et Noah se sont rencontrés. « Bien sûr qu’il est beau… Comment pourrait-il ne pas l’être? » murmura-t-elle doucement, comme si le moment était si précieux qu’elle craignait de le déranger en parlant à voix haute. « Mason a toujours l’air calme, c’est assez étrange d’ailleurs. Il ne pleure pas beaucoup, mais il a ce petit air serein sur le visage qui ne le quitte jamais. » Elle planta son regard dans celui de son fils. Il était tellement parfait, et elle l’aimait si fort, elle aurait pu en mourir sur le champ. « C’est comme si… » Elle balaya d’un regard furtif le corps du bébé dans ses bras, et revint à son visage de poupon. « Comme si… » Elle se stoppa à nouveau, releva la tête vers Noah. « Comme s’il savait déjà la fin de l’histoire. Comme s’il savait que tout finira bien de toute façon. » Sans quitter Noah des yeux, Leah donna une légère caresse sur la joue de Mason. « Parfois, quand je plonge mon regard dans le sien, j’ai l’impression qu’il possède tous les secrets de ce monde. C’est tellement égocentrique de ma part de penser que notre fils est la clé des plus grands mystères de l’univers, mais c’est ce sentiment que j’ai quand je le regarde. Et ça m’apaise. » Elle avait une confiance infini en cet air serein que Mason affichait. Persuadée qu’il s’agissait quelque part d’un signe, de quelque chose qu’elle ne pouvait pas laisser de côté mais qu’elle se devait au contraire d'interpréter. Noah la remercia ensuite de lui offrir ce moment. Au fond, ça lui faisait aussi plaisir à elle qu’à lui. Il avait l’air tellement touchée qu’elle avait presque l’impression de retrouver l’homme pour qui elle était tombée. « J’aimerais qu’il porte ton nom. Il faudrait que tu le reconnaisses, et qu’Harper soit ajouté à son certificat de naissance. » Il était avocat, il connaissait mieux cette paperasse qu’elle. Si Noah voulait être un père pour Mason, il n’avait qu’à commencer par là. « Harper-Stewart fonctionne mieux que Stewart-Harper à mon sens. Tu ne trouves pas? » Mason Samuel Noé Harper-Stewart. Au moins, quand on lui apprendrait à écrire son nom complet, on lui apprendrait l’alphabet tout entier. Ce sera deux en un et comme Leah a déjà prévu que son petit garçon devienne un génie en herbe, elle n’y voyait pas le moindre problème. De toute façon, il pourrait n’être désigné que par son premier prénom et son premier nom de famille. Mason Harper. Son fils avait enfin une identité complète. « Mason Samuel Noé Harper-Stewart. Mason Harper pour résumer. » annonça-t-elle en formulant à voix haute le raisonnement qu’elle avait déjà eu intérieurement. « Ce sera ta première responsabilité de père envers Mason, Noah. Rétablir le morceau d’identité dont il manquait cruellement… » Elle lui offrit un regard encourageant. Peut-être que de lui donner des responsabilités de ce genre l’aiderait à s’investir vraiment, à lui prouver qu’il était capable d’être un bon père pour cet enfant-ci aussi, tout comme il l’avait été avec Jamie et l’était toujours sans doute au fond de lui. « Et de rien. » ajouta-t-elle enfin, répondant ainsi en décalé à ses remerciements précédents. « Tu sais, je t’en ai beaucoup voulu, et je pense qu’une part de moi t’en veut toujours énormément… Mais aussi bien toi que moi, nous avons fait des erreurs. Je suis loin d’être parfaite, Noah. Si je l’avais été, je n’aurais pas eu à passer neuf mois sans connaitre l’identité du père de mon enfant. J’ai fait des erreurs, un tas d’erreurs même. Il y a des choses que je regrette et que je regretterai sans doute toute ma vie, mais ces choses ne peuvent pas m’empêcher d’avancer. Plus maintenant. Parce qu’à présent, je me dois de relever la tête et d’avancer pour Mason. Alors, je suis bien obligée de me pardonner mes erreurs à moi-même, de vivre avec, d’essayer de les accepter malgré tout. Et je suis bien obligée d’en faire autant pour toi. J’aurais tellement voulu que les choses soient différentes entre nous, mais on ne peut pas changer le passé, pas vrai? » Elle planta à nouveau ses prunelles si foncées dans le regard bleu azur de Noah, ce même regard qui lui faisait penser à Mason. Elle ne dit rien pendant quelques secondes. Puis, lorsque le silence fut suffisant, elle reprit: « Je ne peux pas te dire que je te pardonne, Noah. Je ne peux pas te dire que tout est oublié. Mais je peux te dire que je suis prête à avancer. Je suis prête à essayer d’améliorer les choses. Je ne veux pas te rayer de ma vie pour toujours, même si je le voulais ce serait impossible. Tu fais partie de sa vie à lui, alors tu feras partie de la mienne. » Une mèche de cheveux tomba devant son visage et elle sembla se cacher derrière pendant quelques secondes, comme si elle fuyait à présent ce regard qu’elle avait cherché tout à l’heure. Elle replaça finalement la mèche derrière son oreille. « Je veux t’aider, mais en réalité je pense que tu es le seul à vraiment pouvoir faire quelque chose pour te sortir de ce gouffre. Je voudrais que tu regardes ton fils, notre fils, et que tu trouves la force en lui de changer. Je voudrais que tu penses à tes autres enfants et que pour eux tu parviennes à surmonter ce qui te ronge. » Pour la première fois, elle évoquait devant lui ses autres enfants, et en particulier la fille qu’il avait eu avec Neela et dont Leah n’avait encore jamais reconnu l’existence. Pas à voix haute du moins. « Ils méritent tous les efforts du monde, tu ne crois pas? » Elle se leva enfin, berçant doucement Mason. « Tu as une place dans la vie de Mason, si tu la veux elle est à toi. Mais il faut que tu saches que cette place se mérite, et qu’il passera toujours en premier à mes yeux, quoi qu’il arrive. Je suis prête à te laisser ta chance, parce que je sais quel genre d’homme tu peux être, et je sais que là, tout de suite, tu n’es pas totalement toi-même. Mais tu es humain et les humains font des erreurs. Personne n’est infaillible. Ça ne veut pas dire que tu es quelqu’un d’abominable qui ne mérite plus rien de bon pour autant. » Leah fit quelques pas dans la pièce tout en continuant de bercer l’enfant. « Prend tes responsabilités, réalise à quel point tu as tout ce qu’il faut pour être heureux autour de toi. Ne perd pas espoir un seul instant, ne serait-ce que pour le bien de tes enfants. Sois plus fort que ce mal qui te bouffe et surtout… surtout ne le laisse pas t’anéantir. Bat-toi pour Mason, Noah. C’est tout ce que je te demande. Ne l’abandonne pas. » Et tout en disant cela, elle revint se planter près de lui, incitant clairement l’avocat à prendre dans ses bras le bébé qu’elle tenait pourtant si fermement dans les siens. S’il le voulait, il n’avait qu’à le prendre. HJ: Leah a beaucoup de choses à dire, c'est pas ma faute le rose, ça fait mal aux yeux |
| | | Noah S. Harper lama en évolution
› MESSAGES : 418 › EMMENAGEMENT LE : 07/12/2012 › AGE : 50 › STATUT CIVIL : Je suis le fils d'Eleanor Harper, une femme au grand coeur. J'ai été marié durant plusieurs année à Sophia avec qui nous avons eu un garçon : Jamie. Notre mariage prend fin lorsque l'on m'annonce son décés, je viens de découvrir il y a quelques mois qu'elle n'est pas morte. J'espère pouvoir renouer avec ma femme et redevenir l'homme bien que j'étais à ses côtés. Avec son retour j'ai découvert notre fille : Lily. Je suis également papa de la petite Maya Meyers et de Mason Stewart. › QUARTIER : 2050 Palm Avenue avec mon fils Jamie ainsi que ma mère Eleanor. › PROFESSION/ETUDE : Avocat - Ténor du barreau. A la tête de mon cabinet. › DOUBLE COMPTE : Marissa I. Jefferson - Mischa S. Miller - Sawyer E. Clarks - Harper M. Carrington - Samuel N. Hamilton - Charlie Keynes - Arizona R. Donroe - Elisabeth Howard & Erin R. Preston. › CELEBRITE : Leonardo sexy, impressionant, magique DiCaprio › COPYRIGHT : © Bazzart & Tumblr
| Sujet: Re: Baby Daddy •• noah&leah Lun 13 Avr 2015 - 17:16 | |
| « C’est vrai, sa mère est tellement magnifique. » Leah était une femme sublime. Une beauté rare selon Noah. Elle avait quelque chose, quelque chose d’unique. Son regard était certainement l’un de ses points forts. Toutes ses émotions passaient par son regard, un regard qui en disait long. Depuis qu’il l’a connaissait il était capable de poser son regard dans le sien et de comprendre ce qui se passait par sa tête. Aujourd’hui il avait un peu plus de mal, il y arrivait un peu mais il sentait que quelque chose était cassé. Il n’avait plus le droit de lire en elle. Leah avait une beauté naturelle, simple et gracieuse. Elle gardait ce visage de femme/enfant, on avait envie de la protéger en permanence et pourtant elle n’en avait pas besoin, elle n’en avait plus besoin. Noah ne la complimentait pas pour se rattraper, pour paraître sous un meilleur jour ou autre. C’était la vérité. Noah aimait les femmes à la beauté naturelle. Il sourit en entendant la jeune femme parler de leur fils, il avait l’air si calme. Il lui rappelait Jamie, un bébé tout aussi calme, qui observait en permanence ses deux parents. Noah s’était toujours demandé ce qu’il pensait. Mason semblait être comme son premier fils. Il posa son regard sur la jeune femme qui semblait avoir du mal à dire ce qu’elle pensait. Il fronça les sourcils commençant à se demander ce qui se passait. Quand elle posa son regard sur lui il lâcha « Comme ci quoi ? » doucement, ne voulant pas la brusquer. Puis Leah expliqua ce qu’elle ressentait, imaginait. La jolie brune n’était sûrement pas la seule à penser ce genre de chose, c’était d’ailleurs quelque chose que devait penser davantage les femmes que les hommes. Les femmes avaient cet instinct maternel naturellement, bien sûr que les pères étaient tout aussi aimants que l’étaient les mères mais il y avait quelque chose de diffèrent. Elles étaient liés, elles portaient leurs enfants, elles étaient les premières à le sentir bouger, sentir les coups de pieds, c’était un moment si unique qu’elles seules pouvaient comprendre réellement. Elles donnaient la vie, elles offraient ce cadeau si merveilleux. Tout le monde pensait en voyant son enfant qu’il accomplirait des choses extraordinaires, qu’il sera quelqu’un de bon, peut-être même quelqu’un d’important, qu’il sera capable de changer le monde, les convictions, tout… Noah comprenait Leah. « C’est normal de penser cela Leah… c’est normal d’avoir envie d’y croire. » Il lui offrit un regard doux, compréhensif. Leah ne se rendait pas compte de ce qu’elle lui offrait à ce moment précis. De l’espoir. Il avait enfin l’impression qu’il pouvait y croire, qu’il pouvait espérer redevenir l’homme qu’il avait été. Cet homme que les gens appréciaient, admiraient même. Il avait le soutien de sa mère, de son fils mais il avait aussi besoin du soutien des deux femmes qui comptaient tellement pour lui. Il s’était fait à l’idée qu’avec Neela il n’était plus bon d’espérer ou même de croire à quelque chose. Il avait la chance d’avoir Leah, elle était toujours là pour lui et elle lui prouvait encore aujourd’hui. C’était beau. C’était un beau cadeau. Une belle leçon de vie. Et alors qu’il était déjà heureux d’avoir pu voir son fils, Leah prit à nouveau la parole et il fut bouche bée. L’observant il senti son cœur s’emballait, bon sang que c’était bon de se sentir si vivant ! « Bien sûr… sans problème. » Il lâcha un petit rire, il était si heureux. Leah acceptait qu’il reconnaisse Mason, sans même qu’il n’ait osé lui demander elle l’avait proposé. « Oui… c’est mieux en effet. » Il n’en revenait pas. « Excuse moi je suis… si heureux. » Il ne pouvait cacher sa joie, au moins Leah pouvait voir à quel point il était heureux. Mason Harper, si on lui avait dit aujourd’hui qu’il serait bien le père biologique de ce petit garçon et qu’il aurait également la joie de le reconnaître pour qu’il porte son nom il ne l’aurait jamais cru. Tout était parfait. Cependant la jeune femme repris la parole, elle avait besoin de parler, de se confier, de lui dire ce qu’elle avait ressenti et ce qu’elle ressentait. Encore une chose qu’il appréciait avec Leah, elle se confiait. Il était vrai que Leah avait fait une erreur, une seule aux yeux de l’avocat. Celle d’avoir eu une aventure avec un homme qui était l’ami ou le petit ami d’une de ses sœurs, il n’en avait aucune idée ! Quoi qu’il en soit ne pas savoir qui était le père de son enfant c’était… étrange. Mais il ne pouvait pas lui en vouloir, pas après tout ce que lui avait osé lui faire subir. « Je ne veux pas que tu me pardonnes… ça ne serait pas normal. Je ne mérite pas ton pardon. Nous pouvons avancer, laisser tout ceci derrière nous pour tenter d’avancer et d’élever au mieux notre fils parce qu’il mérite le meilleur. Leah… » Il marqua une pause avant de reprendre la parole. « J’aurais aimé t’offrir une vie de famille, j’aurais tellement aimé pouvoir nous retrouver dans cette maison ou une autre, élever notre fils ainsi que Jamie tous les deux… je vais devoir vivre avec cela, avec le regret de ne pas pouvoir avoir cette vie avec toi, de ne pas pouvoir t’observer chaque matin dans ton sommeil, lire une histoire à notre fils, lui apprendre à marcher, partir tous les quatre en vacances… cette vie je la voulais tellement et j’aimerais l’avoir encore aujourd’hui mais je sais que tu ne peux pas, pas après tout le mal que je t’ai fait. Pourtant Dieu sait à quel point cette vie aurait été magnifique. » Cette vie il l’avait rêvé et il avait vite compris que ce n’était pas possible, il aimait deux femmes et elles venaient de lui apprendre qu’elles étaient enceintes et très vite il avait compris qu’il ne pourrait pas avoir ses deux enfants chez lui, ce n’était pas possible à moins que Neela et Leah supportent de vivre sous le même toit et de partager Noah… il avait eu beau retourner la question dans tous les sens il avait dû se faire à la raison qu’un de ses enfant ne l’aurait pas en permanence avec lui et il ne le voulait pas, il ne pouvait pas imaginer Mason ou Maya venant un week-end sur deux, une semaine par ci par là pour les vacances et un jour l’un d’eux lui demandant « pourquoi tu n’as pas choisi maman ? » Un jour où l’autre l’un des deux aurait cette question, aurait cette colère envers celui qui aurait grandi avec son père. « Tu m’aides déjà tellement, tu ne peux pas imaginer combien ce que tu viens de faire aujourd’hui m’aide. Grâce à toi j’ai pu rencontrer notre fils, je suis son père et c’est le plus beau cadeau que tu pouvais me faire, je peux le reconnaître, il va porter mon nom. Je suis tellement heureux, je n’ai pas ressenti ce bonheur depuis tellement longtemps, j’ai l’impression de revivre et c’est grâce à toi ! » Il aurait aimé l’embrasser, goûter à nouveau ses lèvres et pouvoir la garder contre lui. « Tu sais je progresse, depuis quelques semaines j’avance. Doucement mais j’avance. J’arrive à me contenir, à résister. Certains jours sont difficiles, d’autres moins. C’est mon combat et je vais le gagner pour mes enfants. Mason a le droit d’avoir un bon père, je suis un bon père et je veux qu’il puisse connaître l’homme que je suis. Je n’abandonnerai jamais Leah, c’est une promesse, un devoir ! » Il savait que la jeune femme le comprenait, il ne se justifiait pas davantage parce qu’il avait compris qu’elle comprenait, qu’elle était capable de faire abstraction du passé pour avancer, pour Mason. Il tendit ses bras en direction de son fils, laissant la jeune femme lui tendre doucement avant de le placer dans le creux de son bras, le berçant tout doucement. « Tu auras une vie magnifique Mason… Mason Harper Stewart. » |
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| Sujet: Re: Baby Daddy •• noah&leah Lun 11 Mai 2015 - 2:42 | |
| Elle ne fit aucun commentaire quant au compliment qu’il venait de lui faire. Elle se contenta d’un sourire, qui valait bien tous les mots du monde. Si elle était réticente à ne serait-ce que lui dire un simple merci, c’était pour la simple et bonne raison qu’il s’agissait du genre de compliment qu’elle aurait pu recevoir de lui avant, avant que les choses ne deviennent ce qu’elles étaient devenues. À présent, c’était étrange de l’entendre se montrer si doux, si gentil, comme s’il était incapable de faire du mal à une mouche alors qu’elle était la preuve vivante que Noah Harper n’était pas toujours des plus délicats. Il avait été lâche, et c’était le genre de détail qu’elle ne pouvait pas oublier si facilement, malgré tous les efforts du monde. Il lui avait fait du mal, alors si elle était d’accord pour tenter d’aller de l’avant et pour le laisser à nouveau entrer dans sa vie pour le bien de leur enfant, elle tenait tout de même à se protéger. Leah se connaissait, elle savait que ses sentiments pour cet homme étaient encore présents, bien enfouis au plus profond d’elle-même, mais présents quand même. Elle savait que si elle ne maintenait pas une certaine distance, si elle ne s’enfermait pas derrière une carapace assez solide, elle prenait le risque de retomber dans les filets d’un homme qui lui avait menti, qui l’avait trahi et abandonné. Elle n’avait pas le droit de se faire prendre à nouveau. Le coeur a ses raisons que la raison ignore, certes, mais pour une fois elle avait besoin d’écouter sa raison plutôt que son coeur. Elle aimait Noah, elle lui offrait sur un plateau d’argent une seconde chance ou du moins une chance unique d’être un père pour son fils, mais elle ne lui offrait plus son coeur, elle ne lui offrait plus rien d’autre que cet enfant qu’ils avaient fait ensemble. Ceci dit, Mason était l’être le plus précieux à ses yeux désormais, alors lui donner l’autorisation d’être là pour lui n’était-ce pas d’une certaine façon lui donner l’autorisation d’être là pour elle aussi? Elle ne savait pas. Elle ne savait plus. Mais peu importe, elle allait être forte, se mordre la langue et serrer les dents aussi longtemps qu’il le faudrait. Elle ravalerait ses sentiments à l’égard de Noah, oublierait ce que c’est que de l’aimer, et elle s’y acharnerait jusqu’à ce qu’elle finisse par ne plus croire en cet amour-là. Elle était prête à se battre pour ne plus l’aimer, et surtout pour ne plus jamais le laisser lui faire du mal. Jusqu’à présent, elle avait tenu le coup, il n’y avait pas de raison pour que ça ne dure pas. Elle était tout de même heureuse d’être là, de le voir, de savoir qu’il voulait être un bon père pour Mason, qu’il était lui aussi heureux de pouvoir prendre son rôle et être présent dans la vie de son fils. Elle gardait dans un coin de sa tête sa défense, comme une petite voix qui lui murmurait « Ne te laisse pas avoir, ne lui fais pas confiance », mais pour Mason elle la faisait taire. Si elle ne voulait plus lui faire confiance en amour, elle n’avait pas peur de lui confier le destin de leur bébé. L’amour que l’on porte à son enfant est tellement plus intense et indestructible que n’importe quel autre amour, elle espérait que Noah aimerait Mason bien plus qu’il ne l’avait jamais aimé elle, s’il l’avait véritablement aimé un jour… Elle aimait cette sensation de partager quelque chose avec lui, ce lien qui les unissait à présent pour la vie. Ils avaient un fils ensemble. Elle devait encore se faire à cette idée, pendant des mois son petit garçon n’avait pas eu de père mais aujourd’hui c’était une époque révolue. Mason n’était plus l’enfant d’un inconnu. Il était le fils de Noah. Elle ne pouvait décidément pas cesser de sourire, tellement ravie à l’idée d’avoir donné un père à ce petit être qui représentait plus que tout l’or du monde à ses yeux. Elle apprécia le fait qu’il ne le se moqua pas d’elle lorsqu’elle admit penser que Mason détenait les secrets cachés de l’univers et quelle voyait en lui l’espoir. Sans doute avait-il déjà connu cela avec Jamie, son premier-né. Pour elle, en tout cas, c’était tout nouveau. Elle avait proposé à Noah de reconnaitre son fils, ce qui semblait naturel à ses yeux puisqu’il était officiellement reconnu comme étant son père. Elle voyait mal son fils porter un autre nom que celui de son père. De ce point de vue, elle était peut-être un peu trop traditionnelle, mais que voulez-vous c’était ainsi qu’elle avait toujours imaginé les choses. L’émotion de Noah était visible et palpable. Elle voyait qu’il était sincèrement touché par sa demande et ce simple fait lui chauffa le coeur. Pendant un instant, elle cru apercevoir le Noah qu’elle avait connu. Il était splendide. « Je suis heureuse aussi de voir que ça te fait plaisir. Je suis heureuse que tu acceptes de prendre tes responsabilités. » Elle se voulait à la fois douce et ferme. Tout cela, c’était pour Mason. Uniquement pour Mason. Elle ne devait pas craquer, pas même lorsque les magnifiques beaux yeux bleus de Noah venaient croiser son regard et qu’elle sentait son coeur s’emballer malgré elle. Elle avait mis les choses au clair avec lui, se montrant plus honnête et sincère qu’elle ne l’avait jamais été. Il y avait des choses qui se devaient d’être dites avant que la situation ne se poursuive. La réponse de Noah la chamboula quelque peu. Il aurait aimé lui offrir une vie de famille, disait-il tandis que son coeur à elle se déchira en deux. Une part d’elle voulait lui dire que rien n’était jamais perdu, que s’il savait se racheter et montrer qu’il était digne d’elle, alors peut-être les choses pourraient s’améliorer et peut-être même pourraient-ils envisager un avenir à nouveau… Mais la vérité était que Leah ignorait tout de la relation de Noah avec Neela, où ils en étaient, se voyaient-ils toujours? Étaient-ils en bons termes? Que lui avait-il dit à elle? Elle vivait à présent avec cette angoisse de ne pas être la seule et l’unique. Elle ferma les yeux, soudainement nauséeuse. La vie que décrivait Noah était la vie dont elle avait rêvé lorsqu’elle était toute gamine déjà et qu’elle criait haut et fort à sa mère et ses soeurs qu’elle épouserait un prince. Noah avait brisé ses espérances puériles pour lui montrer que dans la vraie vie tout ne se passait pas toujours comme prévu. Le retour à la réalité avait été brutal, et elle s’en relevait à peine. Ça faisait mal de songer à cette vie qu’ils auraient pu avoir s’ils avaient fait les choses bien, dans le bon ordre. Elle avait toujours voulu avoir un grand mariage, porter une jolie robe blanche et descendre l’allée de l’église au bras de son père adoré… Elle avait imaginé ses soeurs en demoiselles d’honneur et ses nièces en flower girls. Elle savait même à quel endroit elle aurait voulu se marier et quel genre de fête aurait suivit la célébration religieuse. À présent, elle n’osait plus penser au mariage de conte de fée, elle n’osait plus songer à l’amour. Envisager une nouvelle relation avec quiconque lui semblait être irréaliste. Elle n’en avait pas envie de toute façon. Les rares fois où elle s’était autorisée à aimer, les choses avaient si mal tourné qu’à présent elle ne voulait plus. Elle ne pouvait plus. « J’aurais aimé que tu m’offres cette vie-là… Que tu NOUS offres cette vie-là. » finit-elle par lui dire dans un murmure. Le destin en avait décidé autrement. Noah en avait décidé autrement. Les paroles qu’il prononça ensuite la confortèrent dans l’idée qu’elle avait pris la bonne décision. Qui était-elle pour priver son fils d’un père et un père de son fils? Elle n’en avait pas le droit. Mason ne lui appartenait pas, aussi fort qu’elle tenait à lui, il était le fruit de deux êtres. Noah, malgré ses erreurs, avait le droit à une chance avec son fils. « C’est bien, c’est le genre de choses que j’aime entendre. J’espère sincèrement que ça continuera comme ça… Que tu t’en sortiras vraiment. » Il fallait à tout prix qu’il y parvienne, parce qu’elle ne pourrait jamais supporter de le voir plonger à nouveau, elle ne pourrait jamais supporter de voir son fils souffrir à cause de son père et par dessus tout, elle ne pourrait jamais supporter de perdre Noah définitivement, emporté par l’alcool et Dieu sait quoi d’autre encore. Elle comprenait qu’il souffrait, que son mal était plus profond que ce qu’elle pouvait imaginer, mais il devait être plus fort que tout cela, pour le bien de sa famille. Car oui, même s’ils n’étaient plus ensemble tous les deux, même s’ils ne le seraient sans doute jamais à nouveau, ils étaient une famille unie par l’amour prénommé Mason. Elle observa alors Noah s’emparer du petit garçon, et un sourire d’apaisement et de délivrance se glissa sur son visage tandis que l’avocat rencontrait son fils pour la toute première fois. |
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| Sujet: Re: Baby Daddy •• noah&leah | |
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