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 [2014] You're doing that thing, that thing I told you, there the thing that I do not like that starts with an "S" ...

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MessageSujet: [2014] You're doing that thing, that thing I told you, there the thing that I do not like that starts with an "S" ...   [2014] You're doing that thing, that thing I told you, there the thing that I do not like that starts with an "S" ... EmptySam 7 Mar 2015 - 20:12


Le soir s’était installé dans le ciel de Chicago, ville illuminée par les lumières artificielles fortes. Les gens étaient coincés dans leur voiture, ils klaxonnaient pressés de rentrer chez eux. Un conducteur de bus conduisait comme un fou, il avait oublié la présence des insupportables passagers. Le bruit était à rendre sourd un sourd, il pouvait tout entendre sans ses appareils. Des gens discutaient, des pas de talons à aiguilles résonnaient, des klaxonnes. Alex était content de retrouver l’ambiance sonore de Chicago mais comme d’habitude, il en avait vite marre. Il marchait d’un pas pressé avec son chapeau sombre à la tête, son écharpe au cou qui le protégeait du froid de nuit, son long imperméable noir. Il venait de descendre de la voiture du taxi, les traits heureux se dessinèrent sur son visage quand il vit un de ses collègues sortir et lui tenir la porte alors qu’il entrait dans le local du journal. Il revenait de Londres. Il venait de passer quelques jours dans cette belle ville, rendre visite à une amie de longue date. Durant cette belle période de repos, Alex a appris que Tony Blair allait donner un discours sur la guerre de religion et son rédacteur en chef a voulu qu’il assiste et en fasse un article. Basta les petites vacances ! Au retour, juste après le discours de Blair, le journaliste avait écrit à la main l’article. Il avait à recopier sur le format numérique avant de rentrer chez lui, se reposer.
Il se connaissait quand il se retrouvera au bureau, la première chose qu’il fera après avoir allumé son ordinateur: Lire l’article de Milne, cet horrible individu qu’Alex ne supportait pas. Il prônait sur la rapidité de la publication des articles et crachait sur la qualité de la langue. Le journaliste arriva dans les locaux, les bureaux presque vides parce que c’était l’heure du diner, fini de travailler. Il ne se rendait pas compte de cette habitude de venir aux bureaux à cette heure, de sa surprise de retrouver les locaux presque vides: il vivait seul depuis trop longtemps. Il traversa entre les bureaux et s’arrêta devant celui de son collègue. Il ne s’attendait pas à retrouver Connor assis sur son siège, à côté une corbeille remplie de mouchoirs rouges comme le sang. En train de ranger ses affaires dans son sac, la main sur son nez qui pissait encore le sang.


    « - Connor ? Que s’est-il passé ?
    - Ça ira, le chef veut te voir.
    - Il est encore là ?
    - Oui. Il t’attendait. Anthony est venu il y a une heure. »


Le sang d’Alex n’en fit qu’un tour. Silencieusement, il fit une petite tape sur l’épaule de Connor pour exprimer son soutient. Il lui ordonna de rentrer et se reposer, aller à l’hôpital si c’était plus qu’un nez qui pissait le sang. Il ne passa pas à son bureau mais celui du chef. Il toqua à la porte. Après l’invitation du chef, le journaliste enleva son chapeau de la tête. Le supérieur était debout, habillé comme tout les jours, il était devant la table de service.


    « - Anthony est venu ? » Le rédacteur en chef leva la tête, il préparait un verre d’alcool pour le journaliste. Il laissa le verre prêt sur la table, Harold avec son verre s’installa sur son fauteuil et lança la conversation:
    - Connor t’en a parlé ?
    - Son visage amoché me dit tout… C’est ce que qu’on a redouté ? » Il hocha silencieusement la tête. Alex réprime une moue.
    « - Il est venu, il y a une heure avec son sac. Il était venu chercher ses affaires au bureau, ça annonçait la démission. La première fois qu’on le voit depuis un an ? Il donne sa démission, je respecte son choix, il a beaucoup réfléchi et je lui ai dit que je lui garde une place s’il veut revenir. Connor est allé le voir. Ils ont discuté, le ton est monté et Anthony l’a frappé. Je n’ai jamais vu le côté violent d’Anthony mais on a réussit à le contrôler à temps. Il l’a accusé de l’avoir balancé et d’avoir détruit tout son travail. Il a demandé à Connor le dossier. » Alex déposa son sac à côté de la porte et enleva le manteau pendant le petit discours d’Harold, l’écharpe sur son sac. Il faisait chaud ici, il ne dit pas non au verre. Il le prit et remercia à Harold en tendant ce verre à lui. Santé.
    - Fais attention à toi Alex, tu es le prochain. » Il l’annonça alors que le journaliste était en train de savourer le bon whisky.
    « - Connor a dit que tu avais le dossier qu’Anthony cherchait.
    - Quel dossier ?
    - Sur la banque de monsieur Martell.
    - Ah. Il est détruit. Il n’y a plus de traces de ce dossier.
    - Bien bien. Tant mieux… » Il désigna du doigt avec la main qui tenait le verre la machine à papier du rédacteur en chef. Il avait effacé les preuves avec les autres journalistes. Cette affaire et les résultats étaient trop dangereux pour que cela soit publié dans un journal, ceci menaceraient la vie des journalistes. Anthony était le parfait exemple. Il but silencieusement.
    « - Mais Anthony ne le sait pas, ça ne réduit pas les probabilités qu’il cherche à te voir. Connor t’a balancé
    - Je vais le voir alors. Régler cette histoire une bonne fois pour toute. On n’en entendra plus jamais parler et je vais lui expliquer moi-même.
    - Es-tu sûr de vouloir faire ça ? » Alex hocha la tête en silence. C’était maintenant ou jamais. Anthony n’hésitera pas à venir le chercher par lui-même. Il avait le droit à la vérité. De connaître les raisons. Mais Fletcher était trop lâche et savait qu’il ne sera pas totalement honnête avec Martell.
    - Je vais recopier l’article au format numérique avant de rentrer chez moi. Merci pour le verre et passe le bonjour de ma part à ta famille. » Il déposa le verre sur la table, reprit ses affaires, sortit du bureau pour aller au sien, commencer à travailler. Il sera le dernier à partir pour ne pas changer les vieilles habitudes.


La soirée aurait pu se passer ainsi comme ça. Lire l’article de Milnes, critiquer, se faire crever les yeux pour la qualité de l’écriture. Écrire le sien, l’envoyer à son collègue qui s’occupait de la mise en page. Sortir le dernier, forcé par un réfrigérateur vide à manger dans un restaurant, dormir.
Il avait trouvé sur son bureau un mot, précisément sur le clavier. Un mot qu’Alex reconnaîtrait l’écriture entre mille. Retrouve moi devant l’entrée du parc où Anne et Maggie aimaient aller, à 22h.
Anthony était entré dans son bureau. Personne ne semblait l’avoir remarqué. Ce mot était une flèche qui transperçait la poitrine du journaliste.

Rapidement. Il termina ce qu’il avait à faire. Il était sortit, passé chez lui pour déposer ses affaires, manger un sandwich qu’il avait détesté. Boire un verre dans un bar avant. Rectification: trois verres. Il arriva devant le Harold Washington Park de Chicago, à 22h pile. Il faisait frais et il y avait du monde. Chicago était une ville qui bougeait beaucoup la ville et dont les lumières dansaient. Il observa les gens passer. Alex réajusta son écharpe, son dictaphone était branché et enregistrait tout. Il avait deux heures et demi de mémoire. C’était plus fort que lui et il savait que ça lui sera utile.
Anthony apparut, dans un trottoir en face. Le journaliste ne bougea pas et l’attendit. Il le regarda traverser sur le passage piéton.


    « - Tu n’étais pas obligé de frapper Connor. »


Bonjour ? Non. Alex ne disait jamais bonjour. Quand il le vit plus précisément, il se tut pendant longtemps. Il s’attendait à voir une sale tête mais pas à ce point-là.


    « - Tu as une sale tête. » Il sourit, mort de rire de l’intérieur par la bêtise qu’il vient de dire. Mais content de le voir quand même vivant. À moitié parce que Martell voulait reprendre cette affaire qui était enterrée depuis son accident.

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MessageSujet: Re: [2014] You're doing that thing, that thing I told you, there the thing that I do not like that starts with an "S" ...   [2014] You're doing that thing, that thing I told you, there the thing that I do not like that starts with an "S" ... EmptyJeu 12 Mar 2015 - 21:14

Je marche le long de la rue, après avoir descendu du métro. Je n’ai pas osé de partir à la quête d’un taxi pour arriver directement devant chez moi, je ne me sens pas vraiment capable de remonter à nouveau dans une voiture. Que ce soit quelqu’un d’autre qui conduit. Je n’y remonterai pas avant un certain temps, voire jamais. J’ai du mal à supporter les voitures maintenant et je pense que les gens ne s’en rendent vraiment pas compte. ‘Fin bref, c’est avec mon sac à l’épaule, que j’arrive devant la porte. Dans l’espoir d’entendre Louise courir à travers toute la maison quand elle entend la porte d’entrée s’ouvrir. De revoir Anne à la cuisine, en train de préparer le diner. De sentir le poids de ma fille qui devenait de plus en plus lourde au fur et à mesure qu’elle grandit. Avec le temps d’absence, elle devait avoir grandi.
Quand j’ai ouvert la porte, il n’y avait rien de tout ça.
Alors je me le suis imaginé.
Trouver une pièce bien ordonnée, bien qu’il y a quelques coins rempli de scotch. Le passage des gentils monstres de Louise. Une bonne odeur d’un repas chaud. Alors qu’en réalité, je retrouve notre chez-soi dans un bordel et que je ne sente rien. Je préfère largement ne pas connaître toute la vérité, c’est ce que j’ai appris. Ne pas aller chercher trop loin pour découvrir les réelles raisons, toute l’histoire de cette affaire. Mais il y a une certaine limite et encore quelque chose à régler. Je sais qui est passé dans ma maison avant moi et ce n’était pas ma famille.
Ces soi-disant amis, collègues sont passés par là, je suis sûr. Je suis allé voir mon bureau, bien que j’ai manqué à plusieurs reprises de tomber à cause de tout ce qui traine par terre. Je suis allé voir dans le tiroir pour ne plus retrouver tout ce qui devait être tout les dossiers que j’ai rassemblé pour coincer les autorités, les politiciens corrompus. Ils étaient venus chercher ça et ils l’ont pris. Je ne pense pas qu’ils se sont doutés qu’ils avaient pris que la copie d’une version originale que j’ai caché quelque part dans ma maison. Je devrai remercier Alex pour avoir insisté à adopter ces réflexes là. Alors je suis allé dans la chambre de Louise, déplacer le petit coffre, le tapis qui était en dessous pour retrouver une petite trappe qui contenait quelques affaires qui rapprochaient à mes origines, celles de ma femme et celle de ma fille. Mais surtout le fameux dossier qui est là. Intact et tout en entier.
Presque en entier…
Quoiqu’il en soit, je ne me suis pas senti en sécurité. Qu’on m’observe peut-être. Alors je laisse ce dossier là où il est. Je remets les choses à leur place et je ne touche plus à rien. Ce que j’ai fais par la suite, c’est de vider mon sac et me préparer à aller au Chicago Tribune. Récupérer quelques de mes affaires qu’ils ont pu laisser et mettre les points sur les i. 
Je rangerai plus tard la maison.

[QUELQUES HEURES PLUS TARD]

J’ai fais exprès d’arriver en fin de journée, afin qu’il y ait moins de journalistes qui puissent me voir mais aussi que je ne croise pas le cousin d’Anne. C’était l’heure parfaite pour ne pas croiser beaucoup de monde. Je reconnais dans l’ascenseur un journaliste, qui me reconnait aussi. On n’a pas vraiment parlé… En faite, on n’a pas parlé du tout. Je me suis préparé et j’ai pris du temps pour réfléchir. Je sais ce que je suis en train de faire et je n’ai pas vraiment le choix. Le Chicago Tribune n’était là où je me sentirai en sécurité. Au contraire, c’est le fait que j’ai pensé comme ça qui m’a manqué de me tuer. Je ne pourrai même pas travailler là, je ne peux plus vraiment passer à autre chose. Je ne peux pas vraiment passer à autre chose sans que j’ai terminé cette affaire et quelque soit la manière, je ferai éclater la vérité. Seul, je ne peux pas vraiment faire confiance à qui ce que ce soit. J’arrive enfin dans les locaux et je marche sans faire attention aux regards éberlués des journalistes qui étaient en train de ranger les affaires. Je suis entré dans mon bureau et j’ai vite récupéré mes affaires. Sans regarder ce que je récupérais vraiment. Je vérifie l’ordinateur et je n’ai rien laissé, dessus. Bon ok. Ça va alors. « _ Anthony ? » Je me retourne et vois Connor. « _ Oh salut. » fais-je d’un ton neutre. « _ Le chef veut te voir. » « _ Je sais, j’allais le voir de toute façon. » je ferme mon sac et n’accorde pas un regard à Connor. Je ne lui parle vraiment pas, je sais qu’il a essayé d’en placer une mais je lui ai foutu un vent.
J’arrive dans le bureau du chef. Je ferme la porte derrière moi et dépose le sac à côté de la porte, comme tout les journalistes le font. Je ne me sens pas capable de porter un tel poids pendant longtemps. « _ Un verre ? » « _ Non merci » Il se sert silencieusement de son whisky. Je le regarde faire dans un silence et je soupire discrètement. « _ À te voir venir comme ça, pas encore rétabli au vu de ta tête, j’ai l’impression que tu es venu pour demander… » « _ La démission ? Tu l’attendais. C’est prévisible, vous savez que ça viendrait. » « _ Tu y a vraiment réfléchi. » Je hoche silencieusement la tête. « _ Pourquoi donc ? » « _ Je ne peux pas vraiment faire confiance. Après tout ce qu’on a pu préparer, on était à un doigt près de les coincer et vous avez tous décidé de me lâcher. » Il ne dit rien et boit son verre, je sais qu’il sait quelque chose, qu’il est en train de couvrir quelqu’un. Je le sens et je ne pense pas que lui demander m’aiderait. Il ne me le dira tout simplement pas. « _ Je respecte ton choix Anthony. Je comprends et je suis désolé qu’on en soit arrivé à là. Sache que nous avions pas eu le choix et on ne voulait pas finir comme toi. Tu comprends, on a tous une famille qu’on ne veut pas perdre. » « _ Je ne vois pas de quoi tu parles. » fais-je, vite sur mes gardes. « _ Peu importe… On ne travaille pas comme toi Anthony. Tu sais que tu auras la possibilité de revenir parmi nous si jam… » « _ Je ne pense pas. J’arrête le journalisme. » Le rédacteur en chef haussa les sourcils, surpris parce que je viens de dire. « _ Tu arrêtes ta carrière journalistique ? » « _ Elle est bien arrêtée depuis mon accident non ? » J’incline légèrement mon menton et fais un pas en arrière. Signe que la discussion est terminée et que je ne vais pas rester éternellement à parler avec lui. Il me tend la main. « _ Dans ce cas-là, bonne continuation à toi Anthony, j’espère que tu t’en remettras. » Je la serre après l’avoir attrapée, alors que je voulais quitter cette main. « _ Ne pense pas une seule seconde reprendre cette affaire Anthony. Tu ne sais pas à qui tu as affaire… » Je souris légèrement, je sais qu’il s’inquiète un peu pour moi et que ce n’est pas dans mon genre d’abandonner vite juste après un accident et avoir vécu un tel enfer. « _ On sait tous ici à qui on a affaire. Rappelle toi des innocents qui ont été tués à cause de lui et ça continue toujours encore grâce à votre lâcheté. » Il lâche cette main alors que je lui tourne le dos pour récupérer mon sac. Je le récupère et le mets à mon épaule. Je ne me retourne pas du tout et m’en vais après avoir ouvert la porte. Je ne la referme pas du tout.
Je marche et remarque que les trois-quarts des journalistes sont déjà partis pour rentrer chez eux. Je soupire et je vois Connor qui sifflote et qui est en train de ranger ses affaires. Je me dirige vers lui et posa la main sur son bureau. « _ Hé. Je viens de ranger mon bureau et je cherchais un dossier que tu devrais avoir. Le dossier que je t’ai passé pour que tu l’imprimes. » « _ Je ne vois pas de quoi tu parles. » Je lui lance un regard du style comme… Je ne te crois pas du tout. Parce que pour une personne qui ne s’en rappelle pas du tout, il répond bien vite… Alors je le redemande mais il continue toujours à ne pas savoir de quoi je parle et qu’il est en train de ranger ses affaires. Je soupire et dépose mon sac par terre. Je bouge mes doigts avant de les serrer pour en faire un poing. « _ J’espère que ça, ça va te rafraîchir la mémoire. » Et je lui donne un coup de poing dans le plein nez de Connor.
Depuis le temps que je rêvais de faire ça.

[QUELQUES HEURES PLUS TARD]

Je resserre et relâche ma main qui craque. Je soupire quand je vois des traces rouges, limite ensanglanté à force d’avoir frappé et continue de ranger. Je n’ai pas pu obtenir ce putain de dossier, apparemment c’est Alex qui l’a. Ça m’a surpris et ça m’a mis encore plus en colère. ‘Fin bon, j’ai pu partir d’ici et je pense que ce ne sera pas demain que je verrai Connor. J’ai dû profiter de passer devant le bureau d’Alex pour mettre le mot, histoire de se donner le rendez-vous pour qu’on se trouve.
Parce que lui.
Il a beaucoup de choses à m’expliquer et pas que.
Il doit aussi me rendre ce putain de dossier qui me manque là.
Je ne sais pas comment à cet époque Alex s’est retrouvé en possession du dossier que Connor devait garder, ce con ne m’a rien dit… Comment ça se fait qu’il se soit retrouvé en la possession de ce dossier alors qu’il n’était pas censé d’être au courant ? ‘Fin bref, je saurai les réponses tout à l’heure. Je lui ai donné le rendez vous au Harold Washington Park à vingt-deux heures.

Je sais ce que je suis en train de faire. Je fais tout pour montrer aux gens que je veux reprendre l’affaire, aux journalistes etc etc. Jusqu’ici ça marche. Quand j’verrai que les informations capitales me manquent et que je ne peux plus continuer l’affaire, je vais faire signe que j’abandonne et que je passe à autre chose. Que je me remets doucement de cette histoire dans mon coin. Je ne fais plus confiance à qui ce que ce soit, sauf à Pat ou à Zoey. Ceux-là m’ont prouvés qu’ils étaient vraiment sûrs et que je n’ai pas à craindre d’eux. Ensuite, je vais commencer à écrire un livre autobiographique, en mettant les preuves comme pièces jointes sur le bouquin. Je demanderai à ma tante de publier ce livre et je ne pense pas qu’elle montrera de l’opposition parce que c’est l’histoire du siècle. Là, ils ne pourront plus rien pour nous.
Mais.. Bon. 
C’est un fait, je reste quand même psychologiquement faible après tout ça et je suis animé par la vengeance. Par la colère qui bout au fond de moi et je n’arrive pas du tout à m’en débarrasser… Je vois tout le monde comme ennemi.
Bon c’est presque l’heure d’y aller. J’arrête tout et je me prépare à y aller.

[UNE HEURE PLUS TARD]

Alors que je sors du métro, je vois déjà Alex, enfin je reconnais la silhouette de la rue d’en face. Je marche tranquillement et regarde les deux côtés avant de traverser. Quand je suis arrivé en face de lui, il prend la parole en partant dans le vif du sujet. « _ Il l’avait cherché. » réponds-je vite fait sans montrer une once de regret sur mon visage. Après tout ce temps qu’il a fait subir aux stagiaires et aussi, par sa façon d’être qui m’agace des fois. Ça fait vraiment du bien. Il me dit ensuite que j’ai une sale tête. Je ferme les yeux quelques secondes, avec un air légèrement dépité. J’ai soupiré. « _ Tu es au courant apparemment que je cherche le dossier sur mon père. » Je lui demande d’une certaine manière s’il l’a et qu’il n’a pas intérêt à dire qu’il ne l’a pas. Je ne le croirais pas. « _ De toute façon, du peu que je te connais… Tu n’es pas du genre à détruire toutes les preuves sans avoir fait une copie. » une pause et je soupire. « _ Conseil que j’aurai dû suivre. Bien joué le coup de l’intrusion chez moi pour récupérer toutes les preuves. » lui balance-je un peu énervé. « _ Ils étaient pas obligé de foutre le bordel. » Je ne fais qu’enchainer et je ne lui laisse pas le temps d’en placer une.
Par contre, il y a bien un détail qui me turlupine. Ce détail que je n’aime pas avoir en tête, qui me bouffe depuis un certain temps. « _ Tu étais au courant ? » Ouais. Je n’accepte pas la tête qu’il ferait, la tête qui va me dire qu’il n’a aucune idée de quoi je parle. Le soir de l’accident de voiture, avant qu’on se prenne un camion. On était allé chez Alex pour diner chez lui, avec sa famille. Il m’avait l’air d’être nerveux pendant toute la soirée, comme s’il craignait quelque chose et … Soudainement un accident de voiture. Je le regarde sérieusement, droit dans les yeux. J’attends sa réponse qui allait déterminer la suite de la conversation.
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MessageSujet: Re: [2014] You're doing that thing, that thing I told you, there the thing that I do not like that starts with an "S" ...   [2014] You're doing that thing, that thing I told you, there the thing that I do not like that starts with an "S" ... EmptyMer 25 Mar 2015 - 21:34

Alex ne s’attendait pas retrouver Anthony différent. Il le détaillait rapidement et l’écoutait. Anthony n’était plus le même, c’est une carapace, une personne plus noire et qui se moquait des conséquences. Parce qu’il n’avait plus rien à perdre, Anne et Louise étaient les rayons de sa vie, sa raison de vivre. Il les avait perdues. Anne était la cousine d’Alex et ils étaient très proches. Elle venait chez lui pendant les vacances d’été, il la raccompagnait en France et restait un mois avec elle. Quand elle était journaliste stagiaire au Chicago Tribune, elle était hébergée par la famille Fletcher. Cette blonde qui rendait les journées assez agréables avait disparu. Al’ était rancunier de nature et n’aimait pas qu’on lui fasse mal. Personne n’était sorti impuni: sauf Anthony. Lui, il a été cruellement puni et cette mesure prise était inutile. Tony parlait, il s’énervait, il était direct: il voulait le dossier de Monsieur Martell, le directeur d'une banque. Il savait qu’il l’avait mais Fletcher restait impassible, il ne lui coupait pas la parole, il ne pouvait pas. Il savait que les personnes avaient fouillé chez Anthony et avaient retrouvé le dossier complet. Le journaliste soupira et lui dit d’un ton désolé:

    « - Désolé pour tout ça, je sais que ce n’est pas agréable de retrouver la maison en bordel après un an passé à l’hôpital. Je t’assure que je n’y suis pour rien et je n’étais pas au courant qu’ils allaient entrer chez toi par effraction. Mais c’était à prévoir: ça fait parti de la liste des emmerdes que tu as été allé cherché. Te rends-tu compte des conséquences que tu as eu quand tu as essayé d’aller trop loin ? » Il sorti un paquet de cigarette, en proposa à Anthony. Il prit une cigarette, il l’avait à ses lèvres. « - Apparemment non. Je te comprends que tu veuilles te venger, mais désolé de te le dire : ils ont gagné, tu as perdu. Le jeu est terminé » Il sortit le briquet et ouvrit le feu. Il se mit à marcher doucement « - Pour répondre à ta question, non. Je n’ai pas le dossier. J’ai pris le réflexe d’en faire une copie, mais t’es pas le seul à connaître ma méthode. Ils m’ont menacé aussi et je ne pouvais pas mettre la vie de mes enfants en danger. »


Sa femme non plus. Il n’avait plus rien à voir avec eux, ils ne partageaient plus la même vie et il n’allait pas lui donner des emmerdes. C’était pour se protéger que Maggie avait demandé le divorce, elle et ses enfants.

    « - Ça, c’est ce que t’aurais dû comprendre Tony. »


Il tira sur la cigarette. Il lui reprochait de ne pas avoir pu protéger Anne et Louise. Il n’aurait pas dû rester négligeant. Alex était l’exemple parfait du “ le travail avant la famille “ mais il faisait attention aux innocents, il détestait d’être responsable des malheurs des gens qui étaient dans le besoin. Les politiciens, les grosses têtes, Fletcher s’en fichait. Mais c’est qu’à cette époque, il était effrayé par tout ce qui s’était passé. Et rarement, Alex se retrouvait dans cet état-là : effrayé.

    « - L’expérience que t’as vécu ne t’a pas suffi. Je comprends pas pourquoi tu es toujours après ton père. Pourquoi tu t’acharnes sur lui ? »


Depuis qu’Anthony avait appris que son père était mêlé à cette affaire et qu’il était un des gros maillons. Il s’était focalisé sur lui et au lieu de faire comme tout fils ferait à leur parents, il a cherché à le descendre. Il avait fini la cigarette et la jeta sur le bord de la route, remit les mains dans les poches de son manteau. Il avait encore faim malgré un sandwich mangé entre deux.

    « - On mange un bout ? Je sais que t’as pas pris le temps de manger toi.»

Et son beau-cousin lui demanda s’il était au courant. Fletcher ne sut pas de quoi il parlait, il arqua un sourcil et dévisagea Anthony. Ils avaient arrêté de marcher. Au courant de quoi ? De quoi parlait-il ? De Jack Vince ? De son accident de voiture ? De tout ? De quoi ? Il ne pouvait pas lui demander. Il savait qu’il était au courant des choses qu’Anthony ne savait pas.

    « - Qu’Anne était enceinte ? »
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MessageSujet: Re: [2014] You're doing that thing, that thing I told you, there the thing that I do not like that starts with an "S" ...   [2014] You're doing that thing, that thing I told you, there the thing that I do not like that starts with an "S" ... EmptyDim 5 Avr 2015 - 22:56

« _ Alex… Non merci. » fais-je, je montre ma main pour décliner l’offre de ses cigarettes. Je ne fume pas vraiment et j’ai du mal à apprécier ces cigarettes qui détruisent la santé des gens. Après il y en a déjà qui râlent pour leur santé…! J’ai voulu parler mais il s’est un peu emporté dans son bla bla d’explication pour me dire que tout ça c’est de ma faute, que je l’ai cherché et que non, il n’a pas ce putain de dossier. « _ Et meeerde… » fais-je énervé, les yeux au ciel. « _ Tu vas pas continuer à me faire la morale sur ce que j’aurai dû comprendre. Je ne pouvais pas laisser les choses telles qu’elles sont… » Ils n’ont pas gagné, parce que le jeu n’est pas terminé. Je le jouerai seul cette fois-ci et dans l’ombre, sans faire confiance à qui ce que ce soit. Même pas à ma tante ou encore à ma soeur. Je ne ferai confiance à personne, même pas à Alex qui est là, devant moi. Je sais que ça ne sert à rien d’insister avec lui, il va me sortir la même chose et il sait que je comprends où il veut en venir. Je dois abandonner et tourner la page, je dois profiter de la vie qu’on m’a épargné. Oui, je dois me considérer comme chanceux apparemment… Sauf que je ne me sens pas vraiment chanceux… Mais lâche. J’ai été dans une merde noire et je le suis toujours. Je n’arrive pas à laisser les gens s’approcher de moi et je m’approche des gens assez difficilement.
Il me demande pourquoi je continue toujours de m’acharner sur mon père, pourquoi je veux rendre justice. Je soupire et lève les yeux au ciel « _ Ça ne te regarde pas Alex, mieux vaut que tu ne le saches pas. » Sous-entendu ? Je ne lui fais pas du tout confiance et que ça ne lui regarde pas du tout. Il n’a pas réussi à garder le dossier de mon père, j’ai quand même du mal à croire. Je me rappelle très bien du jour où l’ancien rédacteur en chef lui avait demandé de supprimer un dossier et la copie qu’il avait faite. Sauf que ce gars-là, il avait fait la copie de la copie, il a quand même un putain d’esprit parano ou juste il est trop calculateur. Je sais que ce n’est pas une bonne idée de l’avoir comme ennemi mais c’est encore mieux de ne pas l’avoir en ami.
En gros, n’allez pas le connaître, ça vaut mieux.
Il voulait passer à autre chose, il me propose d’aller manger un bout, pourquoi pas. C’est vrai qu’il fait une bonne remarque: je n’ai pas pris le temps de manger quoi ce que ce soit après tout ce qui s’est passé depuis mon retour. « _ Ok. Je connais un kebab qui fait de quoi à emporter. » fais-je en désignant le chemin d’un signe de menton. Je lui ai demandé sur le chemin s’il savait, lors de notre dernière soirée ensemble avec ma famille. Al’ s’est arrêté, je me suis arrêté aussi après deux pas. Je le regarde les sourcils haussés, pour insister et il lâche enfin la vérité.
Enfin, ce n’était pas ce que j’attendais.
Quand j’ai entendu cette nouvelle, j’ai cligné les yeux et je l’ai dévisagé. Longuement le temps de comprendre ce qu’il vient de me dire, ce qu’il vient de se passer. Alex ne savait pas de quoi je parlais et il vient de me balancer qu’Anne lui avait annoncé qu’elle était enceinte avant de mourir ou quoi ? « _ … Comment ça se fait qu’elle t’aie annoncé à toi…? » Je montre ma main pour l’empêcher de parler comme si j’étais pris par une idée qui ne me plait pas du tout. « _ Je rectifie. Pourquoi tu m’annonces cette nouvelle alors que ce n’était pas la réponse à laquelle j’attendais ? » Je sais reconnaître entre mille comment dévier la question puisque moi aussi je fais ça. « _ Alex, je sais que tu sais quelque chose là-dedans et tu y as à voir… » Je reste là où je suis pour maintenir la distance, c’est mieux pour sa sécurité que pour la mienne…
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Anthony ne devait pas laisser les choses telles qu’elles sont. Al’ se rappelait de lui avoir enseigné ça et il entendait de cette phrase comme un sous-entendu : sa faute. Son visage se ferma et il le regarda gravement. Il ne voulait pas ajouter quelque chose parce qu’il savait que ce serait inutile par ce biais-là. Il demanda à Anthony pourquoi il voulait tellement récupérer le dossier de monsieur Martell, il ne comprenait pas son ancien stagiaire, sa volonté de vouloir coincer son père et de ne pas chercher à le protéger. Ses propres enfants oseraient-ils cela ? Pas sa fille dans tout les cas, mais son fils il y avait des chances. De toute façon, Fletcher n’avait rien à se reprocher il avait presque un casier vierge. Juste rempli avec des infractions du dernier degré.

    « - Mais je veux le savoir Anthony. Quelle accusation portes-tu sur lui ? Je sais que ton père le sait, ça se voit vu comment il t’a laissé pourrir une bonne année à l’hôpital. »


Il essayait un peu la provocation parce qu’il savait par ce moyen, il saura la réponse et il tenait tellement à savoir. Le journaliste s’en fichait de la confiance sur ce coup-là, il demandait parce qu’il y avait bien un petit espoir qu’il avait toujours ce dossier, c’était ce qu’il tentait de faire comprendre à Tony. Ce dernier devait le connaitre un peu, après il avait bien assisté à la “paranoïa“ de Fletcher quand il avait distribué les copies des copies un peu partout pour pouvoir le retrouver. Alex faisait comme internet, il transmettait l’information mais sans la publier. Ils marchèrent ensemble vers un kebab, il n’aimait pas trop ce genre de nourriture mais il n’allai pas contredire Anthony.
La pire des choses c’est quand Al’ avait essayé d’user ce stratagème pour savoir ce qu’Anthony voulait en venir. De quoi il voulait parler. Fletcher s’en fichait de la réaction de son ancien stagiaire maintenant qu’il était tombé dans son piège. Maintenant il savait quel sujet. Ils étaient resté ensemble à se regarder, Tony pour digérer la nouvelle. Il ne s’attendait pas à savoir qu’Anne était enceinte avant de mourir, il n’avait jamais su la nouvelle. Alex non plus ne le savait pas… Il haussa les sourcils et baissa son regard assez gêné de devoir en venir là.

    « - Pendant que tu étais dans le coma, le médecin légiste… » il releva le regard, les lèvres pincées. Elle ne le lui avait pas dit essaya-t-il de sous-entendre, alors que la réalité était toute autre : Alex l’avait découvert du vivant d’Anne, il était particulièrement doué pour sentir ces choses-là pour quelqu’un qui n’a pas été si proche de ses propres enfants… « - Et non, Anthony. Je n’ai rien à voir avec toute cette histoire. Je ne savais pas que tu allais avoir un accident de voiture juste après le diner. Je ne suis pas ce genre de personne qui inclurait Anne et Louise. Non, je ne savais rien pour Jack Vince. Tu m’avais donné une fausse adresse parce que tu ne me faisais pas confiance et un faux nom. Je ne l’aurai pas retrouvé et signalé à n’importe qui. » Il montra ses mains un instant et les laissa retomber. « - Je comprends que tu ne veuilles pas me faire confiance mais je ne suis pas non plus ton ennemi. Je me soucie de toi… En tant qu’ami, cousin et ancien mentor… Je te dis d’abandonner cette affaire, tu ne peux rien faire. »


Il ne pouvait rien faire face à un adversaire comme le père Martell et encore Alex.
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Alex semble vouloir tenir à savoir ce que j’ai après mon père. Je me rappelle de sa réaction quand il a appris que je sais que mon père est impliqué dans cette histoire, il semblait moins être partant pour m’aider sur cette affaire. Comme s’il savait quelque chose, quelque part, j’ai senti que c’est un témoin clef de cette affaire mais je n’ai jamais osé allé plus loin dans la discussion concernant mon père. Il veut savoir quelle accusation que je porte à mon père, pourquoi je suis tellement remonté après lui pendant tout ces années. « _ Normal, s’il le sait. On n’en a longuement parlé il y a quelques années… Je l’accuse d’un meurtre dont je ne lui pardonnerai jamais. Mais tu verras un jour, il comprendra ce que ça fera de tout perdre comme moi je viens de tout perdre. » Je sens mon énervement dans ma voix et il y a de quoi, vu qu’avec ce que vient de dire Alex. Je ne dis rien de plus et ça ne sert à rien de le faire avec Alex, même si mon père le sait. C’est juste une affaire de famille dont il ne ferait mieux de pas s’en mêler.
C’était le médecin légiste qui a découvert qu’Anne était enceinte, pendant que moi j’étais dans le coma ? Je soupire et ferme un instant les yeux, très agacé sur le coup. Très en colère. Pourquoi il faut que les miracles arrivent aux moments où les gens arrivent à les détruire ? Hein ? Je regarde Alex qui annonce qu’il n’a vraiment rien à voir, il a vraiment l’air d’insister, me disant qu’il n’y a aucune issue à prendre avec tout ce qui vient de se passer. Il ne savait pas pour l’accident de voiture, il tient trop à Anne et à Louise pour les inclure à mon histoire, c’est vrai… Il n’irait quand même pas faire une telle chose. Je fais un gros soupir, je ne sais plus vraiment où me donner la tête avec tout ça. Vraiment. Il a encore raison pour l’histoire de Jack Vince, je lui ai donné toutes les fausses informations pour éviter qu’il fasse une bourde en parlant à une des personnes importantes. Il n’est pas mon ennemi mais moi, quelque part je ne le sens pas. Je n’ai pas de raisons, je n’ai pas de preuves particulières. Mais je ne le sens pas. Il y a bien quelque chose dans tout ça.
Je reste silencieux pendant longtemps, je décide quelques minutes plus tard de continuer la marche. Les mains dans les poches de mon manteau « _ Je ne te fais quand même pas confiance Alex. C’est vrai que partant de là, je ne peux vraiment rien faire pour reprendre l’affaire. Surtout si je suis surveillé en ce moment, sur ce que je fais… J’ai arrêté le journalisme parce que ça ne sert à rien de continuer à travailler si je ne peux vraiment rien faire. Si je ne peux plus chercher la vérité… » une pause et je regarde le couple marcher près de nous. « _ Je ne veux plus aller plus loin que ça même. Je comprends pourquoi toi tu as arrêté de travailler dans la section nouvelle de la ville, tu as quitté la ville pour le monde entier pour éviter ce genre de situation non ? Protéger ta famille ? » Rien qu’en disant ça, je sais ce que va penser Alex.
Que je commence à abandonner petit à petit l’idée de reprendre l’affaire. Bien qu’au fond de moi, c’est hors de question. Je comprends un peu mon ancien mentor, je ne vais pas l’impliquer dans cette histoire cette fois-ci, je n’impliquerai plus personne. Y comprit Saskia qui avait été là dès le début.
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