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 Même à quarante ans on a besoin de sa mère.

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Noah S. Harper
Noah S. Harper
lama en évolution


› MESSAGES : 418
› EMMENAGEMENT LE : 07/12/2012
› AGE : 50
› STATUT CIVIL : Je suis le fils d'Eleanor Harper, une femme au grand coeur. J'ai été marié durant plusieurs année à Sophia avec qui nous avons eu un garçon : Jamie. Notre mariage prend fin lorsque l'on m'annonce son décés, je viens de découvrir il y a quelques mois qu'elle n'est pas morte. J'espère pouvoir renouer avec ma femme et redevenir l'homme bien que j'étais à ses côtés. Avec son retour j'ai découvert notre fille : Lily. Je suis également papa de la petite Maya Meyers et de Mason Stewart.
› QUARTIER : 2050 Palm Avenue avec mon fils Jamie ainsi que ma mère Eleanor.
› PROFESSION/ETUDE : Avocat - Ténor du barreau. A la tête de mon cabinet.
› DOUBLE COMPTE : Marissa I. Jefferson - Mischa S. Miller - Sawyer E. Clarks - Harper M. Carrington - Samuel N. Hamilton - Charlie Keynes - Arizona R. Donroe - Elisabeth Howard & Erin R. Preston.
› CELEBRITE : Leonardo sexy, impressionant, magique DiCaprio
› COPYRIGHT : © Bazzart & Tumblr
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MessageSujet: Même à quarante ans on a besoin de sa mère.   Même à quarante ans on a besoin de sa mère. EmptyMar 17 Mar 2015 - 19:38

Même à quarante ans on a besoin de sa mère. 809082leonardomeryl
   

Debout face à la piscine, un verre de whisky dans sa main droite, le regard plongé dans l’eau. Perdu. Perdu dans ses pensées. Des pensées noires. Il porta le verre à sa bouche, la dose de whisky disparut dans sa gorge. Il recula de deux pas, lâchant un soupir. Cette piscine serait parfaite pour en finir, mais  il  avait son fils, qui avait déjà perdu une mère alors Noah, son père ne pouvait pas faire cela. Il finit par rentrer à l’intérieur de la villa, il déposa le verre vide sur un meuble en passant avant de monter à l’étage et de s’enfermer dans son bureau. Il s’installa sur son fauteuil, passa une main dans ses cheveux avant d’ouvrir son ordinateur portable. Noah devait répondre à une multitude de mail concernant son métier, son vrai métier, celui d’avocat qu’il avait complétement abandonné et dont il ne voulait pas vraiment parler. Il avait eu la brillante idée (ou mauvaise) d’acheter un club de strip-tease, pas un endroit malfamé et dégueulasse. Non il avait voulu quelque chose de classe, certes cela restait du strip-tease et ça sentait plus l’argent et le sexe qu’autre chose mais il avait fait de cet endroit un lieu d’accueil pour une clientèle qui avait les moyens, et non pour accueillir les alcooliques du coin. Il aimait cet endroit, il aimait se retrouver dans son petit bureau, commander de l’alcool, faire passer des auditions à des danseuses… c’était étrange mais c’était ce qu’il voulait, depuis son retour seul son club avait de l’importance. Il avait mis de côté son vrai métier, ses clients et commençait à perdre en crédibilité, le ténor des barreaux devait se ressaisir mais en avait-il envie au moins ? La preuve il était censé être en train de lire ses mails et il était parti à regarder des photos, des photos du passé, des photos de Neela, de Leah… comment avait-il pu en arriver là ?

La vérité c’était que Noah était un homme perdu, un homme foutu, bouffé par des remords qu’il ne pourrait jamais calmer. Il avait fait du mal à deux femmes formidables, des femmes qui avaient besoin de quelqu’un de confiance, qui en avaient marre d’être prise pour des connes et lui il avait tout brisé. Il avait une belle vie, il s’était reconstruit, Jamie était heureux… et maintenant ? Qui était heureux ? Personne, à cause de Noah. Un salaud, une ordure, un bon à rien… voilà ce qu’il était, ce qu’il pensait être. Il aurait bien besoin de deux femmes, pour refaire surface, pour croire en l’avenir mais il ne le pouvait pas, elles le détestaient. Il n’avait parlé qu’à Neela pour le moment, c’était celle qui avait le caractère le moins facile, et autant dire que la situation était vraiment difficile. Il allait bientôt revoir Leah, il ne savait pas comment cela aller se dérouler mais il n’avait pas grand espoir. Pourquoi serait-elle plus clémente avec lui ?  Il voulait y croire, il avait toujours un espoir au fond de lui mais il n’était pas fou, il l’avait perdu et il avait toute sa misérable existence pour y penser jour et nuit. Il avait deux enfants, deux enfants qui aujourd’hui ne le voyaient pas et il voulait que cela change. Il allait devoir vivre avec le fait qu’il avait perdu l’amour des deux femmes qu’il aimait mais il ne pouvait pas vivre sans son fils et sa fille, ce n’était pas possible.

Il sursauta en entendant une porte, sûrement sa mère qui rentrait. Il ferma son ordinateur avant de se lever et quitter son bureau, il n’était vraiment pas prêt de répondre à ses mails. Il descendit les marches deux par deux avant de chercher où était sa mère. Il fallait qu’il lui parle d’un nouveau projet. Il vint à elle, lui adressant un sourire avant de lui déposer un baiser sur la joue. « Tu vas bien maman ? » Noah tentait de faire bonne figure, il s’en voulait de l’avoir laissé sans nouvelle durant tous ses mois, de lui avoir mal parlé lors de son retour, de se faire moins présent ici et de continuer à boire. Il tentait une approche en douceur, en espérant qu’elle ne reprendrait pas le sujet de l’alcool, etc… ça allait l’agacer. « Andrew a appelé, il aimerait que tu passes les voir, sa femme et lui… faut croire que tu lui manques ! » Il leva les yeux, avec Andrew, dont il était pourtant si proche, il s’était fâché, son aîné lui reprochait d’accaparer leur mère et de ne pas réussir à lâcher sa bouteille. L’appel avait été court !
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MessageSujet: Re: Même à quarante ans on a besoin de sa mère.   Même à quarante ans on a besoin de sa mère. EmptyMer 18 Mar 2015 - 10:28

Comme presque chaque jour à Huntington Beach, je me réveillai dans un bain de lumière chaude. Sensation très agréable dont je ne voulais pas m’extirper. Je n’étais cependant pas du genre à faire la grasse matinée et à vois les huit heures seize qu’affichaient mon réveil, il était temps que je me lève. J’enclenchai la radio et la chanson Geronimo par Sheppard emplit la pièce, de quoi me mettre de bonne humeur. C’est en rythme que je m’emparai de nouveaux vêtements et filai sous la bouche. Je me brossai les dents tout en chantant, ce qui n’était évidemment pas beau à voir. Me dandinant le derrière et avançant en pas chassés, je me glissai sous la douche et profitai pendant de longues minutes de l’agréable sensation de l’eau chaude sur ma peau. Rafraichie, habillée et maquillée, je descends à la cuisine. Je dispose sur le plan de travail tout ce dont j’ai besoin pour préparer le petit déjeuner, à savoir des pommes, bananes, framboises, oranges, œufs, de la farine, du lait ainsi que les ustensiles nécessaires. Ce matin, ce sera une bonne salade de fruits et des pancakes à la vanille dignes de ce nom. J’enfile le tablier et me mets tout juste aux fourneaux quand mon téléphone se met à sonner. « Allo ? » dis-je après avoir décroché. « Oh, Julia ! … hum, attends … je te mets sur haut parleur, je cuisine. » Je dépose le plat que j’avais dans les bras, décoche le téléphone que j’avais calé entre mon épaule et mon oreille et me met à chercher ce foutu bouton pour pouvoir parler à ma fille tout en ayant les mains libres. « Ah, voilà ! Tu m’entends ma chérie ? … J’espère que tout va bien ? » Entendre sa voix, bien qu’elle se trouve de l’autre côté du pays, a de quoi illuminer ma journée encore plus. Nous parlons d’elle, de ses enfants, de la boulangerie qu’elle a repris et je lui donne les conseils que je peux. Elle, comme tous les autres, me manque et ma gorge se noue quand elle vient à me poser des questions sur Noah. Est-ce que la situation s’arrange ? Que du contraire, son petit frère est le roi pour faire empirer les choses. Moi qui pensais qu’il avait touché le fond, j’étais loin de mes surprises. Au téléphone, je me concentrai pour ne pas faillir dans ma voix et que cela n’alarme Julia. Je savais très bien que si un élément de faiblesse passait, elle rappliquerait ici avec tous les autres ! Noah aurait encore plus de mal à gérer, je pense.

La discussion se termina au moment où Jamie décida de pointer le bout de son nez. Je ne lui en voulais pas de faire la grasse matinée, il avait bien raison de profiter, tant qu’il pouvait. Digne d’un ado en pleine croissance, il engloutit tout ce que j’avais préparé en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. On passa une bonne matinée à discuter de l’école, de ses copains, de ses jeux vidéos et autres choses importantes à ses yeux avant que je ne l’envoie prendre une douche. Il me demanda ensuite si je pouvais le déposer chez un ami et je l’y conduisis. Pendant tout ce temps, aucune trace de Noah –pour changer. Je soupirai, me demandant quand est-ce qu’il allait revenir à lui et reprendre son rôle de père. J’avais beau penser que le temps finirait par estomper ses blessures, en fait, plus le temps passait et plus il les aggravait. Comment en était-il arrivé à ce point de non-retour ? Comment avait-il fait pour s’enfoncer encore plus ? Comment avait-il pu s’éloigner autant de ses proches ? A vrai dire, je m’en voulais à moi-même, persuadée que je n’avais pas fait tout ce qui était en mon pouvoir pour le garder auprès de moi et e protéger. Pas toujours évident de trouver un juste milieu entre le fait de lâcher du leste pour lui laisser sa liberté et en contre partie être toujours disponible pour reprendre les choses en main dans le cas où le train déraille. J’ai toujours aimé cette image de l’oiseau que l’on tient dans sa main. Si on ouvre la paume, il s’envole et risque de tomber, si on serre trop les doigts, il étouffe et meurt entre nos mains. Il faut arriver à trouver la bonne manière de le tenir dans notre main, qu’il s’y sente bien et en sécurité. Quelle faute avais-je commise avec mon benjamin ? L’avais-je étouffé ou ne l’avais-je pas assez retenu ? J’aurais aimé que Danny soit là pour en discuter avec lui, persuadée qu’il aurait la solution au problème. Je levai les yeux au ciel en pensant à lui, cet homme qui avait été mon mari était toujours parvenu à trouver les mots justes et à me remettre sur le droit chemin, moi aussi.

Je passai l’après-midi avec Rachel et Sabrina, deux amies que j’avais rencontrées au fitness il y a quelques mois. Comme à notre habitude, on passa l’après-midi à une terrasse à siroter des cocktails, la plupart sans alcool pour moi puisque je devais reprendre le volant. Entre ragots, rêves de sexagénaires et discussions à propos de nos enfants et petits enfants, le temps passa vite. Le soleil entamait sa descente lorsque j’avais ramené mes deux amies un peu pompettes chez elles. C’est encore le sourire aux lèvres en me souvenant des folies que nous avions racontées que je passai la porte d’entrée de la villa. Je déposai mon sac sur la petite table à l’entrée avant d’aller m’asseoir dans la véranda, réfléchissant à ce que j’allais bien pouvoir faire pour le souper. Je fus surprise d’entendre un ramdam dans les escaliers, je pensais que Jamie restait chez son ami ce soir. Mon visage se teinta d’étonnement lorsque je vis Noah entrer dans la pièce et manquai d’avoir un arrêt. Depuis notre dernière discussion qui avait volée en éclat, les choses n’avaient pas grandement évoluées. « Tu vas bien maman ? » Me demandait-il vraiment comment j’allais ? Et … m’avait-il vraiment fait la bise ? Ce geste était bien le premier geste affectueux qu’il m’avait adressé depuis son retour. Je ne pus retenir un léger sourire de victoire. « Je vais bien, et toi, Noah ? » Ma question n’était pas lancée innocemment, simplement pour la lui renvoyer, non, je me souciais vraiment de lui, de ce qu’il ressentait, de comment il vivait les choses, de tout. « Andrew a appelé, il aimerait que tu passes les voir, sa femme et lui… faut croire que tu lui manques ! » S’il avait appelé à la maison, pas étonnant qu’il m’ait manquée puisque je n’y étais pas. En revanche, si Noah a su prendre le message, c’est que lui, il était là. Je me sentis en quelque sorte soulagée de savoir qu’il avait passé une partie de sa journée à la maison. Je pris l’info avec des pincettes « Peut-être qu’on pourrait y aller un jour, avec Jamie ? » Hors de question que je laisse ces deux-là seuls ne serais-ce que pour un week-end. Je connaissais mon fils par cœur, et si son comportement récent me déroutait, je savais quand-même généralement à quoi m’attendre. Je sentais qu’il n’était pas là par hasard, ayant soudainement retrouvé la raison et avoir envie de se blottir dans les bras de sa mère. Je le regardai, suspecte. « Il y a quelque chose dont tu voulais me parler ? » Cela pouvait très bien être une bonne comme une mauvaise chose, mais en tout cas, il avait quelque chose à dire.
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Noah S. Harper
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MessageSujet: Re: Même à quarante ans on a besoin de sa mère.   Même à quarante ans on a besoin de sa mère. EmptyMar 24 Mar 2015 - 15:42

« Ça va, c’est plutôt une bonne journée. » Même si il n’avait pas fait grand-chose il trouvait qu’il s’en était plutôt pas mal tiré. Depuis son retour il n’avait pas été le Noah que connaissait sa mère, il n’avait pas bien agit et il s’en voulait beaucoup. Il avait toujours été un bon fils, c’était normal, sa mère lui avait consacré sa vie, mais aussi à ses sœurs et frères. C’était une mère formidable et elle souffrait beaucoup de cette situation il le savait. Eleanor l’avait déjà aidé, elle connaissait le problème de cette addiction, elle en avait déjà fait les frais la première fois et il lui faisait à nouveau subir. Il ne méritait pas son amour. Ce n’était pas une journée sans alcool mais c’était tout de même une bonne journée, il tenait debout, il ne puait pas trop, il semblait être de bonne humeur… on avait vu pire ! Il indiqua à sa mère que l’un de ses enfants avait appelé, il s’agissait d’Andrew. L’avocat comprenait son frère, il pouvait comprendre sa jalousie face à la situation, Noah accaparé leur mère. Elle avait posé ses valises à Huntington Beach depuis plusieurs mois, de longs mois durant lesquels les frères et sœurs de Noah ne pouvaient pas avoir leur mère chez eux. Ils étaient une grande famille, unis. Ils avaient tellement vécu ensemble. Aujourd’hui ils ne se voyaient pas autant que dans le passé, ils avaient tous leurs vies, leurs familles et ils ne vivaient pas tous au même endroit. Les réunions de famille étaient rares depuis quelques années. Tout le monde avait besoin d’avoir Eleanor, c’était la mère de famille par excellence et il comprenait que son frère aimerait l’avoir à ses côtés également. Mais la situation ne le permettait pas réellement, même si Noah proposait à sa mère d’y aller seule il savait qu’elle refuserait, ayant peur de le laisser seule ici avec ses vieux démons. « Peut-être… je ne suis pas certain qu’Andrew veuille que je débarque chez lui. Je le prive de ta présence… tu pourras y aller, avec Jamie si tu veux. Je suis occupé. » Noah devait prendre du temps pour lui, tenter de vaincre cet alcoolisme, il devait prendre le temps de comprendre Neela et Leah, de comprendre ce qu’elles attendaient de lui, ce qui étaient possibles avec elles car aussi incroyable que cela puisse paraitre Noah les aimait toujours. Il devait se remettre pour pouvoir avoir le droit un jour de connaître Mason et Maya, ses enfants.

Oh bien sûr Noah avait d’autres choses pour occuper ses journées, son cabinet d’avocat qu’il délaissait. Il avait aussi sa boîte de strip-tease acheté il y a quelque mois de cela. Et il avait besoin de temps pour autre chose… D’ailleurs la question de sa mère tombait à pic ! « Oui, cela tombe bien que tu me poses la question ! » Il prit place à côtés de sa mère. « Je vais déposer ma candidature pour le poste de maire, qu’en dis-tu ? » Il avait un sourire qu’on ne lui avait pas vu depuis très longtemps, le même qu’il avait pu avoir en voyant pour la première fois son nom sur la plaque du cabinet. Il avait besoin de ce nouveau challenge, il voulait être utile, il devait s’occuper et quoi de mieux que de le faire en donnant de son temps à cette ville qui le mérite et qui plaisait tant à sa défunte femme. « Je vais avoir besoin de ton soutien… nous rentrons en campagne ! » Les Harper allaient-ils devenir les nouveaux Kennedy ? A en croire le discours de Noah ça semblait réalisable. Un candidat a besoin de sa famille, c’est vital parce que la plupart des votants ont de la famille, sont en couples, ont des enfants ou rêvent d’avoir une famille. L’Amérique a toujours marché selon un certain modèle, et durant les élections ça semblaient être encore plus importants. Le président actuel aurait-il gagné la présidentiel sans sa femme bien sous tous rapport et ses deux filles aux larges sourires ? Non. Noah avait un fils brillant et gentil, pas de femme mais une mère formidable qui avait le don de communiquer facilement et d’attirer la foule. Il était persuadé qu’elle était une bonne arme pour gagner cette bataille !

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MessageSujet: Re: Même à quarante ans on a besoin de sa mère.   Même à quarante ans on a besoin de sa mère. EmptyDim 29 Mar 2015 - 15:58

J’ai tendance à voir la vie comme un terrain de jeu sur lequel on a le droit de faire des erreurs. Le genre d’erreur qui vous fait reculer d’une ou deux cases, qui vous remet à votre place quand il faut et qui vous fait avancer quand vous le méritez. Akio Morita disait `N’ayez pas peur de faire une erreur. Mais faites en sorte de ne pas faire la même erreur deux fois.´ Il est vrai que l’on est censé apprendre de ses erreurs mais en voyant Noah, j’ai appris que c’était plus facile à dire qu’à faire. Comme si une fois embarqué dans un tourbillon infernal, les erreurs s’enchainaient et devenaient de plus en plus irrécupérables. Cependant, il ne relève pas seulement à celui qui commet les erreurs de les réparer, il importe aussi que la personne directement touchée par l’erreur de quelqu’un se mette en tête qu’il importe également d’accepter et parfois même de pardonner. Dans un cas comme dans l’autre, la démarche n’est pas facile.

Pour la première fois depuis des mois, mon fils venait vers moi. Je ne pouvais qu’apprécier ce moment, si fugace qu’il puisse être. Je n’étais pas sûre de la manière dont il gérait les choses récemment, mais il n’était plus reparti sans donner de signe de vie, je pouvais déjà me réjouir de cela. Malgré son comportement qui semble soudain raisonnable pour cette partie de la journée, je vois qu’intérieurement, il se torture lui-même, se flagellant comme si ce qu’il vivait n’était pas déjà assez accablant. Le sourire que je lui servais se voulait être celui d’une mère qui tente de rassurer son enfant. Je ne fus pas surprise qu’il décline mon invitation à se rendre ensemble chez son frère. Une porte s’ouvre, une autre se ferme. « Noah, le temps que je passe ici avec toi, c’est moi qui l’ai choisi. Et puis ils m’ont aussi eu à eux tout seuls quand j’étais à New-York. Ils peuvent bien se passer un peu de moi. » Ce que je ne pensais pas que Noah serait capable. Il était mon benjamin, le dernier à avoir quitté la maison, celui que j’avais peut-être le plus couvé, et si c’était dur de le voir prendre son envol, j’y étais arrivée et à l’époque, il ne restait plus que Danny et moi à la maison. Le voir réussir sans moi avait été ma plus grande réussite et j’étais fière de lui. Cependant, je restais persuadée que je ne pouvais pas encore le laisser seul. Mon travail avec lui était loin d’être fini. Je me sentais l’âme d’un ange gardien qui passe le temps d’arranger vos problèmes et qui finit par s’en aller quand vous n’avez plus besoin de lui.

Ce petit moment sonnait comme une petite victoire. Le voir venir vers moi pour me parler de quelque chose, c’était déjà un grand pas en avant. Mieux ne valait pas le brusquer pour l’instant et le laisser venir. Allait-il me parler de Leah ? Neela ? Ses deux bébés, ou encore de Jamie ? Peu importe le sujet de discussion, j’étais prête depuis des mois à partager ce moment avec lui. « Oui, cela tombe bien que tu me poses la question ! » Un peu d’entrain de sa part. Je souris tandis qu’il s’asseyait à mes côtés. Je me redressai et lui prêtai une oreille attentive. « Je vais déposer ma candidature pour le poste de maire, qu’en dis-tu ? » Je restai quelques instants inerte. Avalant ma salive, je clignai des yeux. Une fois, deux fois … Quoi ? Vraiment ? Je ne savais pas si je devais rire ou pleurer. Où était donc la caméra cachée ? Je marquai un temps de pause, réfléchissant, avant d’ouvrir la bouche. « Je … Pourquoi ? Pourquoi tu veux faire ça ? » Il est vrai que là, j’ai du mal à remettre les pièces dans l’ordre. Je ne m’attendais pas du tout à ce qu’il me parle de ça. « Je vais avoir besoin de ton soutien… nous rentrons en campagne ! » Il souriait. Il souriait vraiment. Donc, si je comprenais bien, les choses étaient déjà engagées. « Tu sais très bien que je vous soutiendrai toujours toi, tes frère et sœurs, mais tu ne penses pas que tu as d’autres choses à régler avant ? » C’est vrai ! Comment comptait-il s’occuper des problèmes d’une ville entière quand il n’arrive pas à gérer sa propre vie et les problèmes qu’il rencontre ? J’essaye tout de même d’y voir le positif, de trouver une alternative à la solution. Je pense que Noah est conscient de ce en quoi il s’engage. C’est un très bon avocat et il sait très certainement quelles sont les tâches et le rôle d’un maire et aussi comment agir en tant que tel. « Tu es conscient que si tu t’engages là-dedans, il y a des choses qui vont devoir changer ? » Je n’en manque pas une. La première chose à faire sera de soigner son image et donc … arrêter de boire. Après tout, pourquoi ne pas se servir de ce but qu’il s’est fixé pour essayer de retrouver le Noah d’avant ?
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MessageSujet: Re: Même à quarante ans on a besoin de sa mère.   Même à quarante ans on a besoin de sa mère. EmptyMar 31 Mar 2015 - 15:28

Eleanor avait toujours été présente dans sa vie comme celle de ses sœurs et frères, elle n’avait jamais été envahissante ce n’était pas son genre. A vrai dire Eleanor était capable de trouver un juste milieu. C’était une femme incroyable et une mère que tous ses enfants admiraient énormément. Noah était le petit dernier, celui qui reçoit toujours plus d’attention parce que les autres grandissent et délaissent leurs parents. Noah avait adoré être le petit dernier, il avait aimé cette grande fratrie et il était certain qu’avec Sophia, eux aussi auraient pu avoir la leur. Eleanor avait tellement aidé son fils, elle avait fait tellement pour lui lorsque sa défunte femme avait quitté ce monde. Un monde qui lui semblait si sombre, si noir. Ils avaient réussi à s’en sortir, à deux ils avaient été si forts. Cette fois Noah semblait ne vouloir l’aide de personne, c’était faux bien entendu, tout le monde avait besoin d’aide. Il était juste tellement mal qu’il n’arrivait plus à imaginer qu’un peu d’aide lui serait utile, il s’était enfoncé dans quelque chose, une routine malsaine, portant sa prendre croix, croyant véritablement qu’il n’était qu’une merde, qu’il ne méritait rien de bon, qu’il était mauvais, qu’il devait payer. Il s’était monté la tête tout seul durant des mois, seul, loin de ses proches, dans des endroits pauvres, des taudis, où seul l’argent sale et le sexe gouvernent. Il avait décidé de rester dans ce milieu si infâme. Sa bouteille comme seule occupation. Une bouteille qui était devenu son meilleur ami. L’alcool avait pris possession de lui. C’était diffèrent, tellement diffèrent de la première fois. Il n’avait pas fait le choix de boire pour oublier sa femme comme la première fois, il avait décidé de gouter à nouveau à l’alcool pour se perdre, pour en finir. Il était revenu. Et sa mère était toujours présente, à ses côtés. Il aurait aimé la remercier, lui dire combien il l’aimait mais pas maintenant. « Tu es indispensable pour chacun d’entre nous. » Oui, c’était cela finalement. Eleanor Harper, leur mère, était indispensable.

Noah semblait avoir enfin un objectif, enfin quelque chose qui lui permettrait de s’en sortir. Il marchait ainsi, au challenge. Il avait toujours été ainsi, il avait besoin d’un but, d’un objectif. La fac, son diplôme, son cabinet, avoir un enfant… Quand Sophia avait quitté ce monde il avait tout laissé tomber, n’accordant plus aucun intérêt à rien. Il avait guéri et il avait eu qu’un seul but, repartir à zéro avec son fils, lui offrir à nouveau une bonne vie. De là il avait repensé à de nouveau objectif, un déménagement, un nouveau cabinet puis pourquoi pas trouver l’amour… Aujourd’hui Noah avait besoin de quelque chose. Ses objectifs aujourd’hui étaient très simple, il devait se soigner, reprendre sa vie, être reconnu comme père de Maya et Mason et devenir maire. Noah aurait très bien pu simplement se remettre dans son métier d’avocat mais pas pour le moment, il n’était pas prêt. Aider les autres, c’était et ça avait toujours été son seul but dans la vie. Ce poste de maire tombait à pic, il voyait cela comme un signe. « Parce que j’aime cette ville, que je veux aider et que j’ai besoin de m’engager. » Eleanor ne semblait pas si heureuse que lui, ce qui comprenait tout à fait. « Je règle au fur et à mesure, je n’ai pas de baguette magique ! » Noah ne pouvait pas tous régler comme ça, d’un coup, il devrait prendre son temps, rentrer en cure etc… mais non il ne le voulait pas, il avait perdu assez de temps comme cela. « Bien sûr ! Je travaille là-dessus » Certains jours une voir deux bouteilles y passaient et d’autres jours il réussissait à ne pas finir la première… un petit pas pour Noah un grand pas pour tous, croyez-le ! « Je vais avoir besoin de toi, je connais beaucoup de monde et je pense avoir pas mal de soutien mais bon tu sais comment ça se passe, les médias cherchent toujours à nous salir. L’alcool, mes enfants… bref ce sont des sujets qui vont peut-être apparaître sur les journaux, j’en parlerais moi-même, je ne compte pas nier tout ceci, c’est la vérité et je veux être un bon maire. J’ai toujours été un bon avocat, j’ai toujours été franc et je ne compte pas changer. »

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MessageSujet: Re: Même à quarante ans on a besoin de sa mère.   Même à quarante ans on a besoin de sa mère. EmptyVen 10 Avr 2015 - 14:48

Pourquoi fais-je cela ? Beaucoup de personnes pourront vous répondre à ma place : parce que je suis sa mère. Je ne fais pas partie de ceux qui se servent de ce genre de phrase toute faite comme excuse, ni même de ceux qui y croient dur comme fer et ne jurent que par ça. Je fais plutôt partie de ceux qui ont dû se rendre à l’évidence : c’est vrai. Quand on devient mère, on laisse tout le reste de côté et rien d’autre au monde n’a plus d’importance que vos enfants. Enfin, à une exception prête pour ma part puisque j’ai toujours considéré mon mari comme plus important que mes enfants. Sans lui, je n’aurais pas pu en faire d’aussi magnifiques ni même pourvoir tenir le coup. Alors il entre en compte, bien entendu. Maintenant qu’il n’est plus là, ce sont eux les premiers. Eux, et leurs problèmes … Je ne me mets pas en tête de tous les résoudre à leur place, il faut aussi que la vie leur donne des leçons, mais un coup de pouce de temps en temps, ce n’est jamais de refus, pas vrai ? Et puis, j’avais jugé que la vie avait été assez dure avec Noah comme ça que pour encore en rester en dehors. Le problème, c’était que ce n’était pas à moi de décider quand tout s’arrêterait, mais bien à lui. C’était à lui de venir vers moi et de s’ouvrir, à lui de faire le premier pas en dehors du tourbillon infernal dans lequel il s’est laissé engloutir.

« Tu es indispensable à chacun d’entre nous. » Le temps d’un instant, avec ces simples paroles, j’eus le sentiment d’avoir retrouvé mon fils, l’homme qu’il était et qu’il avait toujours été. Je savourai intérieurement cette sensation. Oui, à un moment, il allait falloir que je donne de ma personne à mes autres enfants. Il est vrai que je les avais un peu délaissés ces derniers temps pour m’occuper de Jamie et accessoirement de Noah. Rien de tout ça n’était facile. Je ne fais cependant pas partir de ces mères qui ont peur que leurs enfants ne les aiment plus si jamais elles ont le malheur de ne pas les appeler une fois par jour, voire une fois par semaine. Mes enfants m’appellent quand ils veulent et moi de même. Pas besoin que ce soit un rendez-vous posé à heure fixe. Et si je dois passer plusieurs semaines sans avoir de nouvelles de l’un ou de l’autre, vous savez ce qu’on dit ? `Pas de nouvelles ? Bonne nouvelle !´ Et le fait que l’on ne m’appelle que parce qu’on a besoin de moi ne me dérangeait pas le moins du monde. Au contraire, cela prouvait qu’ils avaient encore besoin de moi de temps en temps ! Je sentais la réticence de mon Benjamin à voir son frère ou les autres membres de sa famille. Je ne pouvais pas non-plus le forcer.

Il me fit part de ses premières ambitions, de ses projets, et la première réaction que me traversa fut la peur. La peur de voir mon fils ‘engager dans quelque chose qu’il ne pourrait supporter, la peur que, ça aussi, ça le détruise. La peur de le revoir partir pour fuir. La peur qu’après avoir monté la pente que quelques pas douloureux il ne dégringole de nouveau pour en arriver plus bas que terre. Mais cette peur, je ne pouvais la traduire ni même la lui faire ressentir. Je tentai de lui poser quelques questions pour qu’il m’explique. Comment voyait-il les choses ? Devenir maire était-il vraiment envisageable pour lui ? Je me demandai quelques secondes –et si il était encore l’homme qu’il était avant, viendrait-il à voter pour un homme ayant traversé tant de choses que lui aujourd’hui ? Je l’écoutai, attentive. Je ne pouvais pas perdre une miette de ce qu’il me disait. Je ne voulais surtout pas le brusquer avec mes paroles, voilà pourquoi j’étais si consciencieuse dans les paroles que je choisissais. Oui, si il voulait s’engager dans cette voie, des choses allaient devoir changer. « Je règle au fur et à mesure, je n’ai pas de baguette magique. » `Moi non-plus, malheureusement´ En tout cas, je devais me rendre à l’évidence, cette envie de se lancer dans la candidature de maire semblait être de bonne intention. « Je vais avoir besoin de toi, je connais beaucoup de monde et je pense avoir pas mal de soutien (…) » Une partie de moi e retrouva soudain frustrée. Ne venait-il vers moi que pour cette raison ? N’étais-je qu’un pion dans sa campagne électorale. J’eus envie de rire quand il évoqua les médias. La première chose qu’il allait surement devoir faire allait être de revendre la boite de striptease. Noah ne m’en avait jamais parlé directement de cette petite entreprise dont il s’occupait en parallèle mais à Huntington Beach, tout se sait très vite.

Je n’étais pas sûre que tout ceci soit une bonne idée et j’étais terrifiée à l’idée qu’il en ressorte détruit par un nouvel échec. Mais si moi je ne le supportais pas, qui d’autre le ferait ? Ne pas le suivre aurait les mêmes effets que de lui planter un couteau dans le dos. Et qui pouvait dire que cette campagne se résoudrait par un échec ? Peut-être que justement, ce serait tout le contraire ? Puisque personne n’était devin, j’étais bien forcée de m’y engager, mais ce n’était pas tant à contrecœur que cela. La petite lampe au-dessus de ma tête s’alluma soudain. « Bien, je suis prête à te suivre et te supporter pendant ta campagne, MAIS … » J’appuyai expressément sur le mot, car oui, j’allais y poser mes conditions. « … je dois être au courant de tout. A la première chose que j’apprendrai par les tabloïdes, je ne me sentirai plus capable de te soutenir. » Noah avait l’habitude d’une mère autoritaire, je ne pense pas qu’il serait surpris par ça. Je le toisai, essayant de deviner sa réaction. « Et si tu commençais par me dire où tu étais passé ces derniers mois ? » Une chose à la fois. Je pourrais peut-être ensuite envisager de savoir pourquoi il était parti, et pourquoi pas même connaître toute l’histoire à propose de Leah et Neela.
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Noah S. Harper
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MessageSujet: Re: Même à quarante ans on a besoin de sa mère.   Même à quarante ans on a besoin de sa mère. EmptyLun 13 Avr 2015 - 17:21

Il souriait, heureux de l’entendre lui dire qu’elle était prête à le suivre. Bon sang que ça faisait du bien, qu’il se sentait si vivant. Tout semblait lui sourire depuis quelques temps. Il avait l’accord de Neela pour rencontrer leur fille si Eleanor l’accompagnait, il attendait ce jour avec impatience. Il avait fait la connaissance de Mason, son fils, c’était officiel c’était bien son fils. Il avait pu retrouver Leah, lui parler calmement, avoir son soutien et c’était vraiment agréable. A présent il avait ce projet, ça lui tenait à cœur et sa mère voulait bien le soutenir. Noah avait l’impression que le vent avait tournée, qu’il avait enfin la possibilité de réellement s’en sortir, de vraiment revenir un homme bien. Il fronça un sourcil, le mais de sa mère il avait l’habitude de l’entendre depuis des années, depuis toujours en fait. Eleanor voulait connaître tout. Tout ça voulait dire tout ? Aie. Il tiqua un peu. « D’accord. » Il n’avait pas le choix. Il ne comptait pas s’en tirer comme ça, il savait qu’un jour ou l’autre il aurait dû avoir cette conversation avec sa mère. Elle avait le droit à des explications, c’était normal. Eleanor commença par le début, c’était mieux mais pas forcément ce dont il avait envie de parler le plus. Il avait quitté le pays pour disparaître. « Je suis parti en Indonésie. » Est-ce que c’était suffisant ? Non et il savait que sa mère voulait en savoir plus. Pouvait-il réellement tout lui dire, sûrement pas. « J’ai changé plusieurs fois de pays, j’ai toujours traîné dans des quartiers pauvres, je ne sais pas pourquoi mais j’avais besoin de côtoyer la misère. » Et il l’a vu, il en a beaucoup trop vu. Ce qu’il y avait à voir là-bas n’était pas beau. Les enfants traînant dans les rues, parfois abandonnés, des jeunes filles obligé de se prostituer, la drogue vendue à côté des écoles, des hôpitaux sans médicaments, miteux… bref la misère. « Quand j’en ai trop vu, j’ai quitté tout ceci pour m’installer en Russie. J’ai fréquenté des ordures, des hommes sans scrupule, incapable d’éprouver de la compassion, de l’amour… » Il marqua une pause avant de reprendre. « Je crois que j’avais besoin de ça. Peut-être que j’ai voulu voir la misère, que j’ai eu besoin de fréquenter ses hommes capable du pire, de traiter les gens et en particulier les femmes comme des morceaux de pain pour comprendre… comprendre que je n’étais peut-être pas la pire des saloperies. » Il était clair que face à ces hommes Noah semblait être un vrai saint. Il n’en était pas un mais au moins ça permettait de comprendre qu’il y avait bien pire que lui. Ça ne l’aidait pas à aller mieux mais ça l’avait aidé à se sentir moins misérable. Il avait de la chance, beaucoup de chance et il avait mis beaucoup trop de temps à comprendre tout ceci. Oui il avait fait du mal à Neela et à Leah mais de leur amour, de leur histoire était née deux enfants. C’était ça dont il fallait se souvenir, Maya et Mason.

« Que veux-tu savoir d’autres ? » Eleanor avait sûrement beaucoup de question, elle avait passé des longs mois à attendre un signe de vie de sa part, à espérer un coup de fil, un mail, quelque chose qui l’aurait rassuré. Eleanor était si courage, avoir réussi à tenir le coup durant tous ces long mois, s’occuper de Jamie, lui faire croire que Noah lui donnait des nouvelles sans jamais fléchir. Eleanor Harper, sa mère était une femme incroyable. « Maman… merci. Merci d’avoir été là pour Jamie, d’avoir tenu. » Il était temps de lui dire.

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