HUNTINGTON BEACH ™
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 Is it still close ? HARCOOP

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MessageSujet: Is it still close ? HARCOOP   Is it still close ? HARCOOP EmptyVen 16 Jan 2015 - 16:58

« C'est sans doute la vocation du romancier, devant cette grande page blanche de l'oubli, de faire ressurgir quelques mots à moitié effacés, comme ces icebergs perdus qui dérivent à la surface de l'océan. »
the devil on red dress. ♡
Quelle angoisse. Cette page blanche qui se dressait devant Cooper était terrifiante. Il voyait le curseur de la souris immobile. La ligne du texte clignoter sans cesser, prêt à suivre son rythme. Cette ligne attendait ses ordres, elle attendait que ses doigts viennent pianoter sur le clavier. Coop’ était devant cette page blanche, à fixer sans sourciller la ligne clignoter. Il jeta un coup d’oeil sur l’horloge, où les secondes étaient en train de se défiler. Il avait acheté un nouvel ordinateur et il n’arrivait pas à s’y faire. C’était pas trop sophistiqué pour lui, mais au moins sur ce mac les jeux n’étaient pas compatibles. Ça l’empêchait de pouvoir jouer à des jeux de réseaux pour un certain temps. Le syndrome de la page blanche… C’était la bête noire des écrivains - et pour la rpgiste que je suis. Il se remis correctement droit sur la chaise et leva les mains vers le clavier. Il se mit à écrire.

Moi. Cooper Kingston.

Il fit une pause et soupira. Il laissa retomber les mains. Et observa les trois mots qui ne formaient pas du tout une phrase. Il n’y avait pas de verbe, il n’y avait rien. Cooper était coincé parce qu’il avait tellement de choses à dire, mais qu’il ne savait pas comment trier. Il était trop con, trop fier pour suivre les conseils d’Anthony qui avait été gentil avec lui pourtant. Bien qu’il a tendance à être un enfoiré qui s’était amusé à donner que des critiques négatives, qui faisaient mal. Ils étaient tous les deux différents, Cooper, lui, ce scientifique. Il avait écrit et publié un livre alors qu’Anthony n’avait pas publié un seul livre. Publié les articles journaux oui… Ce n’était pas la même chose, ce n’était pas le même domaine du tout.

Je ne suis pas foutu d’écrire une phrase correctement et le calviar. calvier. Caviar. Clavier.

« Ah putain. Ce clavier... » Il n’était pas encore habitué au clavier du mac qui était horrible. Il serra la mâchoire, l’ex-urgentiste était en train de s’énerver tout doucement. Il prit par réflexe sa tasse de café qu’il ne trouva pas à la main. Il observa derrière l’écran de son ordinateur. Il ne voyait pas la trace de sa tasse de café. Une femme arriva et déposa son café devant lui. Poop’ eut un petit geste de recul et vit une assiette de Pancake à côté de son ordinateur. Il releva la tête et fit un sourire de remerciement à la jeune patronne du lieu, Harper. L’ancien scientifique venait souvent, tout les jours à ce lieu pour boire un café et écrire. Il était devenu un habitué du lieu et que les gens le connaissent tellement bien. Sa commande était toujours pareille et le pancake… Devait-il dire était inhabituel. Il devait bien manger, il était à ce lieu depuis ce midi et il n’avait pas mangé quoi ce que ce soit. Il était resté devant cet ordinateur à fixer cette page blanche de Pages. Sans faire autre chose à côté. Il prit sa fourchette et mangea le pancake, sans quitter son ordinateur du regard.

Moi. Cooper Kingston. Je suis venu à Huntington Beach pour essayer de tourner la page, mais je ne peux pas tourner une page blanche. Il faut qu’elle soit remplie de mots. J’ai effacé les mots, des parties de mon histoire et je ne suis pas honnête avec qui ce que ce soit. Je ne l’ai jamais été depuis longtemps.

Ou.

Moi. Cooper Kingston. Autrefois j’étais très connu par tout le monde parce que j’étais très social, avec une envie irréfutable d’aider les autres. Je n’ai jamais eu du mal à construire les relations. J’ai toujours cru que c’était si facile, je dis ça parce que je n’avais jamais détruit auparavant. Ces dernières années, j’ai l’impression que j’ai plus détruit que construit.

Il ne pouvait pas écrire sans se focaliser sur lui. Il n’arrivait pas à faire un plan. Il n’arrivait pas à suivre les conseils d’Anthony sur comment écrire un putain de livre à la con. Il n’arrivait pas à gérer son éditeur qui allait le poursuivre en justice parce qu’il n’avait pas respecté les délais. Le jeune homme soupira et prit sa tasse de café pour en boire un peu. Il ne pouvait pas écrire. Les mots l’avaient quittés et il était dans la merde.

***

Il regarda l’heure sur son mac. D’un geste Cooper referma l’écran sur l’ordinateur et mit son mac dans son sac. Il redressa son sweat qui n’était peut-être pas trop approprié au climat Californien, mais il n’arrivait pas à se défaire du climat de Boston. Enfin. C’était l’heure de fermeture et il était le seul client. Comme d’habitude le dernier à partir ! Il prit la tasse de café et l’assiette dans ses mains après s’être relevé pour se diriger vers le comptoir. Il les déposa et fit un sourire à Harper. Il s’était penché un peu pour signaler sa présence. Quand elle arriva vers lui. Il essaya de compter combien de tasse de café il avait consommé dans la journée. « Ça fait combien en tout ? Je ne me rappelle plus exactement combien de café j’ai consommé, mais je sais que j’ai pris un pancake. » Il sourit. « Il était très bon. »   




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› STATUT CIVIL : En couple avec la belle Callie Sorensen, cependant personne n'est au courant de cette relation. Je cache à tout le monde mon homosexualité...
› QUARTIER : Presidente Drive dans la villa familiale avec ma soeur Casey. Notre mère vit à New-York depuis quelques temps, notre soeur aînée Madison nous rend rarement visite tandis que notre frère Devon est actuellement en prison.
› PROFESSION/ETUDE : Je dirige le café Hometown, j'aime les gens & je pense qu'il n'y a rien de mieux qu'un café pour favoriser les rencontres & écouter les gens.
› DOUBLE COMPTE : Marissa I. Jefferson - Mischa S. Miller - Noah S. Harper - Sawyer E. CLarks - Samuel N. Hamilton -Charlie Keynes - Arizona Donroe & Elisabeth Howard
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MessageSujet: Re: Is it still close ? HARCOOP   Is it still close ? HARCOOP EmptyVen 23 Jan 2015 - 21:11


    Accroupit, le regard posé sur son four elle observait ses nombreux cookies qui montaient tout doucement. La cuisine, elle adorait ça, elle n’aurait jamais pu travailler dans un restaurant puisqu’elle trouvait que le côté humain n’était pas le plus présent dans ce milieu. Elle préférait son café, les gens pouvaient se poser, parler, lire… Ils avaient toutes sortes de boissons à leur disposition et de quoi se restaurer rapidement. Harper adorait passer des heures dans sa cuisine qui se trouvait à l’arrière de son café, elle aimait bien tester des choses et lancer de temps à autre des dégustations pour voir si ça pouvait plaire ou non. Elle se releva attrapant des petites de chocolat qu’elle insérait dans une pâte pour des muffins, et elle continuait ainsi durant plusieurs heures avant l’ouverture. A l’ouverture elle prenait place derrière son comptoir, elle enfila un petit tablier au couleur de son café avec le nom sur le devant. Les premiers clients arrivaient, des clients souvent pressé puisque le matin ils venaient surtout chercher une boisson chaude et une gourmandise avant de se rentre à leur travail. Le midi ils revenaient souvent pour prendre un sandwich sur la petite terrasse, ça marchait bien le midi surtout avec les petites formules qu’elle avait créé il y a quelques mois. Le wrap était ce qui marchait le mieux depuis quelques temps. Les étudiants aimaient bien y passer du temps, elle les observait les livres ouvert en vrac, leurs conversations qu’elle trouvait toujours très drôle.

    Comme toujours elle avait son petit habitué, Cooper, le nez sur son écran d’ordinateur à attendre. Elle l’observait, passer près de lui pour servir les autres clients à table et jeter un coup d’œil sur l’écran ne voyant jamais rien et quand elle voyait quelques mots il finissait toujours par être effacé ! Harper n’était pas capable d’écrire, rassurez-vous elle savait écrire, seulement elle n’avait pas ce don qu’avait les écrivains et c’était ce qu’elle admirait chez eux. Ils pouvaient vous transporter dans un autre monde, vous faire croire à tout et vous aider. Parfois les livres vous permettaient d’avancer. Cooper ne voyait pas les heures passer quand il était ici, il enchaînait les cafés et Harper lui déposait un pancake tout juste sorti de sa cuisine. Elle aimait prendre soin des gens, et ces petits habitués comme le jeune homme elle les chouchoutait. Ils n’avaient pas qu’une relation client/serveur, ils s’étaient parfois perdus dans les bras de l’un et de l’autre. Une relation sans prise de tête, qui faisait du bien aux deux car quoi qu’on en dise les gens avaient besoin de ça, d’un peu de tendresse mais aussi de sexe, le sexe ça fait du bien et Harper n’avait pas honte de le dire, haut et fort si il le fallait !

    La fin de la journée était terminée, Harper était fatigué. Elle rêvait d’un bain bien chaud, un fond de musique en accompagnement et pourquoi pas une bonne pizza qu’elle commanderait juste après pour s’affaler dans son canapé. Elle saluait ses deux employés leur souhaitant une bonne soirée, se dirigeant vers Cooper qui allait quitter le café en tant que bon dernier comme souvent. Elle attrapa la feuille où se trouvait le détail de la commande du jeune homme. « Je pense sérieusement que je vais créer un mur avec les records des habitués du café… je sais déjà qui sera le grand vainqueur du nombre de café prit par jour. » Elle lui adressa un sourire. « Huit café… le pancake c’est un cadeau de la maison ! » Elle retirait un café de la facture, c’était un bon client elle pouvait bien faire cela pour lui. « Demain tu vas goûter à mes nouveaux muffins ! Chocolat, caramel… » Elle semblait se régaler rien qu’à le dire.
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MessageSujet: Re: Is it still close ? HARCOOP   Is it still close ? HARCOOP EmptyDim 25 Jan 2015 - 23:50

« C'est sans doute la vocation du romancier, devant cette grande page blanche de l'oubli, de faire ressurgir quelques mots à moitié effacés, comme ces icebergs perdus qui dérivent à la surface de l'océan. »
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Huit cafés ?! Cooper était surpris à l’annonce. « Je ne pensais pas que j’en ai autant consommé. » Quand il était plongé dans ce qu’il avait à faire, il ne faisait pas attention à ce qu’il faisait. Il était surpris, parce qu’il avait eu l’impression d’en avoir consommé que la moitié. Il sourit et fit un petit rire nerveux. Il détourna le regard pour observer la table et sa place où il a été pendant toute la journée. Il rigola encore un petit peu. « Ça va inciter aux clients d’en commander plus. J’aurai un prix à chaque fois que je gagne ? » C’était une question rhétorique, parce qu’il savait qu’il avait gagné un pancake, qui était délicieux. « Demain tu vas goûter à mes nouveaux muffins ! Chocolat, caramel… » Alors que le prix venait de s’afficher, Cooper imaginait très bien à quoi pouvait ressembler les muffins, mais le goût restait toujours indescriptible pour lui. Il lui tendit le billet de dollars « Garde la monnaie. » s’enquit-il d’ajouter parce qu’il se doutait que la jeune blonde avait dû retirer un café de la facture, l’ancien urgentiste avait vite fait le calcul du prix et le billet qu’il venait de donner correspondait presque exactement au prix des huit cafés. Son sourire disparut petit à petit, quand il se rendit compte qu’il ne viendrait probablement pas demain.

Chaque jour, il était hanté. Chaque jour il se demandait s’il ne devrait pas retourner à Boston, pour devoir régler ses affaires qu’il avait laissé en suspend. S’il devrait revoir sa famille, son frère, sa soeur. Chaque jour, il repoussait son départ au lendemain. Il ne voulait pas revenir à Boston, il ne voulait pas retrouver son loft vide. Sans Meghan. Les mots étaient partis en même temps qu’elle, il ne pouvait plus écrire. Il serra la mâchoire, prenant une expression grave. « Je ne sais pas si je reviendrai demain… Je dois retourner à Boston, reprendre les affaires que j'ai laissé en suspend. » On voyait qu’il n’en avait pas envie. Il n’avait surtout pas envie d’affronter son éditeur. Il n’avait pas envie de retrouver son appartement vide, il n’avait pas envie de se retrouver tout seul. Il ne savait plus quoi faire, mais il ne pouvait pas rester chez Ally encore plus longtemps. Il ne pouvait pas rester là à squatter le canapé encore pour le restant de l’année. Il soupira et secoua la tête. «  Je pense que je vais rester un jour de plus… » il sourit un petit peu «  Juste pour goûter tes nouveaux muffins. » il était sincère dans ce qu’il venait de lui dire, il voulait goûter les nouveaux muffins. Continuer à sourire encore un peu. Continuer à déambuler dans la plage comme les autres soirs. Ally était de garde, les morts n’attendaient pas se plaisait-elle à dire.

Coop’ était partagé dans ses actes. Il se demandait s’il avait bien fait d’être venu ou plutôt il aurait dû rester. Depuis qu’il était venu, il avait fait plusieurs rencontres. Des rencontres qu’il ne regrettait pas, qu’il gardait un bon souvenir. Excepté celui avec Anthony qui se plaisait à critiquer son livre, à dire qu’il n’avait pas vraiment aimé. Qu’un scientifique n’avait pas à publier un livre d’un tel calibre. C’était réservés aux artistes, aux genres qui avaient étudié la littérature. L’ancien interne regarda Harper en train de préparer à fermer la boutique. Il ne savait pas s’il pouvait oser de le lui demander, mais après. Il ne sera peut-être plus vraiment là. « Est-ce que tu as lu mon livre ? » Il voulait savoir son avis, il voulait savoir si elle était d’accord avec Anthony alors qu’elle ne lui avait jamais parlé de façon personnel.




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MessageSujet: Re: Is it still close ? HARCOOP   Is it still close ? HARCOOP EmptyLun 2 Fév 2015 - 19:33


    « Tu crois ? » Quoi de mieux que des récompenses ! Après tout quand on y pensait Cooper n’avait pas réellement tort, depuis toujours les gens étaient un peu comme des ânes qui marchaient grâce à une carotte. Etant petit il fallait avoir des bons points ou une image pour être récompensé, sans oublier tous les parents indignes qui ont fait croire à leurs enfants que le père Noël existait et donc qu’il fallait être sage pour avoir ses cadeaux ! Quand on était adulte ce n’était finalement pas mieux, combien étaient-ils à se jeter sur tel magasin parce que la carte de fidélité vous promettait telle chose… finalement instauré un tableau d’honneur dans son café ne serait pas une mauvaise chose mais ça perdrait peut-être son charme. « Bien sûr, une bonne ristourne ! » Elle lui adressa un large sourire. La jolie blonde était déjà du genre à lui faire des petits prix, évidemment elle pouvait bien lui faire un bon prix ou lui offrir quelque chose pour le remercier de sa fidélité. Peut-être que la jeune femme se le permettait parce que son café tournait bien, elle avait remporté un franc succès et tant mieux car elle n’aurait jamais su quoi faire de sa vie sans ce café. La jeune femme compta les billets que venaient de lui donner Cooper, elle arqua un sourcil avant de jeter un regard sur le jeune homme comprenant tout de suite qu’il avait également comprit ce qu’elle avait fait. Elle était limite embêté, mais encaissa l’argent sans rien dire.

    Cooper étant le dernier et l’heure étant arrivé de fermer le café elle prépara sa caisse, imprimant un ticket qui annonçait la somme gagné dans la journée. Elle recompterait tout de même sa caisse, comme tous les soirs, une erreur de caisse pouvait arriver. Elle releva la tête de l’écran en entendant le jeune homme lui annonçait qu’il ne serait sûrement pas là demain. C’était étrange, très étrange mais ça l’embêtait. Cooper était toujours là, il faisait limite parti du décor et Harper avait du mal à imaginer sa journée sans la visite de Cooper. « Tu comptes y rester longtemps ? » Il ne semblait pas très heureux de se rendre à Boston. Généralement quand on disait qu’on avait des affaires en suspend ce n’était jamais très bon signe. Un petit sourire apparut sur le visage de la jeune femme. « Je peux te les faire goûter en avant-première si tu veux… enfin il faut attendre une bonne heure avant que ça soit prêt ! » Ce n’était pas un rencard même si c’était en quelque sorte une invitation, pour la jolie blonde c’était surtout l’occasion de lui faire goûter ces nouveaux muffins, de les faire devant lui et pourquoi pas passer un peu de temps à discuter de tout et de rien.

    Les auteurs, ils étaient un peu comme des acteurs. Ils vivaient avec un doute, une anxiété permanente qui ne devait pas être bonne pour leur cœur. Ils vivaient généralement dans un monde bien à eux, ils avaient toujours peur que leur livre ne plaise pas, qu’ils soient incapable d’écrire quoi que ce soit et de ce fait ils avaient inventé le syndrome de la page blanche ! Cooper passait sa journée devant son ordi à taper des mots qu’il finissait par effacer… il y avait un problème quelque part. « Bien sûr ! Je compte bien mettre tous tes livres dans ma bibliothèque ! »


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MessageSujet: Re: Is it still close ? HARCOOP   Is it still close ? HARCOOP EmptyLun 2 Fév 2015 - 21:51

« C'est sans doute la vocation du romancier, devant cette grande page blanche de l'oubli, de faire ressurgir quelques mots à moitié effacés, comme ces icebergs perdus qui dérivent à la surface de l'océan. »
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« Tu crois ? » Cooper hocha la tête, sûr de lui et avec ce qu’il venait de dire. C’était vrai, les gens feraient tout pour gagner et peu importait les moyens. Cooper était sans doute une des personne qui ferait tout pour gagner quelque chose. Surtout, mais surtout de l’argent en premier temps. Il n’était pas riche et ni pauvre, mais les moyens commençaient à s’amoindrir, il ne pouvait pas compter sur ses parents. Il n’avait plus personne sur qui compter financièrement et il était bien assez embêté. Coop’ n’avait pas le choix de devoir venir voir ses parents, parce qu’il ne pouvait pas avoir un petit boulot à côté pour essayer de financer sa vie. Il ne trouverait pas du tout un boulot de toute façon et il était un peu trop fier pour devoir faire ceci. Pour ne pas dire qu’il ne se sentait pas capable de savoir faire quelque chose. Il avait encore son éditeur à semer, donc un livre à écrire ! Il venait de lui dire après avoir donné de l’argent à la jeune gérante du café Hometown qu’il devra rentrer à Boston le lendemain. Il ne pouvait pas rester longtemps à Huntington Beach et laisser ses affaires en suspend ainsi comme ça. Coop’ s’était rendu compte qu’il n’en avait jamais rien dit à Harper, du décès de sa fiancée, de son métier de rêve qu’il ne fera pas. De ses parents qui ne voulaient plus le voir. Sur le coup, il voulait tout lui dire, mais il s’abstint de le faire parce qu’il savait au fond de lui que ça la ferait fuir. Qu’elle ne voudra plus lui parler, qu’elle le regarderait différemment. Personne ne pouvait imaginer ce qu’était réellement Cooper. « Tu comptes y rester longtemps ? » lui demanda-t-elle, ça avait l’air de l’embêter de ne plus le voir dans les alentours. C’était avec un petit sourire triste et en haussant les épaules qu’il s’était mis à répondre. Il n’avait vraiment pas envie d’y retourner, il n’avait pas envie de reprendre l’avion. Au départ, il ne pensait pas que ça lui ferait du bien de changer d’air, d’aller voir ailleurs. « Je peux te les faire goûter en avant-première si tu veux… Enfin il faut attendre une bonne heure avant que ça soit prêt ! » Poop haussa les sourcils assez surpris par la proposition de cette jeune gérante, mais au fond il était touché. « J’ai tout mon temps devant moi. » avoua-t-il sans réfléchir si ça ne gênait pas Harper, mais si elle l’avait proposé, ça ne devait pas la gêner. Puis, il n’avait pas grand chose à faire, que de rester devant son ordinateur à essayer de combattre en vain le syndrome de la page blanche. Cooper tenait à goûter ces nouveaux muffins, d’essayer de profiter de la compagnie pour penser à autre chose. Il sautait sur cette occasion et il ne savait pas si cela se voyait. Il attendit que la jeune femme finisse de compter la caisse avant de pouvoir l’inviter à la suivre.

Puis naturellement, Cooper demanda à Harper si elle avait lu son premier livre. Parce qu’il se doutait, parce qu’Anthony lui avait dit que c’était un livre qui n’était pas meilleur, qui se lisait pour certains. Pas pour lui en tout cas, il n’avait pas réussi à mémoriser le titre même. « Bien sûr ! Je compte bien mettre tous tes livres dans ma bibliothèque ! » Il sourit légèrement et baissa un peu les yeux, légèrement gêné. « Parce que récemment j’ai eu un avis d’Anthony. Tu vois la personne qui s’assied à la même table que moi et qui écrit. Il a lu le livre et il n’a pas vraiment aimé… » il lâcha un soupir après avoir repensé aux paroles de l’ancien journaliste « Je ne suis même pas sûr d’être capable de pouvoir écrire un second livre. » annonça-t-il un peu trop brutalement.




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MessageSujet: Re: Is it still close ? HARCOOP   Is it still close ? HARCOOP EmptyMar 10 Fév 2015 - 19:30


    Son bain et sa pizza allaient attendre, la soirée prenait une tournure non prévue et franchement ça lui plaisait. Harper aimait bien le jeune homme, il était son habitué préféré et pas seulement. Un homme et une femme ça ne donnaient jamais une grande amitié, il fallait avoir les pieds sur terre et se mettre en tête que ce n’était pas possible l’amitié entre les deux sexes. Même Dawson avait craqué pour Joey ! La jeune femme et Cooper étaient du genre à coucher ensembles de façon très occasionnelles, aucuns engagements émotionnelles ce qui plaisaient bien à la jolie blonde. Le célibat semblait être fait pour elle, si jamais il y avait une association des célibataires elle voulait bien prendre la direction car ça la connaissait bien. Oh je sais ce que vous vous dites, comment est-ce possible ? Harper se posait la même question sur tout quand elle croisait cette imbécile de Crystal Jenkins qui était mariée avec un dieu grec tombait du ciel et qu’elle avait une petite fille tout mignonne. Et pourtant Crystal n’était pas vraiment gâté par la nature côté physique et son cerveau ne s’était jamais réellement développé. C’était injuste ! Harper ne voyait pas ce qui n’allait pas chez elle ! Tout ça pour dire qu’au final elle se retrouvait dans les bras d’un type comme Cooper, sexy et sympa comme tout mais qui ne serait jamais son mari.

    La jeune femme s’activa, comptant rapidement sa caisse à voix haute sinon c’était foutu. Si elle commençait à compter ses billets dans sa tête elle finissait toujours pas s’y perdre à un moment donné. Elle rangea les billets dans une grande enveloppe avant de tapoter sur l’écran de sa caisse pour tout valider qu’elle puisse fermer comme il se devait. Elle attrapa son enveloppe quitta son comptoir pour fermer l’entrée du café. « Tu vas voir l’envers du décor ! » Elle avança jusqu’à une porte battante qui était aussi magique que la porte de la chocolaterie de Willy Wonka selon Harper ! « Oh oui je vois, il frôle souvent un accident avec son café. » Harper n’aimait pas la façon de parler d’Anthony, monsieur je sais tout l’agacer parfois. Pourtant elle l’appréciait sauf quand il se permettait de critiquer le travail de Cooper, il poussait un peu trop selon la blonde. « Tu as intérêt d’écrire ce second livre car je n’aie plus rien sur ma table de nuit ! Qu’est-ce qu’il reproche exactement à ton livre ? » La cuisine était presque aussi grande que le café, au début la jeune femme avait pensé à agrandir son café mais finalement elle avait besoin de sa grande cuisine, au moins ses employées et elles, avaient assez de place pour cuisiner. « Je reviens » Harper lui adressa un sourire disparaissant derrière une porte qui donnait sur une petite pièce dans lequel se trouvaient son bureau et le coffre où elle déposa son enveloppe. Elle revint rapidement vers Cooper. « Je te sers quelque chose ? » Harper était toute souriante, peut-être même plus qu’en temps normal, ça lui faisait plaisir de partager un moment avec Cooper et de lui montrer un peu de sa passion.

    La jeune femme mit son four à chauffer, sortant une plaque à cuisson qu’elle déposa sur son plan de travail. Elle ouvrait des placards, attrapait de la farine, du sucre, des œufs et compagnie. Harper s’arrêta, Cooper n’allait peut-être pas la regarder, ça allait être long pour lui. « Tu sais cuisiner ? » Une main sur sa taille elle se demandait si il cuisinait ou non, souvent on aimait à croire qu’un homme était incapable de se préparer un œuf.
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MessageSujet: Re: Is it still close ? HARCOOP   Is it still close ? HARCOOP EmptyJeu 12 Fév 2015 - 21:23

« C'est sans doute la vocation du romancier, devant cette grande page blanche de l'oubli, de faire ressurgir quelques mots à moitié effacés, comme ces icebergs perdus qui dérivent à la surface de l'océan. »
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Il observa Harper compter les billets à voix haute, il essayait de se voir comme vendeur, à compter l’argent de la caisse comme elle le faisait et il n’y arrivait pas vraiment. Cooper avait beau être un scientifique, mais il était aussi un artiste. Il ne se voyait vraiment pas à faire un métier de bas étage, bien que ça pourrait peut-être le rendre heureux. Il avait grandi dans une famille aisée et il avait beau regarder derrière lui, Coop’ pouvait se rendre compte comment il avait pu chuter. Harper montrait qu’elle était heureuse dans ce qu’elle faisait, mais elle n’avait pas eu la même vie que lui. Il se sentait égoïste de penser ainsi comme ça, elle avait de la chance qu’elle n’avait pas les pouvoirs de lire dans les pensées. Parce qu’elle aurait vraiment pas aimé ! Elle ne lui aurait pas laissé l’occasion d’aller voir l’envers du décor comme elle aimait visiblement bien le dire. Il sourit à cette remarque et la suivit en redressant un peu son sac qui contenait son ordinateur. Ils entrèrent donc dans la cuisine et Coop’ se mit à détailler la grande pièce, impressionné. Il n’était pas un grand cuisinier, il n’avait jamais eu la passion de la cuisine, mais il ne pouvait pas s’empêcher d’apprécier la vue.

Ils discutaient de son livre, ensuite d’Anthony. Il le détailla à Harper, mais il se doutait pas qu’elle pouvait facilement se souvenir de lui, parce qu’elle n’avait pas vraiment eu de mal à se souvenir de ses clients en général. « Oh oui je vois, il frôle souvent un accident avec son café. » Cooper sourit et se retint de rire à cette remarque. Il imaginait totalement la scène, le café qui se renversait sur Anthony. « Tu as intérêt d’écrire ce second livre car je n’ai plus rien sur ma table de nuit ! Qu’est-ce qu’il reproche exactement à ton livre ? » Son sourire disparut à la seconde phrase et haussa les épaules. Il déposa son sac à côté de la porte battante. « Que je n’écris pas sur le bon sujet. Il trouve que ce n’est pas vraiment mon bon style. Qu’il a l’impression de lire une histoire de Calimero, qui remonte un peu trop vite la pente pour tourner la page. » Il vérifia si son sac n’allait pas tomber, parce qu’il en avait déjà marre des ordinateurs qui se faisaient démolir ! « Mais il a beaucoup aimé les mots, c’est ce qui a carrément sauvé mon premier livre me dit-il. » Il prit un air peu convaincu et soupira « Puis, je suis tellement désespéré que je n’ai pas vraiment le choix d’accepter son aide. Il a de l’expérience et des connaissances dans le monde littéraire, il saurait écrire un livre en deux semaines. » L’avait-il vraiment fait ? Non, mais à croire qu’il était un ancien journaliste qui avait eu un accident de voiture, il a dû écrire un bon nombre d’article et Coop’ l’avait déjà lu. Il voyait déjà la différence entre ne pas avoir un sujet et avoir un sujet, cela changeait énormément le style d’écriture. Ça énervait l’écrivain, mais Tony avait peut-être raison dessus et c’était ce qui l’avait poussé à accepter son aide malgré qu’elle soit brutale.

« Je reviens » « D’accord. » fit-il en reprenant le sourire, il reprit finalement son sac et le déposa sur une table en faisant attention à bien vérifier s’il y avait bien quelque chose dessus. Il enleva son blouson aussi, parce qu’il commençait à faire plus chaud que d’habitude. Il n’allait pas sortir dans les prochaines minutes. Il commença à avoir faim que soif maintenant, à force d’avoir bu que du café pendant toute la journée et a manger que seulement un pancake, ça faisait déjà des ravages ! « Je te sers quelque chose ? » Il se retourna vivement vers elle, reprenant le sourire. « Non merci. » Il voyait Harper avec un grand sourire, préparer le terrain de cuisine. Il l’observa tranquillement en s’approchant un peu vers elle, les bras croisés « Tu sais cuisiner ? » Il haussa les sourcils, surpris. «  Heu… Oui… Quand on vit seul, on apprend à cuisiner malgré soi. » À tout faire cramer au départ ? Non, Coop’ avait fait attention et restait toujours près de la cuisinière quand il préparait un repas. Depuis qu’il n’était plus dans la médecine, il avait pris l’habitude de préparer des repas pour Meghan quand elle rentrait de garde. « En quoi je pourrai t’aider ? J’avoue que je n’ai jamais cuisiné les muffins. » et c’était malheureusement vrai. Coop’ ne faisait jamais de dessert, il n’en faisait jamais avec sa famille. C’était Spencer ou sa soeur qui avaient eu ce privilège.



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› QUARTIER : Presidente Drive dans la villa familiale avec ma soeur Casey. Notre mère vit à New-York depuis quelques temps, notre soeur aînée Madison nous rend rarement visite tandis que notre frère Devon est actuellement en prison.
› PROFESSION/ETUDE : Je dirige le café Hometown, j'aime les gens & je pense qu'il n'y a rien de mieux qu'un café pour favoriser les rencontres & écouter les gens.
› DOUBLE COMPTE : Marissa I. Jefferson - Mischa S. Miller - Noah S. Harper - Sawyer E. CLarks - Samuel N. Hamilton -Charlie Keynes - Arizona Donroe & Elisabeth Howard
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› COPYRIGHT : © Angel Dust.
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MessageSujet: Re: Is it still close ? HARCOOP   Is it still close ? HARCOOP EmptyMer 25 Fév 2015 - 18:36


    « Je vois… peut-être que ça va trop vite sur certains passages mais j’aime ton style et j’ai vraiment dévoré ton premier livre. » Elle lui adresse un sourire, sincère. « Si il le pouvait il l’aurait fait, je crois surtout que monsieur Anthony se croit un peu trop puissant, il a dû être fan de Batman ou Superman dans son enfance ! » Harper ne doutait pas qu’il pouvait avoir des connaissances dans le domaine mais elle n’aimait pas sa façon de faire et c’était ce qui agaçait la jeune femme à chaque fois qu’elles observaient les deux hommes ensembles. La jolie blonde appréciait Cooper, elle le trouvait charmant, gentil et il avait quelque chose de sensible qui attire forcement les femmes. Anthony aussi avec quelque chose, dans son regard surtout, un petit quelque chose qu’elle ne pouvait pas expliquer mais le gros problème avec ce dernier c’était qui l’irritait un peu trop souvent. Quand elle disait qu’il avait manqué de se faire renverser du café sur lui ce n’était pas une blague, elle lançait à chaque fois un regard noir assez menaçant comme si ça pouvait le faire taire. Peut-être que Cooper n’écrivait pas sur le bon sujet, peut-être qu’il tenait tellement à écrire quelque chose qu’il n’agissait pas de la bonne façon, si Anthony pouvait l’aider tant mieux mais si c’était pour lui faire du mal autant boire son café en silence !

    « Oh tu sais mon frère optait toujours pour les fast-foods, le chinois et livraison du même genre. » Elle eut un petit rire en repensant aux nombres de fois où elle voyait débarquer un livreur chez eux. Malheureusement elle n’était plus prête de revoir un livreur ni même son frère chez eux. Devon lui manquait terriblement, elle tenta de faire abstraction de tout ceci, si elle pensait à lui elle allait se morfondre ou alors se lancer dans une guerre sans fin. Elle devait profiter de sa soirée avec Cooper. La jeune femme sortit un saladier et se munit de son fouet magique avant de vérifier que tous les ingrédients étaient bien présents. « Il n’est jamais trop tard pour apprendre et je te nomme sous-chef… ce qui est vraiment pas mal comme titre crois-moi ! » Elle se mit à rire, un rien pouvait la faire rire de toute façon. « Bien… je mets les œufs et… le sucre, voilà tu peux mélanger s’il te plaît ? » Elle ajouta les œufs puis le sucre avant de lui tendre le fouet en lui adressant un sourire. Elle l’observait mélanger le contenu du saladier, se saisissant des autres ingrédients lorsqu’il termina de tourner. Elle ajouta un yaourt, farine et levure lui faisant signe de reprendre le fouet commençant à verser doucement de l’huile. Laissant Cooper à son poste, elle se dirigea vers le micro-onde pour faire fondre le chocolat qui finit quelques minutes plus tard dans le saladier toujours sous les mains de l’écrivain. Quand la texture fut bien homogène la jeune femme posa sa main sur celle de Cooper pour qu’il cesse. « Première partie terminée, autant dire qu’on en a fait une bonne partie d’ailleurs. » Elle lui adressa un sourire avant d’avancer dans la cuisine, se saisissant des moules à muffins qu’elle déposa par la suite sur la plaque. Elle mit sa main dans la farine, prenant la parole « Certains mettent du beurre pour éviter que ça colle ou que ça brûle mais franchement il n’y a rien de mieux que la farine ! » Oui Harper était en train de faire un cours de cuisine en direct à Cooper. Dispersant la farine dans les moules elle attrapa une cuillère à dessert qu’elle tendit au jeune homme. « A toi l’honneur de remplir les moules, il faut en mettre quasiment juste qu’à la moitié ! » Surveillant le jeune homme pour son premier muffin elle finit par le laisser quelques instants se dirigeant de l’autre côté où elle sortit d’un placard un grand bocal contenant du caramel salé fait maison. Elle revint aux côtés du jeune homme le laissant terminer sa préparation. « Je crois que je vais t’employer ! » Elle rit à nouveau, avant de commencer à verser une petite cuillère de caramel dans les moules préparés par Cooper, le suivant ainsi jusqu’au dernier. « C’est le moment le plus crucial, il faut absolument que le caramel se retrouve au milieu du gâteau, franchement aucun client n’a envie de voir son caramel au fond de son muffin ! » Elle versa sur le premier muffin un peu de chocolat, deux bonnes cuillères à vrai dire, elle tendit la cuillère au jeune homme pour qu’il termine.
    Une fois terminé, la jeune femme enfourna le tout au four. « Voilà, il ne reste plus qu’à attendre un petit quart d’heure ! » Elle trempa son doigt dans le restant du saladier, dégustant le chocolat. « Hummm… le meilleur moment selon moi ! » Depuis son plus jeune âge dès qu’un gâteau était en préparation Harper ne pouvait s’empêcher de venir à la fin pour goûter le restant. C’était son petit pêché mignon.
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MessageSujet: Re: Is it still close ? HARCOOP   Is it still close ? HARCOOP EmptyVen 27 Fév 2015 - 18:07

« C'est sans doute la vocation du romancier, devant cette grande page blanche de l'oubli, de faire ressurgir quelques mots à moitié effacés, comme ces icebergs perdus qui dérivent à la surface de l'océan. »
the devil on red dress. ♡
Cooper sourit à la réponse qui était sincère chez Harper. C’était ce qu’il aimait chez elle. Elle était quelqu’un qui aimait les gens et qui prenait un grand plaisir à les servir. À les chouchouter à sa façon. « Si il le pouvait il l’aurait fait, je crois surtout que monsieur Anthony se croit un peu trop puissant, il a dû être fan de Batman ou Superman dans son enfance ! » Il sourit à l’image qu’Harper avait d’Anthony et ça le fit rire quelques secondes plus tard. « Oui. Il se croit supérieur à moi, parce que je n’ai pas fais des études de littératures comme lui. Ça doit l’énerver de me voir avoir réussi à écrire un livre. » C’était ce qu’il essayait de se dire. Pour se consoler, pour supporter le journaliste aux méthodes brutes. Coop’ ne savait pas dans quoi il venait de s’embarquer, mais il sait d’une certaine manière qu’il y avait au moins quelqu’un qui l’encourageait et qui lui donnait des outils pour mieux écrire le livre. Ce satané second livre… L’écrivain ne savait pas de quoi ça allait traiter, il n’en avait vraiment aucune idée. Il avait pensé à une histoire banale, mais elle ne ferait s l’affaire. Il pensait faire la suite de son premier livre, mais il l’avait clôturé et généralement les seconds livres étaient moins bons que les premiers. Alors il préféra ne pas y retoucher.

« Oh tu sais mon frère optait toujours pour les fast-foods, le chinois et livraison du même genre. » Cooper sourit à nouveau à cette belle image. Harper devait penser que les hommes ne savaient pas cuisiner en général. Il était une des rares exceptions. D’ailleurs, il n’était pas le seul et il connaissait déjà certains qui savaient mieux maitriser l’art culinaire. « Je n’ai jamais aimé mangé des fast-foods, de la nourriture de ce genre, mais je plaide coupable… » Il leva les mains en guise de défaite, il baissa doucement la tête et fit une petite grimace. « J’en ai beaucoup commandé ces derniers mois. » Parce qu’il n’attendait plus vraiment personne chez lui. Maintenant qu’il avait Isla et Saskia, les choses allaient changer encore. Il ne voulait pas se morfondre là-dessus et voulait profiter à apprendre à cuisiner les muffins. « Il n’est jamais trop tard pour apprendre et je te nomme sous-chef… ce qui est vraiment pas mal comme titre crois-moi ! » « Oooh. J’en suis honoré. » fit-il avec un visage enjoué et ravi. Ce n’était pas rien avoir un titre comme sous-chef. Il garda le sourire jusqu’à ce que Harper mit les oeufs et le sucre dans le saladier. « Bien… je mets les œufs et… le sucre, voilà tu peux mélanger s’il te plaît ? » « Heu. Oui bien sûr. » Il prit le saladier et le fouet qui allait avec. Il mélangea comme il mélangeait les oeufs avec le gruyère pour faire de l’omelette. Une fois qu’il avait terminé, Harper ajouta d’autres ingrédients que le jeune homme s’entreprit de continuer à mélanger. Il mélangea tout seul pendant que la jeune femme allait au micro-onde pour faire fondre le chocolat. La bonne odeur se dissipa dans la pièce et elle n’était pas très désagréable. Il observa Harper tout en mélangeant. Le chocolat fut ajouté dans le saladier et il était difficile de se retenir de plonger un doigt pour goûter. Un contact à la main fit stopper tout mouvement chez l’écrivain, il regarda Harper et se mit à sourire quand elle annonça. « Première partie terminée, autant dire qu’on en a fait une bonne partie d’ailleurs. » Il hocha silencieusement la tête avec ce même sourire et déposa le saladier sur la table, avec le fouet. Il avança avec la gérante du café Hometown, pour s’occuper des moules à muffins. L’écrivain observa comment étaient faites les moules, cela faisait ressortir son côté scientifique. « Certains mettent du beurre pour éviter que ça colle ou que ça brûle mais franchement il n’y a rien de mieux que la farine ! » « Ah bon ? Parce que le beurre rend les contours des muffins grasses ? » demanda-t-il sans réfléchir. Après tout, elle lui donnait des cours de cuisine et il allait en profiter ! Il observa comment Harper faisait et il savait ensuite faire le reste tout seul. Coop’ était très observateur et il avait une bonne mémoire, il savait quoi en faire. La jeune femme attrapa la cuillère et la tendit à l’écrivain. « A toi l’honneur de remplir les moules, il faut en mettre quasiment juste qu’à la moitié ! » Il inclina légèrement la tête et prit la cuillère dans la main. Il se dirigea vers le saladier où était là tout les ingrédients mélangés. Il prit soin d’enlever le fouet pour le déposer sur la table, avec une protection en dessous. Il s’occupa tranquillement à remplir les moules et le fit très bien. Harper lui faisait confiance, ça se sentait. Elle le laissait déjà sans surveillance, le temps qu’elle aille chercher quelque chose de l’autre côté de la cuisine. « Je crois que je vais t’employer ! » « Je crois que je vais finir par postuler si un jour je recherche de quoi faire. » Si un jour Cooper finit par être placé dans la liste noire des maisons d’éditions et que personne ne veuille plus éditer son livre. Et il rit avec elle. Il continua la suite de la cuisine avec elle, suivant au mot les conseils de la jeune femme. « Je crois que j’ai déjà la recette dans ma tête maintenant. » Quand il faisait les choses une fois, il savait les refaire après. L’important c’était de trouver les ingrédients, des bons, d’une bonne qualité et ce n’était pas aisé d’en trouver…

Et hop ! Les muffins étaient dans le four. « Voilà, il ne reste plus qu’à attendre un petit quart d’heure ! » Coop’ regarda sa montre et remarqua que ce sera pas vraiment long du tout ! Et s’il en restait des muffins, il était sûr qu’Harper le laisserait repartir avec. Rien que d’y penser, il avait déjà faim…! Il observa la jeune femme se diriger vers le saladier et y tremper son doigt. « Hummm… le meilleur moment selon moi ! » Le temps de comprendre, Cooper se dirigea vers le saladier, pour se retrouver à côté de Harper. Il y trempa aussi son doigt et dégusta le chocolat aussi. Le paradis. « Ça faisait longtemps ça… » Il y retrempa encore son doigt pour déguster à nouveau le bon chocolat. La suite serait encore meilleure quand les muffins seraient prêt. Il observa Harper et lui demanda.  « C’est toi qui a crée la recette ? » Parce qu’il aimait bien sa façon de procéder et puis il y avait bien des gens qui s’appropriait des recettes à leur façons. « Comment tu as pu monter cette affaire ? Créer le café Hometown ? » Il était bien tout curieux et intéressé par l’entreprise de Harper. Elle avait réussi elle, elle était heureuse et tout lui souriait.



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MessageSujet: Re: Is it still close ? HARCOOP   Is it still close ? HARCOOP EmptyVen 27 Fév 2015 - 19:24


    « Tu as fait quoi comme études ? » Généralement on pensait qu’un écrivain était un ancien littéraire, c’était logique, tout comme un avocat avait fait des études de droit. Mais finalement tout le monde pouvait écrire un livre, enfin pas tout le monde, mais une personne qui savait écrire correctement et qui était capable d’imaginer tous un tas d’histoire, qui avait un talent pour narrer l’histoire d’un autre ou qui était capable de créer des enquêtes pouvait écrire un livre ! En tout cas ce que disait Cooper n’était pas bête, il était possible qu’Anthony soit en quelque sorte jaloux parce que lui n’avait pas écrit un livre. Il n’en avait peut-être jamais eu le courage, ou bien alors il en avait écrit un qui avait fini par être rejeté par toutes les maisons d’éditions, ou bien il n’avait jamais osé le montrer. Harper pouvait imaginer tout un tas de raison si il le fallait, la jolie blonde avait une imagination débordante, dommage elle n’était pas assez doué pour sortir un livre !

    Cooper les mains levés, plaidait coupable, ce qui la fit rire à nouveau. Il avait craqué pour les fast-foods et ce n’était pas la gérante qui allait lui faire la morale. « Tu as de la chance je ne vais pas te faire la morale… pour tout t’avouer, je me jette sur ce genre de repas quand je suis fatiguée ou déprimée aussi ! » Ce soir, si elle n’avait pas eu ce cours de cuisine improvisé avec Cooper elle aurait filé chez elle pour se commander une bonne pizza, rien de plus calorique, elle imaginait déjà les grimaces des femmes qui refusaient ce genre de graisses. Les pauvres, elle les plaignait. Harper aimait profiter de la vie et ça passait aussi par les repas en tout genre, elle refusait de se priver de manger sous prétexte qu’elle allait prendre deux, trois kilos. Bien sûr qu’elle faisait attention, qu’elle allait de temps à autre courir, à la piscine ou bien dans une salle de sport quand c’était nécessaire mais franchement elle n’y allait pas toutes les semaines. Faire envie plutôt que faire pitié, voilà ce qu’elle avait retenu ! « Oui… je trouve qu’on apprécie beaucoup moins le goût. » Parole d’experte ! Elle était contente parce que Cooper semblait apprécier ce moment, Harper était tellement passionné par sa cuisine et son café qu’au final ça aurait très bien pu ennuyer le jeune homme. Il avait l’air de passer un bon moment, d’apprécier ce petit cours e cuisine improvisé. « Saches que si tel est le cas, tu seras embauché immédiatement. » Elle lui adressa un large sourire, pas sûr que le jeune homme veuille réellement finir derrière le comptoir et elle le comprenait tout à fait. Tout le monde n’avait pas envie de travailler dans un café, servir des gens, préparer des gâteaux ou des sandwiches. De plus Cooper était un écrivain alors franchement vous imaginez la chute ! « Déjà ? Tu m’impressionnes décidément. » Elle rit, amusée par tout ceci. Il avait une bonne mémoire, ça serait bien utile à la jolie blonde de temps à autre car elle était du genre à ne connaître aucun numéro de téléphone ou à oublier ses rendez-vous. Une chance cette année elle avait investi dans un magnifique agenda !

    Souriant en voyant Cooper limiter, elle posa ses mains sur le plan de travail, prenant appui pour venir s’asseoir dessus avant de replonger son doigt à nouveau. « Oui et non » Réponse cent pour cent féminine ! « J’invente mes recettes, j’aime bien mélanger pleins de choses et voir ce que ça donne. Je trouve que le chocolat et le caramel se mélangent bien ensemble, et je raffole des deux d’ailleurs ! Du coup il y a quelques jours j’ai testé les deux et ça donne ça, mais je sais que ça existe, j’ai déjà vu des moelleux au chocolat avec un cœur fondant caramel au restaurant. On ne peut pas dire que c’est du plagiait, ce sont des muffins ! » Elle sourit, et puis même si quelqu’un venait à dire quelque chose franchement la recette n’était pas sous copyright qu’elle sache ! Elle replongea son doigt dans le chocolat. « J’ai emprunté comme beaucoup de monde » Un éclat de rire à nouveau. « Je ne savais pas quoi faire de ma vie, ce n’était pas une bonne période pour moi, j’étais assez paumée et j’avais besoin de refaire surface avant de devenir folle. J’ai toujours aimé le contact avec les gens, tu sais je suis du genre à croire que si tout le monde prenait le temps de dire bonjour aux gens, de s’intéresser à eux, d’écouter, d’aider même… le monde irait mieux. » Oui elle était du genre à vouloir vivre dans le monde des bisounours. « Je suis tombé sur cet endroit, il était en vente et je me suis mise à imaginer ce petit café pleins de charme au cœur du centre, j’ai commencé à rêver et au final je me suis dit pourquoi pas ? » Comme quoi parfois il fallait juste se lancer. « J’ai fait un emprunt, j’avais un peu de côté grâce à des petits boulots que j’avais accumulé durant plusieurs années et j’ai peut-être eu de la chance avec la banque ! Et franchement je ne le regrette pas du tout, ce café m’a occupé l’esprit et aujourd’hui je suis tellement fière parce qu’il marche plus que je ne l’aurais prévu ! »
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MessageSujet: Re: Is it still close ? HARCOOP   Is it still close ? HARCOOP EmptyDim 1 Mar 2015 - 12:58

« C'est sans doute la vocation du romancier, devant cette grande page blanche de l'oubli, de faire ressurgir quelques mots à moitié effacés, comme ces icebergs perdus qui dérivent à la surface de l'océan. »
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« Tu as fait quoi comme études ? » Cooper serra un peu la mâchoire quand Harper lui demanda ce qu’il avait fait comme études. Il mit plusieurs secondes avant de répondre. « J’ai fais médecine, plus précisément dans les urgences. » Ça pouvait paraître surprenant à Harper qu’il avait fait des études de médecine, alors qu’il avait écrit un livre. Cette soirée était différente des autres qu’ils avaient eu. Ils faisaient vraiment connaissance, ils se posaient des questions. « J’ai arrêté après et je me suis cherché jusqu’à que je me rende compte que je peux écrire un livre. » Tout le monde pouvait écrire un livre, mais il fallait avoir de la technique pour bien structurer le tout. Parce que c’était ce que faisaient les écrivains à grand succès. Anthony était actuellement en train d’écrire un livre, mais il y avait bien quelque chose qui le bloquait. Sa raison était que le sujet était assez compliqué, plus compliqué à côté de ceux de Cooper. Il voulait savoir sur quoi Anthony écrivait, mais il s’était fait envoyé sur les roses. Un jour, il le saura et peut-être Harper aussi.

« Tu as de la chance je ne vais pas te faire la morale… pour tout t’avouer, je me jette sur ce genre de repas quand je suis fatiguée ou déprimée aussi ! » Il rit à nouveau et se permit d’ajouter « Et quand on a la flemme de cuisiner ! » Il savait qu’Harper avait raison, il avait souvent commandé des plats quand il était déprimé, il était très souvent déprimé et il voulait vraiment que cela cesse, mais c’était plus facile à dire qu’à faire malheureusement. « Et à force d’en manger, on finit par apprécier le gout. » Parce qu’il était facile ensuite d’oublier le goût des plats qu’il préparait lui-même, tant que ce n’était pas le goût du brulé ! Il pensait qu’en rentrant, il se commanderait des sushis, mais la soirée avait pris un autre tournant. Il suivait les cours de cuisine avec la gérante du café Hometown, c’était tellement inattendu et utile. Parce que Cooper n’avait jamais su cuisiner les muffins. Hormis sa petite soeur. « Oui… je trouve qu’on apprécie beaucoup moins le goût. » Répondit-elle après que l’écrivain lui ai posé la question sur le beurre dans les moules. Il hocha doucement la tête en silence. Il mettra les prochaines fois la farine pour essayer de voir. Il avoua avec mi-sérieux qu’il ira postuler au café Hometown si jamais un jour il se retrouvera sans travail. Quand les maisons d’édition se mettront à le refuser. Il saura où aller, même si ça ne lui plaira pas. « Saches que si tel est le cas, tu seras embauché immédiatement. » Il sourit doucement. Ça le rassurait un peu à côté, au moins ce ne sera pas dans le McDo. (hein Anthony ? Is it still close ? HARCOOP 3584649870). « Déjà ? Tu m’impressionnes décidément. » Coop’ fit un petit sourire fier. C’était tellement évident pour lui de mémoriser toute la recette. « Je n’ai pas mémorisé les doses, mais oui, je saurai vraiment refaire cette recette. J’ai une bonne mémoire visuelle. » Et une mémoire auditive qui n’était pas les plus exemplaires. Il saurait même réciter presque tout les numéros de ses contacts au téléphone. Les chevilles du l’écrivain allaient très bien et n’étaient pas sur le point d’exploser.

Il mangea le chocolat et se sentit comme un enfant. Il adorait ça. Il avait posé des questions à la jeune femme et elle se mit à lui répondre honnêtement. Il l’écouta attentivement, il chercha un tabouret du regard et le trouva. Il le prit pour le diriger vers lui et s’assit dessus. Il s’accouda à la table, la main libre plongeait le doigt dans le saladier pour manger du bon chocolat. « C’est comme écrire un livre. On se base sur quelques faits pour écrire. Tout ce qu’on fait, on se base sur tout ce qui existe déjà et qu’on fait le mélange, qu’on se l’approprie. » Il souriait toujours et cela l’amusait à savoir qu’elle pensait à ce que le monde irait bien, si tout le monde faisait attention à tout. La société était en train de décliner et pas en bien. Il observa la cuisine après avoir entendu qu’elle se réjouissait que les affaires marchaient bien pour son café. « Je suis bien content pour toi aussi que ça marche. Parce je sais bien que ce n’est pas facile de faire démarrer les affaires. Ma soeur adore cuisiner, elle a ouvert un café comme le tien, mais les affaires n’ont pas marché et ça a été vite fermé après six mois. » C’était plutôt cher et les parents n’avaient pas voulu aider. Cooper venait de temps en temps au café Hometown parce que c’était le café qu’aurait dû avoir sa soeur à Boston, ça lui rappelait cette ambiance des fois, cette ambiance de son chez-soi. L’écrivain regarda le saladier qui n’avait plus de chocolat et fit une petite mine déçue. Il y en avait trop peu pour eux ! Il releva le regard vers le four et sentit la bonne odeur. Ça sentait bon. «  Tu as bien de la chance. » dit-il sans lien avec tout ce qu’ils s’étaient dit. Cooper avait juste lâché comme ça, sans réfléchir à ce que ça pouvait engendrer par la suite.



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MessageSujet: Re: Is it still close ? HARCOOP   Is it still close ? HARCOOP EmptyJeu 12 Mar 2015 - 14:59


    Wouah… médecine, ce n’était pas rien. C’était un sacré choix de carrière, et les urgences ce n’étaient pas forcement le plus simple avec tous ce qu’ils pouvaient voir. Sur ce coup-là Harper était bluffée. « Je n’aurais pas trouvé toute seule… tu m’impressionnes. » La question qui lui trottait à présent dans la tête était de savoir pourquoi abandonner ce métier, ce n’était pas à choix fait à la légère, quand on choisit la médecine ce n’est pas pour l’abandonner. La jolie blonde écoutait le jeune homme qui expliquait s’être cherché avant de se rendre compte qu’il était capable d’écrire un livre. « Mais pourquoi tu as arrêté ? Tu en avais marre de ce milieu ? » Harper était certainement indiscrète mais elle connaissait Cooper et trouvait cela normal de lui poser une telle question, de vouloir en savoir davantage sur lui ! « Tu as bien fait de te chercher, sinon je n’aurais pas connu ton premier livre et tu n’aurais pas appris à faire des muffins ! » Elle sourit posant son regard juste après sur son four, il fallait mine de rien surveiller tout ceci, ça serait dommage de manger quelque chose de brûler !

    Les fast-food c’étaient le mal mais c’étaient tellement bons ! Oui. Harper aimait cuisiner, elle adorait cela depuis toujours et avec une mère qui ne sait que se servir d’un micro-onde forcement vous apprenez vite à cuisiner pour goûter autre chose que des lasagnes sèches ! C’était quelque chose qu’elle avait aimé apprendre, elle se souvenait d’un jour où son grand frère lui avait offert un magnifique livre de cuisine, elle était persuadée qu’il avait dû mettre de côté pour pouvoir lui offrir. Elle avait toujours ce livre, elle en avait pris soin, même si le pauvre n’avait pas échappé à la farine ou quelques œufs. Partager ce moment avec Cooper ça lui faisait du bien, elle se sentait parfois très seule, elle avait pourtant sa sœur et ses amis mais la jolie blonde avait besoin de présence masculine dans son entourage et depuis que Devon était en prison elle se sentait seule. Les relations d’un soir lui permettaient bien souvent de se sentir moins seule, même si elle rêvait d’autre chose. Harper rêvait de rencontrer un homme, quelqu’un de bien, quelqu’un qui serait le bon, réellement. Et pourquoi pas par la suite fonder une famille… elle rêvait, mais ça faisait du bien de rêver.

    « La pauvre… c’est un coup dur. » Harper se sentait réellement concerné, elle ne disait pas la pauvre juste pour faire bien, pour faire semblant ou autre. Non, elle ne voulait pas imaginer un jour ce café fermé, elle comprenait ce que pouvait ressentir la sœur de Cooper. On n’ouvre pas un tel endroit comme ça, on l’ouvre parce qu’on en rêve, qu’on l’imagine, que l’on vit pour cela. Harper avait eu de la chance, sûrement parce que cette ville n’avait pas de tel endroit et qu’elle était plutôt bien située, elle était en plein dans le centre. Harper avait également fait en sorte de se démarquer très vite des autres, son petit café proposait à manger le midi ce qui était une belle opportunité avec les employés du coup mais aussi les étudiants. La jolie blonde en créant un service à emporter avait eu une bonne idée, quoi de mieux que votre café à emporter quand vous vous rendez au travail, qu’un soda bien frais pour aller faire les boutiques ? « Pas vraiment… j’en aie eu pour le café, et tant mieux ! » Non elle n’avait pas réellement eu de chance dans sa vie, elle ne comptait pas s’étaler là dessus et préféra ajouter qu’elle en avait au moins eu pour son café. Heureusement, parce qu’elle serait où aujourd’hui sans son café ?  


pas génial comme réponse : /
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MessageSujet: Re: Is it still close ? HARCOOP   Is it still close ? HARCOOP EmptyJeu 12 Mar 2015 - 19:07


Cooper hocha la tête et haussa les épaules, avec un air de dire que personne jusqu’ici n’avait vraiment réussi à trouver ce qu’il avait fait avant de devenir écrivain. Parce qu’être écrivain c’était plus ou moins un milieu artistique. C’était très différent, à l’opposé de la médecine. Coop’ le savait très bien, parce qu’Anthony n’en revenait pas non plus. « Je n’aurais pas trouvé toute seule … tu m’impressionnes. » Il esquissa un petit sourire. « Personne n’a jamais trouvé. On me voyait souvent comme un simple employé, un journaliste une fois… Presque tout les métiers, sauf dans le domaine de la science et de la médecine. C’est fou comment les gens perçoivent les écrivains. Ils pensent qu’ils viennent de partout, sauf la médecine… Sauf si c’est pour écrire des bouquins scientifiques » et qui avait un effet de somnifère. L’écrivain ne portait pas particulièrement les bouquins scientifiques à son coeur. «  Mais pourquoi tu as arrêté ? Tu en avais marre de ce milieu ? » Il baissa un peu son regard et resta silencieux un instant avant de lâcher avec du mal. « J’ai… J’ai tué un patient et je n’ai plus supporté ça, c’était mieux pour moi et les autres que j’arrête. » C’était surtout mieux pour les autres qu’il arrête que pour lui. Il avait besoin de continuer juste dans l’optique de calmer son envie, mais il n’avait pas vraiment le choix et il devait faire autrement. « Tu as bien fait de te chercher, sinon je n’aurais pas connu ton premier livre et tu n’aurais pas appris à faire des muffins ! » Et Coop’ rit, il était d’accord avec ce que venait de dire Harper parce que sans les livres, il ne serait pas à Huntington Beach. Il ne savait pas ce qu’il serait devenu et il ne voulait pas savoir…!

Cooper hocha légèrement la tête, d’accord avec ce que venait de dire la gérante du café Hometown. « La pauvre … C’est un coup dur. » Il resta silencieux et il se souvenait comment sa soeur avait réagi à la fermeture. Elle n’en avait rien dit, elle n’avait pas voulu en parler à Cooper, elle avait préféré se concerter avec Spencer toute seule. L’ex-médecin n’avait pas été là pour elle, ou plutôt c’était elle qui ne voulait pas qu’il soit là pour lui et c’était déjà assez dur rien que d’y penser… « Peut-être. Je ne sais pas pour elle, comment elle a réagi. On n’est pas assez proches, mais ça ne m’a pas empêché de venir le plus souvent possible à son café pour exprimer mon soutien. » Cela n’avait pas changé grand chose. Elle restait quand même distante avec lui, ils ne s’étaient jamais vraiment parlé depuis qu’il ne cessait pas de faire chouchouter comme elle le disait bien, par ses parents. « Tu es proche avec ta famille ? » Lui demanda-t-il, après tout il pouvait bien se permettre de lui poser cette question. Ça lui paraissait normal de poser cette question, après qu’elle venait de lui poser une sur la médecine et que Coop’ avait dû être honnête en répondant sans mentir. Il avait des fois du mal à mentir, parce que c’était trop dur pour lui, surtout depuis Meghan. Il lui avoua qu’elle avait de la chance, qu’elle devait bien être heureuse avec le café, avec les gens qu’elle rencontre… Tout cela. « Pas vraiment … J’en ai eu pour le café, et tant mieux ! » À ces mots Cooper haussa les sourcils, comme s’il était complètement surpris. Il ne s’attendait pas à cette réponse. « Toi aussi tu penses de ne pas avoir de la chance partout ? » Il sourit légèrement et mit la main sur le dos de Harper pour la caresser. « Peut-être qu’on n’a tout les deux pas de chances, mais il faut rester optimiste. Peut-Être que ça finira par s’arranger. » Il disait ça assez facilement, alors qu’au fond de lui-même, il n’était pas vraiment sûr que ses soucis allaient s’arranger. Il ne savait même pas où était sa chance dans tout ça ! Il fronça les sourcils en voyant le four. « C’est cuit ? » Parce que ça sentait bon et il avait faim malgré le pancake qu’il avait mangé tout à l’heure.

Ne t'inquiète pas Is it still close ? HARCOOP 2879467062 Celle d'avant (ma réponse Is it still close ? HARCOOP 831357446) n'était pas terrible non plus Is it still close ? HARCOOP 831357446
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› QUARTIER : Presidente Drive dans la villa familiale avec ma soeur Casey. Notre mère vit à New-York depuis quelques temps, notre soeur aînée Madison nous rend rarement visite tandis que notre frère Devon est actuellement en prison.
› PROFESSION/ETUDE : Je dirige le café Hometown, j'aime les gens & je pense qu'il n'y a rien de mieux qu'un café pour favoriser les rencontres & écouter les gens.
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MessageSujet: Re: Is it still close ? HARCOOP   Is it still close ? HARCOOP EmptyVen 13 Mar 2015 - 19:57


    « C’est vrai, généralement on imagine des études plus littéraires… on vous imagine très souvent dans un monde à part » Elle laissa échapper un rire, c’était vrai pour elle en tout cas les écrivains étaient ailleurs, dans un monde qui leur appartenaient, sur une autre planète. Ce n’était rien de méchant, peut-être un peu cliché mais la jeune femme ne le voyait pas ainsi. En tout cas elle avait appris quelque chose sur Cooper et ça lui plaisait beaucoup parce que leur relation semblait évoluer et franchement c’était plaisant, même si elle aimait le petit lien qu’ils avaient créé ! Puis elle senti que l’atmosphère était différente. Il semblait avoir du mal à dire à dire ce qui l’avait poussé à changer littéralement de vie. Elle baissa son regard quelques secondes se mordillant le bord de la lèvre, elle avait peut-être été trop… curieuse. En l’entendant elle releva le regard, perdant son sourire et cette lumière dans ses yeux qui brillait souvent comme un sourire permanent. « Je suis désolé, je n’aurais pas dû » On ne pouvait pas en vouloir à Cooper où même dire qu’il l’avait tué, après tout il prêtait assistance aux gens et parfois, dans la vie des médecins, chirurgiens, urgentistes etc… il y avait des malades qui ne survivaient pas. Ça arrivait, c’était terrible mais c’était malheureusement la vie. Harper préférait se taire, après que pouvait-elle dire ? Il se sentait coupable, avait mis fin à sa carrière alors franchement une phrase bateau de plus est-ce que ça en valait le coup ? Non.

    Merde, Cooper n’était pas proche de sa sœur. Oui pour beaucoup ce n’était pas si grave que cela, sauf pour miss Carrington. C’était étrange, ça provoquait toujours une drôle de sensation en elle, la jeune femme oubliait souvent que pour d’autre la famille ce n’était pas l’essentiel. Tout le monde n’avait pas son vécu, son histoire et ce lien si fort avec les siens. « Au moins tu étais là. » Il avait au moins exprimé son soutien. Harper se demandait tout de même pourquoi il n’était pas si proche de sa sœur, mais devait-elle réellement poser à nouveau une question ? « Oui… enfin avec mes sœurs et mon frère… ma mère a déménagé il y a quelques mois à New-York. C’est la première fois qu’elle nous abandonne de la sorte… » Harper voyait cela comme un abandon, ne pensant pas qu’une mère devait laisser ainsi ses enfants, surtout pas après ce qu’elle leur avait fait subir durant toutes ses années. « Ma grande sœur a quitté Huntington il y a quelques années, elle passe nous voir de temps à autre mais je crois qu’elle ne tient plus vraiment à nous… ma petite sœur vit toujours ici, on vit ensemble et nous sommes très proches, c’est ma petite sœur après tout ! » Elle sourit, oui sa petite sœur était importante et elle ne voulait pas qu’un jour elle aussi s’éloigne. « Et j’ai un grand frère, Devon, c’est… comme un jumeau pour moi, c’est mon meilleur ami… il est… » Harper pinça ses lèvres « En prison… mais il va sortir. » Non il n’allait pas sortir mais Harper refusait d’admettre une telle chose, c’était son combat, elle avait besoin de Devon, il devait sortir de cette prison ! La jeune femme n’avait pas honte de son frère mais elle était blessée par le comportement des gens face à lui, face à son emprisonnement. Elle n’avait le soutien de personne, même pas de sa famille. Devon était sa vie. « Et toi, tu es proche d’eux ? » Après tout il avait posé une question, elle pouvait en reposer une !

    Elle sourit face au geste affectueux du jeune homme, c’était plaisant. « Il y a toujours pire que soi, mais j’estime quand même ne pas en avoir beaucoup. » Elle en avait eu pour son café, c’était déjà très bien, elle n’avait pas le droit de se plaindre. Cooper et Harper, les « pas de chances » ça sonnait plutôt bien comme nom de groupe ! « Oui tu as raison, ne baissons pas les bras ! Et puis à nous deux on peut vaincre cette foutu malchance. » Elle sourit à nouveau, oui il avait raison il fallait rester optimiste. C’était quelque chose qu’Harper tentait toujours de faire, quand elle avait un coup de mou elle pensait à son passé, à Devon et aussitôt elle refaisait surface s’interdisant de se plaindre. Harper sursauta face à la question du jeune homme « Merde les muffins ! » Harper avait presque oublié les gâteaux au four, malheur ! Elle ouvrit son four, attrapant un torchon pour sortir la plaque du four. Elle déposa le tout sur son plan de travail, expirant, soulagée. « Merci… on a eu chaud ! » Elle observa les petites merveilles face à eux, ça donnait faim. « On attend deux minutes que ça refroidisse un peu et on se jette dessus ! »

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MessageSujet: Re: Is it still close ? HARCOOP   Is it still close ? HARCOOP EmptyJeu 19 Mar 2015 - 20:29


C’était quelque chose de différent entre les deux personnes, les seuls présents encore dans le café Hometown. Ils prenaient le temps de se parler, de se découvrir un peu plus l’un et l’autre. Parce que des fois, parler ça faisait du bien et de connaître l’autre était encore mieux. Harper avait dû penser que Coop’ avait fait des études dans la littérature, tout ce qui pouvait le rapprocher à la création d’un livre. Il sourit à la réaction de Harper. « C’est vrai, généralement on imagine des études plus littéraires… on vous imagine très souvent dans un monde à part » « C’est rare de trouver un écrivain qui a fait des études en médecine. À dire vrai, je n’en ai pas rencontré mais je ne perds pas espoir. » Tout comme il devait apprendre à ne pas perdre espoir dans les autres domaines, comme l’amour. Il avait toujours du mal à vouloir s’engager avec quelqu’un d’autre depuis Meghan, il ne se sentait pas libéré. Il avait toujours cette culpabilité au fond de son coeur, l’envie de le dire à son ex-fiancée, bien qu’il ne pouvait plus du tout le faire parce qu’elle n’était plus de ce monde. « Je suis désolée, je n’aurais pas dû. » En réponse, Cooper lui fit signe que ça allait pour lui, il était en train de se lancer un nouveau juron intérieurement parce qu’il n’a pas vraiment pu s’empêcher de le dire. Pourquoi l’avait-il dit ? Bon, ce n’était surtout pas la peine de continuer, d’aller plus loin. Parce qu’il savait comment ça avait manqué de finir avec l’autre.

« Au moins tu étais là. » « Oui. Au moins j’ai été là pour elle et je lui ai montré de cette manière que si elle veut me parler, un jour. Je serai là. » Ils parlaient de famille maintenant. Cooper n’avait jamais pu être proche de sa soeur par la faute de ses parents qui l’occupaient à plein temps, qui se focalisaient sur lui. Laissant la liberté à son frère et sa soeur. Au moins, il remplissait son rôle de grand frère. Il protégeait son frère et sa soeur de l’envahissement des parents dans la vie privée, mais ils ne l’avaient pas compris. Pire, ils désiraient l’attention qu’avait Cooper. Avec son erreur en médecine, avec le patient qu’il avait tué. Il avait rendu service et à permit à son frère d’avoir enfin l’attention qu’il avait toujours désiré. Maintenant plus rien ne comptait. Parce qu’il n’avait plus de famille officiellement. Il avait demandé à Harper si elle en avait une. «  Oui… enfin avec mes sœurs et mon frère… ma mère a déménagé il y a quelques mois à New-York. C’est la première fois qu’elle nous abandonne de la sorte… » Coop’ haussa les sourcils quand il vit l’expression de la jeune femme. Il avait peut-être touché un point sensible… Sa mère l’avait abandonnée… « Ma grande sœur a quitté Huntington il y a quelques années, elle passe nous voir de temps à autre mais je crois qu’elle ne tient plus vraiment à nous… ma petite sœur vit toujours ici, on vit ensemble et nous sommes très proches, c’est ma petite sœur après tout ! » Il sourit silencieusement, face à l’enthousiasme de Harp’ elle aimait beaucoup sa famille. Elle l’adorait même et Cooper pouvait sentir ça à travers les mots. Malgré l’abandon de sa mère. « Et j’ai un grand frère, Devon, c’est… comme un jumeau pour moi, c’est mon meilleur ami… il est… En prison… mais il va sortir. » Cooper grimaça un peu gêné. « Merde. Désolé.. Enfin, le principal c’est qu’il va sortir. Quand est-ce donc ? J’espère que ce ne sera pas trop long… » Il se tut avant de se reprendre et de baisser un peu la tête. « Non désolé. Je n’aurai pas dû poser la question. Oublie-la. » Oui, parce que ce genre de question ne se faisait pas du tout. C’était surtout un peu méchant. « Et toi, tu es proche d’eux ? » Coop’ sourit doucement et regarde le four. « Non. On ne s’est plus parlé depuis des années. Mais avant, mes parents étaient surtout focalisés sur moi et plaçaient la barre très haute. Ils voulaient que je réussisse. Alors d’un côté, c’est bien de ne plus avoir la pression. » Il soupira après un petit silence, un petit silence où il se remémorait des rares moments qu’il avait partagés avec son frère et sa soeur. « Mais ma soeur et mon frère me manquent. Et ce n’est pas vraiment réciproque. » Toute sa famille était en colère après lui, parce qu’il leur avait caché des choses depuis des années et ils l’avaient découvert de la pire des manières.

«  Il y a toujours pire que soi, mais j’estime quand même ne pas en avoir beaucoup. » « Si tu pars de là, moi aussi j’estime de ne pas en avoir beaucoup. Même les plus chanceux au monde estimeront eux aussi de ne pas avoir beaucoup. » Tout le monde avait cette tendance à toujours vouloir quelque chose en plus. Toujours cette volonté d’en vouloir plus, qui dépasse surtout les besoins. Après, ce n’était pas bon de rester pessimiste et qu’il fallait penser aux bons côtés des choses ! « Oui tu as raison, ne baissons pas les bras ! Et puis à nous deux on peut vaincre cette foutu malchance. » Il sourit et haussa les sourcils pour répondre. « Avec un coup de poing à deux, la malchance sera K.O du premier coup ! » Et donner un coup de poing chez Cooper n’était pas vraiment inconnu pour lui. Il était peut-être nul pour se battre mais il connaissait les parties les plus sensibles hormis les génitales (oui tout le monde visent ces parties là). « Merde les muffins ! » « Merde ! » Ajouta-t-il en descendant de la table, suivant Harper qui ouvrit le four et qui avait déjà prit les muffins dans ses mains. Il la regarda déposer les muffins et soupira de soulagement quand elle annonça qu’ils étaient pas loin de les avoir brûlés, qu’ils étaient sauvés à temps. « De rien… On a eu de la chance là. » Et il sourit à sa remarque. Son sourire disparut quand il vit les muffins qui avaient des belles formes. « On attend deux minutes que ça refroidisse un peu et on se jette dessus ! » « Ça me semble long deux minutes… » Il fit une petit expression et observa Harper. « Ça m’a l’air d’être réussi. C’est dur de ne pas s’y jeter dessus. Il reste combien de temps ? » Il soupira et se pinça la lèvre pour éviter de toucher au moindre muffin.
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MessageSujet: Re: Is it still close ? HARCOOP   Is it still close ? HARCOOP EmptySam 21 Mar 2015 - 14:34


    Il ne perdait pas espoir d’en croiser un, un jour, il avait raison et cela la fit sourire. Il n’était sûrement pas le seul mais cela devait être rare, en tout cas c’était ce qu’elle pensait car après tout elle s’était déjà trompée une fois en étant persuadée qu’il avait fait des études littéraires. La jolie blonde appréciait ce moment, c’était agréable de pouvoir parler ainsi, si librement. Avec Cooper, ils parlaient pour parler la plupart du temps comme beaucoup de monde, des choses pas forcément très importantes mais qui permettaient de lancer une conversation. Ce soir c’était diffèrent, il n’était pas question de sexe, de discussions banales, non ils se confiaient quelque peu l’une à l’autre et c’était très plaisant. Harper appréciait de plus en plus le jeune homme, elle l’observait, l’écoutait et elle se sentait bien, c’était rare, c’était agréable.

    La famille, personne ne la choisit. C’était ce qu’elle entendait très souvent. La sienne, elle ne l’avait pas choisi mais elle n’en aurait pas changé, jamais. Sa mère était certes délurée, une enfant dans le corps d’une adulte mais c’était sa mère, elle ne comprenait pas toujours ses choix comme l’obligation d’avoir Mercury comme second prénom, « il est mort trop tôt » c’était ce que lui disait sa mère à chaque fois qu’elle tentait de lui expliquer que même si Queen était un excellent groupe, le meilleur de tous, ce n’était pas nécessaire de lui imposer ce prénom. Bref, une conversation sans fin surtout quand on sait qu’il n’était pas encore mort lors de sa naissance, mais passons ! C’était ainsi avec sa mère. Ils étaient tous nés de pères différents, sauf Devon et Harper qui avaient le même père, c’était pour ça qu’elle disait souvent qu’il était comme un jumeau. Leur père était alcoolique et passait son temps en prison, c’était la seule chose qu’elle savait sur lui… c’était vague ! Etrangement, en débarquant à Huntington Beach, Lauren avait rencontré un homme, bien, riche. Harper ne l’appréciait pas vraiment mais au moins avec ce mariage ils n’étaient plus pauvre, finit la caravane, les motels miteux… il avait une vraie maison. Lauren était partie, un choix qu’elle ne comprenait pas du tout et elle lui en voulait beaucoup. Madison avait quitté également la maison, ne supportant pas cette nouvelle vie et aujourd’hui elle venait rarement, ne se sentant jamais bien ici. Lorelai était la petite dernière, celle qui fallait toujours protéger et qui restait à ses côtés. Il y avait Devon, le grand frère. Il était sa vie, elle se consacrait entièrement à lui depuis son emprisonnement, elle s’interdisait de vivre, de construire quelque chose. Harper annonçait toujours sa sortie, comme si elle se justifiait, comme si ça faisait moins peur aux gens. La vérité était tout autre, Devon avait pris la perpétuité et il était hors de question qu’il sorte un jour. Les yeux de la jeune femme brillaient, c’était si pénible à supporter, sa sœur ne la soutenait pas. Cooper se reprit mais malheureusement c’était dit et elle ne voulait pas lui mentir. « Il… mon frère est quelqu’un de bien Cooper, il est bon, droit, il aide les gens, il est… » Elle s’arrêta, posant son regard brillant sur le jeune homme. « Il a été condamné à la perpétuité… c’est si injuste. » Non ça ne l’était pas, pas pour la famille qui avait perdu quatre personnes chers à leur cœur. Mais Harper ne voyait pas cela comme ça, il n’était pas coupable, ce n’était pas possible. Il devait sortir.

    Cooper non plus n’avait pas eu réellement de chance, ne pas leur parler durant des années. C’était horrible quand elle y pensait. Elle ne pourrait jamais. Puis elle l’écouta, comprenant que la situation n’était pas si simple. Comment exercer une telle pression sur son enfant ? Harper ne comprenait pas ce genre de chose, elle comprenait le jeune homme qui se sentait plus libre même si il ne les voyait plus. C’était dur, il ne pouvait plus les voir mais était plus libre et en même temps il ne semblait pas manquer aux siens. C’était terrible. Ça lui faisait de la peine pour lui. « Je suis désolé pour toi… on ne devrait pas vivre ce genre de chose. » Une famille ne pouvait pas être déchirée, séparée. Pour Harper ce n’était pas possible. Une famille naissait grâce à l’amour de deux personnes, deux parents qui partageaient cet amour avec leurs enfants et ainsi de suite. Comment on pouvait se détester, se voir le moins possible etc… ?

    Cooper avait raison, même la personne la plus chanceuse au monde aurait quelque chose à dire là-dessus. L’homme était ainsi fait, un éternel insatisfait de la vie ! Mais la malchance avait du soucis à se faire car Cooper et Harper formaient à présent un binôme avec capes et slip rouges prêt à tuer cette malchance. Oui on avait le droit de rêver ! Le monde réel les rappelait à l’ordre, les muffins étaient prêts ! Ils avaient évité un massacre. Elle sourit amusée par Cooper, qui semblait pressé. « Je ne te connaissais pas aussi pressé ! » Elle posa le bout de index sur l’un des gâteaux avant de sourire. « Allez vas-y à toi l’honneur ! »
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MessageSujet: Re: Is it still close ? HARCOOP   Is it still close ? HARCOOP EmptyDim 22 Mar 2015 - 1:14


La vie des gens était facilement détruites quand leur proche allait en prison. Cooper savait que c’était très difficile à vivre tout ça, parce qu’il l’avait vécu lui-même… Il n’avait jamais eu de proche qui était allé en prison pour un crime grave, mais il avait été un membre de famille de la victime. Il savait que c’était comme douleur bien que la situation était complètement différente. Il avait vécu tout le contraire de Harper et encore, il ne savait pas ce qu’avait fait le frère de Harper, mais il s’en fichait. La situation était différente bien qu’il se demandait dans le fond ce qu’il avait pu faire, mais c’était sûrement trop demander. Elle n’était pas bien là en ce moment, elle n’allait pas bien tout d’un coup. Parce que c’était son frère qui était en prison, qui était comme son jumeau. Cooper avait du mal à saisir ce principe parce qu’il n’avait pas été particulièrement proche de son frère ou de sa soeur. Il pouvait cependant voir comment ça atteignait Harper. « Il… Mon frère est quelqu’un de bien Cooper, il est bon, droit, il aide les gens, il est… » Elle s’interrompit, l’écrivain fronça les sourcils et prit une expression grave. Il se demandait ce qui s’était passé. Il n’allait pas sortir ? Il connaissait déjà tout de suite la réponse au regard brillant de Harper. « Il a été condamné à la perpétuité… C’est si injuste. » Il se pinça les lèvres et resta silencieux. Doucement il ouvrit les bras et invita Harper à s’y blottir dedans. Il les referma doucement sur son dos, dont une main était sur le cou, à la racine des cheveux de la jeune femme. « Ça va aller, il y a bien un moyen de le sortir de là. » Et il resta silencieux jusqu’à ce que ça se calma un peu. Il se décolla doucement d’elle pour voir son visage, il grimaça un peu. « Qu’a-t-il fait comme crime ? Je peux peut-être demander à des amis d’y travailler dessus. » Il ne proposait pas sur un coup de tête, il avait bien l’air d’être sérieux. Il ne plaisantait pas du tout et il ne connaissait pas vraiment des amis avocats, mais il connaissait déjà un qui en avait un qui était plutôt influent. Tout dépendait surtout de quoi Devon avait été accusé, mais à perpétuité, cela ne rigolait pas. Être en prison ne rigolait pas non plus et c’était surtout là que Cooper aurait pu être un certain moment, qu’il avait pu s’en échapper.

La famille… C’était devenu un concept si éloigné pour lui. Il avait fêté Noël presque seul, il avait été cette fois-ci sans ses parents, sans sa soeur, sans son frère. Il avait fait les fêtes seul et librement. Comme si toutes les contraintes étaient brisées. « Je suis désolée pour toi… On ne devait pas vivre ce genre de choses. » Il haussa les épaules comme si ça lui était égal, mais ça ne l’était pas. « Je suis plutôt content que ce soit moi que quelqu’un d’autre… » Il serra la mâchoire et fit un grand soupir. Il resta dans cette position, très silencieux étrangement. « Ça m’énerve d’être privé de famille comme ça. Je ne sais pas comment font certaines personnes qui vivent sans famille, ceux qui ont eu de la famille. Parce que ceux qui n’en ont jamais eu souffrent différemment. » Il pensait à Isla. La fille qui l’avait frappé avec son camion de pompier. « Mais je ne peux pas venir à nouveau à eux, ils feront comme si j’étais un étranger. » Il avait déjà tenté de venir une fois avec Meghan et il s’était passé une chose très étrange. La famille Kingston ne l’avait jamais connu, c’était comme qu’ils avaient agis. Heureusement que Meghan était là à cette époque parce que ça avait été un coup très dur pour Cooper qui rêvait de retrouver plus moins sa place… « Non. On ne devrait pas vivre ce genre de chose, mais.. Tout le monde vit des choses qu'ils ne devraient pas vivre » En plus de la mort de Meghan, de son blocage pour le second livre… Peut-être que ça venait de là.

Les muffins ! Les muffins ! Les muffins ! Cooper n’avait qu’une envie, c’était de les manger, de les goûter et avoir cet honneur d’être le premier “ client “ à goûter ! Ce n’était pas facile de lutter contre l’envie de les manger tout de suite. Ce n’était pas du tout facile non ! « Je ne te connaissais pas aussi pressé ! » Coop’ éclata de rire et hocha la tête en guise de réponse. « Vrai ! Ha ha ! Les desserts sont les seuls … » il se reprit avec sérieux. Avec une petite grimace « Presque seuls je veux dire. Les presque seuls auquel je perds patience. » Et c’était un bon plan de parler parce que les deux minutes se défilaient assez rapidement comme ça. Harper mit l’index sur l’un des muffins. « Allez vas-y à toi l’honneur ! » Il haussa les sourcils, demandant la confirmation. Il mit la main sur l’un des muffins pour l’attraper. Il observa avec un sourire Harper et mangea la première bouchée du muffin. Il mastiqua doucement avant de soupirer. « Mon dieu… » Il mangea la seconde bouchée un peu plus rapidement. Il finit la bouchée avant de reprendre la parole « Les meilleurs muffins que j’ai goûté ! Je ne suis pas sûr d’être capable d’en refaire exactement pareil ! Bon sang… » Il finit tranquillement le muffin, il se régalait vraiment Cooper !
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› STATUT CIVIL : En couple avec la belle Callie Sorensen, cependant personne n'est au courant de cette relation. Je cache à tout le monde mon homosexualité...
› QUARTIER : Presidente Drive dans la villa familiale avec ma soeur Casey. Notre mère vit à New-York depuis quelques temps, notre soeur aînée Madison nous rend rarement visite tandis que notre frère Devon est actuellement en prison.
› PROFESSION/ETUDE : Je dirige le café Hometown, j'aime les gens & je pense qu'il n'y a rien de mieux qu'un café pour favoriser les rencontres & écouter les gens.
› DOUBLE COMPTE : Marissa I. Jefferson - Mischa S. Miller - Noah S. Harper - Sawyer E. CLarks - Samuel N. Hamilton -Charlie Keynes - Arizona Donroe & Elisabeth Howard
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MessageSujet: Re: Is it still close ? HARCOOP   Is it still close ? HARCOOP EmptySam 4 Avr 2015 - 10:51


    Acceptant volontiers les bras du jeune homme pour s’y blottir, elle ferma quelques instants les yeux. C’était agréable et si rare, les bras d’un homme étaient toujours très rassurants. Harper appréciait ce genre de moment, elle n’avait pas réellement d’ami masculins et ses relations avec les hommes terminaient souvent au lit. Un moyen de le sortir de là, oui la fuite ! Harper y avait songé une fois, une seule et unique fois avant d’oublier cette idée. Sa famille était riche grâce à l’héritage de son beau-père décédé mais Harper ne touchait pas à cet argent s’y refusant. Cependant, un soir, alors qu’elle angoissait pour Devon, qu’elle refusait d’accepter cet emprisonnement trop douloureux pour elle la jolie blonde imagina une évasion. Avec l’argent elle pouvait se permettre de faire des nouveaux papiers d’identité, de prévoir un vol pour une île paumée où ils auraient pu recommencer une nouvelle vie. Harper était vite redescendu sur terre, elle ne pouvait pas abandonner Lorelai ni même Madison ou sa mère, elle ne pouvait pas leur faire cela. Puis il fallait prévoir une évasion, engager des gens et elle aurait fini elle aussi derrière les barreaux… bref c’était tombé à l’eau ! Le jeune homme se décolla, posant son regard sur elle grimaçant en lui posant la question que peu de personne osait demander. « Il est accusé d’avoir causé un accident… une famille de quatre personne est décédée dans cet accident. Il a fui les lieux, durant quatre jour il était introuvable par la police. Le juge a décidé de prendre la sanction la plus dure, n’acceptant pas sa fuite… mais Devon ne peut pas être coupable. » Secouant la tête négativement, refusant peut-être la vérité mais c’était ainsi pour elle son frère ne pouvait pas avoir fait une telle chose. De plus elle était persuadée que le juge avait voulu qu’il serve d’exemple. « C’est gentil Cooper, mais nos avocats n’ont rien pu faire… il doit attendre encore une dizaine d’année avant de faire réviser son procès. »

    Ecoutant le jeune homme, affichant une petite mine triste en découvrant ce qu’il vivait. Harper était tellement famille et souffrait tellement de les avoir quasiment tous perdu qu’elle comprenait le jeune homme. Cooper était quelqu’un de bien, en tout cas pour elle, et la jolie blonde avait du mal à comprendre qu’il soit aujourd’hui de côté, privé de sa famille. Ses parents n’avaient-ils pas honte ? « Je ne sais pas non plus. » Vivre sans famille, ne pas connaître ce genre de lien c’était presque impensable pour une fille comme Harper. « Tu es déjà revenu vers eux ? » Apparemment oui. « A ce point ? Ils ne seront pas heureux de te revoir, même pas un membre ? » C’était terrible. Si elle avait un membre de la famille Kingston elle aurait bien deux, trois choses à lui dire ! Comment pouvait-on agir comme un étranger face à son frère, sa sœur, son fils… c’était le même sang bordel ! Harper était révoltée. La jolie blonde ne pouvait pas accepter ce genre de chose, certes nous ne choissisons pas notre famille mais nous n’en avons qu’une, nous avons la chance contrairement à d’autre d’en avoir une et ce n’est pas quand on perd notre mère, notre père ou bien une sœur ou un frère qui faut enfin se rendre compte que cette personne nous manque, que nous n’avons pas passé assez de temps à ses côtés, que nous n’avons pas de photos à regarder… c’est trop tard.

    Riant avec le jeune homme qu’elle découvrait pressé, et les responsables étaient les muffins. Lui avouant qu’il perdait patience avec les desserts. Un bon point pour Harper, elle était si gourmande et surtout de sucré qu’elle adorait pouvoir faire goûter ses créations et voir l’effet que cela produisait. Cooper était friand des desserts ce qui était un très bon point pour elle. La jolie blonde l’observa, souriant alors qu’il dégustait sa première bouchée. Le « mon dieu » fit rire la jeune femme, qui attrapa à son tour un muffin pour le goûter et franchement elle était très fière d’elle car c’était génial, le mélange était juste parfait ! « Merci beaucoup Cooper… mais si voyons tu peux le faire ! Et puis je suis là si tu as besoin. » Cours de cuisine à domicile pour le beau Cooper, ce n’était pas bête comme idée. « Tu as bien fait de rester tard, sinon tu n’aurais jamais connu ce plaisir ! »
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MessageSujet: Re: Is it still close ? HARCOOP   Is it still close ? HARCOOP EmptyLun 6 Avr 2015 - 12:56


« Il est accusé d’avoir causé un accident… une famille de quatre personne est décédée dans cet accident. Il a fui les lieux, durant quatre jour il était introuvable par la police. Le juge a décidé de prendre la sanction la plus dure, n’acceptant pas sa fuite… mais Devon ne peut pas être coupable. » Cooper eut un sérieux air grave quand il apprit la raison du pourquoi le frère de Harper était en prison. Il ne connaissait pas toute l’histoire, il n'en avait jamais jamais entendu parler. Puis il n’était pas d'originaire de cette ville, peut-être que les habitants connaissaient cette histoire… « C’est gentil Cooper, mais nos avocats n’ont rien pu faire… il doit attendre encore une dizaine d’année avant de faire réviser son procès. » Il avait proposé de demander à ses amis avocats s’ils pouvaient faire quelque chose, il haussa les épaules. « Sauf s’ils trouvent quelque chose d’incorrect dans sa condamnation, quelque chose de pas logique. Ils pourraient faire réviser plus tôt que prévu le procès. » C’était bien connu, la majorité des procès étaient révisés assez tôt et la moitié étaient plutôt réussis et ils avaient pu obtenir une liberté provisoire ou un dédommagement. Il s’y connaissait un peu dans la justice pénal depuis qu’il avait eu son frère qui s’était fait tabassé par les frères de la famille d’Homophobes, il avait utilisé tout les moyens avec ses avocats pour prolonger la peine, inclure les frères malgré tout dans la condamnation comme témoins et complices à la fois. C’était quelque chose de très familier chez Cooper.

L’écrivain et la famille, c’était devenu tout à fait une histoire assez compliquée. Il haussa les épaules face à Harper qui ne comprenait pas pourquoi les membres de sa famille agissent comme ça. « A ce point ? Ils ne seront pas heureux de te revoir, même pas un membre ? » Elle semblait bien révoltée. « Non pas un seul. » fit-il pour répondre assez rapidement, assez déçu de la réaction des Kingston. Il pensait trouver du soutien chez sa cousine Anäelle, mais elle lui avait fermé la porte au nez, parce qu’elle n’avait pas vraiment le choix à cause du père de Coop’ « En général, c’est souvent comme ça quand les parents apprennent la connerie que leur enfant a fait. J’ai vraiment merdé à cette époque Harper et c’est à cause de ça qu’ils ne veulent plus me voir. Cette connerie m’a fait beaucoup perdre. » Non seulement sa famille, mais aussi quelques de ses amis quand ils avaient appris ce qu’était réellement Cooper et les réels choix qui l’avaient poussé à choisir la spécialité des urgences. Il essayait de vivre sans eux, de vivre comme si rien n’était, mais c’était difficile de vivre quand Coop’ savait ce qu’il manquait vraiment quand il n’était pas en famille…

Les desserts sucrés étaient son point faible, il avait du mal à devoir résister et il n’aurait vraiment pas dû le dire à Harper parce que maintenant qu’elle connaissait sa faiblesse pour les desserts… Elle n’allait sûrement pas hésiter à en faire pleins d’autres, qu’il deviendra même son “cobaye“. Il fit la petite grimace comme s’il était pris en flagrant délit après avoir mangé tout le muffin. « Merci beaucoup Cooper… mais si voyons tu peux le faire ! Et puis je suis là si tu as besoin. » Sa cuisine n’était pas vraiment aménagée, avec le plein de cartons qu’il y avait, mais l’idée semblait lui plaire. Harper qui vient chez lui, lui apprendre quelques astuces de cuisine. Une soirée spéciale cuisine où Cooper essayerait de cuisiner avec Harper un bon repas à déguster. «  Tu as bien fait de rester tard, sinon tu n’aurais jamais connu ce plaisir ! » Il hocha doucement la tête, avec un air très approbateur. Il n’hésita pas à prendre un second muffin pour manger une bouchée. « Oui, j’igme ahtktend. » il fit le geste qu’il devait finir sa bouchée avant de devoir parler à nouveau. Il avait oublié que ce n’était pas une bonne idée de devoir parler la bouche pleine sachant que Harper ne comprendrait rien… Quand il eut fini il reprit de plus belle. « Désolé. L’impulsion… » il se mit à rire doucement avant de reprendre à nouveau. « Je disais que j’imagine déjà une soirée ensemble à cuisiner notre dîner, je pourrai te montrer ma recette spéciale… » Silence et il prit un air songeur. Il mangea le reste du muffin en attendant et quand il eut fini de le manger. « Sauf que je ne sais pas vraiment quelle spécialité je pourrai te faire découvrir… » Des fois l’ex-étudiant en médecine parlait trop vite et s’emballait des fois pour rien. Il n’avait quand même pas de doute, il y aura sûrement une soirée où ils allaient cuisiner ensemble.
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MessageSujet: Re: Is it still close ? HARCOOP   Is it still close ? HARCOOP EmptyLun 13 Avr 2015 - 20:56


    L’air grave de Cooper elle l’avait vu sur des dizaines de personnes. Depuis la condamnation de son frère, la jeune femme avait pu voir combien l’amitié pouvait être fragile. Quand Devon avait été accusé de l’accident le regard des voisins avait changé radicalement, le nom des Carrington avait été traîné dans la boue. Puis ça avait été les proches, les soit disant amis de la famille, de Devon ou encore de la jeune femme. C’était à ce moment-là qu’elle avait compris combien l’amitié ne tenait finalement pas à grand-chose par rapport à la réputation. Ils avaient eu peur de traîner avec la sœur d’un assassin. Si sa mère avait fuit depuis quelques mois ce n’était pas parce qu’elle avait eu un coup de cœur pour New-York, mais parce qu’elle avait perdu beaucoup d’amis, qu’elle se battait chaque jour pour regagner la confiance du country club et autre connerie du genre. Harper n’avait pas honte parce qu’elle était persuadée de l’innocence de son frère, elle le connaissait trop bien pour savoir qu’il n’avait pas pu être aussi con pour causer cette accident. Il n’était pas suicidaire au point de prendre le volant sous l’effet de l’alcool. Harper n’avait pas honte et n’aurait jamais honte de Devon. « D’accord… on ne sait jamais, je tente tout ce qui peut l’être de toute façon. Merci Cooper. » Si avant elle avait honte de demander de l’aide, si avant elle se sentait faible, vulnérable aujourd’hui elle n’y pensait plus parce qu’elle n’avait pas le choix, ce n’était pas d’elle dont il était question mais de Devon.

    Une mine triste apparue sur le visage de la jolie blonde, même si elle avait voulu la retenir elle n’aurait pas pu. Harper était entière, incapable de se cacher, de mentir enfin presque parce qu’il y avait bien une chose pour laquelle elle avait menti et pour laquelle elle continuerait de le faire à moins que monsieur Corbeau mette son nez là-dedans. Elle observa Cooper, pouvait-elle lui demander ce qui s’était passé ? En avait-elle le droit ? Harper hésita avant de se lancer. « Que s’est-il passé ? » La jeune femme s’était confié, ça ne lui donnait pas le droit de tout savoir sur Cooper mais elle avait envie de poser la question. « Tu n’es pas obligé de me répondre. » Il avait le droit de garder ses secrets, qui était-elle après tout ? Ca façon de parler, d’annoncer ce conflit ne laissait rien présager de bon. Il avait dû se passer quelque chose de terrible, assez pour que ses propres parents ne veuillent plus de lui dans leur vie. Harper n’arrivait pas à imaginer ce que ça pouvait être, elle ne voyait pas de chose assez terrible pour qu’on abandonne son fils.

    Fronçant les sourcils, tentant de comprendre ce que disait Cooper elle finit par sourire alors qu’il lui faisait signe qu’il terminait ce qu’il avait dans la bouche. C’était le mieux à faire sinon la conversation n’irait pas très loin. Elle rit à son tour, face à l’impulsion du jeune homme. D’ailleurs puisqu’il parlait elle en profitait pour reprendre un muffin à son tour, prenant une première bouchée. « Ça pourrait être sympa, surtout si tu me fais une recette spéciale ! » Elle reprit une seconde bouchée, se demandant quelle était la spécialité de Cooper. La jeune femme n’eut pas vraiment à lui demander puisqu’il reprit la parole avouant ne pas savoir ce qu’il pourrait lui faire comme spécialité. Elle rit à nouveau. « Mince, j’avais déjà très envie de goûter cette spécialité ! » Elle termina le gâteau, imaginant déjà un peu la soirée. Elle trouvait l’idée chouette, intéressante même. Passer du temps avec Cooper en toute simplicité c’était une bonne occasion de le connaître davantage, encore plus qu’aujourd’hui et lier un lien plus fort qui sait.
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MessageSujet: Re: Is it still close ? HARCOOP   Is it still close ? HARCOOP EmptyJeu 23 Avr 2015 - 23:30


« D’accord… on ne sait jamais, je tente tout ce qui peut l’être de toute façon. Merci Cooper. » Cooper sourit doucement face aux dires de Harper, l’ambiance de la pièce était soudainement devenue plus triste et plus grave. Ce n’était pas si étonnant que ça parce qu’ils venaient de parler d’un sujet bien sensible et tout ce que l’ancien étudiant en médecine pouvait répondre, c’était un petit sourire. Il n’allait pas vraiment rester sur cette conversation et il avait bien mal pour elle, d’apprendre que la jeune gérante. Si gentille et si souriante puisse cacher ce lourd fardeau, qu’elle était sûrement en train de pleurer l’absence de son frère Devon, qui n’était peut-être pour rien dans cette histoire. Il ne fallait vraiment pas abandonner et bien que le sujet de prison était quelque chose à ne pas discuter avec lui. Il avait réussi à ne rien laisser paraître, parce qu’il se souvenait et se souviendra toujours que Teddy Baker y avait été et qu’il était sorti alors qu’il avait tué le petit copain de son petit frère. Jamais il ne lui pardonnerait ça parce qu’il savait qu’il était le coupable, puisque lui-même l’avait dit bien que les frères avaient sûrement participé. Teddy seul n’aurait vraiment pas pu s’occuper des deux hommes, tout comme Cooper n’avait pas fait le poids face au petit copain de Spencer. Ça lui avait couté sa bonne petite carrière de sportif…

C’était difficile de devoir vivre seul, quand on savait ce qu’on loupait vraiment et qu’on essayait de vivre sans. C’était ce que Cooper ressentait en ce moment, il essayait de combler ce vide en pensant réellement à autre chose, en écrivant, en mangeant, en rencontrant d’autres personnes, en buvant du café, en visitant la ville… En se changeant les idées en somme. « Que s’est-il passé ? » Coop’ releva son visage vers la jeune Harper, il sourit doucement alors qu’elle ajouta finalement «  Tu n’es pas obligé de me répondre. » Il sourit encore plus, un sourire un petit peu gêné. Il n’allait pas vraiment laisser Harper comme ça, en plus elle avait fait elle-même l’effort de se confier à lui, à propos de son frère Devon. Cooper n’avait pas vraiment jugé sur ce qu’était Harper, il trouvait ça normal. « J’étais amoureux à l’époque d’une personne alors que j’étais déjà engagé. Cette personne est partie sans laisser de traces, sans plus nous donner des nouvelles. Je l’ai mal vécu et je ne pensais pas que son départ allait avoir un impact sur moi, que je me rende compte que je l’aimais plus que je ne l’aurai pensé. J’était à Huntington Beach justement pour la retrouver, pour avoir cette chance de pouvoir tourner la page. Encore, comme un idiot j’ai détruit tout possibilité de se parler spontanément comme on le faisait dans le passé. » Inutile de dire que cette confrontation avec Ally avait été celle qui marquait les deux personnes et que ça rendait encore plus difficile le contact. Le pire c’était que Cooper ressentait toujours des sentiments face à cette femme alors qu’il n’arrivait vraiment pas à se permettre d’en avoir pour les autres, surtout après la mort de Meghan. Oui, il était juste tombé amoureux d’une personne qui était parti sans se rendre compte des dégâts qu’elle venait de faire. Son sourire avait vite disparu, il venait de faire comprendre quelque part à Harper qu’il avait des sentiments réels pour une autre personne et qu’il avait bien cette crainte que cela ne soit pas vraiment réciproque.

Maintenant qu’ils se mettaient à parler de cuisine, ils commençaient sérieusement à avoir faim, à manger encore et encore des muffins. Ce n’était pas vraiment étonnant, en plus ils étaient tellement bons ! «  Ça pourrait être sympa, surtout si tu mais une recette spéciale ! » Cooper hocha la tête et prit un air approbateur. « Ouais, on s’organisera bien un soir ! » une pause, il haussa un sourcil et demanda à Harper. « Tu dois te demander quelle est ma recette spéciale…! » Une autre pause, il sourit encore plus avouant qu’il ne savait pas vraiment quelle spécialité il pouvait lui faire découvrir. « Mince, j’avais déjà très envie de goûter cette spécialité ! » L’écrivain se mit à rire à son tour, il n’hésita pas à prendre un autre muffin et c’était le dernier promis ! « Allez, quand j’y pense maintenant. Je le dis. J’ai été en Allemagne il y a quelques temps et des fois j’y restais assez longtemps. Vraiment assez longtemps pour que je sache parler assez bien l’Allemand. On m’a appris à cuisiner des Lebkuchen maison. Des vrais ! » Il se demandait si Harper connaissait déjà ce genre de mot Allemand, ce n’était pas non plus évident à comprendre puisqu’il avait prit l’accent Allemand quand il avait annoncé le nom.
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MessageSujet: Re: Is it still close ? HARCOOP   Is it still close ? HARCOOP EmptySam 2 Mai 2015 - 23:08


    La soirée confidence continuait, la jolie blonde le regard posé sur Cooper attendait qu’il se lance. Elle avait ce regard bienveillant, compréhensif même. Cooper l’avait écouté, il ne l’avait pas jugé, il avait seulement écouté et avait même tenté de l’aider. C’était quelqu’un de bien. La jeune femme appréciait depuis le début Cooper, et ce soir elle pouvait confirmer ce qu’elle pensait. A présent c’était à elle d’écouter, et c’était ce qu’elle faisait. Il se lança, lui expliquant qu’il avait succombé aux charmes d’une femme alors qu’il était engagé ailleurs. Aie, ce n’était pas simple ce genre de chose. Ca finissait souvent mal, et d’ailleurs la suite ne semblait pas donner une fin heureuse à cette histoire. La fille qui avait modifié le duo en triangle avait disparu, et Cooper s’était rendu compte qu’il tenait plus à elle qu’il ne l’aurait pensé. Harper trouvait cette histoire triste, de toute façon dès qu’il s’agissait d’histoire d’amour et que ça prenait une mauvaise tournure Harper n’aimait pas ça. Elle était du genre à avoir son paquet de mouchoir à côté d’elle lorsqu’elle regardait un film. Cooper était arrivé à Huntington Beach pour retrouver cette fille, la jeune femme trouvait cela mignon, touchant même. Apparemment ça ne s’était pas bien passé. « Qu’est-ce qui s’est passé ? Elle ne voulait pas te revoir ? » Harper se demandait déjà pourquoi cette femme était parti sans laisser de trace, et pourquoi Cooper avait-il détruit une quelconque possibilité de parler ? Harper était perdue. « Excuse-moi, je suis peut-être trop curieuse ! » Un défaut, c’était un réel défaut qu’elle n’avait jamais réussi à calmer. Depuis toute petite elle aimait savoir, elle était tout à fait capable étant enfant d’écouter derrière les portes, elle tentait même de lire sur les lèvres avant d’abandonner se rendant compte que ça ne marchait pas réellement. Aujourd’hui elle l’était moins, mais elle avait du mal à ne pas savoir tout, elle aimait avoir une histoire du début à la fin.

    Les muffins étaient délicieux mais pas très bon pour la ligne de la jeune femme, elle fit une pause espérant ne pas craquer à nouveau mais franchement les muffins sous le nez ça n’aidait pas du tout ! Cooper reprit la parole lui avouant avoir été en Allemagne, la jolie blonde ne connaissait ce pays qu’à travers des bouquins et des reportages. Harper n’avait jamais réellement voyagé, elle ne connaissait pas d’autres pays que le sien, elle avait surtout voyagé dans les Etats-Unis. Parfois elle rêvait, s’imaginant prendre juste son passeport et partir dans un pays un peu au hasard puis continuait ainsi à choisir une destination afin de voir tous les pays qui lui donnaient envie. Certains le faisaient et elle les enviait, mais jamais elle n’aurait le courage de faire une telle chose. « Des quoi ? » Elle arqua un sourcil avant de rire ne sachant pas du tout de quoi il parlait. « Peut-être que sans l’accent Allemand je comprendrais, quoi que je ne connais pas vraiment la cuisine Allemande. » Elle haussa les épaules, la jeune femme était pourtant passionnée par la cuisine, elle aimait ça mais elle ne connaissait pas tous les plats, ni les plats habituels des pays. En tout cas Cooper avait trouvé quelque chose à cuisine !


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MessageSujet: Re: Is it still close ? HARCOOP   Is it still close ? HARCOOP EmptyLun 4 Mai 2015 - 18:32


En cette soirée, Harper était passé de gérante du café Hometown, coup régulier du soir, connaissance à une amie, une confidente… Voire plus qu’une amie. Il appréciait la gérante, parce qu’elle aussi, elle ne le jugeait pas et elle l’écoutait, tout comme lui l’avait fait tout à l’heure. Il appréciait depuis très longtemps Harper et ça ne cessait pas de s’arrêter. L’écrivain voyait qu’elle était une femme qui avait un lourd secret, tout comme lui.  Elle était quelqu’un de bien, elle s’inquiétait pour lui, lui posant la question, cherchant à savoir toute l’histoire. Il était logique qu’elle ne comprenne pas tout, parce que Coop’ même ne comprenait pas tout, il était perdu dans ce qu’il ressentait vis à vis d’Ally et il devait se douter que ce qu’il ressentait pour elle n’était pas réciproque. « Qu’est-ce qui s’est passé ? Elle ne voulait pas te revoir ? » L’écrivain soupira et leva un peu la main, avouant « C’est de ma faute. J’ai remué le couteau dans sa plaie qui avait commencé à se refermer. Je l’ai ouvert en arrivant comme ça, sans prévenir à sa porte et je lui ai douloureusement rappelé le passé. Elle vivait sa petite vie sans penser au passé. Elle avait tourné la page alors que moi je n’y suis pas parvenu. » C’était encore trop tôt pour lui, de tourner la page avec le décès de sa fiancée, c’était vraiment trop tôt, mais ce n’était pas non plus trop tard. L’écrivain avait manqué de frôler la main de la mort, en conduisant à contre-sens dans une autoroute, bien sûr il avait eu une grosse amende pour ça. Ça lui était parvenu de Boston et il devait vite régler cette histoire avant que tout ceci ne se dégénère… « Excuse-moi, je suis peut-être trop curieuse ! » Le jeune homme revint vite dans le monde réel, après avoir pensé à sa période noire, il sourit doucement à la jeune femme et fit dans un petit ton enjoué « Mais la curiosité c’est bien ! … Bien que ça dépend de la situation, c’est vrai. Je ne considère pas ça comme un gros défaut, puisqu’il peut se transformer en qualité. » Il savait qu’il avait raison, la curiosité c’était bien. Il aimait bien positiver et il venait de couper court à cette histoire qu’il avait dû raconter. Coop’ ne s’occupait pas souvent en premier, il s’occupait des autres et c’était sa priorité. C’était pour ça qu’on l’aimait, il ne jugeait personne et donnait des conseils, cherchait à aider du mieux qu’il pouvait.

« Des quoi ? » Coop’ se mit à rire doucement, face à Harper qui était démunie quand elle avait entendu Cooper avec un accent Allemand. « Peut-être que sans l’accent Allemand je comprendrais, quoique je ne connais pas vraiment la cuisine Allemande. » L’écrivain haussa les épaules avec cet air malicieux, on pourrait vraiment avoir l’impression qu’il ne voudra pas le répéter. « Alors tu vas la découvrir un soir ! Une cuisine Allemande, je pense qu’elle te devra te plaire ! » Qui n’aimerait pas un tel dessert ? Cooper aimait ça, Ally c’était plutôt des sushis… Enfin… Il prit le dernier muffin, oui parce que ça devait être absolument le dernier ! Il ne touchera pas aux autres au risque de prendre un peu trop de poids ! Il regarda l’heure et fronça les sourcils. Le retour à la réalité était assez difficile et Cooper voyait qu’il était assez tard, il soupira… On voyait à quel point il n’avait pas envie de devoir se résigner à rentrer chez lui pour préparer les bagages. Il regarda Harper, avec ce petit air déçu. « Il est assez tard, j'aurai bien aimé finir jusqu'au bout la soirée avec toi, mais je dois rentrer pour préparer les bagages. J’ai un avion à Los Angeles à 8h. Tu sais mieux que moi combien de temps je dois mettre pour le trajet Huntington Beach à l’aéroport Los Angeles. » Petit silence, alors qu’il allait chercher son sac, il fit volte-face la pointant du doigt. « S’il reste des muffins…? Oui il en reste ! Je pourrai les emporter ? » Qu’est-ce qu’il était faible Cooper face aux desserts…!

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