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 I have solutions for you ~ ft. Ethan Ferguson

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MessageSujet: I have solutions for you ~ ft. Ethan Ferguson    I have solutions for you ~ ft. Ethan Ferguson  EmptyVen 22 Jan 2016 - 22:54



What kind of man loves like this ?!

~ I have solutions for you ~

Douce agonie de la misère. Minuit, l’une des heures pleines les plus belles, marquant le renouveau et, avec lui, de nouvelles souffrances. La seule chose dont avait besoin d’Ulysse, en ce moment précis, était du repos. Son esprit torturé avait mis en place de grands stratagèmes pour les jours à venir, impliquant une certaine indienne qu’il devait formater par le biais d’un coup efficace et, surtout, unique – s’il était capable de tenir avec des heures de sommeil presque inexistantes en général, le détective ne savait que trop bien à quel point l’intégralité de sa compréhension du monde serait importante le jour venu. La moindre erreur pouvait être fatale, et il ne comptait pas en sortir mort ou pire, avec un cadavre de plus sur le dos. Un klaxon appuyé un peu trop violemment, quelques gloussements puis une voiture partant de façon inappropriée. C’était comme si les jeunes, ce soir, avaient décidés de se lâcher, s’adonnant à toutes les déviances et tous les plaisirs – pleine lune de merde. Soupirant une fois de plus dans son lit, le brun s’apprêtait à abandonner toute idée de dormir pour le moment. L’appartement qu’il avait choisi avait du bon, il ne fallait pas se méprendre – combien de ses soirées solitaires avait-il passé à flâner devant sa fenêtre, ouverte sur la rue, dans le seul but d’entendre les délicieuses rumeurs et les jugements si délicats des jeunes trop alcoolisés ? Ah, leurs craintes et leurs haines n’étaient rien d’autre que de la musique à ses oreilles en règle générale.  Il soupira calmement, se résignant finalement à enfiler les habits qu’il avait préparés pour le lendemain et sortir. De toute façon, il savait que toutes ses tentatives se solderaient par des échecs, autant les rentabiliser. Peut-être qu’avec un peu de chance, il trouverait quelque chose digne de son intérêt qu’il irait ramener à la maison… Ou passer la partie plaisante dans la maison de l’autre pour ne jamais se revoir. Cette alternative avait l’avantage d’éviter qu’il ne faille mettre des gens trop insistants à la porte le matin.

Cigarettes. Cannabis. Alcool. Y avait-il une seule chose que les jeunes ne faisaient pas la nuit dans ce pays ? S’il leur fournissait de l’extasy, il était certains qu’ils n’iraient même réfléchir à trois fois pour la lui prendre. Des animaux. C’était des animaux, des moutons soumis au mouvement de groupe qui refusaient de s’opposer à ce dernier et se laissaient entraîner dans la tornade de surconsommation dans laquelle la société voulait les voir plonger. Personne ne se souciait de leur respect de la loi, tant qu’ils généraient la seule chose qui intéressait le monde – du bénéfice. Enfin, le tout jusqu’au jour où un drame arriverait et plongerait tout le monde dans un deuil et une réflexion profonde sur la qualité des soirées des jeunes adultes, qui durerait peut-être un ou deux soirs à tout casser, uniquement dans le but de se donner une bonne image de ville modèle. Dire que c’était de lui que la société pouvait penser menteur compulsif, alors qu’elle ne faisait que se voiler la face. Combien de larme arriverait-il à boire ce soir ? Combien de pauvres âmes égarées viendraient pleurer à son chevet ? Il n’en avait aucune idée, ni spécialement hâte de le découvrir. La première personne qui se mettrait en travers de son chemin, il la détruirait plutôt que de passer outre. Soupirant une fois de plus pour cacher un bâillement, le détective refusa finalement d’aller dans une quelconque boite de nuit, se disant que, de toute façon, la surveillance éternelle des gérants ne seraient que néfaste pour ses envies. Suivant le chemin du bruit, il se dirigea plutôt vers un appartement inconnu afin de faire marque de présence à une soirée avec des gens qu’il ne connaissait pas. De nouvelles têtes, de nouvelles histoires, de nouvelles victimes qui oublieraient tout au réveil – n’était-ce pas là un paradis ? Surtout que soyons honnête, il n’y avait rien de plus simple  que de faire ce qu’ils faisaient.

Arborant un sourire discrètement gêné, il sonna à la porte de l’appartement d’où le bruit venait et s’excusa d’arriver tellement en retard tout en faisant la bise à l’inconnue qui lui avait ouvert la porte. Elle sentait bon la sueur et l’alcool, montrant qu’il était proche de ce qu’il recherchait. Cette dernière n’hésita pas un instant à le faire entrer, l’entraînant dans un pas de danse bancal et dissocié du rythme de la musique électronique extrêmement aigre à ses oreilles diffusée avec force. Sourire imparable et ambiance taquine, Ulysse ne se gêna pas à passer de convive en convive, les saluant et profitant de ces quelques instants pour écouter leurs conversations à la recherche de quoi que ce soit qu’il puisse se mettre sous la dent pour déclencher une crise dépressive ou, mieux encore, un accès de colère. Dans le flot de population – tant de gens étaient entassés dans cet appartement, était-ce même légal ? – personne ne prenait la peine de remarquer à quel point il ne correspondait pas au décor, à quel point il feignait de connaître tout un chacun sans savoir rien d’eux sinon ce que ses oreilles captaient. L’absence de verre et d’un quelconque signe d’alcoolisation passait même totalement inaperçue devant son talent d’acteur à jouer l’ivre, expérience dument acquise après des années d’études où il a dû s’adapter, être le capitaine de soirée qui comprenant les soûls. Ce n’est qu’en passant au groupe de discussion suivant qu’il s’arrêta calmement et, affichant un sourire sauvage, s’approcha d’un homme parmi tant d’autres. « Ethan ? Ca alors ! »

(c)Lili - ne pas reproduire


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MessageSujet: Re: I have solutions for you ~ ft. Ethan Ferguson    I have solutions for you ~ ft. Ethan Ferguson  EmptySam 30 Jan 2016 - 18:29

What kind of man loves like this ?!


 
feat : Ulysse & Ethan

Il était là dans une immense pièce blanche en train de fixer la fenêtre sans bouger. Personne autour de lui, juste le bruit des machines qui lui rappellent pourquoi il est là. Ethan regarde dehors, il fixe l'horizon sans bouger, sans ciller du regard, essayant de prendre sur lui. La petite fille qui se trouve dans cette pièce, il la surveille depuis des années et des années, prenant soin d'elle, essayant de toujours être là pour la soutenir dans cette épreuve. De lui apporter tout son soutien que ce soit moral ou côté professionnel mais, aujourd'hui elle vient de quitter ce monde. Demain quand il ouvrira la porte de sa chambre, il trouvera un lit vide, un lit blanc dont les draps viennent d'être refait. Alors il laissera couler une larme le long de son visage avant de bien vite la frotter. Il le sait, c'est la base de son métier d'être confronté à la perte d'un être aimé mais, au fond ça fait mal. Avec la plus grande préparation possible, c'est impossible de subir une épreuve pareille sans se prendre une claque. Alors il reste là, les yeux dans le vide sans dire un mot. Plusieurs minutes plus tard un collègue fait irruption dans la pièce. « Ethan.. » il répète son prénom plusieurs fois avant de réussir à le faire sortir de ses pensées. Essayant de feindre un sourire Ethan se tourne pour fixer son collègue qui affiche le même air que lui. « Ils ont besoin de toi aux urgences mais, si tu te sens pas bien.. » il n'a pas le temps de finir sa phrase que le jeune infirmier quitte déjà la pièce en direction de l'ascenseur. Rapidement il pose son doigt pour appeler l'ascenseur. Cette journée va être longue, très longue, il le sait. Le voilà enfin aux urgences, tel un zombie il déambule entre les lits, les personnes qui bougent dans tout les sens afin de poser son cul sur le fauteuil des arrivées. Il questionne les patients qui arrivent, presque machinalement. Un robot vient de prendre possession de son corps, il n'est plus vraiment là.Il savait que la journée va être longue, qu'il va devoir faire semblant d'être en forme, de sourire aux inconnus qui viennent chercher un peu d'aide ou de réconfort, il sait qu'aujourd'hui il ne sera que l'ombre de lui-même.Une fois en bas, à l'accueil la comédie commence, il fait mine de sourire, de rire aux éclats, de passer une excellente journée, alors qu'il n'a qu'une envie, tout foutre en l'air. Au fil des discussions avec ses collègues, une proposition de soirée se fait. Il ne décline pas l'offre, bien au contraire, c'est le premier à accepter l'invitation. Le voilà déjà prêt à finir ivre, à tout oublier.

Plus tard dans la soirée il n'est pas difficile de retrouver Ethan au milieu d'un groupe de gens. Il est en train de faire la conversation à une belle demoiselle en mal d'amour. Tandis que de son côté, il ne cherche rien d'autre qu'une personne avec qui passer le temps. Rien de plus, juste une personne qui va lui faire oublier sa vie le temps d'une nuit. Il affiche un sourire, il balance des petites blagues, n'hésite pas à complimenter la belle quand il le faut. Surtout il n'hésite pas à lui glisser des petits mots à l'oreille, un rapprochement qui fonctionne à tout les coups. Dans la catégorie séducteur il sait s'y prendre. Ce n'est pas le dernier pour draguer les demoiselles, ni même le dernier pour minauder. Il se redresse légèrement pour regarder l'immense salon qui accueil la soirée. Il cherche du regard le bar, il a besoin de se reprendre une dose de folie pour continuer sur sa lancée. Il regarde son verre, vide. « Tu m'excuses je dois le remplir de nouveau.. » il pousse un soupir avant de s'éloigner de la jeune femme. Tout en marchant il se fait alpaguer par un collègue. Celui-ci commence à lui parler de sa journée, de lui expliquer les cas qui ont défilés à l’hôpital. Ethan s'en tape, il n'entend plus rien que le bruit de la musique. La chance qui tourne le transporte le temps de trois minutes loin de tout. Quand il ouvre les yeux, il entend la voix d'un homme. Cet homme. Il enfile alors son verre cul sec tout en le regardant droit dans les yeux. Machinalement il se mord la lèvre, essayant de garder son air sûr de lui. Ethan se passe une main dans les cheveux avant de sourire. « Monsieur Neer.. » il lui fait un signe de tête avant de se détacher du groupe. Une fois à part il ne sait pas comment réagir face à cet homme. Était-il heureux de le voir ? Oui, pas de doutes à avoir à ce sujet. Gêné ? Aussi mais, ça c'est une tout autre histoire. « J'en reviens pas de te voir ici, c'est fou ça.. » il baisse la tête un instant avant de le regarder de nouveau. Il ne sait même pas quoi lui dire, c'est fou de se retrouver comme-ça devant un homme certes charmant mais, un homme et de ne pas savoir quoi lui dire.

L'infirmier qui adore faire l'imbécile, qui ne manque pas de dire ce qu'il pense et surtout qui ose des choses, se retrouve comme un con. Il continue alors sur sa lancée et décide de boire. « Tu veux boire quelque chose ?  Un coca ? » il l'interroge du regard. Aux dernières nouvelles Ulysse ne boit pas. Enfin si les souvenirs de Ferguson ne lui font pas de blague.

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MessageSujet: Re: I have solutions for you ~ ft. Ethan Ferguson    I have solutions for you ~ ft. Ethan Ferguson  EmptyLun 8 Fév 2016 - 0:43



What kind of man loves like this ?!

~ I have solutions for you ~

Ethan Ferguson. L’une de ces rares personnes que le détective tutoyait et qu’il laissait le tutoyer en échange – c’était indéniable après le temps qu’ils avaient passé ensemble, surtout lorsqu’on amplifiait ce dernier par la qualité de celui-ci. A dire vrai, Ethan était certainement l’une des rares personnes qu’Ulysse n’avait jamais envisagé blesser ou retourner à sa façon de penser : le caractère léger de l’infirmier a toujours été quelque chose qu’il appréciait sans plus, et il n’avait aucune envie de le changer. La façon qu’il avait de descendre ce verre d’une traite en voyant le brun arrivé, cette lèvre qu’il mordait une fois de plus – il été resté tel qu’il était dans les souvenirs du sociopathe. Penserait-il toujours pareil en découvrant qui était réellement Ulysse ? C’était une question pour un autre jour. De toute façon, une balle entre les deux yeux aurait efficacement calmé toutes les réflexions philosophiques que pourrait avoir le jeune homme. D’un mouvement délicat de la tête, le trentenaire écarta ces pensées sordides, admettant qu’il n’était pas là pour ses objectifs mais seulement pour le plaisir. Si Justin le voyait comme ça… Le sourire du détective ne fit que grandit en voyant le beau brun s’écarter du groupe afin de parler en tête à tête avec lui. Tellement simple, tellement… Facile. Lire les émotions de celui qui avait partagé ses nuits plus longtemps que de nature était d’une aisance déconcertante, mais en même temps, l’autre ne faisait absolument rien pour les cacher. Ulysse le connaissait par cœur, et Ethan le savait probablement. Etait-ce vraiment fou qu’ils se retrouvent ici ? Certainement. C’était le fruit du hasard, et Ulysse était certain d’avoir fait pourrir ce dernier le plus tôt possible – aurait-il eu le temps de planter des graines et se reproduire ? C’était exaspérant qu’il faille, une fois de plus, recommencer le processus. L’infirmier était trop délicieux pour intervenir, aussi le détective le laissa parler seul quelques instants avant qu’il ne choisisse de fuir et ne propose lui chercher un verre. Se baissant sur lui et dominant son corps du sien, il susurra langoureusement : « Avec plaisir. ».

Que de délicates intentions de ne pas avoir oublié qu’il ne buvait jamais d’alcool. Oui, ils se connaissaient bien. Suffisamment bien pour qu’Ulysse remarque que quelque chose n’allait pas chez son ancien amant en l’espace de quelques mots. Sa façon de parler, de se comporter, de respirer même – tout semblait tellement identique à ce qui avait habitude d’être et pourtant… L’idée d’une entité plus profonde, plus ancrée, torturait l’esprit du détective par le biais de celui du paramédical. D’un regard noir bien plus profond et long que nécessaire, il parvint à dégager un couple un peu trop ivre et désinhibé d’un canapé, occupant ce dernier de façon intégrale et attendant le retour de son compagnon de soirée. S’immiscer dans la vie des gens d’une façon tellement brutale et sèche ne correspondait absolument pas au brun, mais il n’avait d’autre choix. A quoi bon cela servait-il de corriger la société s’il était incapable de soulager la peine sur le cœur d’une ancienne connaissance à laquelle il avait, à un moment de sa vie, certainement tenu ? Non, ça ne plaisait aucunement au détective de l’avouer, mais y avait-il une chose qu’il détestait plus que les menteurs ? Depuis le début, depuis leur première rencontre… Ulysse le savait. Ethan serait sa perte. Son échec. Sa fin. Il passa délicatement sa langue sur sa lèvre de façon aguicheuse quand il le vit enfin revenir, le verre de coca en main. L’avantage principal de cette fréquentation parmi tant d’autres ? Il n’y avait aucun risque qu’il lui ai ajouté quelque chose dans le verre – et rien que pour ça l’infirmier était quelqu’un d’appréciable.

« Merci bien. » D’un geste calme, il invita son interlocuteur à s’assoir à ses côtés, prenant une position de trois-quart pour mieux lui faire face. « Alors ? Que deviens-tu ? Je ne m’attendais pas à te voir ici. C’est… étrange. Je pensais avoir laissé mon passé bien derrière moi, acceptant de perdre le bon comme le mauvais, et voilà que je recroise le meilleur de cette époque. » Un léger sourire innocent, presque invitant, fut la seule chose qui compléta cette phrase. L’envie d’attaquer de façon frontale sur un simple doute n’était pas digne de celui qu’il prétendait être – il lui fallait des preuves, quitte à devoir user de son corps. Sur Ethan ou quelqu’un d’autre. S’il était là c’était bien qu’il connaissait des gens, non ?

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