Sujet: beauty and the beast, take two ; ft Laïla Mer 16 Sep 2015 - 21:31
Aaron & Laïla
Trois semaines étaient passées depuis qu’Aaron était arrivé à Huntington Beach dans l’espoir de reconquérir son premier et seul amour. Le jeune homme avait passé toute la journée au téléphone à régler différents détails auprès de son entreprise en Inde. Il avait pensé pouvoir revenir au bout d’un mois avec Laïla à son bras, mais rien ne se passait comme prévu. Il se sentait d’ailleurs con d’avoir pu penser que cela pourrait se passer autrement. Durant les trois années qu’ils avaient vécu ensemble il l’avait aimé avec une passion telle qu’il avait oublié sa vie avant de la rencontrer. Il avait su se montrer tendre et protecteur, mais aussi violent. Malheureusement, c’est tout ce qui ressortait de leur histoire ensemble après deux ans sans se voir. Ne dit-on pas que les souvenirs qui vous traumatisent sont ceux que vous gardez toute votre vie ? Un enfant se rappellera avoir été la risée de sa classe après avoir pleuré de peur à ne pas vouloir aller réciter un poème au tableau. Il oubliera par contre toutes ces fois où il y était allé en riant depuis. Nous avons beau grandir, c’est pourtant souvent ce qui a pu nous arriver de plus sombre qui revient nous hanter éternellement. Les beaux moments eux aiment se faire languir, ne revenant nous voir que de rares fois. Il aurait dû s’en douter, il aurait dû savoir qu’elle le rejetterais de tout son être. Quand à son plan minable pour se rapprocher de sa famille, il était voué à l’échec depuis le départ. Il avait la sensation que quoiqu’il fasse tout le monde lui répéterait que c’était trop tard, qu’un monstre ne change pas. Le beau brun n’a cependant jamais été le type à abandonner facilement et il avait décidé de rester plus longtemps le temps de trouver une autre manière de la reconquérir, de l’écarter de cet imposteur qui partageait apparemment son quotidien. C’est pourquoi il avait appelé les personnes qu’il avait mis en charge de l’entreprise et leur avait expliqué qu’il était là pour trouver d’autres projets dans lesquels investir pour se diversifier. Maintenant il ne lui restait plus qu’à agir sur ces paroles et ce n’était pas chose aisée. Il lui fallait approcher les personnes d’influence de la ville et ce n’était pas chose évidente quand on s’était mis le maire à dos.
Depuis ce moment où Aaron était tombé sur les deux cousines de Laïla alors qu’il buvait une bière avec Imran il n’était pas retourné dans les loisirs où l’on croisait les riches d’Huntington Beach. Il préférait laisser passer un peu de temps avant de le recroiser. Il avait donc décidé d’agir au nom d’une association aidant les enfants malades à l’hôpital. Un journaliste qu’il avait contacté ferait un papier plus tard pour parler de ce nouvel homme riche en ville qui aidait déjà la communauté. N’allez toutefois pas penser qu’il n’aimait pas l’idée d’aider son prochain, il fallait juste qu’il y ait un gain pour lui en retour. C’était sa vision de la vie et elle n’avait pas changé depuis que son père lui avait inculquée quand il était enfant. Il arriva à l’hôpital en début d’après-midi vêtu d’un jean et d’un t-shirt, portant ses lunettes plutôt que ses lentilles. Cela lui donnait un air plus humain et réduisait tout de suite la distance quand il approchait les enfants. Qui plus est, cela lui permettait pour une fois de se relâcher un peu. On lui expliqua brièvement les jeux possibles et où se trouvaient les histoires et une demi-heure plus tard il était entouré de gamins qui l’écoutaient attentivement pendant qu’il racontait l’histoire de la belle et la bête. Il se prenait vraiment au jeu, allant jusqu’à mimer certaines scènes et imiter la voix de la belle pour le plus grand bonheur des enfants qui riaient à gorge déployés. Une petite fille le coupa alors qu’il s’apprêtait à continuer. « Aaron tu as une amoureuse toi aussi ? » Il lui sourit et se pencha vers elle comme pour dire un secret. « Oui et elle est plus belle qu’une fée enchantée. » Les enfants rirent à nouveau et il continua son histoire.
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Sujet: Re: beauty and the beast, take two ; ft Laïla Jeu 24 Sep 2015 - 0:46
Selon certaines personnes il y a deux types de journées. Les bonnes et les mauvaises journées. C’est plutôt extrême de catégoriser les choses de cette façon là. Ce serait égal à dire qu’il y a deux visions de voir les choses, noir ou blanc. Jamais un juste milieu. Et c’était justement ce que Laïla ressentait ces temps-ci. Bien sûr la colère l’envahissait très rapidement ces derniers temps en repensant aux retrouvailles auxquelles elle a eu droit avec Aaron. Mais les jours l’ont aidés à s’apaiser à y repenser de façon plus calme. De se poser dessus et d’y réfléchir correctement. Ce jour là, où Aaron avait décidé de mettre fin à la liberté « conditionnelle » de l’indienne, elle lui a fait comprendre les choses plutôt brusquement mais surtout clairement. Non. Elle ne voulait plus le revoir. Non. Elle ne l’aimait plus. Et c’était agir comme ces personnes là, qui n’optaient que pour une des deux options. Oui ou Non. Peut être avait-elle réagit de manière poussée, mais, elle en avait ressentit le besoin. Leur passé était beaucoup trop compliqué pour qu’elle ait eu l’envie de gérer la situation sur le coup. Elle a donc prit son temps pour y réfléchir. Devait-elle lui donner une chance pour s’expliquer, pour qu’elle lui pose toutes les questions qu’elle avait toujours voulu lui poser. La réponse était un non ferme. Et ce, même après plusieurs jours et heures de réflexion. Aaron savait manipuler les gens. Elle en a fait les frais. Elle le connaissait assez pour savoir qu’il allait tenter de recommencer, de vouloir à nouveau avoir un certain contrôle sur elle. Pourtant la réaction qu’il avait eue l’autre fois était plutôt surprenante. Jamais elle n’aurait imaginé voir Aaron prendre sur lui et ne pas exploser pour lui sauter à la gorge et s’occuper de son cas. Leurs dernières années en couple avaient servies de preuve, preuve qu’Aaron faisait partit de ceux qui ne savaient pas se contrôler. Preuve qu’il était l’impulsif qui a toujours su prendre le dessus sur leur relation. Mais ce jour là, il avait su faire preuve de sang froid. Réfléchir avant d’agir. Peut être qu’il avait réellement changé. Qu’il essayait réellement de changer. Mais la façon dont ses poings s’étaient serrés, la façon qu’il avait eue de lui répondre ne présageait rien de bon. Elle se méfiait, comme elle avait apprit à le faire à cause de lui. Se méfiait et rester sur ses gardes. Alors que ses pensées prenaient tout un sens, son téléphone vibre mais son regard fixé au plafond ne bouge pas. Elle n’a pas envie de se lever, pas envie de répondre au téléphone, parce qu’elle était mal. Mal dans sa peau et dans sa tête. Elle n’était pas prête à mettre un pied dehors, pas aujourd’hui. Pas comme ça. La tête pleine, prête à exploser. Pourtant son bras se décolle de son ventre et va à la recherche de la chose qui a mit court à son silence habituel. « Allô ? » souffle l’indienne lasse et fatiguée. Voilà une bonne nouvelle. Elle se relève sous le coup de la surprise. Une association venait de la contacter pour du bénévolat dans un hôpital. Elle leur avait laissée ses coordonnées, pour faire quelque chose de ses journées, pour se sentir utile. Et elle adorait les enfants et les personnes âgées. Rapidement, elle se lève, se prépare pour paraître moins fatiguée. Elle jette un regard au miroir et c’est l’horreur. Ses cernes sont visibles, elle est pâle et ses lèvres sont légèrement abîmées dû à un manque d’hydratation. Elle se mettait souvent dans tous ses états, voilà la raison qui justifiait ce visage reflétant parfaitement la fatigue et un manque réel de motivation. Elle sourit tout de même et quitte la demeure qu’elle partage depuis très peu avec Andrew. Le chemin jusqu’à l’hôpital prend un temps fou à pied. Une fois arrivée différentes missions lui sont affectées et aussitôt elle s’y atèle. C’était très différent de ce qu’elle a toujours fait. C’était nouveau, mais agréablement. Les enfants étaient adorables. Certains jouaient entre eux ce qui créait au final un créait brouhaha. Son sourire s’agrandit mais s’éclipsa lorsque son regard fixa un petit garçon au fond en larmes. Ce qu’elle ne pouvait pas laisser passer. En se mettant à son niveau elle cherche à comprendre la raison. Il était beaucoup trop timide pour se mélanger aux autres et c’était une chose qu’elle comprenait que trop bien. Elle glisse sa main autour de celle du petit garçon et décide de l’emmener dans une autre pièce, où une autre activité avait lieu. S’il se sentait en retrait peut être qu’écouter une histoire le mettrait plus à l’aise. Seulement, en entrant dans cette pièce elle n’aurait jamais imaginé croiser l’homme qu’elle fuyait depuis des années. Son sourire quitte ses lèvres aussi vite qu’il n’y avait prit place en entendant quelques phrases par ci et par là dites par le jeune homme. Elle ne sait pas comment réagir mais son corps le fait pour elle. Elle tourne les talons pour quitter les lieux mais le petit garçon s’accroche à sa jambe et rigole lorsqu’Aaron reprend son récit. Son regard croise celui de son ex et pendant plusieurs secondes ils échangent quelque chose. Elle le déteste et se déteste avec. Elle se hait de vouloir rester et de le voir s’amuser avec ces enfants, elle se hait de le trouver craquant dans ses lunettes et de comprendre pourquoi un jour elle est tombée sous son charme. Elle se déteste d’avoir un cœur aussi fragile qui fléchit face à n’importe quelle bonne action. Et comme pour fuir elle se détache du petit garçon qui finit par s’assoir et sort rapidement de la pièce. Elle n’avait pas envie de le voir. Pas ainsi, parce que le voir ainsi, lui rappelait toutes les fois où ils avaient planifiés d’avoir des enfants.
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Sujet: Re: beauty and the beast, take two ; ft Laïla Jeu 24 Sep 2015 - 23:13
Aaron & Laïla
Aaron était entrain de jouer la bête, grognant comme un animal féroce quand il entendit la porte de la pièce s’ouvrir. Il termina toutefois la petite scénette en imitant à nouveau belle qui cherchait à adoucir ce monstre duquel elle tombait petit à petit amoureuse. C’était un petit garçon qui lui avait demandé spécifiquement cette histoire et non lui, mais il avait la sensation de raconter l’histoire de sa vie. Du moins, il espérait que le dénouement serait le même. Les enfants rirent de le voir imiter une voix de fille à nouveau et il profita de leur hilarité pour faire une petite pause, le temps de se tourner vers les nouveaux venus. Il crut un instant que son cœur s’était arrêté quand il reconnu la jeune femme qui accompagnait l’enfant qui venait de franchir la porte. « Laïla » Il avait prononcé son nom tellement bas que personne ne pouvait l’avoir entendu et pourtant il aurait juré qu’elle si. Ses cheveux tombaient en cascade sur ses épaules, on aurait vraiment dit une princesse. Il ne pouvait s’empêcher de la dévorer du regard. Elle lui avait tellement manqué toutes ces années que chaque fois qu’il pouvait à nouveau la voir il ne voulait pas en gâcher un seul moment. La jeune femme était à seulement quelques pas de lui et il remarqua qu’elle semblait épuisée. Avait-elle des problèmes ? Peut-être que cet homme avec qui elle vivait la maltraitait ? Il écarta de suite cette possibilité, elle ne ferait pas deux fois la même erreur à moins de l’aimer autant qu’elle avait pu l’aimer lui. Connaître deux fois un tel amour était impossible, il en était persuadé. Non, ce devait être une autre raison. Leurs yeux se croisèrent et il décela plus que de la surprise dans son regard. A nouveau, le revoir semblait la faire frémir. Il avait trouvé la réponse à sa question, il était la raison pour laquelle elle était si mal. Le jeune homme esquissa un geste pour se lever quand elle quitta la pièce précipitamment. La connaissant il y avait peu de chance pour qu’elle parte de l’hôpital immédiatement. Si elle avait dit qu’elle aiderait aujourd’hui, elle le ferait. Il décida donc de lui laisser un peu de temps seule et continua son histoire. Durant près d’une demi-heure il donna tout pour son petit public et termina sur un baiser passionné avec une poupée de chiffon où il mima sa transformation en prince. Les petits l’applaudirent et il se fendit d’une révérence royale à leur intention. « Merci mes petits loups, je vais vous laisser maintenant. » Il se pencha vers eux comme pour leur dire un secret. « J’ai une princesse à reconquérir » Il leur fit un clin d’œil et s’éclipsa de la pièce.
Aaron passa dans plusieurs pièces avant d’enfin la retrouver. Elle était avec un petit garçon brun qui lui demandait de l’aide pour réparer sa petite voiture mécanique. Il resta à les regarder pendant un petit moment. Il s’était longtemps imaginé ce qu’aurait pu donner leur vie avec des enfants. Aurait-il appris à changer pour eux ? Serait-il resté le même ? Il soupira, ce n’était pas le moment de refaire le passé mais celui de construire leur futur. Il avança lentement et prit doucement le jouet de la main de l’enfant. « Je peux regarder ? » Il approuva de la tête et le regarda avec de grands yeux pleins d’espoirs. Le beau brun regarda attentivement le petit objet. Ce n’était pas grand-chose. Il sorti son couteau suisse et dévissa une vis, fit quelques ajustements et la remit en place. Il remonta le mécanisme et plaça la voiture au sol, elle se mit à avancer toute seule. Heureux comme si c’était le plus beau jour de sa vie, le petit se jeta dans ses bras. « Merci monsieur ! » Il partit alors plus loin, laissant seul Aaron et Laïla. Le jeune homme posa sa main sur son avant bras avec douceur et lui parla tout bas. « Je te promets que je ne savais pas que tu serais là. » Il était sincère et espérait qu’elle le lirait dans son regard. Il s’autorisa un sourire et continua. « Même si c’est par hasard, je suis vraiment heureux de te revoir. » Une nouvelle fois il se demanda comment il avait pu vivre sans elle tout ce temps.
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Sujet: Re: beauty and the beast, take two ; ft Laïla Ven 25 Sep 2015 - 1:54
Une fois dehors, son dos se pose délicatement contre la porte et son visage trouve repos au creux de ses paumes. Il avait posé son regard sur elle comme avec une évidence, comme s’il avait toujours cherché à la revoir. Son cœur avait manqué un battement, pas parce qu’elle avait encore une fois peur, mais parce qu’elle avait été prise de court. Aaron avait le don de se pointer au mauvais moment et ce toujours en la surprenant. Elle ne s’y attendait pas et pourtant elle aurait dû. Elle savait qu’il aurait finit par la retrouver un jour. Pendant plusieurs minutes elle garde cette position mais un petit garçon vient et essaye de la réconforter du mieux qu’il peut en lui racontant une histoire. Il la tire plus loin et lui explique que sa voiture ne fonctionne plus. Laïla voulant bien agir essaie d’arranger les choses, sauf que sans s’en rendre compte elle empire les choses, elle grimace et tend le jouet au petit pour qu’il la pose au sol et tente pour voir si l’aide de Laïla allait sauver son jouet. Seulement Aaron débarque en très peu de temps et elle se crispe et reste sur ses gardes, son corps est tendu et son souffle irrégulier. Elle sent son parfum, sa présence et entend les petits cliquetis du jouet. Ses yeux se referment regrettant à désormais la présence de l’enfant. Comme un choc, la peau du jeune homme heurte celle de l’indienne dans une douce caresse. Elle baisse la tête et jette un coup d’œil à la main qui a osé se poser sur elle. Elle a envie de le repousser, de lui intimer de ne plus jamais la retoucher, qu’il ne pose plus jamais sa main sur elle, dans tous les sens du terme, mais, elle reste là, de marbre telle une poupée de cire. Son corps avait réagit brusquement à son touché. Aaron était intelligent, oui il l’était, parce qu’il savait pertinemment comment s’y prendre avec elle. Qu’est-ce qu’il devait faire pour avoir toute l’attention de la jeune femme. Et même si son regard lui paraissait des plus sincères, la confiance qu’elle avait misée sur cet homme autrefois s’était évaporée avec le temps. Elle sourit elle aussi et, retire la main du jeune homme qui l’effleurait encore. « Tu sais … j’adore. Vraiment ! Tu joues tellement bien la comédie Aaron. » lui souffle Laïla son sourire forcé toujours fixé aux coins des lèvres. Elle se place lentement devant lui, passe une main sur les joues d’Aaron comme pour simuler un geste tendre devant le reste de l’hôpital. « Tu joues tellement bien que j’ai faillis te croire… » elle murmure ces quelques mots son regard toujours planté dans le sien. Il pouvait lui répéter tout ce qu’il souhaitait, le résultat serait le même. Elle n’avait aucune confiance en lui et encore moins lorsqu’elle le croisait par « hasard ». Elle s’efforce de croire ce que sa tête lui dit, ne pas s’approcher de cet homme, objet dangereux. Alors qu’au contraire son cœur lui cris de l’écouter, de l’entendre s’excuser et d’enfin pouvoir tourner la page. « Je pensais avoir été plutôt claire l’autre fois. » elle retire doucement sa main du visage d’Aaron pour croiser les bras. Elle savait qu’il était temps pour eux de discuter. Elle savait que si cela trainait elle risquait de se trimbaler sa tête de zombie et de faire des nuits blanches encore bien longtemps. Pourtant elle n’était pas prête à avoir cette discutions. Elle avait peur d’avoir cette discutions, elle avait encore besoin de réfléchir, mais combien de temps allait-elle encore réfléchir ? Elle devait faire face aux choses qui la concernent. « Tu sais … Andrew, je pense, du moins je suis plutôt certaine que tu sais de qui je parle … » elle faisait référence au fait qu’il avait eu le culot de fouiner dans ses affaires et sa vie. Elle lui en voulait, parce qu’il n’avait aucun droit sur elle, aucun droit sur sa vie pour prendre une décision pareille. Celle de vouloir savoir tous les détails de sa vie depuis leur séparation. « Et bien il est flic et peu importe l’argent que tu as il peut te coffrer pour harcèlement… » lui lance l’indienne comme pour lui faire comprendre que cette fois-ci elle n’était pas seule contre lui. Andrew n’était même pas au courant, il n’y avait rien de romantique entre eux, bien qu’il y ait quelques fois du flirt entre les deux ça n’a jamais été plus loin que physique entre eux. Ils se considéraient comme de simples amis. Et pourtant c’était l’homme parfait. Peut être qu’elle attendait qu’il fasse le premier pas pour se laisser aller à une nouvelle histoire. « J’ai du travail Josh… Aaron !! » se rectifie Laïla très rapidement. Perdre une habitude semblait beaucoup plus difficile que ça en avait l’air. Elle soupire d’agacement et détourne son regard, impatiente.
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Sujet: Re: beauty and the beast, take two ; ft Laïla Ven 25 Sep 2015 - 23:41
Aaron & Laïla
« Tu sais … j’adore. Vraiment ! Tu joues tellement bien la comédie Aaron. » Cela faisait tellement longtemps qu’il ne l’avait pas vu sourire et pourtant il avait la sensation qu’elle venait de glacer son cœur. Laïla était quelqu’un de doux et qui avait toujours gardé un petit côté enfantin. C’est de cette jeune femme tendre dont il était tombé amoureux et la voir si froide le faisait souffrir. A croire qu’il n’arrivait qu’à faire ressortir le pire en elle. Il y avait pire, elle ne le croyait pas. Le mensonge s’était tellement infiltré dans leur quotidien qu’elle n’arrivait plus à déceler la sincérité dans son regard. Comme toujours entre eux, le blâme lui revenait. Il ne lui répondit pas tout de suite, se concentrant sur la chaleur qu’il avait ressenti en posant sa main sur son bras un peu plus tôt. Il fut tiré de ses pensées par la main de la belle qui se posa sur sa joue. Son cœur battit un peu plus fort et il ferma les yeux un instant, se créant une illusion qui ne durerait qu’une poignée de secondes. Il la visualisa lui souriant avec une réelle tendresse, comme elle le faisait à l’époque où ils étaient ensemble. Un simple contact arrivait parfois à ce que tous ses soucis s’envolent alors que d’autres fois il partait quand même en vrille, la frappant sans prévenir. Que n’aurait-il pas donné pour revenir en arrière aujourd’hui ? Quand il ouvrit les yeux il ne vit pas d’amour dans ceux de Laïla, seulement cette même froideur qu’avant. C’était une comédie pour leurs éventuels spectateurs, quelque chose qu’Aaron était également capable de faire. « Tu joues tellement bien que j’ai faillis te croire… » Non, cette fois il fallait qu’il s’exprime. « Je te promets que je ne te mens pas. » Il n’aurait pas prononcé cette phrase que cela aurait eu le même effet. C’était comme si ses mots n’avaient aucune valeur à ses yeux et elle continua sur le même ton tout en faisant en sorte qu’on ne puisse comprendre ce qu’ils se disaient. « Je pensais avoir été plutôt claire l’autre fois. » Il lutta contre son envie de mettre sa main sur la sienne pour l’empêcher de l’enlever de sa joue. La chaleur de sa peau lui manquait, comme ses lèvres, comme son parfum et il sentait que s’il la forçait à garder ce contact elle ne lui pardonnerait pas. « Tu sais … Andrew, je pense, du moins je suis plutôt certaine que tu sais de qui je parle … » Le sang d’Aaron se mit à bouillir, oui il voyait de qui elle parlait. L’image de cet homme qui partageait maintenant ses nuits avec elle l’avait mis dans une rage monstrueuse plus d’une fois depuis qu’ils s’étaient revus. Une fois il avait attendu à l’extérieur de sa maison pour voir à quoi il ressemblait et avait pu voir l’image d’un prince fragile, qui serait incapable de la protéger. Il aurait pu le briser en un instant, mais il avait réussi à se détourner de lui pour continuer son chemin. Elle ne lui aurait jamais pardonné s’il lui avait fait du mal. Il sentait qu’elle lui disait ces mots pour le provoquer et il fallait plus que jamais qu’il se contienne. « Oui je vois. » Sa voix était contenue, mais on aurait quand même dit un début de grognement. « Et bien il est flic et peu importe l’argent que tu as il peut te coffrer pour harcèlement… » La scène n’aurait pas été aussi tendue, il aurait rit aux éclats. Ce minet flic ? C’était à mourir de rire. Il ne lui faisait pas peur et l’argent pouvait acheter bien plus qu’elle ne le pensait. « J’ai du travail Josh… Aaron !! » Une nouvelle fois elle avait manqué de l’appeler par ce prénom qui appartenait à leur passé.
Elle allait se lever, le laisser seul à nouveau et il ne pouvait pas le supporter. Aaron décida donc de tenter quelque chose, un geste désespéré pour la garder encore un peu près de lui. Il lui prit la main et l’emmena dans son élan dans la pièce d’à côté où se trouvaient quelques enfants à qui il avait lu son histoire de tout à l’heure. Une petite fille vint à leur rencontre. « Tu as trouvé ta princesse ? » Il s’accroupit, relâchant Laïla par la même occasion. « Tu as tout compris petit ange. » Il lui ébouriffa les cheveux en riant et se releva, parlant d’une voix forte pour que tous les petits l’entendent. « Qui veut une autre histoire ? » Un petit troupeau les entoura très vite et un garçon leur tendit un autre livre. « Oh ! Blanche neige ! » Il montra la jeune femme qui n’avait pas encore eut l’occasion de s’enfuir et s’adressa à leur public. « Nous avons notre princesse, je ferais les autres personnages ça vous va ? » Il répondirent tous que oui en cœur. Il était vraiment désolé d’avoir dû piéger Laïla ainsi, mais il avait besoin qu’elle le voit autrement que comme le tortionnaire qu’il avait pu être. Il espérait qu’elle se rappellerait de pourquoi elle était tombée amoureuse de lui au départ.
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Sujet: Re: beauty and the beast, take two ; ft Laïla Sam 26 Sep 2015 - 2:47
Il pouvait être le plus sincère du monde elle avait des doutes le concernant. Toutes les erreurs qu’il avait commises le menaient à ça aujourd’hui. Sa confiance, il l’avait en partie perdue à chaque coup donné. Bien sûr que leur relation n’a pas toujours été mauvaise, mais les mauvais moments remplacent et effacent lentement le reste de bons souvenirs qu’il a d’eux. Elle se souvenait encore de son entourage, ignorant ce qui se passait entre les deux. Pendant longtemps elle avait caché son quotidien, pas pour protéger son ex violent mais plus par honte. Honte qu’elle soit mise dans un sac avec le reste des personnes qui se trouvaient dans la même situation qu’elle. Elle avait eu honte des bleus sur son corps, des fois où elle avait décidée de décliner l’invitation à un diner de ses proches parce que son corps ne risquait de ne pas tenir toute la soirée. Alors lorsqu’il disait ne pas mentir son intérieur se déchirait toujours plus et une partie d’elle riait aux éclats. Parce que c’était ironique, combien de fois elle avait entendu cette phrase venant de lui. Ca en était devenu une habitude, une expression propre au jeune homme. Et comme pour être certaine de ses intentions elle le pousse à bout en utilisant Andrew. Elle veut voir jusqu’où sa jalousie le mènerait, peut être qu’il agira violemment et qu’encore une fois il donnera raison aux doutes qu’elle lui portait. Mais sa violence semble se transformer en persévérance et il lui prend la main pour l’emmener quelque part. Elle n’arrive pas à se détacher de son emprise. Ses yeux s’arrondirent. Non, il n’avait pas osé. Elle serra son poing le plus fort possible en lui jetant un regard froid. Elle avait une envie soudaine de lui sauter dessus, de le frapper et le mordre, chose qu’au final elle ne fit pas. Ce n’était pas croyable. Il venait littéralement de la forcer et la piéger pour qu’elle reste à ses côtés. Instinctivement sa main glisse entre leurs deux corps et elle va pincer l’avant bras du jeune homme. Non ce n’était pas sa princesse ! « Arrêtes Aaron … » murmure Laïla à l’oreille du jeune homme. C’était gênant, elle détestait être au centre de l’attention et qui de mieux pour le savoir qu’Aaron ? Voir tous ces petits yeux rivés sur elle ça la mettait mal à l’aise et il devait surement déjà le savoir. Alors que les petits la bousculent en criant un oui en cœur elle se retrouve collée à Aaron sa main sur le torse du jeune homme. Elle est perdue, et ses yeux enflammée de rage son toujours rivés sur lui, bien sûr qu’elle lui en voulait, il n’avait pas le droit de lui faire faire des choses qu’elle ne voulait pas. Dans un geste qu’elle ne contrôle pas elle se tient à Aaron pour ne pas perdre l’équilibre et lorsqu’elle voit que ses doigts entourent ceux d’Aaron elle a un réflexe de recul brusque et rapide. Elle ne voulait pas le faire espérer, et, elle le connaissait assez pour savoir qu’il était meilleur pour elle de ne pas lui envoyer les mauvais signaux. Pourtant, elle reste toujours aussi proche de lui, son parfum l’attire sans même qu’elle ne s’en rende compte. Ce même parfum qu’elle avait l’habitude de sentir sur les draps, dans tout l’appartement. Toutes sortes de souvenirs refont surface et, elle sait qu’un gentil Aaron se cache sous cette carapace, elle l’a vu, elle le voit mais sa raison est toujours là pour la remettre sur la « bonne voie ». Elle se souvient du jour où elle avait souhaité cuisiner mais qu’elle avait mit le feu à leur poubelle, il était venu accourir pour voir qu’elle n’était pas blessée sans même faire attention au feu. Elle esquisse un sourire et rigole. Leur relation avait réellement existée tout comme les sentiments qu’elle avait eu pour lui autrefois. C’était son premier amour, sa première fois, son premier petit ami, sa première mauvaise expérience et elle le détestait pour ça. Il avait réussis à graver à jamais sur elle sa trace de passage. Laïla reprend ses esprits lorsqu’elle se rend compte de la situation. Les enfants la regardent alors qu’elle rigole seule, attendant leur histoire. Aaron n’allait pas s’en sortir aussi facilement. « Je ne suis pas ta princesse. » souffle l’indienne comme une enfant. Elle n’avait plus la force de se battre contre lui aujourd’hui. Elle lui fait la gueule, parce qu’à nouveau il force la chose alors qu’elle en a pas envie. Elle lui tourne le dos et regarde l’endroit où ils allaient s’assoir, il n’y a qu’une seule chaise, il pouvait rêver elle n’allait surement pas rester debout ou même s’assoir sur ses genoux. Elle lui fait à nouveau face lui prend le livre des mains se met sur la pointe des pieds et le défis. « Tu joues la sorcière aussi. » lui dit-elle en le quittant pour aller s’assoir aussi vite sur la chaise. C’était un message un peu beaucoup visé. Il jouait le mauvais rôle dans la vraie vie et il allait interpréter le rôle qui allait le décrire. Une fois le livre ouvert elle appelle les enfants pour qu’ils prennent place et commence le récit. Il la voulait à ses côtés, elle allait jouer à son jeu. Il était hors de question qu’elle se laisse faire encore une fois.
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Sujet: Re: beauty and the beast, take two ; ft Laïla Dim 27 Sep 2015 - 21:40
Aaron & Laïla
Aaron savait qu’il était fourbe de passer par une telle tactique pour la garder auprès de lui, mais quels autres choix avait-il ? S’il lui avait demandé de rester pour ses beaux yeux elle l’aurait envoyé bouler sans hésitation. Si l’obliger à être le centre d’attention d’une petite troupe de gamins était ce qu’il fallait pour être à ses côtés, ce n’était pas un trop gros prix à payer même pour elle, si ? C’est pourquoi il ne s’arrêta pas même quand elle le lui demanda à l’oreille. Avec son sourire éclatant et sa motivation il avait réussi à motiver leur petit public et ils attendaient maintenant avec impatience leur histoire. « Je ne suis pas ta princesse. » Son sourire se fit plus doux et il se mordilla la lèvre comme pour s’empêcher de rire. Qu’est-ce qu’elle devait détester cette situation ! Aux premiers abords, cela n’avait rien de drôle. Pourtant, pour lui si. Cela lui rappelait les fois où il la taquinait quand ils vivaient tous les deux. Peu de personnes connaissant leur passé pourraient l’imaginer, mais c’était souvent Laïla qui lui envoyait un coussin dans la tronche en le traitant de gros niaiseux quand il lui sortait des choses du genre. Bref, cela lui avait rappelé une bribe de son passé et c’était précieux. « Tu joue la sorcière aussi. » Elle venait de le sortir de ses pensées et cette fois le jeune homme se mit à rire de bon cœur. Typique de la demoiselle et de son côté enfantin qui ne s’était jamais complètement évanouis. Il avait également compris sa pique. Elle lui demandait de jouer le grand vilain de l’histoire, un peu comme il avait été celui de la leur. C’était vrai, mais souvent les méchants le sont devenus pour une raison et c’était le cas du beau brun. Il ne pensait pas avoir le courage un jour de lui avouer ce qui lui était arrivé, après tout il n’avait jamais pu en parler à personne même pas à sa cousine de qui il était très proche. « Challenge accepted ! » dit-il en la voyant s’assoir sur la seule chaise libre de la salle. Il l’aurait bien accepté sur ses genoux, mais bon vu l’état de leur relation elle n’aurait probablement pas accepté. Il alla donc s’assoir par terre en tailleur à côté des enfants pour pouvoir à la fois les regarder eux et sa co-actrice du jour.
« Il était une fois une reine cruelle qui passait son temps à interroger son miroir magique. » Aaron se redressa un peu. Il avança sa poitrine, cassa un peu son poignet bras comme s’il tenait un sac à main et se mit à parler d’une voix qui était le mix entre celle d’une vieille et celle d’une pouf. « Miroir, miroir joli qui est la plus belle du pays ? » il prit alors une voix grave et une posture qui faisait un peu penser aux majordomes dans les films et continua. « Vous êtes la plus belle ! » il se mit alors à rire de contentement en reprenant sa posture de méchante reine. Les enfants se mirent à rire en le voyant ainsi et il continua sur un ton narratif cette fois. « Un jour, son miroir osa lui dire : » il reprit le rôle du miroir. « O reine, vous êtes belle, mais Blanche-Neige l’est encore plus que vous ! » Il fit alors semblant de perdre ses moyens, des cris stridents sortant de sa bouche pendant qu’il montrait Laïla du doigt. Il continua ensuite sur le conte, expliquant que la méchante reine avait décidé de se débarrasser de la petite fille en lui envoyant un chasseur. Il mima alors le dit chasseur et se leva pour s’approcher de la jeune femme à pas de loup comme s’il tenait un fusil. « Tu es blanche neige, tu dois mourir. » Il attendit alors qu’elle réagisse et se prépara à continuer le reste du conte. Les enfants étaient en extase et à dire vrai lui aussi. Cela faisait tellement longtemps qu’il n’avait pas passé un moment simple comme ça avec elle et cette œuvre de bénévolat le lui permettait. Jamais n’aurait-il pu être plus heureux de venir ici aujourd’hui.
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Sujet: Re: beauty and the beast, take two ; ft Laïla Dim 27 Sep 2015 - 23:55
La situation était toujours autant gênante. Cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas retrouvée dans ce genre de situation. Se retrouver au milieu de tous et voir que tout le monde lui jetait des regards elle se sentait mal et la seule chose qu’elle voulait faire c’était prendre ses jambes à son cou et s’en aller. Pourtant Aaron, rit, il sourit et se retient. Non mais elle rêvait, se moquait-il d’elle ou de la situation ? Surement un peu des deux, parce qu’elle le connaissait assez pour savoir qu’il imaginait très bien son ressentit sur la situation. Elle soupire comme une enfant. Elle veut lui faire comprendre son mécontentement et elle allait pour sûr se venger de lui. Finalement elle entre dans son jeu et décide de jouer avec lui. Il commence le récit et les différentes voix qu’il prend lui font lever les yeux aux ciels. Non ça ne la faisait pas rire et pourtant il était adorable avec les enfants. Elle se lève à son tour et lui fait face. Un regard faussement surprit et un talent d’acting minable. D’un pas sûr elle s’avance vers sa main qu’il pointe vers elle comme étant le fusil avec lequel il comptait « chasser » Blanche Neige, la seconde qui suivait le ventre de l’indienne cogne contre l’un de ses doigts et son regard croise celui d’Aaron. Elle ouvre légèrement les lèvres pour lui répondre mais son touché la trouble et son souffle se coupe un instant. Son cœur bat très lentement pour une raison qu’elle ne saisit pas tout à fait et la situation prend un tout autre tournant. Elle avale sa salive, sans faire aucun bruit. C’était comme un courant électrique qui la traversait. Son corps réagissait comme l’adolescente qu’elle avait été, frissonner sous son contacte. C’était minable, débile et tout ce qui finissait en « le ». Elle ne comprenait pas son corps, la réaction qu’il avait au touché de cet homme, son ex. Il lui a fait vivre des misères et la voilà suffocante en s’imaginant ses mains sur son corps. Nom de Dieu, à quoi est-ce qu’elle pensait. C’était horrible. Vous la sentez vous, cette tension palpable ? Elle, elle la sentait mais elle s’efforçait à mettre la faute sur le fait que toutes les fenêtres soient fermées. Pourquoi devait-elle à nouveau éprouver une quelconque attirance envers l’homme qui, il y a quelques instants la répugnait. Sa haine se transformait en désir et c’était étrange parce que son corps réagissait à certaines choses alors que sa raison elle, essayait d’installer une certaine limite à ne pas dépasser. Et ça, c’était l’alerte. Elle devait reculer, prendre ses jambes à son cou et ne plus se retourner. Le mieux à faire, serait de quitter l’hôpital de sortir de là et ne plus daigner lui adresser la parole. Si seulement Laïla était de ceux dont la raison prenait le dessus. A l’intérieur, elle se maudissait de réagir comme une adolescente, elle se battait contre ses hormones qui s’étaient hissés contre elle. Mais le temps tourne et son corps est toujours autant tendu. Peu à peu, Aaron gagne du territoire et elle se perdait à nouveau dans les bons souvenirs qu’elle avait d’eux. Putain, qu’est-ce qu’elle se détestait alors qu’il avait réussis à la faire pleurer comme jamais personne. Il lui avait fait vivre des journées comme elle n’en connait plus mais il lui a aussi offert un bonheur qui jusqu’ici ne consent plus à pointer le bout de son nez. Son corps se réveille alors très violemment et elle détourne le regard pour croiser ceux de quelques enfants attendant la réponse de Blanche Neige. Se raclant la gorge, elle ne voulait pas lui montrer qu’elle fléchissait, elle se devait de continuer à jouer pour pas qu’il se doute ou voit son malaise, mais devait-elle réellement se convaincre qu’il n’avait rien vu alors que son corps entier parlait pour elle. Elle coupe finalement le silence en prononçant avec du mal ces quelques mots. « … Mais .. Qu’ai-je fait ? … » souffle l’indienne dans un murmure. Sa réplique était non seulement adressée au chasseur mais aussi à Aaron. Elle venait de complètement perdre le peu d’équilibre mental qui lui restait. Non seulement, il avait réussis à anéantir le peu de confiance qu’elle avait en elle mais il venait à nouveau de déstabiliser sa vie et de la mettre dans état second que seul lui savait comment contrôler. Il la manipulait tellement bien et le pire c’est qu’elle s’en rendait compte, elle passe une main dans ses mèches de devant et pose le livre sur la chaise. Son cœur reprend un rythme normal et sa respiration reprend son cours. Elle se rend compte de ce qu’il se passe. Elle baisse sa garde, rangeait les armes et ce n’était pas une façon de faire. Elle marche lentement vers la sortie et le laisse planté devant les enfants. Une haine envers sa propre personne se fraie un chemin au fond de son être. Pendant quelques minutes elle lui a laissé une chance de pouvoir jouer d’elle encore une fois. Il était hors de question de jouer avec lui, parce qu’une chose était certaine, c’est qu’elle n’avait pas encore les armes pour pouvoir le battre à son propre jeu. Elle allait devoir s’entrainer et lui prouver qu’elle savait, elle aussi se défendre.
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Sujet: Re: beauty and the beast, take two ; ft Laïla Lun 28 Sep 2015 - 22:32
Aaron & Laïla
Aaron était toujours dans son rôle de chasseur, approchant blanche neige jouée par la douce Raichand, à l’opposée de la folle avec la pelle. Vous vous demandez probablement de qui il pouvait parler ? Revenons un peu en arrière pour mieux comprendre. Trois semaines étaient passées depuis que le beau brun avait revu Laïla et donc depuis qu’elle lui avait dit de la laisser seule. C’est ce qu’il avait fait, mais en parallèle il avait essayé de se rapprocher de sa famille vivant à Huntington Beach et plus particulièrement de ceux qui ne le connaissaient pas encore. C’est comme ça qu’il avait démarré un début d’amitié avec Imran, le compagnon de Neela Meyers qui se trouvait être la cousine de celle qu’il cherchait à reconquérir. Un plan qui avait misérablement échoué quand cette dernière était venue rendre visite à son chéri avec Alvira un jour où il prenait une bière avec Aaron en extérieur. Cette dernière connaissait son visage et savait à quel point il avait pu faire souffrir une personne qu’elle chérissait de tout son cœur. Se saisissant de la première arme venue, elle avait essayé de lui fendre le crâne. La suite, l’héritier Morgans préférait ne pas s’en rappeler. Ce qu’il fallait retenir était qu’il s’était fait de nouveaux ennemis et qu’on lui avait fait comprendre qu’il devait s’écarter de leur petite protégée. Effondré, c’était une femme qu’il avait rencontré dans un parc par hasard avec son fils qui lui avait donné le courage d’espérer à nouveau. L’amour nous attend parfois dans des détours imprévus, même quand on pense l’avoir perdu. Il n’avait toutefois pas chercher à revoir Laïla à nouveau et avait préféré réfléchir au meilleur moyen de se rapprocher d’elle sans la braquer. C’était donc tout à fait par hasard qu’il se retrouvait en sa présence en ce jour. Tout cela pour dire qu’une nouvelle fois il avait l’impression que c’était finalement le destin qui l’avait mise sur son chemin à nouveau. Tout était possible à partir du moment où on croyait en soi et en ce que l’on désirait. Une philosophie de vie qui semblait se vérifier puisqu’il n’aurait jamais imaginé que la belle réagirait à nouveau ainsi à son contact.
Laïla s’était levée à son tour, et en s’approchant, avait frôlée les doigts positionnés comme un bout de fusil d’Aaron. Ce qu’il vit dans son visage, son corps, il ne put y croire. Elle était manifestement troublée par ce contact et semblait avoir du mal à garder contrôle d’elle-même. Il sentit alors tout les espoirs qu’il avait tué et que Rebecca l’avait aidé à faire renaître se déchaîner à nouveau pour grandir en lui comme un nouveau pouvoir. Son cœur battait à tout rompre et il n’osait pas briser le silence de peur que ce moment s’arrête. Péniblement, elle prononça finalement la réplique tant attendu, mais le jeune homme n’y fit pas attention. Non tout ce qu’il voyait était qu’il avait réussi à lui faire ressentir autre chose que de la peur ou de la colère. Il la vit partir lentement de la salle et il comprit que s’il ne saisissait pas le moment cela risquait d’être trop tard. Il se tourna vers les enfants et leur fit un grand sourire, joignant ses mains pour s’excuser. « Je suis vraiment désolé les enfants, mais la princesse ne se sent pas très bien et je dois aller la rejoindre. Nous continuerons l’histoire plus tard. » Certains grognèrent, mais la plupart montrèrent qu’ils avaient compris d’un hochement de tête. Il partit alors en courant pour trouver Laïla seule dans un couloir prête à se rendre ailleurs, sûrement loin de lui. Il ralentit son allure et arrivé derrière elle il l’enlaça avec douceur, mais assez de fermeté pour qu’elle ne s’enfuit pas tout de suite. La suite, il lui souffla à l’oreille. « Tu m’as dit qu’il était trop tard pour nous, mais je ne peux pas te croire. » il marqua une pause et continua. « Ne me dis pas que ce n’était rien tout à l’heure, que tu n’as rien ressenti parce que je te connais trop bien pour savoir ce que c’est un mensonge. Au fond de toi tu as toujours des sentiments pour moi je le sais… » il lui embrassa doucement l’oreille avant de continuer. « Donne nous une chance s’il te plait, si ce n’est pas comme un couple au moins laisse moi te revoir. » Son front vint se poser sur son épaule. Il la suppliait de ne pas briser tous ses espoirs, de lui donner une chance d’être à ses côtés.
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Sujet: Re: beauty and the beast, take two ; ft Laïla Dim 25 Oct 2015 - 17:37
Peu à peu, non seulement il avait réussis à enfreindre toutes les règles qu’elle avait réussie à mettre en place mais il avait aussi réussis à pénétrer au plus profond de son être et c’était mauvais signe, pour eux deux. Parce qu’elle le savait, elle était même très sûre d’elle lorsqu’elle pensait que leur couple était voué à l’échec. Il l’avait détruite et avait détruit leur couple sur le passage, plus rien ne serait comme avant. Et ce bien qu’il veuille essayer à nouveau. Son corps se déplace pour elle, il s’enfuit … à nouveau, au lieu d’affronter ce qu’elle a toujours fuie. Elle n’avait pas envie d’avoir cette conversation aujourd’hui, elle ne se sentait pas de le regarder dans les yeux et de lui dire clairement qu’elle ne voulait plus de lui. Qu’elle ne voulait plus d’un « nous », parce qu’elle lui mentirait mais le pire c’est qu’elle se mentirait à elle-même en avouant le contraire. Elle sort de la pièce et son corps se colle à la porte qui se referme derrière elle. Elle avait besoin de respirer, besoin de remettre ses idées au clair. Ce qui venait de se passait était loin d’être anodin, au contraire, elle savait ce qui se passait elle comprenait petit à petit, que le revoir ravivait d’ancien souvenirs, et en partie les meilleurs. Dans un contexte et une ville différente, ils se retrouvaient comme s’ils étaient destinés à se revoir. Passant une main sur son cœur elle le sent battre à une allure folle comme pour décrire tous les sentiments qui traversaient ses veines en cet instant. Elle avance et décide de partir, de trouver autre chose à faire, de l’oublier, de ne plus le croiser. De tout simplement l’éviter jusqu’à qu’il soit fatigué et qu’il daigne enfin arrêter de la suivre et de vouloir une discutions avec la jeune femme. Mais alors qu’elle presse le pas, elle se sent projeter à l’avant lorsqu’un corps se colle à son dos et l’enlace de ses bras comme pour ne pas la laisser partir, fuir. Elle sait pertinemment qu’Aaron la tient, la serre contre elle, parce qu’elle sent son odeur, elle reconnait les formes de son corps et l’emprise qu’il a sur elle. Elle reconnait sa force et la poigne de ses mains sur sa peau. Son murmure au creux de son oreille la fait frissonner. Et l’effet de sa phrase sur Laïla ne fait qu’aggraver sa situation. Non, elle ne voulait pas lui donner raison, elle se maudirait de le laisser entrer dans sa vie à nouveau. Mais pourtant, son cœur d’artichaut est là, et il entend ce que le jeune homme a à dire et elle ne peut s’empêcher de ressentir des papillons au creux de son ventre. Les lèvres du jeune homme contre sa peau lui font perdre tout contrôle. Elle pense légèrement sa tête en arrière sans même se contrôler et un doux soupire s’échappe discrètement d’entre ses lèvres. Ses yeux s’étaient lentement fermés et elle avait laissé place au silence que seul lui brisait pour la suppliait de lui laisser une chance de la revoir. Oui elle en avait envie, bien sûr que le revoir lui ferait plaisir, mais elle se souvient alors que si elle lui laisser une autre chance, elle n’en serait que déçue et rien d’autre. Elle se retourne et lui fait face en quittant ses bras. Elle a envie de l’embrasser, aussi idiot que cela puisse paraitre son corps souhaite retrouver les lèvres du jeune homme. Mais sa conscience et sa raison reprennent le dessus, elle se retient de tout contact romantique qui pourrait lui faire croire qu’elle est encore éprise de lui. Elle s’avance vers lui et d’un geste rapide sa main claque contre la joue d’Aaron. « Vas te faire foutre Aaron ! » lui dit finalement Laïla. Elle veut l’énerver, le voir à nouveau en colère pour qu’elle se souvienne qu’il n’est personne d’autre que l’homme qui lui a faire vivre un cauchemar. Qu’il n’est pas capable de l’aimer comme elle mériterait de l’être.
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Sujet: Re: beauty and the beast, take two ; ft Laïla Sam 31 Oct 2015 - 0:14
Aaron & Laïla
Aaron se rappelait encore d’une des nombreuses leçons de vie que son père lui avait donné alors qu’il avait à peine cinq ans. Il jouait dehors quand des petits garçons de trois ans de plus s’étaient emparés de son ballon. Tétanisé par la peur, il n’avait pas osé venir à leur rencontre et les avait regardé jouer devant lui, pleurant face à leurs rires moqueurs. Son réflexe avait été de se réfugier dans la maison pour aller tout raconter à son père. Ce dernier ne l’avait pas accueilli comme il l’avait espéré. Au contraire, il s’était fait engueuler pendant près d’une demi-heure, « Tu crois que c’est en te comportant comme une petite fiotte que tu arriveras à quelque chose dans la vie ? » A l’époque l’enfant ne savait pas ce que voulait dire le mot fiotte, mais il avait compris que c’était un être faible et qui passait son temps à se faire voler des choses. Armé de son tout nouveau courage, il était sorti et avait essayé de récupérer son bien. Résultat, ils avaient explosé son ballon, l’avaient frappé et quand il était revenu chez-lui blessé au genoux et à la lèvre il n’avait obtenu de son paternel qu’un haussement de sourcil. Il n’avait cessé d’essayer de se durcir depuis ce jour-là, travail qui fut mis à mal quand il commença à vivre avec son beau-père. Là et durant des années il se fit battre, parfois jusqu’à l’évanouissement. Le temps passait et il se sentait de plus en plus minable, comme s’il était un moins que rien et c’est là que Laïla devint sa force. Après sept ans d’enfer elle apparut comme un ange qui allait le sauver de sa souffrance quotidienne. Du moins, c’était ce qu’il avait pensé. Jamais il ne s’était attendu à devoir se battre pour son héritage, jamais il n’aurait pensé qu’il serait devenu le bourreau à son tour. S’il se détestait pour ce qu’il avait fait à son premier amour, son comportement restait le seul moyen pour lui de ne pas ressentir cette faiblesse qui le rendait malade. Sous ses coups elle lui obéissait, elle se pliait à sa volonté, il était le dominant. Aujourd’hui ce combat avec cette ordure avec laquelle sa mère s’était remariée était terminé et maintenant il se retrouvait comme un con. Perdu comme jamais, il avait perdu tout but dans sa vie. Il n’avait plus de père à rendre fier, plus de beau-père à défaire et Laïla était devenue naturellement son seul objectif. Seulement cette fois c’était elle qui avait le pouvoir et il avait conscience que s’il voulait la reconquérir il lui faudrait le lui laisser, au moins pendant un temps. C’était comme s’il était atteint de dédoublement de personnalité. Des jours il était ce couillon romantique qu’il aurait pu être si les deux figures paternelles de sa vie ne l’avaient pas détruit, d’autres jours il était une ordure sans nom qui n’était habité que par une rage qui refusait de se calmer.
La douce Raichand était dans ses bras et il essayait autant qu’il le pouvait de la garder, de lui exprimer sa douceur et de lui montrer à quel point il était près à faire des efforts pour elle. Son cœur battait à cent à l’heure de l’avoir à nouveau si proche, il pouvait sentir sa respiration s’accélérer. Son front sur son épaule, il l’entendit soupirer. Le jeune homme le sentait, elle n’était déjà plus la même que quand ils s’étaient vus la première fois. Ce n’était plus que les mauvais souvenirs qui habitaient son esprit, il en était certain. Quand elle se dégagea il ne la retint pas, plantant son regard dans le sien qui était si tranchant. « Vas te faire foutre Aaron ! » Ces mots, la gifle qu’elle venait de lui asséner, tout était fait pour le provoquer et il le savait. Son but était simple, prouver qu’il n’était qu’une brute qui répondait à la violence par la violence. Manque de chance pour elle, si elle avait effectivement réussie à le provoquer ce n’était pas de la manière qu’elle souhaitait… ou peut-être que si après tout. Sa main vint se refermer sur le poignet de la main qui venait de le gifler et il la tira vers lui pour ensuite la pousser brusquement contre le mur juste derrière elle. Son torse était collé contre sa poitrine et il sentit l’excitation monter, ses yeux se fermèrent un instant et il se rappela de son corps nu si parfait, de ses seins parfaitement ronds. Son souffle se mélangeait au sien, il pouvait sentir leurs cœurs battre à la même allure et il finit par craquer. Sa bouche vint se coller à celle de la brune et il démarra un baiser passionné, sa main libre caressa sa cuisse en remontant jusqu’à ses fesses tandis que l’autre maintenait le bras de Laïla contre le mur. Sa jambe se glissa entre les siennes et il s’amusa à remonter son genoux et le redescendre pour titiller la belle. Après tout, c’était elle qui l’avait provoqué non ?
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Sujet: Re: beauty and the beast, take two ; ft Laïla Dim 3 Jan 2016 - 18:09
Le bruit de sa gifle résonne très peu et tout ce qu’elle arrive à entendre c’est ce silence pesant et sa respiration saccadée. Elle l’avait giflé vraiment parce qu’elle voulait qu’il recule et l’avoir aussi loin d’elle que possible mais aussi parce qu’elle voulait le provoquer le voir s’énerver ce qui lui rappellerait qu’il n’était pas digne de son amour, de sa compagnie, d’elle tout simplement. Mais elle ne s’imaginait pas qu’il aurait traduit son geste d’une autre façon. Elle ressent une certaine force autour de son poignet et elle n’arrive pas à se détacher de son emprise. Son corps frappe brusquement contre le mur derrière elle et Aaron ne trouve rien d’autre que de se coller à elle. Tout semble prendre une autre direction et elle perd petit à petit son contrôle. Ca la perturbe et elle sait qu’elle en a envie, ce serait se mentir que d’avouer le contraire, et bien qu’elle affiche un air neutre son corps lui n’est pas d’accord avec elle. Sa respiration s’accélère et le souffle chaud du jeune homme qu’elle sent contre elle la met dans tous ses états. Son regard qui évitait le jeune homme au début finit enfin par se lever vers lui et le fixer attendant la suite. Ce qu’elle ne tarde pas à avoir. Les lèvres du jeune homme s’écrasent sur les siennes et le baiser qu’il lui offre est au dessus de toutes ses attentes. Elle qui essayait de se contrôler se retrouve à fermer les yeux et à répondre à son baiser passionné. Elle essaie d’échapper à nouveau à son emprise non pas pour s’enfuir cette fois-ci mais pour passer sa main dans ses cheveux et l’approcher toujours plus d’elle. Ce qu’elle ne réussit évidemment pas. Petit à petit leur jeu monte d’un cran et elle ne peut contrôler un gémissement qu’elle exprime lorsqu’il devient insistant. Sa main libre glisse finalement le long de son torse pour remonter dans les cheveux d’Aaron qu’elle s’amuse à toucher et à caresser de ses doigts. Elle manque d’oxygène mais la sensation est beaucoup trop exquise pour qu’ils s’arrêtent aussitôt. Non, Aaron du moins son touché lui avait manqué, d’une certaine manière et elle ne pouvait se sentir plus bête à l’instant même. Ce n’était pas bien elle le savait, elle le voyait. Leur relation était bien trop malsaine pour qu’elle puisse s’y épanouir sainement. Elle sent les mains de son ex sur ses fesses et sa jambe jouer de ses émotions. Elle laisse échapper un second gémissement, plus rien ne la gêne, encore moins le fait qu’ils étaient en plein couloir et que n’importe qui pouvait les attraper. Non, rien ne la gênait parce que c’était Aaron justement et qu’il l’a connaissait par cœur, qu’elle était à l’aise avec sa nudité lorsque c’était lui. Elle aimerait que ça ne soit pas le cas, parce qu’il ne le méritait tout simplement pas. Mais sa conscience et sa raison n’étaient plus de la partie. Elles avaient laissées place au désir, au vide et à son avidité. Elle ne l’aimait pas elle le savait au plus profond de son être, ce n’était pas de l’amour, c’était du désir. Mais c’était déjà énorme car elle n’arrivait pas à se contrôler ni même contrôler son corps. Pourtant, d’un geste lent avec le peu de force qu’elle réussie à rassembler elle le pousse et quitte ses lèvres baissant la tête honteuse. Encore une fois elle l’a laissé profiter de sa faiblesse. « Je … on peut pas. » lui souffle Laïla en essayant de se décaler de son étreinte. « S’il te plait … va-t-en Josh... » c’était une demande, et elle était prête à le supplier pour qu’il s’en aille et la laisse vivre sa vie comme elle le souhaitait. Avec lui dans les parages ses mouvements deviendraient contrôlé et encore une fois il jouerait d’elle et l’utiliserait comme bon lui semble. Tout ce qu’elle ne souhaitait pas vivre à nouveau. « Je veux dire Aaron. » elle évite son regard et aussi dur qu’elle essaie de paraitre elle baisse sa main sur celle d’Aaron pour qu’il retire sa main de ses fesses mais sa volonté la quitte aussitôt parce qu’elle se retrouve à lui caresser la peau de son bras incitant ainsi Aaron à continuer, ses doigts glissent tout le long, mais elle le sait, ça ne changera pas. Il ne changera pas. « Ca ne fonctionnera pas Jo.. Aaron. » Elle avait oublié cette alchimie qu’ils avaient partagé autrefois, ce désir qu’elle avait ressentit lorsqu’il était dans les parages, ce besoin constant de sentir ses mains sur elle. Elle se voile peut être la face mais elle est consciente qu’il est mauvais pour elle, sa volonté elle y est pour beaucoup. Elle veut le repousser plus que tout mais l’aura qu’il dégage, ce contrôle qu’il a sur elle l’empêche de le repousser plus qu’elle ne le fait déjà. « Ce ne sont pas des sentiments … tu le sais … je le sais. » elle ne veut pas être dure dans ses mots mais les choses sont ainsi et elle sait faire la différence entre ses sentiments et ses besoins. A ses yeux Aaron est l’homme indien parfait. Macho, riche et beau. Mais nous ne somme pas dans un film et elle le sait plus que quiconque. Elle le repousse une énième fois mais cette fois-ci avec plus de convictions. « Je t’ai dis de t’en aller … de me laisser tranquille. J’ai déjà quelqu’un Aaron. » elle jouait à nouveau la carte du petit ami et elle était prête à continuer ainsi pour qu’il y croit réellement, bien que le comportement de Laïla contredise ses dires.
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Sujet: Re: beauty and the beast, take two ; ft Laïla