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| Il aimait la mort, elle aimait la vie. Il vivait pour elle, elle est morte pour lui ◊ FICHE TERMINÉE | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Il aimait la mort, elle aimait la vie. Il vivait pour elle, elle est morte pour lui ◊ FICHE TERMINÉE Ven 18 Jan 2013 - 19:52 | |
| « Love till it hurts and laugh till you cry» FICHE D'IDENTITE
✿ NOM : Stewart ✿ PRÉNOMS : Leah Isobel ✿ SURNOMS : Leah ✿ AGE : 25 ans - ✿ DATE DE NAISSANCE : 13 Octobre 1987✿ NATIONALITÉ : Américaine✿ SEXUALITÉ : Hétérosexuelle ✿ SITUATION AMOUREUSE : Célibataire ✿ EMPLOI : Blogueuse culinaire / écrivain culinaire ✿ NOM DU QUARTIER : Pacific Lane ✿ ANIMAUX DE COMPAGNIE : Un jack russel nommé Sparrow ✿ CHIFFRE PORTE BONHEUR : le 13
| LE CARACTÈRE
Deux cents grammes de bonne humeur Trois cuillères à soupe de drama queen Cent cinquante grammes d'égo surdimensionné Un grand coeur (à couper en dés) Une pincée de jalousie Deux cuillères à café d'humour Trois cent grammes d'amour Un sachet de fidélité Un soupçon de folie Cinquante trois kilos de perfection
Le secret? Il faut mélanger longtemps avant d'obtenir la texture parfaite pour faire une Leah Stewart.
Leah est une fille plutôt gentille, très attachée à ses proches, sa famille et ses amis. Elle aime les protéger et les défendre. Mieux vaut ne pas se risquer à faire du mal à quelqu'un qu'elle aime autrement elle sort les griffes. On peut dire qu'elle est très impulsive et têtue, elle n'est pas du genre à lâcher l'affaire quand elle a décidé quelque chose. Très bavarde, quand on lui demande de se taire elle répond joyeusement que si on lui a donné une langue c'est pour parler. Elle aime avoir réponse à tout, provoquer les gens, les titiller, les taquiner, mais elle n'a pas mauvais fond. Elle fait parfois des erreurs qu'elle regrette ensuite mais elle essaye toujours d'apprendre de celles-ci pour ne plus les commettre à nouveau. Elle a un grand coeur, mais elle n'est pas très patiente et surtout son pire défaut concerne sa jalousie maladive. Elle ne supporte pas de partager ce qui lui appartient, qu'il s'agisse d'objet ou de personnes. Oui, elle met un titre de propriété sur les gens et alors? Puisqu'elle a grandi dans une bonne famille et qu'elle n'a jamais manqué de rien, mieux encore elle a toujours eu plus que le nécessaire, elle a des tendances d'enfant gâtée mais elle n'en est pas fière. Elle fait souvent des efforts pour ne pas paraitre hautaine ou prétentieuse même si avec ceux qu'elle connait bien elle aime jouer à la Reine et ses disciples. Très sociable, elle déteste la solitude et l'ennuis. Leah aime rire et s'amuser, c'est une party animal comme on dit! Pétillante, énergique, douce et souriante, de premier abord elle en impose tout de suite. Elle a toujours cet air très sûre d'elle même si ce n'est pas toujours le cas au fond, elle est douée pour cacher la vérité. En d'autres termes, c'est une excellente menteuse. Cela dit, si elle doit mentir à des gens qui lui sont trop proches elle ne tient jamais longtemps, sa plus grande crainte étant de blesser ceux qu'elle aime. Elle peut se montrer un peu immature parfois, trop sensible ou plutôt trop drama queen, mais de prime abord, ceux qui ne la connaissent pas ont souvent du mal à la cerner et à savoir ce qu'elle pense. Leah a un caractère bien trempé, elle n'est pas forcément la fille la plus docile du monde mais elle est aussi très attachante. Malgré ses défauts qui peuvent parfois vous faire sortir de vos gonds, elle a une personnalité bien à elle qui la rend unique et qui fait d'elle la charmante jeune femme que tout le monde connait. Amie fidèle, soeur dévouée, et amante passionnée, elle n'a pas fini de faire tourner les têtes et d'imprégner sa marque dans la vie de chacun!
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NOUS AVONS TOUS UN PASSE, UN PRESENT ET UN FUTUR. J'aimerais pouvoir mentir et dire que tout va bien dans ma vie. Je suis heureuse, j'ai tout ce que j'ai toujours voulu, ma famille et mes amis sont fantastiques, je fais le boulot de mes rêves, il y a un homme formidable dans ma vie, je suis jeune et j'ai encore des tas de projets et de rêves à réaliser. Je mène la belle vie en Californie. Tout va bien dans le meilleur des mondes… Je suis plutôt une bonne menteuse en temps ordinaire mais il y a une personne à qui je n'ai jamais menti de toute ma vie c'est mon journal intime. Quand j'étais gamine j'y racontais mes journées, mes joies et mes peines d'enfant, j'y rapportais mes petits secrets, c'était un moyen comme un autre d'avoir une vie privée, vraiment privée. Il faut dire que je parlais beaucoup étant petite, d'ailleurs cela n'a pas changé, je suis une grande bavarde… Ma mère m'a offert mon premier journal pour me faire taire un peu, à peine ai-je su écrire et lire qu'elle m'a mis un crayon et du papier entre les mains en me disant "Vas-y, écris!". C'est à ce moment-là que j'ai compris l'importance de ne pas toujours tout dire à tout le monde et que j'ai ainsi commencé à construire mon propre jardin secret bien à l'abris de mes parents et de mes soeurs. En grandissant j'ai continué d'écrire, au délà de mon désir d'extérioriser mes sentiments il s'agissait aussi d'assouvir un certain plaisir pour l'écriture. Avec le temps je ne me contentais plus seulement de raconter mes petits tracas de la vie quotidienne, j'écrivais aussi des histoires. Dans celles-ci je tenais toujours le rôle principal et c'est d'ailleurs peut-être pour cette raison que j'ai de plus en plus apprécié écrire. Quoiqu'il en soit c'est un passe-temps, voir même une passion, qui a toujours tenu une place importante dans mon coeur. La preuve, je suis bloggeuse et écrivain culinaire, j'ai joint deux de mes plus grandes passions pour en faire un métier de rêve. Tout cela pour dire que lorsqu'il s'agit d'écrire, je ne sais pas mentir. Et c'est exactement ce dont j'ai besoin… Je ne veux plus de mensonge, il faut que je retrouve un peu de vérité dans ma vie, que j'arrive à être honnête avec moi-même et pas seulement sur le papier, j'ai conscience que ce ne sera sans doute pas simple mais commencer ici, avec un crayon et un carnet, c'est un bon début. J'ai l'impression de retourner aux sources, de me retrouver un peu, cela fait du bien au milieu du chaos qu'est ma vie… Et puis je fais d'une pierre deux coups! Ce cahier que j'inaugure aujourd'hui tiens lieu à la fois de mémo pour me rappeler à moi-même qui je suis et d'où je viens puisqu'il parait que j'ai tendance à oublier, et c'est ma thérapie. Je n'ai pas besoin de voir un psy pour faire sortir tout ce qu'il y en moi et que je retiens depuis des semaines et des semaines. Une fois que j'aurais posé les mots sur les lignes de ces pages, tout ira mieux j'en suis sûre…
Par où dois-je commencer? Par le début sans doute. Je suis née ici à Huntington Beach. Je suis une princesse et cette ville est mon royaume, du moins c'est comme cela que je me suis toujours représenté les choses. Pas mal de mes amies aiment me contredirent sur ce point, mes soeurs aussi d'ailleurs mais n'y prêtons pas attention, elles sont toutes jalouses! Andrew et Isobel Stewart, mes parents, n'ont pas toujours été les meilleurs du monde mais avec le temps, et en grandissant on arrive à comprendre plus de choses, et à pardonner aussi… Mon père a hérité de la filiale familiale, il était né pour devenir un riche homme d'affaire comme son propre père avant lui et il n'a jamais cherché à faire basculer son destin je crois. Ma mère a toujours aimé être au centre de l'attention, elle était femme au foyer, mais femme au foyer de luxe! Pour elle, il n'était pas question de passer ses journées à s'occuper de ses enfants, faire le ménage, la lessive et la cuisine, elle avait bien trop à faire avec les galas de charité, les grandes soirées avec des dizaines et des dizaines de convives, et ses réunions au Country Club aussi! Dit comme cela, ma mère sonne comme la parfaite femme riche qui n'aurait jamais dû avoir de gosse, mais malgré son goût certain pour les feux des projecteurs et le luxe, je n'ai jamais douté de son amour pour moi et pour mes soeurs. Mes parents ont parfois manqué des moments précieux de mon enfance, en particulier papa parce qu'il travaillait toujours trop, mais je n'ai jamais manqué d'amour. Et depuis ils ont su se rattraper et nous consacrer plus de temps. Mieux vaut tard que jamais après tout! Je suis une fille à papa, c'est sans doute parce que je l'ai vu assez peu durant ma petite enfance que je l'ai idolâtré au point de voir en lui un véritable héros. J'étais le genre de gamine à courir à toute vitesse jusqu'à la l'entrée de la maison pour lui sauter dans les bras à peine aurait-il franchi le pas de la porte. C'était mon moment préféré de la journée, quand il se donnait la peine de rentrer avant que j'aille me coucher bien sûr… Au-delà de mes parents, ma famille se compose de trois enfants, je suis la petite dernière. Il y a d'abord eu Emma en 1980, puis Marissa en 1984 et moi-même en 1987. Toute petite, mes soeurs étaient mes modèles, je les suivais partout, je faisais absolument tout comme elles, et avec le temps je me suis particulièrement rapprochée de Marissa, celle dont j'étais le plus proche en âge mais aussi en personnalité. Evidemment, j'avais passé ma vie à la copier alors je ne pouvais pas être différente d'elle! Emma a toujours été l'électron libre à la maison, elle avait un esprit différent du reste de la famille et assez vite elle s'est mise à faire bande à part, elle était en quelques sortes le vilain petit canard mais un vilain petit canard qu'on aimait quand même! Ma famille… Ciel! Je pourrais en écrire des tonnes et des tonnes sur eux, sur l'amour que j'ai pour eux, tout ce qu'on a traversé, mon enfance heureuse et tellement emplie de souvenirs magnifiques. J'avais beau me disputer avec mes soeurs, passer beaucoup de temps à pleurer (parce que oui, j'étais une pleurnicheuse), je riais aussi beaucoup, mes soeurs étaient mes meilleures amies, je n'étais jamais seule. Lorsque je repense à mon enfance, je ne peux pas m'empêcher de sourire. Tout était tellement simple à l'époque… Je passais du rire aux larmes, j'étais toujours honnête, incapable de cacher ce que je ressentais, toujours chouchoutée et choyée. Et pour ne rien empirer, je vivais au paradis, les pieds dans l'eau, la peau bronzée et les cheveux aux odeurs de Monoï. It can't get any better man! Je me demande quand même si mes enfants seront comme moi à l'époque… Au fond je ne l'espère pas, j'étais casse-pieds. J'avais peur du noir et de l'orage, je voulais toujours grandir plus vite alors je piquais les affaires de mes soeurs, j'étais déjà très sociable, et très jalouse aussi. Disons que j'ai toujours eu du mal à partager ce qui m'appartient. Mais j'étais aussi très câline, toujours à rechercher des expressions d'amour de la part de mes soeurs et de mes parents. J'aimais bien avoir l'attention concentrée sur moi… Il y a des choses qui ne changent pas.
“When the raindrops come tumbling, remember you're the one who can fill the world with sunshine.”
"Mamannnnnnnnnnnn!" hurlais-je à travers la maison tout en courant vers la chambre de mes parents. Je venais de fêter mes neuf ans et je portais toujours ce fichu diadème avec le petit neuf écrit en rose et brillant, que l'on m'avait offert avant que je ne souffle mes bougies. Depuis ma petite fête d'anniversaire, je le portais non-stop. C'était à peine si ma mère arrivait à me le faire enlever pour aller dormir ou pour prendre ma douche. Débarquant dans sa chambre comme une petite furie, j'allais me jeter sur son lit fraichement fait par la femme de ménage. Ma mère se trouvait dans sa penderie, une pièce qui faisait face à son lit immense. La porte était à moitié fermée mais je pouvais l'apercevoir en train d'observer ses chaussures tout en parlant au téléphone. Je me mis à sautiller sur le lit comme sur un trampoline en attendant que ma mère vienne me rejoindre. J'observais les valises sur le sol de sa chambre, elles étaient déjà bien remplies. "Mamannnn!" répétais-je à nouveau mais sans crier cette fois, j'étais impatiente mais pas inconsciente, je ne voulais pas qu'elle se fâche après moi parce que je la coupais dans sa conversation téléphonique sans doute avec l'une de ses meilleures amies ou une autre des ces dames qui travaillent avec elle pour les soirées mondaines. Je l'entendis se stopper quelques secondes avant de reprendre. Elle savait que j'étais là, mais il allait falloir que je patiente encore un peu pour obtenir son attention. Vexée qu'elle ne raccroche pas sur le champs, je me laissais tomber sur le matelas avant de me mettre à crier dans l'un des nombreux oreillers tout en battant des pieds et des poings. Mon petit cinéma ne dura pas plus de quelques secondes que déjà je l'entendais pester. "Leah Isobel Stewart! Tu arrêtes ça tout de suite jeune fille ou bien tu seras punie! Maman est au téléphone et c'est important! Va jouer avec tes soeurs en attendant et ne t'avises pas de revenir crier dans mes oreilles avant que cet appel ne soit terminé, c'est clair?" Les sourcils froncés et une moue boudeuse clairement affichée, je me relevais doucement pour quitter la pièce en trainant des pieds. Ma mère repris le cours de sa conversation pratiquement aussitôt, à peine avais-je mis un pied hors de sa chambre que j'avais déjà dans l'idée d'aller embêter quelqu'un d'autre. Recommençant à courir à travers les couloirs de la maison, montant les escaliers à toute vitesse, je me précipitais dans la chambre d'Emma. Sur le chemin j'avais pu apercevoir notre nourrice lever les yeux au ciel et j'étais à peu près sûre de l'avoir entendu me demander de cesser de courir dans tous les sens. Peu importe. Pénétrant dans la chambre de ma grande soeur sans même frapper, je me plantais au milieu de la pièce alors qu'elle était assise à son bureau sans doute en train de faire ses devoirs. Je restais silencieuse un instant, et c'est elle qui prit la parole la première. "Qu'est-ce que tu veux?" Elle ne prit même pas la peine de se tourner pour me faire face, elle avait dû me voir venir avant même que je n'ai franchi le seuil de sa porte. Ma famille me connaissait trop bien et ce n'était pas toujours à mon avantage."Emma, tu veux pas jouer avec moi? S'il te plaiiiiiiiit!!" "Leah, non! J'ai des devoirs à faire! Et puis j'ai déjà joué avec toi tout à l'heure! " Croisant mes bras sur ma poitrine, je me laissais tomber au sol pour m'asseoir en tailleur en signe de protestation. "Si tu crois que ça va m'empêcher de te faire sortir de ma chambre… Et puis si tu boudes je ne t'emmène pas avec moi et mes amies au cinéma ce weekend!" Ouvrant la bouche pour parler, mais me ravisant à la dernière minute, j'avais pris un air offusqué. "Marissa c'est ma soeur préférée!" Finis-je par lui dire avec mon ton de petite peste. Emma se tourna soudainement pour me regarder, je lui tirais la langue avant de m'enfuir en courant toujours. Elle avait seize ans déjà tandis que je n'avais pas encore atteint la dizaine. Evidement nous n'étions pas toujours sur la même longueur d'ondes et Emma avait parfois des occupations qui m'ennuyaient. Lui dire que Marissa était ma préférée était devenue ma phrase du moment, si j'avais le malheur de dire cela devant l'un de mes parents ils s'empressaient de me dire de m'excuser mais la plupart du temps je me contentais de crachais cela au visage d'Emma lorsque nous étions seules. Au fond de moi je ne le pensais pas, quoi qu'il est vrai que je passais beaucoup plus de temps avec Marissa mais cela ne m'empêchait pas d'aimer Emma et puis même si j'étais souvent une peste avec elle, elle jouait souvent avec moi, je devais bien lui accorder ce point-là! Le truc c'est que moi je voulais qu'elle soit toujours à ma disposition, et si ce n'était pas le cas je devenais méchante, comme à l'instant. J'avais donc fini par rejoindre ma propre chambre pour aller pleurnicher dans mon lit jusqu'à ce que quelqu'un m'entende et vienne me voir. Je me fichais qu'il s'agisse de ma mère, de l'une de mes soeurs, de la nounou ou même de la femme de ménage. Je voulais qu'on s'intéresse à moi. Mon désir ne tarda pas à être assouvi. Je sentis une main glisser sur mon épaule et venir caresser mes cheveux. Relevant la tête de mon oreiller où j'avais fait couler des vraies larmes de crocodiles, j'observais Marissa avec mes grands yeux marrons. "Pourquoi est-ce que tu pleures Leah?" demanda mon aînée. "Parce que personne m'aime! Maman est occupée, Emma est occupée et papa travaille et toi t'es je sais pas où depuis tout à l'heure!" rétorquais-je tout en allant me glisser dans ses bras. "N'importe quoi!" lâcha-t-elle en secouant la tête. "Ce n'est pas parce qu'on est occupé qu'on ne t'aime pas!" "Promis?" demandais-je les yeux encore brillants. "Promis!" Marissa, alors âgée de douze ans, me serra contre elle quelques instants. Quelques minutes plus tard mon sourire était revenu et j'étais prête à regarder Cendrillon avec elle comme à chaque fois que j'avais un coup de blues. Selon Marissa, il s'agissait avant tout de me rappeler qu'une princesse ne doit pas pleurer!
L'adolescence… Pour la plupart des gens c'est une période assez difficile à ce qu'il parait mais pour moi il n'y a rien eu de plus simple. Depuis toute petite j'avais toujours adoré aller à l'école, non seulement parce que j'étais douée en classe et que j'avais sans doute des facilités qui m'avantageaient grandement, mais aussi parce que j'adorais interagir avec d'autres enfants. Me faire des nouveaux amis était mon passe-temps de prédilection, la bavarde que j'étais ne pouvait pas s'empêcher de sans cesse aller voir tout le monde pour agrandir son cercle de connaissances. Je n'ai jamais été toute seule à l'école, je ne sais pas ce que c'est d'être la bête noire de la classe, la fille bizarre à qui personne ne veut parler, celle qu'on regarde de travers et qui n'a pas un seul ami. J'étais tout à fait à l'opposé de cela en fait! Le fait que mes soeurs soient passées avant moi dans les mêmes écoles n'était pas non plus désagréable, au départ cela m'aidait même à me faire respecter mais vraiment je n'ai pas eu besoin ni d'Emma, ni de Marissa pour imposer mon style. Avec mon caractère et ma personnalité, il était difficile de ne pas me remarquer. Après la primaire et le collège, je suis rentrée au lycée en étant totalement confiante. J'avais déjà prévu de faire de ces quatre années les plus belles de ma vie! En arrivant en Freshman year je me suis très vite imposée comme la mini Marissa qui était elle en Senior Year. Ma soeur faisant déjà partie des filles les plus populaires du lycée il était évident que j'allais suivre le même chemin. Les soeurs Stewart… C'est un peu comme une légende que l'on raconte toujours au lycée d'Huntington Beach. Encore une fois, il s'agit d'une période de ma vie à laquelle je repense avec le sourire aux lèvres, j'étais heureuse. J'avais tout ce que je voulais et pas un seul nuage n'est venu couvrir le ciel bleu au dessus de ma tête. Il faut croire que je suis une petite chanceuse. C'est plus tard que les choses se sont compliquées pour moi mais au début du lycée tout allait bien.
“I've always dreamed that my life could be like a fairy tale, a perfect fantasy”
Refermant mon casier d'un coup sec après avoir reposé la boîte de macarons que j'avais préparé la veille pour partager avec mes amis avant le pep rally, je donnais un petit coup d'oeil de l'autre côté du couloir. Marissa était entourée de tout un petit groupe d'amis, mais surtout elle tenait la main d'Eden… Je ne pu m'empêcher de rouler des yeux. Je me demandais vraiment ce qu'elle lui trouvait à celui-là. Bon, certes il s'agissait du garçon qui faisait tourner toutes les têtes au lycée, mais personnellement je ne le trouvais même pas aussi mignon que cela. Il était banal! Depuis quelques mois, ils sortaient apparemment ensemble et clairement ce n'était pas pour mon plus grand plaisir. J'étais désormais obligée de me le coltiner à la maison avec nous lorsque Marissa l'invitait à diner ou à regarder un film chez-nous. Combien de crise lui avais-je déjà faites à cause de lui?! Des dizaines! Mais c'était plus fort que moi, je ne supportais pas de la voir passer tout son temps avec lui, j'avais la désagréable impression qu'elle me laissait tomber pour ce gros nul. Après une énième dispute entre elle et moi, ma mère avait fini par intervenir, exaspérée de nous entendre hurler à travers la maison, elle m'avait gentiment fait comprendre que Marissa avait dix sept ans et qu'il était temps pour moi d'accepter le fait que je n'allais pas pouvoir la garder pour moi toute seule encore très longtemps. De toute façon elle trouvait notre relation malsaine, j'étais définitivement trop possessive avec mon ainée et elle souhaitait que cela change. J'avais dû lui répondre un truc du style "Je vous déteste tous" avant de claquer la porte de ma chambre et d'y rester enfermée quelques heures en écoutant les musiques les plus déprimantes que je puisse trouver. Passant une main sur ma jupe de cheerleader, je fixais toujours Marissa de l'autre côté du couloir. Son regard croisa le mien et elle me fit un sourire mais je restais de marbre avant de faire volte face. Si elle comptait rester avec Eden, moi je comptais rester désagréable. Voilà. De toute façon je devais me rendre au gymnase pour le pep rally, autrement dit une assemblée où toute l'école se rassemblait dans les gradins du gymnase pour fêter la réussite des différentes équipes de sport ou écouter un discours du proviseur par exemple. L'équipe de cheerleader avait une représentation à faire et je n'allais pas me mettre en retard pour si peu. Chassant Eden et Marissa de mon esprit je retrouvais mes amies de première année. "Prête pour la pyramide les filles?" J'avais beau n'être qu'une freshman, j'avais été choisi pour être au top de toutes les figures un temps soit peu compliquées du squad. Autrement dit toutes les filles de l'équipe devaient me porter pour que le reste de l'école puisse m'admirer. Voilà qui allait me remettre de meilleure humeur. Affichant à nouveau un magnifique sourire, je mettais mes plans pour casser le couple de ma soeur de côté. Mon heure de gloire de la semaine était arrivée et il fallait que je sois concentrée.
Je n'ai jamais cherché la gloire, c'est la gloire qui venait toujours me trouver la première. Depuis toute gamine je ne faisais rien d'autre que vivre ma vie, être moi-même, et visiblement je plaisais à plus ou moins tout le monde. Les garçons, les filles, les profs, tout le monde. Au fond, du moment que j'avais mes amis et que personne ne venait m'embêter, j'étais contente. Je ne peux pas dire que faire partie des gens populaires me posait problème, en réalité ça m'était parfois bien utile mais je n'étais quand même pas le genre de fille à être méchante gratuitement, j'étais déjà d'une jalousie maladive, c'est vrai mais j'avais tout de même bon fond. A chaque fois qu'une personne que je connaissais fêtait son anniversaire je m'empressais de cuisiner des cupcakes pour tout le monde, j'achetais des cartes de bon rétablissement à ceux qui tombaient malade et je leur apportais leur devoirs, j'aidais même des élèves en difficulté à étudier! Non vraiment, j'étais irréprochable! Comme toutes les adolescentes j'ai mené ma petite vie, avec ses hauts et ses bas. J'ai connu quelques amourettes, et un vrai coup de coeur pour celui que je voyais comme mon meilleur ami, Adam McNeal. On a commencé à sortir ensemble après une longue amitié lors de notre dernière année de lycée. Je peux le dire, j'étais amoureuse de lui, vraiment. Nous partagions une passion commune pour la cuisine mais ce n'est pas uniquement cela qui nous a rapproché. Il me faisait rire et je le trouvais adorable, et puis physiquement il n'était pas mal foutu non plus, cela n'était pas pour gâcher mon plaisir! Je me voyais bien continuer cette relation sur des années encore, je croyais qu'il serait mon grand amour de jeunesse et quelque par il l'a sans douté été mais ce que je retiens de notre relation c'est plutôt la façon dont ça c'est fini, m'enfin peu importe à présent. Quand je repense à mon expérience au lycée je me dis que j'ai eu beaucoup de chance. Tellement de gens en garde un affreux souvenir, pour moi c'était les belles années, la belle vie. Je profitais de mes amis, c'est vrai que je prenais le même chemin que Marissa avant moi, je m'amusais avant tout, mais j'étais une excellente élève alors je pouvais facilement me permettre quelques petits écarts de comportement sans que personne n'y trouve rien à redire. Emma et Marissa étaient toutes les deux parties à l'université pour devenir médecin, elles avaient beau être différentes l'une de l'autre, elles avaient choisi la même voie. Quand on me demandait ce que je voulais faire je répondais toujours "je ne sais pas" mais au fond de moi j'avais envie de dire "cuisinière!". J'avais bien trop peur de décevoir mes parents, deux filles médecins et une cuisinière, forcément cela faisait tâche! Je n'avais pas envie d'être la risée de tous alors petit à petit j'avais songé à ma seconde passion, l'écriture, puisque j'avais toujours été douée dans ce domaine-ci peut-être que je pouvais en faire un plan de carrière. En Senior Year j'avais donc rendu officiel mon désir de devenir journaliste, ce n'était pas aussi prestigieux que des études en médecine mais mes parents étaient tout de même satisfaits. Ma mère me voyait déjà chez Vogue ou Vanity Fair et peut-être bien que je me suis prise au jeu moi aussi. Lorsque j'ai reçu ma lettre d'acceptation à l'université de Berkeley j'ai su que j'avais fait le bon choix, mon père était aux anges, je n'étais une honte pour personne, au contraire j'étais la troisième fierté des Stewart avec Emma et Marissa. Cette dernière était toujours en couple avec Eden que j'avais fini par accepter au seins de la famille. En fait je n'avais pas vraiment le choix puisqu'ils s'étaient tout simplement mariés et au moment où j'allais recevoir mon diplôme ma soeur était enceinte de leur premier enfant. Eden avait finalement su m'apprivoiser il faut croire, j'avais fini par accepter la réalité en face, Marissa et moi ne pourrions pas vivre ensemble pour toujours et tôt ou tard nous allions devoir nous séparer, et puisqu'elle était heureuse avec lui, j'avais enfin pu être vraiment heureuse pour elle et pour son couple, sans ressentir de jalousie, ni avoir sans cesse envie de me la garder pour moi toute seule. La nouvelle d'une addition à la famille m'avait rendu d'autant plus heureuse, j'allais être la meilleure des tantes!
“Today's special moments are tomorrow's memories.”
Le bal de promo, LA soirée que tout le monde attend depuis le tout premier jour du lycée, enfin j'y étais. Le gymnase avait été entièrement re-décoré sur le thème du Old Hollywood, une sorte d'immense drap blanc recouvrait le plafond et les murs, les gradins repliables avaient été rangés, des tables étaient éparpillées par-ci, par-là tout autour de la piste de danse. Le dj diffusait de la musique à la mode, des choses qu'on n'écouterait sans doute plus dans six mois à peine. Les garçons avaient loué leurs costards, et les filles s'étaient parées de leurs plus belles tenues de soirée. Robes longues ou courtes, il y en avait pour tous les goûts, toutes les tailles, tous les gabarits. Du blanc, du noir, du rouge, du violet, et même du jaune, du rose, du orange, la foule d'élèves de Senior Year formait un immense arc-en-ciel vivant. Les sourires sur les visages faisaient plaisir à voir, la fin de l'année scolaire approchait à grands pas et il ne nous restait plus que quelques semaines à passer tous ensemble. Les appareils photo étaient de sortis eux aussi, histoire quand même de garder un souvenir de nos camarades de promo. Après la séance photo avec les parents et les amis avant de venir, on continuait une fois sur place. Pour ma part j'étais venue avec Adam à mon bras et notre petite bande d'amis. Plutôt qu'une limousine bien trop classique à notre goût, on avait loué un mini bus de luxe, dedans il y avait même une barre de pole dance, c'est pour vous dire! Mini bar, musique à fond, banquette en velour, un poil too much c'est vrai mais pour ce soir ça passait quand même! Tout le monde se balançait des compliments, on se serait cru sur le tapis rouge juste avant une avant-première hyper importante avec tout le gratin d'Hollywood. Vu le thème du bal, ça tombait plutôt bien! Je portais une robe bustier rouge somptueuse, longue et élégante. Mes cheveux détachés, mon maquillage impeccable, j'avais tenu à être la plus belle pour ce dernier petit tour de gloire à Huntington High. Bientôt j'allais devoir laisser la place à ma relève, et d'ici quelques années on oublierait sans doute mon passage. Quoique les photos de notre promotions seraient toujours affichées dans les couloirs, j'allais hanter ces murs pour encore un bout de temps tout comme d'autres filles dont mes soeurs, l'avaient fait avant moi. Lorsqu'on m'appela sur le podium pour me remettre ma couronne de reine du bal de promo, je ne pris même pas la peine d'avoir l'air surprise. Evidemment que j'avais gagné, on est pas dans Mean Girl, il n' aurait pas fallu voir qu'une cruche venue d'Afrique me pique ma couronne pour la péter en petit morceau et la distribuer à tout le monde, tout ceci après m'avoir poussé sous un bus. Ce soir faisait parti de ces moments de gloire que je voulais être inoubliables. Je n'allais donc pas partager mon titre avec l'assemblée, mais j'allais leur offrir du spectacle. Adam et moi avions la piste de danse pour nous tout seuls, tout le monde nous observait tandis que nous entamions un slow collés-serrés. J'avais tout ce que j'avais toujours voulu mais j'étais surtout folle amoureuse de lui et rien au monde n'aurait pu m'enlever cela.
Aussi bien qu'ait été notre bal, ce qui me rendait d'autant plus impatiente, c'était l'after party! Toujours un peu euphorisée par la première partie de soirée, j'étais à présent assise sur le sol de mon vaste salon. Papa et maman étant en voyage, j'avais décidé de faire durer le plaisir et d'inviter tout le monde à venir poursuivre la nuit chez moi. Certains jouaient au billard ou au beer pong, d'autres discutaient simplement, il y avait ceux qui préféraient la piscine et ceux qui avaient réquisitionné les chambres d'amis. Moi j'étais avec un petit de gens dont Adam et nous étions en train de faire un tour d'action ou vérité. "Véritééééé!" m'écriais-je alors que mon tour de jouer était arrivé. "Non! Non! Attendez…!" Affichant une moue perplexe, je finis par me décider. "Action!" J'aperçu Adam rigoler face à moi. La fille à ma droite secoua la tête en souriant avant de me demander "T'es sûre?" Je hochais la tête avec enthousiasme, prête à relever le défis qui allait venir. La fille allait justement reprendre la parole mais un garçon la coupa pour me donner une action qui semblait le mettre en joie. "Flash nous!" Un silence s'installa un peu et je ne rigolais plus. "Pardon?" "Tu m'as très bien compris. Montre-nous tes seins!" Adam se leva d'un bond pour faire face au garçon. Le type se leva à son tour et j'étais vraiment persuadée qu'ils allaient se battre. En quelques secondes à peine, les choses avaient dérapé. Me levant à mon tour j'attrapais la main d'Adam pour le faire reculer. "Il n'en vaut pas la peine" insistais-je délicatement. Le tirant un peu plus par la main, je voulais le guider vers les escaliers mais avant de monter je me tournais vers le petit groupe toujours assis sur le sol de mon salon. Pointant le garçon du doigt, je lui lançais: "Toi, dehors!". Il marmonna je ne sais quoi avant de partir vers l'entrée. À l'étage, je sentais qu'Adam était toujours un peu énervé par l'incident. Ouvrant la porte de ma chambre je l'invitais à rentrer avant de refermer la porte et de passer mes bras autour de son cou. "Merci d'être toujours prêt à te battre pour moi.". Je l'embrassais avec douceur tout en refermant mon étreinte.
C'est étrange de repenser à Adam avec le sourire, dire que seulement quelques semaines après le bal de promo il est parti sans me donner de nouvelles. C'est comme si tout ceci n'avait jamais existé, il s'était tout bonnement évaporé. L'été avant ma première année à Berkeley fut plutôt misérable. Au lieu d'aller à la plage avec mes amis je restais principalement enfermée dans ma chambre à me morfondre sur mon coeur brisé. Je ne m'étais jamais sentie aussi mal de toute ma vie, personne ne m'avait jamais abandonné de cette façon, je me sentais trahie au plus profond de moi-même. Adam ne m'avait même pas prévenu… Je n'avais pas eu le droit à une rupture digne de soi, il était juste parti. J'étais vraiment en colère et blessée, personne ne pouvait m'approcher sans que je ne m'énerve et que je me mette à hurler que je voulais rester seule. En dehors de Marissa, je ne voulais parler à personne et même elle parfois m'irritait parce qu'elle était heureuse avec Eden et qu'elle avait trouvé l'amour. Jalouse un jour, jalouse toujours… Mais je suis passée au dessus de cela, j'ai appris à être heureuse pour les autres et à ne pas sans cesse jalouser ce qu'ils ont et ce que je n'ai pas, surtout par rapport à mes proches. Mais tout de même, je ne supportais pas de voir des couples heureux autour de moi. Il fallait ajouter à cela mon angoisse de quitter la maison familiale. J'étais tellement stressée à l'idée de quitter Huntington. Heureusement que je ne partais qu'à San Francisco, ce n'était pas si loin. Les premiers mois loin de la maison furent difficile, je ne vais pas mentir, mais comme toujours j'ai su me faire des amis très rapidement et je pense avoir eu une expérience universitaire plutôt normale. Les cours, la fête, les mecs, les cours à nouveau et les fêtes encore. Je n'ai pas été raisonnable durant cette période de ma vie, je m'amusais comme une dingue sur le campus, et surtout j'apprenais à oublier mes peines de coeur. J'enchainais les mecs avant de les jeter les uns après les autres, je refusais de m'attacher à qui que ce soit trop longtemps de peur que ce qui m'était arrivé avec Adam ne se reproduise. J'ai bien dû mettre une année entière à me remettre vraiment de ma rupture avec mon amour de lycée. En deuxième année les choses allaient beaucoup mieux, j'étais plus légère, plus libérée quelque part. Socialement parlant, j'étais au top, en revanche même si j'étais douée dans mes études de journalisme j'ai commencé à douté de mon choix. Je ne cessais de penser à ma véritable passion pour la cuisine et je me demandais si je n'aurais pas dû suivre cette voie. J'avais beau aimer le journalisme, je n'étais pas convaincue à cent pour cent. En plus, après avoir intégré les Gamma Phi Beta je passais mon temps à cuisiner pour mes "soeurs" qui ne cessaient de me répéter que j'étais un vrai cordon bleu. L'une d'elle en particulier n'arrêtait pas de me demander ce que je fichais à Berkeley, elle disait que j'aurais dû être dans une superbe école pour futur grand cuisinier à Paris ou quelque part en Europe. En troisième année, il était trop tard pour tout plaquer, et puis j'avais bien trop peur de décevoir mes parents, mes soeurs, mes amis restés à Huntington, je ne pouvais pas changer de cursus comme cela. J'ai donc continué jusqu'à ma quatrième année de bachelor. Je me revois me torturer l'esprit dans ma chambre d'étudiante, je n'ai jamais parlé à personne de mes doutes, c'est l'une des rares choses que j'ai gardé pour moi durant un très long moment. Lorsque je rentrais à la maison pour un weekend, ou même quand j'avais ma famille au téléphone je faisais comme si de rien n'était, comme si tout était parfaitement parfait et que j'étais complètement heureuse. En vérité je me sentais mal et surtout j'avais peur de passer à côté de ma vie. Je crois que même si l'université a été une expérience très très amusante parce que je passais beaucoup de temps à déconner avec tout le monde et parce que j'ai fait des rencontres formidables, cela a aussi été mon expérience la plus stressante. Entre les exams, et mon futur de plus en plus flou, j'étais toujours plus ou moins tendue. J'arrivais juste à le cacher à tout le monde mais à l'intérieur de moi je savais que cela ne durerait pas.
“You can be happy or you can be unhappy. It's just according to the way you look at things.”
"Mesdames et messieurs, je suis fier de vous présenter la promotion 2009!" les chapeaux s'envolèrent. Vêtue de mon cap and gown comme les autres, je n'arrivais pas à croire que j'en avais enfin fini avec l'université. Grâce à ma mère et des amis proches de notre famille j'avais réussi à obtenir un stage à la rédaction de Teen Vogue avec à la clé un éventuel contrat d'embauche. Je devais m'envoler pour New York dans une semaine. Après avoir serrée quelques uns de mes amis les plus proches dans mes bras j'allais me précipiter vers les rangées où les proches des gradués étaient venus assister à la cérémonie de remise des diplômes. Au milieu de la foule j'aperçu une petite tête brune. Elle affichait un sourire énorme et lorsque son regard croisa le miens ses yeux s'illuminèrent et elle tira un peu sur la main qui la retenait tout en pointant du doigt vers moi. Je sautillais jusqu'à ma nièce et l'attrapais dans mes bras, l'arrachant des mains de son père au passage. "Ma princesse!" m'écriais-je en la lançant des les airs. Faith se mit à rire. Je lui déposais un énorme bisou sur sa petite joue rosie, j'étais tellement heureuse de les voir tous là. Mes parents, Marissa, Eden et Faith. Tous là? Non pas tout à fait… Emma n'était pas là. Elle était partie récemment en Afrique et elle ne nous avait pas donné de nouvelles depuis. J'essayais de pas trop y penser même si son absence était évidente pour moi. Je reposais Faith au sol avant de me faire encercler par mon père et ma mère. Ils m'offraient là l'un des meilleurs câlin de toute ma vie. "Ta mère et moi sommes si fiers de toi Leah! Félicitations!" M'écartant légèrement ne serait-ce que pour reprendre ma respiration, je fixais papa dans les yeux, j'avais envie de pleurer de l'entendre me dire cela. "Merci papa!" lâchais-je timidement. Eden me serra à son tour dans ses bras avant de me mettre une petite tape sur la tête. "Alors tu vois, t'as réussi! T'es pas aussi bête que je le croyais!" Roulant des yeux je laissais échapper un petit rire. "Idiot" était ma seule réponse. Nous avions tous les deux une relation très taquine, mais nous étions malgré tout très proches. Il était le grand frère que j'avais toujours voulu. Marrant quand on pense que je le détestais comme pas permis dans les premiers mois (premières années) de sa relation avec Marissa. En parlant de ma soeur… Je la fixais un instant avant de tomber enfin dans ses bras. Cette fois je pleurais pour de bon. Ma famille était tellement précieuse pour moi, je les aimais d'un amour inconditionnel. "Tu vas faire une excellente journaliste!" me murmura-t-elle à l'oreille. Restant silencieuse mais la gardant toujours dans mes bras, j'attendais pour lui répondre. Finalement pendant que mon père et ma mère regardaient ailleurs je m'empressais de lui glisser à l'oreille. "Je n'en suis pas sûre…" Relâchant mon étreinte, je plongeais mes yeux dans ceux de Marissa. Je souriais comme jamais. Elle ne comprendrait peut-être pas tout de suite pourquoi j'avais dit cela mais j'étais persuadée que bientôt elle comprendrait. Ma soeur sembla rester perplexe quelques minutes mais elle fit très vite comme si de rien n'était pour ne pas alarmer qui que ce soit et surtout pas nos parents. "Tu es prête pour New York mon bébé?" Me tournant vers ma mère j'affichais un air affligé. "Maman, je viens d'obtenir mon diplôme à Berkeley… Tu ne crois pas qu'il serait temps d'arrêter avec les "mon bébé" ?" Elle haussa les épaules innocemment alors que les autres rigolaient. "Et si par prête tu veux dire que ma garde-robe est à jour alors la réponse est non. Tu m'emmèneras faire du shopping?" demandais-je en lui faisant mon regard suppliant. "Leah, je t'ai déjà dit que ce genre de question était rhétorique, tu connais déjà la réponse…" Evidemment qu'elle m'emmènerait! Lorsque j'étais enfant ma mère n'avait pas toujours le temps pour moi mais tout cela avait bien changé. Le départ précipité et attendu d'Emma avait aussi eu l'effet d'une bombe sur nos parents. Peut-être que quelque part cela les avait aidé à réaliser qu'ils avaient besoin d'être plus présents dans nos vies. Je n'allais pas m'en plaindre… J'aurais simplement aimé qu'Emma soit là avec nous. En pensant à ma soeur absente, je ne pu m'empêcher de sourire tristement mais lorsque je sentis la petite main de Faith se glisser dans la mienne je baissais les yeux sur elle et tout mes problèmes s'envolèrent. Peu importe où je serai demain ou dans dix ans, aujourd'hui j'étais ici, dans le présent et avec les meilleures personnes sur cette planète. Que pouvais-je demander de plus?
Dernière édition par Leah I. Stewart le Mar 10 Sep 2013 - 2:10, édité 26 fois |
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| Sujet: Re: Il aimait la mort, elle aimait la vie. Il vivait pour elle, elle est morte pour lui ◊ FICHE TERMINÉE Ven 18 Jan 2013 - 19:53 | |
| « Love till it hurts and laugh till you cry»
Me replonger dans mes souvenirs de petite fille, puis d'adolescente et enfin de jeune étudiante… Cela ne m'était pas arrivé depuis longtemps. Bien sûr, puisque j'ai toujours vécu à Huntington Beach, il y a un tas d'endroits dans cette ville qui me rappellent des tas de choses que j'ai vécu dans le passé mais même si la plupart du temps ces souvenirs sont principalement positifs, je ne suis pas forcément nostalgique. Je suis encore jeune de toute façon, demandez-moi dans quarante ans, quand je serai vieille et ridée, oui là peut-être que je regretterais mes années lycée mais au final jusqu'à récemment j'étais encore totalement et pleinement satisfaite de ma vie de jeune adulte. Au fond, je crois que cela me fait vraiment du bien d'écrire et de me souvenir, quelque part cela m'aide à ouvrir les yeux sur ce que j'avais, ce que j'ai toujours eu et ce que j'ai encore… Je ne suis peut-être pas aussi malheureuse que je le crois. J'ai beau avoir l'impression d'avoir perdu beaucoup ces derniers temps, peut-être qu'en réalité je ne suis pas complètement honnête avec moi-même. Après tout je suis une drama queen, même si c'est vrai que cette fois-ci j'ai mes raisons pour me sentir mal, je me demande si je n'aurais pas pu rebondir bien plus tôt…. Cela dit, avant d'en venir aux récents évènements dans ma vie il faut que je vous parle rapidement de ce qui s'est passé après l'obtention de mon diplôme! Comme prévu, je me suis envolée pour New York. Sur place j'avais ce magnifique petit appartement avec une vue imprenable sur Central Park, c'était vraiment le pied! Mon job consistait à prendre des photos de fille dans la rue, repérer celles qui pourraient apparaitre dans les pages du magazine, interviewer des mademoiselle-tout-le-monde, écrire des petites revues sur tel ou tel accessoire fraichement sorti des maisons de designers. Bien sûr, il m'est aussi arrivé de devoir aller chercher des cafés ou répondre au téléphone pour ma patronne mais au fond je n'ai jamais trouvé cela bien méchant. Je n'étais pas une vraie journaliste mais je n'étais pas non plus bo-bonne. La journée je travaillais et le soir je sortais découvrir New York City à la lumière des néons, des écrans de publicité, au rythme des touristes, au son des klaxons des yellow cab'… Très vite j'ai pu me faire des amis, des gens avec qui je pouvais trainer après le boulot, on sortait dans les clubs branchés de la grosse pomme, on rigolait bien c'est vrai mais au fond de moi je n'arrivais pas à m'adapter à cette nouvelle vie et surtout, je ne me sentais pas du tout chez moi. Je n'avais jamais été si loin de la maison pendant si longtemps. Huntington me manquait bien trop, ma famille et mes amis aussi. J'ai tenu trois mois à New York. Vingt deux ans et incapable de vivre loin de papa et maman. J'ai toujours été comme cela… Trop attachée à mes proches au point d'en être dépendante. Pour ma santé mentale et morale, j'avais besoin d'eux. Ma soeur, ma nièce, mes meilleurs amis. J'ai eu l'impression d'étouffer à New York, alors j'ai foncé à l'aéroport et j'ai pris le premier avion direction Los Angeles. Et quelques heures plus tard j'étais à la maison. Ma mère a bien essayé de me convaincre de retourner à New York mais en vain, je n'ai plus jamais voulu quitter Huntington Beach. C'était il y a trois ans, presque quatre. J'aurais pu rejoindre un journal local ou même bouger sur Los Angeles puisque cela restait relativement proche d'Huntington, mais au à la place j'ai décidé de ne vraiment pas faire les choses à moitié. Non seulement j'ai plaqué Teen Vogue, mais j'ai aussi plaqué le journalisme dans son ensemble. Le temps de trouver ce que j'allais faire de ma vie, j'ai repris ma chambre chez mes parents et un soir où je m'ennuyais comme un rat mort j'ai eu la brillante idée d'ouvrir un blog. J'y ai d'abord parlé de mon amour pour la cuisine et puis j'ai commencé à poster des recettes que j'affectionnais particulièrement, j'y ajoutais des annotations personnelles, des petites anecdotes sur des épisodes de ma vie où j'avais pu tester tel ou tel plat, un rendez-vous raté avec un garçon par exemple ou un Noël où j'avais fait cramer le repas, des petits trucs plus ou moins amusants qui pourraient faire de mon blog quelque chose qui m'appartienne vraiment et qui reflète qui j'étais et qui je suis toujours d'ailleurs. Quand j'y repense… Cette idée a vraiment été la meilleure que j'ai jamais eu! Le nombre de visites n'a pas cessé de monter et petit à petit j'ai gagné en notoriété dans la blogosphère des cuisinières en herbe. Deux ans après mon premier article, j'ai reçu une proposition d'une maison d'édition pour publier mon premier livre de recettes. Premier grand succès de ma vie et même si mon père regrettait sans doute toujours un peu que je n'ai pas suivi les traces de mes soeurs, pour la deuxième fois de ma vie il m'a avoué être fier de moi. Il m'a même demandé de lui dédicacer une copie de mon livre qu'il possède en triple exemplaire au moins! J'ai voyagé à travers le pays pour la promotion, j'ai même fait quelques apparences dans le Today Show, Good Morning America et des émissions du Food Network. C'est d'ailleurs lors d'une invitation au show de Rachael Ray que j'ai reçu une proposition pour apparaitre moi-même régulièrement sur la chaine de cuisine la plus regardée des Etats-Unis. Et cette année j'ai publié mon second livre, le deuxième d'une longue série j'espère! C'est dingue de se dire que j'ai accompli tout cela en trois ans seulement. Une vraie sucess story! Je ne peux pas ne pas sourire lorsque je me remémore mon parcours professionnel. Des regrets? De ce côté-là je n'en ai aucun.
“Nothing can go wrong if everything is right, and everything is right somehow.”
"Oh mon Dieu! Dites-moi que quelqu'un a retiré la dinde du four!" hurlais-je presque en m'essuyant les mains sur mon tablier. Quatrième jeudi du mois de Novembre, la veille du Black Friday, nous étions tous réunis dans la maison familiale pour célébrer l'une de mes fêtes préférées. Thanksgiving. Je m'étais levée de bon matin pour préparer un véritable festin. Les tartes au caramel et noix de pécan avaient été préparée la veille et franchement j'étais à peu près certaines qu'elles seraient succulentes. J'avais mis la dinde au four assez tôt pour éviter tout désagrément. Quatre heures minimum pour que celle-ci soit cuite comme il faut, elle serait la star de notre repas, hors de question de se retrouver avec une dinde mal cuisinée! Il fallait que tout soit parfait. Papa et maman Stewart étaient priés de ne pas s'approcher de la cuisine sans mon accord. En m'entendant crier ma mère était tout de même venue voir si elle pouvait m'aider. Vu le regard noir que je lui avais lancé elle s'était empressée d'aller voir la dinde. Je retenais presque mon souffle en attendant le verdict. Il fallait encore que je m'occupe de la purée et des cheesegrits. Oh et les choux de Bruxelle au bacon! "Alors?" demandais-je à ma mère, nerveusement et une pointe d'agacement perceptible dans la voix."Elle est parfaite Leah! Ma chérie, il faut que te te détende! Regarde moi ça! Dorée comme il faut!" Elle sortit l'énorme volaille du four tout en continuant ses petits commentaires. "Tout de même, tu en as pris une grosse… Nous ne sommes pas si nombreux que ça…" Elle avait l'air de se parler à elle-même plus qu'elle ne me parlait à moi mais je sentais de la fumée me sortir des oreilles. "Maman!" lâchais-je sèchement mais avec un sourire extrêmement forcé en sa direction. Un instant de silence s'immisça et elle sembla enfin comprendre que je voulais qu'elle parte. "Je serai dans le salon si tu as besoin de moi!" déclara-t-elle joyeusement, je roulais des yeux avant de me remettre à la tâche. D'abord la purée. Quelques minutes après avoir commencé à éplucher les pommes de terre j'entendis la sonnette de l'entrée retentir, et quelques instant plus tard les voix de Marissa et Eden résonnèrent jusqu'à mes oreilles. Je soufflais, presque soulagée qu'ils soient à l'heure. J'aperçu Faith courir dans la cuisine. "Waou! Quelqu'un s'est mis sur son 31!" lui lançais-je tout en commençant à écraser les pommes de terre. Ma nièce semblait ravie que j'ai remarqué sa nouvelle robe, elle m'offrit un chaleureux câlin comme elle savait si bien les faire. "Ça te dirait de m'aider?" Elle hocha joyeusement la tête, déjà en train de remonter ses manches. Tirant un tabouret, je l'installais dessus. "Écrase ça de toutes tes forces!" lui dis-je en lui tendant le presse-purée. M'essuyant à nouveau sur mon tablier. Je la laissais deux minutes pour aller saluer ma soeur et son mari. Leur déposant un bisou sur la joue à chacun, je les complimentais sur leur ponctualité qui, en tant que retardataire maladive, m'impressionnait grandement. "Vous ne m'en voudrez pas mais j'ai déjà réquisitionné l'aide de votre fille! Je suis sûre que je pourrais lui demander de nettoyer le sol avec sa langue qu'elle se porterait quand même volontaire!" lançais-je en riant. Vu la tête de Marissa je m'empressais d'ajouter: "Enfin.. Bien entendu,je ne lui demanderai jamais de faire ça!" Je souriais de toutes mes dents.
Une heure plus tard nous étions presque tous assis autour de la table de la salle à manger, tous les plats posés au centre, la dinde trônant au milieu du reste. Un vrai festin! Mieux que dans Harry Potter même! "J'espère que ce sera bon!" dis-je en m'installant entre ma mère et ma soeur. Une fois tout le monde bien installé, mon père prononça les grâces tandis qu'on se tenait par les mains les uns, les autres. Une fois qu'il eu terminé, tout le monde pouvait commencer à se servir et à manger. Alors que je venais d'avaler ma première fourchette, je repris la parole. "Cette année, c'est moi qui commence par dire ce pour quoi je suis reconnaissante! " les yeux se tournèrent vers moi. C'était mon moment préféré du repas, le but de Thanksgiving aussi! "Je suis reconnaissante pour cette famille, chacun d'entre vous. Et je suis reconnaissante pour mes amis et mon travail dans lequel je m'épanouis chaque jour un peu plus. Je suis heureuse d'avoir tout ce que j'ai la chance d'avoir et je n'échangerais pas ma place même pour tout l'or du monde." Quand tout va mal, ce sont les bons souvenirs qui restent non? C'est à eux qu'on devrait faire appel pour espérer aller mieux à nouveau… S'accrocher au passé joyeux et vierge de tout problème, fermer les yeux très fort et vouloir se réveiller en étant heureuse comme avant… On en vient enfin au problème, à la raison qui me pousse à écrire aujourd'hui… Ou plutôt aux raisons qui me poussent à écrire. Ah! Si seulement je n'avais qu'un seul point noir au tableau. Par où devrais-je commencer? D'abord il y a eu cette tragédie qui a touché notre famille. Marissa était enceinte de son deuxième enfant, j'allais être tante à nouveau. Un petit garçon. On dit que tout arrive pour un raison, avant je le pensais aussi mais maintenant, quand j'y pense, je n'arrive pas à trouver de raison valable à un tel drame. Un jour Marissa et Eden préparaient la nurserie, ils achetaient des vêtements pour nourrisson, on organisait une fête prénatale pour Marissa et le jour suivant, ils étaient les malheureux parents d'un petit Samuel mort à la naissance, on se retrouvait tous à faire le deuil d'un petit être qui n'avait même pas eu une chance de vivre. Pourquoi eux? Une question qui demeure sans réponse… Voir Marissa souffrir cette perte a été la chose la plus difficile que je n'ai jamais eu à faire. Pour la première fois de ma vie je me sentais totalement impuissante face à sa détresse, rien de ce que je pouvais dire ou faire n'aurait changé quoi que ce soit à la situation. J'avais mal pour elle, mal pour Eden, et mal pour Faith. Ma soeur a commencé à changer, personne ne pouvait la blâmer pour cela, après tout elle avait tous les droits de gérer ses émotions comme elle le voulait mais la voir s'éloigner d'Eden et de Faith ne fut tout de même pas simple. Même avec moi il lui était parfois impossible de communiquer. C'est comme si pendant un temps Marissa avait été vidée de tout et qu'elle n'était même plus là. J'ai eu peur qu'elle n'arrive plus jamais à être la même qu'avant, j'essayais d'être là pour elle et pour sa fille et son mari. Je pensais vraiment qu'ils pourraient surmonter tout cela ensemble, au début du moins… Jusqu'à ce que j'ai la désagréable impression que Marissa ne voulait plus d'Eden… Ça a commencé quand elle m'a reparlé de l'infidélité de son mari, et puis quand j'ai appris qu'elle avait vu son meilleur ami (et accessoirement ex amour de lycée) Ethan. J'avais un mauvais pressentiment et l'idiote que je suis s'est sentie pousser des ailes de super-héros. J'étais dans la team Eden et je n'avais pas envie de voir ma soeur gâcher sa vie à cause de sa dépression. J'avais peur qu'elle fasse une connerie alors au lieu de la laisser faire c'est moi qui en ai fait une belle. J'avais bu et j'étais d'humeur joueuse. J'ai volontairement dragué Ethan, une part de moi voulait l'éloigner de Marissa et l'autre part? Je ne sais toujours pas… Qu'est-ce qui m'est passé par la tête quand j'ai décidé que ce soir là j'allais me faire Ethan Meyers. Je le voyais comme un danger pour ma famille mais ce n'était pas tout. J'aurais pu trouver un autre moyen pour l'éloigner de Marissa… Mais peu importe la motivation, j'ai merdé comme jamais dans ma vie. J'ai cru que je pourrais garder ce secret, je ne voulais pas risquer de perdre ma soeur. Quelques jours plus tard j'ai aussi eu mon premier vrai rendez-vous avec Noah Harper. On avait commencé par être amis. Il était nouveau en ville et avait eu besoin de quelqu'un pour lui montrer les alentours, après une rencontre à la plage j'avais accepté de m'improviser guide et quelques semaines plus tard je m'étais attachée à lui tout comme il semblait être attaché à moi. Ce soir-là… je suis tombée amoureuse. L'espace d'un instant j'ai eu l'impression d'être sincèrement heureuse à nouveau. But Karma is a bitch guys! J'ai été violemment attaquée à la sortie d'une soirée en boite dans la semaine qui a suivi. “Heal what has been hurt. Change the fates' design. Save what has been lost. Bring back what once was mine.”
*Clap, clap, clap, clap…*Les talons de mes chaussures résonnaient sur le trottoir. Mes longues et fines jambes n'étaient couvertes que par un mince collant. Ma jupe à sequins argentés et mon top noir au décolleté sexy étaient cachés sous mon manteau. Emmitouflée, j'avançais rapidement. J'avais quitté le club quelques instants auparavant, refusant de me faire raccompagner. J'avais toujours été indépendante, un peu trouillarde c'est vrai, mais je ne voulais pas me retrouver seule avec le gros lourd qui avait passé sa soirée collé à mes baskets. Je préférais rentrer toute seule plutôt que de lui demander de m'escorter jusqu'à ma voiture. La rue était déserte et sombre malgré la lumière des réverbères. Je devais encore parcourir quelques mètres pour rejoindre le parking souterrain où mon cabriolet m'attendait. Pour éviter de flipper, je me mis à chantonner tout doucement pour me rassurer. J'ai toujours détesté le noir. J'atteignis finalement la porte menant aux escaliers, je priais pour qu'il n'y ait pas de clochard ou de mec louche bourré. Je n'avais pas vraiment envie de me faire embêter ce soir. Heureusement j'avais dans mon sac un spay anti-agression et je savais donner des coups de pieds. Cela dit, je n'étais pas non plus très lourde, j'étais même ce qu'on appelle communément un "poid-plume". Un gros type bien baraqué pourrait faire de moi son diner s'il le voulait. Je me dépêchais de descendre jusqu'au niveau -2 du parking. J'ouvris la porte et je me retrouvais au milieu des rangés de voitures. Je baissais les yeux sur mon sac en même temps que j'y cherchais mes clés avec ma main droite. Un bruit de pas se fit entendre. Je me tournais brusquement. Personne. Une boule commençait à se former dans mon ventre. J'accélérais la cadence. J'apercevais ma voiture. Mes clés en mains, j'entendis plusieurs pas cette fois. " Qui est là?" Demandais-je à tue-tête. Je commençais à flipper. Je fis volte face pour reprendre ma marche et je vis alors un homme en tenue sombre se jeter devant moi. "Bouh!" Je laissais tomber mes clés au sol sur le coup de la peur. " Je… Je … Prenez mon sac si vous voulez, prenez ma voiture! Je vous donne tout!" Vachement courageuse hein? On m'avait toujours dit que dans ces cas là, le mieux à faire si on ne voulait pas risquer de se mettre encore plus en danger était encore de céder ses possessions. De toute façon entre ma voiture, mon portable ou encore ma carte bleue et ma vie, le choix est vite fait. "Voyons Leah… Tu sais bien que ce n'est pas ce que je suis venu chercher!" Mon prénom? Il connaissait mon prénom. Sa voix et son visage découvert ne me rappelaient rien. "Tu ne me reconnais pas, pas vrai?" je hochais la tête, paralysée par la peur. J'essayais d'évaluer mes possibilités. M'enfuir semblait difficile, où pourrais-je me cacher? Je devais rejoindre la rue… Crier? Peut-être que cela l'énerverait encore plus… Tant pis. Alors qu'il fit un pas vers moi j'ouvris la bouche et je me mis à hurler le plus fort possible. Il s'élança sur moi tandis que je me mis à courir. Je sentis sa main attraper mes cheveux et me propulser en arrière. Plus aucune pensée claire ne me traversait l'esprit. Tout était brouillon. Alors que j'étais sur le sol, allongée sur le dos, j'essayais de me relever mais il se mit au dessus de moi. Je me mis à le supplier, je ne me rendais même pas compte que j'étais en train de pleurer. "Pitié…" Il caressa mon visage avec la paume de sa main. "Chut!" Son visage s'approcha du mien. Je sentais son souffle sur ma peau, il me dégoûtait. "Pitié!" Je répétais. "La ferme pauvre conne!" Il me gifla violemment et souleva mes épaules du sol pour les y replacer dans un coup brusque la seconde suivante. "Tu te tais, c'est clair?!" Un sanglot m'étrangla. Qu'allait-il me faire? Il se mit alors à me chuchoter ces mots: "T'as pas arrêté de me chauffer sur ton blog, dans tes émissions débiles, tu crois que j'ai pas compris ton petit jeu? Quand je t'ai vu à ta séance de dédicace t'as fait semblant de ne pas me reconnaitre, ça m'a mit hors de moi… Et tu recommences aujourd'hui!" Sa voix allait crescendo, il commençait à crier. Je sentais que je l'avais, malgré moi, mis très en colère. Soudain je me rappelais avoir reçu des commentaires haineux, je me souviens clairement avoir déjà vu de sacrés troll sur mon blog mais il n'y en avait qu'un qui avait déjà menacé de me tuer. Je ne l'avais pas pris au sérieux. Je me mis à trembler, je pleurais toujours, je sentais la crise de panique arriver. "Pourquoi tu pleures salope?" Il se releva d'un bond. Je restais figée sur le sol. Soudain, je pris un énorme coup de pied dans les côtes, un autre dans le ventre. ll se pencha et m'attrapa par le col de mon manteau. Je tenais à peine debout tant la douleur et la peur m'avaient endolori. Je gémissais alors qu'il collait son front sur le mien. Je voulais qu'il cesse de me toucher. Je voulais qu'il parte. Mais a cet instant précis j'étais sûre qu'il allait me tuer. Je pensais alors vaguement à ma famille: Marissa, Eden, et Faith. Emma. Papa et maman. Mais aussi à mes amis: Adam, Lissa et Harper. Noah. Charles et les autres. A quel point j'aurais aimé que l'un d'eux soit là pour me sauver. Je sentis une énorme gifle venir m'assommer. Je cru perdre connaissance mais en réalité j'étais encore bel et bien réveillée. J'aurais voulu qu'on en finisse maintenant, qu'il m'achève et que je n'ai pas a en supporter d'avantage en étant consciente. Il me balança à nouveau sur le sol, ma tête frappa le béton. Je pleurais en silence. L'agression sembla s'éterniser durant des heures encore. En réalité elle avait duré moins de soixante minutes. J'étais dans un état pire que lamentable lorsqu'on me découvrit enfin après avoir gît sur le sol durant un certain temps. Mes vêtements étaient en lambeaux et couverts de sang. J'avais le corps meurtri, ensanglanté, le visage douloureux et j'avais l'impression que chaque os qui me constituait avait été brisé, mes muscles étaient terriblement endoloris. Je sentis des gens s'approcher. Il me semble qu'une femme hurla en me voyant. Un homme lui ordonna d'appeler les secours. Il s'approcha de moi et se mit à me parler très doucement. "Ça va aller mademoiselle, ça va aller. Les secours vont arriver… Ça va aller." À bout de force je me mis à sangloter dans ses bras. L'homme me prit la main pour me rassurer. Ensuite j'ai dû perdre connaissance car je ne me souviens pas avoir été mise sur un brancard, ni même avoir fait le trajet jusqu'à l'hôpital.
Ce que j'ai ressenti est indescriptible… De la colère, de la honte, de la peur, de la peine… J'avais l'impression d'avoir mal partout, dans chaque petite portion de mon corps, de mon coeur, de mon âme. J'avais envie de dormir pour oublier, je passais mon temps à pleurer et revivre ces derniers jours chaque nuit. J'ai éloigné Noah de moi, la seule personne qui m'avait rendu heureuse dernièrement, je ne voulais pas l'impliquer dans mes histoires, je ne voulais pas le perdre mais je ne voulais pas qu'il souffre ou même qu'il me voit sous un autre visage. J'ai préféré mettre des barrières entre-nous pour me protéger sans doute. Marissa et même Emma ont été là pour moi. Notre soeur ainée est rentrée d'Afrique quelques semaines avant tout cela. Tout aurait dû aller pour le mieux mais à la place tout était en train de s'effondrer. Ça a continué de déraper et j'ai perdu le contrôle. Marrisa m'a annoncé qu'elle quittait Eden pour Ethan, ce qui nous a mené à la plus grosse dispute qu'on ait jamais eu. Je me suis montrée odieuse et elle me l'a bien rendu. On s'était déjà disputé avant mais jamais au point de se faire du mal comme on s'en était fait. Je lui ai dit que j'avais couché avec Ethan et évidemment elle m'a détesté. Je me suis prise un gifle… Je ne l'avais pas volé sans doute, mais ma soeur ne m'avait jamais frappé. J'avais déjà perdu une part de moi avec l'agression, j'avais perdu (par choix) Noah, et maintenant je perdais Marissa. C'était comme tournoyer dans une trou sans fond. J'avais l'impression que cela ne s'arrêterait jamais. Je me suis détestée moi-même, j'ai haïs la Terre entière, j'ai pleuré encore et finalement j'ai décidé de me relever. Je ne l'ai pas fait pour moi, non… Je me suis relevée pour le bébé que je portais désormais. C'est après mon agression que j'ai appris la nouvelle. Un autre secret que j'avais gardé pour moi… J'étais enceinte, et ce bébé méritait que je me batte pour lui. Il était temps que j'assume mes erreurs, que je leur fasse face, que je présente mes excuses à ceux à qui je les devais, que je cesse de m'enfoncer dans ce tourbillon de tristesse. Faire face à Marissa, faire face à Noah, et à Ethan également, renouer avec ceux que j'aimais, sourire à nouveau, redevenir moi-même, voilà quels étaient mes plans. Rien n'est gagné, mais j'ai aussi réalisé que rien n'est perdu non plus. Je n'étais jamais tombée aussi bas, mais ce n'était pas une raison pour ne pas me relever. Je ne suis pas du genre à abandonner, je ne l'ai jamais été, et je ne le serai jamais. “I was so upset, I forgot to be happy.”
Allongée sur mon lit, je fixais le plafond tout en caressant doucement Sparrow. Il était couché à mes côtés, fidèle à lui-même. Mon autre main était posée sur mon ventre encore plat. Me dire qu'un petit être vivait déjà là-dedans, c'était assez étrange. J'en avais même des frissons. J'essayais de ne pas penser ni Noah, ni à Ethan, je ne voulais pas que toute ma grossesse tourne autour de ce mystère. J'avais envie moi aussi de m'interroger sur le sexe de mon enfant, je voulais réfléchir à des prénoms, commencer à acheter des fournitures, peut-être même songer à une nouvelle maison. J'espérais une grossesse aussi normale que possible. Me redressant un peu dans mon lit, je portais à présent mes deux mains sur mon ventre. Sparrow sembla surpris de ne plus sentir mes caresses sur sa petite tête. Il releva les oreilles et me fixa avec intensité. "Hey! Tu sais que tu resteras toujours mon premier enfant toi, pas vrai?" lui lançais-je avec amusement. Mon chien était mon meilleur ami, mon confident, mon fils. On pouvait me traiter de folle, je lui parlais comme à un humain et je l'emmenais partout avec moi. Riant légèrement en le voyant pencher la tête, j'allais déposer un bisou sur le haut de sa tête. "Je t'aime!" Me relevant de mon lit, je me retrouvais face à un miroir plein pied. Mes mains toujours sur mon ventre, je baissais les yeux sur la glace. "Toi aussi je t'aime…" dis-je doucement en fixant mon ventre dans le miroir. J'hésitais un instant avant de me lancer. "Je te promet de toujours faire de mon mieux et de ne jamais te laisser tomber. Je serai toujours là pour toi, quoi qu'il arrive et je te promets que je ferai tout pour que tu sois heureux." J'étais tout à fait consciente que le bébé à l'intérieur de moi ne pouvait absolument pas m'entendre, sans doute n'avait-il même pas encore d'oreilles, je n'y connaissais vraiment rien à ce niveau-là mais je savais quand même qu'il n'était sans doute pas plus gros qu'un grain de raisin. Mais peu importe, je lui promettais quand même de lui donner tout mon amour et d'être là pour lui. Non seulement je le lui promettais mais je me le promettais aussi à moi-même et à partir de maintenant je savais que je tiendrai toujours cette promesse. Alors voilà où j'en suis. Un bébé en route, deux papas possibles. Une soeur qui m'offre une seconde chance. Un homme que j'aime mais qui en aime une autre et qui est incapable de faire un choix. Des amis. Des histoires. La vie. Ma vie. Tout n'est peut-être pas parfait, mais j'ai compris à présent qu'il s'agit avant tout d'un choix de perspective. On peut choisir de voir le verre à moitié plein ou à moitié vide. Tout ne va pas bien, mais les choses pourraient être pires. Je préfère me concentrer sur le positif et partir de là pour aller où le destin me mènera. J'ai décidé de faire ce qu'il faut pour être heureuse et de ne pas simplement attendre de l'être ou d'attendre des autres qu'ils me rendent heureuse. J'ai aussi pris la décision de grandir, mais celle-ci franchement je crois que je n'ai pas le choix. Je n'ai pas envie d'être une maman qui craint, je veux être fière de moi, et que cet enfant soit fier lui aussi. J'ai à nouveau des projets, même si mon propre restaurant ne verra finalement pas le jour avant quelques années encore, j'ai décidé d'étendre mon blog à un plus large publique. Je travaille actuellement sur de nouvelles rubriques pour les sériales modeuses, et bien sûr aussi pour les futurs maman comme moi. J'avance avec le sourire, même si tout ne va pas comme sur des roulettes. Là, tout de suite, est-ce que je suis heureuse? Non, mais je m'en approche. Je touche le bonheur des doigts… Je sais que la route qu'il me reste à faire ne va sans doute pas être facile, que le parcours va encore être semé d'embûches et que je ne serai jamais vraiment à l'abris d'une chute mais je sais aussi que je suis assez forte pour me relever et pour continuer de marcher. Je suis Leah Isobel Stewart après tout, je ne me laisse pas faire. Je compte bien me battre pour garder ce que j'ai, pour obtenir ce que je veux, et pour tout ceux que j'aime simplement. DERRIÈRE L’ÉCRAN
✿ Coucou tout le monde, je débarque sur H.B alors que personne ne me connaît alors autant faire les choses bien non ?! Tout d'abord il faut savoir que dans le monde des forums mon pseudo est Plume, tandis que mon prénom est Léa. Je suis âgée de 18 ans et je vis actuellement du côté du Nord Est de la France. Ce que je fais dans la vie ? ça ne vous regarde pas :p Passons aux choses sérieuses, j'ai connu ce forum sur Pub RPG Design, ma première impression en le voyant a été "Il faut que je m'inscrive!!!". Côté rp je vous préviens que mes fréquences de connexion seront de 5j/7 et que mon niveau rp est de j'espère pas trop nul (je fais entre 500 et 2000 mots selon l'inspiration/motivation). Concernant mon personnage j'ai choisi Nina Dobrev comme célébrité, pas mal non ? Si vous avez bien lu ma fiche vous savez d'avance que je choisi Enjoy life comme groupe ! Au faite j'allais oublier le code du règlement Je le sais & il est validé par Marissa.A bientôt sur le forum
- message d'origine :
Bonsoir! J'hésite beaucoup entre prendre le PV de Leah Stewart ou bien créer mon propre personnage avec Jennifer Lawrence... Qu'en pensez-vous?
Dernière édition par Leah I. Stewart le Lun 9 Sep 2013 - 2:31, édité 9 fois |
| | | Marissa I. Stewart THIS WORLD IS MINE
› MESSAGES : 3736 › EMMENAGEMENT LE : 25/08/2012 › AGE : 40 › STATUT CIVIL : Deuxième fille d'Andrew & Isobel Stewart. Divorcée d'Eden Jefferson avec qui j'ai eu une fille prénommait Faith, nous avons perdu notre deuxième enfant. Soeur d'Emma et de Leah, les brunes les plus sexy de la ville après moi ! Je suis également la tante de la petite Lilou et du petit Mason. En couple depuis peu avec le très sexy Simon rencontré lors d'une mission humanitaire ♥ › QUARTIER : Actuellement à la recherche d'un nid douillé › PROFESSION/ETUDE : Je dirige le service obstétrique de l'hopital, j'ai mis mon métier de côté depuis quelques mois. Je suis en pleine remise en question. › DOUBLE COMPTE : Mischa S. Miller - Noah S. Harper - Sawyer E. CLarks - Harper M. Carrington - Samuel N. Hamilton - Charlie Keynes - Arizona R. Donroe - Erin R. Preston & Zola Rosebury › CELEBRITE : Sophia Bush (aa) › COPYRIGHT : Cranberry.
| Sujet: Re: Il aimait la mort, elle aimait la vie. Il vivait pour elle, elle est morte pour lui ◊ FICHE TERMINÉE Ven 18 Jan 2013 - 20:08 | |
| Ah ah bonne question, je serais tenté de te dire de choisir Leah puisque c'est ma soeur mais bon le plus important c'est surtout que tu puisses avoir un perso qui te convient ! Si tu as une idée précise du perso que tu veux prends Jennifer, après si tu accroches sur le pv de Leah, ses liens etc... sache que nous sommes deux de présents actuellement peut être trois si Emma termine sa fiche : ) |
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| Sujet: Re: Il aimait la mort, elle aimait la vie. Il vivait pour elle, elle est morte pour lui ◊ FICHE TERMINÉE Ven 18 Jan 2013 - 20:17 | |
| Honnêtement je trouve que Emma et Leah sont toutes les deux superbes et j'ai hésité entre elles deux aussi, mais j'ai vraiment envie de prendre un PV et de partir dès le départ avec des liens sur le forum, donc je suppose que je vais laisser Jennifer pour le moment. Et je vais tenter Leah je pense. Merci de m'avoir donné ton avis!! |
| | | Marissa I. Stewart THIS WORLD IS MINE
› MESSAGES : 3736 › EMMENAGEMENT LE : 25/08/2012 › AGE : 40 › STATUT CIVIL : Deuxième fille d'Andrew & Isobel Stewart. Divorcée d'Eden Jefferson avec qui j'ai eu une fille prénommait Faith, nous avons perdu notre deuxième enfant. Soeur d'Emma et de Leah, les brunes les plus sexy de la ville après moi ! Je suis également la tante de la petite Lilou et du petit Mason. En couple depuis peu avec le très sexy Simon rencontré lors d'une mission humanitaire ♥ › QUARTIER : Actuellement à la recherche d'un nid douillé › PROFESSION/ETUDE : Je dirige le service obstétrique de l'hopital, j'ai mis mon métier de côté depuis quelques mois. Je suis en pleine remise en question. › DOUBLE COMPTE : Mischa S. Miller - Noah S. Harper - Sawyer E. CLarks - Harper M. Carrington - Samuel N. Hamilton - Charlie Keynes - Arizona R. Donroe - Erin R. Preston & Zola Rosebury › CELEBRITE : Sophia Bush (aa) › COPYRIGHT : Cranberry.
| Sujet: Re: Il aimait la mort, elle aimait la vie. Il vivait pour elle, elle est morte pour lui ◊ FICHE TERMINÉE Ven 18 Jan 2013 - 20:31 | |
| Oh contente de voir que tu prends Leah Tu vas voir je suis la meilleure des soeurs (a) Bonne chance pour ta fiche 4545 |
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| Sujet: Re: Il aimait la mort, elle aimait la vie. Il vivait pour elle, elle est morte pour lui ◊ FICHE TERMINÉE Ven 18 Jan 2013 - 20:51 | |
| Merci! J'ai envie de tenter de jouer Nina en plus, et puis j'aime bien le personnage! |
| | | Naya M. Quinton THIS WORLD IS MINE
› MESSAGES : 648 › EMMENAGEMENT LE : 10/11/2012 › AGE : 35 › STATUT CIVIL : open ; sans attaches ; › QUARTIER : presidente drive ; › PROFESSION/ETUDE : bras droit de lorelai daniels ; › HB AWARDS : personnage le plus agaçant (2013) ; meilleur personnage féminin enjoy while u're young (2014) ; meilleur triangle amoureux avec ally et benjamin (2015) ; duo improbable avec julian (2016) ; › DOUBLE COMPTE : neela meyers ; taleisha campbell ; › CELEBRITE : alison brie ; › COPYRIGHT : ranipyaarcreation ;
| Sujet: Re: Il aimait la mort, elle aimait la vie. Il vivait pour elle, elle est morte pour lui ◊ FICHE TERMINÉE Ven 18 Jan 2013 - 20:53 | |
| Bienvenue parmi nouuuuus :) |
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| Sujet: Re: Il aimait la mort, elle aimait la vie. Il vivait pour elle, elle est morte pour lui ◊ FICHE TERMINÉE Ven 18 Jan 2013 - 21:02 | |
| Merci! |
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| Sujet: Re: Il aimait la mort, elle aimait la vie. Il vivait pour elle, elle est morte pour lui ◊ FICHE TERMINÉE Ven 18 Jan 2013 - 22:21 | |
| Désolée, je fais un double post pour dire que ma fiche est terminée |
| | | Marissa I. Stewart THIS WORLD IS MINE
› MESSAGES : 3736 › EMMENAGEMENT LE : 25/08/2012 › AGE : 40 › STATUT CIVIL : Deuxième fille d'Andrew & Isobel Stewart. Divorcée d'Eden Jefferson avec qui j'ai eu une fille prénommait Faith, nous avons perdu notre deuxième enfant. Soeur d'Emma et de Leah, les brunes les plus sexy de la ville après moi ! Je suis également la tante de la petite Lilou et du petit Mason. En couple depuis peu avec le très sexy Simon rencontré lors d'une mission humanitaire ♥ › QUARTIER : Actuellement à la recherche d'un nid douillé › PROFESSION/ETUDE : Je dirige le service obstétrique de l'hopital, j'ai mis mon métier de côté depuis quelques mois. Je suis en pleine remise en question. › DOUBLE COMPTE : Mischa S. Miller - Noah S. Harper - Sawyer E. CLarks - Harper M. Carrington - Samuel N. Hamilton - Charlie Keynes - Arizona R. Donroe - Erin R. Preston & Zola Rosebury › CELEBRITE : Sophia Bush (aa) › COPYRIGHT : Cranberry.
| Sujet: Re: Il aimait la mort, elle aimait la vie. Il vivait pour elle, elle est morte pour lui ◊ FICHE TERMINÉE Sam 19 Jan 2013 - 13:33 | |
| Ta fiche est parfaite et j'adore le choix du métier :p Bienvenue ♥ VOUS FAITES OFFICIELLEMENT PARTIE DE HUNTINGTON BEACH bienvenue parmi noustoutes nos félicitations ! votre fiche vient d'être validée et vous faites officiellement partie des habitants de huntington beach. les portes de la ville vous sont grandes ouvertes, vous pouvez commencer dès maintenant vous y promener et commencer votre jeu. mais, avant d'aller plus loin, ne vous invitons à consulter le guide de la ville qui vous sera certainement utile : - vous pouvez dans un premier lieu préciser votre métier ou étude, ainsi qu'à décider quel sera votre logement.
- si vous vous retrouvez complètement perdu dans les rues de la ville, sachez qu'un salon de parrainage est à votre disposition. tout ce qu'il vous reste à faire c'est de demander d'avoir un parrain qui vous servira de guide touristique et vous aidera à retrouver vos repères plus rapidement.
- vous avez également la possibilité de constituer vos propres carnets de relations et de rencontres. eh oui ! il ne faut pas oublier qu'avoir une vie sociale palpitante vous aidera à mieux vous épanouir !
- pour finir, si vous vous attendez à ce que des personnes proches, amis ou ennemis, viennent vous rejoindre à huntington beach, n'oubliez pas qu'une catégorie pour la création des scénarii est consacrée à toutes ces personnes !
n'oubliez cependant pas que vous devez informer le staff de votre plus sombre secret. ne jouez pas aux innocents, car au fond, personne n'est un ange ! Si besoin le staff peut vous aider à trouver un secret. ( contacter Marissa - contacter Naya) en cas de besoin ou de question, le staff du forum sera toujours là pour vous, n'hésitez surtout pas à le contacter par mp ou à tout simplement poster vos questions dans le sujet consacré aux membres qui se trouve ici. |
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| Sujet: Re: Il aimait la mort, elle aimait la vie. Il vivait pour elle, elle est morte pour lui ◊ FICHE TERMINÉE | |
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| | | | Il aimait la mort, elle aimait la vie. Il vivait pour elle, elle est morte pour lui ◊ FICHE TERMINÉE | |
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