NOM : Sinclair PRÉNOMS : Lily, Freya SURNOMS : à votre convenance ! AGE : 33 ans ans DATE DE NAISSANCE : 13 juillet 1982, à Paris NATIONALITÉ : des origines françaises par son père, et américaines par sa mère SEXUALITÉ : hétérosexuelle SITUATION AMOUREUSE : célibataire depuis le décès de Sloan, son fiancé, il y a plus de trois ans EMPLOI/ETUDES : professeur de français au lycée d'Huntington Beach NOM DU QUARTIER : Orange Avenue ANIMAUX DE COMPAGNIE : un chien, plus précisément un berger australien noir tricolore, nommé Sirius CHIFFRE PORTE BONHEUR : 7

La première chose qu'on peut remarquer chez Lily, c'est son sourire et le fait qu'elle soit toujours rayonnante dès qu'elle sort de chez elle. Cette sorte d'aura qu'elle dégage donne envie de l'aborder et sa sympathie naturelle l'aide à se faire des amis, sans compter qu'étant enfant, elle a beaucoup bougé, ce qui lui permet de s'habituer à un nouvel environnement sans trop de difficultés. Elle est profondément gentille, toujours prête à aider quiconque en a besoin, elle a d'ailleurs fondé son association et avec son métier, c'est une des choses qui lui tiennent le plus à cœur. Elle pense qu'aucune cause n'est perdue, que cela concerne ses élèves, les gens qu'elle aide au sein de l'association ou qui ce soit d'autre. Elle accorde des secondes chances sans hésiter et n'est pas rancunière pour un sou. Elle est aussi très patiente et il est rare de la voir s'énerver sauf si elle est face à quelqu'un d'intolérant ou de méchant gratuitement. D'une douceur infinie, jamais elle ne fera de mal à qui que ce soit ; sans compter qu'elle fera toujours passer le bien des autres avant le sien, parfois trop... Elle est assez franche mais dit les choses de manière détournée si elles peuvent blesser. Derrière cette facette de fille joyeuse se cache en vérité une profonde détresse, une douleur qu'elle a enfoui au fond d'elle dès la mort de son fiancé. Sa manière à elle de surmonter cette épreuve, c'est de se réfugier dans le boulot en fuyant tout le monde, même ses proches, elle en est même devenue plus solitaire. C'est une chose qui l'a tant bouleversée qu'elle a tendance à se braquer si on lui pose des questions à ce sujet. Elle préfère amplement écouter les autres. Exprimer ses émotions est très difficile pour elle, elle ne parvient qu'exceptionnellement à mettre des mots sur ce qu'elle ressent et dire des « je t'aime » à tout va, ce n'est pas vraiment son truc... Elle est aussi pudique sur ses sentiments que physiquement. On peut dire d'elle qu'elle est tenace, quand elle a quelque chose dans la tête, elle ne l'a pas ailleurs, et c'est toujours assez dur de la détourner de ses objectifs. Enfin, elle est assez tête en l'air et il est assez fréquent qu'elle perde ses affaires ; maladroite aussi, elle tombe assez facilement.

S'il y a bien une chose que l'on peut dire de mon enfance, c'est que je n'ai jamais été malheureuse. Financièrement, on n'a jamais manqué de quoi que ce soit et j'ai eu toujours eu tout l'amour dont j'avais besoin. Je suis née dans une famille incroyable, qui se soutient quoi qu'il arrive. Mes parents, je ne les ai jamais vus vraiment se disputer et ils ont toujours incarné le couple parfait à mes yeux ; même après plusieurs années de mariage, ils s'aiment comme le premier jour. Je suis l'aînée de la famille et six ans plus tard, mes parents m'ont fait un merveilleux cadeau : mon petit frère, Matthew. Je l'ai toujours protégé comme la chose la plus précieuse qui soit et si pour ma part, je suis née à Paris et je n'ai jamais souffert des nombreux déménagements, lui avait plus de mal à s'y faire. J'arrivais même assez facilement à me faire de nouveaux amis même si par moment, les quitter était difficile. Mais je m'en remettais, tenant plus aux membres de ma famille qu'à quiconque. Notre père ayant été un des meilleurs employés d'une grande entreprise a été envoyé à plusieurs endroits dans le monde, parfois pour quelques mois, quelques années dans les meilleurs des cas. Quand j'avais quinze ans, nos parents nous ont fait descendre dans la salle à manger. A l'époque, on vivait à New York. Ils nous ont dit à Matthew et moi : « On va déménager une dernière fois. ». J'ai croisé le regard de mon frère, on ne comprenait pas vraiment ce qu'ils entendaient par là alors il a demandé « Vous voulez dire qu'on va vraiment s'installer quelque part ? ». Nos parents souriaient tous les deux et ils ont hoché la tête ; papa a poussé les photos d'une grande maison vers nous en disant « On s'installe à Huntington Beach, en Californie. »

***

Nos parents ont en effet tenu leur promesse. Avant que je ne quitte Huntington Beach pour mes études, nous n'avons plus jamais déménagé et j'ai eu l'impression que ça faisait vraiment du bien à Matthew de se poser, d'arriver à trouver son chez lui. Pour revenir à mes études, à la fin du lycée, j'ai candidaté dans plusieurs grandes universités, américaines ou anglaises mais mon rêve, c'était d'aller à Oxford. Alors quand j'ai reçu ma lettre d'admission, c'était un des plus beaux jours de ma vie. On a fêté ça dignement avec mes parents et mon frère et quelques mois plus tard, je m'installais en Angleterre. Je n'avais d'ailleurs pas remis les pieds en Europe depuis un moment et je devais bien avouer que ça me manquait, surtout la France à vrai dire. Autant parce que j'y suis née que parce que j'ai toujours de la famille là-bas, du côté de ma mère et que j'aimerais de me rapprocher de mes origines même si on parle français à la maison. J'ai toujours été passionnée par la France, sa culture et bien évidemment la langue française alors c'est tout naturellement que j'ai entamé des études de français, une fois à Oxford et je crois bien ne jamais m'être épanouie autant même si j'ai toujours aimé apprendre. De temps en temps, mes parents et Matthew venaient me voir pendant les vacances. Le moment de dire au revoir était difficile mais je savais bien que j'allais rentrer aux Etats-Unis, mes études terminées.

***

Cela faisait quelques mois que je vivais près d'Oxford, puisque j'y avais été accepté. Grâce au rugby que je pratique depuis le collège, ça a été moins difficile que je ne le pensais d'y entrer et le sport m'a clairement facilité la tâche. Depuis le décès d'Anna, dans des circonstances que je n'oublierai jamais, je me suis encore plus isolé que dans mon enfance et j'ai même coupé les ponts avec mon frère, laissant le peu de famille auquel je tenais encore derrière moi. Oxford était sans conteste l'occasion de démarrer une nouvelle vie. J'ai donc décidé de commencer des études de droit et sans vouloir me vanter, pour le moment je m'en sors pas trop mal et puisque j'ai bel et bien un objectif, celui de devenir avocat des familles, je compte bien m'y tenir... Me lier d'amitié avec d'autres étudiants, de ma promotion ou pas, n'était pas vraiment ma principale préoccupation et pourtant... Cela faisait plusieurs semaines que je ne cessais de croiser une jolie blonde, toujours plongée dans un livre, un café à portée de main. Elle avait ce don de m'obséder et je n'avais pas manqué de remarquer qu'elle se posait souvent sur les marches du département lettres. Comme moi, elle était souvent seule et j'avais à la fois envie et peur de l'aborder. Peut-être qu'elle m'enverrait balader parce qu'elle aurait déjà quelqu'un. J'imaginais tout et n'importe quoi. Alors, je multipliais les allers et venues entre mon département et le sien, pour grimper les marches sur lesquelles elle était souvent assise. Ce jour-là, j'étais perdu dans sa contemplation mais elle ne semblait pas me voir, absorbée par sa lecture. Puis j'ai trébuché et c'est là que l'expression tomber amoureux a pris tout son sens. Instantanément, elle a levé les yeux vers moi, pour la première fois probablement, lâchant son livre avant de se lever et de me tendre la main en me demandant d'une voix douce « Tout va bien ? », avec un léger sourire aux lèvres.

***

Il avait suffi d'une chute dans les escaliers pour que je tombe amoureuse de lui. Il s'appelait Sloan et c'était au moment où je m'y attendais le moins que le grand amour m'était apparu. Bien sûr, je l'avais croisé quelques fois dans les couloirs, les semaines qui avaient précédé notre rencontre mais les occasions avaient beau se multiplier, je n'avais pas osé faire le premier pas. N'ayant pas vraiment connu autre chose que quelques rendez-vous et des amours de vacances, je ne savais pas trop comment m'y prendre. Dès ce jour-là, on a commencé à se voir de plus en plus souvent et ce à n'importe quel moment de la journée : tantôt pour déjeuner, tantôt pour un café. A la seconde où il rentrait dans sa chambre d'étudiant et moi dans mon studio, il me manquait et je ne demandais qu'à le revoir, ayant toujours hâte d'être au lendemain pour ne seraient-ce que quelques minutes passées ensemble. On avait l'habitude de se retrouver sur ces mêmes marches où je m'asseyais tous les jours pour lire et on passait des heures ensemble. Jusqu'au jour où, au moment de se retrouver, il m'a prise dans ses bras et m'a embrassée de la plus belle des manières. Je ne saurais pas dire ce que j'ai ressenti à ce moment-là, mais c'était plus intense que tout ce que je n'avais jamais connu et mon cœur battait la chamade, prêt à éclater dans ma poitrine. Un mois plus tard, il avait quitté sa chambre pour venir s'installer dans mon studio. Certes, c'était rapide, mais on savait que tout ce qu'on voulait, c'était être ensemble. Je ne voyais déjà plus ma vie sans lui, j'en étais complètement folle. Le seul problème, c'est qu'il lui a fallu beaucoup de temps pour arriver à me parler de son enfance difficile et que j'avais toujours l'impression qu'il me cachait quelque chose. Pourtant, dès qu'il s'est ouvert à moi à ce sujet, même si ça a été laborieux, j'ai su qu'il ne me cachait plus rien. De là, ma confiance en lui s'est renforcée et c'est sans hésiter qu'il m'a suivie à Huntington Beach, après sept années passées en Angleterre, dont cinq avec l'amour de ma vie.

***

A mon retour à Huntington Beach, mes parents nous ont immédiatement proposé de nous aider, pour qu'on s'achète une grande maison sur Presidente Drive. Mais nous n'y tenions pas vraiment, même si j'ai toujours eu l'habitude de vivre dans une situation plutôt confortable. Tout ce qui comptait, c'était que je sois avec Sloan et puisque nous voulions tous deux être indépendants, on a décidé de s'installer sur Orange Avenue, dans une maison, après avoir chacun trouvé un travail. Pour ma part, le lycée de la ville m'a embauchée, puis Sloan a trouvé un poste dans un cabinet d'avocats pas loin d'ici. Dans les semaines qui ont suivi, il m'a fait sa demande en fiançailles, faisant un clin d'oeil à notre rencontre en m'emmenant sur les escaliers de la bibliothèque. Evidemment, j'ai dit oui et on a continué de faire des projets, allant jusqu'à parler bébé. C'est limite si on avait pas déjà tout prévu. Si on avait une fille, on allait l'appeler Emma et si c'était un garçon, probablement Ethan. Ça a pourtant été difficile de le convaincre, il avait peur de reproduire les erreurs de ses parents ; de ne pas rendre nos potentiels enfants heureux mais je lui ai montré que je lui faisais confiance, parce que je sentais qu'il ferait un excellent père. Tout se passait pour le mieux, malgré quelques disputes mais toujours assez rares, jusqu'au moment où, deux ans après notre installation, notre vie fut bouleversée. Alors que j'étais dans les catalogues de robes de mariée et que j'attendais qu'il rentre du travail, comme chaque soir, une voiture percuta la sienne, provoquant la mort d'une petite fille de cinq ans. Sloan n'était pas en faute mais il culpabilisait malgré tout ; sans compter qu'après l'accident, il a dû être en fauteuil roulant pendant quelques temps, puisqu'il avait été blessé à la jambe. Comme toujours, j'ai tout fait pour le soutenir, faisant en sorte que mon emploi du temps au travail soit plus léger pour être un maximum avec lui et malgré tous les efforts que je faisais pour être là pour lui, comme avant, il ne cessait de me repousser, comme si j'étais fautive dans cette histoire... Je ne cessais de revenir à la charge, pour qu'il sache qu'il pouvait compter sur moi. Naturellement, il prenait des anti-dépresseurs et j'osais espérer qu'en plus de mon soutien, il irait vite mieux, et que tout redeviendrait comme avant, et pourtant...

***

Et pourtant, la vérité m'explosa en plein visage, le soir où je l'ai retrouvé par terre, dans la salle de bain. J'avais du mal à y croire, mais il s'agissait bien de mon Sloan. Essayant tant bien que mal de garder mon sang froid, j'ai appelé les secours, leur expliquant que je venais de trouver mon fiancé inconscient. Quelques minutes plus tard, l'ambulance l'emmena à l'hôpital et pendant tout le trajet, je n'ai pas lâché sa main, priant intérieurement pour qu'il se réveille vite. Là-bas, les médecins l'ont pris en charge et ils ont fini par m'annoncer qu'il avait fait une overdose. Comment avais-je pu être aveugle à ce point-là ? Alors que j'étais sûre de n'avoir rien raté ? Quoi qu'il en soit, je refusais de quitter sa chambre tant qu'il n'était pas réveillé et j'ai passé trois jours à son chevet, buvant exclusivement du café pour ne rien rater de son réveil. Parce que oui, j'étais convaincue qu'il ne m'abandonnerait pas. L'amour de ma vie ne pouvait tout simplement pas mourir et rien que cette idée me donnait froid dans le dos. Qu'est-ce que je deviendrais, sans lui ? Vivre sans lui à mes côtés me semblait tout bonnement impossible... Trois jours après cette terrible découverte, son cœur cessa de battre et cela me glaça tant le sang que j'étais incapable de dire ou faire quoi que ce soit. Veuve à trente ans, j'avais perdu mon grand amour, ma raison de vivre, celui avec qui j'avais prévu de vieillir. On se disait même qu'une fois en retraite, on partirait dans le sud de la France, dans un petit village des Alpes Maritimes à quelques kilomètres de la mer. Oui, on avait vraiment tout prévu. On pense souvent que ce genre d'horreurs n'arrivent qu'aux autres mais le jour où ça vous tombe dessus... Vous n'avez pas idée du choc que ça peut faire, surtout quand on pensait que rien ne pouvait nous atteindre tant qu'on était ensemble... Mon dieu ce que la maison était vide sans lui ; à quel point toutes ces pièces n'avaient plus aucun sens... A vrai dire, plus rien n'avait de sens, et la nourriture, tout autant que la vie, était devenue fade. Pendant plusieurs jours, je n'avais pas mangé ; aussi, je ne voulais plus entrer dans notre chambre... Je le voyais dans tous les coins de la maison et je n'en dormais plus la nuit. C'était tellement brutal que je n'arrivais pas à réaliser. Mon frère et mes parents m'appelaient tous les jours ; ils passaient me voir. Mais je n'étais  plus la Lily qu'ils avaient connu. Sourire était devenu une épreuve et je n'étais plus que l'ombre de moi-même...

***

L'enterrement de Sloan fut probablement le pire. Voir tous ces gens, des connaissances, des voisins, me présenter leurs condoléances, me donnait tout simplement envie d'aller de le rejoindre. Mais le pire dans tout ça, les discours du genre « Je sais ce que vous traversez ». Non, ils n'en avaient aucune idée. On était jeunes, on avait la vie devant nous et ma vie avait un sens depuis notre rencontre... J'avais perdu la meilleure partie de moi ; mon fiancé et futur père de mes enfants. Bien sûr, je me sentais incomprise et croiser des couples me rendait malade. Alors j'ai trouvé un moyen de noyer mon chagrin. Ça aurait pu être n'importe quoi mais j'ai choisi mon travail. En quelque sorte, c'était l'équivalent d'une bouteille de whisky. Parfois même lorsque les couloirs du lycée étaient déserts, bien après la fin des cours, je restais cloîtrée dans mon bureau. Il m'arrivait de tomber de fatigue en corrigeant des copies. Etrangement, le travail me donnait une autre raison de continuer... Je n'avais plus vraiment de vie sociale si ce n'est quelques rares moments passés avec mon frère ou mes parents et disons que je n'en éprouvais pas vraiment le besoin. Certains de mes amis se sont soudainement éloignés, suite à la mort de Sloan ce qui ne me donna pas plus envie de ça de me consacrer à autre chose qu'au boulot... Et je ne m'en portais pas plus mal... Puis il y a un peu plus d'un an maintenant, j'ai décidé de fonder mon association dans le but d'aider les personnes souffrant de dépression. Je donne alors tout ce que je n'ai sans doute pas assez donné à Sloan pour qu'il s'en sorte, et lorsque ces gens-là arrivent à voir le bout du tunnel, je me sens utile. Je suis toujours en train de me reconstruire, même si certaines questions refont toujours surface...

Coucou tout le monde, je débarque sur H.B alors que personne ne me connaît alors autant faire les choses bien non ?! Tout d'abord il faut savoir que dans le monde des forums mon pseudo est evil regal, tandis que mon prénom est Emy. Je suis âgée de 18 ans, toujours   et je vis actuellement du côté de Disneyland Paris   . Ce que je fais dans la vie ? ça ne vous regarde pas :p Passons aux choses sérieuses, j'ai connu ce forum sur bazzart il me semble, mais plutôt grâce à mon premier compte, sexy Mila   , ma première impression en le voyant a été . Côté rp je vous préviens que mes fréquences de connexion seront de 7/7 et que mon niveau rp est de à vous d'en juger, moyen je dirais   . Concernant mon personnage j'ai choisi Katheryn Winnick   comme célébrité, pas mal non ? Si vous avez bien lu ma fiche vous savez d'avance que je choisi u can't buy happiness comme groupe ! Au fait j'allais oublier le code du règlement Vu et validé par Adamou . A bientôt sur le forum