NOM : Marston PRÉNOMS : Wyatt Travis SURNOMS : Blackbird, c'est son nom de scène au sein de son groupe. AGE : 26 ans DATE DE NAISSANCE : 3 juillet 1989 NATIONALITÉ : Américain SEXUALITÉ : Bisexuel, il est sortit avec plus d'hommes que de femmes. SITUATION AMOUREUSE : Célibataire. EMPLOI/ETUDES : Co-fondateur, second chanteur et bassiste au sein d'un groupe de rock : The Scavengers. NOM DU QUARTIER : Pacific Lane ANIMAUX DE COMPAGNIE : Un Doberman du nom de Thor et un chat du nom de Ripley. CHIFFRE PORTE BONHEUR : 7

Je ne suis pas l’homme que vous remarqueriez immédiatement dans la rue, loin de là. Je me fonds dans la masse, je me cache, je me faufile… Je déteste sentir les regards sur moi, avoir de l’importance ou même devenir le centre d’intérêt ou un sujet de conversation. J’aime le calme, la tranquillité d’un quotidien monotone et le fait de me retrouver seul avec moi-même. Je suis un très bon comédien, si on me force à sourire, je le fais sans hésiter. Je ne veux pas inquiéter mes proches et encore moins subir un assaut de questions. Très peu pour moi. D’ailleurs, je parle peu, je préfère laisser ça aux autres et écouter. Je suis cependant une oreille attentive, j’adore les histoires, me perdre dans mes pensées et imaginer la vie des autres. Le monde me fascine, et ce depuis mon enfance. Le fait d’avoir un QI supérieur à la moyenne n’a rien à voir, je suis juste curieux. Je suis aussi quelqu’un de généreux. Je ne veux pas penser à moi avant de songer aux autres. Le bonheur d’untel me satisfait, et j’aime pouvoir rendre service dès que l’occasion se présente. Je ne demande pas de reconnaissance ou quelque chose en retour. La gentillesse ne s’achète pas.
Mais il y a un petit problème. Je suis bipolaire. Oui, on m’a décelé cette maladie mentale durant mon adolescence. Je suis sujet à de violentes sautes d’humeur, je perds mon sang-froid lorsque je sais que je n’ai pas le contrôle de la situation. Je me fais passer pour quelqu’un de confiant et de déterminé, mais la panique me guide. Je déteste que l’on me fasse du mal, et je fais toujours tout pour y mettre un terme. On m’a reproché d’être violent dans le passé, mais physiquement bien entendu. Je cogne, ça me défoule, et mieux vaut ne pas m’emmerder. Je ne peux pas contrôler ma haine, elle se manifeste et c’est trop tard.
A cause de ça, je ne suis pas fichu de me poser. J’ai peur, je suis paranoïaque, et il suffit que je m’attache à quelqu’un pour que je surveille les moindres de ses faits et gestes. J’ai trop souffert dans le passé pour me laisser à nouveau marcher sur les pieds. Vous l’aurez compris, je suis jaloux et possessif. Mais j’aime aimer, j’aime souffrir, et ça ne changera sûrement pas.
Ma personnalité est complexe, beaucoup trop pour certains. J’ai peur de m’attacher et préfère vivre dans l’ombre plutôt que d’imaginer une seule seconde me remettre dans une situation qui risque de me déchirer davantage.

Article paru dans le New York Times, 13 Janvier 1999.

''Après avoir prouvé ses talents en tant que grand orateur, le sénateur Marston a accepté de parler de lui et de son quotidien. Il est rare de pouvoir se faufiler dans la vie privée d’un homme politique, mais nous avons eu le plaisir d’en apprendre plus sur cet homme idolâtré par tous les habitants du Maine. Grant Richard Marston, né dans le Minnesota, s’est installé à Portland alors qu’il n’avait que vingt ans et des ambitions politiques dépassant l’entendement. Il s’est marié avec Jude Dixon un an plus tard, et ont eu un fils ensemble, Jackson. Cette idylle ne dura pas plus de trois ans, et notre sénateur trouva une autre épousé presque aussitôt. Lorelaï Phillips, jeune dactylo, devint le rayon de soleil de monsieur Marston. Il était déjà voué à une carrière politique digne de ce nom, et se donna corps et âme à ses ambitions professionnelles. Cela ne l’empêcha pas d’avoir un nouvel enfant, un nouveau fils qu’il nomma Wyatt Travis. Une belle petite famille américaine digne des publicités que l’on vous sert à toutes les sauces. « J’aime mes enfants. » nous a confié le sénateur lors d’une interview, « Ils sont toute ma vie et je ferais tout pour eux. Jackson et Wyatt ont toujours été très proches malgré le fait qu’ils n’aient pas la même mère. Je veux faire d’eux des hommes formidables et leur donner la meilleure éducation possible. » A croire que ces deux chérubins étaient voués à devenir des enfants prodiges. En remontant dans le temps, nous avons pu constater que Jackson et Wyatt étaient des élèves assidus à l’école, qu’ils ont toujours été au-dessus de la moyenne. Cependant, nous savons que le cadet a un QI supérieure à la moyenne. Un surdoué ? Ses résultats le prouvent, ainsi que toutes les activités extrascolaires qu’il a pu suivre durant son enfance. « Wyatt a toujours été un enfant éprit d’une soif de connaissance. Il faisait de la peinture, de la boxe dès ses dix ans, et a apprit le solfège très tôt. Il joue de la guitare, de la basse, du violoncelle et du piano. Je suis très fier de mon enfant. » nous a rapporté Lorelaï Marston, des étoiles plein les yeux. Jackson a été dans l’ombre pendant un certain temps certes, mais il n’en reste pas moins un garçon intelligent. D’anciens camarades de classe racontent qu’il était toujours là pour protéger son frère, l’aidait à s’intégrer. Qui aurait cru qu’un surdoué aurait du mal à se faire des amis ? Personne. Wyatt était un enfant isolé, discret et méfiant. On n’en attendait pas moins du fils de l’un des plus grands sénateurs de notre époque.
La famille de Grant Marston est comme une icône, l’exemple parfait à suivre pour tout patriote qui se respecte. La femme aimante, les enfants prodiges qui se vouent corps et âme à avoir leurs noms dans les journaux. Une chose est sûre : notre sénateur du Maine est bien déterminé à nous donner une image parfaite de ce qu’il est au devant la scène, tout comme derrière le rideau.''

New York, 05 mars 2004.

« Courez les gars ! » Le propriétaire de l’épicerie manqua de trébucher dans sa course, une batte de baseball dans la main droite. Il manqua un de ces petits cons de peu, ses doigts ayant frôlé le pan de sa veste. Mais lorsqu’il franchit la porte, il fut prit d’un souffle au cœur et du s’arrêter, laisser les adolescents s’enfuir sur leurs skateboards. Il brandit son arme en l’air, et vociféra. « Vous allez me le payer petits salopards ! Vous m’entendez ?! Je vais appeler la police ! » Il en fallait plus pour effrayer les collégiens, qui filaient déjà pleine balle en slalomant entre les passants. Jackson Marston était en tête de file, son butin dans les poches de son blouson en cuir. Ses boucles volaient au vent, et un sourire arrogant flottait sur ses lèvres. Juste derrière, Wyatt tentait de se donner de la vitesse, jetant quelques coups d’œil en arrière pour s’assurer que Gale et Heath les suivaient. Ils riaient aux éclats, et s’autorisaient un doigt d’honneur à tous les new yorkais qui osaient les interpeller. L’adolescence à son paroxysme. Voler quelques barres chocolatées n’était pas un délit de la plus haute importance, mais suffisamment palpitant pour exciter des boutonneux qui ne rêvaient que d’une chose : sortir du moule. « La gueule qu’il tirait ce vieux con ! » ria Jackson. Son petit frère le suivit dans sa moquerie, le cœur battant à tout rompre. C’était tellement bon de sortir des clous… Il avait dû supporter la droiture pendant toute son enfance et il avait enfin l’occasion de se lâcher un peu et de vraiment profiter de la vie. Si jamais leur père apprenait une chose pareille, ils finiraient aux fers avec une ration de pain et un pichet d’eau. Mais qu’importe, Carpe Diem comme on dit.

Lorsque les gamins se séparèrent pour retourner à leurs domiciles respectifs –en ayant chacun eu leurs parts du butin-, Jackson prit soin de dissimuler son crime en cachant les friandises dans son sac à dos. Leur maison était l’une des plus imposantes de la ville, évidemment. On n’allait pas refourguer un appartement de seconde zone à un sénateur riche comme Crésus. Ils franchirent la porte, tout fiers, accueillis par le majordome. Ils retirèrent leurs vestes, que l’employé s’empressa de récupérer. « Messieurs ont passés une bonne journée ? » Jackson prit un air hautain, et hocha vivement de la tête. « Très bonne, merci Alfred. » Ils s’éloignèrent dans le long et large couloir qui menait au salon. Wyatt jeta un coup d’œil en arrière et trottina derrière son aîné avant de marmonner. « Arrête de l’appeler Alfred, tu sais que ça l’énerve. » « Ouais bah c’est classe d’être comparé au majordome de Batman. S’il avait un peu de culture générale, il serait flatté. Puis parle plus fort, tu sais parfaitement que je comprends que dalle à ce que tu dis quand tu grognes comme ça. » Le cadet rougit et baissa la tête. Lorsqu’ils arrivèrent dans l’immense salon, leur mère les attendait assise dans le canapé. Leur père, debout près de la table basse, les fusilla immédiatement du regard, les bras croisés. Les adolescents s’arrêtèrent et fixèrent leurs parents à tour de rôle. « Y’a un problème ? » se risqua Jackson en prenant un air innocent et surprit. Grant se racla vivement la gorge et avança d’un pas. « Je viens de recevoir un appel très embarrassant. Comment se fait-il que mes fils s’amusent à voler dans une épicerie ? » Le silence qui s’en suivit fut lourd, gênant. Wyatt baissa immédiatement la tête sur ses chaussures et joint les mains dans le dos. Jackson, lui, fourra les mains dans les poches de son jean et haussa les épaules. « Je ne vois pas du tout de quoi tu parles. » « Ah oui ? Bon, soit. » Le sénateur dénoua ses bras et désigna un petit objet qu’il tenait entre son index et son majeur. « Sinon, qu’est-ce que c’est que ça ? » Wyatt releva les yeux par curiosité, et son sang ne fit qu’un tour lorsqu’il reconnut le joint qu’il avait caché au fond d’un de ses tiroirs. Il déglutit bruyamment et ses joues piquèrent un fard lorsqu’il sentit le regard insistant et triste de sa mère. « Papa je… » « Dans ta chambre, tout de suite. » coupa le paternel d’une voix rocailleuse. L’adolescent ne se fit pas prier, et tourna les talons pour se rendre à l’étage. « Et toi tu restes là, on va discuter. » reprit-il en s’adressant à Jackson. Une chose est sûre : il allait passé un sale quart d’heure.

Miami, 25 août 2009.

« Bébé ? Tu m’écoutes ? » Kyle se tourna sur le côté et posa une main sur le torse de son amant. Ce dernier, allongé sur le dos, un bras plié derrière la tête, observait le plafond en silence. Il n’avait pas écouté un seul mot, n’avait répondu à aucune question et ne pensait à rien, simplement à se vider l’esprit. La chambre d’hôtel dans laquelle ils se trouvaient était miteuse, pitoyable et presque effrayante. Ils n’avaient pas les moyens de se payer mieux, le vagabondage ne permettait pas des goûts de luxe. Mais ça ne les dérangeait pas, ils vivaient au jour le jour, comme si rien ne les intéressait. Un an que Wyatt vivait comme un fugitif, parcourait le pays entier à la recherche d’inspiration. Il avait promit à Jackson de revenir avant la fin de l’année pour qu’ils puissent continuer leur projet : monter un groupe de musique. C’était le sujet que Kyle essayait d’aborder depuis une bonne dizaine de minutes. « Pardon, tu disais ? » Le blond sourit doucement et caressa la joue de son amant en plongeant ses yeux verts dans les siens. « C’est toujours la même chose avec toi… » « Comment ça ? » « A chaque fois qu’on fait l’amour, je te perds dans les trente minutes qui suivent, comme si tu étais… absent. » Wyatt eu un sourire intimidé tandis qu’il baissait les yeux. Il n’y pouvait rien, c’était un automatisme. Il songeait, se perdait dans des souvenirs, réfléchissait à tout et rien en même temps. La confusion le gagnait à un tel point qu’il ne concentrait plus sur le monde qui l’entourait. « Je suis désolé. » Kyle ignora cette dernière phrase, et s’appuya sur son avant bras. Ses longues mèches dorés tombèrent sur son épaule, et ses doigts vinrent caresser le torse à peine musclé du surdoué. « J’étais en train de te parler de ton groupe… tu sais, je pense que tu devrais aller jusqu’au bout. » Le brun fronça les sourcils et grimaça légèrement. La confiance n’était pas son truc, et son copain l’avait remarqué. Voilà pourquoi il essayait de le booster. « Tu passes ton temps à me parler de musique. Tu as ça dans le sang, tu es fais pour devenir une rock-star. Tu imagines ? Ton nom sur des affiches géantes sur Time Square, des salles de concerts pleines à craquer, des filles qui hurlent ton nom, des séances de dédicaces, ton visage sur les télés mondiales… » Wyatt secoua la tête frénétiquement, se gratta la joue. « Je ne veux pas qu’on me voit partout… c’est gênant. » « Et pourtant tu as tellement à prouver ! Bébé je t’assure, il faut que tu retournes à New York, parles en avec ton frère, et réalisez votre rêve ! » Kyle se pencha légèrement sur lui, et frôla ses lèvres avec son index. « Et je viens avec toi. » Une lueur apparut dans les yeux clairs de Wyatt, mais il n’était pas sûr d’avoir bien entendu. Pour s’en assurer, il préférait insister. « Tu… tu viens avec moi ? » « Je te suivrais à l’autre bout du monde. » Tout ce qu’il avait toujours rêvé d’entendre… ça arrivait enfin. Un sourire éclatant, rare chez le brun, se dessina sur ses lèvres, alors qu’il encadrait le visage de son amant pour lui offrir un baiser passionné. Il colla son front au sien. « Alors suis moi, et je serais l’homme le plus heureux du monde… » Ok, ils n’étaient ensemble que depuis six mois, mais avaient-ils besoin de plus pour savoir qu’ils s’aimaient sincèrement ? C’était trop beau, trop rose, trop parfait pour être réel. Et pourtant c’était réellement en train de se produire. Après un second baiser, Kyle murmura contre les lèvres de Wyatt. « Chaud pour un deuxième round ? » L’intéressé sourit et émit un ricanement timide, avant d’hausser les sourcils. « Et comment ! »

New York, 16 décembre 2010.

« Cherry ! Cherry attends ! Mais écoute moi merde ! » Les valises se posèrent lourdement sur le pas de la porte, couvrant un instant les hurlements de Wyatt. Des larmes coulaient inlassablement sur les joues de la jolie rousse qui se tenait devant lui. Son maquillage avait tracé des sillons noirs sur sa peau, elle tremblait, elle avait peur, elle était terrifiée même. Sa respiration résonnait dans cet immense appartement, elle retenait ses sanglots du mieux qu’elle pouvait. Son petit ami se tenait à quatre mètres de distance, les poings serrés, l’air décontenancé et enragé à la fois. Ils n’avaient pas pu discuter calmement, comme ce fut le cas ces trois derniers mois. Ils ne communiquaient plus, pas même un regard, un sourire… Cette relation était destinée à voler en éclats. « J’en ai assez de t’écouter ! Tu comprends ?! Tu n’es plus le même Wyatt… tu n’es pas l’homme que j’ai rencontré il y a un an, celui qui me faisait rire, me rendait heureuse et m’aimait… Tu es devenu fou ! » Le brun serra les dents et s’approcha d’un pas, mais Cherry recula comme un animal apeuré. Il tendit une main en avant, comme un signe pacifiste et rassurant, et s’humecta les lèvres avant de tenter de reprendre un ton calme, malgré les tremblements dans sa voix. « Ecoute… je suis désolé de t’avoir frappé, d’accord ? Je ne voulais pas que ça se passe comme ça… » La rouquin secoua la tête en grimaçant de dégoût, puis elle le pointa vivement du doigt. « Et pourtant tu l’as fait ! Tu as dépassé les bornes BlackBird ! Est-ce que tu te rends compte à quel point tu m’as fais mal ?! Tu ne me fais pas confiance, tu oses dire que je te mens et ensuite tu t’excuses ?! » « Ce salopard n’avait pas à t’approcher, je sais qu’il te veut et il est hors de question qu’il te touche ! » « IL ME RESPECTE ! » Elle plaqua une main sur sa bouche, venant de dévoiler ce qu’elle aurait voulu cacher. Wyatt resta figé, les yeux exorbités. Ses oreilles se mirent à bourdonner, il fut prit d’un vertige, sa vue se brouilla… Tout devenait sombre, comme si le monde s’affaissait sur ses épaules. Elle l’avait trompé, c’était évident, et il pouvait le lire dans ses yeux. Il réprima un sanglot, et recula d’un pas à son tour. « Tu m’avais promis… » Cherry passa une main dans ses boucles flamboyantes, croisa les bras en détournant les yeux. C’était à son tour de se sentir honteuse et coupable. « J’ai menti. » Wyatt n’arrivait pas à croire ce qu’il entendait, et malgré tout, il devait s’y faire. Son poing heurta la table à côté de lui. Une douleur lancinante traversa son poignet pour remonter jusqu’à son épaule. Ses yeux exprimaient une rage sans limite, ses dents serrées grinçaient, il était inconsolable. « On allait se marier ! TU ALLAIS DEVENIR MA FEMME ! On devait être heureux ensemble, tu as tout gâché espèce de salope ! » « Oh j’ai tout gâché, moi ? » ricana la rousse en se penchant en avant. « Tu te moques de moi ? Tu ne me parles plus, tu ne me touches plus depuis plusieurs mois, tu m’évites comme la peste ! Qui a tout gâché maintenant, hein ? » « Tu ne vaux pas mieux que Kyle… » Cet homme qu’il avait cru aimer, celui qui était partit en pleine nuit sans laisser d’adresse, celui qui lui avait brisé le cœur. A son retour à New York, Cherry fut sa rédemptrice, celle avec qu’il se voyait passer le restant de ses jours, mais ce fut un espoir vain. « Alors si je ne vaux pas mieux que lui, je n’ai plus rien à faire avec toi. » Ce furent ses dernières paroles. Elle empoigna ses valises, et quitta l’appartement sans se retourner. Wyatt se retrouva seul, une fois de plus, déboussolé. Et une seule question lui vint à l’esprit : qu’est-ce qui cloche chez moi ?

Article paru dans Rolling Stone, le 30 mars 2011.

The Scavengers, le nouveau souffle du rock ?

Voilà plusieurs mois que tout le monde n’a plus que ce nom en bouche. Les charognards se sont mis sur le devant de la scène en un éclair. Leur premier album, ‘’Into The Grave’’, s’est écoulé à plus de 100 000 exemplaires en quelques semaines, et les radios diffusent déjà leur tube, ‘’Hell is Paradise’’. Une arrivée en force pour ces novices qui semblent déjà l’aise avec leur succès imminent. Les co-fondateurs du groupe ne vous sont probablement pas inconnus. Présentés sous les pseudos de Shark et BlackBird, Jackson et Wyatt Marston, les fils du sénateur Grant Marston. Papa doit sûrement être fier de ses bébés. Le groupe est composé de cinq membres, et s’apparente à des styles divers et variés : les morceaux reflètent des influences autour de Muse, Nickelback ou encore Drowning Pool pour le côté hardcore. Ils ont conquis beaucoup de jeunes américains et commencent déjà à se faire connaître au-delà des frontières. Une tournée est prévue pour cet été, durant laquelle ils se produiront à New York, Los Angeles et San Francisco. Le point fort de cette bande de jeunes est sûrement leurs voix. Oui, les frères Marston se partagent le micro, et leurs cordes vocales en font vibrer plus d’un ! Shark nous submerge par son torrent de rocailles, cette virilité évidente, alors que BlackBird nous envoûte avec son timbre délicat. On se doutait que ce dernier était un grand timide, et il nous en a donné la preuve lors d’une interview. Le groupe préfère rester modeste pour le moment, et c’est tout à leur honneur. Ils nous ont confié qu’ils ne s’arrêtent pas là et préparent déjà leur prochain album, qui saura apparemment élargir leur cercle de fans. Sans compter que leurs belles gueules influencent tout particulièrement la gente féminine… Rassurez vous mesdemoiselles –ou messieurs-, d’après nos sources, ces cinq beaux gosses sont célibataires, sautez sur l’occasion ! Et oui, BlackBird mange à tous les râteliers, et même en l’ayant vaguement insinué, nous ne sommes pas stupides.
Le groupe s’est installé Huntington Beach pour changer d’air. Le tumulte de New York n’est plus à leur goût, et les voilà dans un petit coin de paradis. Bien qu’ils ne soient pas connus de tous, les pauvres ont déjà du mal à mettre le nez dehors sans avoir un fan ou un paparazzi à leurs trousses. Qui aurait cru qu’ils allaient gagner autant de popularité en si peu de temps ? Shark nous a confié que lui-même avait du mal à y croire, mais on ne va pas cracher sur un peu de notoriété non ?
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Coucou tout le monde, je débarque sur H.B alors que personne ne me connaît alors autant faire les choses bien non ?! Tout d'abord il faut savoir que dans le monde des forums mon pseudo est Dovahkiin, tandis que mon prénom est Edouard. Je suis âgé de 23 ans et je vis actuellement du côté de Paris. Ce que je fais dans la vie ? ça ne vous regarde pas :p Passons aux choses sérieuses, j'ai connu ce forum sur Bazzart, ma première impression en le voyant a été qu'il est beau niveau design et me semble actif, je ne demande pas mieux. Côté rp je vous préviens que mes fréquences de connexion seront de 2/7 et que mon niveau rp est de 500/600 mots environ. Concernant mon personnage j'ai choisi Iwan Rheon comme célébrité, pas mal non ? Si vous avez bien lu ma fiche vous savez d'avance que je choisi Enjoy Life comme groupe ! Au fait j'allais oublier le code du règlement je le connais et il a été validé par Neela. A bientôt sur le forum ♥