Adam partait complètement à la dérive et il serait probablement encore dans sa descente aux enfers s’il n’avait pas reçu ce coup de téléphone il y a 2 semaines. Coup de téléphone qui a complètement bouleversé sa vie. Autant dire qu’heureusement qu’il était assis dans son canapé pour ne pas dire vautré quand il a appris la nouvelle. Lui qui ne voulait pas d’enfant, pour la simple et bonne raison qu’il était intimement persuadé qu’il ferait un très mauvais papa. Pourtant Lauren lui avait souvent dit le contraire quand elle le voyait agir avec Thaos. Mais Adam lui disait souvent qu’il était plus facile d’être le tonton que le papa. Pourtant il avait un peu le rôle de Papa avec Thaos, celui-ci n’avait jamais connu son propre père et Adam étant son parrain c’était un peu substitué à ce rôle. Mais cette fois il allait être vraiment papa, enfin il était vraiment papa depuis 8 ans. D’une petite fille dont il ne connaissait absolument pas l’existence jusqu’à ce fameux coup de fil des services sociaux. Depuis ce coup de téléphone tout c’était enchainer très vite, il avait vu l’assistante sociale, qui lui avait donné une lettre d’Annie la maman de Juliet. Il n’avait pas pu nier le fait qu’il connaissait la jeune femme et il comprenait à présent pourquoi elle avait disparu du jour au lendemain. Il avait ensuite fait un test de paternité en urgence pour être sûr qu’il était le père. C’était à la demande des services sociaux parce qu’il n’aurait pas remis en doute la parole d’Annie. Si elle disait qu’il était le père, il la croyait. Et il était incapable de refuser de prendre en charge la petite fille. C’était sa fille et il n’aurait jamais pu se regarder dans une glace s’il avait simplement refuser. Et dans le fond ça avait eu le don de lui sortir la tête du trou, il avait une raison de se battre et d’arrêter ses conneries.

Alors autant dire qu’il n’avait pas eu une minute à lui, parce que son appart faisait très garçonnier et il n’était absolument pas fait pour accueillir une petite fille de 8 ans. Alors il avait commencé par débarrasser la chambre d’ami, il l’avait peinte en bleu ciel et blanc. Il ne savait pas trop quel couleur la petite fille aimait mais il s’était souvenue que la couleur préféré de sa mère était le bleu ciel. Il avait ensuite acheté une chambre complète d’enfant, avec un lit baldaquin, une armoire et un bureau pour qu’elle puisse faire ses devoirs. Puis il s’était lancé avec l’aide de Sasha dans l’achat de jouet, il avait demandé de l’aide à sa meilleure amie parce qu’il ne savait pas trop ce qu’une petite fille de 8 ans pouvait aimer. Ils avaient sans doute acheté beaucoup trop de chose mais il voulait qu’elle soit bien. Il avait fini la chambre juste à temps, il finissait de ranger le dernier vêtement encore hier soir. C’était aujourd’hui qu’on lui amenait sa fille, aujourd’hui que sa vie allait changer à tout jamais. Ça lui faisait peur et il espérait être à la hauteur. Il avait signé les derniers papiers hier pour reconnaitre officiellement la petite fille. Elle était sa fille et il voulait faire les choses dans les règles. Il ne voulait pas qu’on puisse la lui retirer n’importe quand. Il était prêt à assumer, la trouille lui nouait le ventre mais il était décidé à faire tout son possible pour être un bon père. Il était 15 heures et l’appartement brillait de partout, il avait fait le grand ménage. Il avait jeté toutes les cochonneries qu’il se mettait dans le nez depuis la tentative de suicide de sa mère. Il était prêt à prendre un nouveau départ. Il savait que ça n’allait pas être simple mais il le voulait vraiment pour honorer la mémoire d’Annie et lui accorder son dernier souhait. Celui de prendre soin de leur fille. Il avait même pensé à inscrire la petite fille à l’école pour la rentrée prochaine. Et il avait posé 1 mois de congé pour rester avec elle durant le reste de ses vacances et pour apprendre à la connaître. Sa fille et son assistante sociale ne devraient maintenant plus tarder, Teddy était couché dans son panier comme le lui avait demandé Adam. Il avait fait des cupcakes pour le goûter, et ça avait eu le don de le détendre. Il avait même retrouvé l’inspiration pour de nouvelle recette, ça ne lui était pas arrivé depuis longtemps. Il contrôla une dernière fois la chambre de la petite fille, tout était en ordre. Idem pour la cuisine, le salon ou même la salle de bain. Et finalement la sonnette de l’appartement retenti. Adam nerveux regarda une dernière fois ses fringues pour voir s’il n’avait pas de tâche ou quelques choses comme ça. Il devait être le plus présentable possible. Puis il ouvrit finalement la porte. Son regard se posa immédiatement sur la petite fille, elle ressemblait énormément à sa mère. Sauf pour les yeux elle avait indiscutablement les yeux des McNeal. Un sourire naturelle s’afficha sur son visage, troublé il ne savait pas vraiment quoi dire. Il tendit sa main à l’assistante sociale pour la saluer : « Bonjour Madame. » Il reposa immédiatement son regard sur sa fille et s’accroupie pour être à sa hauteur. Il lui sourit et lui dit : « Tu dois être Juliet…Bonjour... Je suis content de te voir enfin… » Il ouvrit alors simplement ses bras lui laissant le choix de venir s’y blottir ou pas. Il ne serait pas vexé, il s’attendait à ce que les choses ne soient pas si faciles. Mais la voir en vrai lui donnait juste envie de la prendre dans ses bras et de la serrer très fort contre lui.

Dire qu’Adam était nerveux était un doux euphémisme, il avait les mains moites, le cœur qui battait à 100 à l’heure et une boule dans le ventre. Il se posait des centaines de questions, Et si la petite fille ne l’aimait pas ? Et s’il n’était pas à la hauteur ? Et s’il s’était trompé dans la déco de sa chambre ? Et si elle ne voulait pas vivre avec lui ? Et si l’assistante sociale jugeait qu’il n’avait pas fait le nécessaire et qu’elle ne lui laissa pas Juliet ? Tellement de question dont il n’avait aucune réponse, il était dans le flou total et pour quelqu’un comme lui qui aimait bien tout contrôler c’était compliqué. Mais il n’avait pas le choix que d’attendre que le temps passe pour avoir ses réponses, une chose est sûre c’est qu’il allait tout faire pour ne pas tout faire foirer cette fois ci. Il était bien connu qu’Adam détruisait tous ceux qu’il fréquentait. LA preuve avec son frère ou encore sa mère, il avait fait pas mal de dégât sur son passage. Il en ressentait la culpabilité chaque jour, mais avec Juliet il voulait faire les choses bien. Etre le meilleur père pour elle, être un meilleur père qu’avait été le sien pour lui. Il regrettait une chose sa mère n’aura peut-être pas la chance de connaître sa fille. Il était sûr que la petite fille aurait adoré sa grand-mère, il ne pouvait pas en être autrement tous ceux qui connaissait sa mère l’aimait. Bref Adam chassa toutes ses questions de sa tête au moment où la sonnette de l’appart retenti. Il voulait paraitre le plus serein possible. C’est naturellement qu’il avait ouvert ses bras pour accueillir la petite fille. Elle avait le droit de s’y blottir si elle le désirait, il savait qu’elle ne elle ferait peut-être pas et il comprendrait. Mais il voulait lui prouver qu’il était vraiment content qu’elle soit là. Après l’approbation de la dame qui l’accompagnait, elle fit un pas timide dans sa direction et se blotti contre lui. Adam la serra alors doucement dans ses bras ne voulant pas lui faire mal. Il n’aurait pas su expliquer ce qu’il ressentit à ce moment-là, il savait simplement qu’à partir de ce moment précis elle devenait la personne la plus importante de sa vie. Et il ne voulait qu’une chose la rendre heureuse. Elle était blotti dans ses bras quand Teddy son chien s’intéressait enfin à ce qui se passait dans l’appartement de son maître. Il avait émis un petit aboiement pour montrer qu’il était là. « Tu as un chien monsieur ? » lui demanda sa petite fille. Il s’apprêtait à répondre mais l’assistante sociale le devança et déclara : « Je vais aller chercher son autre valise, je vous laisse faire un peu connaissance. J'inspecterai la chambre de l'enfant ensuite, si vous permettez, ainsi que les parties communes de la maison. » Adam hocha la tête, il se redressa pour faire face à cette dame et lui répondit un peu nerveux de rester seul aussi rapidement avec sa fille. : « Euh… D’accord… très bien. » Adam reposa son regard sur Juliet qui semblait être aussi intimidé que lui. Il lui tendit doucement une main pour qu’elle la prenne. Et il lui dit : « Tu sais tu peux m’appeler Adam ou papa… Enfin c’est comme tu veux. » Monsieur c’était un peu trop impersonnel, il pouvait comprendre qu’elle ne l’appelle pas papa mais il préférait quand même qu’elle ne l’appelle plus Monsieur. Il reprit la parole : « Et oui j’ai un chien…» Il avait saisi la main de la petite fille avec douceur pour l’encourager à le suivre dans le salon. Il enchaîna : « Je vais te le présenter tu vas voir il est très gentil. » Teddy était une crème, c’était certes un gros chien souvent dit méchant mais il n’y avait pas plus gentil que lui. Adam n’avait jamais eu de soucis avec lui et Teddy adorait les enfants. Il siffla pour que Teddy les rejoignes. Il adressa au chien quelques caresses alors qu’il disait : « Je te présente Teddy… Et maintenant c’est aussi ton chien. » Le chien lui fit doucement la fête, lui léchouillant les mains aux passages. Il avait l'air d'apprécier sa nouvelle petite maitresse. Elle allait vivre ici avec Adam, elle était sa fille alors quoi de plus normal que Teddy soit également son chien. Il laissa la petite fille faire connaissance avec le chien, celui-ci c’était couché sur le dos pour se laisser faire des papouilles sur le ventre. Adam se dirigea dans la cuisine, c’était une cuisine américaine donc il pouvait garder un œil sur sa fille et sur son chien. Il revint avec un plat rempli de Cupcake qu’il posa sur la petite table. Il demanda à sa fille : « Est-ce que tu as faim ? Je les ai faits exprès pour toi. Une recette spéciale j’espère que tu vas aimer. » Et ça faisait longtemps qu’il n’avait pas créé de nouvelle chose, mais là ça lui était venu naturellement. Il avait combiné chocolat et fraise tagada. Il espérait vraiment que la petite fille aimerait ça. Il demanda également : « Est-ce que tu as soif ? » Adam ne savait pas vraiment comment s’y prendre avec Juliet et il faisait du mieux qu’il pouvait pour la mettre à l’aise. Adam avait toujours sur son visage un sourire, sourire qui ne l’avait pas quitté depuis l’arrivé dans l’appartement de Juliet. Ça aussi ça faisait longtemps qu’il ne l’avait pas fait sourire. Dans le salon sur les étagères il y avait des photos de sa famille, Julian, Lauren, Kate, Jude, Emily et Julie avec leurs enfants respectifs. Même s’il n’avait pas de contact avec eux enfin pour la plus part c’était sa famille et il les aimait. La seule qu’il n’avait jamais cessé de voir c’était Lauren. Adam espérait pouvoir lui présenter Juliet le plus vite possible, et elle espérait que Juliet s’entende bien avec son petit cousin. Il demanda finalement : « Est-ce que tu veux voir ta chambre ? » C’était sans doute important pour elle de voir où elle allait dormir à présent. Il priait pour qu’elle soit aux gouts de la petite fille.

Adam avait fait les présentations entre Juliet et Teddy. Et quand il déclara à la petite fille qu’il était également son chien à présent son regard s’illumina. Il avait l’impression de lui avoir fait le meilleur cadeau de la terre. Il était content que ça là rende heureuse, elle n’avait pas eu la vie facile ces derniers mois et Adam voulait faire son possible pour amener un peu de bonheur dans sa vie. C’est pour ça qu’il avait pris des congés pour être présent, pas question d’accepter sa garde et de continuer de bosser et de n’être quasiment jamais là. Il voulait apprendre à connaître la petite fille, ce qu’elle aimait faire, et il voulait surtout qu’elle se sente bien et qu’elle l’aime tout simplement. Sa plus grande peur était encore une fois de tout foirer et que sa fille vienne s’ajouter à la longue liste de gens qui le détestait. Il sourit attendrit en entendant sa fille parler au chien, Teddy remuait frénétiquement la queue probablement content d’avoir une compagne de jeu. Même si son chien était à la base mis dans la catégorie des chiens dangereux. C’était en réalité une crème, il était parfaitement doux avec les enfants. On voyait qu’il les aimait tout simplement, Teddy s’était toujours comporter avec douceur, avec le cousin de Juliet : Thaos le fils de Lauren. Adam était revenu dans le salon près du chien et de Juliet pour lui proposer des gâteaux qu’il avait fait exprès pour elle. « Pour moi ? » demanda-t-elle en prenant un gâteau. Il guettait sa réation, si elle ne crachait pas par terre c’était bon signe non ? Il lui demanda finalement : « Il te plaise ? » Elle avait fait quelques heures de route et Adam s’était inquiété de savoir si elle avait soif ou faim. Il voulait surtout que la petite fille ne manque de rien. Elle lui répondit alors : « Est-ce que tu as du jus de pomme dans ta maison ? Ou alors du lait ? J'aime bien ça. J'aime pas les bulles. » Il sourit, et se dirigea dans la cuisine pour aller chercher un verre de lait. Il retint qu’elle aimait le Jus de Pomme et l’ajoutait dans un coin de sa tête. Histoire de se souvenir d’en acheter quand ils iraient faire des courses. Parce qu’ils allaient devoir y aller, pas qu’Adam n’avait rien à manger loin de là mais il voulait surtout acheter des choses qu’elle aimait. Il ne savait pas quelle céréale elle prenait au petit déjeuner, si même si elle prenait des céréales. Est-ce qu’elle mangeait plutôt de la brioche. Bref il voulait acheter ce qu’elle avait l’habitude de manger dans la mesure où c’était des choses saines. Adam revint donc avec le verre de lait à la main qu’il posa sur la petite table. Proposant finalement à sa fille de découvrir sa chambre.

Juliet glissa sa main dans la sienne et Adam la serra doucement. C’était étrange comme sensation il ne réalisait pas encore tout à fait. Il était papa et cette petite merveille était sa fille. Il laissa la petite fille faire le tour de sa chambre, découvrir ce qu’il avait acheté en espérant que ça lui plaisait. La dernière chose qu’il voulait c’était qu’elle ne se sente pas bien ici. « Je l'adore ma chambre ! » s’exclama Juliet alors qu’elle courrait en sa direction bras tendu vers lui. Il l’attrapa et la hissa dans ses bras. Il profita du câlin qu’elle lui faisait la serrant contre lui. Il était papa, si on le lui avait dit il y a quelques semaines il n’y aurait absolument pas cru. Maintenant qu’elle était là il réalisait à quel point il s’engageant dans une nouvelle vie… Elle deviendrait sa priorité, son seul but serait de la rendre heureuse et de la protéger. En la serrant contre lui il comprit qu’il ferait du mal à qui conque oserait la toucher. Elle était toujours dans ses bras et elle demanda : « Mais ... est-ce que je pourrais mettre une photo, là, à côté de ma tête ? Et est-ce que si je fais des mauvais rêves je pourrais quand même venir dormir avec toi ? Avant, je dormais tout le temps avec ma maman. » Adam lui sourit et pour la première fois depuis qu’elle était arrivé il déposa un baiser sur son front. Il voulait la rassurer, il était là maintenant. Il lui répondit : « Bien sur tu peux mettre toute les photos que tu désires. » Il marqua une pause alors qu’il souriait à la petite fille et continua : « Si tu fais des mauvais rêves je serais là pour les chasser ne t’en fais pas… Tu pourras venir dormir avec chaque fois que tu as peur. » Il déposa un nouveau baiser sur le front de sa fille. Il serait là pour la protéger dans toute circonstance, elle pouvait en être sûre. Après tout ça sert à ça les papas non ? La seule chose qu’ils désiraient là à cette instant c’est d’arriver à la rendre heureuse tout simplement. Il ne remplacerait jamais sa mère il le savait mais il espérait être à la hauteur en tant que père. Etre un meilleur père qu’avait été le sien pour lui. Adam adressa un nouveau sourire à sa fille et lui dit : « Et puis il y aura aussi Teddy pour chasser tes mauvais rêves, avec lui près de toi rien ne peux t’arriver. » Si la petite fille désirait dormir avec Teddy dans sa chambre Adam ne s’y opposerait pas. Et si un jour elle voulait venir dormir avec lui il accepterait aussi. Il se doutait bien qu’elle devait faire de mauvais rêve ces derniers temps après tout elle venait de perdre sa mère. Adam tenait toujours Juliet dans ses bras quand l’assistante sociale fit son entrée dans la chambre. «Ah ! Je vous cherchais ! » Elle observa la chambre en silence puis lâcha finalement : « Vous avez fait du beau travail. Je n’ai rien à dire sur la chambre. On peut passer aux pièces suivantes. » Adam hocha la tête, gardant Juliet dans ses bras, il montra la salle de bain, les toilettes, puis la cuisine et le salon. Elle avait pris des notes, puis repris la parole : « Tout est parfait je n’ai rien à dire. Hormis vous souhaiter à tous les deux d’être heureux. » Elle adressa un sourire à Juliet et lui dit : « Il est temps pour moi de te laisser avec ton papa. Mais je reviendrais te voir dans quelques semaines pour voir comment tu vas. » C’était plutôt pour voir si Adam s’occupait bien de sa fille et si tous ce qu’il avait fait dans l’appart n’était pas qu’une mise en scène de sa part. Après tout elle ne faisait que son boulot. « Au revoir Mr McNeal. Au revoir Juliet. » Adam lui serra la main alors qu’il avait toujours Juliet dans les bras. L’assistante sociale adressa un dernier sourire à Juliet puis s’en alla. Et voilà c’était réellement le début de sa nouvelle vie. Il posa finalement Juliet par terre près de Teddy et lui demanda : « Qu’est-ce que tu aimerais qu’on fasse ? »

Adam serra contre lui la petite fille qui lui accordait un câlin, il avait l’impression d’être un autre homme. Il savait qu’il allait devoir faire attention à présent, il avait un enfant et il se devait d’être à la hauteur. Elle avait eu des moments difficiles, elle avait perdu sa mère et avait vécu en foyer pour enfant quelques mois. Adam voulait juste être à la hauteur pour lui offrir une vie agréable. Et ça commençait par se reprendre en main, arrêter les drogues en tous genre et l’alcool et se remettre à travailler. L’inspiration lui était revenu c’était le moment de faire les choses biens. La petite fille c’était serré contre lui et Adam avait resserré un peu son étreinte. Ce n’était pas la première fois qu’il faisait un câlin à un enfant, il en avait fait des centaines à Thao depuis qu’il était né. Mais là c’était différent, c’était sa fille, sa petite fille, la chair de sa chair, il n’aurait pas su expliqué avec des mots ce qu’il ressentait quand elle était dans ses bras. Adam avait finalement reposé la petite fille après le départ de l’assistante sociale. Il voulait savoir ce que la petite fille voulait faire à présent, il avait envie de lui faire plaisir c’est tout. « Déjà, mettre les valises dans ma chambre, parce que la, c'est pas rangé. » Adam sourit, il se souvenait que la mère de Juliet était un peu maniaque c’est d’elle qu’il avait pris ses habitudes de toujours tout ranger. C’est dernier temps ce n’était pas flagrant parce qu’il partait à la dérive mais en règle général son appartement était toujours bien rangé. Adam aimait l’ordre et la propreté et c’était plutôt une bonne qualité pour un chef pâtissier. Il répondit finalement à la petite fille. « A vos ordres Mademoiselle. » Il lui fit un clin d’œil puis attrapa les 2 sacs de sport appartenant à la petite fille. Une fois dans la chambre il posa les sacs sur le lit et les ouvrit. Ils contenaient principalement des vêtements, la petite fille n’allait pas en manquer surtout quand on sait qu’Adam et Sasha en avaient acheté avant son arrivée. Il dit à la petite fille :« Je vais mettre tes vêtements dans ton armoire. Avec Sasha ont t’as achetés quelques vêtements si y en a que tu n’aimes pas tu peux me le dire. » Adam ne connaissait pas encore les goûts de la fillette en matière de vêtement alors il avait acheté des vêtements sous les conseils de Sasha. Juliet elle s’occupait de vider son sac à dos. Elle avait posé une photo de sa mère sur son lit et elle avait sorti des cahiers de dessin qu’elle avait ensuite posé sur son bureau. « Evangeline, elle m'a dit que tu aimais bien les dessins, alors hier je t'en ai fais un. C'est toi et moi, devant la maison. Mais je savais pas comment tu étais alors, j'ai fais au hasard, mais j'en ferai un mieux demain si tu veux. Maman, elle accrochait mes dessins sur le frigo à la maison. Est-ce que c'est vrai que tu t'appelles comme moi, McLean ? Avant, je m'appelais Parry, comme ma maman, mais la dame elle m'a dit que maintenant, on s’appelait pareil. » Lui dit la petite fille. Adam sourit et attrapa le dessin qu’elle lui tendait. Il les représentait tous les deux, il lui adressa un sourire attendrit. Il lui dit : « Il est parfait merci ma puce, on ira le mettre après sur le frigo. » Il allait rejoindre les quelques dessins que pouvait lui avoir fait Thaos. Le frigo d’Adam était le seul endroit de la maison où il y avait des choses personnelles comme des photos, des dessins ou ce genre de chose. Adam reprit alors la parole : « Oui c’est vrai qu’on s’appelle pareil. Adam et Juliet McNeal… On est une famille. » C’était une chose qu’il réalisait seulement maintenant, il avait une famille. Sa famille, elle n’était composée que de Juliet et lui-même mais ça faisait quand même d’eux une famille. Bien sur la petite fille apprendra rapidement qu’elle avait aussi un oncle Julian, et des tantes Lauren, Kate, Emily, Jude et Juliet. Ainsi qu’un bon nombre de cousins et cousines dont Thao le fils de Lauren. Celui qu’elle rencontrerait en premier vu qu’Adam n’avait pas vraiment de contact avec ses autres sœurs. Juliet lui demanda alors : « Est-ce que je peux toujours t’appeler papa ? Tu sais, j'ai pas l'habitude hein ... mais j'aimerai bien essayer. Papa. » Adam lui adressa un sourire attendrit et lui répondit : « Bien sûr que tu peux m’appeler Papa. » Après tout c’est ce qu’il était son père, même s’il avait lui-même du mal à le réaliser. Adam avait fini de vider les sacs de voyage de la petite fille il les avait rangé au-dessus de l’armoire. Il reposa son regard sur la fillette et lui dit : « On va accrocher ton dessin sur le frigo ? Et ensuite on ira promener Teddy ça te dit ? » Adam se disait qu’une ballade sur la plage ne pourrait faire que du bien à la petite fille. Il faut dire qu’il n’y avait pas plus belle plage que la plage d’HB.