NOM : Tarantino (Si ça vous dit quelque chose : on en parlera plus tard, ne soyez pas trop impatients !) PRÉNOMS : Joséphine Nina (Et je vous déconseille de vous adresser à moi en utilisant "Joséphine !") SURNOMS : J. ou Sephy (uniquement par un petit cercle de proches !), Joey et plus rarement Jo (Par un peu tout le monde, étant donné que je fuis l'utilisation de mon réel prénom. Veillez cependant à prononcer correctement le "Jo", sinon, je vous ignore !) ou encore Tarantino (Mais uniquement dans des cadres plus formels, ou sinon, c'est qu'on doit m'engueuler.) Quentin ou Sénateur (Il arrive en effet que de rares crétins fassent de l'humour en m'appelant Quentin, pensant sans doute que c'est malin d'étaler ainsi leur semblant de culture cinématographique... Pathétique... Inutile de dire que j'ignore de tels individus ! Il arrive aussi qu'ils fassent allusion à mon père, et là... Disons que je peux devenir un brin violente...) AGE : 27 ans (enfin, dans quelques mois. Mais disons qu'il faut que je m’habitue dès maintenant !) DATE DE NAISSANCE : 04/10/88 NATIONALITÉ : A la double nationalité franco-américaine SEXUALITÉ : Hétérosexuelle (Et vu à quel point les mecs sont chiants, parfois, je me demande presque si ça serait pas plus simple d'être lesbienne en fait. Puis je me dis que les filles aussi sont chiantes. J'vais peut-être devenir bonne sœur... Je rigole, ne soyez ni offusqués, ni réjouis !) SITUATION AMOUREUSE : Célibataire (Tant mieux, de toute façon, j'ai pas le temps de gérer une quelconque histoire !) EMPLOI/ETUDES : Serveuse au Diamond’s et suit quelques cours de dessins (Parce que Tallulah m'a forcée à continuer à suivre de tels cours, à défaut de m'avoir convaincue de reprendre en fac...) NOM DU QUARTIER : Pacific Lane (En attendant d'être en mesure d'offrir un cadre plus correct à Tallulah !) ANIMAUX DE COMPAGNIE : Deux chats de Bengal : Akira et Ayamé. (Et Tallulah tente de me convaincre de prendre un chien, donc, il n'est pas impossible que notre "famille" gagne un nouveau membre.) CHIFFRE PORTE BONHEUR : 7

Ce que l’on remarque d’emblée lorsque l’on rencontre Joey, c’est qu’elle est, ou plutôt qu’elle semble, toujours souriante. Du fait de l’implication de sa famille en politique, ses parents ont toujours compté sur elle afin qu’elle les aide à donner la meilleure image qui soit de leur famille, et cela passait par des sourires permanents, dès lors qu’ils étaient dehors. Ce qui a fini par lui donner l’impression de n’être qu’un monstre de foire, mais elle ne s’est pas pour autant défait de cette manie. Pourquoi ? Car, bien souvent, les gens ne cherchent pas à voir au-delà d’un sourire pour savoir si l’autre va bien ou non. Et cela donne donc la paix à Sephy. Car s’il y a bien une chose qu’elle déteste, c’est de devoir vraiment parler d’elle. Il faut dire qu’il y a eu un paquet de sujets tabous dans sa famille, donc, elle n’est guère habituée à se montrer totalement franche à son sujet, sans avoir l’impression de marcher sur des œufs, de perdre le précaire équilibre de l’être habitué aux faux-semblants et à préserver son intimité, envers et contre tout et tous. Lorsque les gens tentent de briser quelque peu sa carapace souriante, J. change habilement de sujet de conversation (être bavarde, ça aide !). Toutefois, elle est douée pour écouter les autres, et ça n’est certainement pas ses amis qui vont dire le contraire. Elle n’est certes pas toujours de bons conseils, mais elle fait toujours de son mieux. Par contre, un truc qui peut dérouter les gens, c’est qu’elle est parfois trop mature pour son âge : ne comptez donc pas sur elle pour un coup de folie sur une simple impulsion, ça n’a jamais été son genre !

Lorsque l’on sait qu’elle vient d’un milieu fortement privilégié, on peut être stupéfait de constater qu’elle n’a rien de la nana égoïste et habituée à tout obtenir d’un simple claquement de doigt. Outre le fait qu’elle ait été élevée pour ne pas coller au cliché de l’héritière écervelée, elle est du genre à penser aux autres avant de penser à elle. Ce qui lui vaut bien souvent de s’oublier, et cela, Tallulah n’a de cesse de lui rappeler ! Mais Jo est comme ça : elle préfère faire plaisir aux autres que de se faire plaisir à elle, partant du principe que voir et savoir les gens qu’elle aime heureux contribue amplement à son propre bonheur. C’est ainsi que, par exemple, elle aime à leur faire des petits cadeaux sans raison, juste pour leur faire plaisir. La jeune femme est aussi très déterminée, et met toujours, dans la mesure du possible, toutes les chances de son côté pour arriver à ses fins. Elle doit cela à ses parents, qui lui ont très tôt fait comprendre la valeur de la vie et de l’argent. Oubliez donc les préjugés de la jolie blonde qui a été pourrie et gâtée toute sa vie durant : dès qu’elle a été en âge de bosser, ses parents ont drastiquement réduits son argent de poche afin de l’encourager à se trouver un emploi et ainsi, à commencer à s’assumer financièrement. Habitude qu’elle garde aujourd’hui même, alors qu’elle pourrait toucher son héritage familial, mais elle méprise celui-ci plus que tout au monde, comme vous pourrez le voir dans quelques minutes... Habitude qu’elle tente de transmettre dès à présent à sa fille, Tallulah.

La serveuse n’a jamais été du genre timide, du fait des innombrables galas en tout genre auxquels ses parents l’ont traîné dans son enfance. Elle a pris l’habitude de parler à pleins de personnes, sans même les connaître, et cela lui est fortement utile dans sa vie sociale. Cependant, bien qu’elle soit d’un contact facile, il est compliqué de réellement la connaître, tant elle se cache sous ses sourires. Ou derrière son ironie et ses sarcasmes. Car il s’agit en effet d’une autre facette que l’on remarque rapidement chez elle, et qui peut déstabiliser les gens : on ne sait donc pas lorsque Joey est sérieuse ou juste moqueuse. Il est bien inutile de préciser qu’elle aime le fait de ne pas être simple à cerner, et plus encore de pouvoir utiliser ses mots pour se défendre. Car oui, n’allez pas vous figurer qu’elle est sans défense ! Sous ses airs de blonde fragile se cache une forte tête, qui utilise l’ironie et le sarcasme comme certains utilisent leurs poings, et qui peut, en dernier recours, utiliser son cerveau pour échafauder de sales coups pour se venger, ou parfois même, se battre. Oui, elle est blonde, mais elle a un cerveau ! Etonnant, n’est-ce pas ? Tout comme cela peut surprendre de savoir qu’elle sait se battre (même si elle est très loin d’être une pro ! Disons que ses parents ont voulu qu’elle soit, très tôt, en mesure de se défendre, si elle devait se retrouver sans l’un de ses gardes du corps. Etant sportive, cela aide !). En effet, Jo est une assez bonne sportive, ce qui n’est guère étonnant lorsque l’on sait qu’elle a été pompom-girl et qu’elle a envisagée de devenir une sportive professionnelle. Ayant changé d’ambition, elle n’a cependant pas perdu son goût pour le sport, entre autre, elle court souvent (pour se changer les idées), et fait beaucoup de vélo (elle déteste conduire !).

Gagner sa confiance est compliqué (encore plus depuis quelques années), mais la regagner est un véritable parcours du combattant : de ce fait, évitez de la décevoir ! Etant une personne très loyale et fidèle, elle attend qu’il en soit de même en face, aussi bien en amitié qu’en amour. Dans l’un comme dans l’autre des cas, elle peut se montrer très jalouse, mais cela ne dissimule que trop mal à quel point elle manque cruellement de confiance en elle. Ne vous laissez donc pas duper par ses sourires et par le fait qu’elle se tienne toujours droite : elle a toujours été habituée à se présenter de cette manière ! Néanmoins, cette habitude fait qu’elle donne parfois l’impression de prendre les gens de haut, même si cela se dissipe dès lors qu’on prend la peine de lui parler. Si elle voulait vraiment que l’on se sente inférieurs à elle, elle le pourrait aisément, du fait de sa très bonne éducation, et des tonnes d’anecdotes qu’elle connait (pour les avoir vécu), auprès de divers grands noms de ce monde (avoir des parents connus, ça aide à se faire un beau carnet d’adresse !). Cependant, Joey déteste se vanter, et estime qu’un individu se juge à ses faits et gestes, et non à son nom de famille, à son éducation ou à son entourage ! Côté cœur, la jeune femme se méfie grandement du sexe masculin, car toutes ses histoires ont été une suite de déception ! Bien que notre jeune amie n’est pas du genre à s’épancher sur ce qu’elle pense et ressent, elle est quelqu’un de franc. Parfois un peu trop même, mais elle n’a que trop souffert des mensonges et des non-dits dans son enfance pour préférer le mensonge à la vérité. A moins que le mensonge ne soit préférable à la vérité, bien entendu ! Et que cela ne concerne pas de trop près son jardin secret ! Car en dehors de ça... Préparez-vous à entendre ce qu’elle pense réellement de vous (certains journalistes en ont fait les frais, dans ses jeunes années, au plus grand daim de ses parents !).

Si vous voulez réellement connaître et cerner Joey : regardez ses œuvres. Il n’y a en effet qu’à travers l’Art Plastique qu’elle se dévoile entièrement. Il n’y a que l’Art et le sport qui soient ses réels refuges, et les seules choses dont elle ne puisse se passer au quotidien. Elle aurait pu devenir artiste, mais la vie en a voulu autrement. N’étant pas du genre à s’apitoyer sur elle-même, Joséphine a su rebondir et se réinventer. Très exigeante envers elle-même, Joey n’est jamais satisfaite de ce qu’elle fait, même si, comme toujours, elle s’investit à fond dans tout ce qu’elle fait. Son ancien psy pensait qu’elle cherchait en réalité à obtenir l’approbation et l’admiration de ses parents, mais Joséphine n’a jamais pu dire si c’était vrai ou non, parler de ses parents et de leur fierté étant visiblement un sujet bien trop douloureux pour elle. Une chose par contre sur laquelle elle tente de travailler, c’est sur son côté têtu (elle est parfois vraiment chiante d’ailleurs !). Mais elle se rassure en disant que cela montre à quel point elle est déterminée... Cela dit, ce que l’on apprécie vraiment le plus chez elle, dès lors qu’on a réussit à s’en faire apprécier, c’est son indéniable aspect protecteur, voire maternelle (ce qui agace autant que ça amuse la jeune Tallulah.). Si l’on demande ce que Joey préfère chez elle, elle dirait sans conteste qu’il s’agit du fait qu’elle ne se préoccupe pas le moins de ce que l’on pense d’elle. L’opinion des autres ne l’atteint pas (à moins qu’il s’agisse de l’avis des gens qu’elle aime, bien entendu.). C’est sans doute pour cela qu’elle n’a aucun scrupule à dire ce qu’elle pense à tout le monde (les inconnus/personnes qu’elle connait à peine, car entendre la vérité de la bouche d’une tierce personne peut les aider à avancer, et pour les gens qu’elle connait, J. estime que cela ne peut que leur être bénéfique. C’est pour cela qu’elle accepte les critiques des autres, tant que cela reste constructif et utile pour elle, et non une critique pour la casser.) C’est aussi pour cela qu’elle ne se préoccupe pas de son apparence physique, ne passant donc pas des heures dans la salle de bain pour être la plus belle possible, ni cherchant la tenue la plus canon qui soit (elle préfère être à l’aise dans ses fringues que se sentir un peu à l’étroit d’une tenue qui met ses charmes en avant.)

[Petite précision : Tout ce qui apparaît entre parenthèse et en italique est le point de vue de Joey.]

Certains pensent que les plus belles histoires d’amour se remarquent au nombre de difficultés qu’elles traversent pour se faire accepter. Pour ces individus, il est clair que l’histoire de Stanislas Tarantino et de Danaé Valmont figurent parmi les belles idylles amoureuses. Leurs parents respectifs n’approuvaient cette liaison. Du côté des américains, il faut dire que voir leur fils aîné, promis à un avenir digne d’eux dans le monde politique, s’amouracher d’une française, a été source de frayeur : imaginez qu’il délaisse ses rêves pour s’installer dans ce pays « sous-développé » (selon eux.) (Vous imaginez à quel point les repas de famille furent sympas, lorsqu’on arrivait à tous se réunir ! ). Du côté des français, on peut mettre en avant le fait que Danaé était fiancée depuis des mois à un homme « digne de son rang » (selon eux. Les Valmont sont une ancienne famille ayant fait fortune dans le monde du cosmétique, tandis que le fiancé provenait d’une famille très réputée dans le domaine gastronomique.) (Je vous dirai bien que mes grands-parents ont changés d’avis sur l’ex de ma mère lorsqu’il a fait son coming-out, mais comme je n’ai plus de nouvelles d’eux depuis des années, ça serait m’avancer sans certitude !). Des obstacles, le couple en a surmonté des tonnes alors que leur histoire n’en était qu’à ses balbutiements. Et cela est allé crescendo, au fil des années. (Si j’étais du genre romantiquement mièvre, je pourrais prétendre que ça a eu raison de leur amour, mais, en fait, c’est un mélange des aléas de la vie, et de la connerie de mon père, qui a flingué leur couple...).

Le 1er gros coup dur que le couple fut contraint d’affronter, fut de voir Danaé entièrement désavouée par les siens. (Ma mère ne s’en est jamais remise. Elle a tentée de renouer le contact avec eux, pour leur annoncer son mariage ou la naissance de ses enfants, mais ça n’a jamais abouti. Elle a essayé de faire en sorte que nous parlions à notre famille française, mon frère et moi, mais ça a toujours été bien trop bizarre pour que ce contact perdure. Et, depuis la mort de ma mère, je ne veux plus entendre parler d’eux : ils ne l’ont que trop fait souffrir de son vivant, et ils n’ont même pas bougé le cul pour son enterrement. Enfin, faut dire qu’ils n’ont pas levé le petit doigt pour celui de mon frangin, alors bon...). Le 2nd, ce fut la fausse couche de sa mère, qui eut lieu 5 ans après la naissance de Priam, leur fils aîné, et 9 ans avant celle de Joséphine. (Non, vous ne rêvez pas, mes parents ont toujours eu un goût merdique pour les prénoms de leurs rejetons : le prénom d’un roi Troyens pour mon frangin, et le prénom d’une impératrice française pour moi. Heureusement qu’ils m’ont laissés faire pour Tallulah, sinon, ça aurait été Léopoldine. Comme la fille tant aimée de Victor Hugo. Mes parents avaient un délire sur les prénoms de gens célèbres, ils devaient penser que ça nous mèneraient forcément à avoir un grand destin. Foutaises !). Le 3ème fut la mort de Priam, et le 4ème fut la découverte de ce que trafiquait réellement Stan. Mais on parlerait de ces deux points un peu plus tard... Pour l’heure, il faut savoir que Joséphine vint donc au monde des années après la fausse couche de Danaé. Et elle n’a eut de cesse d’entendre parler de sa sœur aînée qui n’a jamais vu le jour. (J’en ai tellement entendu parler que ça m’a foutu de sacrés complexes par la suite, en fait... Je porte d’ailleurs le prénom qui aurait dû être le sien, et, sérieusement, c’est dérangeant de savoir cela. Sans doute est-ce pour cette raison que je déteste autant le prénom de Joséphine !).

Des gens un peu stupides pourraient croire que l’enfance de Joséphine fut des plus faciles, car, pour de tels crétins, l’argent fait tout. Et de l’argent, les Tarantino n’en manquaient pas : depuis plusieurs générations, il y avait forcément un Tarantino soit au Capitole, soit il y en avait dans les plus hautes strates de la Bourse. Non, l’enfance de Joséphine fut ponctuée de cours particuliers visant à parfaire son éducation afin qu’elle brille en société, de galas tous plus ennuyants les uns que les autres, de regrets paternels quant à ce que leur 1ère fille aurait pu faire (surtout lorsque Joey ne se montraient pas à la hauteur de leurs attentes), de spectacles scolaires uniquement vu par les nurses car il arrivait bien souvent que l’un de ses parents (voire les deux) se désistent, de fêtes familiales passées avec pour seules présences son frère et leur nurse, de sermons de la part de profs trop exigeants des meilleures écoles de Washington car Joey ne collait pas parfaitement au moule des élèves dont ils avaient l’habitude ou encore de maintes compétitions sportives (le sport ayant toujours été une passion pour J.). (Enfin, je ne peux pas me plaindre, au moins, j’ai appris à parler couramment plusieurs langues, dont le français, l’espagnol et l’allemand, j’ai aussi pu faire plein de sports, j’ai également beaucoup voyagé, j’ai rencontré un paquet de personnes – dont quelques-unes de vraiment intéressantes, à l’instar de Toya, ma meilleure amie - j’ai eu des nounous adorables qui ont été un véritable substitut de parents pour moi, j’ai aussi eu un grand frère qui a pris son rôle très à cœur et qui avait parfois des airs de père pour moi. Bref, y’avait quand même certains côtés sympas.) C’est possiblement pour faire payer leur absence à ses parents que Sephy l’a poussé à s’intéresser très – trop – tôt aux garçons. Profitant des ruses que Priam lui avaient enseignés pour échapper à la vigilance des nurses ou des gardes du corps, Joséphine a ainsi découvert trop tôt le plaisir charnel. Et on a beau être aussi riche et futée qu’elle, à tout juste 12 ans, on est tout autant perdu qu’une autre lorsqu’on découvre que l’on est enceinte. (Je crois que c’est en annonçant ma grossesse à mes parents que je me suis pris la plus grosse claque de ma vie. Même si ce fut pire lorsqu’on a réalisé que je ne pouvais plus avorter. Et, de toute façon, je n’aurai pas voulu le faire...). Décision fut prise d’envoyer Joey, et sa mère, en France, afin d’éloigner la fillette de son petit-ami, mais aussi et surtout afin de dissimuler sa grossesse. Pour préserver la réputation familiale, il fut décidé que l’enfant serait reconnu comme étant le 3ème enfant de Danaé et de Stan. (Avec le recul, je me demande si c’était pas aussi pour que mes parents puissent essayer de sauver leur couple autour d’un nouvel enfant, et de combler ainsi les plaies laissées à vif par la fausse couche de ma mère, survenu des années plus tôt, mais toujours vivace dans leurs esprits.) Le hasard avait assez bien fait les choses quant à l’exil de Danaé et de Joey, car il était prévu de longues dates que la fillette fasse comme son aîné avant lui, et séjourne quelques temps en France, avec sa mère. Les Tarantino eurent juste à avancer les choses, et l’image lisse de leur famille en fut sauvée. Seules de rares personnes de confiance furent mises au courant de la situation (Et bien souvent, elles furent payées par mes parents afin qu’elles ne divulguent rien. En fait, la seule personne extérieure à la famille qui ne fut pas payé fut Victoria. Je crois que mon amie devrait se plaindre. Enfin, maintenant, c’est trop tard, la fortune des Tarantino ne me concerne plus !).

C’est donc en France que Tallulah a vu le jour. C’est étrangement le plus beau jour de la vie de Joey, mais également le pire.... Même si elle ne pris conscience du pire que 48h plus tard... (Deux longues journées durant lesquelles mon entourage semblait étrange, refusant que je regarde les infos. Deux longues journées durant lesquelles ma mère se rongea les ongles pour savoir si son fils était toujours en vie ou non. Deux longues journées qui se conclurent par l’annonce de la mort de Priam, figurant dans la longue liste des victimes de l’attentat du 11 septembre 2001. Et oui, le jour où ma fille est née, mon frère est mort...) L’ambiance fut donc morose pour le retour au pays, quelques jours plus tard. Retour qui ne se fit pas en avion, car ce drame a rendu Jo phobique de ce moyen de locomotion. (Si je dois être totalement honnête, les quelques mois qui suivirent l’attentat, je n’en ai aucun souvenirs, j’étais déconnectée de tout, et les médecins m’avaient donnés pas mal de médocs pour éviter que je ne finisse dépressive.). C’est sans doute ce sombre événement qui ôta à Joey toutes envies de lutter contre la décision de ses parents de faire passer Tallulah pour leur fille. Lorsqu’elle revint à elle, le mensonge n’était que trop ancré dans l’esprit de leur entourage. (Et je dois avouer que ça m’a fait comprendre que j’étais pas prête à être mère. Je n’ai jamais regretté d’avoir donné la vie à Tallu’, loin de là. J’avais juste pris conscience que j’avais encore des expériences à faire avant d’être vraiment adulte. Et puis je crois que ça m’a toujours fait bizarre de me dire que j’étais mère, alors que Priam n’aurait jamais de gamins.). Tant bien que mal, Joey a essayé de profiter de la fin de son enfance, alors que son insouciance commençait déjà à s’estomper bien trop rapidement. Son enfance est définitivement morte lorsque Tallu’ fut en âge de dire ses 1ers mots. La petite semblait en retard, et cela inquiéta grandement Danaé, qui sentait depuis quelques mois que la gamine avait un problème. Après plusieurs examens médicaux, le verdict tomba enfin : Tallulah était muette. (Je me souviens avoir été atterrée en l’apprenant. J’ai même pensé, stupidement, être fautive de cela, mettant en cause mon jeune âge au moment de la grossesse. Puis, une fois le choc initial passé, j’ai demandé à mes parents à apprendre le langage des signes, les incitants à en faire de même. Avec ma mère, on a tout mis en œuvre afin que Tallu’ ne se sente jamais différente.).

La route de Jo n’a recroisée celle du père de Tallulah qu’un peu plus d’un an après la naissance de la petite. En effet, les Tarantino avaient payé la famille du collégien pour qu’ils quittent la ville et changent de vie, abandonnant tous droits sur le bébé à naître. Le hasard a en effet voulu que Cian, le jeune homme, ait enfin pu intégrer l’équipe de basket de son nouvel établissement, ayant vu ses chances augmenter en s’éloignant de l’élite sportive de son ancien bahut. Joey étant encore pompom-girl à l’époque, elle accompagnait les basketteurs de son établissement dans chacun de leur match. L’ironie de la vie veut que, surprise de voir son ex sur le terrain, elle perdit l’équilibre au sommet de la pyramide, et se blesse à la cheville. C’est ainsi que Sephy fut contrainte de mettre un terme à ses rêves de devenir une athlète pro, sa cheville ne pouvant à présent plus supporter de trop lourds et de trop longs efforts. (C’est, avec le recul, pas vraiment un mal : ça m’a permis d’avoir plus de temps pour ma 2nde passion : l’Art.) Cependant, c’est au cours de cette soirée que notre jeune amie renoua contact avec Cian, dans le plus grand des secrets, sachant que ses parents la tueraient s’ils venaient à l’apprendre. Fort heureusement, Victoria, sa meilleure amie, également cheerleader, la couvrit à chaque fois qu’elle allait retrouver Cian, par la suite. Contrairement à ce qu’on pourrait espérer, Cian et Joey ne reformèrent jamais un couple, leur idylle n’appartenant qu’au passé. A moins que Jo n’ait ensuite eu un soudain intérêt que pour les crétins en tout genre : entre celui qui ne sortit avec elle que dans l’espoir de rencontre Quentin Tarantino (OK, on a le même nom de famille, mais bordel, Quentin n’est qu’un de mes lointains cousins, je l’ai vu que deux fois dans ma vie, alors bon, ça sert à que dalle de se servir de moi pour le rencontrer....), celui qui ne la séduisit que dans le but de glaner des infos croustillantes à revendre aux journalistes sur son politicien de père et celui qui ne voyait en elle qu’une usine à fric, on ne peut pas dire qu’elle a eu de la chance ! (Et encore, là, vous n’avez pas eu la liste complète des abrutis qui ont réussis à me séduire...).

La vie de J. pris un nouveau tournant dans sa 16ème année, lorsqu’on rendit publique la corruption de son père. (Admirer son père toute sa vie pour finalement réaliser qu’il n’est qu’un pourri qui bosse avec des trafiquants en tout genre, c’est loin d’être une découverte agréable. Entre délit d’initié, blanchiment et détournement d’argent et autres jolis noms pour expliquer en détails ces conneries, on peut pas dire que j’admire encore mon père. Ni même que je souhaite utiliser l’argent qu’il a pu amasser avant de tomber aussi bas.) Joséphine a été contrainte de s’habituer à un nouveau type de regard sur elle, celui où on la juge à cause des actions de ses parents... Paradoxalement, c’est ce qui lui a donné le courage de parler à sa mère, lorsqu’elle eut 17 ans, afin de reconnaître Tallulah comme étant sa fille. (La convaincre fut long, presque autant que les démarches, mais je souhaitais vraiment le faire, afin de bien démarrer ma vie d’adulte. Plus le temps passait, et moins je supportais l’idée que ma propre fille pense que je n’étais que sa sœur. Je ne cache pas qu’à cette époque, je pensais qu’on pourrait se remettre ensemble, avec Cian, car il avait manifesté son désir de s’investir réellement dans la vie de notre fille. Mais ça ne s’est pas fait.). Ca n’avait pas été faute d’essayer, mais Cian et Joey n’ont jamais réussit à s’aimer en même temps. De toutes les histoires de la jeune femme, ce fut indubitablement son histoire la plus destructrice, et celle dont la blessure est encore la plus vivace en elle. (Il avait des centaines de raisons de me détester. J’avais autant de raisons d’en faire de même à son égard. Mais, honnêtement, comment puis-je lui en vouloir, alors qu’il m’a donné Tallu, et qu’il a donné sa vie pour essayer de sauver celle de ma mère ? Alors qu’elle lui en avait fait baver ? Bon, OK, je peux surtout lui en vouloir parce qu’il a mis la barre trop haute pour qu’un autre homme puisse avoir un quelconque intérêt à mes yeux, et être assez bien pour rentrer dans ma vie, et surtout, dans celle de Tallu...) En effet, Cian est mort, il y a de cela 7 ans. Jeune sapeur pompier à l’époque, il n’avait pas hésité à intervenir lorsqu’un feu s’était déclaré dans la demeure des Tarantino. (Par chance, Tallu’ n’était pas présente au moment des faits, elle était chez sa marraine, Toya. On venait de la déposer, avec Cian, et lorsqu’on est arrivé chez moi, on a vu ma maison natale ravagée par les flammes. Cian a voulu jouer au héros, il n’a pas pu attendre l’arrivée des pompiers, il a voulu sortir ma mère de là. Bon, OK, faut dire que j’étais pas mal hystérique et que j’étais à deux doigts de rentrer dans la maison pour la chercher... Et...) Cian avait réussit à sortir Danaé des flammes. Fortement affaiblie par la fumée ingérée au cours de son sommeil. (Je revois ma mère sortir de la maison. Cian l’a laissé descendre les marches seule, pour essayer d’aller récupérer Jonathan, qui était l’homme que ma mère fréquentait à l’époque. J’ai couru pour aller à la rencontre de ma mère. Mais par la porte d’entrée toujours ouverte, j’ai vu l’armoire du hall d’entrée, celle qui exhibait toutes les médailles gagnés par mon frère et moi dans une jolie vitrine, s’écrouler. Pile sur Cian. C’est pas terrible de voir son... Ex ? Mec indéterminé ? Enfin bref, c’est pas top de voir quelqu’un qu’on aime se prendre une armoire sur la tronche. Et c’est encore moins agréable lorsqu’on réalise que notre mère est en train de dégringoler les escaliers, car trop affaiblie pour les descendre, mais trop pressée de s’éloigner de ce brasier infernal.)

Cette nuit hante bien souvent les cauchemars de Joey. Tout comme l’autre conséquence qui en découla : Danaé, ayant fait une très mauvaise chute, sombra dans le coma. (Je vais pas rentrer dans les détails, mais disons qu’elle a eut une hémorragie interne, qui a causé un paquet de dégâts irrémédiables.). Le pronostic vital fut rapidement engagé, Joey fut sollicitée pour savoir s’il fallait persévérer ou non. Alors qu’elle venait tout juste d’enterrer le père de Tallulah, elle pris la décision de débrancher Danaé. (Voir l’un de ses parents rendre son dernier souffle, c’est une chose que je ne souhaiterai à personne. Pas même à Edward, alors que je le déteste réellement.) Encore une chose qui marqua l’esprit de Joey, presque autant que le fait de découvrir, à un peu plus de 25 ans, et après avoir accepté la demande en fiançailles de l’homme qu’elle fréquentait depuis 4 ans, que celui-ci la trompait. (J’avais déjà supporter une fois l’infidélité d’un de mes petits-amis, mais là, Edward a fait fort : se faire choper avec sa meilleure amie, seulement quelques heures après m’avoir demandé en fiançailles ! J’aurai dû me fier à mon instinct dès le début : j’ai jamais apprécié sa pseudo meilleure amie...). C’est donc suite à cela que Joey éprouve un grand besoin de changer d’air, de se réinventer. Oh, on pourrait croire qu’elle fuit sa vie, qu’elle ne va pas aussi bien qu’elle le prétend. Ce qui est sans doute un peu vrai, mais la jeune femme parvient tout de même à conserver un semblant d’équilibre, grâce à Tallulah, et au soutien sans faille de Toya. De plus, l’Art est un véritable exutoire pour elle. Et, pour honorer Priam, Cian et sa mère, elle ne veut pas sombrer : elle doit vivre pour eux, dont les vies ont été fauchées bien trop rapidement. (C’est Tallulah qui m’a convaincue de quitter New York, ville dans laquelle nous vivions depuis 5 ans. Comme il était hors de question que je retourne à Washington, on a cherché ensemble un endroit qui pourrait nous plaire à toutes les deux. Par contre, elle n’a pas réussit à me motiver à continuer la fac, que j’ai abandonné après les morts de Cian et de ma mère.). Voici donc comment les deux Tarantino ont atterri à Huntington Beach, début juin. (Ca aide, pour déménager quand on veut, que Tallulah suive des cours par correspondance depuis 2 ans maintenant !) Etant habituée aux petits boulots en tout genre depuis un moment, Joey n’a pas eu de mal à se trouver un boulot de serveuse. On peut dire, et à raison, qu’un tel job lui évite d’attirer trop l’attention sur elle. Car elle a bien tiré un trait sur son passé : elle ne voit plus son père, et n’a plus que de très rares contacts avec des personnes qui la connaissent depuis son plus jeune âge. (Et pour le moment, tout se passe bien. Bon, mon boulot serait plus sympa sans l’autre crétin de Kyle, mais la vie est ainsi faite, hein ! Remarquez, ça me donne une raison de plus de parvenir à convaincre Toya de débarquer ici aussi, elle a également besoin de changer d’air ! Et c’est mieux de pouvoir râler lorsqu’on est en face l’une de l’autre, que par téléphone !) Entre deux services au Diamond’s, Joey s’occupe donc de sa fille, planifie la rentrée scolaire de celle-ci, continue à dessiner, poursuivant des cours particulier de dessin, et bassine Victoria pour la convaincre de quitter Chicago à son tour. Oh, et elle tente aussi de trouver un moyen de réduire le nombre de services qu’elle fait en compagnie de Kyle. Car, comme vous pourrez le voir si vous voulez suivre ses pérégrinations, son collègue l’insupporte. Et n’allez surtout pas lui dire qu’il doit lui plaire pour l’énerver de la sorte, vous risqueriez d’énerver Jo ! (Non, sérieusement, j’ai trop donné, niveau mecs imbuvables de ce type. Alors si vous voulez me rendre service : présentez-lui une cruche qui le distraira, ça me fera des vacances !)

Coucou tout le monde, je débarque sur H.B alors que personne ne me connaît alors autant faire les choses bien non ?! Tout d'abord il faut savoir que dans le monde des forums mon pseudo est Cacahuète, tandis que mon prénom est Angélique (mais pour votre sécurité, préférez Angie   ). Je suis âgé(e) de j'vous le dis pas   et je vis actuellement du côté de la Bourgogne. Ce que je fais dans la vie ? ça ne vous regarde pas :p Passons aux choses sérieuses, j'ai connu ce forum sur PRD il me semble, ma première impression en le voyant a été de farfouiller du côté des scénarios, parce que c'est ce que je fais toujours   . Côté rp je vous préviens que mes fréquences de connexion seront de 4/7 et que mon niveau rp est de type moyen, je pense, ça dépend surtout de mon inspiration et de la personne avec qui je joue ^^. Concernant mon personnage j'ai choisi Chelsea Kane comme célébrité, pas mal non ? Si vous avez bien lu ma fiche vous savez d'avance que je choisi MONEY DOESN'T MAKE HAPPINESS comme groupe ! Au fait j'allais oublier le code du règlement Vu et validé par Adamou . A bientôt sur le forum

toutes nos félicitations ! votre fiche vient d'être validée et vous faites officiellement partie des habitants de huntington beach. les portes de la ville vous sont grandes ouvertes, vous pouvez commencer dès maintenant vous y promener et commencer votre jeu.
mais, avant d'aller plus loin, ne vous invitons à consulter le guide de la ville qui vous sera certainement utile :

• vous pouvez dans un premier lieu préciser votre métier ou étude, ainsi qu'à décider quel sera votre logement.
  
• si vous vous retrouvez complètement perdu dans les rues de la ville, sachez qu'un salon de parrainage est à votre disposition. tout ce qu'il vous reste à faire c'est de demander d'avoir un parrain qui vous servira de guide touristique et vous aidera à retrouver vos repères plus rapidement.
  
• vous avez également la possibilité de constituer vos propres carnets de relations et de rencontres. eh oui ! il ne faut pas oublier qu'avoir une vie sociale palpitante vous aidera à mieux vous épanouir !
  
• si vous vous attendez à ce que des personnes proches, amis ou ennemis, viennent vous rejoindre à huntington beach, n'oubliez pas qu'une catégorie pour la création des scénarii est consacrée à toutes ces personnes !
  
• en parlant d'ennemis, on vous présente l'ennemi commun de tous les habitants. maître corbeau, dont l'identité reste inconnu, a comme passe-temps préféré vous torturer l'existence grâce à ses fameuses lettres anonymes qui risquent de mettre une fin à votre vie tranquille.
  
• vu que tout ce qui rime avec secret, rime avec potins, n'hésitez pas de visiter le buzzer pour être informé de tous les secrets mis en danger. peut-être ceci réveillera-t-il le Sherlock Holmes qui sommeille en vous pour en trouvez d'autres vous-même !
  
• pour finir, si vous aimez pimenter votre vie, une section défis où tout le monde peut vous défier !
  

n'oubliez cependant pas que vous devez informer le staff de votre plus sombre secret. ne jouez pas aux innocents, car au fond, personne n'est un ange ! Si besoin le staff peut vous aider à trouver un secret. (contacter Marissa - contacter Neela)

en cas de besoin ou de question, le staff du forum sera toujours là pour vous, n'hésitez surtout pas à le contacter par mp ou à tout simplement poster vos questions dans le sujet consacré aux membres qui se trouve ici.