every day, every hour, turn the pain into power (alexys&ashly)
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Sujet: every day, every hour, turn the pain into power (alexys&ashly) Sam 22 Aoû 2015 - 14:02
Turn the pain into power.
Feat Alexys Philips.
Assit dans la voiture aux côtés de mon garde du corps, je posais plusieurs fois mon regard sur lui, qui allait certaines fois sur la route. En réalité, j'essayais de savoir s'il était concentré pour se rendre là où je lui avais dit ou s'il s'amusait à aller doucement pour que je ne puisse pas être longtemps tranquille chez mon amie. J'avais fini par ouvrir la bouche à un moment, et il m'avait renvoyé chier aussi sec en me disant qu'on ne mettrait pas la radio. Le regardant de travers, je finissais par sortir mon téléphone et par mettre la musique Superheroes de The Script à fond, juste pour le faire chier. Il m'avait regardé de travers et je lui avais simplement sourit faussement en ouvrant la fenêtre de la voiture, m'appuyant contre en regardant dehors. Je comptais aller chez Alexys, ce jour-là. Je l'avais pas prévenue, non. Mais elle allait s'y habituer un jour ou l'autre, parce que je ne comptais plus la laisser réellement tranquille. Je considérais Alexys comme mon amie, et j'espérais que c'était la même chose de son côté. J'avais fais un stage dans la boîte où elle bossait, et j'étais d'ailleurs encore en stage mais j'avais pas spécialement envie d'y aller parce que travailler n'était pas pour moi. J'étais riche, en quoi je devais absolument trouver un boulot ? En rien. Quand Kingston avait arrêté la voiture quelques rues plus loin, je sortais immédiatement et m'appuyait alors à la fenêtre. « Viens pas me chercher, je rentrerais à pied, la baraque est pas si loin que ça. Merci. » Je lui avais fais un signe de la main pour lui dire de partir en m'éloignant légèrement de la voiture. Quand il fut partit, et uniquement après, je m'étais approché de la porte à laquelle j'avais toqué. Alexys était la seule fille avec qui je parlais vraiment, et la seule qui ne me regardait pas comme si j'étais le pauvre petit Andersen qui s'était fait enlevé et torturé pendant longtemps. Mais il y avait encore beaucoup de choses qu'elle ne savait pas sur moi, comme le fait que je puisse avoir eu une sœur qui avait été assassinée, ou même encore le fait que je ne connaisse absolument rien aux filles même si je prétendais le contraire. Et étant donné que j'avais l'impression de tomber amoureux d'une fille, j'avais bien besoin de conseils. En même temps c'était désespéré, comme situation. Amoureux de la fille qui m'avait enlevé, la sœur du flic qui s'occupait de mon affaire. Amoureux de cette Hermann, qui était probablement une famille totalement neutre alors que je venais de la famille Andersen, une des familles australiennes les plus riches. Plus d'écart entre elle et moi, possible ou pas ?
Sujet: Re: every day, every hour, turn the pain into power (alexys&ashly) Lun 24 Aoû 2015 - 9:29
Je venais de rentrer du travail vingt minutes plus tôt et m’était plongée dans un bouquin pour éviter de trop penser à Dale. Ces derniers jours étaient réellement difficiles, cela faisait six ans que je n’avais pas vu mon frère mais, depuis presque deux semaines je savais que je ne le reverrai plus jamais. C’était bien trop dur pour moi, à accepter et à vivre.
Pour éviter de penser je me plongeais dans le boulot ou dans des lectures de toute sorte, évitant les policiers tout de même. J’avais choisi depuis la veille d’entamer un livre d’Agnès Abecassis : au secours, il veut m’épouser. Un livre court mais qui avait le mérite de me vider la tête. J’en avais déjà lu la moitié, ce qui n’était pas compliqué.
Alors que j’étais en pleine lecture, bientôt arrivée au dernier quart du livre, assise dans mon fauteuil, un plaid sur mes jambes et des bretzels sur ma table basse j’entendis frapper à la porte. Il était à peine 19h et je n’attendais personne. Qui pouvait débarquer à l’heure du diner sans prévenir ? Je réfléchis quelque seconde, allant vers la porte et ne pensai à personne. Alors que j’ouvris ma porte d’entrée je ne fus, finalement, pas surprise de voir mon cher stagiaire se tenir devant moi.
« Ashly ? Vas-y entre ! »
Lui fis-je en dégageant le passage. Ashly était en stage avec moi depuis un mois et on peut dire que c’était assez comique. Je n’avais jamais vu quelqu’un d’aussi peu motivé. Mes collègues ne comprenaient pas pourquoi je le gardais mais, pour être honnête il y avait plusieurs raisons. D’une part il m’apportait de la fraicheur et de la légèreté ce qui n’est pas négligeable dans le journalisme, d’autre part il a vécu des choses réellement dures, je sais que je ne suis pas au courant de tout et c’est aussi pour ça que je ne veux pas le laisser dans la nature. Ashly et moi sommes rapidement devenus amis même si nos rencontres ne se limitent, généralement qu’au travail. Je me demandais bien ce qui pouvait le pousser à venir ici quand je vis la voiture repartir. Il ne s’était donc pas perdu en chemin. Je refermai la porte derrière nous et me tournai vers Ashly.
« Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? »
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Sujet: Re: every day, every hour, turn the pain into power (alexys&ashly) Mer 26 Aoû 2015 - 11:21
Turn the pain into power.
Feat Alexys Philips.
Quand la porte s'était ouverte, j'avais relevé le regard vers la jeune femme et je m'étais immédiatement demandé comment j'allais faire pour lui demander des conseils. Elle était peut-être plus âgée que moi, elle l'était pas tant que ça. Et j'avais légèrement peur qu'elle se foute de ma gueule, en réalité. Parce qu'à vingt et un ans, j'avais pas été capable d'être une seule fois amoureux. Et là, je l'étais probablement et je savais pas quoi faire. En la voyant, je pus pas retenir un sourire et la salua assez rapidement. Il fallait dire aussi qu'Alexys était belle, comme fille. Elle était pas non plus dans le genre avec qui je serais sortit, par là je veux dire sortir dehors, auparavant mais elle était belle. Et puis plus ça allait, plus je me rendais compte que mes goûts avaient changé de toute façon. Quand je fus entré et que j'entendis sa question, je me mordis les lèvres en retournant le regard vers elle. « Si je te disais que je voulais juste t'embêter, tu m'en voudrais ? Et en même temps c'est pas totalement vrai. J'ai besoin de ton aide. » J'avais pris la main de la blonde doucement, la tirant dans son salon avant de l'asseoir sur son canapé et de me mettre à ses côtés. Ce geste, ça voulait dire que c'était compliqué. Plus compliqué tu meurs en même temps, parce que à ce niveau là c'était plus un casse-tête qu'une histoire normale. « Bon, déjà je savais pas à qui en parler et je te fais confiance, c'est pour ça que je t'en parle à toi. Je crois que je tombe amoureux d'une fille et.. Déjà sortant de ma bouche ça, c'est bizarre. Bon, le problème c'est qu'entre elle et moi, ça a pas très bien commencé. Enfin... Plutôt dire que ça a commencé de la pire des manières possibles et.. » Je m'étais coupé quelques secondes. C'était vrai ce que je disais, qu'est-ce qui était pire que de tomber amoureux de la fille qui m'avait enlevé pendant deux ans pour me torturer ? Absolument rien. Je finissais par secouer la tête. « Bref. Et donc je sais pas vraiment quoi faire, pour tout arranger. Et elle a un frère... Qui est flic.. Et je crois qu'il m'aime pas trop, parce que je l'ai un peu.. Traitée de pétasse devant lui, en fait. » C'était la chose la moins maligne que j'avais faite et j'en étais conscient. J'étais également conscient qu'elle connaissait probablement Kayleen, et donc j'évitais un maximum de citer le nom Hermann pour qu'elle n'aille pas en parler à celle-ci. Parce que si elle la connaissait et si elle comptait lui en parler, j'étais pas mal dans la merde après tout ce que j'avais pu lui dire. « Le pire c'est pas ça j'crois, c'est qu'elle se rend pas compte que même inconsciemment elle peut juste me blesser, après m'avoir embrassé et... Plusieurs fois, elle m'a dit qu'elle a un copain, je sais pas si c'est vrai, ça me bloque complètement et je sais pas quoi faire. »